traverser la manche ... de nuit ...

tel est mon projet (Everest ??) pour cette année 2009 :-)

Après avoir débuté il y a quelques années, fait ma 1er traversée de Manche en 2005; de jour sur le trajet Cherbourg Solent.

Et puis fait depuis 2 à 3 traversées par an.

Toujours de jour ;-)

J'ai envie de me ... faire peur ?? Ou plutôt bénéficier d'un plan "départ Deauville en début d'aprem, arrivée Cowes le lendemain"

Je sais, des experts (voir Jaoul :pouce:) font cela "finger in the noses" avec 40 noeuds établis.

Mais pour les humbles matelots 3ème catégorie, quelles sont les bons conseils ?

Une pinte gratuite au meilleur

:alavotre:

des conseils

:alavotre:

L'équipage
02 avr. 2009
02 avr. 2009

seulement trois petits conseils
- Prévoir un départ avec une météo qui limite au mieux les risques de faible visi (brume ou crachin).
- Ouvrir les deux œils.
- Prendre bien du plaisir!

02 avr. 2009

Deux fois Deauville Solent
à l'occasion de Cowes Deauville.
Il y a effectivement une nuit à passer dehors.

Déjà un premier point : être bien équipé sur le plan vestimentaire, car ça caille au printemps, un peu moins en été.

La "veille permanente et attentive" est de rigueur absolue car on croise le trafic. Mis à part les pêcheurs dont on a le plus grand mal à comprendre la route, souvent zigzagdromique. En effet, leurs feux de route sont noyés au milieu de projecteurs halogènes divers.
Quant aux gros, je trouve personnellement que c'est plus facile que de jour. On voit difficilement leurs feux de route, peut être à 1 mille, ils sont souvent aussi noyés dans les multiples éclairages du bord et d'intensité relativement faible.
Par contre, on se repère très facilement sur leurs deux feux blancs, le feu postérieur étant nettement plus haut que le feu antérieur. On voit ainsi très précisément sous quel angle se présente le monstre et on ne commence à s'inquiéter que lorsque les deux feus sont superposés. C'est donc extrêmement facile.

Le dernier problème est le sommeil. Les deux fois, nous l'avons fait à 3 à bord d'un 36' du DYC. Cela fait des quarts de 4 heures, vraiment trop à mon goût.
Mais au bout, c'est le Solent, sa magie... et son trafic énorme, alors il faut avoir les yeux devant, derrière, sur les côtés et surtout en face de trous.

Bonne nav.

02 avr. 2009

écumeur , les 36 pieds du DYC ,
bof , des petits joueurs !!!!

salut , André , ça va ..........?

02 avr. 2009

Il est vrai, STP
que la première fois, nous avons fini encalminés dans l'ouest d'Antifer et retour au moteur pour ne pas rater la porte.

La seconde fois, encalminés à proximité des Needles. Au bout de 3 ou 4 heures de ce régime, retour motorisé.

Personnellement, à part les heures sympa passées avec les copains, les régates ne me passionnent guère. Je n'aime pas devoir partir en cohorte à une heure précise, me voir imposer un itinéraire parfois, ces fichues bouées, ne pas pouvoir mettre le moteur lorsque l'on fait du surplace pendant des heures ou que l'on recule!
J'aime bien partir à ma guise, ne pas partir si je ne sens pas bien la chose, flâner ou se faire aider lorsque la brise s'évanouit. Mais enfin ,chacun navigue comme il aime!

02 avr. 2009

je prefere traverser les rails de
cargos de nuit , je trouve que l on voit beaucoup mieux ou on en est par rapport a eux avec les feux de route , et en plus cela permet d arriver dans le solent de jour , et c est mieux parce que la nuit , c est un endroit ou il y a vraiment des feux partout !

il faut simplement assurer une veille permanente et attentive

;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

02 avr. 2009

2 ou 3 trucs
Comme tu le sais, le seul vrais problème est le trafic.
1) Avoir une bonne visibilité
2) Une vitesse mini de 4 noeuds
3) Viser le cul d'un pétrolier pour passer avant le suivant.

