Traversee difficile

Bonjour,
Je voudrais avoir votre avis sur la decision du skipper d'entammer la traversee depuis les bouches de Bonifacio jusque Rome.
Nous avions decide ma femme et moi de monter comme equipier sur un first 345 pour nos vacances afin de decouvrir les joie de la navigation. Le programme : 13 jours de mouillages et saut de puces en corse et sardaigne puis une traversee vers Rome.
Ma femme n'etait jamais montee sur un voilier et moi j'avais fait quelques stages en deriveur dans ma jeunesse.
Le bateau est 100 % d'origine de 1985 y compris les voiles.
Quelques jours avant de traverser nous avons embarque un equipier supplementaire avec pas mal d experience sur le lac Leman et quelque traversee en mediteranee.
Ce nouvel equipier devait etre sur le continent le samedi soir grand maximum donc pression sur le skipper...
Nous partons donc de la madalena (Nord Sardaigne) Vendredi vers 7h30 sans vent puis lorsque le vent se leve,une heure plus tard on envoie la grand voile et pas de chance une drisse de ris coince et la grand voile est dechiree. Le skipper decide de faire la traversee au Genois.
Pour une premiere experience ca a ete un bapteme du feu (ou plutot de l' eau ...) on s'est ramase un force 7 avec des creux de 2m et des deferlantes toutes la nuit. Ma femme avec le mal de mer enfermee dans la cabine ariere avec les matelas mouilles car les hublots laissaient passer de l'eau quand le cokpit se remplissait. Bref 3 barreurs a la bare franche avec changement toute les heures. Heureusement j' ai tenu le coup mais je dois avouer que je n' etait pas fier.
Je me suis vraiment senti en danger et je me demande si le skipper a pris une bonne decision en se lancant dans cette traversee.
Ou pourrait dire oui vu que apres 30 heures on est arrive a Enzio (37 miles au Sud) sain et sauf.
Je copie le bulletin meteo de la veille pour que vous ayez les memes elements que notre capitaine en main pour me donner votre avis.

PS desole pour les accents,je suis a rome dans un cybercafe...

4-Vendredi 02 Juin.

TEMPS : nuageux et pluvieux- orageux
VISIBILITE : mediocre
VENT: nord-est 5/6, 7 au large Scandola, tournant nord l'après-midi
5/6, localement 7 large . déventé parage Senetosa
MER: agitée à forte
HOULE: sur cote occidentale ouest nord-ouest 2 m croisée nord 1.5 m
à 2 m

5-Evolution pour Samedi 03 Juin.

Temps ensoleillé, vent de nord 4 à 6, tournant ouest 3 à 4 dans
l'après-midi, 5 aux extrémités nord et sud.

L'équipage
08 juin 2006
08 juin 2006
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J'ai vu meilleur skipper
et bapteme de croisière.

Un bon skipper doit connaitre son bateau, ses capacités à affornter le mauvais temps, mais aussi les capacités de ces équipiers.

08 juin 2006
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suis assez étonné....
je navigue souvent sous voile d'avant seule, quand le vent forcit trop, mais la vitesse reste raisonable alors que là tu annonces env 1 kt de moyenne (au portant au au moins petit large), avez vous passé la nuit a tirer des bords ou aviez vous des trainards pour ralentir le canot.
Ceci dit je n'ai pas l'habitude de tirere sur les ambulances

08 juin 2006
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Meu non
Anzio c'est à 37 miles au sud de Rome. Les 30 heures c'est de Sardaigne à Anzio...
Pour le reste, j'ai dejà repondu sur l'autre fil, alors faudrait faire le ménage quoi ;-)

08 juin 2006
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un bémol ?
A priori, avec un vent de NE, ils ne naviguaient pas au portant (Rome est dans l'Est des Bouches, à peu de chose près,).Ceci se confirme par la dérive Sud....
La "prudence" (?),un concept fragile et délicat toute chose égale par ailleurs, aurait été de décaler d'au moins 12 H le départ, compte tenu de l'évolution prévue : rotation des vents N puis NW...
Et s'il ne s'agissait pas de prudence, la recherche du confort l'aurait recommandé !!!
Mais c'est toujours facile à dire "après" !!!
Quand à être malade...cela n'a rien voir avec le skipper ...Bref, "amha", rien de scandaleux.Juste un peu olé, olé ! :-)

08 juin 2006
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Yves D l'a dit sur l'autre sujet
c'est difficile de se faire une idée avec une météo ouest Corse ;-)

08 juin 2006
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Sauf que du NE &gt 25 knts sur ouest Corse
ne devient que très rarement de l'Ouest sur Est Corse ;-) ;-)
Alors que l'inverse est courant....

08 juin 2006
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avec de la graisse d'urus ?
MMMMiam

08 juin 2006
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NE sur W-Corse ...
Si ce NE correspond a une situation de grande envergure on peut penser le trouver des deux coté de l'ile (et accélération aux extrémités). Ca peut être le cas avec une dépression qui remonte de la sicile vers les alpes, comme le suggère la rotation ultérieure au N. La mention "orageux" dans le bulletin est compatible avec cette remontée de sud.

Mais d'une manière générale, déduire la méteo d'un coté l'île à partir de la météo de l'autre coté est hasardeux et peu utile. Rien ne vaut un bon bulletin bien complet.

Le reste ressemble un peu trop à de l'inspection de tripes d'oiseaux.
Yves.

09 juin 2006
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force 7
Si on ne sort pas avec un 35 pieds par F7 avec meteo mollissant, autant prendre une caravanne.
Creux de 2 mètres par F7, c'est pas beaucoup, pas certain qu'il y avait vraiement 7.

