Survie

Au-delà des obligations légales, nous avons repéré de bonnes idées en matière de survie.

  • dans les filières, des jerricans étanches, juste pleins ce qu’il faut pour flotter, contenant de l’eau et du matériel de survie

  • dans le matériel de survie, on peut ajouter une VHF portable (avec chargeur solaire)

  • de quoi s’occuper l’esprit (carnet de chants ? C’est dans notre culture familiale…). En cas de dérive sur un radeau, le moral des troupes semble être une condition essentielle à la survie

  • combinaisons de survie. Problème : c’est cher, surtout si tous les équipiers n’ont pas des tailles standards et qu’il faut les faire fabriquer sur mesure… surtout quand les mesures des moussaillons changent à toute allure.

  • cerf-volant directionnel. Le pour : on est actifs. Le contre : on est actifs. Les secours auront plus de mal à retrouver une coquille de noix qui bouge. Une idée à tester : le cerf-volant en matière métallique, genre couverture de survie, qui se voit de loin, brille, et pourrait peut-être être repérable par radar.

Une liste à compléter...

L'équipage
23 sept. 2000
09 oct. 2000

Survie
dans "survivre" de D. Robertson,(assez ancien) une famille dérive 2 mois dans une annexe de 3m, aprés naufrage de leur radeau de survie crevé. A lire!
Les orques avaient attaqué la coque en bois de leur 13m, ils n'avaient pas pu signaler leur naufrage et ont été recupérés par hasard par des pêcheurs...
Les leçons:
-il faut une balise
-garder l'annexe en plus attachée au radeau
-le Pacifique, c'est désert
-boire le jus de tortue..
-bénis soient les japonais mangeurs de poisson...
aujourd'hui, avec un dessalinisateur de survie, une balise, on est un peu mieux..pas sûr!

12 oct. 2000

Survie
Ce cher Bombard, nous a pourver qu'il était possible de survivre en mer.

Après avoir prouvé que l'on pouvais survivre de la faim en mangeant plancton et poisson crue, prouvé que l'on pouvait survivre à la soif en buvant "eau de mer" à petite gorgée et le froid avec de quoi se protéger ; il a démontrer ce qui était le plus difficile : le facteur psychologique qu'il est possible de survivre...

Merci à lui d'avoir sauvé ainsi de nombreux naufrages...

16 sept. 2002

Essai
Cet été, percussion d'une survie périmée depuis 3 ans. C'était une Zodiac 6 places en sac (je n'ai plus le modèle exact en tête).

  • mise à l'eau, attendu qu'elle se stabilise quelques seconde (normalement la bouteille joue alors le rôle de lest et doit faire en sorte que la survie soit à l'endroit du premier coup.

  • déclenchement du gonflage grâce à la drisse prévue pour.

  • gonflage impeccable, à l'endroit.

  • inspection du matériel à bord : tout était parfaitement arrimé.

  • transbordement du matériel à bord de notre bateau pour inventaire et inspection du matériel. Rien ne manquait à l'inventaire, rien n'était périmé par rapport à la date de péremption de la survie.

Malgré tout on a observé :

  • trois sachets d'eau de 125ml crevés

  • le gobelet gradué fendu, et pas gradué

  • le joli petit soufflet de gonflage parfait mais raccord fuyant plus qu'une passoire crevée

  • légère entrée d'eau dans les fonds difficile à localier sous le fond gonflable.

  • La pharmacie toujours aussi comique (même modèle que ceux que j'ai connu il y a plus de 20 ans) et la notice qui est encore plus comique que la boîte (photocopie des modèles d'il y a plus de 20 ans, avec conservation des même fautes d'orthographe d'époque).

  • Grand progrès dans la trousse de pêche avec entre autres choses : ligne en nylon (au lieu de coton tanné), 6 hameçons et 2 leurres en bon état (au lieu de quelques hameçons rouillés).

  • Amusant la mini règle Cras souple, avec mini carte du monde et statistique pluviométrique du monde.

