surf-quillard

Bonjour, je me pose une question, si on a la houle dans le dos, sur un monocoque quillard, et qu on part en surf, comment descendre la vague pour eviter le 'choc' en arrivant en bas. Perpendiculaire à la vague (tout droit) ou descendre la vague comme en surf, de coté?

Dominique

L'équipage
14 juil. 2010
14 juil. 2010

Pas de souci majeur
avec un quillard à moins qu'il soit ultra performant, la vague va toujours plus vite que le bateau.
Donc même au surf la suivante arrive toujour de derièrre, ratrappante.

Tu ne buttes pas dans un mur en arrivant au portant au fond du creux

14 juil. 2010

donc c parfait pour moi
merci!

14 juil. 2010

mais quand tu est au fond
entre les deux vagues (+ de 2m quand tu ne vois plus l'horizon au poste de barre) tu as intérêt a te remettre perpendiculaire a celle qui arrive, certaines lames peuvent te mettre de travers et quand elle te rattrape si elle déferle bonjour l'ambiance. Les lames arrivent toujours par trains en Atlantique 5 moyennes 2 hautes 1 très haute,

16 juil. 2010

vitesse des vagues
Les vagues vont toujours à la même vitesse ? Ça dépend si c'est une mer du vent ou une houle ?

Mon bateau était performant, mais il y a 30 ans, et c'est un quillard, pas un cata en carbone. Et pourtant il m'est arrivé d'aller (avec quelques coquillages sous la coque) à la même vitesse que les vagues (sans surfer), même si en général elles me rattrapent. Plus vite je n'ai pas encore fait, mais j'imagine que ça doit pouvoir se faire.

16 juil. 2010

oui, la vague (ondulation) se propage, pas l'eau
Bien sûr, c'est une onde qui se propage, mais bien avec une certaine vitesse qui fait que quand on est à la même vitesse on a une impression d'immobilité de la vague.

L'immobilité de l'eau sous la propagation de l'onde se voit très bien avec les objets flottants, les algues ou avec l'écume.

16 juil. 2010

contrairement aux apparences

les vagues n'ont pas de vitesse car elles ne se deplacent pas ,les vagues se forment et meurent au m^me endroit (ou presque),ce sont les molecules d'eaux qui roulent donc tantot elles forment une crete ,tombent et forment un creux .

ce qui donnent l'illusion d'un deplacement.

josé

16 juil. 2010

pareil bateau performant mais de 30 ans
jamais rattrapé de de vagues !!!!!!! meme avec de rares surfs à 12 noeuds jamais plus

surtout en fuite garder la vitese maxi

14 juil. 2010

oops pas fini
Le fait de te remettre perpendiculaire va t'éviter l'effet de croche pied dans la remontée sur l'autre lame.
@+ et bon surfs.
Alain

14 juil. 2010

houle de dos ...
quand on a la houle de dos, on est en général très au portant, voire plein vent arr :

y'a intérêt à porter le maxi de toile sur l'avant, attention à l'effet de départ au lof de la GV qui amené au croche pied de la quille peut amener en situation très difficile !

15 juil. 2010

croche pied
c est effectivement cet effet de croche pied qui me pertube, je pensais qu il arrivait à la descente de la vague, quand on arrive en bas, je me rends compte qu il peut arriver à la 'monté' sur la vague quand on se fait rattraper, au début de la montée.

Je n arrive pas à bien comprendre ce croche pied je crois. Pour moi c etait du à la différence entre la vitesse de l eau de surface sur la coque et celle de l eau sur la quille, c est bien ça? en gros la coque va plus vite que la quille. Un dessin?

15 juil. 2010

en fait, le risque....
est important en cas de départ au lof en cours ou en fin de surf, ce qui cause la mise en travers.

D'où l'intérêt du dériveur avec une dérive centrale (que l'on remonte dans ce cas ) plus une dérive arrière qui est alors basse. Cette configuration provoque un recule considérable du centre de dérive, et si de plus on affale la grand'voile et ne garde de la toile que sur l'avant, le risque de mise en travers devient quasi inexistant....

Cette configuration est de mise sur les "Trismus", les "Via" Les "Trisbal", également les dériveurs Ph. Harlé : "Maracuja", "Nouani", "Goyabada", "Naranja", etc.....

15 juil. 2010

Si il a une dérive arrière....
il ne vire pas,il tient la trajectoire... ;-)

16 juil. 2010

si tu est ennuyé ..............
mets-toi en 3/4 arriere . si tu avances trop vite , que ça devient incontrolable , diminue ta vitesse.
Mais d'avancer trop lentement te fait galérer .
Sauf conditions anormales , essaie de rester proche de la vitesse maxi de la carene .
les vagues . BOF , si tu vas vite , elles s'éffacent . c'est juste mon avis ....

15 juil. 2010

quille longue
Si ma mémoire est bonne, je croche pied est lié à la profondeur de la quille.
la vague est comme un cylindre en rotation.
Le haut de la vague avance dans le sens du vent (ce qui fait déferler à partir d'un escarpement donné) mais le "dessous" de la vague avance dans l'autre sens par rapport au centre de rotation du cylindre.
Si la quille est assez longue (disons plus de la moitié du diamètre du cylindre), le bulbe va être entrainé vers l'arrière. C'est pas seulement une différence de vitesse, ça pourrait être carrément une différence de sens de poussée.

si travers à la vague tu exposes plus de surface à ce risque.
si perpendiculaire à la vague, moins de surface d'appui pour cet effet
si dériveur ou dériveur lesté, moins de risque de croche-pied car on ne va pas assez profond.