De nuit, on n'apprécie moins bien les distances et les feux de navigation sont parfois noyés dans des tonnes de lumières mais aux jumelles on s'en sort.

Révise bien tes feux car on rencontre souvent des convois étranges avec des remorques que l'on ne comprends pas au premier coup d'oeuil.

Si tu dois faire des changements de route au dernier moment... genre "merde je ne suis pas certain que ça passe !" fais le franchement (45 ° mini)
car en dépit des apparences, eux aussi peuvent changer de route.

Franchement pas de grosse différence entre jour et nuit.

Un dernier truc valable de jour comme de nuit... j'ai eu souvent à traverser avec une visi inférieure à 100 mètre.

Tu peux appeler le Jobour Traffic en VHF leur donner ta position et ta route. Il t'inscrivent alors dans le trafic et te rappellent si tu es en route de collision.

02 avr. 2009
  • 2 heures en partant du HAVRE - 2 heures et depart quand tu veux soit environs 17 heures au lieu de 20 heures
02 avr. 2009

ça depend du vent
Didier rappele toi

sur un Cowes Ouistreham on avait pas mis 20h00, mais plutot 17H00

et dire qu il y en a qui croient encore qu un Attalia ça n avance pas !

;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

au fait Mike a vendu son Green ship et a acheté un jeanneau de 36 pied neuf , mais il esra blanc !

02 avr. 2009

Dernier truc
Si tu a vomi sur les flans du bateau, tu nettoie bien avant de rentrer dans le Solent pour que les Rosbeef ne se moquent pas de nous.

Tu rentre à Cowes avec tout l'équipage au garde à vous sur le pont avant

Au port, une petite pensée pour nos ancêtre... en tête de mat, tu hisse un immense pavillon Normand histoire de leur rappeler que les léopards qui sont sur la couronne sont à nous.

02 avr. 2009

Le plus dangereux pour moi...
c'est le départ (baie de seine) ou tu croises des bateaux dans tous les sens et l'arrivée dans le Solent avec également des bateaux dans tous les sens.
Donc pour moi, départ l'après-midi, traversée du rail la nuit (on voit bien les bateaux et leurs trajectoires) et arrivée en fin de matinée dans le Solent.
Je suis basé au Havre, donc je part quand je veux quelle que soit l'heure de la marée.

03 avr. 2009

Sur la couronne de sa très gracieuse Majestée
ce sont deux lions et non 3 Léopards ! Errare humanum est.

02 avr. 2009

farfa ,
une météo qui va bien , un bateau sans surprise comme le tien , le bonhomme en forme ,fonce !

si les les vents sont indécis :vise le millieu , à mis route , tu choisi , soit les needles soit la tour nab ,

re : le bonhomme en forme , j'insiste le reste , façile

on en reparlera à bord dès que ........

02 avr. 2009

et attention
aux courants. Avec un first 44.7, de Cherbourg (cap au 0, c'est fastoche) 8-9 heures pour arriver aux Needles.
Par contre au retour, contre-performance avec.... 26 heures.
Là aussi c'était fastoche, cap au 180. mais 35-40 noeuds de vent SSW en plein dans le nez et une gestion des courants inexistante. Gaffe au retour à l'approche des côtes françaises. Mais c'est peut-être moins sensible sur la route du Havre.
Depuis, on a appris...
Le port de Cowes est une petite merveille pour son ambiance. Le week-end le port se vide des 2/3 par les régatiers. Ca sort dans tous les sens, vite et dans le calme.
Au retour, c'est idem.
J'ai bien aimé aussi la longue queue pour les sanitaires ou nos british ont beaucoup d'allure avec la serviette sur une épaule et le rouleau de PQ sous l'autre bras. STOÏQUES.
Je ne sais pas comment ils gèrent leur transit intestinal, mais ils avaient tous des rouleaux neufs....
Quand je pense qu'ils ont inventé le Loden :-D :-D :-D :-D :-D :-D

03 avr. 2009

transmanche
Mon conseil, ne pas s acharner à tenter de traverser une grappe de cargo. Bien souvent ils arrivent pas 5 à 10 sur 2 nautiques de longueur, puis il peut rien se passer pendant 30 mn, en profiter pour passer. Il est rare d'en voir les uns derrière les autres sur des nautiques, auquel cas attendre 1/4 d heure qu'un trou se crée. Devant Cherbourg, la concentration est d'environ 6 nautiques de large, ça fait une mauvaise heure à passer.
Attention, ils ne vont pas tous à la même vitesse. Vous pouvez avoir le porte container de 200m à 20 noeuds qui masque le vraquier de 70m à 10 noeuds.
Pour traverser devant Cherbourg, oubliez le plan Jobourg traffic à moins d avoir un immarsat à bord.

