Stamm et le Guillou, dématage [23/12]

B Stamm et D Le Guillou ont demate au large de Penmar ch
Des secours sont partis. Info flash de 1h00.

L'équipage
24 déc. 2013
24 déc. 2013
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le télégramme.fr:

Parti des Açores avec un de ses équipiers, Damien Guillou, Bernard Stamm remontait son voilier jusqu'à Brest, après avoir participé à la Transat Jacques Vabre jusqu'au sud du Brésil. Une partie de son équipe technique avait réalisé le convoyage jusqu'aux Açores. Le duo devait terminer le trajet jusqu'à Brest mais la tempête Dirk en a décidé autrement.

Deux hélicos anglais sur zone
Avec jusqu'à 75 noeuds de vent établis sur zone (140 km/h), les Anglais se préparaient à une opération de récupération très délicate.
Un Atlantic 2 attendu sur zone
Ce matin, l'opération est toujours en cours. Le Falcon, bientôt à cours de carburant, doit passer le relais à un Atlantic 2 parti de Hyères. Un contact téléphonique a été établi avec les deux marins ce matin à 5h15. Le vent qui a faibli de 35 à 25 noeuds rend très vraisemblable l'opération d'hélitreuillage dans les prochaines heures.

24 déc. 2013
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Dur dur!
Bonne chance les gars!

24 déc. 2013
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Bernard Stamm et Damien Guillou viennent d'embarquer sur un cargo!!

24 déc. 2013
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on n'est pas sur qu'ils aient dématés. Va rester la question du qu'est ce qu'ils faisaient ici? Face à un coup de vent prévu depuis longtemps :(

24 déc. 2013
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ils l'annoncent démâté, pour le reste est ce nécessaire de refaire l'histoire? il a payé cash... je ne vois pas l’intérêt que hisse et ho lui donne des leçons de ce qu'il peut faire ou pas!

24 déc. 2013
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Une question (fort légitime à mon sens) d'aegir et des réponses forcément instructives de la part d'un tel marin. En aucun cas "des leçons données par hisse et ho".

24 déc. 2013
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j'espère qu'un maximum de matériel pourra être récupéré, personnellement je commence à être choqué par la quantité de déchets laissés libres en mer que peuvent générer ces naufrages.
Rassuré qu'ils aient été récupérés sain et saufs, ça reste le plus important.

24 déc. 2013
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je donne pas de lecon,mais pourquoi aller se foutre dans la gueule du loup avec autant d'expérience,a part etre a la bourre pour le réveillon je ne pige pas

24 déc. 2013
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Targaz, heureusement, que tu précise que tu ne donne pas de leçon?

24 déc. 2013
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Il est remarquable de noter qu'en quelques heures à 200 milles des cotes, de nuit, avec des vagues de 5 à 8 m, dans les pires conditions, les hélicoptères font des miracles. D'autres, moins expérimentés,auraient choisi la "sécurité" illusoire d'un canot de survie...

24 déc. 2013
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Que t'ont donc fait les canots de survie pour que tu en dises tant de mal!
En l'espèce, un hélico repèrera relativement facilement le canot de survie à bord duquel se trouveront les naufragés qu'une tête qui émerge plus ou moins!

24 déc. 2013
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Comme l'indique Viking35, t'es quand même plus visible sur un IMOCA 60 que sur un truc gonflable, qui se serait retourné plus d'une fois, ne quitter le navire qu'en dernier recours...

24 déc. 2013
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Je pensais naturellement à celui qui s'est trouvé dans l'obligation d'abandonner son bateau en train de couler.
C'est une recommandation générale des divers intervenants du sauvetage (je me souviens avoir vu un exposé d'un pilote de l'aéronavale sur ce sujet) de ne pas quitter le bateau, si possible, nécessairement plus visible qu'un canot de survie, lui même plus visible qu'un baigneur!

24 déc. 2013
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Au large, il me semble également qu'une balise de détresse est une saine précaution. lorsqu'elle est activée, elle permet de connaitre sa position exacte à tout instant, ce qui permet d'organiser les secours. Pour un repérage aérien, encore faut il également émettre sur une fréquence aérienne qui est, je crois autour de 101 quelque chose (!!!).

24 déc. 2013
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Bien sur, encore faut il que le naufragé ai fait l'erreur d'abandonné son voilier... et l'hélico repérera plus facilement une balise de détresse individuelle qu'un canot qui, dans les conditions qu'ils avaient cette nuit, avait de fortes probabilités de se désintégrer ou de chavirer s'il s'était gonflé!
Et tu sais bien aussi que les secours sont, dans la majorité des cas, au dessus d'un naufragé en moins d'une heure après l'appel de détresse.

24 déc. 2013
1

Nous sommes d'accord...Le "problème" est qu'il est très rare qu'un voilier soit effectivement sur le point de couler... mais que beaucoup d'équipages le pensent... Ce qui devrait être obligatoire est une ou des balises de détresse pour que les pilotes nous "voient".
Nous sommes en 2014, plus en 1976...

24 déc. 2013
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Au lieu de se demander ce qu ils faisaient la ne pourrait on pas simplement se rejouir qu ils aient ete recuperes. Tous n ont pas eu cette chance, un marin russe du Victoriaborg est passe par dessus bord cette nuit et n a pas ete recupere lui. Paix son ame.
B Stamm et D Le Guillou nous donneront des explications plus tard s ils le veulent bien. Rien ne les y obligent. Bon retour sur terre a eux deux et un grand bravo aux sauveteurs.

24 déc. 2013
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Bonjour, et d'autres, expérimentés ou pas, tirent des conclusions hatives.....y avait qu'à ...fallait ,fallait pas.....La météo reste propice aux brèves de comptoir en tous genres....pour moi Bernard S...reste un marin respectable , même si on se souvient d'abord de ses échecs.....

24 déc. 2013
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je vais encore me faire habiller pour l'année ..........
pour moi la définition d'un marin c'est quelqu'un qui part avec son bato et son équipage et qui ramène tout le monde en entier .
le reste ce sont des sportifs de très haut niveau auquel je tire mon chapeau n'étant pas capable d'en faire le quart .
alain

24 déc. 2013
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J'aime bien stamm j'ai eu l'occasion et "l'honneur" de poncer intégralement le futur poujoulat 2 (ex virbac), je l'ai rencontré dans le chantier ou je bossais un gars sérieux et sympa mais avec des moment de folie (il voulait m'emprunter ma moto pour faire une roue arriere :non:)

Mais la je dois dire qu'il a déconner un peu sur le coup

24 déc. 2013
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oui Alain je viens de t'habiller d'une étoile , car je partage entièrement ton avis

24 déc. 2013
1

Ce qui m'étonne tout de même c'est la proximité des moyens de sauvetage ...
Selon l'AFP "Les opérations de sauvetage avaient été compliquées par les conditions météorologiques. Un Falcon 50 de la base de l'aéronautique navale de Hyères (Var), déjà mobilisé dans la soirée pour rechercher un homme à la mer au large de Brest, était arrivé sur zone peu avant minuit".
Belle coordination non ? qq chose m'échappe :jelaferme:

24 déc. 2013
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le falcon était sur zone pour tenter de repérer un marin russe tombé à l'eau.... c'est sur le retour à sa base qu'il a repéré Poujoulat...

24 déc. 2013
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Le bateau a t il coulé ?

24 déc. 2013
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On ne quitte jamais un navire si il n'est pas sur le point de couler; ça je pense que B. Stamm le sait. Donc si ils ont évacués le voilier c'est qu'il y a du y avoir un peu plus qu'un démâtage. J’espère juste pour lui que le bateau st récupérable. Ce marin joue quand même de mal chance, la liste de ses incidents de mer doit commencer à être longue!!

24 déc. 2013
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selon une radio( FBleu bretagne ?), le bateau était plein d'eau lors du sauvetage de 'équipage par le cargo... donc, et avec cette mer... je donne pas cher du bateau....
quelle connerie ! :-(

24 déc. 2013
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Il y a aussi le fait que, dans 4 jours, une dépression aussi forte que celle d'hier arrive...

24 déc. 2013
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Parfois l'expérience est mauvaise conseillère. On a vécu des situations exceptionnelles et on pense que celle que l'on va vivre ne sera pas insurmontable, alors on y va. La technique ne peut avoir les mêmes états d'âme. Si les efforts dépassent la résistance des matériaux, ça casse. Bernard reste un excellent marin qui mérite le respect. Tout le monde peut commettre une erreur, c'est humain.
Alain

24 déc. 2013
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C'est vfai qu'un matin de veille de Noël, faut passer le temps:
- trop tôt pour ouvrir les huîtres
- trop tard pour les courses de cadeaux
.. alors, on donne des conseils sur HeO bien au chaud derrière son écran.

pffffff même pas capable de ramener son bateau...
pffffff plus connu par ses échecs que le reste
pffffff veut arriver à temps pour le réveillon
pffffff s ejeter dans la gueule du loup

Vous êtes petit, petit messieurs les conseilleurs

24 déc. 2013
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Pour ma part, je n’émet aucune critique sur B. Stamm. J'adore ce coureur. Simplement, il faut quand même reconnaitre qu'il joue souvent de mal chance (notamment en course cf: le dernier Vendée Globe). C'est surement pour ça que j'aime bien ce marin; il est un peu no limit ce gars!

24 déc. 2013
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tweet d'Alain Gauthier
Sensation Océan ?@sensationocean 1 h
"Stamm a quand même une faculté étonnante à se mettre dans la mouise tout seul impressionnante… tous les fichiers annonçaient la tempête…"

24 déc. 2013
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un forum c'est fait pour s'exprimer et heureusement qu'on n'a pas tous le meme avis sinon cela ne servirait a rien,j'ai beaucoup de respect pour stamm j'ai connu 70 nd de vent a cet endroit,j'ai connu la présence dans ma survie aussi dans le golfe de gascogne,je donne juste mon avis comme chacun a le droit,maintenant je suis bien content qu'ils soient récupérés

24 déc. 2013
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Je ne vois pas en quoi essayer de comprendre est automatiquement malveillant.

Je me pose aussi la même question, pourquoi tenter cette traversée alors que la météo était connue.

Il y a certainement une bonne raison et vouloir la connaître ne signifie pas que l'on veuille donner des leçons. Paranoïa quand tu nous tiens...

24 déc. 2013
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si j'admire le sportif, je trouve son bon sens marin parfois un peu limite

24 déc. 2013
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en anglais on appellerait cela "poor seamanship", casser son bateau en convoyage c'est nul

24 déc. 2013
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source Course au Large
... Selon les gardes côtes britanniques ce matin, le 60 pieds menaçait de démâter et souffrait d’une importante voie d’eau lorsque la balise avait été déclenchée. Pendant l’opération de secours le monocoque se serait cassé en deux."

24 déc. 2013
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Tout ça ne fait pas très pro, bonne chance pour le prochain dossier sponsor...Dommage son bateau avait l'air bien

24 déc. 2013
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Et bien moi, je comprends plus la situation du couple de retraités en Australie que celle de Stamm. Pourtant il semble qu'on ait le droit de taper a loisir sur les premiers et interdit de toucher au second....

www.hisse-et-oh.com[...]-bateau

24 déc. 2013
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ben moi si j'etais mauvaise langue (et j'ai bien peur de l'etre....)
je dirai que le gars bernard voulait un nouveau jouet pour noel......
mais bon c'est juste une idee qui passe comme ça hein j'ai rien dis..
:oups: :mdr: :whaou: :goodbye:
jpierre

25 déc. 2013
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Bon d'accord tu es mauvaise langue, car dans ce cas il n'aurait pas posté avant en parlant de surfs à + de 33 nds, faudrait pas donner à l'assureur le baton pour se faire frapper ... :mdr: :tesur: :langue2:

24 déc. 2013
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si vous accordez du crédit, un peu, à Bernard Stamm, vous pouvez alors imaginez que quand il part des açores son routage le fait passer avant le baston par exemple.
tu ne gagnes pas deux courses autour du monde en solitaire si tu n'es pas un grand marin avec le sens de l'anticipation.
moi je vois un mec qui fin décembre convoie son bateau avec son pote chez lui, alors que bien d'autres y auraient collés leurs sbires. un grand marin et je lui souhaite malgré tout de passer de bonnes fêtes de fin d'année.

24 déc. 2013
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Hum, Senetosa, j'aimerais bien le croire... Malheureusement, on savait depuis une semaine qu'il y aurait 4 dépressions successives entre le 24 et le 1ier janvier... et il n'avait pas quitté les Açores, depuis bien longtemps...
En attendant, contrairement à ce que j'avais lu, ils n'ont pas été hélitreuillés mais récupérés d'extrême justesse par un cargo et leur voilier aurait d'abord eu une voie d'eau avant de démâter ( à confirmer)

24 déc. 2013
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Pour compléter ce que dit Viking35, serait-ce un OFNI a l'origine de ce pb ?

24 déc. 2013
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salutatous
quand une tempête est annoncée et que l'on se met sciemment dedans et que l'on a des emmerdes, il ne faut s'en prendre qu'à soi-même (et je ne parle pas de stamm car je ne sais pas ce qu'il s'est passé et ce qu'il foutait là, à ce moment là);
ma première pensée va pour les sauveteurs qui sont obligés d'aller se mettre dans la baston, avec le risque pour eux aussi d'y rester, alors que les sauvés avaient peut être la possibilité de ne pas se mettre dans la merde;
et je trouve que dans vos interventions vous trouvez un peu trop naturel et normal que les secours y soient allés;
cordialement
larent le hareng

24 déc. 2013
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Je trouve, personnelement, et c'est mon avis que certains dans ce fil devraient marquer en enormes lettres sur le pont :"Je ne veux surtout pas de secours" et mettre tout de suite à l'eau leur coffret de fusées, et leur VHF .

24 déc. 2013
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De qui parle t'on ? Du sportif de haut niveau ou du marin ?
Un convoyage est il une compétition ou les prises de risque sont inévitables ?
Si Loeb se crashait en ramenant sa caisse sur l'autoroute verglacée auriez vous la même compassion ?
L'équipage de l'hélico passera aussi Noël à la maison et c'est tant mieux. Je loue leur professionnalisme. Eux n'avaient pas le choix, Stamm pour son convoyage oui.

24 déc. 2013
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Pas de trace sur Marine Traffic, je n'ai pas trouvé le cargo, quand au 60 pieds, il est inconnu sur la base de l'agence des fréquences (pas d'AIS ?). Quelqu'un connait leur MMSI ?

24 déc. 2013
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On tristes, ici à Brest. On aime bien Stamm. Selon la Préfecture maritime son bateau a coulé. C'est une bien mauvaise nouvelle pour lui. Mais je rejoins ceux qui se demandent ce qu'il faisait au large des Scilly en pleine tempête : celle-ci était annoncée depuis au moins 8 jours. Je suppose qu'il pensait réussir à passer avant et qu'il voulait être à la maison pour les fêtes... C'est vraiment dommage.

24 déc. 201324 déc. 2013
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Le fait que Cheminée Poujoulat ai sombré est confirmé maintenant. Ce bateau dont on attendait beaucoup aura finalement accumulé les problèmes pour une triste fin. Mourir en convoyage c'est vraiment bête. Fort heureusement l'équipage est sain et sauf. Il faut effectivement tirer un coup de chapeau aux équipes de sauvetage et au bateau Norvégien qui a récupéré les marins. L'opération a du être assez sportive.
Soyons maintenant patient et attendons les commentaires des deux rescapés pour mieux connaitre les conditions de ce naufrage.
Pourquoi se sont ils fourrés dans ce coup de vent annoncé ? Que c'est il réellement passé ? On finira par le savoir dans quelques jours.

24 déc. 2013
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Attendons d'avoir les infos de l'équipage, car si c'est un ofni!!! il avait bien le droit de revenir avec ce temps prévu (remember son post d'hier 'planqué les enfants , le chat etc..).

24 déc. 2013
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conseilleur sur FB :
Alain Delord il y a 4 heures
"ce n' est pas très malin d' avoir quitté les Açores en connaissance de cause "
!!!!!!

24 déc. 2013
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Reponse à Bretons, si c'est bien vrai, c'est bien à lui de dire ça...

24 déc. 2013
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La si ton info est vrai ....on atteind des sommets !!

24 déc. 2013
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et si son info est fausse on en atteindra aussi!!

24 déc. 2013
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De toute facons si il n'etait pas demater avant le sauvetage il l'aurait forcement été aprés ,car comment se mettre le long de la muraille d'un cargo sans y laisser ce type de barre de flêches ?

Et avec le temps qu'il fait je ne connais pas beaucoup de bateau qui soient capable de tosser contre un cargo sans aller par le fond, la liste et longue.
Même par "beau temps" j'ai eu l'occasion de voir ce que cela donnait sur le bordé d'un Amel : éclaté !

24 déc. 2013
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Pour moi aussi, " que diable sont-ils aller faire dans cette galère" ???

24 déc. 2013
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Même cassées j'aurais bien aimer que les dèrives, dérivent jusqu'a mon bord !! :lavache: :jelaferme:

Sans doute bien plus légères que les miennes :-D

24 déc. 2013
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pas une petite réflexion sur les assureurs ?
Pascal

24 déc. 201324 déc. 2013
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Perso, je pense que Stamm considère de telles conditions comme un excellent banc d'essai pour un futur VG. Je pense que c'est dans cette optique qu'il est parti des Açores.

Et je pense aussi que c'est du bon sens marin de tester un tel bateau dans des conditions très difficiles mais dans un endroit où une aide est toujours proche. Ce n'est pas dans le grand sud qu'il faut rencontrer ces conditions pour la première fois.

Malheureusement, ça s'est plutôt mal terminé ...

24 déc. 2013
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alors, si c'est ça sa motivation, il doit lui même organiser et payer l'équipe qui va venir le secourir et ne pas mobiliser des équipes de secours et finances publiques qui ne sont pas là pour pallier à ses inconséquences

24 déc. 2013
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Quel couillon, j'aime bien Bernard Stamm et on peut penser qu'il voulait être à la maison pour Noël, le genre de contrainte fatal à nombre de voiliers et voileux.

24 déc. 2013
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Pour moi,on peut voir les choses sous différents angles:
-C'est un bateau de course normalement fait pour affronter ces conditions.Celles ci lui permettent par exemple de tester son bateau dans le "dur",en prévision des courses à venir et de valider des choses concernant les matériaux par exemple.
C'est clair que le risque est toujours plus important avec des conditions telles que celles ci mais je pense que s'il n'y serait pas allé s'il pensait que cela se finirait comme cela.

-MAIS C'est vrai qu'il aurait plus logique et plus prudent de rester à quai car il n'est pas en course et il avait le choix.
Le compétiteur a toujours envie d'y aller ! mais on aurait du lui dire non!
C'est mon avis

24 déc. 2013
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bateau cassé en deux(choc?) alors qu'il naviguait et contrôlait!

