Testé pour vous : SAMU, CROSS, AIS & SMSM

Dimanche matin 7 heures, direction Fécamp pour un traverser la Manche le lendemain et faire un petit tour en Angleterre. Vers 11 heures, après avoir dépassé Antifer un de mes équipiers à l'air de plus en plus mal en point. D'après lui c'est pas grave, je l'envoie se reposer. Comme c'est pas le genre à se plaindre, je m'inquiète un peu. J'essaie d'appeler Fécamp par téléphone pour avoir le médecin de garde. Ni le port de commerce, ni le port de plaisance ne répondent. je prends les pages jaunes ( merci internet) et au bout du cinquième répondeur je fait ce que l'on m'a préconisé cinq fois j'appelle le 15 pour avoir le medécin de garde. Quand il découvre que je suis en Bateau, sans me demander mon avis, le SAMU me transfère sur le CROSS. Comme je l'avais appris en stage de survie avant toute décision il font intervenir le centre de diagnostique de Toulouse et le médecin en ligne prend la décision de faire hospitalisé mon équiper. Grâce à l'AIS le Cross détermine qu'il me faut faire demi-tour sur Le Havre et envoie la SNSM. Direction la côte pour une mer plus calme. Trois quart d'heure plus tard on est en visu avec la vedette orange. Mise à couple des deux bateaux et le malade est transféré a plus de 25 noeuds vers le port du Havre ou une ambulance va l'emmener à l'hôpital.
Nous n'irons pas en Angleterre cette semaine mais un Grand merci a tous pour cette chaine de solidarité qui a parfaitement fonctionnée. Merci à tous, services publics et bénévoles de la SNSM.

L'équipage
05 mai 2013
05 mai 2013
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Effectivement, très belle chaine de solidarité et de compétances... Au final il avait quoi ton équipier ?

05 mai 2013
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Bravo à tous, tout n'est pas si mal dans notre vieux pays...

05 mai 2013
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Colique néphrétiques, une sacrée cochonnerie qui fait beaucoup souffrir.

06 mai 2013
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On m'avait dit que c'était de l'ordre des douleurs syncopales, assez comparable aux douleurs de l'accouchement. C'est effectivement étonnant comme douleur. Moi c'était à terre. La mer en plus...

05 mai 2013
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:pouce:

05 mai 201305 mai 2013
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Bravo à tous ceux qui veillent sur nous: fonctionnaires ou bénévoles. Pensez à votre petit chèque à la SNSM...
... et à votre déclaration d'impôts!

06 mai 2013
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Pour une fois qu'on remercie le SAMU... c'est assez rare pour ne pas le laisser passer!!!

05 mai 2013
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ouch! colique néphrétique! en effet, ça fait souffrir!

je donne de temps en temps et c'est ma hantise de faire ça en mer!

ça m'est déjà arrivé une fois au mouillage, mais en mer ça doit être difficile à gérer, car on ne peux rien faire, on est quasi paralysé par la douleur (enfin, pour moi, c'est comme ça), sans compter les risques de complications (ça m'est arrivé aussi à terre).

Bref, tu as très bien réagis!

ça fait un moment que je cherche un toubib capable de m'expliquer ce qu'on peu faire si ça arrive en solo et loin des côtes, un truc à avoir à bord et à prendre au cas ou?, mais jusqu’à présent, je n'ai eu que pour réponse "il faut rejoindre un hôpital au plus vite".

Si il y a un toubib sur H&O ...

05 mai 2013
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Ketoprofene associé à un antalgique puissant!
Et prier pour que la crise passe le plus vite possible .
À éviter loin d'un hosto....

06 mai 2013
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merci JP !!

06 mai 2013
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Merci pour les infos, je vais en parler à mon médecin.

06 mai 2013
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Les antispasmodiques sont inefficaces parce qu'il n'y a pas de spasme dans la colique néphrétique. Les antispasmodiques cholinergiques aggravent l'iléus réflexe.

05 mai 201305 mai 2013
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Anti-inflammatoire non stéroïdien: OK pour le kétoprofène (Profenid®) 1cp à 100 mg et éventuellement un deuxième 1 h après si pas d'effet notable.
Anti-spasmodique: Phlorglucinol (Spasfon®)
Antalgiques: soit on reste au paracétamol (Doliprane®, 1 g), soit on tape un peu plus fort avec de l'Ixprim ou un analogue contenant du tramadol (mais attention, ça prédispose furieusement aux vomissements...)
Sans oublier un protecteur gastrique (pour les AINS): oméprazole 20 mg

06 mai 2013
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Damned! je suis découvert... :mdr:

06 mai 2013
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Moi c'était au Vietnam, on m'a donné une aspirine le premier jour. Ensuite j'ai eu quatre Spasfon. Et quatre jours à Hanoï.
L'intérêt de la chose, c'est que quand on n'y peut rien, on "apprivoise" la douleur - on apprend à vivre avec. Très intéressant.
Mais à l'aéroport de Singapour on m'a injecté des antalgiques, quel paradis !!!

