Stockage des vivres

plusieurs solutions
1/ Dans le captain
2/ Dans les fonds le plus pres possible de l'épontille, bouteilles bien calées pour qu'elles ne cassent pas.

Mon record sur un Lirac rouge 3 ans, il a bien vieilli.

µµµµµµµµµµµµ :pouce: $$$$$$$£££££££££££££££££££££

En cubi de 3 litres...
... pour tous les jours, on commence à trouver de bonnes caves comme Montpeyroux ou Listel (?)qui commercialisent en grande surface, et bien d'autres quand on va chercher le vin directement.

Cela évite le poids du verre.

Sinon quelques bonnes bouteilles pour les grandes occases, bien callées sous la couchette du captain !

:alavotre:

DUF............
Tu es un iconoclaste, il n'est de bon vin qu'en bouteill ou en fut, et puis le crouiiiiic du bouchon que l'on dévisse sur un cubic est d'un triste a coté du flop de bouchon que l'on retire!

Depuis quand le listel est il du vin?.... :-(

2 solutions
le permanent :
les bouteilles callées entre les varangues sous une couchette du carré avec accès direct par une trappe dans le panneau vertical.
en cas de baisse dangeureuse des stocks, je les cale avec les drisses ou écoutes de rechange (cas rare). jamais cassé une bouteille

pour les vacances, en plus : 1 caisse de rouge dans un coffre babord dans le poste avant, le blanc à tribord.

mais de toute façon, un vin de garde dans le bateau (en dehors du stock tampon) c'est quand même une bouteille qui tient 15 jours!

donc pour le vieillissement : panel insuffisant

V&V...
La revue voiles et Voiliers avait réalisé un article sur le vin à bord et après différents "tests", il apparaissait que les vins stockés à bord, comparés aux mêmes restés à terre, avaient bien vieillis et étaient plus gouleyant et pour les moins chers, moins "acides" (différents vins de différente qualité avaient été achetés en supermarche pour ce test, autant que je m'en souvienne).

Bref, le vin à bord, il faut en mettre dans les fonds, bien calés, et puis l'oublier qques mois.
La houle aide parfaitement au vieillissement et à la maturation du vin.

C'est ce que faisaient certains négociants de Cognac qui chargaient de quelques barriques les bateaux en partance, le voyage vieillissant parfaitement leur alcool.
Récemment, j'ai vu un reportage à la tv où des viticulteurs avaient enfouis des bouteilles dans une zone à marée, pour en hâter le vieillissement (et accessoirement se faire de la pub).

A consommer avec modération, oeuf corse, hips...
:alavotre:

Une expérience...
J'ai fait un aller-retour St-Malo/Londres avec une barrique(225l) de Muscadet arrimée en pied de mât, avec pipette plongée dedans et les verres à proximité : TRES sympa, le voyage, surtout que les fonds du bateau regorgeaient de grands-crus du Muscadet...
Résultat : au retour, le vin de la barrique était imbuvable, voire inapte à faire la cuisine ! Quel gâchis, il devait en rester une petite centaine de litres, qui n'a peut-être pas supporté les grands frais de la route...

Par contre, j'ai ouï dire que jadis certains bateaux marchands embarquaient des tonneaux de et faisaient la transat aller-retour pour faire madériser le pinard... Quelqu'un aurait des précisions là-dessus ?

Les solutions de Jacqes Perret dans "Rôle de plaisance"
"Ainsi nous étions là, au pied du grand mât, baignés de lueurs et d'angélus cuivrés. Nous n'avions pas les mains croisées sur la poitrine, mais c'était la version nautique d'un petit tableau méconnu de l'école de Barbizon, et, baissant les yeux, nous considérions avec amour le filin rassemblé comme une moisson de chanvre et de sisal. C'est alors que le matelot releva la tête, intéressé par un bruit : le roulement d'une brouette pleine de bouteilles. Les secousses du pavé en tiraient un léger carillon qui n'offensait pas l'angélus, mais Collot en fut incontinent rapatrié dans le siècle.
- Voilà notre vin, dit-il en faisant signe à la brouette.
- Tiens! j'oubliais.
- Ça ne m'étonne pas. Vous attrapez une mémoire de capitaine puritain.
Le garçon épicier arrêta sa brouette au ras du quai, alluma une cigarette et se mit à nous considérer avec sympathie, en homme décidé à prendre du bon temps et profiter comme il faut d'une livraison peu banale. Son bonheur fut porté à l'extrême, quand il comprit notre intention de cueillir les bouteilles en voltige pour les embarquer comme des briques. En qualité de premier lanceur, ses responsabilités étaient limitées ; Collot transmettait, en deuxième position, sur un vieux yac à moteur qui nous séparait du quai, tandis que je réceptionnais les flacons planeurs pour les aligner dans le coquepit. Dès les premiers jets, nous eûmes un public. Pas seulement les habituels spectateurs des fenêtres mais une demi-douzaine d'oisifs aussitôt rassemblés, comme on voit d'un ciel désert surgir les corbeaux attirés par l'ombre d'une aubaine possible. Pourtant, nous sentions bien que l'exercice n'était pas considéré avec tellement de bienveillance. L'idée qu'une bouteille put se perdre à ce jeu idiot les incommodait visiblement. Une excentricité de yacmane. Le matelot fut-il affecté par cette réprobation tacite ou sollicité par une impulsion banale? Il me demanda si je n'avais pas envie de me rafraîchir ou de contrôler la marchandise. Avant même que j'acquiesçasse, la cadence fut interrompue et il se produisit dans l'assistance un léger flottement. Le débouchage eut lieu dans une atmosphère de suspense. Aussitôt entendu que la tournée serait générale et priés de faire circuler la bouteille, ils se montrèrent d'abord étonnés, l'invitation à boire les prenait de court, comme si boire un coup eût été la chose du monde à laquelle ils s'attendissent le moins. Ils se firent une raison, le litre alla de bouche en bouche, après quoi, d'un coeur unanime, ils s'évertuèrent au chargement qui fut terminé en quelques minutes, selon une méthode plus sérieuse, avec maints égards et mille conseils affectueux.
Les bouteilles furent alors casées un peu partout, principalement sous le coquepit, sous les couchettes et dans les fonds le long des membrures."