24 déc. 2013
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avarie dramatique donc ?
« Il y avait pas mal de mer mais les conditions étaient quand même assez maniables et dans le creux d'une vague il y a notre bateau qui s'est cassé en deux. On a réussi à fermer les trappes de survie, les trappes étanches du bateau pour compartimenter le bateau. Petit à petit le bateau a commencé à se disloquer et à couler. Un avion français est arrivé sur zone, qui nous a localisés et puis qui a commencé à organiser les secours pour essayer de nous récupérer. Finalement c'est un cargo qui s'est dérouté qui a réussi à nous récupérer. C'était vraiment moins une parce que le bateau était en train de couler ».

24 déc. 2013
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Ça, ce n'est quand même pas une avarie normale ...

24 déc. 201324 déc. 2013
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Incroyable cette histoire, ils s'en sont sortis de justesse.
Les sponsors doivent tirer la tronche :jelaferme:

24 déc. 2013
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ne pas confondre convoyage et course,un marin de cette expérience n'aurait pas du faire ce genre de connerie, la navigation c'est de ramener un bateau et son équipage maintenant qu'elle mouche la piqué??? je donne juste mon avis tout est bon a prendre sur divers réflextions dans le bon sens comme dans le mauvais

24 déc. 2013
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Targaz, un simple avis, mon oeil !
Je vois en Targaz des propos plus qu'explosifs :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
Pas de morts ni de disparus, un peu d'humour me semble donc possible.
Un bateau capable du VG et qui casse près des Scilly? la tempête n'est peut être pas seule en cause...

24 déc. 2013
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Pendant les tempêtes, les conditions de mer à l'approche des Scilly sont souvent beaucoup plus dures que dans les quarantièmes, il n'y a pas de houle longue, c'est la demeure des vagues traîtresses....Elles y sont nombreuses et souvent croisées.

24 déc. 2013
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Bon on sait que ce type de bateau se disloque lorsqu'il retombe à 33,16 nds :mdr: :jelaferme: :non: :acheval:

Je me rappelle une photo dans v&v d'un 60' qui rentrait d'un vendée globe à 8/10nds ...à sec de toile , mais entier.
Donc autre conclusion possible 3 ris et tourmentin c'etait encore trop (pointe 33,16 nds ) pour ne pas attiendre la vitesse de "dislocation" :acheval: :acheval:

24 déc. 2013
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Peut-être un bon coureur, mais un bien piètre plaisancier.
Il espérait quoi à 200 milles des côtes avec des creux de 8 à 10m, surfer à 25noeuds pour rentrer à temps pour le réveillon, dans un voilier pas prévu pour.
Bravo aux secouristes, qui encore une fois ont risqué leur vie pour sauver des imprudents. Toutefois, je ne voudrais pas apprendre par le réseau secondaire que les recherches du marin russe ont été interrompues au profit d'un people...........

24 déc. 2013
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encore des , qui se croient etre plus fort que la mer ...

On en a eu des commentaires sur la remise du depart de la Jacques Vabre pour cause de mauvais temps ..

et bien on comprends aujourd'hui le pourquoi et les decideurs avaient fait preuve de bon sens marin ...

Qu'est-ce qu'ils allaient foutre dans cette tempete tant et tant annoncé ??? ..

Bateau de plusieurs millions d'€ foutu et un coup de pot d'etre sains et sauf ...

Mais il ne faut surtout pas emettre un avis desobligeant car EUX ce sont de grands marins n'est ce pas !!!

24 déc. 2013
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Bateau qui casse dans une tempête ... Valait mieux que cela arrive près de côtes que lors du prochain VG ... au cours duquel il aurait aussi traversé une tempête.

C'est une forme de banc d'essai. Honneur à lui pour l'avoir fait.

Quant à savoir pourquoi le bateau a cassé, attendons son témoignage.

24 déc. 2013
2

Réactions, à chaud, de Bernard Stamm

Cheminées Poujoulat, qui effectuait son convoyage retour de la Transat Jacques Vabre, a déclenché sa balise de détresse dans la soirée d´hier, alors qu'il se trouvait à 180 milles de Brest, son port d'attache. Dès lors, des opérations de sauvetage ont été organisées. Bernard Stamm et Damien Guillou, sains et saufs, se trouvent actuellement à bord d'un cargo en route pour Rotterdam où il est attendu demain soir. Le skipper suisse livre ses premières explications.

Bernard, pouvez-vous revenir sur l'accident ? Que s'est-il est passé ?
« Damien et moi nous trouvions à 200 milles de la pointe de Cornouailles et à 180 nautiques de Brest. Nous étions un peu devant le front, au portant. Il y avait entre 43 et 45 nœuds de vent établis, mais c'était maniable. Nous nous étions préparés à ce coup de vent. La preuve, nous étions sous tourmentin, avec quatre ris dans la grand voile. En clair, nous avions vraiment le frein à main tiré, mais dans une vague, le bateau s'est cassé en deux, juste devant les dérives. Le mât n'est pas tombé immédiatement. Nous avons rapidement fermé toutes les cloisons étanches du bateau puis l'espar a chuté par l'arrière. Très vite, nous avons demandé de l'aide puis organisé la survie à bord. »

C'est-à-dire ?
« Nous nous sommes préparé à quitter le bateau. La mer était grosse alors nous avons essayé d'évaluer le risque de dégradation de Cheminées Poujoulat. Avec Damien, nous avons tenté de désolidariser le mât du 60 pieds mais nous n'avons pas réussi. C'était vraiment trop dangereux. Toutefois, nous sommes parvenus à faire en sorte qu'il plonge un peu dans l'eau et qu'il arrête de taper méchamment contre la coque. Dans la foulée, à l'intérieur, nous avons réuni le matériel de survie. Clairement, nous ne savions pas trop jusqu'à quand le bateau allait flotter. »

Comment s'est déroulée l'opération de sauvetage ?
« Un Falcon 50 basé sur la base de l'aéronautique navale de Hyères est arrivé sur zone vers 23h30 après un ravitaillement à Bordeaux. Il a coordonné le sauvetage avant d'être relayé par un avion de patrouille maritime aux alentours de 6h du matin. Entre temps, un hélitreuillage par un hélicoptère de sauvetage britannique de type Sea King a été tenté. Ce dernier nous a demandé de mettre à l'eau un BIB (radeau de survie) afin qu'un plongeur puisse nous récupérer. C'est ce que nous avons fait mais Damien et moi n'avons jamais réussi à nous éloigner du bateau. C'était super dangereux car ça nous faisait taper vers l'étrave cassée. Finalement, nous avons été obligés de remonter à bord de Cheminées Poujoulat en laissant dans le radeau de sauvetage la quasi-totalité de notre eau, le bidon de survie, le téléphone, les fusées… En somme, à ce moment là, nous avons grillé une grosse de nos cartouches. »

Que s'est t-il passé ensuite ?
« Les sauveteurs nous ont proposé de nager pour tenter de nous récupérer directement dans l'eau. Malheureusement, cela n'a pas marché non plus. Pire même, puisque j'ai eu énormément de mal à remonter sur le bateau ensuite. D'ailleurs là, pour moi, ça a véritablement été un gros choc. Après ça, comme nous n'avions plus accès à la soute à voiles où était stocké notre deuxième BIB, cinq autres ont été largués par l'avion mais tous sont tombés trop loin de nous. Puis, le cargo est arrivé et a manœuvré pour se mettre à nos côté. Un filin nous a été lancé mais l'opération a manqué de nous faire écraser contre le cargo et pendant ce temps-là, Cheminées Poujoulat continuait à couler. L'équipage nous a balancé un nouveau filin alors que nous nous trouvions le long de la moitié arrière du cargo, débout sur le balcon arrière mais nous avons réussi à l'attraper et à bloquer le 60 pieds. Il nous a ensuite descendu une corde mais nous nous sommes faits arrachés et cognés violemment sur la casquette. Damien s'est fait stopper net mais moi j'ai fait 80 mètres dans l'eau, parfois en buvant la tasse, jusqu'à ce que je parvienne à récupérer le filet. Damien nageait à côté du cargo mais grâce à une bouée couronne dans laquelle il avait pu se mettre, il a pu attraper le filet à son tour et se tirer d'affaire. C'était vraiment hyper chaud car, comme je l'ai dit, il y avait beaucoup de mer et Cheminées Poujoulat, à ce moment là, était quasiment entièrement sous l'eau. Il ne restait plus qu'une petite partie du pont arrière qui dépassait à la surface et l'étrave qui pendait après les étais. C'est une image vraiment dure pour moi ».

A présent en sécurité à bord du cargo MV Star Isfjord, vous faites route vers Rotterdam ?
« Oui. L'équipage Philippin qui nous a porté secours en faisant preuve d'une incroyable maitrise transite actuellement vers les Pays-Bas où nous devrions arriver demain soir. Je tiens à le remercier chaleureusement ainsi que tous les hommes qui ont participé à cette opération d'envergure. Merci du fond du cœur. »

Télécharger l'interview de Bernard Stamm réalisée par BFM TV: cliquez ici

24 déc. 2013
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Impressionnant

24 déc. 2013
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En effet, c'est impressionnant, malgré l'état de choc le nom du sponsor a été cité 5 fois. Un vrai pro. :bravo:

Je me joins à ceux qui se soucient plus du marin russe tombé à l'eau.

24 déc. 2013
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Je crois que ce marin russe est tombé à l'eau hier après midi. A cette époque de l'année, le temps de survie ne dépasse guère une heure, dans le meilleur des cas et les recherches interrompues à la tombée de la nuit, n'ont pas été reprises au matin. DE plus, ce malheureux marin, en déplacement sur le pont d'un navire de commerce ne portait naturellement pas de gilet de sauvetage.Ce sont deux situations tout à fait différentes. Dans le cas de Bernard Stamm, le bateau naufragé était localisé, observé, son équipage vivant.

24 déc. 2013
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pb de structures, et/ou construction à priori;

24 déc. 2013
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Ils reviennent de loin tous les deux.
Un 60' qui se casse en 2 par 45 nds de vent portant c'est inquiétant, ils sont conçus pour résister à plus dur que ça.
Fatigue de la structure après un Vendée Globe et une Jacques Vabre ??

24 déc. 2013
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visiblement cette casse n est pas normale , et sans elle ils seraient rentrés sans problèmes majeurs

alors s il vous plait arrêtez cette critique bête et stérile alors que vous n avez pas tout les éléments pour juger

a commencer par l expérience de Stam qui est sans commune mesure avec la notre

24 déc. 2013
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A présent que le bateau est au fond, il ne reste plus que leur témoignage pour réellement savoir ce qui s'est passé.
Ce sont des voiliers conçus pour aller vite au portant dans des mers maniables, pas vraiment fait pour affronter le mauvais temps, et encore moins pour faire un plat d'un hauteur de 10m dans le creux d'une vague..........

24 déc. 2013
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C'est sûr, dans le grand sud la mer est toujours plate c'est bien connu :langue2:

24 déc. 2013
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Ce sont quand même des bateaux conçus pour faire le TDM et affronter les mers du sud.
Peut-être moins pour les mers croisées et courtes de chez nous.
Mais quand même.

24 déc. 2013
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mode humour

c'est Nemo qui est content....un 60' ! c'est vrai que c'est pas tous les jours Noël !!

24 déc. 2013
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Si on relis l'ensemble du fil, on constate qu'il y a quand même une tendance systématique pour certains à assèner des vérités sans connaitre la vérité. A méditer.
Pour ce qui est des frais humains et financiers engagés pour le sauvetage, écoutez ce qui se passe sur la vhf pendant les mois de juillet et aout,et les motifs d'intervention des secours.

24 déc. 2013
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une interview de Stamm depuis le cargo

www.tdg.ch[...]8561959

24 déc. 2013
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Cela me fait penser a lalou roucayrol, tri de 50 p retourne en convoyage retour de course.

24 déc. 2013
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Et bien voilà. Comme je le mentionnais plus haut il fallait attendre les explications des protagonistes pour comprendre les raisons de ce naufrage. Ca commence à s'éclaircir et on comprend mieux. La cause de la casse sera surement difficile à identifier après que le bateau soit au fond !!! Mais c'est peut être un bien pour un mal au moment ou les règles de jauge de l'IMOCA sont en discussion. On tire toujours sur les devis poids et ces structures avec quille pendulaire souffrent beaucoup. Problème de fatigue ??? Plus probable qu'un problème de structure car le bateau n'est pas neuf et a déjà pas mal de traversées au compteur. On pourra toutefois noter qu'il a quand même accumulé pas mal de pépins depuis sa mise à l'eau. Ayant passé quelques jours à son cul il y deux ans dans le port de Brest j'avais quand même pu noter que l'équipe de Stamm faisait pas mal de modif de structures à bord. Ca taillait du carbone. Mais le bateau était en phase d'optimisation avant le VG alors c'est normal. Finalement ce sont les systèmes de relevage des Hydrogénérateurs mis au point pas l'école centrale de Genève et le vérin de quille qui ont posé PB à Stamm. Avant la Jacques Vabre le bateau n'avait-il pas été encore modifié ? Dans un article du staff on pouvait lire en mars dernier : "Le fond de coque a été un peu endommagé par la quille qui, devenue “libre”, prenait des angles trop importants et poussait contre la coque. A l’intérieur du bateau, même constat, les mouvements de quille ont appuyé sur un renfort. Il faut donc composer avec des réparations supplémentaires. Mais au-delà de la remise en état du bateau (qui n’a finalement que peu souffert lors du Vendée Globe), il s’agit pour nous d’intégrer dès aujourd’hui d’éventuelles évolutions qui pourraient être apportées plus tard au bateau. Pas de grands changements sur Cheminées Poujoulat cette année, mais selon le programme futur du bateau des modifications seront apportées. Il est important de les prendre en compte dès maintenant si on le peut. Cela simplifiera notre travail par la suite. » Sont-ils allé trop loin ou sont-ils passés à côté d'un dommage caché ??? Affaire à suivre

24 déc. 2013
1

Il y a quelques années à La Rochelle un monocoque de la volvo race avait été sorti pour de gros dégats au niveau du système de fixation de quille. Quille enlevée on voyait très bien toute la structure endommagée et les limites structurelles de ces coques de courses qui doivent contrer des bras de levier énormes. Pourquoi un bateau de ce type ne devrait-il pas casser quand toutes les conditions, faciles à énumérer, sont réunies, d'autant que par définition, tous ces bateaux de courses sont sous échantillonés pour gagner du poids et qu'il est impossible économiquement de faire des sructures test comme c'est obligatoire en aviation et que les composites carbones peuvent casser brutalement. Ils ont eu une sacrée chance aidée par leur condition physique, leur volonté de survive et sans doute à de fortes décharges d'adrénaline. On peut aussi saluer les hommes à la manoeuvre sur le cargo.
Il faut aussi vendre beaucoup de cheminées pour éponger l'ardoise.

24 déc. 2013
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Pourquoi un Falcon 50 en provenance d'Hyères via Bordeaux. Il n'y en a pas en Bretagne?

24 déc. 2013
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A mon avis il y a une erreur quelque part. La 24F (les Falcon) est normalement basée à Lorient , comme l'escadrille des ATL2 (23F?)

Mais avec tous les chamboulements, on ne sait plus.

Ceci dit, le Falcon de Guyane est en principe détaché de la 24F, donc un Falcon de Lorient... :litjournal:

24 déc. 2013
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Le Falcon était sur zone pour une autre intervention (marin russe, voir ailleurs dans ce post).

24 déc. 2013
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je crois que c'est le cas

24 déc. 2013
2

Cela n'empêche que sa provenance soit étonnante à moins que les Falcon de Lorient ne patrouillent dans les bouches de Bonifacio.

24 déc. 2013
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C'était le Falcon 50 de Hyères car ceux de Lorient étaient cloués au sol; en raison du vent (60 nds).
@ Déha: Oui les Falcon de Lorient patrouillent dans les Bouches de Bonifacio!

24 déc. 2013
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La cassure du bateau dans un vent de 40/45 Nd c'est l'état de la mer qui l'a provoqué. Je ne sais pas exactement où cela s'est passé mais compte tenu de la distance à Brest, il se peut que cela ait été sur la remontée du plateau continental. La mer est très dure dans ce coin.

24 déc. 2013
2

60 nora évoque à juste titre les 2"facettes"de ces Skippers pro ils sont "marins" et "sportifs de haut niveau"...
pour ma part je dirais qu'ils sont marins de haut niveau avec tout ce que celà suppose pour faire de la compétition(savoir régler/manoeuvrer/utiliser et entretenir une électronique complexe/affiner ses connaissances MTO....ect....)ces éléments étant selon moi beaucoup plus importants que de posséder un "corps" de sportif de haut niveau....évidemment ils ne pourraient pas manoeuvrer/matosser/wincher/....sans un minimum de "condition physique"certainement au dessus de la condition physique du péquin lambda.....mais loin trés certainement du moindre décathlonien(par exemple).....
n'oublions pas,ils étaient en convoyage,sur un bateau connu et "déjà tésté"....convoyage?c'est dans ce cas que le "marin" (assurer le coup)doit ,devrait prendre le pas sur le "sportif(prise de risques pour la victoire ou un bon classement)..des pointes à 30n en convoyage..??dans une telle mer...?

24 déc. 2013
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Ces bateaux sont plus en sécurité lorsqu'ils vont vite, mais le frein est certainement parfois difficile à trouver. Hier Bernard parlait qu'ils géraient mais faisaient des surfs à 30 noeuds sous 3 ris et tourmentins dont ils se passeraient bien vu l'état de la mer... Ils sont vivants et c'est bien là l'essentiel non ?

24 déc. 2013
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le fait qu'ils soient vivants ne peut que nous réjouir,c'est si évident que celà n'appelle aucun long développement...;
Quant au "frein"je ne m'avancerai qu'à petits pas!(incompétent..;face à de telles machines)
je me risque toutefois:sous TMT seul,le bestiau doit tout de meme se calmer un peu?

25 déc. 2013
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Probablement un problème d'équilibre. La GV pour ramener le centre de gravité plus en arrière.

26 déc. 2013
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n'ont ils pas une série de ballast permettant de "régler l'assiette"et ainsi de répondre(au moins en grande partie) à ce problème?
D'autre part un "vrai"TMT sur ces bateaux ,sauf erreur,s'établit sur le 2éme ou 3éme? étai.....soit assez en arrière de l'étrave...et donc à la fois sa position et sa surface ne doivent pas trop "appuyer"sur l'étrave et participer significativement aux forces tendant à faire enfourner?

24 déc. 2013
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Ben oui, il le dit, sous tmt et gv au bas ris, une pointe à 33 kts!!!

25 déc. 2013
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Pas exactement au bas ris si j'en juge par la declaration suivante ou il est ecrit 4em ris , alors que lors de la pointe à 33,16 nds il était ecrit 3em ris.
Et vu que c'est la transcription des propos du skipper on peut penser qu'il sait combien il a de ris . :mdr: :mdr:

Une idée de la surface d'une GV de 60' au 3em et 4em ris ? Surface de son tourmentin ?

26 déc. 2013
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Merci , j'avais pas trouvé la bonne page !