05 mai 2013
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Bravo pour cette démonstration de solidarité et en même temps d'alliance avec les nouvelles technologies, Internet, AIS... !
@ Now
Le docteur Chauve pourrait t'expliquer, mais je ne sais pas s'il traîne ici, il est sur STW, c'est sûr.

05 mai 2013
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oui beaucoup un peu trop qu'on est dans un beau pays avec de bons moyens et des gens dévoués,

suffit de veiller le 16 et de lire la gazette de la snsm pour avoir un point de vue des interventions et des succès, parfois des drames, mais sont toujours présent

merci du témoignage

05 mai 2013
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Merci pour ce retour d'expérience. C'est très enrichissant.
Si je comprends bien il faut passer directement par le CROSS même pour un conseil.
Encore une bonne raison (s'il en fallait une) de donner à la snsm.
:pouce:

05 mai 2013
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C'est effectivement une hantise que la maladie grave ou la douleur intense en pleine mer. Que faire si un membre d'équipage se fait une fracture ouverte au milieu du golfe de Gascogne, ou une appendicite aigüe à 150 milles des côtes ?
En dehors de patch de morphine (pas si facile que ça d'en avoir ?), si on n'a pas d'Iridium ou de cargo à portée de Vhf, on doit être salement emm....dé.
Peut-on déclencher légalement sa balise dans ce cas ?

05 mai 201305 mai 2013
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Outre le patch de morphine, tu as la possibilité (sur ordonnance sécurisée) d'applicateurs de fentanyl (Actiq, plusieurs dosages) par voie transmuqueuse (jugale). Attention toutefois à ne pas abuser...

06 mai 2013
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Attention, les morphiniques peuvent déclencher le mal de mer, même chez des marins endurcis!
Si à la douleur s'ajoute le mal de mer, le patient risque de s'affaiblir extrêmement vite!

05 mai 2013
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faut rester chez soi devant la TV :litjournal:

05 mai 2013
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Constructif...

06 mai 2013
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matelot17210,
Justement c'est pour éviter d'en arriver la que les renseignements sont utiles.
Si on peux avoir ce qu'il faut à bord en cas de crise, ça permet de continuer à naviguer plutôt que de rester devant la tv ...

05 mai 2013
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J'ai eu déja 3 crises de collique N... dont 2 au bateau!!!

La 1ere fois, tu ne sais pas trop ce qu'il t'arrive : douleurs dans les reins qui diffuse autour du ventre, spasmes nausées etc, ... ouaiiii superrrr!
Direction le medecin, picouse, anti-inflamatoires...

La seconde fois c'était au port (rassemblement des sangria à palavas).
5H00 du mat : pompiers direction l'hosto de montpellier .
Des potes ont ramené le bateau que je n'aurais pas pu gérer.

3eme fois : j'avais (et j'ai toujours) la pharmacie du bord bourrée à bloc d'anti-inflamatoire, antalgique, anti-spasmodique...
On devais appareiller à 5H00.
Au lever, douleur caractéristique et angoisse qui monte mais surtout la haine que ça arrive là, à ce moment.

Je prend les médocs et 1H00 plus tard, la douleur s'estompe mais je reste pas très rassuré.
J'appelle le 15. Le medecin me demande ce que j'ai pris et combien il me reste de médocs dans la pharmacie.

D'après lui, si dans une heure la douleur ne s'est pas manifestée, je peux appareiller.
Il me souhaite bonne nav avant de raccrocher!

J'ai pu faire mes 4 jours sans pb mais tout en continuant les médocs pas sécurité.

Je précise toutefois que mes crises ne sont dues (parait-il) qu'à du sable; jamais eu de vrai calcul... là c'est plus sérieux.

06 mai 2013
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Moralité, vive les services publics et le bénévolat, de pays riche, faut préciser.