09 juin 2006
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d'accord avec toi...
mais avec un équipage de novices

09 juin 2006
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s'cuse moi, j'ai bouffé des mots...
mais pas avec un équipage de novices

09 juin 2006
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le sujet
du fil ressemble un peu trop a de la rancoeur d' un équipier novice qui cherche des arguments pour attaquer le skipper..
ça me gène un peu...

09 juin 2006
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Du même avis que toi, Michel
D'autant plus que pour un 35 pieds, 25/30 knts c'est plus fun que dangereux... :-D

09 juin 2006
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Absolument d'accord
moi aussi, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un "équipier" qui s'est fait peur et qui cherche à être rassuré.
Dans son cas mieux vaut commencer par des petites navigations de la journée, avec météo choisie afin de mieux faire accepter la mer à sa femme, (et à lui même) puis avec plus d'expérience élargir le cercle des sorties.
Force 7 avec un 35'c'est quand même assez banal,une GV qui se déchire..... et alors? çà peut arriver, on peut réparer et puis tant que le mât est debout on peut continuer à naviguer.
C'est la panique des équipiers qui est la plus dangereuse dans ce genre de situation.
La voile s'apprend par l'expérience , pas uniquement sur un livre.

09 juin 2006
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D'accord avec Michel et Erny
Cela ne me semble pas une prise de risque inconsidérée de se lancer dans 35nd de vent avec un 35' neuf.
Maintenant, si madame est malade après 15 jours de croisière, ce n'est pas forcément la faute du skipper.
De même pour la grand voile déchirée.
Faire du bon plein sous génois seul me semble pas non plus déraisonnable. C'est même l'allure où cette configuration fonctionne le mieux.
Enfin, c'est bien le locataire, qui affrète le bateau, qui décide finalement de partir ou non. Le skipper ne fait que proposer un programme. Le client dit oui ou non. Après, une fois sur l'eau, le skipper décide. Mais je vois mal un gars louer un voilier avec un skipper et ne pas choisir son programme.
Idem pour l'équipier, s'il était à la bourre, il avait toujours la solution du ferry ou de l'avion...
Effectivement, je trouve que cela sent le réglement de compte à postériori et je trouve aussi que le gars se pose un peu rapidement en victime.
En général, je suis d'avis que nous devons assumer nos choix (et pas qu'en mer !).
Jacques

09 juin 2006
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dur dur
je vous trouve un peu dur avec l'équipier en question ; le role du skipper n'était il pas justement de rassurer l'équipage, et de ne pas lui laisser quitter le voilier avec une mauvaise expérience.
Peut etre simplement lui expliquer que les conditions étaient "raisonnables" ?
Et n'est-ce pas au skipper - au delà de ttes ces considerations - qui doit prendre la décision de partir ou non ? Doit il nexcessairement se plier à l'affreteur ?

09 juin 2006
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Je pense qu'ils étaient équipiers
et que le skipper devait être (ou être en relation directe avec ) le propiétaire. Pas question d'affrêter le bateau ou même de le louer avec skipper dans son post.
Payant ou pas ne semble pas non plus être le problème et je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'un règlement de compte; seulement pour un mec inexpérimenté qui voudrait savoir si il doit ou pas insister parce que c'est des conditions habituelles et qu'elles ne leur (lui et sa femme) pas plu, ou bien si c'est "extraordinnaire" et que le skipper a fait fort.

A sa place je réflêchirai sur les impressions de l'autre équipier (plus expérimenté), s'il a eu peur ou non, malade ou non...

A priori, 30 noeuds et 2 mètres sont largement manageables par un 35 pieds et deux personnes compétentes (skip et équipier suisse). C'est certainement le point de vue du skipper au moment du départ. La GV déchirée ne change pas grand chose au problème quand on est portant et je trouve même qu'il a réagit sainement plutôt que de vouloir trouver un abri au nord sardaigne avec les accélérations dues à la côte par vent de secteur nord.

Vanaverb a tenu le coup, même s'il a un peu chié dans son froc, c'est plutôt très positif. Ca prouve qu'il est capable d'analyser une situation et de réagir sainement, même s'il a été aidé par des gens plus expérimentés. Qu'il se pose des questions à postériori prouve aussi qu'il cherche à comprendre ce qui l'a mis dans cette situation, et ça aussi c'est très positif. Sur que s'il continue, il aura déjà un minimum du sens critique qui nous est nécessaire pour garantir des navs idylliques :-)

09 juin 2006
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Une étoile, Une !
pour Evenkeel et son recentrage tout en velours dans une main de fer.

Je trouve que le fil (et son doublon) prenait la mauvaise allure (amure ?), comme presque toujours quand quelqu'un raconte une expérience un peu difficile et personnelle. D'autre (y compris dans l'équipage ;-) ) ont fait les frais amers d'avoir osé la sincérité de prime abord après en avoir bavé.

Espérons que ça ne fera pas fuir Vanaverb, ni du forum, ni du bateau.