50 m2 en supposant une surface plane (coeff 1) poussée pour 60 nds = 2800 kg
75 m2 = 4200 kg

pour avoir une idée (tres approximative !!!!) nos helices "produisent" (environ) 8 kg de poussé par cv
Donc toujours tres approximativement 350 cv et 525 cv sans la surface du tourmentin .Whaou

Bon definitivement nous ne pourrons jamais atteindre de tels surfs avec nos moteurs :mdr: :mdr: :non: :non: :langue2:

26 déc. 2013
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Surface de la GV de CHEMINÉES POUJOULAT: 140 / 110 / 75 / 50 m2 (chaque numéro correspond au ris dans l'ordre)
Vu sur le site du navigateur:
poujoulat.bernard-stamm.com[...]au.html

24 déc. 2013
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Il ne faut pas sous toilé et devenir une balle de ping pong dans des mers comme ça.
Peut etre que le bateau avait souffert. L accumulation de chocs fait qu à un moment ça casse.

24 déc. 2013
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Sur un voilier "normal", la solution dans ce type de temps aurait été de mettre des trainards éviter de partir dans des surfs infernaux. Sur un 60 pieds, je ne sais pas.
Notez toutefois que, sur un catamaran plus grand, Peter Blake l'avait fait dans les mêmes conditions et les mêmes parages.

26 déc. 2013
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Au risque de choquer grandement beaucoup de personnes, je dois dire que cette technique est toujours nuisible. Elle ne peut être utile que dans un seul cas, pour retarder l'échéance fatale quand le bateau dérive au vent d'une côte.
Pourquoi la vitesse est gage de sécurité ? Pour deux raisons, La première c'est que le bateau rapide va être rattrapé lentement par les vagues et leur force d'impact en sera d'autant diminuée. La second c'est qu'il faut une grande vitesse pour garder au gouvernail une bonne efficacité et éviter de partir en travers de la vague.......

Eric Tabarly
Guide de manoeuvre

26 déc. 2013
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Il y a hélas d'autres considérations...
Voici une analyse possible de la cause de la disparition du "Sir Winston Churchill" dans la course Sidney-Hobart en 1988. (malheureusement en anglais)
Vitesse excessive en surfant devant une déferlante, et percussion de la vague précédente à grande vitesse.
www.jordanseriesdrogue.com[...]_15.htm

26 déc. 2013
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Tuas bien fait de le rappeler mais sur Pen Duick VI ou Joshua, le problème n'était pas de trouver le frein, mais d'aller suffisamment vite...
Si je me souviens bien les records de surfs de Pen Duick sous spi sur la houle des 40ième était de l'ordre de 20 nds. Soit la vitesse que réalise aujourd'hui un Bepox de moins de 10 m. Un Bepox mais aussi des dizaines de voiliers dont les halfs des années 70.
Et là, même à sec de toile, la vitesse est excessive dans les descentes. et l'arrivée dans la vallée aléatoire.

24 déc. 2013
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Peut-on comparer un 60 p et un grand cata (de mémoire Enza)

24 déc. 2013
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Ce n'est pas dans l'esprit de Noêl, mais franchement, certains commentaires ici me font dresser les cheveux sur la tête !

Qui êtes vous pour juger ce mec?
Vous avez fait quoi, vous, à part poster sur H&O que ce type est stupide, inconscient, voire manipulateur?

Je suis ulcéré par vos jugements à l'emporte pièce.
et je le dis.
tant pis pour ceux que cela choque!
Gloser sur le fait que le bateau n'était pas à lui et qu'il s'en fout, ça me retourne les nerfs!
Que savez vous de comment il se sent ce soir?

Moi, j'imagine dans quel état d'esprit il est, et j'ai plus envie de l'écouter que de le clouer au pilori, car je ne suis pas capable de faire le dixième du quart du cinquantième de ce qu'il a fait.

Bon Noël à tous, néanmoins.
Thierry, sur Troll

24 déc. 2013
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Tu oublies, Thierry, qu'ici est réunie l'élite des pianoteurs au long cours, spécialistes du gros temps 2.0.

Maintenant que les naufragés sont sur la route du retour sains et saufs, un excellent Noël à tous!

25 déc. 201325 déc. 2013
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@ Thierry (grietick)
Il ne faut pas jeter le bouchon trop loin...
Ces grand marins deviennent des hommes publics en chevauchant des bateaux extrêmes supports de publicité. Ils s'exposent volontairement aux yeux du grand public, et doivent accepter les commentaires du grand public, donc ceux des participants de H&O. Ils font volontairement la une des journaux comme les politiques et les stars du show-biz...
Que dit le plaisanciers moyen de H&O ? Il s'interroge sur la pertinence de naviguer dans le mauvais temps prévu. Il s'interroge sur la fiabilité de ces montures après un VG et d'autres courses dans ce type de temps.
Ce sont des questions légitimes, que toute personne doté de raison peut se poser.
On voit aussi du récit de ce naufrage que Bernard Stamm et Damien Guillou ont été sauvés par miracle. Faut-il rester éternellement aveugle devant les bris nombreux de matériel, les abordages avec les bateaux de pêche, et malheureusement les morts des dernières années ?

Je veux bien admirer des sportifs (non dopés), pas des gladiateurs risquant la mort...
Quand le désir de gagner (que je peux comprendre) implique une prise de risque pouvant conduire à la mort, je dis non...
La mort d'hommes pour permettre aux architectes navals de mieux connaître le résistance des matériaux, je dis non...
Enfin la plaisance que nous aimons n'a rien à gagner de ces courses aux yeux du grand public tant qu'elles seront plus proches de la roulette russe que d'un sport

24 déc. 2013
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Bonsoir,
je vais peut-être être mauvaise langue, mais j'ai quand-même bien l'impression que ces grands compétiteurs comptent vraiment beaucoup sur leurs balises de détresses et leurs moyens de communication pour appareiller en convoyage avec une météo pareille!
C'est certes grâce à çà qu'ils ont été sauvés mais en mettant également les sauveteurs( que je salue) en danger.
Sans balises, sans sponsors et sans assurance tous risques y seraient-ils allé?
Bon Noel à tous

Gorlann

24 déc. 2013
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Deux reflexions:
1- Kersauzon disait que plus ont a du niveau, plus on repousse les limites. Et plus on les repousses, plus elles deviennent floues. Passé un certain stade, il n'y a plus de limites, que des zones floues.
2- On est jamais en convoyage sur un engin comme çà. Toujours à l'entrainement, toujours bon à prendre.

24 déc. 2013
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Merci de tout coeur aux nombreux membres de heo pour leur éclairage.

Sans eux, sans ces émérites ingénieurs en technologie carbone & kevlar, sans ces marins tellement compétents qu'ils peuvent donner de précieux conseils à Stamm, sans ces météorologues qui savaient aujourd'hui qu'il y a 4 jours il ne fallait pas mettre en route des Açores, sans vous toutes mes chères lumières, je n'aurais pu comprendre à sa juste valeur l'actualité du jour.

Tom, ne monterais-tu pas un bureau d'études, d'architecture et un chantier naval? Sûr, noir sur blanc, que dans trois ans le 60 pieds open révolutionnaire HEO remporte le VG sans parler de tous les records annexes qu'il va récolter. Le plus dur sera de choisir lequel des membres sera le skip.

Je suis sur sur le cul devant tant de certitudes et savoir faire.

PS : sorry pour les rares péquenots humbles qui ont croisé sur ce fil.

24 déc. 2013
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Le bateau n'a pas cassé tout seul dans son hangar.
Dans tout accident ou catastrophe il y a pratiquement toujours plusieures causes mais on ne doit pas de principe sous estimer le facteur humain (75% au moins en avion). Cela n'enlève rien à la valeur ou au courage d'un équipage.

24 déc. 2013
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Mic, le mauvais tps été annoncé depuis un bon moment quand même.
et sans assurance, sans balise, est-ce le même résultat ???

24 déc. 201324 déc. 2013
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C'est pas toi qui critiquais le report de la mini transat ??
Maintenant tu sous entends qu'on peut faire n'importe quoi volontairement parce que le bateau est assuré et qu'on a une balise...

Ton raisonnement me semble très court, comme pour le poste concerné au report de la mini...

Si tu as lu plus haut la coque s'est cassée en 2.

Peut être pu tu aurais pu le prévoir toi le champion du clavier

24 déc. 2013
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INITIATIVES SOLO est toujours aux acores sage décision maintenant chacun juge a sa facon

24 déc. 2013
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Ne nous disputons pas c est Noel, soyons tolerant, et humble. Ca peut tous nous arriver, et j espere que des secours viendrons pour notre future erreur de jugement, sans se poser de question, comme d autres bonnes volontes se portent au secours des autres sans se poser de question dans des domaines differents.

24 déc. 201324 déc. 2013
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À terre, il y a eu du vent.
Soit.
Et en mer, il y a eu du vent ?
Et en mer, il y avait quoi comme mer ?

La bouée 62163, 150 NM dans l'Ouest de Sein donne un vent moyen max de 39 nœuds lundi soir à 20h00 UTC ; rafales à 54 nœuds.
Hauteur vagues max 9,5 mètres.

La bouée 62081, 130 NM dans l'Ouest de l'Irlande donne un vent moyen max de 40 nœuds mardi à 02h00 UTC ; rafales à 56 nœuds.
Hauteur vagues max 11,9 mètres.

Donc, sur les ces deux bouées, coup de vent, pas plus.
Et.
Une mer plus grosse que la mer du vent (à 8 Beaufort, les vagues sont données à près de 8 mètres).

24 déc. 2013
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tu oublies que le fait de s'approcher de la cote (remontée des fonds) peut accélérer la chose,sur ouessant ya eu 77nd en rafalllllll et un pic de houle a 15,8 m stamm rentrer sur brest donc sur sa route ,beaucoup de marins ont toujours dis que l'approche du coin n'est pas facile ( petter black dans son jules verne en a chier a cet endroit) le prob n'est plus de savoir pourkoua il a coulé ,mais pourkoua il s'est barré des acores avec un gros piege devant lui

24 déc. 201316 juin 2020
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Bon Noël à tous. Petite photo juste histoire de ne pas mélanger tout de de penser à nos sauveteurs qui sont en alerte ce soir comme tous les soir ! Merci à vous MESSSIEURS
(départ du Record SNSN 2013)

24 déc. 2013
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Peut etre pour donner des leçons, vous jugerez vous memes.
Mais quand il n'y a aucun but (pas de courses), prendre la mer de de telles conditions, c'est prendre un risque élevé pour sa vie (toujours penser ã ses proches), pour ses ?quipiers, mais surtout pour les éventuels sauveteurs.
Ok , c'est leur m?tier. Mais leur vocation n'est pas de prendre des risques ?normes, pour aller suaver quelqu'un qui n'avait rien à faire la visiblement. Il n'était pas en course, il n'est pas marin pecheur, ou ne conduit pas un cargo.
D?solé, mais il y a peut etre une grave erreur. Peut etre punissable.

24 déc. 201324 déc. 2013
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en tout cas guillou a donné à la radio une impression touchante de la soirée sur le cargo avec les marins philippins forcément modestes qui ont un sapin de noël et une soirée qui était prévue; leur accueil a été mémorable, ça doit être tellement gratifiant de sauver la vie de personnes

stamm est un marin aguerri mais perdre son bateau sous ses pieds doit être un choc psychologique terrible et d'etre passé tout prés du trou dans l'eau

:oups: :oups:

24 déc. 201324 déc. 2013
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pour Stamm, le + difficile, ça va être maintenant.... 2014 risque de ne pas être simple....

25 déc. 2013
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Au portant, 45 noeuds de vent; tourmentin et quatre ris, temps maniable..Le bateau s'est cassé en deux.

Bernard, pouvez-vous revenir sur l’accident ? Que s’est-il est passé ?

« Damien et moi nous trouvions à 200 milles de la pointe de Cornouailles et à 180 nautiques de Brest. Nous étions un peu devant le front, au portant. Il y avait entre 43 et 45 nœuds de vent établis, mais c’était maniable. Nous nous étions préparés à ce coup de vent. La preuve, nous étions sous tourmentin, avec quatre ris dans la grand-voile. En clair, nous avions vraiment le frein à main tiré, mais dans une vague, le bateau s’est cassé en deux, juste devant les dérives. Le mât n’est pas tombé immédiatement. Nous avons rapidement fermé toutes les cloisons étanches du bateau puis l’espar a chuté par l’arrière. Très vite, nous avons demandé de l’aide puis organisé la survie à bord. »

25 déc. 2013
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Il est évident que si le bateau c'est cassé ce n'est pas de leur faute, car ce genre d'avaries n'est pas prévisible; et ce qui est important c'est leur sauvetage.

25 déc. 2013
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ce que j'adore dans ce fil comme à chaque fois d'ailleurs, c'est que les posteurs ne lisent pas tout, ils ne font que survoler ce qui est écrit.
Quand Stamm dit qu'ils étaient en avant du front et vu la distance restant à parcourir on peut penser qu'ils auraient dû arriver avant le gros du coup de tabac. De ce fait on n'était pas encore dans les 60 kts qui ont soit disant empêché le F50 de décoller de L.B. en plus vu l'orientation des pistes je ne comprends pas ce qui aurait pu l'empêcher de décoller si ce n'est que pour rejoindre la piste il puisse se trouver en travers du vent et prendre le risque de se retrouver sur le dos.
Bon Noël à tous , ne vous noyez pas dans l'alcool la mer vous attend. :langue2:

25 déc. 2013
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C'est bien moi qui est stipulé que le F50 de L.B. ne pouvait pas décoller. Je ne l'invente pas; c'était les paroles rapportées de la chargé de communication à la PreMar Brest. Je ne retrouve plus le site où j'ai lu ceci mais j'aurais bien aimé trouvé le lien!

25 déc. 2013
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Voilà j'ai retrouvé: "En raison des conditions météorologiques, un Falcon 50 a décollé à 15 h 50 de Hyères (Var) en direction de Brest, aucun autre appareil de la région ne pouvant décoller avec des vents à plus de 60 noeuds (111 km/h). Il est arrivé sur zone peu après 18 heures."
Et voici le lien: www.francetvinfo.fr[...]14.html

25 déc. 2013
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je l ai lu aussi, sur flash figaro iphone. la cause evoquée etait trop de vent. Les avions sont homologués pour decoller jusqu a une certaine vitesse de vent. C est pour cela que c est celui de Hyeres qui a ete envoyé. Par exemple pour un rallye 100 des années 80 (j étais jeune et pilotait un peu), c était 40 km/h de vent la limite. J imagine que pour un falcon 50 c est beaucoup plus, mais il doit y avoir aussi une limite.

25 déc. 2013
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je suis deg pour staam qui n'a vraiment pas de bol (échouage VG, hydros qui déconnent sur le dernier VG...) sinon je suis convaincu qu'ils savaient ce qu'ils faisaient, c'est des vrais pros et puis 50knts sur un imoca c'est un peu fait pour... Dommage pour le sponsor mais je suis sur qu'il a déjà eu son retour sur investissement (qui savait ce qu'était la marque poujoulat avant ce sponsoring ?) bon courage à eux et on espère qu'ils vont vite passer à autre chose

25 déc. 2013
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Ne pas confondre la malchance.
B.Stamm m'est sympathique et sa pugnacité admirable mais... certains pensaient que le choix de ses hydrogénérateurs étaient une erreur, son échouage aussi. Par contre, la casse d'un mat ou celle d'une avarie de coque sont difficilement prévisibles.

Comme le rapporte jpla: La bouée 62163, 150 NM dans l'Ouest de Sein donne un vent moyen max de 39 nœuds lundi soir à 20h00 UTC ; rafales à 54 nœuds.
Hauteur vagues max 9,5 mètres

Pour un 60 pieds, partir en double des Açores devant une série de dépression n'est donc pas une faute pour moi. Les voiliers sont conçu pour et B.Stamm en a vu d'autres.
Une quarantaine de noeuds de vent au portant n'est pas grand chose pour ce type de voilier. Par contre, des vagues de 9.5 m, c'est autre chose.
Et là, il me semble que c'est une erreur de ne pas avoir cherché à ralentir les surfs (33 nds!). Il était plutôt simple d'affaler le tourmentin et même le restant de GV qui restait. Même à sec de toile, la vitesse serait resté importante. Et ce type de voiliers a un équilibre remarquable qui lui permettait de faire route tranquille à sec de toile.

25 déc. 2013
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Et tu en as vu beaucoup des coques s'ouvrir en deux ??

Si erreur il y a il me semble qu'elle est plutôt au niveau structurelle non ?? (ou liée à la fatigue des composites)

25 déc. 2013
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Pen-kalet, la goélette de titouan Lamazou (sinon un class américa, plié en 2=dans le sens de la lg), pour viking35, il est dit (dans le monde de la course) que quand tu démâtes, c'est une faute humaine.

25 déc. 2013
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Pour Lamazou de memoire après seulement 150/200 milles de navigation !!

Pour un bateau censé tenté le tour du monde en moin de 80 jours...

25 déc. 2013
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disons que si tu surfes à 33 noeuds et que tu tombes dans un creux de 10 métrés .... pfuuh

avec une coque qui a été martyrisée par la quille pendulaire a un moment

c'est vrai aussi que ces bateaux sont faits pour ça

25 déc. 2013
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Oui donc c'est un évènement très peu probable.
Que je sache le bateau de Stamm n'a pas fait naufrage à cause d'un démâtage mais bien d'une coque qui se rompt en 2.
Alors pourquoi continuer à l'accabler ?

25 déc. 2013
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Dans le monde de la course que je connais, aucun des 6 démâtages des voiliers que j'ai connu en 2013 n'était lié à une faute humaine. Aucun des trois démâtages que j'ai connu non plus...

25 déc. 2013
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Si un bateau s'ouvre en deux, le mat tombe, mais les matelots y sont pour rien. l'architecte peut-être ?

25 déc. 2013
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Je suis toujours fasciné par la tendance à juger.
Oliv à bien raison, naviguer sur ces bateaux est un entraînement permanent.

Le récit montre que le bateau à coulé suite à une avarie du type OFNI vu qu'il avait une grosse voie d'eau.

Bref je ne me risquerais à aucune analyse de comptoir et encore moins à juger les choix d'un marin qui a déjà montré tout son talent.

Le pire est la démagogie sur le marin Russe.... C'est un peu dégoulinant, mais mieux vaut lire ça qu'être aveugle......

Joyeux Noël à vous tous

25 déc. 2013
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Notez bien que "ceux qui savent " (en l'occurence Stamm) ne parlent en aucun cas d'Ofni , mais dans les liens ci dessus ou ci dessous bien d'un bateau qui s'est cassé .
Donc de quel recit parlez vous lorsque vous parlez d'ovni ?
Avez vous un autre lien ou Stamm parle d'OFNI ?

Comme vous l'ecrivez il ne faut pas se risquer à une analyse de comptoir , ou à des informations de comptoir qui contredisent les information du premier interressé .
OFNI ou plus haut container.
Non sur le site de Stamm il est ecrit clairement : "le bateau s'est cassé" tout "simplement" si j'ose dire .

Pendant que j'y suis personne n'a repondu à mon interrogation precedente :
Quelle surface de voile lorsque ce bateau etait sous 3 ris et tourmentin ( juste pour avoir une idée de la puissance necessaire pour l'aider à partir au surf à + de 33,16 nds).

