Trimarans: est-ce que vos haubans sous le vent sont mous dans la brise ?

Une question pour ceux qui naviguent sur des trimarans - notemment Dragongly, mais aussi Farrier/Corsair: est-ce que vos haubans sous le vent sont mous dans la brise ? et si oui, pensez-vous que c'est nuisible pour la plateforme ?
Merci,

L'équipage
31 mai 2017
31 mai 2017
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En tri, je ne sais pas , mais en cata mes haubans sont mous sous le vent dans la brise au près et cela tiens à la souplesse (nécessaire) de la structure. J'ai cette expérience sur Maldives 32 et Hélios 38.

31 mai 2017
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oui, c'est normal
meme en orma ou multi 50 c est mou sous le vent.

31 mai 2017
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Et au vent sur mat-aile.
Pour les haubans sous le vent, prévoir des sandows pour reprendre le mou.

31 mai 2017
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C'est justement pour ça qu'il faut absoluement mettre des goupilles sur les ridoirs. C'est quand c'est mou que ça se défait. Et là, au virement prochain c'est pas terrible !

31 mai 2017
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@ trimaran
Au vent sur mat aile ?
Peux tu développer ?

31 mai 2017
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Hauban au vent mou, je comprends pas non plus, ce doit être une erreur.

31 mai 2017
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C'est totalement classique ce mou dans le hauban.

Il faut en effet un sandow de rattrapage de mou pour limiter les à-coups sur les sertissages qui s'useraient prématurément.

31 mai 2017
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oui c'est mou chez moi aussi.

31 mai 2017
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Un fois, j'ai repris le mou des haubans pour qu'ils ne flottent pas sous le vent (expérience, juste pour voir).
.
J'ai vu, le mat aile ne tournait plus dans le petit temps !

31 mai 2017
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Exact, reprendre mais pas trop.
J' ai raidi un peu le haubannage du Twiggy, ça bougeait un peu trop là haut.
Mais pas trop, sinon le mât ne tourne plus. Dans mon cas ça vient du fait que la prise des haubans (et de l' étai) se fait sur une bride en avant du profil, laquelle est légèrement en avant du pivot en pied de mât.
Même avec un mât classique, sur une plateforme souple, raidir le gréement, c'"est prendre un ticket pour amocher le tube.

31 mai 2017
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Si les galhaubans sous le vent sont mous, déformation de la structure, le haubanage du mat-aile au vent devient mou.

31 mai 2017
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Mat aile avec haubans et galhaubans ?
Peux tu décrire le gréement auquel tu te réfère ?

31 mai 2017
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Tu parles du losange sur le mât ?

31 mai 2017
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2 étages de barre de flèche dans le plan et donc 2 losanges.

01 juin 2017
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En dehors des haubans, tu as des bastaques ? des
basses bastaques ?

01 juin 2017
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Hte bastaque et bass, galhaubans.

01 juin 201701 juin 2017
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Franchement Trimaran c'est incompréhensible ton histoire !

Un mât aile est rotatif (sinon aucun interêt)
Distinguons 2 choses :

1° La resistance en compression / flexion du tube
Si il est rotatif
soit il est suffisamment dimensionné pour se passer de barre de flèche.
Soit il est équipé de losange(s), les cables de losange sont sur le mât donc indépendant de la structure du bateau ---> souplesse du bateau sans effet sur le losange.
.
2° La tenue du mât sur la plateforme
Sur un mât rotatif

Soit il est autoporteur (style balestron) et là on est hors sujet y a plus de hauban.

Soit il y a haubans, étai(s) parfois bastaques.
Le Hauban au vent est toujours (presque on y reviendra) tendu !!
Sinon c'est de la magie, c'est que le mât tient debout tout seul (on revient à l'autoporteur) ou que le gréement pousse au vent (dans ce cas on serait tendu sous le vent)
:reflechi:
Le cas unique ou le hauban pourrait être mou au vent, serait avec des bastaques et un crétin que prendrait de la bastaque très excessivement.

Ps : bien sur par petit temps, clapet et une plateforme molle, ça peu balloter dans tous les sens et donner l'illusion d'être mou au vent ponctuellement.
Le mât se ballade ..

01 juin 2017
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Sailoturn/autour, mat aile tournant, barre de flèche intégré au mat, double bastaque et galhaubans, 2 étai(foc et trinquette).

31 mai 2017
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Je confirme sur dragonfly aussi pas trop quand même. Il est déconseillé de reprendre le mou sous le vent sinon quand on choque la gv, la structure en prend un coup et puis le mat risque de pencher d'un côté.