Ciao Serge, je vois le climat chaud ne t'a pas ramolli le neurone :-D

09 juin 2006
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un autre point de vue...
et c'est le tiens , que je respecte.
Du bon sens, et de la philososphie.
Mais comme dejà dit sur ce fil , chacun raisonne aussi avec sa propre façon de fonctionner : pour ma part, ce genre de réaction me parait plus proche du "geignard" que du "réfléchi"...
Il fautde temps en temps assumer des situations "qui ont fait peur" plus qu'elles n'étaient dangereuses...et faire la part des choses !
Quant à "l'inexpérimenté qui"...l'est-il tant que cela ?
Mais bon, peut-etre me trompe-je...
Finalement mon erreur aura été de répondre !
Alors :jelaferme::jelaferme::jelaferme:
:-D :-D :-D

09 juin 2006
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et puis comme ça
il va certainement voyager sans sa femme la prochaine fois car si c'est comme avec la mienne il va falloir qu'il fasse fort maintenant pour la convaincre de reprendre la mer sur un voilier ;-)

09 juin 2006
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regret
et que fait-on du droit de la défence dans ce qui apparait un peu trop comme un procès où tout le monde donne son avis sans idée objective des faits comme au café du commerce...

09 juin 2006
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à chacun sa philosophie

c'est vrai tout le monde ne réagit pas pareil devant une situation.

Sur celle evoquée, en tant que skipper je n'aurais pas pris la mer.

Pourquoi:les previsions ne sont pas une science exacte et F7 c'est dejà pour ma part pas mal je prefere donc avoir un pied de pilote donc jusqu'à f6 ok mais f7 c'est courir le risque de renconter plus fort.Autre element :l'orage annoncé ,je m'en mefis comme de la peste car un bon orage avec f7 celà peut vite monter à f9 alors là bonjour... et avec le vent tournant des orages avoir le vent dans le pif

Et puis pour quelle bonne raison ,pour quel imperatif,quelle obligation incontournable fait que l'on prend la mer sciement lorsque l'on annonce du mauvais temps?Moi ça ne depasse ,là je ne comprends rien nçà me laisse béat.

D'accord avec un bon équipage entrainé et surtout desirant se mettre "dedans" avec tout le monde ayant le m^me esprit ,oui là l'on y va .Mais le but ce n'est plus la balade mais le sport.Et l'on y va en toute connaissance de cause apres avoir pris toute les precausions fasse au mauvais temps.

Lorsque l'on lis les previsions:vendredi pluie,samedi soleil,vendredi f7 ,samedi f5...
Mais pourquoi diable ne pas attendre et prendre du bon temps.l'équipier pressé et bien il prends l'avion..

josé

09 juin 2006
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Prendre l'avion
L'équipage en doute peut le prendre aussi. En fait c'est un feeling qui "devrait" se créer entre le chef de bord et ceux qui montent à bord. Sur une cargasse de 85 avec voiles de la même époque je me poserais certainement quelques questions du style: Et le grément????? Et le dernier service moteur, et le carénage et?Et?Et?

Maintenant en ce qui concerne le marin d'eau douce (c'est pas moi je le jure!!!), il serait intéressant d'avoir son avis et de pouvoir profiter de l'expérience que lui a vécu, son ressentis s'est il senti en danger etc....

Pour le mal de mer, c'est clair que c'est pas cool, mais ca arrive. Cependant si on peut être au sec dans son malheur parcequ'on l'a décidé ainsi et qu'on préfère rester couché en bas au lieu de barrer ou de se trouver dehors, malgré, je suppose (et là je m'avance certainement beaucoups) les conseils de ceux plus expérimentés, c'est un choix.

En fait je penses que beaucoups d'éléments de part et d'autres ont été négligés.

Serait-ce un manque de communication???

Moi aussi j'ai eu pris des taxis ou j'ai flippé.

Cordialement

Farolito

PS. Clin d'oeil et amitiés à "Perolles" si tu nous lis.

09 juin 2006
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Bof
Il me semble pas qu'il y ait eu une quelconque situation de danger.

Je comprend que, inexpérimenté, les conditions puissent paraître un peu fortes. Bon.

Ca me gêne par contre que le passager demande conseil pour savoir si oui ou non le skipper devait etc. etc. Pardonnez moi, mais moi aussi, cela me laisse flairer le règlement de compte ... (très à la mode d'intenter des actions, voire des procès à tout va pour être remboursé de ceci, obtenir des dédomagements pour cela). A peine arrivé (dans un cyber café de Rome) demander à forum de voileux, ... ???? !!!! Moi, j'aurais causé avec le skipper pendant et après la traversée. Dans le post de la personne, il ne nous dit pas quel a été le discours du skipper, a-t-il été rassurant, a-t-il expliqué ce qui se passait au fur et à mesure ...

En montant dans un ferry ou dans un avion, si les conditions sur rudes (ça peut parfois secouer fort aussi), on ne s'interroge pas sur la compétence et les choix des commandants. Généralement, on est en confiance. Et puis, si on n'y connais rien, l'attitude par défaut consiste à s'en remettre au professionnel qui est en charge de nous (c'est vrai aussi pour la médecine et plein d'autres activités).

Si on n'arrive pas à faire confiance et que l'activité fait trop peur, on arrête sans protester ... la voile n'est pas non plus un apanage dans lequel tout le monde devrait trouver son compte !!! de plus y a pas de honte à dire qu'on supporte pas la tension d'une météo un peu musclée.

Voili voili

09 juin 2006
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bien dit, aussi !
bien d'accord... :-D

09 juin 2006
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Procès d'intention .... ?
Attention aux procès d'intention en tout genre et aux chevilles qui enflent ;-)

09 juin 2006
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OK
le ton monte....
A+ sur un sujet moins polémique !
Sans rancune !!! :-D

09 juin 2006
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Mon avis
Personnellement au vu du bulletin meteo et vu le type de bateau je ne pense pas qu'il y ai eu un risque inconsidéré à prendre la mer.

Par contre, je comprends que la traversée ai pu être difficile à supporter, surtout si vous n'en aviez jamais eu l'expérience.