15 juil. 2010

probleme d'inertie

le croche pied est du à l'inertie induite par la vitesse .

audessus de Cd Gravité du bateau on a en gros les oeuvre morte et le greement qui sont hors de l'eau , et sous le cdg la coque .

lorsque le bateau avance de maniere rectiligne tout ce passe bien mais à grande vitesse lorsqu'il vire brusquement en butant sur une vague par exemple , l'inertie du haut ne rencontre pas d'obstacle contrairement à la surface de la quille qui va se trouver face à un mur l'empechant d'avancer à la m^me vitesse que le haut du bateau et donc le bateau va gité voir se retourner pour les deriveurs (420..) .

c'est l'avantage d'un deriveur .Au portant on remonte la derive et alors le bateau glisse lorsqu'il vire .

josé

15 juil. 2010

bonjour kapstad
relis Moitessier, il en parle trés bien et avec des croquis!

15 juil. 2010

le croche pied
Arrive souvent quand le bateau reprend de la vitesse quand la lame t'a rattrapé et que tu te trouves au milieu entre le creux et la lèvre de la vague suivante.
Souvent quand tu es sous voiles au portant dans le sens de la houle , dans le creux tu es légèrement déventé, quand tu remontes le vent devient plus fort, le bateau a tendance a lofer a cause du moment induit par la GV, et de la différence de vitesse entre la surface et a 2m en dessous, si tu es légèrement de travers ca augmente la surface présentée par la quille, et augmente l'effet croche pied.
En plus si tu es plein vent arrière tu augmentes le risque d'empannage incontrôlé d'où l'intérêt de garder la voile d'avant qui tracte et de ranger la GV qui pousse sur le coté.
Maintenant chaque bateau a ses propres réactions dos a la houle, a toi de juger en restant prudent.
@+
Alain

16 juil. 2010

Une petite illustration


ça donne à réfléchir, non?

Antoine

16 juil. 2010

sur cette video
on voit bien que le voilier n'avance pas assez vite ........
on dirait un type gipsymoth de chichester ???

16 juil. 2010

Une petite illustration


ça donne à réfléchir, non?

Antoine

16 juil. 2010

oui...
Bon... Eu...
cela doit être dûr à la barre, fatiguant il est très bousculé.cours pas après.
Il m'est arrivé qu'une seule fois avec une mer forte au portant, j'étais concentré, j'avais pris un rytme des montées et des descentes, juste la toile qu'il faut pas de survitesse; honêtement si j'avais vu un film de moi sur mon boat, j'aurais sûrement été plus impressionné.
jj

16 juil. 2010

Dans un autre genre.
Sur lequel vous vous sentiriez le mieux dans ces conditions?
Mohttp:// mon choix est fait...

17 juil. 2010

oups... poupe, pas proue
c'est la poupe qui était "particulièrement pointue". Pour la proue, c'est assez ordinaire...

17 juil. 2010

effectivement, pas le même genre
Le ketch habité se comporte comme une vraie coquille de noix alors que le trimaran indique qu'il était à 25 noeuds avec GV seule avec 4 ris. Donc un peu plus manoeuvrant.

Ces 2 bateaux et leurs skippers ne doivent pas avoir la même conception du "gros temps" et la même expérience.

Un ami me racontait qu'il a essuyé une tempête sans trop de soucis sous tourmentin seul avec un bateau à la proue particulièrement pointue, qui lui permettait de briser les vagues. Il dit qu'avec une forme plus classique il aurait eu des soucis.

Dans l'idée de ne pas se faire dangereusement balloter pas les vagues lorsque la situation est devenue incontrôlable, que pensez-vous du traînard série de Jordan ? Sur le papier ça paraît excellent. Quelqu'un a pratiqué ?

18 juil. 2010

Vidéo
j'ai mis cette vidéo non pas pour son côté extrème, qui est malgré tout très impressionnant, mais par ce que l'on voit bien l'action des vagues sur le bateau.
Quand au bateau il s'agit d'Anita un 12M JI lancé en 1937 reconvertit en ketch dans les années 60. Elle totalise plus de 320 000 milles au cours des 45 dernières années et ses différents skippers et équipiers ont engrangés plus de 130 prix durant cette période.
La vidéo la montre dans un situation dramatique puisque les images ont été prises par un hélicoptère de secours, si l'on observe bien on s'aperçoit que la barre de flèche bâbord du mât d'artimon joue la jig, les chandeliers ont été couchés.
En réalité elle a subit un knowdown et un capsize partiel ou elle a perdue entre autre son dog house et une partie de son équipage y a été sévérement blessé, mais elle a pu être sauvé.
Cela est arrivé en 1997 en Mer de Nord au large de Helgoland dans ce que les anglais noment un "huricane".
Je ne suis pas si sûr que même un tri de 32 m puisse se permettre 25 noeuds dans une mer aussi courte et cassante.

18 juil. 2010

Sorry
not huricane, but hurricane

18 juil. 2010

Décidément
j'aurai dû me relire, Anita n'est pas un 12M JI mais un 12 mR.
Désolé.

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

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2022