tresse de masse (paratonnerre) qui se fait manger. electrolyse ?

Tu peux toujours mettre un ampèremètre, position courant continu, rouge sur le mât et noir sur la tresse (déconnectée du mât bien sûr). Position 10, 5 ou 2A suivant l'appareil pour commencer, 200 voire 20mA ensuite. La chûte de tension dans l'ampèremètre devrait être négligeable et ne pas gêner la mesure. Si un courant positif va du mât vers la tresse, alors corrosion electrolytique il y a. Qu'elle soit forcée (courant de fuite) ou naturelle (métaux différents dans l'eau), c'est toujours l'électrode qui reçoit un courant positif (sens conventionnel du courant) qui s'érode.
Ce serait un test intéressant. Les tresses de cuivre sont toujours très vite bouffées, même à l'intérieur des bateaux, alors que le cuivre est plutôt noble (-360mV) par rapport au zinc (-1160mV) ou même l'aluminium (-850..-750mV). C'est l'aluminium du mât qui devrait jouer le rôle d'anode et protéger le cuivre... Mais il n'est pas dans l'eau, heureusement.
Par contre je ne suis pas du tout convaincu de la valeur de paratonnerre. Il faudrait au moins 70mm² pour avoir un effet et ça pourrait tout aussi bien attirer la foudre, le cas échéant.

Evidemment ce n'est pas la bonne technique, il ne faut donc pas s'étonner que la "bricole" ne fonctionne pas. Voir la norme ISO 10134:2003 sur les dispositifs électriques des petits navires. Evitez aussi de bricoler avec des concepts aussi dangereux impactant et la vie humaine, et l'intégrité du bateau. Pour les fuites et les mesures de potentiel, voir www.galvatest.com[...]que.pdf . Voir également l'excellent site de C. Couderc sur www.voilelec.com[...]lle.php même si vous n'avez pas de quille et installez plutôt une plaque de masse parafoudre. J'en profite pour rappeler aux lecteurs peu avertis que les fuites dangereuses pour le matériel sont celles qui se mesurent dans l'eau, pas dans le bateau...

C'est une idée. Ou avec un éclateur, qui marche aussi en CA. Mais y-a-t-il un courant à bloquer ? C'est ce que Didier proposait de vérifier.
Du coup je modifie ma proposition de mesure précédente : si tu ne trouves pas de courant en CC, vérifie en CA. Je ne crois pas mais puisque tu seras en train de faire la manip...
@Galvatest : vous avez des préconisations contre la foudre? Ca n'a pas grand chose à voir avec l'électrolyse pourtant.

"Ca n'a pas grand chose à voir avec l'électrolyse pourtant".

Au fait, si, si. Les tresses de masse sont des bons véhiculeurs de courants de fuite...

J'en ai déjà parlé sur H&Ho il y a longtemps. Sur mon boat, il existe d'origine entre la tresse de masse (les tresses plutôt) et la quille une espèce de petit composant qui ressemble à un fusible et qui doit être un éclateur isolant la quille (pour un risque d'attraction de la foudre ???). Si la foudre tombe sur le mat le dit éclateur, vu sa taille risque d'être pulvérisé. J'ai donc bricolé une sorte d'éclateur constitué de 2 grosses vis à pointes coniques à 1 mm d'entrefer et mis en parallèle sur le premier. Trop fort n'a jamais manqué dit-on....mais je préfère ne pas faire le test !

Aaaaah, des tresses cuivre en nickel ?
:tesur:

@Baboujoli : C'est vrai pour les métaux seuls mais les anodes actuelles sont toujours alliées, sinon, le Zinc se recouvrirait d'hydroxide et le problème serait le même. Les anodes Aluminium, alliées au Zinc et à l'Indium sont aujourd'hui la règle et recommandées par tous les organismes et instituts techniques. Je pense qu'à terme, elles se substitueront aux anodes Zinc. Il convient de toujours vérifier ce que vous achetez en matière d'anodes et vous devriez toujours exiger les spécifications MIL (DoD américain) ou MN (Marine Nationale) pour éviter les mauvaises surprises. Donc, hormis les anodes préconisées par les fabricants, obtenez la fiche de composition de ce que vous achetez... Et contrôlez les potentiels après montage...