25 déc. 201325 déc. 2013
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Desolés mais ma question se rapporte au post ou Stamm annoncait etre sous 3 ris et tourmentin et avoir surfer à 33,16 nds, dans le même post il recommandait de rentrer les enfants et les chats (ou quelque chose comme cela ) je ne retrouve plus le lien
D''ou ma question: quelle surface sous 3 ris et tourmentin ? Les 3 ris font reference à ce post la
poujoulat.bernard-stamm.com[...]rd.html
et non pas a celui apres naufrage et sauvetage .
C'est clair , c'est qu'il faut suivre surtout apres les vapeurs de Noel :alavotre: :lavache: :alavotre:

26 déc. 2013
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"Un ris de plus ou de moins n'as pas beaucoup d'importance "

C'est con pour lui de ne pas le savoir cela lui aurait eviter le travail de prendre le 4em .
Ma question à laquelle semble t il personne ne peut repondre ce n'est pas pour une polemique mais juste la recherche d'une info ?
Personne ne sait ?
Bon tant pis :goodbye:

25 déc. 201325 déc. 2013
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Ce n'était pas trois mais quatre ris... " nous étions sous tourmentin, avec quatre ris dans la grand voile. En clair, nous avions vraiment le frein à main tiré, mais dans une vague, le bateau s’est cassé en deux, juste devant les dérives. Le mât n’est pas tombé immédiatement."

Pour dévaler des vagues de 9 à 10 m, sur ce type de voiliers qui ne demandent qu'à glisser, il "suffit" d'une impulsion sur le haut de la vague pour accélérer et dévaler la pente jusqu'à se planter dans le fond de la vallée... Les efforts sont énormes et , à l'évidence, au delà des limites admissibles. C'est pourquoi, j'ai écrit précédemment que je considérais comme une erreur de ne pas avoir chercher à ralentir en affalant le tourmentin, voire la GV... Les surfs seraient devenus admissibles ( 20/25 Nds?) et les efforts mécaniques aussi.
Le risque aurait peut être été de trop ralentir et d'arriver en mer d'Iroise au plus fort du baston...

25 déc. 2013
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Par contre j'ai bien fait une erreur ce n'est pas 33,16 nds comme je l'ecris partout mais "que 31,33 nds :non:
Faut pas ecrire n'importe quoi :-p

25 déc. 2013
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J'ai eu l'occasion de partir au surf et généralement au portant on a une très forte diminution du vent apparent. Alors un ris de plus ou un ris de moins n'a pas grande importance.

25 déc. 2013
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poujoulat.bernard-stamm.com[...]mm.html
Infos à la source c'est pas mieux?

25 déc. 2013
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c'était déja dans le fil hier soir ... récit haletant

25 déc. 2013
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www.europe1.fr[...]753609/

l interview de B Stam par Europe1

26 déc. 2013
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essayons de nous poser...un peu...
pas mal d'étoiles approuvent ceux qui,en substance,disent:Oh!les champions du clavier!vous trouvez vous plus forts que ces marins pros,ces archis,ces stratifieurs,préparateurs?Non!Alors taisez vous,profil bas et humilité....dans la mesure ou les avis,arguments et questions ne sont pas péremptoires tout est lisible,recevable et discutable.....la "célébrité" ,le professionalisme,l'experience de ces marins ne saurait justifier une auto censure.....
@ Oliv44
l'avis de Kerzauson n'épuise pas la question du haut niveau,enparticulier,parce que,en situation de compétition(et pas de convoyage ou d'entrainement)ce qui caractérise le haut niveau c'est la capacité à gérer le couple(indissociable et contradictoire!)Risque/Sécurité....ceci,compte tenu de la position de(des)adversaires/du score de l'équipe/du temps de jeu restant/des qualifs en poules/et par ex au vendéé globe ou transats de la position des concurrents,du système MTO présent et prévu...ect....
mais "tout ça" c'est en situation de compétition...autrement dit en "convoyage"(non compétition!)c'est la sécurité qui est à privilégier à 100%,le risque n'ayant aucune raison d'etre....est on toujours à l'entrainement sous pretexte que l 'on a sous les pieds ces 60' monstres de puissance?
Stamm ,ne découvrait pas sa monture,il devait en connaitre le comportement,les qualités les défauts.....bref avait t il besoin d'entrainement supplémentaire?
je terminerai sur la question Risque/Sécurité concernant les architectes et matériaux....là aussi on est dans le "haut niveau"peut etre faudrait il(faudra t il?)qu'ils basculent la gestion de ce couple un peu plus vers la sécurité?

26 déc. 2013
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@0491472506 (c'est le tel d'une pizzeria?)
Je ne crois pas que ces gens naviguent différement en course qu'à l'entrainement. Je ne crois pas non plus que la sécu soit leur frein: le seul qui soit c'est la casse:
- du bonhomme (repousser les limites physiques)
- du matos (tester ce qu'encaisse le matos, changer/améliorer ce qui casse)
Clairement, il a dépassé la limite (un peu trop à son gout certainement), mais je crois qu'il préfère que ce soit là plutôt que dans le Grand Sud.
La notion de "sécu" n'est pas la même pour ce genre de métier et je pense qu'aucun membre de ce forum (je m'inclue dedans) n'est à même de la comprendre.

26 déc. 2013
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Il ne faut pas voir cette "excurtion" comme un convoyage. D'ailleurs, dans le monde de ces bateaux de course avec une équipe derrière, il existe une fonction parmis les petites mains derrière: le "boat captain" est celui qui est en charge des convoyage. Si convoyage il y a , c'est nécéssairement sans le skipper à bord. J'ai dans mes relations celui qui assurait cette fonction pour Desjoyaux, puis V.Riou quand il l'a remplacé sur PRB. Quand il convoyait le bateau après une course ou pour l'amener sur la zone du départ (en équipage bien sûr, avec l'equipe technique) interdiction de casser quoi que ce soit. Par contre, une fois le skipper à bord, quel que soit le nombre à bord et leur qualité (autres skippers en team, équipiers pro, équipiers de l'équipe technique) c'est à fond, en mode course-entrainement.
Seul les sorties "incentives" avec sponsors, presse ou autres "terriens" se faisaient le pied sur le frein.
Il faut aussi voir que ces gens ont un grand besoin d'entrainement car leurs bateaux sont en perpétuelles évolutions, et ces marins passent une trop grande partie à terre (technique, sponsors...) à leur goût.

28 déc. 2013
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Pour le point 2 : c'est simple la structure doit être définie pour une durée de vie infinie en fatigue, donc des cycles en plus ou en moins ne doivent rien changer si la conception & réalisation est OK (neuf ou pas neuf ca ne change rien)

28 déc. 2013
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Oui c'est l'objet du calcul de structure en fatigue.

En général la fatigue infinie est donnée pour un nombre de cycles extrèmes au delà duquel on n'ira pas .

Tu utilises des critères de dimensionnement pour la structure d'un bateau. Ces règles ne sont pas prises au hasard. Cela veut donc dire que les efforts ont été estimés (sur la base de calcul, de mesures ou de données empiriques,...)

Ou alors il faut compter les cycles oub la durée d'utilisation en prenant en compte l'état de la mer ou autre...

Un peu comme cela peu se faire en aviation quand l'avion tombe dans un trou d'air.

28 déc. 2013
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Oui a moins que l'échantillonnage soit due au hasard.
Dans ce cas vaut mieux changer de crémerie...
J'ai parlé de mesures de calculs ou d'empirisme.

Si tu prends l'hydroptère il y a eu plusieurs campagnes de mesures pour tenter de comprendre les sollicitations auxquels il était soumis.

29 déc. 2013
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Chantier ou cabinet d'architecture ?

26 déc. 2013
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Pour une fois, je suis en désaccord et je pense que quand l'on est en convoyage on pousse un peu moins la machine. Par contre, il est vrai qu'au portant quand "cela baigne", on a tendance à se laisser aller. Pourquoi pas 17 nds si cela va bien à 15/16...
C'est d'ailleurs l'un des dangers que je connaisse du catamaran mais cela est un autre sujet...
Connaitre les limites, cela s'appelle l'expérience.

28 déc. 2013
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que ces skippers et ces bateaux soient hors normes(du moins par rapport aux normes.....normales"!)j'en suis d'accord....mais rien de ce qui les concerne n'est "extra terrestre"..eux et leurs bateaux n'échappent pas à de solides incontournables
ainsi
1/leur seul frein c'est la casse,du bonhomme(repousser les limites physiques)?....on ne "repousse"pas les limites physiques(terme d'ailleurs trop général et donc peu pertinent)en "s'épuisant" plus ou moins 30/40/60heures dans du gros temps et ce,3/4 fois par an..mais par un entrainement régulier(j'insiste sur régulier cad quasi quotidien)à la fois en endurance(efforts modérés et long:ex 2h de footing/4h de vélo)...en résistance(efforts intenses et courts)..en force(muscu avec charges lourdes)..par une expérimentation de sommeil fractionné...par une hygiène alimentaire....
au final on voit mal ce que Stamm ou autre skipper a à gagner(sur le plan physique)à se faire branler 3 jours en décembre,alors que (peut etre)avait t il passé 15 jours ou plus sans activité physique "sérieuse"
2/leur seul frein c'est la casse du matos...il est compréhensible de pousser à bloc un bateau "neuf" ou ayant subi lifting/changements de ceci ou celà/réparations....OK...mais dans ce cas dont on parle,pourquoi infliger à poujoulat des milliers,des millions de fortes contraintes supplémentaires(chocs/vibrations/ébranlements/pressions:Compréssions...que sais je encore)Quel gain réél en attendre?SVP,ne voir là aucune critique mais surtout une interrogation

28 déc. 2013
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ça existe une durée de vie infinie en fatigue???
et on est bien incapable de connaitre les cycles de fatigue sur un bateau , sur une piece bien precise oui mais surement pas sur l'ensemble ..

28 déc. 2013
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et tu connais un chantier ou un archi capable de faire ce genre de calculs et qui les font effectivement sur un bateau ??,

c'est beau la theorie mais passé à la pratique c'est une autre histoire

28 déc. 2013
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l'echantillonnage d'un bateau n'est pas du au hasard mais à des calculs étaillé par des essais et 10/20/30 ans apres ils evoluent apres experience ...

mais jamais je n'ai entendu de cycle de fatigue sur un bateau entier , sur une petite piece oui mais pas sur un ensemble aussi complexe , à ma modeste connaissance ça ne s'est jamais fait ...

mais tout evolue c'est vrai...c'est pour celà je serai bien curieux de savoir quel chantier fait ce genre de calculs aujourd'hui

26 déc. 201326 déc. 2013
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O4.... ( quel pseudo!) Je partage et, même sur un 60 pieds IMOCA le frein existe.
Encore faut il en connaitre sa technique.
1 Affaler le tourmentin
2 Affaler la GV (plus compliqué au portant avec 50 nds...)
3 Mettre des trainards.

Même si, effectivement, le vent apparent diminue avec des vitesses élevées, il n'en demeure pas moins que le surf serait moins facilement engagé à sec de toile et réduit avec des trainards qui maintiendrait sans doute la vitesse à une dizaine de noeuds. Je relate une situation vécue sur un half tonner avec un vent et une mer plus forte dans la même zone.

"Nous décidons de fuir …. Nous fuyons donc à sec de toile au cap 10 à 20°, à 6 nœuds de moyenne environ. Nous surfons parfois très vite. Le vent forcit encore, l’anémomètre reste fréquemment en butée plusieurs minutes à 50 nœuds

A 4h45, une vague plus abrupte et plus haute que les autres nous emmène dans un surf terrible à environ 15 nœuds. Nous la prenons bien en ligne, sans problème apparent; mais lorsque nous arrivons dans le bas de la pente, nous enfournons dans le creux et nous voyons avec stupeur l’avant du bateau disparaître et l’eau venir jusqu’à nous. Nous avons sanci... Nous nous décidons à mettre des trainards.

J’ai hésité longtemps car je me souvenais d’avoir lu dans des récits de course autour du monde que le meilleur atout d’un voilier par grosse mer de l’arrière est sa vitesse. D’un autre côté, Mike Birch, dans un article récent expliquait que dans la tempête, il mettait des trainards sur son trimaran Olympia pour éviter de sancir.

Nous appelons Olivier car nous sommes trop absorbés par la négociation des vagues pour nous lancer dans la confection des trainards. Je demande d’abord à Raoul et Luc de nous passer l’ancre du mouillage léger, une Brittany de 8 kg. Ils ont mal compris et nous passent les 100 m de ligne de mouillage dans leur sac jaune sans l’ancre. Sur notre demande réitérée, ils nous font passer l’ancre puis l’aussière et nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée également par les deux bouts.

Nous filons le tout de façon que l’ancre soit tirée par les deux bouts. Chacun d’eux est amarré à un taquet arrière. Le bateau devient plus stable sur sa route et nous marchons à 5 nœuds de moyenne. Nous surfons encore, mais nous nous arrêtons avant le bas de la vague. Le bon comportement du bateau et la vitesse excessive nous poussent à augmenter les trainards.

Nous demandons alors la grosse ancre, une Brittany de 12 kg, et Olivier l’installe sur les deux aussières d’amarrage tournées sur les mêmes taquets.
Nous ralentissons à 3.7 nœuds de moyenne et prenons beaucoup mieux les vagues. Les déferlantes ne sont pas plus dangereuses qu’elles l’étaient, ce que je craignais au début.

Le jour s’est levé et je suis ahuri par l’énormité de la mer. Je ne pensais pas que cela pouvait exister à ce point là !"

26 déc. 2013
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Viking, quand tu cites un texte qui n'est pas de toi (ce que je soupçonne être le cas ici), c'est plus correct de mentionner l'auteur et la source.

26 déc. 2013
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Lors de mon dernier convoyage de L'aber Benoit à Royan, en passant par Lorient, les Sables, La rochelle, car conditions trop "chaudes" au mois de novembre, 1er convoyage vent entre 24k à 36kts en sortie de l'aber Benoit avec houle de 2m50 à contre courant jusq'après le Four, le bateau partait sur des surfs impressionnants et le problème était simple, houle avec pas de période et à contre courant donc limite à enfourner et c'est là qu'il faut gérer et relancer en biais avant la fin de vague... mais c'est plus facile à dire qu'à faire... Sous foc, nous ferons un surf à plus de 19kts...avec la déferlante aux fesses...
Ensuite convoyage costaud...
Arrivé aux Sables d'olonne après les Barges, juste dans le coup de vent prévu, re-surf à plus de 19kts avec 35kts de vent et 2m50 de houle (pour 5m prévue) sous solent à ris et un ris dans la GV.... sur une houle sans période mais le bateau n'enfournait pas...
Puis en sortant des Sables, 3m50 annoncés avec fin de l'avis de vent fort, la sortie est pas belle sur la Nouch, vent de 25 à 46 kts, avec un ris dans la GV et un ris dans le solent, avec un angle de 130 à 145° ça avionne, mais là, c'est plus la même chose la houle est bien de 3m50, qui déferle un peu en haut de vague, mais la différence, c'est que la houle est longue, et là c'est plus la même histoire, étant seul, je me résonne, mais gère tranquillement le bato dans des surfs plannings magiques et même sous pilote, aucun risque d'enfourner, du coup on se sent bien plus en sécurité...
Le vent moyen est de 30-35kts, tout va bien, dans la claque à 46kts, j'abats un peu pour déventer le foc, le bato est sain mais un peu de pression pour moi...mais cette houle simplifie les choses...
des surfs à plus de 16kts et un surf à plus de 20,47kts... mais en toute sécurité, la houle est longue avec des pentes interminables pour accélérer...(c'est assez impressionnant mais absolument génial).
Ensuite La Rochelle - Royan, avec 25 36 kts de nord Nord EST, est là, la houle de soit disant 14secondes de période..., mon petit bateau de 9m9, rentrait a peu près dans 1 vague /2. Impossible de bien lancer le bateau, sans arrêt, je butais en bas de vague, donc, à la barre, c'est pas facile, il faut effectuer un réglage de voile tolérant et jouer de la barre, avec des angles de plus de 35° pour soulager le bateau, sous gv 1 ris et solent 1 ris, jaffale le solent pour ralentir le bateau, c'est un peu plus facile à barrer et surtout, le problème est que je vais arriver dans les passes de la Gironde à contre courant....(choses faite), un vrai champ de mine...

Où je voulais en venir,
Les contraintes quand on enfourne sont impressionnantes, et notre longueur de bateau (9m90) nous aide car plus le bateau est gros et plus la houle devrait être longue pour être plus tranquille. Rajouter à la houle, l'inertie engendrée en fin de surf, et l'arrêt buffet peu faire beaucoup de dégâts sur le gréement, la structure, et même nous qui comme sur un choc en voiture. Imaginez, aller bien caler l'étrave d'un 60 pieds pour soulager le bateau, on est pas sur un 420, qui avec le moindre coup de barre répond...

Il me semble que sur la Volvo océan Race, ils ont obligation de dormir les pieds devant en cas, justement , d'arrêt buffet, (suite il me semble à un décès d'un équipier par le coup du lapin)

26 déc. 2013
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En réponse à Sailoturn22, un copain m'a dit que je m'étais fait flashé, toujours rien reçu, j'ai du passer au travers...
Convoyage au débridé, donc jouable, mais comme tous, avec le boulot, les contraintes de la vie, on peut pas toujours faire comme on veut, mais il faut quand même être prudent et bien connaître sons bateau et surtout bien se connaître et non pas se surestimé, parce qu'une fois dedans, pas d'échappatoire.
C'était un inoubliable convoyage, j'ai des vidéos sublimes, mais j'aurais été content d'avoir 15-20kts sous spi, avec un ou des copains...
Pour la banquise, jte la laisse, malgré que ce soit magique, paraît t'il :reflechi:

26 déc. 2013
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A Viking35, La passe de la mauvaise, ce jour là, j'avais vraiment un doute sur sa "pratiquabilité", mais la houle était orienté Nord - Nord Ouest, donc le banc protège, sauf juste l'entrée, par contre avec une houle ouest je m'y serais même pas tenté...et c'est bizarre, mais un copain, P. MASSU, pour ne pas le nommé m'avais dit qu'il préférait naviguer seul, car t'étais plus serein... Et benh, il a pas tord, car en double, t'es toujours en train d'avoir un oeil sur ton copain.. et cet oeil, tu l'as pas ailleurs.
Dernièrement, un copain débutant en SF3200, maîtrisant pas le spi dans la brise, allez hop on part de Royan, va dans les passes, et on s'envoie le spi, vent établi de 28 kts, claque à 34kts réel et bon expérience, avec juste un petit départ à l'abatée où, j'aurais quand même réussi à boire la tasse...ah oui on était sous grand spi, ça aide pas...
Ce copain, souhaiterait faire une transquadra, et jpeux te dire que si il est à l'aise sous spi dans les passes de la Gironde, au moins il aura vu que "dans un champ de mine", c'est avant tout de savoir si on se sent capable d'affronter le truc...
Pour les conditions, pour Lorient-Les Sables, houle annoncée de 4,5m-6m, tous, météo machin truc bidule chouette, wind...., tous, alors que j'ai eu au max 2m50, avec claques à plus de 45kts, alors que je n'ai eu "que" 36kts en claque... Du coup, le copain qui devait m'accompagner s'est défilé...
Je navigue depuis que jsuis né, mais il est évident que la régate est une école de navigation extraordinaire, pour apprendre sur le bateau et sur soit même, je me trouve bien plus prudent dans mes gestes, mes anticipations des manoeuvres de l'évolution des conditions, que des amis plaisanciers.
Mon père m'a toujours éduqué sur l'anticipation, parce qu'une fois dedans, il est jamais trop tard, mais c'est beaucoup plus complexe.
Et aussi, on respecte le bateau et le matos, car c'est important de revenir avec le matos en bon état si on veux s'amuser encore avec.