Il m'est arrivé un peu la même chose lors du convoyage de mon bateau, fait avec mon beau père qui a 20 ans d'expérience et moi 0 (à part quelques tours dans l'eau en optimist). Nous avions aussi un force 6/7 et devions remonter au vent. Les premieres gites où les cadènes se retrouvent dans l'eau et où les premiers sceaux d'eau atterissennt dans le cockpit ne m'ont pas vraiment rassuré, loin de là.....
Par contre, je ne me suis jamais senti en réel danger, mon beau père ayant toujours montré qu'il controlait la situation, m'expliquant aussi comment tenir ma barre pour ramener le bateau, border les voiles, positionner le rail.....
Bref une traversée fatiguante, mais qui reste pour moi un souvenir exceptionnel où j'ai énormément appris et pris beaucoup de plaisir.

Donc plus que la météo, je pense que vous avez souffert d'un manque de communication avec votre skipper, ce qui est dommage car vous auriez aussi pu y prendre plaisir, ce qui semble ne pas avoir été le cas.

Pour ce qui est du mal de mer, ça par contre quand ça vous prend, il n'y a pas grand chose à faire, mais le skipper n'y peut malheureusement rien.

09 juin 2006
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Suite traversée
Pour rassurer les personnes qui pense que je veux régler des compte, rien de tout cela. Pas de procès en vue (Un procès c'est bien pire qu'une mauvaise traversée :) )
Pour info nous avons quitté le bateau a Anzio alors que nous avions prévu de rester encore une semaine au port à Fiumicino pour visiter Rome et avons continué en train Hôtel. Nous n'avons pas demandé de compte au capitaine et l'argent déjà payé lui aura permis j'espère de remonter le bateau de Enzio à Fiumicino.
J'ai hésité à demander au capitaine de nous débarquer lorsque la grand voile s'est déchiré puis j'ai décidé de faire confiance.

Le moteur était en état de marche (on a dû le faire fonctionner quelques minutes plusieurs fois pour recharger la batterie) mais d'après le capitaine il n'aurait pas été utilisable vu la houle.
Le carénage avais été fait un mois plus tôt.
Je me suis senti en danger durant cette traversée, En fait le vent est passé nord Est et nous avons remonté au prêt une grand partie du voyage. On avait environ 35 Nœuds et ca montait quand on passait a proximité d’orages mais je ne sait pas a combien car l’anémomètre n’était pas éclairé (ampoule grillée) Le bateau avançais a environ 6 nœuds.
Je n'ai pas eu d'impressions du skipper suisse car à l'arrivé il débarqué pour prendre un avion pour Genève, mais durant la traversée il m'a dit ne jamais avoir navigué dans une mer si forte. Il m'a dit aussi avoir eu peur que le génois lâche en cour de traversée.
Le capitaine m'a dit aussi que c'était la première fois qu'il traversait des conditions météo pareille (pas rassurant) mais il avait le choix entre une traversée avec lui et deux débutant (moi et ma femme) en eaux calmes (le samedi ou dimanche) où avec un équiper plus expérimenté (Le suisse) le vendredi avec des conditions difficiles. Tout le monde a été affecté à différents moment par le mal de mer mais touristil et mercalm on bien aidé et on se couchait directement dans le carré entre deux « quart ». Heureusement les poisons n'on pas gouté à nos (maigres) repas.
Je n'étais pas sur du bon fonctionnement de la VHF, on ne captait pas monaco radio depuis Bonifacio ou Maddalena et j’ai fait une mesure a l'Ohmmètre de l'antenne (2,5 Ohm) qui me paraissait douteuse (Il y a peut être une bobine dans le circuit qui justifie cette mesure).
Lors de la traversée le scénario catastrophe que j'imaginais : Plus de Génois (Il a aussi 15 ans) Un moteur inutile a cause de la houle et une VHF qui porte a 1 km et pas d'autre moyen de communication. Avec les orages entre lesquels on passait ce n'est pas rassurant du tout.
Le capitaine nous a fait passer les harnais relié a la ligne de vie quand on barrait mais pas les gilets de sauvetages.

Mis a part le coté angoissant dû au manque de confiance dans l'équipement et au coté physiquement dur, je garde un souvenir fort de la traversée être au milieu des vagues à jouer avec elles pour ne pas se ramasser trop d'eau, à sentir le bateau glisser sur le dessus de la vague et le remettre dans le cap dans le creux le tout avec une nuit étoilée avec des éclairs au loin (parfois pas assez loin ...) c'est assez magique. Je retiens aussi le levé du soleil qui n'a jamais été aussi bienvenu.
En fait je crois que le fait d'avoir passé 12 jours sur le bateau et de se rendre compte de tout les petit problèmes genre il faut taper sur la pompe a eau douce toute les 2 minutes car elle bloque, les problèmes de toilettes, le fait de ne pas avoir de moteur sur l’annexe (on reste sur le bateau a certain mouillage a cause du vent) la batterie qui se décharge assez vite (pas de feu de mouillage en mouillage forain),Le sondeur qui donne des mesure inexactes La chaine d’ancre qui coince après le guindeau, bref rien de vraiment structurel mais pleins de détails qui devrait être arrangé sur le bateau d’un capitaine qui y passe 6 mois par ans. Tout cela me donnait une impression d’insécurité (finalement injustifié puisque vous lisez ceci et non un bulletin de disparition en mer).
Après avoir digéré un peu cela, j’en tire quelques leçons. La première est d’avoir mon propre équipement de sécurité (Gilet autogonflant Veste harnais et lumière).
La deuxième c’est de toujours prendre de vêtements imperméable de mer même si on me dit : navigation tranquille chaleur été… La nuit j’ai eu froid.
La troisième prévenir un membre de famille du moment du départ et de l’endroit d’arrivée. Les rappeler après la traversé pour leur dire que tout est OK.
La quatrième (un peu extrême c’est vrai) Avoir un téléphone satellite (et les numéros des secours en mer) au cas où les moyens de communication du bateau hôte font défaut et que le bateau est en danger. C’est sans doute un peu parano mais ca m’aurais vraiment rassuré.