06 mai 2013
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Pour les curieux de Médecine:
Les reins fabriquent de l'urine en permanence (arrèt à 5 de tension), et elle est stérile tant qu'il n'y a pas de surinfection. La voie excrétrice se contracte activement.
La douleur, très desagéable, mais qui n'est qu'un symptôme, correspond à la période où le calcul(+spasme+oedème) bloque complètement la circulation de l'urine, ce qui provque une distension des cavités en amont. Cela peut parfois aller loin, avec parfois des saignements. Mais tant qu'il n'y a pas de surinfection urinaire il n'y a pas d'urgence vraie en dehors du problème hyperdouloureux à règler. Il n'y a donc pas de fièvre et l'urine mème sanglante reste stérile, ce qui fait toute la différence avec une pyélonéphrite infectieuse par exemple qui est une vraie relative urgence. Dans cette période il faut limiter les apports de liquide (sauf traitement hospitalier) et essayer de boire pour faire progresser le calcul en période calme. Parfois il peut y avoir un blocage complet définitif qui demande un abord direct ou indirect du calcul. Une surinfection impose AB et action médicale urgente car le rein est menacé à court terme. La plus longue crise tolérée que j'ai vu a duré plus de 2mois et sans destruction du rein. Mais heureusement le problème se règle d'habitude assez rapidement et le calcul est évacué. le TT médical vise à calmer la douleur, les spasmes et réduire l'oedème. Les indications de Lithotritie et autres techniques à visée radicale restent minoritaires.

Une appendicite déclarée est autrement plus problèmatique
loin de tout. Alors à défaut on peut espérer gagner du temps avec des AB si on a beaucoup de chance, dans l'attente d'un chirurgien. Sinon, c'est moche.

06 mai 2013
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Mon calcul a mis un an à s'éliminer par les voies naturelles. On aurait pu intervenir ; mais à part la première crise la douleur était supportable, et évidemment pas constante, et j'avais été si intéressée par mes réactions face à cette douleur que j'ai voulu continuer "mes études". Ce n'est pas du masochisme. Nous avons pris l'habitude d'être soulagés par des pilules (ou piqûres, ou patchs) ; heureusement qu'ils existent, bien sûr ! Mais c'est la façon dont on l'aborde qui fait qu'on supporte plus ou moins bien la douleur, et il me semblait très important de comprendre, et d'acquérir cette technique.

07 mai 2013
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J'étais suivie, et on m'avait bien expliqué que dans certains cas, direction clinique immédiate !
Il ne s'agissait pas d'oublier la douleur (pas possible, d'ailleurs) ; mais de l'accepter, l'accompagner, et la laisser passer. C'est en luttant contre elle qu'on la renforce.
Expérience utile, qui n'enlève rien aux immenses mérites des antalgiques administrés à bon escient !!!

06 mai 2013
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On peut effectivement tolérer cet étât, mais alors il faut ètre certain qu'il y a des périodes ou l'urine passe pour soulager le rein
(intérèt de la surveillance échographique).
A terme sur obstacle permanent la voie excrétrice reste définitivement dilatée avec facilitation des surinfections.
Un blocage définitif aboutit à la destruction progressive du rein bloqué.
La douleur est une information que le cerveau peut contrôler.
Dans certains cas la douleur n'est plus perçue de façon significative et fait perdre le signal d'alarme (j'ai vu de cette façon un rein et un testicule détruits les patients oubliant leur problème) Plus dramatiquement une réanimation idéalement plus que parfaite mais sans vrai diagnostic, pourtant évident avec l'historique, a entrainé la mort du patient. Tous les signes d'alarme avaient été effacés. Il ne faut donc pas, sur le plan médical immédiatement calmer une douleur avant un minimum d'analyse du contexte clinique et de la raison déclenchante, au risque d'effacer une alarme essentielle.
Dans tous les cas il faut réfléchir d'abord!
(Attention aussi aux doses d'antidouleurs chez les enfants).
Cette image compassionnelle qui peut par masquage des signes cliniques, ètre parfois desastreuse d'autant qu'elle est plus que jamais à la mode, est malheureusement systématiquement présentée dans tous les films où l'on voit un médecin en action.

06 mai 2013
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Très douloureux, j'aimerais pas que ça m'arrive en mer. A terre je prends un bain brulant et ça fini par passer non sans mal.

06 mai 2013
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un traitement possible en mer Acupan en injectable (sous la peau ou en intramusculaire) mais surtout buvable (on boit l ampoule ou meme 2) ça agit plus lentement mais surement et beaucoup plus vite que le spasfon ou le ketoprofene surtout depuis que celui ci n est plus dispo en intraveineux qu à l hôpital; donc pour ma prochaine crise je prendrai 2 ampoules de Acupan per os ;6 spasfon lyoc et 100mg de ketoprofene à renouveler selon la douleur;surtout tant qu on a mal ne pas boire ;par contre apres cedation de la douleur bien rincer la bete !

06 mai 2013
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Acupan sur 1 sucre sinon c'est pas très bon. colique néphrétique/ colique phrénétique. Boire boire boire même, et surtout, en mer.
Qui connait par coeur le no de tél du cross ? a afficher à bord.
Pascal

06 mai 2013
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c'est pas le 116?

