Techniques pour barrer sans régulateur ni pilote auto

Tombant par hasard sur la video ci dessous (en anglais) dans laquelle j'ai appris deux techniques pour réguler le cap en fonction du vent. J'ouvre ce fil pour que nous partagions nos méthodes pour barrer sans pilote.

On vois bien sur la GGR ou la dernière route du rhum qu'une panne de régulateur ou de pilote est rédhibitoire en solitaire, partageons nos expériences.

AN

L'équipage
02 déc. 2022
02 déc. 2022

une autre avec la GV (en anglais toujours)...


02 déc. 2022

Question intéressante, car sans vouloir être exclusivement sans système de pilotage automatique, équilibrer son bateau permets à celui ci de moins souffrir et aussi aux pilotes et autres régulateurs de moins travailler.

D'abord, tous les bateaux, quels qu'ils soient, même les modernes à quilles courtes s'équilibrent au près, et pour la très grande majorité jusqu'au travers. Pour cela, il faut utiliser la GV comme un gouvernail en la bordant légèrement moins que le génois : Si le bateau remonte trop, la GV dévente, le génois restant bordé, le bateau abat. A l'inverse, si le bateau abat, la GV porte plus et fait remonter le bateau.
Sur un ketch, c'est encore plus facile. L'artimon faisant office de "gouvernail à vent".
Personnellement, nous n'utilisons à peu près jamais nos systèmes de pilotage à ces allures (nous avons fait l'an passé Madère - Graciosa sans toucher à la barre ni mettre le pilote).
Pour le plein vent arrière, on arrive assez bien à équilibrer un bateau. GV d'un coté avec retenue, Génois tangonné de l'autre, on gréé un tourmentin bordé plat (ou la trinquette pour ceux qui en ont). Si le bateau quitte le plein vent arrière, cette voile prend d'un coté ou de l'autre et ramène le bateau à son cap. Bon, là, c'est pas parfait, mais ça aide bien.
Pour le grand largue, je n'ai pas de solution.


Trimaran:Faux ED, il y a des bateaux, même au près c'est pas possible, exemple, un plan Beneteau.·le 02 déc. 2022 15:47
ED850:On a fait un TdM sur un Evasion 37. Pas de pilote. Un régulateur sailomat. On n'utilisait la sailomat qu'au portant. Ce bateau avait une très grande stabilité de route et s'équilibrait à presque toutes les allures.. ·le 02 déc. 2022 18:57
Trimaran:EH! Ben! Son petit frère, l'Escapade, je te mets au défi.·le 02 déc. 2022 19:02
SailorAlex:L'escapade s'équilibre très bien au près, GV arrisée légèrement débordée et voile d'avant bordée plat. Le first 30, par exemple, idem. Ça n'est que pour ce que j'ai essayé (à part mon bateau évidemment).·le 03 déc. 2022 11:56
Trimaran:Mais sailor, alors tu n'avances plus!!Mon expérience de l'Escapade, Cap Corse/Madère en 2/3 mois.Je maintiens que c'est une grosse daube du bouum de la plaisance.·le 03 déc. 2022 12:39
ED850:C'est toi qui était sur l'escapade à Porto Santo quand on y est passés l'année dernière?·le 03 déc. 2022 12:47
SailorAlex:Si Trimaran ça avance bien, et ça barre mieux qu'un barreur somnolent. Ce que je dis en gros : GV légèrement plus débordée que nécessaire, génois légèrement plus bordé que nécessaire, barre amarrée parfois très légèrement au vent. J'ai fais comme ça Canaries-Madères au printemps dernier, sur un bord de près serré sans jamais avoir à toucher la barre jusqu'au mouillage. Ce n'était pas un escapade mais mon halcyon 27·le 03 déc. 2022 12:53
F4HBG:@trimaran, pas forcément : sur océanis 400, réglage au près et bon plein : stabilité impeccable, pas besoin de pilote·le 05 déc. 2022 15:48
Trimaran:@ED850, oui. On à causé 5 mn.·le 05 déc. 2022 15:59
Trimaran:@sailorAalex, si tu parles pas du même sous voile!!Et si on commence à deventée la GV, a trop bordé le génois, et mettre trop de barre, sur une carène de gros pêche promenade, pas sur que cella soit au top.·le 05 déc. 2022 16:02
TurbiditE:J’ajouterai un commentaire : ça dépend du centre de voilure. Un gréement en tête sera plus stable qu’un fractionné. Entre un grand recouvrement type IOR ou petit type IRC moderne, ce n’est pas le même équilibre.Certainement un réglage du mat également. Régler la quête si le bateau est trop « mou » ou « ardent ».·le 06 déc. 2022 14:48
02 déc. 202202 déc. 2022

Il y a une vingtaine d'années, j'ai fait un stage de de voile en solo. Nous naviguions sur des JOD 35 dans la baie de Cherbourg. Pas de pilote automatique. Nous avons fait des exercices à toutes les allures, y compris sous spi.