Merci à tous pour vos contribution, vu qu’il n’y a pas de franche tendance franche sur le choix du skipper je retiendrais pour la suite d’essayer de naviguer avec des personnes plus expérimentée sur des bateaux en parfait état et je pense faire un stage
Glénan pour avoir un point de comparaison la prochaine fois que monte sur un voilier.

Vanaverb
Refroidi mais pas dégouté

PS : Sorry pour les 2 post identiques, j'ai envoyé cela d'un cybercafé a Rome et il a a eu cafouillage

09 juin 2006
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La routine ....
du guindeau qui coince, de la pompe qui merdoie, et du sondeur qui perd sa mesure juste dans les cailloux ..... c'est de la routine, ça !

Si tu continues le bateau, tu peux potasser un peu un manuel de vhf, tu y comprendras vite pourquoi tu ne pouvais pas avoir Monaco Radio (elle est amusante celle là) .... mais que par contre tu captes la météo Est Corse quand même par le CROSS (et que c'est celle là qu'il fallait noter) ainsi que sur le 68 sur le robot italien pour toute la med.

Les conclusions tirées semblent justes (la 4ème est un peu extrème, mais bon l'équipage sera content de compter cet équipement dans l'inventaire), et je ne sais pas si tu en veux à ton skipper, mais je ne vois pas vraiment matière à lui jeter l'opprobe.

Par contre vu l'orientation du vent il a choisi d'abattre pour naviguer plus confortablement ce qui semble judicieux. Il y a peut être un soucis que tu t'es fait pour rien: on évite de démarrer un moteur quand il y a trop de gite (surtout si le bateau marche à 6 nds) pour des problèmes de lubrification, mais pas de soucis, si plus de génois on peut sans problème démarrer le moteur (sauf que c'est encore moins confortable par mer formée).

De plus, tu dis "mais il avait le choix entre une traversée avec lui et deux débutant (moi et ma femme) en eaux calmes (le samedi ou dimanche) où avec un équiper plus expérimenté (Le suisse) le vendredi avec des conditions difficiles" Hum, rien n'est moins sur que les conditions aient été plus faciles après, car quand le vent se calme, il faut plus de temps pour que la mer se calme. Et naviguer en Med sur mer formée sans vent ..... misère !!!

Bref, une expérience difficile mais pas dramatique qui te permettra de tirer encore bien d'autres conclusions avec un peu plus d'expérience ....

Bonnes futures navigations, avec ta femme (j'espère qu'elle n'est pas dégouté non plus), sous des vents carressants et une mer plus accueillante ........ ;-)

Et merci de nous avoir fait partager ton expérience :-)

09 juin 2006
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la routine et un peu plus ...
Bien sur y avait la météo italienne (la seule avec l'espagnole et monaco - inaudible dans ce coin - à parler de cette zone) sur le 68 avec le robot souleur mais aussi sur plein plein plein de rém-emetteur (voir le 96-1, annoter leur position sur la carte pour prendre les meilleurs).
Retiens tout de même qu'en abbatant un poil vers Anzio (+9°) et avec l'évolution (vent adonne en passant au nord) et avec la cote italienne qui va diminuer le fetch au fur et à mesure que tu te rapproche de la côte, l'avenir n'était pas bouché même s'il n'&était pas radieu. L'option "en fuite vers Naples (très bon trains vers Rome !) et/ou Ventontène" (allure portante) était très jouable.

Une difficulté dans ce type de temps peut apparaitre à l'approche de la cote italienne, cote très rectiligne de Civitavecchia à Naples ) : les caps tels celui d'anzio peuvent être délicat, il faut donner un large tour (ça déferle à proximité) mais à part ça le relief et l'évolution météo jouait en votre faveur.

Yves.

09 juin 2006
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Expériences pas limpides ...
C'est exactement ce genre d'expériences qui a fait que j'ai arrêté d'embarquer sur des bateaux de gens que je ne connaissais pas et aussi arrêté de louer des bateaux, pour finalement acheter le mien.

La perfection n'existe pas, mais le niveau d'imperfection que l'on admet tout en se sentant en harmonie est très variable d'une personne à l'autre. C'est semble-t-il là que ça se joue dans cet exemple: le skipper et son passager avaient une appréciation trop différente de la part que l'on peut laisser au hasard dans la sécurité. Un bateau avec un grand nombre de détails qui ne mrchent pas correctement est potentiellement inquiétant, peut-être à tord, mais plausiblement.

Un exemple : je me suis retrouvé un jour à traverser de Malte en Grèce (350 nautiques) sur un 38 pieds standard avec un skipper qui n'était pas du tout chagriné par le fait de traverser sans radeau de survie, ni même quelques engins flottant, et des gilets poubelles au fond d'un coffre.

Un autre: un loueur m'ayant loué en toute connaissance de cause un 35 pieds avec un silenbloc moteur rompu, posé sur 3 pattes seulement, étonné que cela m'inquiète !

A partir du moment où ce décalage sur la part acceptable laissée au hasard est trop grand, la confiance est irrémédiablement perdue, et il ne reste plus qu'à débarquer, ce que j'ai aussi fait dans un 3ème exemple que je ne développe pas.