26 déc. 2013
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Oups les cris de mon estomacs reclamant sa pitance m'a fait oublier le principal :
ce n'est pas par ce que la houle principale est de NW que vous ne l'aurez pas dans les fesses dans les passes car le train de houle va se retrouver freiné (dans notre exemple) sur son aile gauche et son orientation va varier
Pour notre part elle etait dans les passes pile poil dans les fesses (et heureusement ) mais au debut le banc ne vous protége pas et lorsque plus loin il vous "protegera" le resultat devient plus "chaostique".
Phenomène illustré, entre autre, dans Navigation par gros temps " page 300 dans la version en Anglais

26 déc. 2013
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Dekers, mais tu es un dou dingue inconscient !!
naviguer dans ces conditions, et à a cette vitesse en solo !!
délinguant de la mer on devrait te retirer ton permis, te saisir ton bateau, te pourrir sur la place publique d'HEO !!

PS : je plaisante évidement MOI
PS 2 : malheureusement beaucoup tiennent sérieusement des propos a peine moins caricaturaux.
PS 3 : je commence a me demander ou sont les terrains de jeux ou l'on peu conserver un peu d liberté de faire, penser, etc .. la banquise peut être ?

26 déc. 201326 déc. 2013
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Dekers: Récit très intéressant qui démontre :
- Qu'il faut bien appréhender les risques que l'on prend,
- Que l'on ne navigue pas de la même manière en course qu'en convoyage,qu'en équipage ou en solo,
- Que les prévisions météo ou de houle ont leur limites,
- Que la course est une bonne école pour naviguer.

Cela dit, naviguer dans ces conditions, à contre-courant dans la passe de la Mauvaise n'est pas à recommander au premier venu.
;-)

26 déc. 2013
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Dekers, nous sommes en phase et cela n'est guère surprenant...
A retenir: "la régate est une école de navigation extraordinaire, pour apprendre sur le bateau et sur soit même"...et l'anticipation...
Par contre, je n'ai pas ta maitrise du solo et suis plus à l'aise en équipage bien que je me fasse plus de soucis pour les autres que pour moi...

26 déc. 2013
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La seule fois ou nous avons pratiqués les "passes de la gironde" (celle nords !) c'etait avec une belle houle de WNW annoncée à 4,5m et pas un pet de vent.
Donc avec notre bateau à moteur nous sommes arrivés "un peu tot" pas encore la renverse, donc beau croche peids sur cette houle qui nous a valu de beaux surfs jusqu'a ce que je reduise un peu les gaz , on est pas kamikazes !! :non:
notre etrave dans le vide sur environ 6 m.
Mais jamais plus vite que la vague
A noter qu'avec une houle de 4,5 m dès les 20/25 m de fonds on peu voir la forme de la houle changée et devenir plus nerveuse, alors dans les passes c'est bien plus risqué...

26 déc. 2013
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Viking35, vu l'aplomb de ton propos, tu devrais créer une école de formation "conduite d'un IMOCA par gros temps", quelques skipper de 60 pieds en prépa pour le VG portait être intéressé.

26 déc. 201326 déc. 2013
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Numawan: Tu as raison, et je le fais habituellement mais c'est moi qui l'ai ré-écrit après avoir insisté pour le publier auprès de bons copains qui l'ont vécu et ne veulent pas apparaître.
je leur ai gentiment reproché, car s'il avait été publié en son temps dans V&V par exemple, il aurait été une valeur de référence et leur expérience aurait pu rendre service à d'autres. C'st d'ailleurs pour cela que je n'hésite pas à le diffuser quand l'occasion se présente.
En dehors de Peter Blake sur Enza, Mike Birch et eux, je ne connais personne qui ait utilisé des traînards...

Sailorturn: Bonne idée...
Crois tu que TOUS les skippers de 60 pieds connaissent la technique d'utilisation des traînards? Qui d'autres que ceux que j'ai cité l'on relaté?

26 déc. 2013
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La blague de lingenieur...
L'ingénieur casse le baétau mais il sait pourquoi
L'architecte casse le bateau mais il sait pas pourquoi
Le bon marin ne casse pas le bateau mais il sait..etc

26 déc. 2013
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Dekers le rose, aurais-tu une petite vidéo de ton voyage l'Aber B/ Royan, car sur ton site, ça dépasse pas F2.

26 déc. 2013
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Réponse à matelot@17724, vidéo déjà en ligne, mon site n'est pas très à jour, mais j'ai des vidéos qui montrent qu'il y aurait un peu plus que F2...
J'essaierais de les mettre sur Yout.... en tapant bepox 990.



26 déc. 2013
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j'ai vu la vidéo de Claude-Clari; y a pas bcp de monos qui aient résisté aussi longtemps que le tien à son DF, surtout à une allure qui avantage le tri ;-)
Quant à l'autre Claude, ton équipier "rose", il me semble bien le connaître. Il aurait pas un petit tri transportable ce garçon? Avec lequel il s'amuserait à régater?

26 déc. 2013
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Super tes vidéos Alex, merci :pouce:

26 déc. 2013
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Eh bé ... comparer un quarter d il y a 30 ans à un 60'... heureusement que le ridicule ne tue pas.

26 déc. 201326 déc. 2013
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Stormjib est toujours aussi positif, mais comme il travaille dans un journal de voile il devrait savoir qu'un Bepox 9.9 n'est pas un quarter IOR ...

26 déc. 2013
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En effet je corrige, Eh bé ... comparer un half d' il y a 30 ans ( tout le tralala des trainards et autres âneries) à un 60' derniere generation... heureusement que le ridicule ne tue pas

26 déc. 2013
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Et bien, que tu le veuille ou non, il y a des analogies.
Et ces âneries, leur ont permis de se sauver par leur propres moyens, eux.

26 déc. 2013
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suis pas certain que dans la baie de SF, entre trois bouées, ça soit vraiment nécessaire. A moins qu'il s'agisse d'une nvelle stratégie?

Après tout, c'est toi le pro :-D

26 déc. 2013
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B. Stamm ne devrait peut être pas écarter l'option d'avoir taper un OFNI. J'avais eu l'occase de naviguer très proche de son ancienne monture (BREST 2008) et le bruit de l'ensemble carbone est hallucinant (pourtant mer plate et 10/15 nds de vent). Donc j'imagine avec près de 50 nds, et le bateau lancé à 25 nds ou plus, on ne doit absolument plus rien entendre. Autant Stamm et Guillou n'ont pas entendus un choc avec un OFNI. Hypothèse?

26 déc. 2013
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Hum.
Les AC 72 ?
Les bateaux où l'on annule la régate à plus de 20 nœuds de vent ?
Et par eau plate ?

Parlez de la même chose svp.
Stam m est tombé dans un trou de 10 mètres.
Plus ou moins.

26 déc. 2013
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Merci dekers'rose, mais le speedo ne s'affole pas (ce n'est pas grave) et par mer clapoteuse (mais c pas grave non plus). Pour les trainards, le savoir ne veut pas forcément dire en faire usage ou l'écrire. Pour les AC, c'est de la régatte , entre 3 bouées et en eau abritée.

26 déc. 2013
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Reponse à matelot@17724


je vais essayer de mettre qq unes du convoyage...

Après c'est pas un exploit de monter à + de 15kts.
Avec un océanis 37, dans les passes de la gironde on est monté à près de 14kts, enfin d'après les instruments électronique...

26 déc. 2013
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Génial, merci! :pouce: :bravo:

26 déc. 201316 juin 2020
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en réponse à matelot@17724, le speedo est quand même sur + de14kts, ce qui n'est quand même pas une vitesse de croisière....
qq photos, j'essaierais de mettre une petite vidéo du convoyage rapidement..
mon post est hors sujet, mais en réponse à matelot@17724
Lors de ces sorties, je n'ai croisé personne sur l'eau...

26 déc. 201326 déc. 2013
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Ces vitesses affichées n'ont pas de sens... Elles mesurent la différence entre la vitesse du bateau et la vitesse de la (fine) couche d'eau dans la partie déferlante de la vague. Ce n'est donc pas la vitesse du bateau...

26 déc. 201316 juin 2020
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Ah...... benh, ok mais le GPS lui indique egalement une vitesse proche d'environ 0,5kts...
Mais tu as raison les vitesses affichées par les lochs n'ont surement aucun sens.....
Comme celle de mon GPS, si la triangulation des satellites était perturbées pas les martiens et les déchets dans l'espace, sachant qu'à ce moment là, le bateau était en lévitation, et moi en train de me préparer un bon couscous aux fraises avec des oursins dedans....plus les courants .....d'air
Source GPS Garmin 3006C, le loch lui m'avait indiqué 20,9Kts et le courant était pil dans mon 90°, par contre le reste ... :langue2:

26 déc. 2013
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ça a le merite d'être clair :pouce:

26 déc. 2013
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Pour le GPS, les données ne sont fiables que si le temps d'intégration est fixé à une valeur élevé (10 s par exemple), car les vitesses de nos bateaux sont faibles. Chaque mesure successive d'un GPS est entaché d'une erreur de plusieurs décimètres. Si on mesure sur 1 seconde, on fait environ 3,5 m à 7 noeuds. En supposant une erreur de positionnement de 0,5 m pour chaque mesure, le GPS va mesurer une chemin parcouru entre 2,5 à 4,5 m (5 à 9 noeuds). Si on intègre sur 10s, la mesure s'établira entre 34 et 36 m, donc en moyenne 3,4 à 3,6 m par seconde, ce qui est bien plus précis (6,8 -7,2 noeuds)

Regardons la situation où la vitesse du loch passe de 7 noeuds à 15 noeuds en 2 secondes (13 à 28 km en 2 secondes). Une telle accélération devrait nous renverser vers l'arrière... Or ce n'est pas le cas...
Je sais, tout ceci est difficile à admettre, et il vaut mieux pour l'ego annoncer ces grands chiffres...

26 déc. 2013
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Je me souviens aussi d'une nuit entre les Glénan et Groix ou ce petit voilier rose avait eu l'outrecuidance de doubler les 40 pieds sans que personne ne le remarque... Heureusement, qu'il y avait du près ensuite.

26 déc. 2013
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En fait tu as raison, mais sur le loch NKE, tu peux paramétrer la réactivité, dans le petit temps et dans la bonne brise, je règle la réactivité au plus rapide, je possède aussi le GPS Haute fréquence de NKE qui est magique sous pilote...
Je peux t'assurer que, je connais mon bateau à 12 - 13 - 15 kts, mais quand on est au dessus de 15 kts au planning et que ça fume dans le tableau arrière, que tu as les moustaches au niveau du roof, on est à plus de 15kts...
Maintenant mon ego, je m'en fous mais royal, moi je navigue pas pour épater la galerie ou arriver au port, oui j'ai pris 6m de houle avec 50kts....jpense que tu te trompes sur la personne...
Je ne précise que la stricte vérité au 10ième de kts près.
Pour info, le convoyage La Rochelle - Royan, au mois de Novembre fait en 5h40, pour 55 milles, parti à contre courant de La Rochelle et arrivée en Gironde à contre courant, preuve à l'appui d'un copain qui m'a emmener à la Rochelle et est venu me chercher à Royan. Sachant que je ne pouvais pas faire autrement que de passer par le Nord d'Oléron et la passe Ouest de la Gironde soit plus de 50milles

26 déc. 2013
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L'autre jour, je quitte le quai mets en route le gps et (en fin d'acquisition) il m'affiche 125 nds ! j'aurais du prendre la photo !!!
Promis la prochaine fois je le fais , bon pas sur que quelqu'un veuille me croire avec nos 33 t :-p :-(

26 déc. 2013
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j'avais oublié...., et attends ce jour là, il y avait beaucoup de plancton, donc le speedo, complètement ouf...
Du coup, j'ai établi une série mathématique imparable, quand mon étrave n'est plus dans l'eau de plus de 1m18cm et que les barbes d'écume sont au niveau du roof, et si elles touchent ma bome, et que je suis obligé d'abattre de plus de 28°, si j'ai choqué la Gv à la marque 35 du palan de GV qui correspond à un coefficient multiplicateur de tant, je sais que je suis statistiquement sur à 98% d'être entre 17.35kts et 17.52kts....
Bien sûr cette formule restera secrète...

Le pire, c'est qu'il n'a pas tord, notre ami Pytheas54, sauf quand il indique "(fine) couche d'eau dans la partie déferlante", car nous sommes à cette vitesse en fin de surf et non pas dans une partie déferlante, qui serait plutot en haut de vague

26 déc. 2013
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Pytheas, je préfère cette explication plutôt que ton histoire "de fine couche d'eau dans la partie déferlante" :-D

Ce que je retiens, c'est que le loch et le GPS sont imparfaits et imprécis du fait de leur tech,nologie. Curieusement, et bien que lesdites technos soient totalement différentes, elles donnent dans le cas présents des valeurs très (très-très) voisines ???? sans doute un hasard.

En effet, on dérive pas mal du fil initial, mais c'est intéressant tout de même. Pythéas, alias pythagore, va nous expliquer?

26 déc. 201316 juin 2020
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Pour ceux qui préfèrent essayer de comprendre plutôt que croire les chiffres des instruments (et visiblement ce n'est pas une démarche très appréciée), on peut regarder l'animation de wikipedia concernant les mouvement d'un petit objet au passage d'une vague.
Sur le front avant d'une vague (celui que l'on descend au surf), on voit que l'objet se dirige vers la gauche, car cette fameuse couche fine (par cela je veux dire que le phénomène diminue rapidement avec la profondeur) a une vitesse de direction contraire au mouvement apparent (vers la droite) de la vague. Le speedo mesure la différence entre la vitesse du bateau et celle de l'eau. A vitesse du bateau égale, la vitesse indiquée par le speedo va décroître quand on est sur le flanc montant d'une vague et va augmenter quand on est sur le flanc descendant.
Il est vrai aussi que le bateau accélère quand on est sur le flanc descendant en raison de la gravité, mais cet effet est majoré par l'eau qui 'circule' en sens inverse. Plus les vagues sont hautes et courtes, plus l'effet est grand.
Le speedo est donc pessimiste par rapport à la moyenne quand on est sur le flanc montant (ici gauche) de la vague, et optimiste quand on est sur le flanc descendant (ici droit) d'une vague.
L'animation est ici
en.wikipedia.org[...]ave.gif

26 déc. 2013
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Ben, Dekers vient de reconnaître que ce que je dis sur le speedo à ailettes est correct (cela fait 200 ans que l'on sait cela d'ailleurs)

C'est d'ailleurs ce que dit NKE dans sa description du GPS Haute fréquence
"Nous avons relevé des différences significatives entre la vitesse fond et la vitesse surface dans une zone sans courant. Cette différence de vitesse est due à la vitesse de la couche d’eau sur la vague.
Une vague est une onde transversale qui transporte de l’énergie sans déplacer de matière. Mais dans certain cas de figure, la couche d’eau se déplace dans un mouvement circulaire elliptique et donc induit un vent apparent indépendant de la vitesse surface. La vitesse surface est la vitesse de déplacement de la coque par rapport à cette couche d’eau."

Si tu relis tout ce qui a été dit dit, je suis sûr que toi aussi tu vas comprendre...

26 déc. 2013
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Possible ou non, je n'en sais rien, n'en ayant pas... Ce que je dis, c'est que les instruments utilisés sont trop imprécis pour donner un chiffre fiable.

26 déc. 2013
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Perso, je n'ai pas besoin de Wikipedia pour connaître un peu de physique élémentaire. Mais l'animation est bien faite pour ceux qui ne connaissent pas ce phénomène.
Non, la vitesse surface n'est pas intéressante. Si je marche à 5 km dans un sens sur un tapis roulant qui se déplace à 5 km dans l'autre sens, la vitesse surface est de 10 km/h et pourtant je n'avance pas vers mon but.
C'est la vitesse fond (ici nulle) qui importe...en particulier pour régler les voiles.

26 déc. 201326 déc. 2013
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On sait plus qui parle a qui ...

mais ce que je sais c'est que
5-5 =0
alors que
10-5 =5
et si je n'avance pas vers mon but ;-)

26 déc. 201326 déc. 2013
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Ah non désolé Dekers,

Pyhtéas c'est gouré dans ses 5 Km/h - 10 km/h et sur place au final.
mais la toi aussi tu dis une bêtise.

Exemple tu es au prés dans 5 knts de vent tu avances a 3,5 knts surface - VMG 2 kits environ.
Pas de bol le courant se lève 5 knts dans la même direction que le vent.

Tu peux préparer le spi pour reculer moins vite.

vitres (vitesse) fond ou surface ?

Edit : assez chiant le correcteur sur le MAC !!

27 déc. 2013
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Moi qui n'est qu'un bateau à moteur , la je pense qu'il y a une erreur.... :reflechi:

26 déc. 2013
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Et les gars vous êtes encore sous l'effet des bienfaits des fêtes ou quoi ?????

Pour régler mes voiles en vitesse pure, je regarde la vitesse surface, je suis au près à 6,4kts, j'affine mon réglage et marche à 6,6kts donc mon bateau va plus vite en surface, que le courant soit de derrière de devant de babord ou tribord, d'en dessous ou autre....Parce que je cherche à améliorer la vitesse du bateau.
Maintenant je dois rallier la bouée des Minimes devant La Rochelle, donc là je m'occupe de voir suivant les angles ma vitesse Fond, donc GPS, la plus rapide vers le Waypoint...

J'vois pas comment on peut ne pas être d'accord avec ça, sauf si on fout le moteur....

26 déc. 2013
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Reponse à Oliv44, en fait on dit exactement la même chose, sauf que moi je te parle vraiment vitesse du bateau pour au mieux régler les voiles, et toi en incluant les courants, concrétement, sur un même cap, sur un même courant, je regarde ma vitesse loch pour améliorer mon réglage de voiles, maintenant si mon but est d'arriver à un point rapidement je prendrais la vitesse fond en priorité, car c'est elle qui m'indique le vitesse vers ce point

26 déc. 2013
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En réponse à Sailoturn22, tu as entièrement raison, mais il faut que tu sois aussi sûr que tu as ta meilleure vitesse surface qui normalement "sort" des polaires du bateau, ne rien laisser au hasard et Mme sera contente qu'on arrive plus tôt à destination...

26 déc. 2013
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Reponse à Sailoturn22, oui mais non, tu dois aller à 6,7kts pour 24° apparent à toi de te débrouiller pour y arriver sans considération du courant, puisque tu es sur du apparent, sauf que les polaires sont sur le vent réél, mais en connaissant son bateau...