01 juin 2017
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Merci pour vos commentaires, ça confirme bien mes impressions. Je posais la question, car il y a débat dans la flotte des Contour 34 (mon bateau - un tri Canadien repliable assez proche structurellement des Dragonfly) - certains conseillent de reprendre le mou sous le vent, parcque nos poutres ne sont pas censées subir de contraintes non assistées, les tensions sont censées passer par les haubans et les "watersatays".

01 juin 2017
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Que veut dire "parcque nos poutres ne sont pas censées subir de contraintes non assistées, les tensions sont censées passer par les haubans et les "watersatays" ?
Les poutres sont forcément sollicitées en flexion, sous le vent en raison de la flottabilité du flotteur, et au vent en raison de la traction sur le hauban.
En reprenant le mou du hauban sous le vent, on augmente les contraintes dans les haubans, les poutres et dans le mât dès que le vent mollit.

01 juin 2017
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Les waterstays sont censées limiter le travail des poutres en flexion. La théorie voudrait que les waterstays travaillent en traction et les poutres en compression uniquement. Dans la réalité c'est probablement vrai à 95 %.
Pour éviter les waterstays, full carbone et encore.
Contraintes non assistées : je pense que Ganzi parle de contraintes subies par les poutres sans l' assistance des waterstays. Comme il parle aussi des haubans, je pense que la question est : y a t'il un risque à induire des contraintes non souhaitées dans les poutres en laissant le hauban sous le vent mou.
A part des exceptions notables (Trimama par exemple mais c'est un exemple très particulier), le gréement ne participe pas à la structure de la plateforme d'un tri. Je ne vois pas bien comment le hauban mou ferait défaut aux poutres en termes structurels. Il faudrait imaginer une sollicitation du flotteur vers le bas, par exemple par une déferlante venant par le travers ... mais sous le vent. Reste les efforts exercés quand le flotteur sous le vent enfourne. Ils sont principalement sur l 'avant et les haubans plutôt sur l' arrière.
A moins que quelque chose ne m' échappe...

01 juin 2017
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Triple Jim, tu as parfaitement résumé ma question - et je suis d'accord avec ton analyse (et avec Frederic L aussi)
L'architecte du Contour expliquait le röle des poutres comme juste detinées á "tenir les flotteurs écartés de la coque centrale"; conceptuellement, les efforts circulent dans le losange formé par les waterstays et les haubans, les poutres et le mät travaillent uniquement en compression.
Certains propriétaires de Contour n'aiment pas voir leur amas/akas sous le vent flexer... et ils redoutent aussi les chocs de tension. Personellement, comme le dit Triple Jim, je pense aussi qu'on est á 95% de l'idéal, et donc que c'est normal de voir un peu de jeu sous le vent, wt mëme nuisible de trop raidir (je soupçonne que certains Contour ont des watersays mal réglés - certains bateaux ont été livrés avec des Waterays non réglables - mais bref...). Peut-ëtre que dans une mer trés cahotique je me verrais raidir un peu pour éviter les chocs de tension...Il ne faudrait pas oublier de choquer avant de virer...

Bon - il est temps d'aller voir comment Cammas s'en sort aujourdhui...petit temps ? espoir...

01 juin 2017
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Je prends le problème par l' autre bout de la lorgnette.
Sur mon Twiggy, les connaisseurs conseillent de blinder les waterstays afin de donner une assise la moins déformable possible au gréement et de préserver les poutres
Les haubans restent modérément tendus.
Plateforme la plus rigide possible, gréement tendu mais pas trop pour ne pas souffrir des déformations de la plateforme.

01 juin 2017
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Waterstays, kezako???

01 juin 2017
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Ce sont les cables qui relient les flotteurs á un point plus bas, sur la coque centrale (á la flottaison); donc ils tirent le flotteur vers le bas, contrebalançant les haubans, qui le tirent vers le haut.
Je ne sais pas comment ça s'appelle en Français... des tirants d'eau ?

02 juin 2017
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martingales ?

02 juin 2017
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et quand on parle du hauban mou sous le vent, ce n'est pas vraiment un hauban dont il s'agit. Sur le Tricat j'ai un palan dessus donc j'aurai tendance à appeler ça une bastaque ou "fausse bastaque".