06 mai 2013
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Le 1616 (et non 116) a été supprimé il y a plus d'un an...

17 mai 201317 mai 2013
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Il faut aviser la capitainerie de ST VAAST, sur tout les pontons ils préconise l'appel au 1616 !

06 mai 201306 mai 2013
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Ne pas confondre!!! L'Acupan est un antalgique "morphine-like", au même point (grossièrement) que le Tramadol. Je renouvelle donc mon ordonnance:
1-Antalgiques (ce que vous voulez, en commençant par les banals, type doliprane)
2-Anti-inflammatoires non stéroïdiens (kétoprofène) ET inhibiteurs de la pompe à protons (oméprazole) pour éviter les atteintes de la muqueuse gastrique;
3-Antispasmodiques (Spasfon).

Si effectivement la CN n'est pas une urgence vitale, c'est une urgence thérapeutique "symptomatique" pour éviter le souffrance et l'agitation qui va de pair. Comme rappelé plus haut, la surinfection rénale, conduisant à la pyélonéphrite, est une urgence infectieuse, pouvant conduire à un choc septique; là, c'est une autre paire de manches...

Enfin, j'insiste sur la prévention de la CN: boire, boire et boire (de l'eau, essentiellement), même s'il faut un peu se forcer!

06 mai 2013
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Un incident qui se termine heureusement bien pour tous.
Mais une question à notre ami : pourquoi ne pas avoir appelé directement le CROSS sur le 16 plutôt que de faire des recherches dans les pages jaunes et appeler le 15, alors que dans un stage de survie, tu avais appris que le CROSS mettait en relation avec le CCMM. Tu aurais gagné des minutes qui auraient pu âtre précieuses, en cas de problème cardiaque par exemple.
Certes l'AIS a permis d'identifier Lady jane et sa position, mais lors d'un appel type Pan Pan sur le 16, une des premières choses que fait le CROSS, c'est de radiolocaliser la station qui appelle, ce qui permet de vérifier la position éventuellement indiquée par l'appelant. Ces quelques précisions pour ceux de nos amis qui pourraient penser que seul l'AIS permet cette localisation.
Il est vrai qu'avec le stress d'une situation d'urgence, on peut sortir quelque peu de la logique.

Bon, je saute dans ma voiture et prends la route pour le golfe du Morbihan!!!

06 mai 2013
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La meilleure solution était de trouver un médecin à Fécamp à l'arrivée possible dans l'heure qui suivait. Mais on était samedi.....
Quand à la localisation par triangulation des CROSS elle donne un triangle, l'AIS donne la localisation exacte et nous a permis également de faire route l'un vers l'autre avant d'être en visu.
J'ai des amis à la SNSM et souvent le repérage est difficile. L'AIS est encore trop peu répandu chez les plaisanciers, donc merci à Hisse et Ho pour l'offre d'achat groupé. je l'ai avais oublié.

06 mai 2013
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Pour information il est possible de débarquer à Antifer, ton ami aurait été plus vite entre les mains du SAMU.
Je ne comprend pas pourquoi on ne te l'a pas proposé.

06 mai 2013
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Pour info les 2 hopitaux du Havre sont à moins de 20 kms d'Antifer, en gros 20 minutes de route.
Par la mer : 3/4 heure aller + 3/4 heure retour + 20 minutes de route pour emmener ton équipier à l'hopital.
Je ne comprend toujours pas le raisonnement si tu étais à proximité d'Antifer.
La mobilisation de la vedette de la SNSM ne me semblait pas utile.

06 mai 2013
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Je me suis posé la question, mais c'est tout simplement parce que le SAMU à transféré le problème sur CROSS et que la réponse du centre de Toulouse préconisant l'hospitalisation aurait necessité d'envoyer une ambulance à Antifer, ce qui n'aurait pas forcément été plus rapide que le transfert par Bateau.

06 mai 2013
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Pour Info, a la SNSM Golfe Juan - Cannes, on recrute, on voudrait du monde de Golfe Juan.
Merci de passer le message.

06 mai 201306 mai 2013
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Merci pour ce retour d'expérience...
J'en profite pour confirmer que le 1616 n'est plus actif... par conséquent j'ai saisi dans mon téléphone portable les numéros des CROSS des zones où je navigue... au cas où.

Ah bon, vous aussi...
:pecheur: :doc: :policier:

06 mai 2013
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Je suis étonné qu'on parle d'AIS et pas d'ASN. Quand on déclenche un PAN PAN avec une VHF ASN, la position du bateau est transmise (si le GPS fonctionne est connecté à la VHF, bien entendu!) Et la VHF a beaucoup plus de chance d'être entendue qu'un tel portable. Bien sûr l'AIS apporte un plus pour connaître le vitesse et le route fond, mais ce n'est pas un moyen de communication.

