Survies

Bonsoir, nous avons fait ces derniers jours, des tests sur 13 sur les de marques différentes (bombard, plastimo, zodiac...) Et bien que certaines ont réussies ces tests certaines l'ont , malheureusement, échouées. Cela fait peur sachant qu'elles seront notre seule garantie après un naufrage ???? aussi je vous invite à lire ici :
www.le-bar-du-port.com[...]ies.htm
Ou encore ici :
www.le-bar-du-port.com[...]IMO.htm

Merci aux modos de ne.pas.supprimer ce post car cela concerne la.securité pour nous TOUS ????

Amitiés
Claude

NB : un autre test est prévu en fin d'année en Bretagne

L'équipage
17 jan. 2017
17 jan. 2017
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il me semble que les test ont été pratiqués sur des survies d'occasions ! quel entretien stockage etc...?

17 jan. 2017
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1er post et déjà inquiet de se faire supprimer par la modération = ???
Cdlt
JM

18 jan. 2017
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Oui à cause des liens externes ????

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Je serai toujours surpris que cette confusion entre matériel de sécurité (sécurité : confiance, tranquillité d'esprit qui résulte de l'opinion, bien ou mal fondée, qu'on n'a pas à craindre de danger) et matériel de secours (secours : aide, assistance dans le danger, dans le besoin) soit aussi répandue.

Un radeau de survie n'est pas un matériel de sécurité mais un dispositif de secours.

Un hauban, des boulons de quille, le bon état d'une coque ou l'étanchéité d'un navire sont des dispositifs ayant des conséquences sur la sécurité. A ce titre, ils doivent présenter un fonctionnement sans faille et cette fiabilité justifie toutes les précautions.

La sécurité en navigation consiste à rester à bord et c'est seulement lorsque ce n'est plus possible qu'il faut recourir aux moyens de secours.

Un moyen de secours est une chance offerte quand tout est perdu mais certainement pas une sécurité.

Si effectivement c'était une sécurité, il faudrait naviguer à bord de la survie, ce serait plus sûr...

Une survie qui ne s'ouvre pas, c'est "la chance en plus" qui n'existerait pas "au cas où", mais pas un danger. :litjournal:

18 jan. 2017
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Oui mais en tant que client, si j'achète (une fortune) un produit que je suis obligé légalement de faire réviser (pour une fortune) j'attend que la fonction pour laquelle il est conçu, à savoir se gonfler quand je lui demande et se maintenir a flot quand je suis dedans, soit à minima respectée, fusse le confort précaire, et ce quelques soient les circonstances fondées ou non de de son usage.

18 jan. 201718 jan. 2017
1

Le problème des radeaux de survie est, à mon sens, sensiblement analogue à celui de la pollution des diesels automobiles.

Si, effectivement, l'idée de départ consiste à ce qu'ils soient destinés à "se gonfler quand je lui demande et se maintenir a flot quand je suis dedans", elle a évolué pour devenir des dispositifs conformes à la norme directive N°XXXX dont l'emport est imposé par la Loi.

Je suis persuadé que 100% des radeaux mis en vente sont conformes aux exigences de la norme. mais rien ne dit que la norme recouvre les attendus de l'idée de départ.

Il ne peut y avoir d'exigence réglementaire d'emport sans une définition normée de ce qui est emporté, le problème est que, entre l'énarque qui a légiféré et l'ingénieur qui a défini la norme, l'utilisateur est totalement oublié et, du coup, ça devient absurde.

Chez nos voisins britanniques, les survies, les mêmes mais dépourvues d'obligation d'emport et donc d'estampille "qui va bien", sont nettement moins chères...

Trouvez l'erreur... :litjournal:

18 jan. 2017
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Gardez à l'esprit que disposer d' un canot de survie est aussi une cause de décès en mer.

3

Ce n'est pas en disposer mais l'utiliser, mais, sur le fond, je suis d'accord avec toi.

18 jan. 2017
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merci pour ce partage Claude, au delà des égos en effet !

18 jan. 2017
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Mer, je vois que c'est un sujet qui amène beaucoup de discussions. Et c'est bien. Bonne journée à vous.

18 jan. 2017
1

comme d'habitude, ici, on préfère la polémique plus tôt que faire front commun sur un sujet aussi grave.
Une chose imposée par un règlement, sous peine d'amende, doit être en adéquation avec ce que l'on attend de celle-ci, sinon c'est la porte ouverte à tous les abus administratifs.
La connerie humaine est la plus juste définition de l'infini.......

18 jan. 201718 jan. 2017
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Il serait effectivement souhaitable qu' "une chose imposée par un règlement, sous peine d'amende, soit en adéquation avec ce que l'on attend de celle-ci".

Malheureusement, ce n'est pas la cas et ce pour deux raisons :
1°) dans le cas précis des survies, la norme traite de dispositifs de secours alors que beaucoup s'attendent à ce qu'il s'agisse de dispositifs de sécurité. Le "on" dont tu parles n'attend pas les mêmes choses selon qui il est.