03 avr. 2009

salut Farfa
... Eric à tout dit.
La nuit, évite de pisser entre les haubans, préfère le seau assis dans le cockpit. Je sais, c'est moins facile mais c'est plus prudent.
Pas trop de bile à se faire pour les cargos. Il y a de la place pour passer entre.
Mais calcule ton coup pour arriver à Cowes avec le flot si tu passes par les Needles, avec le jusant si tu passes par la tour Nab.
Et puis une nuit à la belle étoile c'est pas si fatiguant que ça.

Bonne virée,
Régis

03 avr. 2009

suite aux conseils d'una matelot ...
j'utilise, à la place du seau, une écope attaché à une ficelle.

:pouce:

Conforatble,élégant et pratique :-)

PS: peut-on viser (le matin) St Catherine et choisir au dernier moment entre Needles et Tour Nab ?

04 avr. 2009

Même technique pour moi...
c'est ce que j'ai trouvé de mieux.
Au départ de Deauville, si tu veux entrer par les Needles, cela fera nettement plus de route.

04 avr. 2009

Ou alors...
Compte tenu du principe : une main pour toi, une main pour le bateau, faire comme dit le vieil adage :
"Trique au matin, pipi sans les mains" ;-)
Là, du coup, ca fait deux mains pour toi !!
Bon, les enfants sont couchés ?

04 avr. 2009

Viser Ste Catherine?
Non, réflexion faite, de Deauville t'es mieux de passer par la Tour Nab et de calculer ton cap en fonction de ta vitesse présumée et des courants de Manche alternatifs de manière à entrer dans le Solent avec une bonne réserve de jusant pour gagner Cowes avant la renverse. Arriver à PM locale ou PM+2, PM+3 maximum , à l'entrée du Solent Est te laisse de quoi aller à Cowes. Mais fais tes calculs, je te dis cela de mémoire.
Bonne route,
Régis

03 avr. 2009

Une bonne précaution à mon avis
Pour avoir eu à m'en servir...

Un projecteur à portée de main pour éclairer les voiles et se signaler.

Quand on est un peu encalminé et qu'un ferry te fonce dessus par l'arrière, avec ton feu arrière noyé dans les lumières de la côte (pour lui)... on a pas toujours la vitesse suffisante pour dégager.

Peut-être aussi réviser l'anglais pour la VHF et ne pas hésiter à appeler sur le 16 (suffisament à l'avance) en cas de doute... Je me suis fait foncer dessus par un bateau à moteur sans feu qui filait 20 ou 25 noeuds (vu seulement au radar), il était sur moi en 20 minutes sans que je sache où, et à allumé ses feux à 200 mètres sur mon travers... ça fait tout drôle.

A part ça, le milieu de Manche, avec ses rails montant et descendant de 5 nautiques de large, ne sont pas les plus problématiques. Par contre, j'ai croisé des bouées de filets ou de casiers dans la zone de séparation du trafic au milieu de la Manche entre Aurigny et Weymouth

03 avr. 2009

juste une précision
Je pense qu'il est préférable de viser la passerelle du cargo avec le projecteur, plutôt que d'éclairer sa voile.

En effet , si l'homme de quart ne regarde pas dans la direction de votre navire, il ne verra peut-être pas cette éclairage.

Par contre, son œil sera + attiré par un éclat de lumière qui arrive à sa passerelle....
AMHA, bien entendu ! ;-) ;-)

J'utilise beaucoup pour ma part le compas de relèvement qui indique de façon fiable s'il y a route de collision ou non...