Ma conclusion : au global, essai assez satisfaisant malgré les problèmes observés (nous avons pu réparer le soufflet grâce à l'adhésif contenu dans l'équipement d'origine). Ceci confirme notre point de vue à propos du container étanche à emporter et contenant différentes choses complémentaire et du bidon d'eau et de quelques vivres :

Car dans la survie pour 6
- nourriture prévue : 24h
- eau = 1,5 litres en tout par personne

Nikolaz

16 sept. 2002

Quoi dans le container ?
Quoi mettre dans son container étanche, à emporter dans la survie en cas d'évacuation.
AMHA il faut déjà connaître l'inventaire de la survie car les containers ne sont pas extensibles, et la place disponible pour ces derniers et pour le bidon d'eau supplémentaire dans une survie de 6 places (par exemple) occupée par 6 naufragés est des moindres.

Voici certaines des choses auxquels on a pensé à brûle pourpoint, on en a certainement oublié, le but ici est de discuter l'importance des choses par rapport à leur volume afin de ne pas exploser les budget et d'éviter de devoir avoir deux survies, une pour les naufragés, une pour les containers.

  • Carte (petite échelle) région fréquentée adaptée en fonction du programme

  • VHF portable

  • GPS portable

  • Piles (pour VHF, GPS et lampe torche)

  • Vivres supplémentaires (quoi, combien)

  • Protection contre le froid (couverture de survies)

  • Matériel de pêche complémentaire (quoi)

  • Eau dans un bidon à part (pas rempli à ras bord (pour qu'il flotte)

  • Balise

  • Whisky (non, ça l'équipage n'a pas voulu, pourtant je leur ai dit que c'était un complément pour la trousse à pharmacie)

Qu'emporteriez vous ?

Nikolaz

17 sept. 2002

et si une bonne balise suffisait ????
devant le nombre de choses supplémentaire à emporter vhf, gps, ect. je me pose la question : si une bonne balise ne suffirait pas à se faire repérer assez vite dans pas mal d'endroit fréquentés par la pluspart des plaisanciers ? Du point de vue coût il n'y a pas trop d'écart, par contre je suis tout à fait pour un dispositif de meilleur repérage genre cerf volant ou petit ballon avec recharge d'hélium. Enfin le principal est de ne pas se trouver dans la position d'abandonner le navire et pour cela la prudence est une bonne garantie mais personne est à l'abri d'une mauvaise rencontre ....

04 jan. 2003

Jour de vent / Dans le vent
Jour de vent.

Je marchais d'un pas allègre sur une route de campagne, heureux de pouvoir m'aérer la tête et les poumons loin de la ville. Un vent fort de décembre soufflait continuellement sur la plaine. J'entendais bourdonner le ciel agité : un vrombissement formidable qui ressemblait aux orgues sourdes de l'Univers.

Ces étendues champêtres arrosées par les flots éoliens m'apparurent bientôt dans toute leur beauté originelle, leur splendeur primitive : les arbres ployaient par bouquets entiers, prêts à craquer, de grands oiseaux intrépides aux élans brisés étaient repoussés vers des hauteurs vertigineuses par quelque bourrasque, tandis que de lourds nuages filaient à vive allure en direction de l'horizon... C'était majestueux et sauvage, grandiose et effrayant.

Nulle âme dans ce décor tempétueux. J'étais seul avec le ciel en furie et ses hôtes malmenés, des oiseaux de haut vol. Ces derniers étaient tantôt pareils à des diables hantant les nues, tantôt comme des crucifix planant au-dessus du monde : certains croassaient, d'autres chantaient. C'était à la fois lugubre et gracieux, inquiétant et joyeux, étourdissant et mélodieux. Les profondeurs célestes prenaient subitement des allures épiques, et les ailes qui sillonnaient l'azur venté avaient l'envergure des grandes et solennelles circonstances. Le ciel sous la tempête m'apparaissait à la fois proche et mystérieux, intime et lointain.