08 mai 2013
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Je voulais juste un médecin à Fécamp.............

06 mai 201306 mai 2013
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Je viens de vérifier le numéro d'appel court d'urgence européen est le 112, non le 116 ou 1616 ou encore 16 comme je viens de lire...

Ces derniers numéros on été supprimés et remplacés par le 112 à partir de la saison estivale 2011.
Merci de rectifier.
A+
Phil
Je crois qu'il y a confusion avec le canal 16, couplé au 70 lors d'appel VHF Pan-pan, Mayday ou autre.

06 mai 2013
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moi, ce qui m'étonne, c'est surtout qu'on ose se permettre de faire un tel remue ménage pour un incident relativement bénin. Je pense qu'il faudrait envisager de faire payer les "navigateurs" qui demandent assistance, en fonction de la gravité du fait.
Je me souviens d'une fois où j'étais en train de remonter de Toulon sur San Remo, entre Porqueroles et cap Bénat. Un appel de détresse sur le 16 en direction du sémaphore de cap Bénat. Le "plaisancier expérimenté", comme il se doit, était en panne d'essence... Le sémaphore demande la position du navire... je note vite fait la position au cas où je pourrais aider.... horreur!!!! le navire en perdition (par grand beau temps) est situé à ........Gap!!!! hilarité du personnel du sémaphore et de mon équipage :mdr: tout çà pour dire qu'il faut être raisonnable et responsable, et ne pas toujours compter sur la VHF, le portable, l'ASN, l'AIS etc... si on a petit ennui.
Bon, je sais, çà ne va pas plaire à tout le monde, mais mobiliser tout un groupe de sécurité pour une broutille peut causer de graves suites pour quelqu'un qui a vraiment besoin d'aide.

06 mai 2013
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La chaîne sémaphorique, les Cross, les COM (Centre opérationnel de la Marine), le Préfet Maritime, les bénévoles de la SNSM, la Sécurité Civile, etc ... sont priés de demander l'avis de Matelot17210 avant tout remue-ménage en mer ... :star2:

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:doc: :doc: :doc:

07 mai 2013
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Ce que tu dis est vrai. Dans un autre genre, la personne qui emporte trop peu d'eau pour une nav, à qui on le fait remarquer, et qui répond "bah, on arrêtera un cargo pour qu'il nous en donne" (authentique), c'est pas mal non plus.
Mais si sur ton bateau à toi il y a quelqu'un qui manifestement ne va pas bien, que faire ? J'aurais réagi pareil. Les risques, on peut les prendre pour soi, pas pour les autres. Le remue-ménage n'a pas été demandé : c'est Toulouse, si j'ai bien compris, qui a jugé qu'une vie était peut-être en danger (à distance, pas sûr qu'ils aient pu diagnostiquer la CN, ça pouvait aussi être encore plus dangereux - péritonite, peut-être ? Suis pas médecin, mais...), et que le rôle des divers intervenants était de tout mettre en oeuvre pour la sauver.
Enfin c'est comme ça que je le comprends, et dans les mêmes circonstances, j'espère que j'aurais trouvé la solution aussi vite, et que je serais tombée sur la même compréhension.
J'ajouterai que tu n'as peut-être jamais eu de CN ? Crois-moi, on n'a qu'une idée, c'est être soulagé (même si l'équipier - chapeau - minimisait son problème).

06 mai 201306 mai 2013
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Merci pour ce récit fort instructif. Perso, je pense que mon premier réflexe aurait été de lancer un 'PANPAN' à la VHF. Mais c'est toujours intéressant de lire comment d'autres personnes réagissent dans de véritables situations d'urgence.

06 mai 2013
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Scotché à mon poste de barre (autocollant), le numéro de tél du CROSSMA : 0596 70 92 92 et,
dans les papiers importants du bateau : celui du Centre médical de Toulouse : 05 61 49 33 33
Le Cross Gris Nez est le : 03 21 87 21 87

A vérifier si ces numéros n'ont pas changé, je n'ai pas eu l'occasion de les utiliser récemment.

CaptainRV

06 mai 2013
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Pour joindre le CCMM, tout est ici:
www.chu-toulouse.fr[...]cmm.pdf

06 mai 2013
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Tu n'as pas dû tout lire: ils avaient du gas oil mais on a tout de même hospitalisé l'équipier.

07 mai 2013
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Je n'arrive pas à placer mes interventions là où je le voudrais. Le message précédent était en réaction à Matelot...