26 déc. 2013
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oui bien sur mais je parle surtout au près en tirant des bords pour rallier un waypoint en se basant sur le vent apparent, mais oui tu as raison sur ton raisonnement

26 déc. 2013
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Je suis ancré dans un courant de 5 noeuds. Le loch va indiquer 5 noeuds (c'est la vitesse de l'eau qui défile le long de la coque) Je lève l'ancre et je pars contre le courant à 5 nd. Mon speedo affiche 10 nds (je n'avance pas relativement à la berge)
Je pars en direction du courant à 5 nds. Le speedo affiche 0 (je vais à la même vitesse que l'eau, et je fais 10 nds par rapport à la berge)
Non ?

26 déc. 2013
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OK, j'ma gouré
:acheval:
et Oliv44 a raison...
:pecheur: :non: :jelaferme:

26 déc. 2013
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Réponse à Sailoturn22, exactement, mais quand même c'est simple, on fait que des soustractions et des additions...

26 déc. 2013
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Aucun doute sur tes chiffres Alex

26 déc. 2013
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Désolé pour mon ton professoral, c'est mon (ancien) métier qui veut cela...
Dans les surfs, la vitesse réelle du bateau (sur le fond) ne change guère, malgré ce que dit le loch. Pour changer la vitesse à ce point, il faudrait une très forte augmentation de la force propulsive (la résistance a vaincre est monstrueuse pour atteindre 15-20 noeuds avec une flottaison de 10 m). D'où viendrait cette énorme force propulsive ???
PS pas du vent: au vent arrière, plus le bateau va vite, plus la force propulsive du vent est faible.
Si je surfais vraiment à 20 noeuds dans un vent arrière de 20 noeuds, les voiles devraient être pendantes, ce que je n'ai jamais constaté...

26 déc. 2013
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On progresse...
Les erreurs du loch, on est d'accord.
Maintenant, le GPS haute fréquence. Si NKE était sérieux, il aurait sorti un GPS où la vitesse est mesurée par les différences de phase (effet doppler). C'est le cas de certains GPS pro, et la précision est très grande. Mais c'est complexe, donc cher à produire.
Pour les bateaux qui peuvent naviguer très vite (20 - 30 noeuds), une mise à jour de la vitesse 1 fois par seconde est trop faible. Ils ont donc décidé de faire un rafraichissement plus rapide. Soit, si ça marche...
Mais pour nos bateaux lents, c'est catastrophique: l'erreur est d'autant plus grande que la vitesse est faible (voir mon post précédent). Pour nos bateaux (vers 7 noeuds en moyenne), c'est inutile et néfaste...
un simple argument marketing: si Michel Desjoyeaux est satisfait, je veux le même..
Pas étonnant qu'il affiche une vitesse max de 21 noeuds...
J'ai réglé le mien sur une mesure toutes les 10 secondes, et j'ai ainsi une valeur assez fiable...

27 déc. 2013
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Et c'est dommage que Pytheas ne poursuive pas sa démo. Grâce à lui, je vais devoir réapprendre tout ce que je sais sur le planning et ce depuis mon apprentissage de la régate en dériveur... Sacrée remise en cause.
A moins que ça ne soit moi qui lui en apprend? Puisqu'il en est encore à chercher quelle force propulsive pourrait conduire nos bateaux à planer????

28 déc. 2013
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tout syteme de mesure sur une coque donne des resultats approximatif , mais suffisament precis pour naviguer .

les ultrasons , les lochs à aube,les sondeurs etc tout ces appareils sont fait pour donner une information dans un milieu homogene ... les ondes du sondeur ont une vitesse bien connu de propagation dans l'eau ainsi on connait la hauteur .

Mais le gros probleme c'est que nos bateaux et les bateaux en general se meuvent dans un milieu non homogene ,dans un melange eau/air qui fausse toute mesure d'autant plus que ce melange change sans cesse avec la vitesse ,l'état de la mer etc donc impossible d' étalonné les appareils ...

26 déc. 2013
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"ta pseudo preuve " sur Wikipédia accrédite la véracité des propos de Dekers.
Fais travailler un tant sois peu tes neurones et tu comprendras...

26 déc. 2013
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pourquoi douter qu'un bepox 990 puisse surfer à 18 noeuds dans des conditions telles que racontées de maniere 100 % crédible
bravo deker

26 déc. 2013
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Intéressant, quel est la précision qui permet "selon toi" d'avoir une mesure fiable ?

Et toi tu surf à combien ?

26 déc. 2013
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Ce qui nous interesse est bien la vitesse "surface" et non la vitesse fond.
En plus tout dépend du gradient de vitesse et de de la profondeur à laquelle tu mesures la vitesse. D'ailleurs quel est l'effet sur une valeur de 15 noeuds mesurée ?

Merci pour la definition mais on peut tous se "la pêter" avec Wikipédia.

26 déc. 2013
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NON FAUX.
Si tu n'avances pas vers ton but.
relit toi tu vas comprendre.

26 déc. 2013
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tout dépend de ton objectif.
l'objet du débat est bien la vitesse surface et non la vitesse fond qui dans ce cas n'apporte rien...

Mais je en sais pas si c'est écris dans Wikipédia ..

26 déc. 2013
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Réponse à Pythéas54, tu te trompes c'est la vitesse surface qui nous permet de régler nos voiles, strictement rien à faire de la vitesse fond, par contre c'est la vitesse fond qui nous interesse pour aller à un Waypoint.... et ça pas la peine d'en débattre parce que c'est une certitude.

26 déc. 201326 déc. 2013
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Si je marche à 5 (nds) dans un sens sur un tapis roulant qui se déplace à 5 (nds) dans l'autre sens, la vitesse surface est de 10 (nds) et pourtant je n'avance pas vers mon but.
C'est la vitesse fond (ici nulle) qui importe...en particulier pour régler les voiles.
---------------------------- (j'ai remplacé Km par Nds)
Non. C'est totalement faux.
Si tu avances à 5nds, ton speedo indiquera 5 nds, que le courant soit avec toi, ou contre toi, ou traversier, quelle que soit sa force et sa direction, le speedo ne le verras pas. Lui ne fera que compter l'eau qui défile sous la coque. Si c'est pétole, il compteras zéro, tout comme la peau de banane qui flotte à coté du bateau. Les deux, bateau et banane dériveront avec la route fond et vitesse fond du courant. Un souffle d'air, et tu t'éloigne de la peau de banane à la vitesse de 1nds surface.
Le courant n'a aucune incidence sur le speedo.
Par contre, ton GPS lui donnera la route fond, celle sur laquelle ta avance sur le fond de la mer, qu'il y ait déplacement en surface ou aucun déplacement du bateau (pétole). Dans ce dernier cas, la vitesse fond sera exactement celle du courant.
.
Mais là ou tu as presque raison, c'est pour les voiles. La vitesse fond entre en ligne de compte dans l'application du vent ressentis à bord: le vent apparent-courant, celui qui dicte l'incidence des voiles et si il faut réduire ou pas.

26 déc. 201326 déc. 2013
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@Dekkers
Non, tu ne fais que te servir du speedo pour étalonner l'effet d'un changement sur tes voiles, c'est tout. Et c'est mieux qu'utiliser la vitesse fond du GPS car tu ne saurais alors pas si tu viens d'entrer ou de sortir d'une veine de courant.
Pourtant, le vent que tu ressent à bords tant en force qu'en direction, c'est bien la résultante d'une construction vectorielle incluant le vent réel et le vent vitesse. Hors ce dernier (vent vitesse) est fonction de ton déplacement dût au vent, mais aussi dût au courant: ta route fond.
Rentre dans la veine principal du Raz Blanchard au plus fort de la marée par un fort coef et par pétole pure (vent réel 0nds): tu va passer d'une vitesse fond de 3/4nds à plus de 8nds ce qui te crée un vent vitesse de 8nds, sort de la veine et tu vas tomber à 3/4nds de vent vitesse. Sort de la zone et ton vent vitesse tombera à 1ou2nds
Pourtant, il n'y auras toujours pas eu de vent réel.

26 déc. 2013
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Si ton objectif est juste d'aller le plus vite possible en vitesse surface tu as raison, mais généralement quand tu fais de la voile tu cherches toujours a aller quelque part d'ou besoin de te fier vitesse fond pour y aller "efficacement".

26 déc. 2013
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Oui mais Non ...
ta polaire c'est un truc très théorique qui devient archi faux dès qu'il y a du jus . (du moins ça pourrait re devenir juste mais il faudrait la reconstruire)
Ta polaire est fonction du vent apparent.
le vent apparent lui il dépend de ta vitesse et déplacement fond et du coup est hyper influencé par le jus.
La trainé de ta carène elle dépend de ta vitesse surface.

Du coup la marche de ton bateau est un mixte des 2 qui est un vrai bordel hyper complexe a analyser.

Ps : quand je parle de jus je parle évidement de jus significatif par rapport à la vitesse du bateau.
A 20 knts - 1 knts de courant n'a pas le même impact qu'a 3 knts.

26 déc. 2013
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HA mais non !!!

Ta polaire est pour une force de vent réel mais pour un angle de vent apparent.
En fonction de ton cap le vent réel a considérer pour la polaire ne sera pas le même.

2,5 knts de jus - 17,5 knts de vent réel.

Je suis face au jus polaire 15 kits
Je suis avec le jus polaire 20 knts.
(en fait c'est plus complexe que ça mais simplifions).

En fonction du jus rien ne dit que 6,7 kts pour 24° soit du coup la bonne conduite pour avoir le meilleur VMG (dans ton exemple on est au près).

Expliqué autrement tu as 2 effets dans le courant :

  • l'effet tapis roulant.
    Si je marche a pied selon une trajectoire donné, a une vitesse donné.
    dans un cas je le fais sur une route
    dans l'autre sur un tapis roulant
    In fine la différence sera vitesse et direction du tapis roulant sur la durée.
    ça c'est idem pour un bateau a moteur.

  • pour nous en voile la différence est que la vitesse devient également une variable, car fonction du vent apparent, lui même fonction du déplacement du bateau.
    Et plus le bateau est dans une phase ou il est capable d'accélérer plus c'est sensible (entre 6 et 7 knts de vents la variation de vitesse est importante - ce qui n'est pas e cas entre 19 et 20 knts).
    La variation de vent apparent n'aura pas le même effet sur un multi qui marche 2 fois la vitesse du vent que sur un mono lent.

Bref le mixte des 2 est hyper complexe !!

26 déc. 2013
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On en connais qu'on finit au travers comme ça ;-)

26 déc. 2013
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Réponse à Pytheas54, tu te trompes relis bien ton post, et ton exemple n'est pas claire pour la berge, elle est où ???
"Je pars en direction du courant à 5 nds. Le speedo affiche 0 (je vais à la même vitesse que l'eau, et je fais 10 nds par rapport à la berge)"
si tu pars en direction du courant à la vitesse de 5kts surface, tu iras à 10kts, 5kts courant + 5kts surface, d'où tu mes sors ton 0 ???

26 déc. 201326 déc. 2013
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Non, non tu ne t'es pas gouré, tu avais juste omis de préciser que la berge subissait une "dérive de continent" un peu plus importante que la normale : 5 nds ! :lavache: :reflechi::mdr: :doc:

26 déc. 2013
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Je suis ancré dans un courant de 5 noeuds. Le loch va indiquer 5 noeuds

OUI

Je lève l'ancre et je pars contre le courant à 5 nd. Mon speedo affiche 10 nds (je n'avance pas relativement à la berge)

NON. il Indiqueras 5nds, car il te faudra 5 nds de vitesse pour contrer le courant. C'est ton GPS qui indiqueras 0Nds.

Je pars en direction du courant à 5 nds. Le speedo affiche 0 (je vais à la même vitesse que l'eau, et je fais 10 nds par rapport à la berge)

NON. Il indiquera 5nds aussi car la encore tu te déplace à 5 nds sur la surface. C'est ton GPS qui indiqueras 10nds.

26 déc. 2013
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NON

Je suis ancré immobile le loch indique 5 knts si 5 nts de courants vitesse fond 0 (suis ancré).
Je lache l'ancre, et pars contre le courant - mon speedo affiche 10 knts donc j'avance a 5 knts sur le fonds (10 knts surface - 5knts courant reste 5knts ...)
Je pars avec le courant si le speedo affiche 0 - j'avance à la vitesse du courant soit 5 knts.
SI le speedo affiche 5knts j'avance alors a 10 Knts Fond. (5 knts surface + 5 jets du tapis roulant courant)

26 déc. 2013
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Bah oui ...mais bon ça ne semble pas simple pour tout le monde.

26 déc. 2013
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Réponse à Pytheas54, cher Pytheas54, soit tu ne sais pas lire, soit tu es de très mauvaise fois, soit tu me prends pour un clown, dans mes posts j'indique bien que tu as ... a plusieurs reprises
Après, jte carrie un peu mais vu ton post, c'est un peu logique, comme quoi que "Ces vitesses affichées n'ont pas de sens" euh... un peu quand même...

"Je suis sur que toi aussi tu vas comprendre", je pense que c'est toi qui comprends pas que depuis le départ j'indique bien que tu as raison. C'est moi, qui vient de t'indiquer le paramétrage de mon NKE, me semble t'il, donc je connais bien la subtilité, ne t'en déplaise, tu n'es pas le seul qui connait ce phénomène...;

Le soucis, je te rappelle ton post :

"Ces vitesses affichées n'ont pas de sens... Elles mesurent la différence entre la vitesse du bateau et la vitesse de la (fine) couche d'eau dans la partie déferlante de la vague. Ce n'est donc pas la vitesse du bateau..."

Ca veut dire Quoi ??? c'est quoi la température de l'eau par la translation de la vitesse....

Le delta n'est pas de 20 30 40 50 % comme il peut être sous entendu, mais de surement de bien moins de 10%, de plus NKE précise bien "dans certain cas de figure".

Sache, qu'aujourd'hui des bateaux s'envoient des surfs à plus de 20kts (d'après les lochs et GPS), avec de la mer du vent, et un peu de folie.

Evite quand même de prendre les autres "posteurs" pour les derniers des blaireaux... :non: :non: :non:

Comme tu pourras le remarquer, sur les photos postées et mes posts antérieurs, je n'ai jamais surévalué les chiffres, pour me donner plus de crédit ou autre.
Plein de régatiers en ayant un peu tirer sur le bateau dans de bonnes conditions sont montés à plus de 15 16 17 kts, c'est pas un exploit, mon père sur son SunOdyssey 35 est monté à 15,3kts avec...Mon frère sur un saphyr 34 est monté à plus de 15kts avec aussi, et pleins de bateaux iront, mais à condition de naviguer...
Si tu le souhaites, viens faire un tour sur mon bateau, avec plus de 25kts et de la houle et tu verras qu'on dépassera les 2 chiffres sans aucun soucis et tout en s'amusant en tout cas pour moi...

26 déc. 2013
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Justement, toi, mon cher Clarivoile, personne te croira si tu dis que tu vas à plus de 15kts...
Faut croire qu'ils ont jamais vu un mono aller à plus de 10kts ou au planning... :lavache: :lavache: :lavache:
Et les gars sortez du port, et allez naviguer, vous en verrez des choses "bizarres" sur l'eau...

26 déc. 2013
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Ahh bah tu n'as pas dut surfer beaucoup toi !!
l'acceleration est pourtant très sensible.

Au sujet de tes voiles pendantes - sors de la théorie - ouvre un peu les yeux.
réfléchis un peu au AC 72 48 Knts de vitesse, 40 Knts de VMG dans 20 knts de vent ;-)
fais 2, 3 dessins tu verras il n'y a pas qu'a 180 ° du vent que ça avance au portant un bateau (heureusement d'ailleurs).

26 déc. 2013
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Désolé de te contredire mais je te mets une mauvaise note...

Le bateau est soumis a des accélérations d'autant plus forte que sa masse est réduite. Ca tu dois le voir au GPS (vu la précision de l'engin)

Ensuite une fois sortie de sa vague d'étrave la résistance à l'avancement est moindre et permet d'être au planning.

Les mini dépassent allègrement les 15 noeuds et ils ne font que 6.50...Mais cela est peut être une découverte pour toi.

La physique est sensée être la même entre un bateau de 10m et 6.50, du moins je le crois...

26 déc. 2013
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Si je surfais vraiment à 20 noeuds dans un vent arrière de 20 noeuds, les voiles devraient être pendantes, ce que je n'ai jamais constaté...

Oh que si. Je l'ai vécu plein de fois! Sous spi dans les petits airs, tu est portant avec du mal à tenir le spi (vent et courant dans le cul) Puis tu enquille un chenal qui crée une accèleration du courant (Swinge -très violent / Littel ou grand Russel/ etc...) et tu te retrouve en deux secondes nez au vent avec ton spi dans l'étai alors que tu n'au rien changé à ton cap.

L'inverse est également vrai, tu sort d'un chenal le courant au cul, avec 10/12 nds de vent apparent courant sous spi, le courant chute ou change franchement de direction et en deux secondes tu dois le tenir dans 20/25nds.

Dans les surfs, la vitesse réelle du bateau (sur le fond) ne change guère, malgré ce que dit le loch

Je ne comprends pas ce que tu dis. Imaginons un cas simple:
T'avance normal (disons 5nds), puis tu part au surf (disons 15nds) , puis le surf s'arrête la vague te dépasse, tu avance de nouveau "normal".
Que se soit ton speedo comme ton GPS, tous deux vont mesurer ces trois phases :
Pour le speedo: 5 nds normal, puis 15nds, puis re-5nds, même si le speedo ne sera pas très juste dans la phase "surf".
.
Maintenant, il se trouve que tu as également 5 nds de courant dans le dérrière. Ton GPS durant ces trois phases donneras 10nds, puis 20nds, puis re-10nds.
.
Si au contraire, ces 5 nds de courant sont façe à toi, le GPS donneras
0nds, puis 10nds, puis re-0nds.

26 déc. 2013
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Réponse à Pytheas54, Ok mais pour les anciens bateaux, mais écoute, réveille toi, merde, des bateaux d'aujourd'hui partent au planning, en fait, ils déjaugent, on part pas à 16 ou 18 kts par 16kts de vent, mais avec 28 voir 35 kts et un peu d'angle en général, lors du plus gros surf de mon bateau, il y avait 2m50 de houle très courte avec environ 28ts de vent, nous, en bas de vague la GV est revenue dans l'axe et le spi dans l'étai à 2 reprises sur 2 surfs à plus de 20kts...
Et le fait de partir au planning reduit considérablement la résistance, et jte dirais même qui'il y aurait presque pas de limite, sinon celle humaine ou celle de la casse...

26 déc. 2013
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Réponse à Pytheas54, c'est pour ça que NKE (et peut être d'autres) a inventé le GPS haute fréquence pour compenser ce phénomène et (si configuré en mode vitesse fond), sous pilote en mode vitesse vent réél au portant, il gère ces accélérations et compense les erreurs possibles du loch.
Maintenant je t'ai jamais dit que tu avais tord, mais c'est ton post qui suggère que les lochs et GPS indiquent pratiquement n'importe quoi. Le GPS s'en fiche de la vague et lors de mon convoyage des Sables à La Rochelle avec une houle longue, tu mets le bateau au planning pendant un bon moment et là je pense que le GPS et le loch ont un affichage proche de la réalité.

