Un beau virement !! :o))

Booooaaaaah!
Dès qu'on a mis au moteur, ça a été bien mieux...javascript:void(0);.

Que celui qui n'a jamais raté un changement de bord lui jette la première pierre!
Mais c'est vrai qu'avec un tel équipage pléthorique, on se doute qu'il y a dû avoir un peu de mélange de communication.

De Plus, au moment de mettre le moteur, on peut observer une écoute trainante qui aurait pû se prendre dans l'hélice ....

Virement ou empannage? Suis je sur un forum de voileux?

Avec mon esprit de contradiction habituel, je vois un excellent équipage qui tente un empannage dans la brise musclée de San Francisco avec deux écoutes et deux bras.

Peut être le départ à l'abattée aurait il pu être évité s'il y avait eu un barber-hauler sur l'écoute de spi.

En tout cas, les 8 équipiers ont presque parfaitement géré l'affalage.
Ils ont ensuite tout fait pour éviter le démarrage du moteur et, c'est vrai, qu'après l'affalage du spi, si le hale-bas avait été choqué, le voilier aurait abattu plus rapidement.

Vous aurez noté aussi qu'il n'y aucune trace d'affolement, c'est une péripétie parmi d'autres. C'est l'un des plaisirs de naviguer en course en équipage.

Empannage certes, mais tout cela est bien raté et mauvais malgré ce que tu en dis.

Maintenant, ça arrive!

A l'évidence, c'est raté mais il y a surement autour de 25 / 30 noeuds de vent et il fallait déjà le tenter... Il y a des fois, ou "cela ne le fait pas"...

Bonjour à tous,
Je n'utilise pas de spi mais un asy car je suis majoritairement en équipage très réduit et/ou incompétent. Mais je me dis que dans un cas comme ça j'aurais largué le bras de spi au lieu de la drisse ?
Je veille toujours à avoir mon écoute bien claire au cas où il faudrait choquer d'urgence pour mettre la toile en drapeau mais c'est vrai que je ne suis pas un "warior" ...
C'est une bonne idée ?
Bonnes fêtes à tous.

Depuis des siècles la manoeuvre qui consiste à changer d'amures en faisant passer le cul d'un navire dans le lit du vent du vent s'appelle "virer lof pour lof".
L'empannage désigne un même changement d'amures lorsqu'il est involontaire, généralement déclenché par une faute ou une avarie de barre. Ses conséquences sont le pour le moins désagréables voire dramatiques.
Ce que l'on voit sur cette vidéo est un virement lof pour lof raté qui enclenche un empannage...et le bordel inévitable qui s'en suit !
Que le vocabulaire des voileux d'aujourd'hui ait galvaudé ce terme du vocabulaire maritime n'en fait pas pour autant une vérité culturelle et patxi 64600 n'a pas écrit de bêtise, il a seulement employé un terme maritime. Mais pas un terme de voileux, visiblement.
Heureuses fêtes à tous, kenavo !

re
je persite et je signe viking35, il n'y avait qu'un ordre à donner "lâche le bras"; après, en fonction de la situation trop proche de la côte ou pas, on empanne ou pas
les gars sont certainement peu expérimentés; en tout cas, il n'y a pas un chef à bord ou il a perdu le sens des réalités
un seul exemple : il y a énormément de vent et le bateau se retrouve décroché, gv fasseyante ...
(merci pour VLM)
cordialités maritimes
larent le hareng

je pense qu'ils ont d’abord vérifiés que rien ne trainer dans l'eau (écoutes)

Mettre le moteur en route était l'élimination de la régate...

Nous sommes considéré comme un bon équipage. Pourtant il y a des situations chaudes ou l'improvisation est la règle. Nous avons souvent de 2 à 4 équipiers avec une expérience moyenne et, dans ce genre de situation inconnue pour eux, il faut les guider sans les paniquer.