06 mai 2013
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Bonsoir à tous,
Chez les médecins il semble que le Tramadol soit connu comme un antalgique puissant mais les pharmaciens lui préfèrent la Codéïne. ? Je précise que parmi mes deux belles filles (une médecin et une pharmacien) le débat n'est pas tranché. A Toulouse justement le Pr Montastruc semble être un fervent partisan de la Codéïne !
Bon médocs à tous.

07 mai 2013
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La codéine ne marche pas toujours (sur mes douleurs, aucun effet) et peut avoir des effets secondaires très désagréables (palpitations par ex.). Ca dépend des gens, je crois.

07 mai 2013
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Pour l'analyse après coup, pour le numéro du loto, je préfère qu'on me le donne avant. Pour le coup des interventions, par définition, tu appelles, a terre, comme en mer, et je parle pas de la montagne (bien plus dangereux et couteux, l'hélico n'a pas de bénévole, comme pilote), ils viennent, c'est pas beau. pour la panne d'essence, en plaisance, l'été, c'est récurrent, les péchous, que j'aime moyennemant, ils se démerdent entre eux et sinon appelle la SNSM, dont ils font souvent partis.

07 mai 2013
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Ce sont essentiellement les plaisanciers (en particulier les boites à boulons), que la SNSM doit aller chercher pour cause de panne d'essence!
Mais également de nombreux voiliers, en panne moteur, à l'entrée de la Gironde, par temps maniable, qu'il faut aller remorquer sur 10 ou 15 milles, alors qu'ils pourraient facilement attendre la renverse et remonter à la voile jusqu'à l'entrée du port!

07 mai 2013
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Normalement la SNSM a pour vocation de sauver des vies, pas de faire des remorquages. Pour cela il y a des sociétés spécialisées.

07 mai 2013
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Vital, tu es donc pour le permis voile ? La SNSM, facture des prestations de remorquage ?

07 mai 2013
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Y avait longtemps qu’on n’avait pas eu un fil qui débouche direct sur la SNSM. :heu:

La SNSM n’a pas vocation à sauver des vies humaines comme le dit Indigoyacht.
Elle n’a pas non plus vocation à effectuer un remorquage ou au contraire à le refuser selon que les usagers ont fait preuve de légèreté avec les règles élémentaires de sécurité.

La SNSM a pour vocation de répondre aux sollicitations des CROSS dans le cadre de leur mission générale de régulation et de sécurité maritime.
Ces CROSS font partie du réseau international des centres de coordination de sauvetage maritime institué par la convention SAR (Search and Rescue) de l'Organisation maritime internationale (OMI).
Ils sont placés sous l’autorité directe des préfets maritimes (en métropole).

Si la SNSM effectue un remorquage, elle le fait à la demande des CROSS.
Certainement pas à sa propre initiative même si certains trouveront bien des contre-exemples.
Et si un CROSS le demande à la SNSM c’est parce qu’il estime qu’il y a un danger pour le trafic maritime local ou pour les personnes qui sont à bord.

La SNSM n’est qu’un maillon dans cette chaîne SAR au même titre que les autres acteurs de la fonction Garde-Côtes : marine nationale, douanes françaises, gendarmerie maritime, affaires maritimes, …
Tous peuvent être sollicités pour effectuer un tel remorquage.
Ce n’est qu’une question de proximité, d’opportunité ou d’urgence d’intervention.

S’il se trouve que c’est souvent la SNSM qui est appelée pour ce type d’intervention c’est simplement en raison du maillage de son organisation : 223 stations, 600 embarcations finement réparties tout le long du littoral. :cheri:

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07 mai 2013
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Je Plussoie, mais j'avais fait court. Néanmoins, lors d'une demande de remorquage nous proposons a l'usager qui en a fait la demande plusieurs sociétés de remorquages, car il y en a plusieurs dans notre secteur. On est pas la pour leur prendre le travail. même si on facture.

07 mai 2013
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La petite phrase "comme le dit Indigoyacht" dans mon post était de la pure provoc, sachant que tu fais partie de la SNS443. :heu:

A propos de ces demandes de remorquages : se font-elles directement des particuliers à la station ou vous sont-elles relayées par les CROSS ?

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07 mai 2013
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Bravo galdoo! tout y est, clair, net et précis!
@matelot17724: où as tu vu que je préconisais un permis voile?
Je me contente de déplorer que beaucoup de "navigateurs" "voileux" soit ne savent pas se servir de leur bateau, soit prennent la SNSM et l'ensemble de la chaine (CROSS...) pour des larbins... Et en plus, ils ont le culot de protester quand la SNSM leur facture le remorquage, et ne reprennent leur calme que lorsqu'on leur dit que c'est généralement pris en charge par leur assurance, donc par les autres!