26 déc. 2013
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Peux tu nous dire quel est le pourcentage d'erreur tu considère?

Moins tu vas vite et moins tu fais d'erreur c'est mathématique....

26 déc. 201326 déc. 2013
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et qui te dit que dekers n' a pas réglé le sien à 10 secondes comme toi !
quand je randonne avec le même gps que le bateau je vais encore moins vite qu'en mer or il mesure très bien si je marche a 5,5 kms h ou pendant quelques secondes à 6,5

la mesure de vitesse est très fiable j'ai aussi un speedo gps 24 canaux qui m'aide à régler les voiles

27 déc. 2013
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réponse à Pytheas54, si ton GPS prends une mesure toules les 10 sec, tu n'as pas du tout ta vitesse instantanée mais une moyenne, et comme tu le précises bien à condition que celle-ci soit ultra juste...

28 déc. 2013
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Il existe aussi des systèmes à ultrasons. Je me souviens avoir navigué sur un bateau équipé d'une centrale Brookes qui avait ce système: une "sonde" émettrice et une sonde réceptrice 50 cm derrière, calcul du temps pour recevoir le signal émis d'où vitesse de déplacement. Aucun mouvement mécanique, aucun frein dans l'eau, chaque sonde étant à fleur de coque sans aucune aspérité. Je ne sais pas si ça existe encore.

26 déc. 2013
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Ce que Pytheas54 appelle judicieusement "couche fine" existe réellement. En mécanique des fluides on parle plutôt de "couche limite", mais c'est exactement ce dont il parle. Cette couche est d'une épaisseur au moins égale à la hauteur des vagues (elle est donc fine par rapport à la hauteur d'eau totale, mais assez épaisse pour que la carène baigne dedans).

Les mouvements des molécules d'eau dans cette zone ne permettent pas de faire une mesure de vitesse ponctuelle qui ait un sens. Il faut faire un lissage des mesure sur une durée plus longue que la période des vagues.

Bien connaître son bateau n'est absolument pas suffisant pour en évaluer la vitesse ponctuelle (j'ai bien dit ponctuelle), notre cerveau n'est pas fait pour ça.

Un exemple simple à comprendre : dans un cinéma dynamique, il suffit d'une légère inclinaison des sièges correctement synchronisée avec l'image pour donner la sensation d'une forte accélération et d'une grande vitesse.
Le bateau reproduit exactement ce phénomène à chaque vague.
On est dans le domaine du ressenti, pas du mesurable.

Ça tombe bien, c'est le ressenti qui donne du plaisir. C'est inutile de l'étayer avec des chiffres fantaisistes.

27 déc. 2013
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Dans les turbulences la roue à aubes à une rotation saccadées inutilisable pour une mesure de vitesse ponctuelle, mais qui donne une bonne idée (sans plus) de la vitesse moyenne sur une période plus longue. Je parle bien sûr de la vitesse par rapport à l'eau à l'écoulement à peu près laminaire, en dessous de la couche turbulente et pas trop près du fond.

Non, le GPS non plus n'est pas capable de donner une vitesse instantanée. L'écart entre deux positions calculées successives peut atteindre quelques mètres dans des directions aléatoires. C'est la moyenne sur quelques secondes qui donne une position relativement précise. Puis quand on a plusieurs positions on peut évaluer une vitesse moyenne.

Il y a bien entendu une accélération pendant la "descente" d'une vague, mais il faut simplement admettre que nos instruments actuels (speedo, GPS) ne permettent pas de la mesurer correctement et qu'il ne sert à rien de se gargariser avec des chiffres extravagants, et encore moins à la décimale près.

Il faudrait une centrale à inertie de précision, ce qui n'est pas encore d'actualité dans nos bateaux. Ça existe déjà en aviation ou pour les véhicules militaires en cas de défaillance du GPS, avec des gros soucis de calibration et de dérive. Ça viendra probablement pour nous aussi avec la miniaturisation et la baisse des prix de l'électronique (on a déjà couramment des compas gyroscopiques dans les pilotes auto, c'est le début).

28 déc. 2013
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Je ne comprends pas vraiment où tu veux en venir en me rentrant dedans systématiquement sans avoir lu ou compris ce que j'ai écrit. Il y a manifestement des nuances qui t'échappent.

Je ne sais pas non plus pourquoi tu fais un blocage psychologique contre les laboratoires. C'est grâce à eux que l'on peut comprendre ce qui se passe en pratique, et aussi avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaître que notre compréhension a des limites tout comme nos instruments.

Je te répète quand même une dernière fois (je te laisse avec plaisir le dernier mot) :
- nous sommes dans un système turbulent à grande échelle (un train de vague), ce qui n'empêche pas d'avoir certaines cohérences à petite échelle (une demi période de vague). Sur une demi-vague on a un mouvement globalement orienté des molécules d'eau vers le creux de la vague qui fausse les mesures du speedo. Ce n'est pas bien grave en soi, mais c'est ainsi, même si tu t'évertues à ne pas l'admettre pour je ne sais quelles obscures raisons.

  • l'erreur du GPS pour mesurer des vitesses est plus grande à de faibles vitesses (les notre) qu'à de plus grandes car l'écart entre 2 points est très bruité mais ne dépend pas de cette vitesse (un GPS ne mesure pas une vitesse, mais essaie de la calculer en comparant des positions). Une erreur de mesure de quelques mètres a bien plus d'impact à 10kts qu'à 100. Cela n'enlève rien au fait que le GPS soit un formidable outil de positionnement, mais il a des limites. Un GPS n'est pas adapté pour mesurer avec précision une vitesse instantanée contrairement à ce que tu prétends, et encore moins si elle est faible.

  • tu as réussi une fois de plus à placer ton mot fétiche "inepte", mais tu as encore mal lu : je n'ai pas comparé des technologies, j'ai juste indiqué qu'elles sont les évolutions les plus prévisibles qui nous permettront probablement à l'avenir d'avoir des mesures plus précises. Il y a encore de gros problèmes de calibration à résoudre, mais heureusement il y a des chercheurs dans des laboratoires, ne t'en déplaise.

26 déc. 2013
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D'ailleurs comment se comporte la roue à aubes du speedo dans un écoulement turbulent ?
La résistance de l'eau appliquée aux aubes reste t-elle bien la même ?
Tu parles de mesures qui ait un sens par rapport à quoi, à l'écoulement sensé être laminaire sous les vagues ou turbulent en surface ?

Selon moi on ne parle pas de mesure en laboratoire mais bien d'une vitesse qui reste moyennée quoiqu'il arrive (le GPS est là pour te donner une vitesse instantanée).

Tu détectes très facilement une incohérence dans l'affichage des valeurs sauf si cette erreur est systématique.

Je ne vois pas pourquoi la vitesse d'un bateau est fantaisiste.

27 déc. 2013
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Dans un écoulement turbulent la vitesse d'une roue à aubes sera plus réduite (en moyenne ) que dans un écoulement laminaire.

La vitesse annoncée sera alors plus faible a priori.

Avant de parler de précision il est important de savoir que nous ne sommes pas dans un laboratoire.
Pour le GPS la comparaison avec du matériel aéronautique est inepte eu égard aux vitesses atteintes par un avion Vs un voilier....

Il faut garder des ordres de grandeur physique comparables.

28 déc. 2013
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les turbulences dû au deplacement du bateau faussent pas mal toutes les mesures prises sous la coque .

c'est l'un des tres gros probleme à resoudre sur les bateaux de recherche oceanique tel que Beautemps-Beauprés .
Sur lequel on a été obligé de mettre les capteurs dans une gondole à 1m sous la quille du bateau pour etre dans des eaux aussi homogene que possible et avoir des mesures de vitesse,profondeur et autre aussi precise et fiable que possible et celà malgré une carene etudiée durant 1an et passé en bassin des carenes pour avoir le moins de turbulences possible.

26 déc. 2013
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Franchement je crois que Bernard serait plus distrait par la lecture de nos conneries, que par les anneries des premiers posts !!

26 déc. 2013
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EN REPONSE A Senetosa et matelot@17523, JE PROPOSE QUE L'ON PASSE SUR LE POST www.hisse-et-oh.com[...]oiliers
CAR NOUS SOMMES TOTALEMENT HORS SUJET ET POLLUONS CE POST, STAMM NE SERAIT PAS CONTENT, QU ON VIENNE LE SAOULER AVEC NOS HISTOIRES, ET AVANT QU'ON SE FASSE VIRER PAR L'EQUIPAGE...

26 déc. 2013
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Sailoturn22, je ne peux te mettre qu'une étoile, mais quand même respectons le forum, sans trop dériver...

26 déc. 2013
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Tu vois dekers'rose, j'ai bien fait de titiller. Et bravo pour LR/Royan, sans passer par Maumusson, surtout en ce moment.

27 déc. 2013
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Ca devient chaud ce post.
Quand je pense que j ai poste l information du dematage parce que j ai ete reveille par le vent a 1 h 00 du matin. Etant loin de Normandie et m inquietant pour mon bateau et ma maison j ai vu qu au semaphore du Havre il y avait 70 knts. Alors j ai lu les depeches pour savoir s il y avait des degats dans mon coin et je suis tombe sur l avarie de Stamm et Guillou relaye par AFP. On n en savait pas plus a ce moment la.
Mon but etait de vous tenir informe et d avoir des nouvelles de leus sauvetage.
Sur ce je souhaite un nouveau bateau pour Stamm et Guillou en 2014.

27 déc. 2013
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Une vidéo qui résume le naufrage et qui pose certaines questions .

www.voilesetvoiliers.com[...]-stamm/

27 déc. 2013
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avait il les compétences: oui sans aucun doute, on peut rappeler son cv si nécessaire
doit il naviguer dans ces conditions la: c'est un peu son job, va t on reprocher à loeb de faire une sortie de route pendant l'entrainement?
si c'était à refaire: ce n'est pas le marin mais bien la bateau qui a failli. s'il n'avait pas cassé là, ça aurait été lors d'un globe dans le sud... ça sert aussi à ça les entraînements.
Stamm est un sacré marin, bonhomme, je lui souhaite de retrouver un bateau pour naviguer dans le sud très vite...

27 déc. 2013
6

"Stamm est un sacré marin"

non c'est un competiteur,un coureur ,un sportif des mers ,tout ce que l'on voudra mais surement pas un marin , un MARIN reste au port lorsque la meteo annonce tempete depuis 3 ou 4 jours

27 déc. 2013
3

j'attenu un peu mes propos

je dirai que sur ce convoyage il ne s'est pas comporté en marin ,car lui le marin serait resté au port

27 déc. 2013
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La vidéo de V&V et les commentaires de S.Destremeau vont dans le même sens que certains d'entre nous et sont même plus critiques... en n'hésitant pas à mettre en cause l'architecte et le chantier suisse...

27 déc. 2013
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ça au moins c'est une evidence
, si le bateau a cassé c'est que les archi ou/et le chantier ont mal fait leurs boulot ...

31 déc. 2013
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oh comme dans toute ses affaires , personne ne sera responsable

le skipper n'a pas fait d'erreur
l'archi connait "son affaire"
et le chantier est irreprochable ...

comme d'hab ...

mais les faits sont têtu ,le bateau c'est cassé en deux....il y a donc une c... quelque part

31 déc. 2013
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de tout .....un petrolier se casse en deux pollue les cotes Espagnol et Française sur des km ..jugement personne responsable .

Une passerelle se casse au Chantier de l'Atlantique 15 morts ,personne responsable

la liste est longue

tout le monde est responsable et present pour monter sur le podium , par contre lorsque ça foire ...c'est toujours la faute de l'autre ou a pas de chance

qu'il y ait eu une erreur de naviguation ,une malfaçon ,une erreur dans la conception , ça peut arriver , personne n'est infaillible ,tout le monde ne sait pas tout sur tout , on apprends chaque jour .

La vraie erreur ,la faute , l'amateurisme ,l'irresponsabilité est de ne pas tirer leçon de ce qui ce passe ,ça c'est grave

31 déc. 2013
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Projette-toi dans 30 ans ou plus et relis ton post. Que penseras-tu de son auteur? Je suis sûr que tu useras de qualificatifs se terminant par "ance"

31 déc. 2013
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Mets de l'huile

31 déc. 2013
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desolé mais on n'en sait rien ...

le chantier a pu faire une erreur, l'archi a pu sous estimé la fatigue , le skipper a pu aussi mal mené son bateau

une chose est sûr le bateau c'est cassé ...

J'ai passé 30 ans dans des chantiers au BE et comme archi ,nous étions les rois du monde on connaissaient tout sur tout , infaillible ...jusqu'au jour ou un chalutier de 54m a coulé et fait 5 morts .... et des conneries il y en a eu ...des tas ...

il n'y a pas plus irresponsable que celui qui se considere infaillible , c'est m^me quelqu'un de tres dangereux à eviter à tout prix , et ça ne peut etre qu'un gignol et non un pro

31 déc. 201331 déc. 2013
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Le mât de MACIF était neuf, il a été changé après le Vendée Globe. Mais c'était un mât plus léger que le précédent... La recherche entre le compromis légèreté résistance performance a encore de beaux jours devant elle !!!

31 déc. 2013
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Oui enfin , si le "BE" définit un mât pour une durée de vie limitée il doit le dire clairement et la spécifier (y compris les contôles à faire dessus).

Chacun son métier l'architecte est l'expert responsable de la tenue structurelle, le chantier doit respecter les précos de l'architecte et le skipper doit respecter le précos d'usages du bateau.

Chacun son rôle et ce n'est pas parce que tu as des notions sur le métier du voisin que tu le décharge de sa responsabilité.

30 déc. 2013
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Le bateau venait de finir une transat et aurait dû subir une révision complète avant de pouvoir tirer dessus à nouveau (alors une tempête, n'en parlons pas).
Et je vous rappelle que les skippers, pour beaucoup ingénieurs, sont systématiquement impliqués dans la conception de leur bateau! Alors n'allez pas rejeter la faute sur l'architecte ou le chantier!!!
Ce bateau a subit sans broncher au moins un tour du monde et une transat, alors je pense qu'on peut dire que les personnes qui ont conçu et fabriqué ce bateau connaissent leur affaire!

31 déc. 2013
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"oh comme dans toute ses affaires , personne ne sera responsable" tu parles de quoi, de qui??

31 déc. 2013
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Oui. Une faute collective au niveau de la conception.
L'archi et le chantier n'ont pas mal fait leur boulot, ils ont fait leur boulot au mieux avec ce qu'on leur a donné.
Et qui te dit que le skipper n'a pas fait d'erreur? Bizarrement, c'est jamais la faute du skipper, toujours la faute des concepteurs!
On peut aussi prendre l'exemple du démâtage de Gabart et Desjoyeaux! Ils ont cassé leur tube lors de la transat, de quand datait ce tube? Pour quel usage et pour quelle durée de vie a-t-il été conçu? Gabart est diplômé de l'INSA Lyon, et lui et Desjoyeaux sont réputés pour maîtriser la conception de chaque pièce de leur bateau. Et là, qui a merdé?! Le BE, on leur a dit "Fabriquez-nous un mât pour le Vendée Globe!", et ils l'ont fait. Après, le carbone a une durée de vie très limitée, et c'est à l'équipe technique de surveiller la fatigue ou l'usure des différentes pièces.
Stamm voulait faire quoi déjà? Éviter d'attendre le cargo un mois pour emmener son bateau au chantier? Bah c'est gagné! Il est au fond de l'eau son bateau! Coupé en deux!

31 déc. 2013
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Moi?
J'ai quand même le droit d'être en pétards, non?
"ça au moins c'est une evidence
, si le bateau a cassé c'est que les archi ou/et le chantier ont mal fait leurs boulot ..."
Tu m'excuseras, mais ce genre de réflexion ça me fait sortir de mes gonds!!!

31 déc. 2013
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c'est malheureusement le cas d'un peu tout les experts: le danger est n'avoir que des certitudes...

31 déc. 2013
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Eh, c'est un compromis poussé à ses limites par les skippers, et c'est un risque inhérent aux séries "Open".

27 déc. 2013
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daniel tu crois toujours ce que disent les journalistes?
ne serait il pas plus simple d'attendre un peu, maintenant il tape sur l'archi, le constructeur!! il en sait quoi, lui? il vend sa soupe, et moi je ne l'aime pas sa soupe.
stamm est un guerrier, il va au front souvent, c'est son job. la prise de risque et la casse font son quotidien.
et meme s'il avait fait une boulette, doit on l'accabler ou le soutenir?
on l'a disqualifié du vendée globe, on va le faire passer pour un inconscient après la perte de son bateau, je trouve ça lamentable, pas digne de gens de mer, plus proche de comportements de certains footeux qui n'hésitent pas à frapper un mec à terre.

27 déc. 2013
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donc si on comprends bien ton avis

le skipper n'a pas fait de fautes , l'archi c'est un dieu donc il sait tout , et le constructeur c'est un homme de l'art infaillible !!!

et bien si personne ne se remet en cause ,si c'est la faute de l'autre, alors là oui on est dans la connerie .

c'est de ne pas vouloir tirer les consequences de ce qui c'est passé que celà serait grave .Comme se sont des gens competents et serieux il y a fort a penser qu'ils vont ce mettre autour d'une table et faire en sorte d'en tirer un enseignement chacun dans son domaine , c'est ainsi que les choses s'ameliorent .

admettre qu'il y a eu une boulette c'est pas grave ,le pire est de la nier

27 déc. 2013
7

et bien tu ne comprends pas bien mon avis. bien sur qu'ils vont en tirer profit, eux! mais nous avec nos commentaires de bistrot, ça fait avancer quoi? personne ne sait mais ça tape déjà sur le skipper, l'archi ou le constructeur. yakafocon...

27 déc. 2013
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Moi ce que je ne comprends pas au bout de tous ces posts c'est : prendre en photo, son loch , son gps !?

C'est un peu comme ceux qui vont ,par exemple en Terre Adélaide ou au Spizberg et qui prenne leur GPS en photo.
C'est un peu "cour de maternelle" ,vous voyez les gars je suis à 79° 35' N et le prochain mettra une photo avec 79° 45' N . oui ,bof ,si ca vous amuse , après tout cela ne fait de mal à personne ..
Ca y est j'ai mis le casque lourd ,vous pouvez pilloner :reflechi: :lavache:

De toute facons quand yil y a de belles vagues , de beaux surfs ...mes mains sont deja occuppées à cramponner le seau ... :langue2: :non: :acheval:

27 déc. 2013
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C'est un souvenir comme un autre. C'est pas plus con que de photographier la Tour Eiffel quand on va à Paris, ou la tour penchée quand on va à Pise.

Revoir cette photo te replonge dans un voyage que tu as fait.