Je trouve que vanaverb a une analyse assez précise de ce qu'il veut pour se sentir à l'aise (dans la limite de ses connaissances), et c'est un bon départ: un bateau sur lequel tout marche bien et un matériel de survie personnel. Excellent ! C'est à peu près comme ça que je vois le mien ;-)

Maintenant pour les écoles de voile, faut pas rêver, il y a aussi un certain % de négligeants et/ou de pas toujours très compétents, aussi aux glénans (j'ai testé ;-) ). La différence par rapport à un privé c'est qu'on peut se renseigner avant.

09 juin 2006
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oui ,mais
Embarqué sans sa tenue de quart ,sans son gilet et harnais perso et un ou deux polaires et sa chtite lumiére!, me semble d une méconnaissance et d une inconscience qui frise l acceptable !! et pose l approche de vacanciers en goguette qui ensuite installent les tréteaux d un tribunal( populaire)!!bon ,ils sont arrivés a bon port !! ;-) avec des souvenirs impérissables! ;-) :-D :-D :-D

09 juin 2006
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Oui, ben je comprends
Que tu sois un peux refroidit, on le serait à moins!!!

Cordialement

Farolito

09 juin 2006
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Traversée suite
J'avais quand même un polar une petite lumière LED et une veste imperméable. Mais lorsque j'avais demandé au capitaine quoi emporté, il m'a dit : des trucs légers il fait beau fin mai début juin et il y a des ciré a bord au cas ou et surtout pas trop il n’y a pas beaucoup de place a bord.
Il y avait des cirés à bord mais trop petit.
Bref chat échaudé craint l'eau froide et come dit le corbeau honteux et confus,. jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus. La prochaine navigation, je m’équipe
En cherchant des expériences d’autres équipiers sur ce bateau il y a un post ou on n’est pas très gentil avec notre capitaine
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Je trouve même cela un peu rude car c’est un gars qui essaye de vivre son rêve et qui a le mérite d’y parvenir. Et vu que de manière générale tout le monde semble s’accorder que ce n’est pas un danger public de nous avoir envoyé dans cette traversée je lui souhaite bon vent mais sans moi a bord.
Comme le dit justement Robert le niveau d’imperfection que l’on admet varie d’une personne à l’autre et cette expérience a comme effet positif de me faire réaliser mon seuil de tolérance en voile. J’aurais dû m’en douter, dans mon boulot c’est pareil je supporte sans aucun problème de faire face à une panne imprévisible et de bosser dur pour tout arranger mais je râle ferme lorsque le problème est dû a une négligence ou un manque de conscience professionnelle.

09 juin 2006
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Mouais,
Tu ne nous avais pas précisé ça Philippe.

Là on est limite charter au black, pour être gentil.

Alors tu peux ajouter un dernier item à ta liste de résolution:

"la prochaine fois que je loue les services d'un skipper, je prends un professionnel dont c'est le métier et qui répond à toutes les normes en la matière"

Mais c'est sur, c'est plus cher ..... on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, Philippe.

09 juin 2006
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Traversée difficile
Sur le site ca avait l'air plutôt sympa, un gars qui fait une grande boucle dans la méditerranée (pas seulement en France) qui embarque des équipiers en demandant une PAF pourquoi pas...
Pour info la paf est de 200 euros par personnes par semaine + caisse de bord, et pas d'arnaque sur la caisse de bord : diesel, bouffe, boisson et port. Un ami qui fait partie d'une ASBL (association 1901) paye aussi pour naviguer sur le bateau de l'association.
C'est pourquoi je trouve le post ou on traite notre capitaine de polonais au black un peu rude. C'est plus le coté sympa du site et du programme de nav qui m'a fait choisir cette option que le prix démocratique. Mais vous avez raison on ne peu pas avoir le beure l'argent du beurre et le sourire de la crémière (ou alors le bateau s'appelle CORA :).
Je voulait aussi savoir ce que pensent des personnes expérimentées du choix du skipper de nous envoyer en mer dans ces conditions météo si on m’avais dit c’est un inconscient il y avait un réel danger j’aurais sans doute pris des mesures pour éviter à d’autre de se retrouver dans de mauvais draps mais vu que rien de tranché ne ressort de vos avis avisés laissons voguer un capitaine qui finance son rêve en essayant de le faire partager…

Iles de fustel, Je ne me considère pas comme victime mais j'essaye de voir clair dans les choix que j'ai faits et de comprendre comment je me suis retrouvé dans une situation que j'ai considérée comme dangereuse afin d'en tirer des leçons et de ne pas reproduire le même schéma.
C'est le même principe que l'on applique pour assurer la qualité de processus dans l'industrie et ca marche. L’aide des participant a ce forum m'est précieuse pour analyser ce qui a foiré.
Fréja, Comment peut on savoir qui correspond aux normes ?
De toute façon jusqu’aux prochaines vacances je vais me contenter d'essayer de trouver des skippers sérieux en manque d'équipier pour des sorties de week-end en mer du nord ou en Zélande afin d'apprendre.
Je ne suis plus dans un cybercafé et je viens de retrouver un lien de personne ayant eu une expérience sympa avec le même bateau (page 5) :
www.navistop.be[...]204.pdf

09 juin 2006
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Tiens ,une étoile pour Fréja !!
Bon ,j espére que l initiateur du fil (doublé) n essaie pas de doubler les matelots !! Que ses recherches!!!!Ne lui on pas couté trop chére ,dans un cyber café ????Si le loueur invertébré de places a son bord ,ne me plais as trop ,que dire de la pseudo victime consentante !!encore ,au fait quel montant à la journée sur ce boat??? au point ,ou ce fil en est ?? DIT le!! ;-) mdr :-D :-D :-D

10 juin 2006
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Cool
Tout est bien, qui fini bien! ;-)

10 juin 2006
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J'espère que tu ne l'avais pas pris comme une critique
Communiquer par écrit, c'est toujours .... C'était juste un conseil.