07 mai 2013
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@Vital

Lors d'une intervention, qui décide de facturer ou non ?
Le CROSS ou le patron de la station ?
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07 mai 2013
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matelot@17210 "un tel remue ménage pour un incident bénin"
Bien sûr une colique néphrétique est un incident bénin .Mais qui le savait avant? et si celà avait été une rupture d'anévrisme abdominal? avec décès sur le bateau? T'aurais eu l'air fin matelot numéraire de ne pas avoir appelé les secours.Lady JANE a très bien fait ,et j'aurais aimé être cet équipier...
Pascal

07 mai 2013
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Fil intéressant et utile.
Pour Lady Jane, je mets sur mon portable le no du Cross ce soir. au cas ou ...( Pourquoi je ne l' ai pas fait avant ? )
Il y a des malins après coup . Ces douleurs sont très impressionnantes.
Je suppose que ton équipier devenait tout pâle, puis tout rouge, puis tout pâle.J' espère avoir la bonne réaction ,dans une situation identique, évacuer rapidement le malade, réfléchir après.
Bon rétablissement à ton équipier et bonne traversée.

07 mai 201307 mai 2013
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@ galdoo: le principe est de ne pas facturer l'aide aux personnes, mais de facturer les remorquages. Il y a une tarification horaire officielle (en fonction des moyens utilisés); Le Patron, ou le Président de la station ont cependant la possibilité de minorer le temps pris en compte (par exemple, arrondir à l'heure inférieure)

08 mai 2013
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Bonjour Lady Jane,
Heureux que ton équipier ai pû être pris en charge.
On a dû se croiser lorsque tu étais dans l'avant port de St Val le samedi soir en attendant l'ouverture de la porte : je suis sorti en Surprise à ce moment là.
A bientot sur l'eau certainement car je viens d'acheter mon Surprise et je compte faire de la régate.
François

17 mai 2013
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A moins d'avoir un médecin à bord, nous sommes incapables de diagnostiquer la gravité de l'état d'un équipier malade.
A partir de ce constat simple, la logique est donc d'appeler le CROSS qui relaie l'appel vers un centre d'urgence (CCMM ou un hôpital régional). In fine, c'est l'urgentiste qui dialogue avec le bord qui décide de la nécessité ou non de transférer le client à l'hôpital. Lui seul décide, c'est ce qu'il faut retenir. Il passe ensuite le relais au CROSS qui décide du moyen d'évacuation (ou de sauvetage).
En fonction de la disponibilité des moyens, de la distance, des caractéristiques de l'intervention, le CROSS peut aussi bien dérouter la Charles De Gaulle qu'envoyer un canot SNSM (départ sous 15mn!) ou l'hélicoptère de la protection civile (Dragon 76 par exemple) avec un médecin à bord.
L'hélicoptère est généralement un Dauphin et assure de multiples missions. Pour entendre le trzafic radio, lorsque l'hélicoptère décolle pour une mission, par exemple tresfert médical à Paris, il informe le CROSS, tout comme lors de son retour à la base.
A Cherbourg, c'est la Marine Nationale qui intervient avec son tout nouveau EC225 qui peut embarquer 17 personnes à bord avec un rayon d'action de 400km et une autonomie de 3h30 à 4h, ainsi que des capacités tous temps. Ils font assez fréquemment des EVAMED à bord des ferries.
Dans le cas de notre ami, il est probable qu'un débarquement au terminal d'Antifer pourtant relativement proche n'était techniquement pas possible ou moins opportun que l'utilisation du canot SNSM du Havre.
A l'ouest du Cotentin, les opérations sont souvent menées en coopération avec les moyens de Guernesey (notamment un avion avec détection infra rouge) ou Jersey.
Ces informations résultent d'une lecture régulière du blog du CROSS Jobourg ainsi que de la revue Sauvetages de la SNSM, plus quelques recherches en plus.
La chaîne de secours est particulièrement efficace avec des maillons qui travaillent ensemble très efficacement et selon des procédures parfaitement au point.