2°) Je ne vois pas pourquoi des fabricants qui ont le bonheur d'avoir devant eux un marché de pigeons qui acceptent, sous la contrainte de la Loi, de se faire enfiler des frais de remise en état d'un matériel qui n'a jamais été utilisé, emballé sous un conditionnement étanche et scellé, se donnerait le moindre mal.

Il ne s'agit pas de lever une polémique mais juste de remettre les choses à leur place.

18 jan. 2017
1

il y a quelque chose qui m'echappe

Il s'agit de tester des survies qui ont depassé leur date d'utilisation donc qui sont perimé , il est donc normal qu'elles ne donnent plus satisfaction . Le contraire voudrait dire que l'on balance des survies encore bonne se qui serait alors scandaleux .

Non ce test de survies périmé demontre qu'effectivement il faut les remplacer elles ne sont plus apte à assurer notre securité .

un bon test serait de percuter des survies valide

18 jan. 2017
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Quel est le but de ce message ?
Augmenter le nombre d'inscrits de votre site ou communiquer des informations pertinentes ?

18 jan. 201718 jan. 2017
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A mon avis ça cela ne signifie pas autre chose que de constater les différences entre survies lorsque l'on tire sur le déclencheur d'ouverture dans leur 13ème année (cad après péremption). En soi la comparaison est intéressante. Une statistique sur un grand nombre de survies de marques différentes, au moins une centaine, peut avoir du sens. Tirer des conclusions sur quelques cas n'en a pas beaucoup.

18 jan. 2017
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Les normes relatives à ce type de matériel (discourir entre notion de sécurité ou de secours relève de mauvais traitements infligés à des drosophiles!) sont établies en fonction de l'objectif recherché (recevoir un certain nombre de personnes et permettre leur survie selon certaines caractéristiques de flottabilité) et de spécifications de fabrication. Elles résultent d'études techniques et non de caprices de politiques énarques ou pas.

Ensuite, il est logique de prévoir des révisions périodiques comme cela se pratique avec les extincteurs ou par exemple en matière aéronautique, plutôt que de partir du principe que l'engin étant conditionné sous poche étanche, on peut le laisser ainsi sans contrôle pendant 15 ans.

Dans certains pays voisins, il est possible que le rythme des révisions soit laissé sous la responsabilité de l'utilisateur. Maqis chez nous, compte tenu de notre absence de culture de la prévention ( le stupide principe de précaution ne relève pas de la prévention mais de la fabrication des parapluies!), on est obligé de mettre en place une réglementation.

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Au risque de devoir tenter de t'apprendre quelque chose, il a y a une différence fondamentale entre secours et sécurité.
Je ne saurais trop t'engager à réfléchir sur ce détail et ses conséquences techniques.

Second détail, j'ai dit plus haut que les normes étaient définis par des ingénieurs, ce sont les règlements qui sont établis par les énarques.

Je partage néanmoins totalement ton avis sur la précaution par principe traduite maladroitement par principe de précaution (qui est tout autre chose), je regrette simplement qu'on troque le jeu normal de la sélection naturelle contre une réglementation infantilisante alors qu'il serait si simple de laisser les choses se faire seules. :litjournal:

18 jan. 2017
1

Une survie n'est pas obligatoirement la seule garantie en cas de naufrage. Dans le Pacifique une famille a réussi un exploit formidable équivalent aux 3500m du Cpt Bligh, abandonné par ses mutins, en utilisant la survie couplé au Bib. Cela a fait l'objet d'un livre et d'un magnifique film. Banik sur son site préconise aussi une survie active.
Il est certain qu'un Bib qui ne se gonfle pas automatiquement n'est pas normal mais tout peut arriver. Il reste à le gonfler à la main. Les réserves et matériels obligatoires sont notoirement très insuffisants. Il doit donc aussi toujours y avoir près à jeter à l'eau deux gros bidons étanches complémentaires largement pourvus et des bidons d'eau pouvant flotter

18 jan. 2017
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Depuis 1980, les canots de survie qui ne se gonflent pas automatiquement se font rares. Par contre le nombre qui s'avèrent inutilisables reste important.

18 jan. 2017
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Peut-être serait-il bon d'attendre les résultats de ce test ainsi que les conditions de celui-ci.
La présence de journalistes et d'un huissier donneront une certaine valeur à cette expérience.
Donc, attendons .....

18 jan. 2017
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enfin quel valeurs peut-on donner a des tests de survies qui sont périmé ,qui sont en fin de vie ? a par peut etre que de constater qu'elles ne se gonflent pas ou qu'elles ne tiennent pas la charge .

18 jan. 2017
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15 ans à condition que les révisions aient été effectuées les dernières années ...

18 jan. 2017
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Il est sensé de faire ce que l'on est censé faire!

18 jan. 2017
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Bonsoir,
à ma connaissance, les survies sont prévues avec une durée de vie de 15 ans et non de 13!
Par conséquence, les survies de 13 ans testée devraient TOUTES se gonfler, ou alors je n' ai rien compris.
Ou alors je suis peut-être trop exigeant?
Gorlann

18 jan. 2017
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Ben oui, on est sensé les faire.
Gorlann

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

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