La règle générale, c'est que le safran ne guide quasiment pas le bateau, mais il contribue à l'équilibre des forces en jeu. Il faut régler les voiles et l'angle du safran de manière à ce que le bateau autocorrige sa direction. Pas trop difficile du près serré jusqu'au travers. Plus difficile au portant.

On attachait un sandow d'un côté de la barre, et un bout réglable de l'autre côté. L'angle au vent était largement déterminé par le réglage de la GV.


02 déc. 2022

C'est tellement personnel à chaque bateau. J'ai navigué sur un catamaran, barre amarrée'à toute les allures, même sous spi, un pur régal.


02 déc. 2022

je ne serai pas aussi catégorique que ED, il y a des bateaux tu peux équilibrer ce que tu veux avec le meilleur équilibriste, ils ne tiennent pas la route plus de 5 minutes.
on peut effectivement dire que ça va le faire sur pas mal de bateaux mais bon étant minimaliste mais ya des limites je ne partirai pas sur une transat juste avec les bouquins, videos et ce moyen de naviguer et je ne connais pas de convoyeur s'embarquant sur un bateau sans pilote ou à la limite avec un régul, y sont con ces voyeurs !
allez ... on va dire que c'est une solution intéressante de dépannage


ED850:Au près et jusqu'au travers, je n'ai jamais trouvé de bateaux que je n'ai pas pu équilibrer. J'ai parfois ramené des class8, JOD ou Sélection de régate en convoyage tout seul et j'ai toujours pu me faire des siestes. Les histoires de (FVLS35?) avec ses maquettes m'ont fait penser qu'en formation, on n'utilise pas assez cet outil.Il suffit d'aller au jardin des tuileries et de voir comment les gamins arrivent à faire que leurs maquettes aillent partout sur leur plan d'eau pour s'apercevoir qu'en bordant plus ou moins le foc, la GV, on arrive à faire aller ces petits voiliers à toutes les allures.On fait pareil alors sur nos plus gros. Et ça marche.·le 02 déc. 2022 18:52
Trimaran:Essaye l'Escapade de chez Beneteau, livré en troisième catégorie, et on en reparle.·le 02 déc. 2022 19:04
Mahury:Bonsoir, avec une barre à roue hydrique , je ne vois pas de solution·le 02 déc. 2022 20:08
tdm2023:J'y pensais : la solution -> monter ta barre franche de secours·le 02 déc. 2022 20:41
Mahury:La barre franche est dans la cabine arrière et nécessite d’ ouvrir le panneau de pont pour rallonger la mèche , j’ai abandonné ·le 02 déc. 2022 21:24
ED850:Là, ce dont on parle, c'est d'équilibrer le bateau barre amarrée, bloquée, fixe. Donc quelle que soit la configuration, ce n'est pas le sujet.·le 02 déc. 2022 21:40
Mahury:Dans mon cas le système hydraulique ripe, dû à une étanchéité imparfaite du circuit, c’est peu et ne gêne pas le pilote mais ça suffit pour ne pas pouvoir bloquer le safran·le 02 déc. 2022 22:04
02 déc. 2022

tout depends de la conception du bateau ..
apres celà depends aussi de l'équipage car avant toute chose le reglage des voiles prime de façon à ce que le safran soit le moins sollicité possible .
j'ai mon copain pas d'installation electrique a bord depuis toujours (1964) il installe un jeu de sandow et il navigue en solo sans aucun probleme .
sinon certain bateau ont une "planche" a trous qui s'installe sous la barre avec des pinoches mise de chaque coté de la barre suivant l'allure


azzura:L'équilibre sous voile a pres pose peu de problème sans pilote, au portant avec de la houle d alizé...c est quasiment impossible sauf à ralentir peut être le bateau et utiliser une voile d avant...pour avoir naviguer 1100 miles sans pilote ( a 4) nous avons préférer le système d une heure de quart et avons abandonné les bouts de ficelle et de Sandows bateau 37 pieds·le 02 déc. 2022 19:36
02 déc. 2022

Bonsoir,

à la Mini 89, un italien (Mauro Bossi) a fait la totalité de la course sans pilote ni régulateur, puis a continué jusqu' à New-York, avant de faire la transat retour.