Bonne route

Michel

03 avr. 2009

Je n'ai pas fait cette traversé, mais déjà navigué de nuit dans des rails
Choisit une nuit étoilée et profite du spectacle. Regarde un peu ce qui se passe sur l'eau aussi, mais une belle nuit étoilée, il n'y a rien de tel.
Avec un peu de lune pour voir ce qui se passe devant, mais pas trop sinon tu vois plus les étoiles.

03 avr. 2009

petite check-list
pas de probleme particulier de nuit.

(1) verifier le pont avant la nuit (rien ne bloque? comment vont se faire les manoeuvres? les feux fonctionnent?)

(2) preparer la nav avant le depart (quels phares on peut voir - ou bouees du rail - preparer l'estime - ports de replis possible )

(3) calibrer les horaires pour arriver idealement au lever du jour - on voit les phares pr se situer puis
et si possible passer le rail de jour, mais le faire de nuit par visi correcte n'est pas dur

(4) equipement: contre le froid; garder une lampe de poche etanche sur soi ; bon eclairage pour les manoeuvres; s'attacher via harnais/ligne de vie

(5) preparer les quarts, nourriture (soupe, boisson chaude), verifier le rangement du bateau

(6) jeter un coup d'oeil aux feux des navires dans le bloc marine ou autre. comme dit + haut la regle principale est les 2 feux blancs (posterieur + eleve) pour les navires a moteurs de + de 50m. ne pas hesiter a prendre un relevement en cas de doute.

F

03 avr. 2009

il n'y a pas que les cargos,
assez faciles à gérer; le plus embêtant, ce sont les pêcheurs et leurs routes imprévisibles.
La lune, c'est agréable, la nuit est moins noire, mais près de la pleine lune = grandes marées, donc courants plus forts et mer plus formée.
Suis un cap compas, et non un point de route qui te ferait faire une route rectiligne sur la carte,sur une traversée de 12 ou 24h, tu auras le courant alternatif, ta route fera un S, mais sur l'eau tu auras moins de chemin.
Bonne traversée!

04 avr. 2009

j'ai souvent traversé la manche de nuit..
Et c'est vrai que l'on rencontre beaucoup de monde le soir !

Je confirme ce qui a été dit précédemment: les petits chalutiers sont très dangereux car imprévisibles, en baie de Seine la grande mode et de mettre des gyrophares orangés sur l'arrière de leur bateau.
J'ai failli me faire couper en deux il y a quelques années de nuit par un chalutier qui brusquement avait fait demi-tour et est passé à quelques mètres de mon tableau arrière, estimant visiblement que je n'avais rien à faire par ici.

C'est vrai que les gros bateaux sont plus visibles, mais attention il est malgré tout pas toujours facile de connaître l'angle vers lequel ce gros navire vient vers vous : les deux feux blancs indiquent parfaitement la direction mais très mal l'angle. La distance entre les deux feux peut prêter à confusion :
on peut penser qu'il s'agit d'un navire de tonnage moyen au vu de la distance entre les deux feux blancs qui va nous passer sur le coté alors qu'il peut s'agir d'un gros porte-conteneurs qui arrive vers vous avec un angle très faible ( ce qui fait que l'on voit QUE le rouge ou le vert associé aux deux feux blanc).
Expérience vécue.
C'est plus la hauteur des feux blancs sur l'eau qui peut donner la taille des navires, mais là encore par mauvaise visi c'est très confus.

Le chenal du Havre depuis quelques années est devenu littéralement un mini rail : les navires sortent en prenant l'azimut du rail et vont tout droit jusqu'à toucher le rail au milieu de la Manche. Peut-être le nouveau port du Havre spécialisé en porte-conteneurs y est pour quelque chose.

En tout cas mon prochain achat est un récepteur émetteur AIS!

Bonne nav

Philou

04 avr. 2009

De nuit ou de jour ?
Pour ma part, et contrairement à plusieurs post précédent, je trouve que j'apprécie mieux les routes des cargos de jour mais surtout celle des pêcheurs.

Car ce sont eux avec lesquels j'ai eu le plus d'inquiétudes.

Toutefois, il est plus agréable d'arriver de jour sur les cotes anglaises.