Et moi je marchais la tête dans le vent, le corps leste, l'âme légère, le coeur battant. Et je voyais des événements à venir dans le chaos des airs, des présages dans le vol des messagers aériens, des révélations dans les ailes déployées de ces voltigeurs qui luttaient comme par jeu contre le bras d'Éole...

Raphaël Zacharie de Izarra

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Dans le vent.

Il y a quelques temps, je me suis fabriqué un cerf-volant. Je n'ignore plus, après maints exemples réussis, les secrets de la confection d'un tel engin. Bambous et tissu, dextérité et expérience sont les quelques éléments indispensables pour donner des ailes à une existence devenue trop pesante.

Contempler dans le ciel cette oeuvre issue de mes mains, la voir flotter dans l'azur venté avec une joie simple d'enfant, c'est projeter le meilleur de moi-même dans les nues tant convoitées, par matière maîtrisée interposée. Sous le souffle du ciel (sous l'esprit divin donc) j'exprime librement mon désir le plus intime, le plus vital, mon désir essentiel : jouer avec le vent.

Je fais alors oeuvre pie, parce que mon sourire de ravissement est dirigé vers le ciel, destiné aux nuages, et atteindra même les plus lointaines étoiles un jour. Mais surtout, surtout parce que dorénavant lorsque je demeure des heures à admirer cet oiseau tenu en laisse, ce symbole de réalités sans plus de poids, cet objet identifié volant à hauteur de mes rêves enfin, c'est votre visage que je crois voir dans le ciel, transfiguré au travers de l'aérienne conception née de mes propres mains.

Et c'est vers ce visage ailé que s'élancent mes plus ferventes prières, sous le vent que je n'entends presque plus, attentif à vos traits retrouvés.

Et alors que chante, grisolle l'alouette, qu'elle lance au ciel ses tire-lire, j'attends que des hauteurs en turbulence me parvienne votre chère voix, portée par le vent, inventée par lui peut-être (vagues sifflements aux accents oniriques, déformés en sons audibles sous l'émoi de l'amoureuse vision), et qu'elle me dise l'indicible, l'inouï, l'inoubliable : l'amour.

Oui, voyez-vous, lorsque souffle le vent je joue, moi.

Raphaël Zacharie de Izarra

26 fév. 2003

Un froid mortel
- Te rappelles-tu lorsque nous chevauchions dans la steppe, fiers, farouches, les cheveux au vent, l’âme légère ? Te souviens-tu de nos cris dans le glacial azur ? Entends-tu l’écho de notre allégresse de jadis ? Sauvages et doux, nos chants résonnaient jusqu’au soir dans les plaines givrées. Nous dévalions de blancs espaces, entraînés par nos chevaux… T’en souviens-tu ? J’entends encore hennir nos montures essoufflées.

Nous filions côte à côte à folle allure, rennes en mains, coeurs dilatés. Dans un geste précis et périlleux, nos lèvres se rencontraient parfois en plein galop : penchés l’un vers l’autre à la vitesse du vent, nous échangions un baiser dans le bruit des sabots. Fugitif et dangereux. Là, notre course semblait se figer une seconde durant. Et cette seconde était une éternité.

  • A quoi sert de rappeler ces choses révolues ? Il nous faut oublier et avancer. Les regrets sont des herbes vaines, progressons plutôt.

  • Je sais. Mais ces jours ne furent-ils pas les seuls qui méritent que les siècles s’en souviennent ? Passagers de la toundra, maîtres des grands froids, seigneurs des neiges, nous sillonnions des terres vierges, insolites. Et devant nous, toujours, l’écume. A l’infini.

Rien n’entravait nos cavalcades. L’horizon seul bornait notre vue. L’immensité était notre couche. Nous avions la Lune pour oreiller, des champs d’étoiles en guise de toit. Nous respirions le vent, humions les nues, transpirions coeur et âme, et allions nous abreuver directement au ciel. Des flots d’azur nous coulaient dans les veines, notre pain quotidien s’appelait chants, amour, liberté.

Je me souviens du vent qui chantait entre les rochers et dans le lointain, plaintif.