C' était avec un proto dessiné et construit par lui-même.

Au près, le bateau naviguait barre amarrée, et au portant, il utilisait la contre écoute de voile d' avant sur la barre (côté au vent) et un sandow sous le vent... et çà fonctionnait nickel!

Gorlann


azzura:Super. Je n ai pas réussi bateau 10 tonnes barre à roue...le débattement des Sandows sur les rayons n était pas suffisant pour ramener le bateau...·le 02 déc. 2022 21:15
02 déc. 2022

il faut dire , a une epoque les bateaux étaient a quille longue ,de ce faite ils avaient une bonne tenue de route ,Puis si ma memoire est bonne Harlé a proposé une division du plan mince , avec un plan mince anti dérive et un safran dissocié . Celà a conduit à une surface mouillée réduite et donc une plus grande vitesse .Seulement comme toujours il y avait le revers de la médaille ,une tenue de route plus difficile ..


Trimaran:Moi, Calypso 2, je pense que l'arrivé des marinas à forcé à faire des créneaux.·le 03 déc. 2022 12:41
02 déc. 2022

Tout dépend du niveau d'exigence.
En croisière on peut équilibrer un bato (je ne sais pas si tous les batos et á quelles allures) et il ira á peu près droit, bien suffisant pour faire de la route. Sur la vidéo un petit foc á contre n'aide pas beaucoup á faire de la vitesse). En régate on demandera au pilote auto (aujourd'hui ils sont presque tous excellents, sinon pas plus pour certaines configurations NKE ou autres B&G) de barrer aussi bien, sinon mieux qu'un bon barreur.
Mais s'il s'agit de sauver les meubles bien sûr que beaucoup de solutions peuvent aider á arriver á bon port.


ED850:Ne pas oublier que Tabarly a gagné la transat anglaise sur Pen Duick 6 barre amarrée, sans pilote ou que Stern Veyrin raconte qu'ils sont restés 3 jours sur la dernière étape de la première withbread barre libre sans personne sur 33 export.·le 02 déc. 2022 21:37
azzura:Au pres....c est le portant 20 25nds avec de la mer qui a poser problème..pour moi...·le 02 déc. 2022 21:46
ED850:oui, au delà du travers, c'est pilote ou régul. Barre attachée, ça le fait pas.·le 02 déc. 2022 21:51
Trimaran:Ça dépend des bateaux, sur un catamaran plan amateur, des navigations hauturière barre amarrée·le 03 déc. 2022 12:43
03 déc. 2022

La technique consistant à faire naviguer un voilier sans toucher à la barre est un classique de l’enseignement de la voile. Des milliers de petits jeunes savent le faire.


03 déc. 202203 déc. 2022

Bonjour,
Eric Tabarly a fini sa transat 1964 avec l'écoute de trinquette renvoyée sur la barre et un sandow judicieusement réglé, comme sur la vidéo, pour suppléer au bris de son régulateur d'allure. Et il est arrivé bon premier...
58 ans après, on redécouvre...
VdB


03 déc. 2022

Une question qui me taraude l'esprit, comment faire en solo pour affaler ou hisser une grand voile suite à une panne de pilote quand la drisse est au pied du mât ? Je dirais autant d'aller retour que nécessaire entre la barre et le pied de mât.