Attention, en arrivant sur Bembridge, on a parfois l'impression que les cargos au mouillage sont en route, du fait du courant.

04 avr. 2009

Par Needles ou Nab ?
Depuis Deauville, la question ne se pose pas. Ou seulement au louvoyage par vent de nord...

Par contre, il n'est pas toujours simple d'arriver à Bembridge (est du Solent) avec le courant portant jusqu'à Cowes.

Car même avec un bon moteur, il est hors de question de remonter le Solent contre le courant.

04 avr. 2009

On voit très mal les feux de route des gros
Comme je l'ai déjà dit, ils sont noyés dans les éclairages du bord car toujours sur le château qui est souvent un véritable arbre de Noël.
Je me repère uniquement sur les deux feux blancs qui permettent d'identifier parfaitement l'angle sous lequel arrive l'engin.
Le danger est lorsqu'ils sont sur le même axe vertical. Cela signifie qu'il arrive droit sur vous.
Plus ils sont éloignés de cet axe, plus on est en sécurité. Cela commence à devenir préoccupant lorsque l'on voit cet angle se resserrer et devenir très faible. C'est visible autant que parfait.

Les abord su Havre, comme de tous les grands ports sont sujets à un trafic important dont on sort très vite lorsque l'on part vers le Solent. Attention toutefois aux ferries qui suivent la même route que nous et qui vont très vite, plus de 20N.

Les gros porte conteneurs vont jusqu'à environ 23N, les autres sont plutôt entre 10 et 15.

Avec de nombreuses traversées à mon actif, je trouve que le trafic n'est finalement pas un problème, mais par brume annoncée et sans radar, je reste au port car, même avec une veille radar, ils ne nous voient pas. Un radariste expérimenté et en permanence devant son écran parviendrait à identifier le micro écho fugitif d'un voilier, mais l'officier de quart va jeter un coup d'oeil de temps en temps à l'écran.

Enfin, il ne faut pas oublier que en visuel comme au radar, ils ont un angle mort sur l'avant que j'estime à un mille au minimum, mais seul un officier de la Marmar saurait nous le préciser.

04 avr. 2009

Le risque, c'est dans la brume.
Hors des temps de brume, n'exagérons pas les risques de collision réels.

Après avoir traversé de nombreuses fois, je n'ai du vraiment me dérouter que de rares fois.

Dans le doute, viser l'arrière du cargo comme cela a été écrit précédemment.

N'oublions pas que l'on sous estime nettement les distances, ce qui explique les nombreux récits de route de collision.

Si vous avez un radar, faites l'expérience et vous constaterez que les équipiers multiplient par 3 la distance réelle par rapport à un cargo.

C'est à dire qu'ils indiqueront qu'il est à 300 m alors que le pétrolier ou le cargo est 900 m.

04 avr. 2009

précision sur le matériel ...
j'ai mis des "leds" en tête de mat, pour économiser les batteries; j'ai un radar dont je commence à savoir me servir; et je vais investir dans une lampe torche "aveuglante".
A vos avis, il semble que le plus dur est de surveiller les chalutiers, correct ?

04 avr. 2009

tout est à surveiller...
En fait, au cours des deux traversées que j'ai effectuées, je n'ai pas eu de crainte particulière ni avec les cargos ni avec les pêcheurs.
Après avoir discuté avec d'autres bateaux, il semblerait que tout se passe selon la loi des séries: tu peux tomber sur une période très calme dans le rail, quelques cargo éparses ici et là, mais tu peux aussi tomber sur une sortie de fourmilière avec des bateaux qui font des routes Est-Ouest et les ferries sur un axe Nord Sud. Plus certains bateaux de commerce qui vont quitter le rail pour aller vers l'Angleterre ou un port français.
Mais ça reste très gérable.
Comme il est dit plus haut, par contre, gaffe aux filets invisibles de nuit. Et ils sont entre les voies montante et descendante, en plein milieu.
En dehors de l'écope (bien utile pour les envies perpétuellement repoussées), avoir à proximité VHF, projecteur puissant et une bonne paire de jumelles.

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (93)

Québec, le cap Gaspé

2022