02 juin 2017
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Pas certain que martingale soit le bon terme. On l' utilise pour le raidisseur de poutre avant des catas ou un raidisseur sous une poutre supportant le mât d'un cata de sport. La martingale associe 2 tirants à une pièce poussante médiane et permet de reprendre une charge ponctuelle en milieu de poutre alors que les "waterstays" ou tirants, soulagent une demi poutre travaillant en console.
L' expression anglaise n'a pas d' équivalent en français, ce qui arrive souvent.
Mais on s' en moque tant que les poutres tiennent...
;-)

02 juin 2017
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Va pour martingale...

D'accord évidemment pour le dièdre.

Ceci dit, il y a quelque chose de contradictoire dans ce que tu écris.
Si les efforts sont assez similaires entre les martingales au vent et sous le vent, pourquoi les efforts seraient différents entre demi poutre au vent et demi poutre sous le vent ?

Une bonne part du déplacement d'un tri est supportée sous le vent et le flotteur sous le vent subit des efforts dynamiques conséquents. Pas toujours sans à coup, en tout cas ici en Mèd.

02 juin 2017
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Martingale semble le bon terme en français.

02 juin 2017
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La martingale sur les vieux gréement c'est ce qui tient le bout dehors par dessous et ce mot était utilisé en France en premier sur les vieux gréement que sur les multicoques.

Sur un trimaran les deux tirants sont en actions : sous le vent car le bateau est en appui sur son flotteur et au vent car les haubans tirent sur le flotteur et donc sur les tirants ces efforts sont assez similaires en intensité.

A ce propos les bras de liaisons qui souffrent le plus sur un trimaran sont les bras de liaison au vent, car ils supportent les efforts dut aux haubans, mais ils doivent supporter en plus les coups de buttoir des vagues qui tapent en dessous. Pendant ce temps les bras de liaison sous le vent ne supportent que les efforts dut à l'appui du flotteur, avec pour autre avantage d'être relativement constant et surtout sans à coup.
D'où l'intérêt d'avoir un maximum de dièdre pour limiter les chocs duent aux vagues ou au clapot.

02 juin 2017
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Ce sont les efforts dut aux haubans et à l'appui du flotteurs qui sont similaires, mais les demi poutres au vent subissent en plus les à coups de la mer.

Les premiers trimarans sous dimensionnés perdaient ou cassaient presque toujours le flotteur ou bras de liaison au vent, rarement celui sous le vent.

01 juin 2017
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De ce que je comprends, ce sont des haubans de poutre, pris entre le bas de la coque (au dessus de la flottaison) l'extrémité des poutres.

02 juin 2017
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OK, j'ai cela, j'appelle cela des tirants, cela augmente, de façon'facile'le raidissage des bras.

03 juin 2017
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En revenant à la question initiale...
Qu' est ce qui pourrait justifier de reprendre le mou d' un hauban sous le vent d'un tri de 34 pieds ?
Et, entre parenthèse, comment le ferait on, concrètement ?
En reprenant ce mou, on peut penser soit à la poutre, soit au mât.
En pensant à tenir la poutre, il s' agirait de limiter sa capacité à se déformer vers le bas, par exemple sur une mise en vibration du flotteur (mer de face, flotteur qui tape et vibre, ça arrive). Ca revient à transmettre cet effort au mât. Pas prudent.
En pensant à tenir le mât, ça peut avoir du sens dans du petit temps et une mer chaotique.
Ceci étant, comment faire ? On pourrait s'inspirer des systèmes utilisés sur les "canting masts", à supposer qu'on puisse s'offrir ce type de système en vogue sur les Ultimes et autres Multi 50... Ou bien doubler le lashing d'un gréement textile par un palan dédié... Moins évident sur un gréement câbles et ridoirs...
Dernier point : la sollicitation des poutres avant et arrière est différente. Sur mon tri, la poutre arrière reprend les 2 haubans, rien sur la poutre avant. C'est un peu différent sur les tris où les haubans sollicitent une patte d' oie reliant les 2 poutraisons mais là encore l' arrière est plus sollicité.
L' an dernier, j' ai repris quelques tours sur les ridoirs de haubans (poutre arrière), le mât bougeait un peu trop. Cet année, je vais reprendre les martingales et il est probable que je rende quelques tours aux haubans : plateforme raide et légère souplesse dans le gréement.

03 juin 2017
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Triple Jim, peux-tu parler français !!!

04 juin 2017
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Désolé si c'est pas clair.
En résumé, je ne vois d'intérêt à reprendre le hauban sous le vent sauf vent faible et mer formée.

04 juin 2017
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Je pense mettre un palan avec un sandow sur les pattes d'oie.

Portland Head Light, Portland, Maine USA

Phare du monde

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2022