Calypso2:il faut se mettre face au vent , et la GV fait lofer le bateau donc le maintiens face au vent ..en la hissant un peu le bateau reste face au vent ...... à l'inverse on affale d'abord le genois qui lui fait abattre le bateau ..une fois le genois affalé la GV va maintenir le bateau face au vent ..pour celà point besoin du pilote ·le 03 déc. 2022 09:59
ED850:Une GV ne se hisse pas forcément face au vent. Bateau arrêté, sans voile, il se positionne travers, puis remonte un peu dès que tu commences à hisser. Barre libre sans rien faire, écoute bien choquée, tu montes ta GV bien tranquillement.C'est un peu plus dur si t'as des lasy bags, mais normalement, ça passe aussi.·le 03 déc. 2022 10:10
Calypso2:soyons clair , le bateau peut etre un peu travers au vent , mais la GV va elle se mettre face au vent en la hissant , ecoute libre bien sûr .. tout celà pour dire que le pilote n'est pas necessaire ... mais et ç'est là que l'on voit des erreurs , il faut dans l'ordre :depart hisser la GV (ou l'artimon) puis le genois et à l'invers e, affaler le genois puis le GV ...bon certains diront qu'il y a des cas particulier mais ils confirment la regle·le 03 déc. 2022 10:30
Pierre3:Merci beaucoup à vous deux pour ce partage.·le 03 déc. 2022 10:32
Calypso2:et puis le pilote il est utile lorsque le bateau a une certaine vitesse ,lorsque l'on fait "route" si le bateau est immobile ou presque le pilote ne sert à rien ..·le 03 déc. 2022 10:43
Pierre3:OK Calypso, mais pour hisser je présupposait l'utilisation du pilote avec le moteur pour garder le bateau face au vent, idem pour affaler. Cela dit vos explications sont logique, on peut se passer du pilote. A essayer. Le diable est dans les détails (coulisseaux qui coulissent mal par exemple pour commencer).·le 03 déc. 2022 12:00
Calypso2:en fait on se met face au vent pour hisser ou affaler la GV afin de réduire les efforts dans la gorge du mat sinon c'est difficile voire impossible de hisser ·le 03 déc. 2022 12:09
ED850:Perso, je monte toujours la GV et l'artimon avant de remonter l'ancre. (Bordés, car si c'est choqué, le bateau peut se mettre en travers et les voiles devenir propulsives). Je suis donc face au vent, moteur démarré, mais non embrayé.Mais si je ne suis pas mouillé, sortant d'un port, par exemple, (ce qui est relativement rare) je monte ma GV le plus tôt possible, dès que j'ai un dégagement, plutôt dans le port que dehors pour être bien au calme et sans clapot. Pour se faire, j'arrête le bateau et monte tranquillement la GV, choquée à fond, bateau travers au vent, immobile. Pour l'abattre, je fais généralement ça après avoir mouillé, donc voile choquée face au vent. Si c'est pour rentrer dans un port, je descends ma GV à n'importe quelle allure en avant du grand largue, plutôt sous pilote, sinon à la cape.·le 03 déc. 2022 12:23
Mbratac:Je suis pas expert, mais perso je hisse en premier le genois, laisse la barre libre (le bateau remonte le vent,) et hisse la GV au pres, écoute libre. Pareil pour affaler, barre libre, le bateau loffe, j'affale la gv. (j'ai meme le temps d'aller peinard u pied de mat le temps qu'il aille dans le vent) bref quasiment jamais avec le moteur et je n'ai pas de pilote.·le 05 déc. 2022 10:44
Trimaran:Mbratac, c'est quoi ton bateau?·le 05 déc. 2022 16:03
03 déc. 2022

Tout cela est effectivement possible avec une barre franche mais quid avec une barre à roues ? Au près, je n'ai pas de souci: barre libre, mon boat cape au 47-48 avec sa quille longue et voiles bien réglées pour peu que les vagues soient < 0.8 m. Mais au portant, je suis comme Azzura: impossible de me passer du pilote.


ED850:Les barres à roues ont habituellement un système de blocage. En avant du travers, tu peux faire faire à ton bateau le cap que tu veux. Il faut tâtonner un peu. Le truc est d'avoir toujours la GV très légèrement moins bordée que le génois. Il faut que la GV se dévente quelques degrés avant le foc pour que le bateau abatte de fait s'il remonte trop et que la GV prenne et fasse remonter le bateau s'il s'écarte trop du vent.·le 03 déc. 2022 12:30
Calypso2:parce que tu hisse ou affale au portant ???? ·le 03 déc. 2022 12:33
ED850:Ça peut m'arriver, oui. Ma GV ne fait que 40 m2. Mais généralement, on mouille d'abord et on enlève la GV après.·le 03 déc. 2022 12:38
05 déc. 2022

Pour revenir au sujet ...le système sandows est plutôt bien ,allure près au travers pour mon boat à barre franche .un EDM.. facile à fabriquer...tient presque dans une poche...je l'utilise avec GV.. simple à mettre en œuvre.... petit temps quand même
J'ai aussi un blocage barre maison qui utilise les ancrages de mon raymarine.,.deux tubes PVC qui coulissent l'un dans l'autre un 32 dans un 40...le 40 clipser côté cookpit le 32 sur la barre....plein de trous ovales (donne de la latéralité a la barre,,,blocage avec mouvements de barre disons)et une tige inox avec anneau qui prend les deux tubes.....un je règle l'allure puis clipser les PVC bloqués à la longueur voulues par la tige inox.... photos demain sur ordi .... jean