Je ne suis partisan de l'embarquement payant qu'uniquement se limitant à la caisse de bord. Si c'est plus, c'est du travail et on doit faire ça dans les règles (compétence validée, assurance pour l'activité, bateau en excellente condition). Un vrai pro consciencieux ne ferait pas autrement car il sait à quelle emm... il s'expose dans le cas contraire.

Un vrai pro d'ailleurs n'emmène jamais ses clients dans du mauvais temps, il cherche à les garder ..... ;-) et il sait très bien qu'il risque de se retrouver seul aux manoeuvres si ça se gate (en référence à ton post en dessous que j'aime bien)

Cependant encore une fois, un vrai pro ça se paye cher.

Mais on peut aussi essayer de trouver des embarquements avec de simples particuliers, soit que l'on ai pas de sous ou que l'on prefère ce type de rapport, ce qui se comprend car cela peut déboucher sur de belles amitiés. Dans ce cas je pense qu'il vaut mieux d'abord faire de petites sorties, pour apprendre à se connaitre mutuellement.

Tout ça AMHA bien sur :-)

09 juin 2006
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On va finir par les aimer,
nos réglements, nos aff mar et fonctionnaires des fraudes...:reflechi:

09 juin 2006
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coté positif

Mais finalement avec cette petite mésaventure tu as appris plein de choses non? bien plus qu'avec une croisiere peinarde.

Pour ce qui est des Glenans là ,brasiere obligatoire avant d'appareiller et jusqu'au ponton .C'est à ça que l'on reconnait par ici les stagiaires des Glenans et à la bande rouge dans la Grand voile.

josé

09 juin 2006
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Coté positif
José
Oui il y a des cotés positif et le fait que je me sois retrouvé à barrer au même titre que les deux expérimentés (le suisse tenait quand même un peu plus longtemps que moi et le capitaine mais chacun ces limites) et que j'ai eu la réaction : il faut se tirer de cette m... et mordre sur sa chique plutôt que de me planquer avec ma femme dans la cabine (L’idée m’a traversé l’esprit) en disant démer.. vous , c’est une découverte d’un point positif de ma personnalité dans une situation vécue par moi comme une situation de crise.

10 juin 2006
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qui décide de partir ?
En réponse à Erendil : "Enfin, c'est bien le locataire, qui affrète le bateau, qui décide finalement de partir ou non. Le skipper ne fait que proposer un programme. Le client dit oui ou non."
Je pense que c'est au skipper de décider de partir ou pas. Comment le client peut-il décider s'il n'a pas l'expérience nécessaire pour juger ?
Un exemple récent montre les conséquences tragiques que cela peut avoir.
Dans l'accident qui a couté la vie à deux personnes dans le raz de sein, le patron pecheur avait proposé de remettre la sortie prévue à plus tard,à cause des conditions météo, le client avait malgré tout décidé de maintenir la sortie.

11 juin 2006
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est ce que tu veux dire par là que
quand je monte dans un taxi, c'est le chauffeur qui décide la destination, la route à suivre et l'heure du départ? ;-)

amicalement

11 juin 2006
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oui mais ...
si tu demandes à ton chauffeur de taxi de prendre un sens interndit ou de jeter sa voiture dans la seine, certain qu'il va refuser même si tu paies bien la course :-D

10 juin 2006
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avis sévère mais juste
un First 345 lest court avec plus de 35 Kn, ça peut marcher sous GV + 3 ris mais c'est pas manoeuvrant sous génois seul enroulé. C'est pas de la navigation, mais plutôt une expédition héroïque motivée par des impératifs de date.. du bricolage avec une voilure inadaptée qui ressemble à de la fuite.
mais dans ce cas précis, pour des novices qui n'ont pas assez d'éléments pour apprécier une situation de danger, il s'agit plus d'un problème de confiance dans le capitaine qu'autre chose.

10 juin 2006
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je suis surpris
de part la tournure que prend ce fil. tout le monde y apporte son petit grain de sel , raconte un peu n'importe quoi n'etant pas bord , donc sachant rien de la situation exacte, que de ce que vanarerbe ecrit mais donnent quand meme leur avis , c'est bien le propre du Français de ce mele de tout et de rien , en ce qui me concerne , vanaverbe , je ne le juge pas , etant adulte il fait comme bon lui semble de choisir sa croisiere !et avec qui . a propos de situations qui pouraient tourner au scenario catastrophe , meme chez les pros il y a par moment , du mourrons a ce faire , vu pour y avoir vecu beaucoup d'experiences a ce niveau .
a+ y

11 juin 2006
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la voile hauturiere n' est pas faite pour tout lemonde
Il faut aimer cela etre passionne pour supporter toutes les difficultees surtout avec un equipage non compose de vrais amis.