D'autre part, certains d'entre vous, n'imaginent pas le bruit que font les voiles en train de claquer... Donner des ordres est relatif car il faut crier, voire hurler pour être entendu. Et si plusieurs personnes hurlent, c'est pire que tout.

Les équipiers d'expérience improvisent et donnent la note, les autres suivent, le barreur gèrent son safran hors de l'eau; les contrariétés sont réglées l'une après l'autre ( bras insuffisamment choqué, GV idem) .

C'est sur, il était possible d'empanner ( pardons de virer lof pour lof ) ;-) ce jour là mais il n'y avait pas le droit à la petite erreur...qu'ils ont commise. ils feront mieux la fois suivante.

re
il est clair que les conditions sont dures et l'équipage manque certainement un peu d'expérience
mais ce n'est pas un critique, c'est juste un constat; louper des manoeuvres, ça arrive à tout le monde
cette vidéo est intéressante pédagogiquement
si tu le permets, philovent, je vais te faire le débriefing
plusieurs choses à dire :
- fallait-il empanner le spi ? ou l'affaler et le renvoyer sur l'autre amure ? (compte tenu de la proximité de la côte, de la force du vent et de l'expérience de l'équipage)
- quand le tangon est lâché, le gars est obligé de tirer sur le bout de tout son poids, donc il y a encore trop d'effort dans le tangon, donc le bateau est encore trop loffé; ce qui est tout de suite mis en évidence par le fait que le spi descend instantanément sous le vent (l'emmpannage du spi est en 1er l'affaire du barreur) si le spi n'est pas bien équilibré dans le lit du vent, le tangon ne lâche pas ou il est impossible de le rattacher sur l'autre amure
- la suite, c'est un départ au tas, ok, tout le monde se raccroche à ce qu'il peut, sauve qui peut, normal le bateau gîte tellement
- puis la phase de stabilisation tribord amure, pour moi, personne n'a été réellement désigné aux postes sinon, pourquoi il ne se passe rien sur le spi ?
- tant que personne ne touche à quoi que ce soit du spi, le vrac continu
- j'ai l'impression que la gv a été un peu bordée, pourquoi ?; de plus il valait mieux lâcher le bras en grand avant de s'occuper de la drisse
- on voit le barreur pousser/tirer sa barre, ça veut dire qu'il ne se sent pas manoeuvrant; dans ces cas là, barre au milieu, on choque la gv jusqu'au fasseyement (ça calme les forces contraires et arrête la gîte du bateau), puis on borde la gv normalement pour reprendre de la vitesse et redevenir manoeuvrant,
- alors soit on abât un peu pour effacer le spi derrière la gv et faciliter son affalage (mais encore faut-il avoir de l'eau à courrir)
- éviter de mettre le spi dans l'eau ...
- pourquoi poussent-ils la gv ? pour faire une marche arrière ? contre productif avec le vent qu'il y a
- ou alors loffer et virer de bord aussitôt et affaler le spi au vent (ça permet de faire tomber le spi sur le pont, mais à la condition que le bras ait été lâché)

conclusion :
compte tenu de la proximité de la côte et de la force du vent, j'aurai affaler/empanner et renvoyer le spi sur l'autre amure et surtout bien désigner le rôle de chacun
ce n'est pas que l'équipage est calme, c'est qu'il ne sait pas quoi faire

cordialités maritimes
larent le hareng

En régate, jamais je ne m'amuserai à affaler/renvoyer.
Soit je ne le sens pas car les conditions sont limites et alors le spi reste dans son sac, ou alors je juge qu'à l'inverse ça doit passer et alors on essaie de faire les choses jusqu'au bout; si ça foire, on récupère la situation du mieux.
Dans ce cas d'espèce, on peut évidemment prétendre qu'il eût été moins pénalisant d'affaler, mais ça, on ne le sait pas avant.
On peut leur reprocher deux-trois bricoles, mais pas le fait d'avoir tenter.

pour info, le sujet a déjà été traité sur HEO. La vidéo date d'il y a un an

je le cherche