17 mai 201317 mai 2013
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Les moyens mobilisables à tout instant de notre FGC (Fonction Garde-Côtes) sont considérables mais à la hauteur des enjeux.
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Les moyens humains et matériels à disposition :
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En 2010, les administrations qui participent à cette fonction de garde-côtes ont accompli 233 000 heures de mer et 12 660 heures de vol, ce qui correspond à 20 navires et 1,5 aéronef en service permanent durant une année.
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-Les douanes : 650 marins, 37 navires dont 2 patrouilleurs de 43 mètres, 19 vedettes de 21 à 32 mètres (1 en Polynésie) et 16 vedettes de 7 à 14 mètres, 12 avions biturbines dont 2 avions Polmar de détection des pollutions, 5 nouveaux hélicoptères EC135.
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-La Gendarmerie maritime : 1 100 militaires pas tous embarqués (missions de surveillance et de police sur le littoral), 6 patrouilleurs de 32 à 38 mètres, 24 vedettes de 20 mètres, 2 vedettes de 14 mètres, 43 embarcations pneumatiques.
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-La Marine nationale : 50 000 marins (hommes et femmes), 140 navires, des hélicoptères et des avions qui peuvent intervenir à tout moment au nom de la fonction garde-côtes.
Certains navires sont spécifiquement dédiés au service public : 6 PSP (patrouilleur de service public) d’une cinquantaine de mètres, des remorqueurs, des bâtiments de surface en propriété ou affrétés (Abeille Bourbon, Abeille Liberté, Abeille Flandre, Abeille Languedoc) et des bâtiments de lutte contre la pollution. Elle possède également des hélicoptères basés à terre (EC25, Dauphin) ou embarqués (Panther) prêts à intervenir pour des missions de service public.
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Curieuse mission pour des navires de guerre : c’est en raison de leur hélicoptère embarqué que des frégates interviennent pour le contrôle des pêches au thon en Méditerranée.
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-La Sécurité civile et ses hélicoptères nommés Dragon qui sont des Alouettes III, des EC145, des AS350 Ecureuil répartis sur 13 bases côtières.
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-Les Affaires maritimes(1) emploient 280 fonctionnaires tous dédiés à l’armement de 70 navires de taille diverses. Une flotte de 3 patrouilleurs de 46 à 52 mètres dont un ancien navire braconnier saisi puis reconverti, en service à La Réunion.
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-La SNSM ne fait pas partie de la fonction garde-côtes mais en raison de leur rôle dans le sauvetage de personnes et du fait du maillage sans égal (223 stations, 600 embarcations), elle est associée aux travaux du comité directeur et prise en compte dans la répartition des moyens de la côte.
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(1)Depuis 2010 les Affaires Maritimes et le service des Phares et Balises ont été regroupés au sein d’une nouvelle administration : les Dirm (Direction Interrégionales de la Mer).
Plus de 3 300 fonctionnaires et contractuels sont maintenant chapeautés par 4 grandes directions dotées d’une compétence élargie et constituées non plus par région mais par façade maritime :
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Le Havre, du Mont Saint Michel à la frontière belge
Nantes pour le nord de la façade Atlantique
Bordeaux pour le sud de la façade Atlantique
Marseille pour la Méditerranée.

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17 mai 2013
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En France, cette organisation de la Fonction Garde-Côtes (dont la mise en place date de 2010) est suivie de très près par l'administration US.

La DEA, le FBI et les US Customs continuent à agir chacune de son côté dans le domaine maritime.
Et le coût de l'USCG (US Coast Guards) qui est une véritable marine bis dotée de quasi-bâtiments de guerre et de nombreux aéronefs s'avère même si élevé qu'un accord a été conclu en 2007 entre l'US Navy et l'USMC pour les rapprocher.

Mais surtout, depuis l'embarquement "croisé" des fonctionnaires, la FGC à la française totalise toutes les prérogatives nécessaire à l'action de l'état en mer ce qui n'est pas le cas de l'USCG.

Quant aux interventions, en 2011, la douane a secouru en mer 303 personnes et la marine nationale 270.

17 mai 2013
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La SNSM assure la plus grande partie des interventions dans la zone côtière, qu'il s'agisse de sauvetage des personnes ou d'assistance aux biens, ce qui rend bien dérisoires certaines polémiques sur le sujet.
On peut imaginer quel serait le coût pour la collectivité si elle était remplacée par un corps professionnel!

17 mai 2013
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Et d'ailleurs, c'est bien pour ça que s'étriper dans un autre fil pour savoir si on doit lancer un pan-pan ou un may-day en appelant le 16 a une importance très relative.

L'un et l'autre seront entendus de la même manière par ceux qui veillent et le qualificatif de votre appel ne changera strictement rien à leurs prises de décision.

Se contenter de parler clairement en répondant à leurs questions mais en donnant avant tout la position du bateau sans quoi tout se compliquera très vite : chute de la VHF portable à l'eau ou batteries en plat en cours de communication, etc ...

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18 mai 201316 juin 2020
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Bilan 2012 de la SNSM. L'analyse des chiffres.

Nous avons des efforts à faire. :heu: :oups:


2013-06-01 - VillaHavn (Norvège)

Phare du monde

  • 4.5 (91)

2013-06-01 - VillaHavn (Norvège)

2022