Je crains que vanaverb est a peu pres definitivement degoute sa compagne pour un moment et c' est dommage.

en ce qui me concerne nous avons fait en couple le trajet de bilbao a vigo en 3 semaines, un jour de voile un jour de visite, 4 ou 5 mouillages. nous avons passe nos meilleurs vacances depuis 1981

pour cet ete si j' arrive a prendre les conges adequats j' ai prevu vigo gibralar en direct et je pourrai da' ielleurs chercher un equipier ou 2.

ensuite gib les baleares en couple et les baleares hyeres avec un vieux copain.

l' annee prochaine je l' emmenerai en corse, c' est court c' est facile (on l' avait deja fait en 81 sur un sun fizz portant)

12 juin 2006
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Si le lapsus est.............
......involontaire, c'est trés joli.....(vie et voile)

12 juin 2006
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Je vois pas trop ce que tu veux dire,.............
..........Robert mais j'ai jamais rien filé a personne ni a ce Sophe ni a personne .......événtuellement vendu.....
:mdr:

11 juin 2006
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la vie n'est pas faite pour tout le monde....
Il faut aimer cela etre passionne pour supporter toutes les difficultees surtout avec un equipage non compose de vrais amis. (sic)

12 juin 2006
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joli ...
littéraire ou philosophe ?

12 juin 2006
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maldonne !
3D je voulais ajouter un commentaire en // au tien, sur le post "la vie n'est pas faite pour tout le monde" : c'est joli, et je me demandais si son auteur était plutôt littéraire ou philosophe ;-)

12 juin 2006
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ce serait
quand même mieux si le skipper pouvait donner sa version, non?

14 juin 2006
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Le credo de ma religion
pour les traversées en méditerranée est :

1 - je crois que le tourmentin sur étai largable est obligatoire.
2 - je crois que le tourmentin sur étai largable est obligatoire.
3 - je crois que le tourmentin sur étai largable est obligatoire.

Si vous avez l'impression que je me répète, c'est que vous n'avez pas bien compris. je recommence...

Sinon, sur l'aventure relatée, je dirais que traverser avec un débutant dans ces conditions était, à coup sur, le meilleur plan pour le dégouter de la voile. Dommage lorsqu'il s'agit d'une épouse et qu'on a l'idée d'en faire longtemps avec elle.

Pour terminer, sur le problème de la gv déchirée, je pense que soit elle était déchirée en dessus du troisième ris, auquel cas il était dangereux de partir avec, soit c'était en dessous du troisième ris, auquel cas c'était jouable.

14 juin 2006
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Un tourmentin ?
C'est vrai qu'un bon tourmentin sur étai largable (pour le rapprocher du mat) est une solution recommandée.
Mais dans ce cas, par 35 nd molissant au reaching, je ne vois pas bien ce qu'ils en auraient fait...
La solution du génois sans GV ne me semble pas aberrante, bien au contraire. Je pense même que certain d'entre nous auraient pu y recourrir même avec une GV intacte.
On a déja longuement épilogué sur partir ou pas en fonction de la perception de chacun, mais encore une fois, il vallait peut être mieux partir quand il y avait encore du vent qu'attendre la pétole dans la houle (je ne suis pas sûr que madame aurait mieux apprécié 30 heures de moteur avec tout qui valdingue dans le bateau).
Pour revenir à une remarque sur un de mes propos précédent, si le gars ne voulait pas partir et le dit clairement, je doute que le skipper décide d'y aller quand même. Ce qui n'empèche pas que le skipper peut, dans le cas contraire, refuser de sortir dans la baston si le client le demande. En bref, le skipper peut (et doit !) refuser une prise de risque inconsidérée, mais ne peut en imposer une si l'équipage la refuse...
Jacques

14 juin 2006
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Imposer ?
Erndil, je pense que le skipper peut imposer une prise de risque refusée par l'équipage, surtout si le skipper est propriétaire du bateau.

Par contre, dans ce cas, l'équipage peut quitter le bord , et le skipper ne peut pas les en empêcher ....

14 juin 2006
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bateau loué ?
Pas sûr, Erendil ! Ce n'est pas le bateau qui est loué, mais une place à bord, "par couchette" (à la découpe, on dirait en immobilier ;-) ) .... La conséquence de cette découpe est que les locataires ne peuvent pas avoir le rôle d'affréteur, car il faudrait un contrat qui lie les locataires entre-eux. ... d'autant plus probable qu'il semble bien qu'il n'y avait pas de contrat du tout entre qui que ce soit.

Si le bateau était loué en tant que tel, cela rendrait le pauvre locataire responsable de tout, y compris des avaries par exemple, des pannes, de l'entretien pendant la location, etc ... Invraissemblable dans ce contexte.

14 juin 2006
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Client ou équipage ?
Bien sûr, sur mon bateau et avec mes équipiers, je prends, en tant que skipper, la décision finale. J'ai pu les écouter, discuter, mais il faut bien décider et c'est à moi de le faire.
Mais nous ne sommes pas dans ce cas. Le bateau était loué. Dans ce cas, le locataire est l'affréteur et le skipper, pour parler crument, son employé...
Et, enfin, je parlais d'une discussion au port, avant d'y aller. Une fois dans le grand bain, c'est encore autre chose. Le skipper décide et c'est tout.
Mais, pour reprendre un peu de la hauteur, je retiens dans cette histoire qu'il n'y a pas eu de réelle faute, peut être un manque de discussion... Dans une situation comparable, je pense que j'aurais, comme skipper, insisté sur l'inconfort de la situation à venir (baston tout de suite ou houle plus tard) et j'aurais conseillé à Madame un retour en NGV...
Jacques

14 juin 2006
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a propos de ton site
navistop : j'ai aussi eu une sale experience avec la conclusion : soit on achete un bateau soit je ne navigue plus ! j'ai deja raconté la mésaventure dans un autre poste...
faire attention il y a vraiment des gens qui pas sérieux !

ANDROS

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