le vieillissement à l'ancienne
J'ai bien peur que cette histoire de bateau transportant du vin au long court pour le bonifier est un trop belle.
J'ai lu quelque part que c'était les plutôt médiocres qui barbotaient dans les bariques histoire que le gout de bois masque le gout de ... (bon, maintenant on embarque directement des copeaux).
Pour les vins rouge du sud et très chargé en alcool le résultat pouvait être une madérisation, appréciée.

Yves.

Le problème de l'iconoclaste...
...que je suis, mais comment as-tu fait, pascal11, pour deviner que je n'étais par un grand amateur d'images saintes...?

Donc mon problème est que pendant 3 mois cet été j'étais le seul à boire, et vous le savez tous, une bouteille ouverte doit être vidée, au risque de gâcher le vin qui y reste...
Et une bouteille par repas, je l'avoue, ça me fait trop !

De plus, pendant ma virée estivale entre Sardaigne et Sicile, j'ai trouvé des vins excellents en cubi (ceux dont la poche est souple et en matière aluminisée, pas le vieux cubi en plastique dégueu...)
Et le cubi permet de se servir au verre, la poche
permet de conserver une certaine "fraicheur" au vin , ce que ne sait pas faire le verre.

:alavotre:

et une étoile une
rien que pour l'eau susceptible de gater le vin :-)

pour la consommation en mer, avec un copain on avait remarqué que l'on faisait une bouteille à 2 par repas, et quand un 3e larron survenait on se retrouvait à 3 bouteilles

peut on en déduire que le 3e buvait la 2e bouteille?

salut Yves
le caviste chez qui j'achete mon pinard connait le probleme des bateaux car il fait de la voile aussi , en consequence il me donnes de bonnes infos de ce cote - la de plus il ne cherche pas a m'arnaquer en me conseillant des vins chers ect... mais bien aucontraire des vins de bonne qualitee qui se tiennent biens , des bordeaux et des cotes du R , mais aussi des blancs , remarque avec moi je ne les laisse pas trop viellir , j'ai quelques amis qui aiment bien le vin ........ il y aussi le stockage qui est important , j'enveloppe les bouteilles avec du journal et je les coince dans des caisses en plastique et ces caisses sont carrement dans les fonds du voilier car entre le planche et le fond du bateau , j'ai presque un metre de hauteur , ce qui fait qu'il y a un passage d'air continuel et que cela reste frais mais jamais froid ni chaud meme l'ete . car je stock aussi mes legumes , le lait , les oeufs , le fromage et je les garde assez longtemps sans probleme .
yann

Vous m'étonnez...
D'habitude à votre lecture, je me fais humble ; votre connaissance des bateaux et de leurs entrailles mécaniques et électriques me laisse admiratif.
Mais sur ce sujet je vous trouve tous bien légers... l'un parle de 2 ou 3 bouteilles en stock, l'autre mélange avec les bouteilles d'eau (vous êtes certains que ça ne va pas donner un goût ?) un troisième enfin nous parle de rosé !
Donc, pour une fois que j'ai quelques compétences, je vous en fait profiter. Sous la flotaison (même dans un coffre et en med)la température ne varie que lentement et va être à peu près à la température de la mer. Le vin va viellir un peu plus vite (secousses ? température ?)qu'en cave. Si c'est un vin qui supporte bien le viellissement en 1 ou 2 ans il se sera bonifié. Si c'est un "petit" vin à boire rapidement il sera imbuvable. Là où ça se complique c'est pour les vins de garde fragiles (certains Bourgognes notamment)mais dans ce cas le prix fait que l'on évite de tenter des expériences par essais erreurs.
En résumé, il faut en fond de cale quelques caisses de bons vins pas trop fragiles (Bordeaux ou très bons Côtes du Rhone par exemple). On réapprovisionne tous les ans par en dessus, ce qui fait que l'on trouve en dessous des bouteilles oubliées depuis 2 - 3 ans ou plus. Croyez-moi, je n'ai jamais été déçu.
Les blancs se conservent aussi correctement, mais ça n'a le plus souvent aucun intérêt de les faire viellir.

A la vôtre.

l'avis du caviste
Eole, tu évoque un avis éclairé de ton caviste. Peux-tu nous en dire plus, quels sont les caractéristiques des vins qu'il recommande ?
L'écho des caves, SVP ;-)

yves

Cambuse et cave à vin
Tout à fait d'accord avec Barbapoux. Je stocke sous la flottaison dans les caissettes en bois de six bouteilles. Ca rentre juste: deux caissettes en largeur et trois en hauteur. Aucune casse à ce jour. C'est du Bordeaux, surtout du St Estèphe et je n'ai pas remarqué de différence notable avec ceux restés à terre. (Seulement trois mois de navigation). J'aurais du prendre du blanc vu qu'on mange plus de poissons que de viandes. Mais je préfère le rouge surtout avec le fromage! L'expérience se poursuit et le restockage se fait avec des vins achetés localement dans les îles.( Difficile de refaire le plein de Bordeaux, le poids est limité dans les avions.). :-) :-) :-)

c'est celui là...
...ton bateau jj ?

jolie ! ;-)