05 déc. 2022

Dans le temps, H&O avait publié des astuces pour tenir son cap "à l'ancienne".
J'ai testé. Ça fonctionnes avec des monocoques traditionnels lourds à quille longue ou mi longue, jusqu'à 12 mètres qui filent comme sur des rails.
J'ai d'ailleurs rencontré des Aussies qui utilisaient un système comparable.
Avec des bateaux à quille trapézoïdale, dotés d'un aileron de safran, c'est bon jusqu'à 8 ou 9 mètres en sous-toilant un peu, et avec beaucoup de lacets.
Evidemment avec des voiliers légers aux quilles profondes et des safrans suspendus, ça ne marche plus du tout.
Avec des DI, je n'ai pas d'expérience, mais j'imagine qu'avec 2 safrans et 2 dérives, il y a d'autres possibilités et réglages possibles.
www.hisse-et-oh.com[...]41d.pdf


05 déc. 2022

Bonjour,
Pour faire suite au document précédent, une autre doc
Cordialement



05 déc. 2022

La première fois que j'ai entendu parlé de pilote auto était à la radio lors de la transat de Tabarly avec PD6. Avant et après ce moment j'avais écumé toute la bibliothèque de mes parents , lu les récits d'Alain Gerbault etc et jamais on y parlait de pilote auto. PD6 était un bateau de course, ces appendices en faisaient un bateau rapide mais rendaient le pilote auto obligatoire. Donc le souci est peut-être qu'on fait de la croisière avec des coques de bateaux de courses. Pour ceux à qui ça fait plaisir de bien avancer sous voile pourquoi pas mais si c'est pour faire beaucoup de moteur de toutes façons, avoir une hélice à pas fixe et un mobilier en agglo qui pèse un âne mort, autant peut-être privilégier la stabilité de route avec une forme de lest plus appropriée.


Trimaran:Ce n'est pas forcément de bons critères.J'ai navigué sur un cata, plan et construction amateur (la même personne), tiens barre amarrée, toute allure yy compris spi(meilleur perf 60 milles en 6 HS).·le 05 déc. 2022 16:08
Pierre3:OK mais un cata est en quelque sorte un voilier "à qui longue" non ? Aussi un cata ne convient pas à tout le monde.·le 05 déc. 2022 16:33
06 déc. 2022

Merci pour la participation, les conseils et documents partagés.
J’ai appris pleins de choses.

N’ayant jamais pratiqué j’en conclus qu’il est indispensable de tester la méthode avant d’avoir la panne de pilote pour avoir les réglages et trouver la technique adaptée à son bateau.

Chapeau bas à ceux qui régatais en solo avant, un grand merci de partager votre expérience.

AN


13 mars 2023

c'est le montage que j'ai fait sur le hood ,ça fonctionnait jusqu'au travers ,mais pas après .c'est tout nouveau il y a 23ans


13 mars 2023

Même avec une quille profonde, il y a des solutions sans pilote. En 2020, j'ai perdu le safran suspendu de mon superchallenger MK3 en naviguant seul avec plus de 20n de vent et pas mal de mer. LA mèche de 42 ans d'âge avait cassé net sous la coque.

J'ai pas mis très longtemps pour arriver à faire du près et même virer. J'ai mis plus de temps pour pouvoir abattre et retourner vers mon port à 20 milles pile sous le vent. C'était impossible sans prendre un ris, j'ai choqué la GV à fond contre les barres de flèche, mis le foc à moitié à contre pour qu'il fasse abattre le bateau lorsqu'il lofait un peu trop. Je n'ai alors eu aucune difficulté pour rentrer tranquillement sans le moindre empannage intempestif après avoir prévenu le CROSS que je me débrouillais.

Le bateau zigzaguait d'environ 10° à environ 6n mais j'ai pu empanner exactement quand je l'ai voulu. Je suis tranquillement arrivé à quelques centaines de mètres de l'entrée du port. J'avais prévu de mouiller en attendant de l'aide, mais un ami m'attendait déjà avec son bateau pour me remorquer à l'intérieur du port où la capitainerie a pris le relais.

Auparavant, j'ai longtemps navigué en solitaire sans pilote automatique avec le supercha. J'avais juste un frein de barre avec un bout qui faisait le tour de la barre. Je réglais sa tension et le freinage avec un taquet. C'est surtout pour naviguer seul sous spi que j'ai fini par équiper le bateau d'un pilote.


Drogden Fyr, Oresund DK

Phare du monde

  • 4.5 (189)

Drogden Fyr, Oresund DK

2022