Le soir, le violon d’Eole se taisait. Alors on entendait la musique silencieuse des étoiles. Parfois la blonde Flâneuse veillait sur les étendues gelées. Tout semblait se figer sous son éclat follet : la nuit devenait un mystère. Elle se fondait avec l’Univers, devenait aussi vaste que lui.

Enroulés dans nos fourrures, t’en souviens-tu ?, un feu couvait près de nous, tel un ami vigilant. Nous refermions sur notre sommeil la tente de peaux qui nous protégeait de ces froids mortels.

Nous sombrions dans un sommeil profond, enlacés jusqu’au petit jour, épuisés par nos galopades fabuleuses. N’aimes-tu pas te remémorer avec moi ces souvenirs heureux du temps passé ?

  • Nos aventures sont finies. Ce temps est révolu, révolu à jamais. Pourquoi refuser de s’y faire ? Nous ne chevaucherons plus à travers la steppe que tu aimais tant, plus jamais. Et tu le sais. Tu le sais et pourtant tu sembles ne pas le croire. Oublie donc tout cela et regarde plutôt devant toi. Face à nous est un autre infini. Rapelle-toi, un matin nous ne nous étions pas réveillés. Le froid nous avait ensevelis sous son manteau fatal.

Car tu sais bien que depuis des siècles nous sommes morts.

Raphaël Zacharie de Izarra
raphael.de-izarra@wanadoo.fr

26 fév. 2003

on peut aussi et je le fais
garder les rations d'eau d'ancienne survie et les mettres dans un endroit accessible

l'avantage par rapport au jerrican est que l'eau ne se "détèriore" pas avec le temps et que boire à un sachet de 125 ml est plus facile qu'àun jérrycan de 20 l

en matière de balise ne pas hésiter à utiliser les balises aéronautiques même périmées qui sont pas très chères et il ya toujours un avion en veille permanente à haute altitude pratiquement partout avec une portée fabuleuse car si la balise émétrice est au raz de l'eau, l'antenne réceptrice est très haute

je sais bien que c'est interdit sauf que rien n'est interdit quand il s'agit de sauver sa peau....et celle de son équipage

26 fév. 2003

Ou les trouver ?

jp, où peut-on trouver des balises aviation périmées ? Autrement dit, y-a-t-il un marché qui ne soit pas "underground" pour cela ?

Merci, Robert.

26 fév. 2003

on peut
peut etre en trouver en fréquantant les aéro clubs, les unités d'entretien d'avion dans les aérodromes et chez lez fournisseurs aéronautiques

une balise neuve coute environ 450 €

voir également PROUST AIR SERVICE à coté de poitiers qui est une casse d'avion
je peux retrouver leur coordonnées si quelqu'un est intérréssé

j'ai une balise aéro sur mon bateau et je pense bien que c'est sécurisant car tous les avions militaires, de ligne ou privés sont en veille permanente sur la fréquence dès qu'ils sont en vol et il est admis qu'un déclenchement a 100% de chance d'être détécté dans les 24 h pratiquement n'importe ou sur la planete à l'exception des zones polaires et extrèmes sud

amicalement

26 fév. 2003

Attention aux déclenchements intempestifs
Bonjours à tous;

Mef , car les balises aéros se déclenchent manuellement MAIS aussi et surtout en auto lors d'un crash !!!!
Le nombres de recherches ayant été effectuées à cause d'un déclenchement intempestif à cause d'un choc (turbulence , atterrissage dur...) est important.
Imaginez que votre balise se déclenche suite à un coup de tabac ou autre , le vol AFR qui passe 12000m au dessus de vous a un contact détresse et lance las secours !!!!?????
Je pense que ça va faire chére la balise aéro.

Bon vent et sortez couverts

26 fév. 2003

pas vraiment attention
car les balises aéro on une position automatique qui déclenche au choc OU une position manuelle qui déclenche uniquement à la main par un bouton sécurisé demandant souvent de casser une languette plastique de protection avant action

il suffit de désactiver la fonction automatique et il n'y a plus aucun risque

amicalement

Phare du monde

  • 4.5 (97)

2022