27 déc. 2013
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Reponse à Longcours, tout simplement on adore emmener nos machines a fond, et surtout c est qu on se l envoie entre copains régatiers.
Je comprends tout à fait ton point de vue. Quand tu cramponnes ton seau, nous on s éclate, c est surement puéril pour certains, mais c est ce qu on recherche, gérer les voiles, le bato sans sortie de route et revenir avec des images pleins la tête...
J'ai posté ces photos en réponse à matelot@....
Je tiens à rappeler que c est quand même plus que courant que des voiliers dépassent les 15 16 17 kts...

28 déc. 2013
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Réponse à longcours, ma précision sur les bateaux qui vont à plus de 15 16... kts ne t'était pas destinés, mais certains de ce post ont l'air surpris, voir même septique...

28 déc. 2013
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Oui mais là tu fais un mélange entre vitesse / sol et par rapport à l'eau.
Tu avancais par rapport à l'eau et non par rapport au sol, c'est peut être cela que tu voulias dire...

28 déc. 2013
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Moi je ne fais que rapporter ce qui est ecrit page 324 , ligne 13 .
Enfin pour etre precis "..soit environ 15 nds.."
Comme je n'ai pas l'habitude d'affabuler , je pars du principe que les autres non plus ...
Si j'etais un menteur invetéré , j'aurais sans doute plus ton approche ,pensant que les autres son à mon image.
Perso à la voile sans courant favorable , ou poussette aimable d'une vague nous n'avons sans doute jamais fait plus de 9 nds. Avec un bateau de croisière.
Mais bon à deux sur des bateaux toujours lourds ( 20 ou 22 t pour ceux de 14 m et plutots 35 t pour ceux de 16 et 18 m ) on a tendance à reduire avant d'etre obligé de le faire
:-p :non:

27 déc. 2013
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Bon je ne serre pas toujours mon seau , des fois je vois ce qui se passe et je ne serre que ...les fesses :jelaferme: :acheval: :-p :-p

28 déc. 2013
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A comparer, 20 / 25 nds sur un voilier de 9.9 m et 33 sur un 60 pieds...
A noter, que j'ai eu beaucoup plus d'adrénaline sur des voiliers qui plafonnaient à 10, 12 nds ( Contessa 35 ou Swan 38 sous spi et big boy par ex.) que tranquille à 18 nds sur un A 40 un First Class 10 ou un Sélection. J'ai bien écrit tranquille.
A ces vitesses, sur ce type de voiliers, seul le barreur n'est pas à la fête, surtout avec une grande barre à roue..

28 déc. 2013
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Je ne vois pas ou tu as pu lire sous ma plume que les voiliers ne depassaient pas 15 nds .
Et cela ne date pas d'hier un des pires "contre exemple" est le Joshua des Guilain (oui j'aime bien cet exemple !!) avec :"aiguille du loch en buté sur les 15 nds" . et tout cela avec des mats en poteaux EDF (350 kgs pour le grand mat ) des cables et ridoirs EDF. Et pourtant le Joshua reunis tout ce qui ne devrait pas permettre ce type "d'exploit".
Et même des bateaux à moteurs surfent par exemple le LESS 83 lors d'une sortie pour une revue , surf à 17 nds, alors qu'avec son cul etroit, son poids 55 t et sa puissance installée (350 cv) cette vitesse est trés loin de ce qu'il est théoriquement capable de faire (grosso modo poignée dans le coin sa vitesse maxi 12 nds).
Si tu veux voir des bateaux à moteur dont la puissance ne devrait pas leur permettre de telles vitesses va sur le cite de Dashew : 19 /20 nds filmés
Nous même avec notre trawler nous restions sur la vague , si nous n'avions pas reduit les gazs nous pouvions "faire les passes" (tout au moins la plus grandes partie) sur la même vague ( mais faute de loch de gps et d'appareil photo ...).
Comme je l'avais deja ecris ici ce qui nous a fait dire " ah oui belle vitesse" c'est une tige de botte en cuir (qui nous servait pour fourrer une amarre) oubliée à l'abri du pavois (29cm de haut) lors d'un surf elle a neanmoin reussie à "prendre le vent" (exclusivement du à notre vitesse fond, bon les puristes vont me dire :et aussi aux turbulences créées par le deplacement de la vague, car a ce momnet notre vitesse surface devait etre proche de zero (les mêmes puristes pourraient d'ailleur me dire que vu le mouvement circulaire des molecules en etant immobile sur la crete en realité ... :reflechi:, je reculais !! :lavache: :-( :-D)
Donc pour faire simple la tige a decollée et est passée comme "un boulet" (bon la j'exagère un peu , un boulet en fin de course .
:-p :-p
Donc je ne conteste pas que des bateaux , même ceux pas fait pour puissesurfer et à condition de garder lavague de surfer un bon moment, mais pour les trois exemples que je cite seul le vent ou/et la propulsion ne suffisent pas il faut aussi la vague qui va bien avec .
Alors que sur V&V d'avril 2005 on peut voir un skipper de 60' prudent qui lors de l'arrivé du vendé globe arrive dans du 45 nds à sec de toile et au "surf à plus de 10 nds" (Bateau Virbac JP Dick) page 66 / 67

28 déc. 2013
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Long cours: J'ai du mal à, croire ce que l'on t'a raconté : "Joshua ..."aiguille du loch en buté sur les 15 nds" .
J'ai navigué sur des voiliers du même type plus long et même en les menant "dur", nous dépassions rarement les 11 noeuds, par contre la vitesse moyenne restait correcte, autour de 10 nds.
N'oublions pas que même Pen Duick VI et ses 23 m en surf mené à fond dépassait difficilement 20 noeuds.

28 déc. 2013
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Pour avoir un vent apparent par calme plat c'est bien par rapport au sol que je me deplacais ...
Sinon par exemple si je me deplace à 10 nds dans un courant de face de 10 nds le vent apparent sera identique à ma vitesse fond = 0 nds et pourtant j'ai une vitesse surface de 10 nds...c'est peut etre cela que tu voulais dire...

Pour faire plus simple si par calme plat je n'avance pas par rapport au sol je n'ai pas de vent apparent non plus .

Relis plus haut journée de calme plat, rentrée au moteur etc

Cela me rappelle une journée ou peiniblement dans une brise evanescente nous essayons de tirer des bords ( notre record 900 m en 4 heures) et la passe à contre bord un bateau Francais au moteur à fonds 8/9 nds et la nous entendons la remarque de ce §?/!! : " regardez c'est c...ards" ils tirent des bords alors qu'ils sont vent arrière " .... et oui pour lui le vent était de face peut etre de 7nds... visiblement il n'avait pas tout compris ...
Nous l'aurions bouffé. :lavache: :lavache:

27 déc. 2013
22

Bonjour Messieurs,

Mon nom est Poujoulat. Jiminy Poujoulat, mais mes amis m'appellent Jimney. Je suis tombé par hasard sur ce fil, et j'en rends grâce au ciel.

Dans des circonstances assez sombres - perte du bateau que je sponsorise - ce fil est une éclaircie salvatrice. Je vais d'ailleurs demander à Bernard Stamm de le lire, de le relire, et même de l'apprendre par cœur. Il saura ainsi ce qu'il aurait dû faire avant et pendant le naufrage...

Mieux encore. Au cas où notre association avec Bernard devrait être rompue, je sais déjà où je viendrai sélectionner son remplaçant. Ici même, dans cet abondant vivier de marins prudents, avisés, lucides, malins, courageux, et surtout pas 'je-sais-tout' ou péremptoires pour deux sous.

Sportivement

Jimney Poujoulat

:oups: :jelaferme: :acheval: je connais le chemin, je suis déjà parti :langue2:

27 déc. 2013
2

Monsieur Bridier vient de nous démontrer qu'il suffit de mettre un nom célèbre en bas d'un texte pour lui donner toute véracité. Rendons lui grâce de nous avoir redonné confiance en toutes ces conneries pondues au sein d'hémicycles et autres tables de réunions bien garnies en crânes chauves.
BRIDIER PRESIDENT, BRIDIER PRESIDENT......

27 déc. 2013
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Alors la je cie au delit de faciès !! Pourquoi les cranes chauves seraient plus cons que les autres !!

Quoi ? Qui as dit :tiens un chauve qui ecris :non:
Non monsieur pas chauve ! A moitié ! comme cela je ne dis donc , que des demis conneries ? :heu: :tesur: :-p

27 déc. 2013
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Je suppose que vous avez tiré tous les enseignemenst utiles de la lecture de ces posts, après la perte du bateau que vous sponsorisez.
Tout d'abord, le choix de la cible : est-il judicieux pour un fabricants de cheminées de sponsorisez un voilier. Ne vaudrait-il pas mieux un bateau à vapeur, cela doit bien se trouver quelque part!
Il parait évident à l'éminent collège d'experts ici réunis que le choix de l'architecte fut une erreur majeure. Que le résultat de son travail soit un bateau qui se casse à la première vaguelette (il est bien connu que les 40 et 50è sont une sorte d'océan de tranquillité sans commune mesure avec l'approche de nos côtes européennes), en dit long sur ses compétences et peut être serait-il mieux inspiré de se lancer dans la conception de pontons de marina.
Ensuite, le choix du skipper. Alors là, vous êtes allé chercher un helvète, je crois, originaire d'un pays dont les océans ne sont que de modestes lacs (encore qu'un coup de vent sur le Léman...), alors que ce forum est plein de skippers de haut niveau qui maîtrisent parfaitement toutes les touches d'un clavier alphanumérique même dans le gros temps.
Donc, pour résumer, vous aviez tout faux, mais peu importe puisque les assurances sont là pour payer.
Pour l'avenir, car je ne doute pas que vous persistiez dans cette voie, je vous suggérerai de rassembler le intervenants faciles à recenser en vue de la conception d'un nouveau bateau, de sa construction et de la désignation d'un skipper digne de ce nom.
Ne croyez-pas que je pose ma candidature à cette éminente fonction, la navigation en solitaire plus très frais à bord de mon Ecume de Mer me satisfaisant pleinement. D'ailleurs, j'en arrive à me demander si les 40 et 50è seraient digne d'être traversés par ma quille.

27 déc. 2013
0

un peu d'humour ça fait du bien

josé

27 déc. 2013
0

"il est bien connu que les 40 et 50è sont une sorte d'océan de tranquillité sans commune mesure avec l'approche de nos côtes européennes),"

Ben justement relis les impressions de Enza lors de leur arrivée(aprés un tour du monde) , ou celle de Willis de Ross aprés une circumnavigation des Amériques

D'aprés eu c'est à l'arrivée qu'ils se sont fait le plus br (euh non sinon il va y avoir des mauvais esprits qui vont ecrire : normal ) secoués

27 déc. 2013
3

+1* à vito !
C'est fou le nombre de "personnes qui savent" sur H&H... et franchement, si une possibilité d'embarquement sur BDA m'arrivait, j'irais vite vérifier si l'hôte fait parti des gros théoriciens de ce forum...
Ayant déjà eu l'expérience en BDA avec STW, j'imagine le pire, heureusement, j'essaie de rester modeste avec mon "tas de résine" renforcé de fibre de verre.

27 déc. 2013
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Ce qui est clair, c'est que l'on aurait lu sûrement avec davantage d'attention le post de Bernard plutôt que celui d'un constructeur de cheminée...

28 déc. 2013
0

A mon avis c' était moins une !!!
Voir ci-dessous interview de Stamm

Bernard, pouvez-vous revenir sur l’accident ? Que s’est-il est passé ?

« Damien et moi nous trouvions à 200 milles de la pointe de Cornouailles et à 180 nautiques de Brest. Nous étions un peu devant le front, au portant. Il y avait entre 43 et 45 nœuds de vent établis, mais c’était maniable. Nous nous étions préparés à ce coup de vent. La preuve, nous étions sous tourmentin, avec quatre ris dans la grand voile. En clair, nous avions vraiment le frein à main tiré, mais dans une vague, le bateau s’est cassé en deux, juste devant les dérives. Le mât n’est pas tombé immédiatement. Nous avons rapidement fermé toutes les cloisons étanches du bateau puis l’espar a chuté par l’arrière. Très vite, nous avons demandé de l’aide puis organisé la survie à bord. »

C’est-à-dire ?

« Nous nous sommes préparé à quitter le bateau. La mer était grosse alors nous avons essayé d’évaluer le risque de dégradation de Cheminées Poujoulat. Avec Damien, nous avons tenté de désolidariser le mât du 60 pieds mais nous n’avons pas réussi. C’était vraiment trop dangereux. Toutefois, nous sommes parvenus à faire en sorte qu’il plonge un peu dans l’eau et qu’il arrête de taper méchamment contre la coque. Dans la foulée, à l’intérieur, nous avons réuni le matériel de survie. Clairement, nous ne savions pas trop jusqu’à quand le bateau allait flotter. »

Comment s’est déroulée l’opération de sauvetage ?

« Un Falcon 50 basé sur la base de l’aéronautique navale de Hyères est arrivé sur zone vers 23h30 après un ravitaillement à Bordeaux. Il a coordonné le sauvetage avant d’être relayé par un avion de patrouille maritime aux alentours de 6h du matin. Entre temps, un hélitreuillage par un hélicoptère de sauvetage britannique de type Sea King a été tenté. Ce dernier nous a demandé de mettre à l’eau un BIB (radeau de survie) afin qu’un plongeur puisse nous récupérer. C’est ce que nous avons fait mais Damien et moi n’avons jamais réussi à nous éloigner du bateau. C’était super dangereux car ça nous faisait taper vers l’étrave cassée. Finalement, nous avons été obligés de remonter à bord de Cheminées Poujoulat en laissant dans le radeau de sauvetage la quasi-totalité de notre eau, le bidon de survie, le téléphone, les fusées… En somme, à ce moment là, nous avons grillé une grosse de nos cartouches. »

Que s’est t-il passé ensuite ?

« Les sauveteurs nous ont proposé de nager pour tenter de nous récupérer directement dans l’eau. Malheureusement, cela n’a pas marché non plus. Pire même, puisque j’ai eu énormément de mal à remonter sur bateau ensuite. D’ailleurs là, pour moi, ça a véritablement été un gros choc. Après ça, comme nous n’avions plus accès à la soute à voiles où était stocké notre deuxième BIB, cinq autres ont été largués par l’avion mais tous sont tombés trop loin de nous. Puis, le cargo est arrivé et a manœuvré pour se mettre à nos côté. Un filin nous a été lancé mais l’opération a manqué de nous faire écraser contre le cargo et pendant ce temps-là, Cheminées Poujoulat continuait à couler. L’équipage nous a balancé un nouveau filin alors que nous nous trouvions le long de la moitié arrière du cargo, débout sur le balcon arrière mais nous avons réussi à l’attraper et à bloquer le 60 pieds. Il nous a ensuite descendu une corde mais nous nous sommes faits arrachés et cognés violement sur la casquette. Damien s’est fait stopper net mais moi j’ai fait 80 mètres dans l’eau, parfois en buvant la tasse, jusqu’à ce que je parvienne à récupérer le filet. Damien nageait à côté du cargo mais grâce à une bouée couronne dans laquelle il avait pu se mettre, il a pu attraper le filet à son tour et se tirer d’affaire. C’était vraiment hyper chaud car, comme je l’ai dit, il y avait beaucoup de mer et Cheminées Poujoulat, à ce moment là, était quasiment entièrement sous l’eau. Il ne restait plus qu’une petite partie du pont arrière qui dépassait à la surface et l’étrave qui pendait après les étais. C’est une image vraiment dure pour moi ».

A présent en sécurité à bord du cargo MV Star Isfjord, vous faites route vers Rotterdam ?

« Oui. L’équipage Philippin qui nous a porté secours en faisant preuve d’une incroyable maitrise transite actuellement vers les Pays-Bas où nous devrions arriver demain soir. Je tiens à le remercier chaleureusement ainsi que tous les hommes qui ont participé à cette opération d’envergure. Merci du fond du cœur. »

28 déc. 2013
0

Je n' avais pas vu que cet interview avait déjà été publié dans ce forum.
Mille excuses

28 déc. 2013
28 déc. 2013
0

Par contre dans un autre registre j'ai toujours trouvé assez bizard ,rigolot , deplacé ,de voir les Cheminées utilisés un support publicitaire à l'opposé de leur produit

Une cheminée s'est dans l'inconscient , la quiétude,le repos, la paix , la sécurité du foyer cheri , la lenteur ....et là ils utilisent un sport pour faire de la pub qui a une image absolument à l'opposé.
la mer c'est la fureur, la peur,le vent,la tempete ,les naufrages,la souffrance....

curieux comme demarche

josé

28 déc. 2013
2

Surtout que leur site industriel est dans une zône particulièrement rurale et calme, dans le 79 en sortie d'A10.
Perso je ne comprendrai jamais qu'un gestionnaire sérieux jette ainsi de l'argent par les fenètres. Quitte à dépenser pour le voilier, aider des milliers de petits jeunes à pouvoir pratiquer serait infiniment plus intelligent.

28 déc. 2013
0

Sauf qu'un bateau qui coule ne parait pas ètre une bonne publicité.
De temps en temps un bilan est fait et les gestionnaires sérieux (ceux qui visent le retour sur investissement et non une gloire éphémère) finissent par se retirer de ce genre d'affaire (cf course automobile).Les Banques s'accrochent parfois plus, vu qu'elles jouent sans vergogne avec l'argent des déposants.
Quant aux émires ils ont encore du pétrole.

28 déc. 2013
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Mais, par exemple, qu'a gagné au final, pour sa marque, le Baron Bic, d'avoir englouti dans la voile autant d'argent avec autant d'obstination pour avoir d'aussi médiocres résultats, en allant jusqu'au ridicule?.

28 déc. 2013
3

les dépenses de communication sont un investissement de l'entreprise, ce n'est pas jeter l'argent par les fenêtres du point de vue de l'industriel.ça fait longtemps que je me dis que renault n'a rien à faire en F1, mais le PDG qui est un COST CUTTER n' a pas débranché la prise car il a des chiffres qui prouvent que c'est rentable dans les pays émergents en particulier

28 déc. 2013
0

pas d'accord, cheminée poujoulat ne souhaitait surement pas que le bateau coule, cette marque serait inconnue sans le sponsorship ainsi que sodebo, paprec etc
j'aimais les biens les IOR et les voiles blanches, au tennis aussi

28 déc. 2013
8

Réponse à Calypso2,
"la mer c'est la fureur, la peur,le vent,la tempete ,les naufrages,la souffrance...." c'est très personnel comme approche, c'est surtout et avant tout magique, jamais pareil, magnifique, sublime et extraordinaire, pleins de mystère, d'inconnu...et bien plus encore.

28 déc. 2013
0

d'accord pour nous plaisanciers en nombre infinitisimal par rapport à la population totale ,
et c'est pas l'image vehiculé par le VG ni la Jacques Vabre ou le bateau porte dans ses voiles une marque de cheminées .

28 déc. 2013
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et le rapport entre le tocard qui court après son ballon et les diverses marques qu'ils portent sur le torse ?
et le rapport entre les paquets de clopes et une F1 c'est quoi la fumée ? crever du cancer par la pollution de la bagnole ou la pollution de la clope ?

j'ai peur que tu n'ais rien compris à la com. Calipso2 !

28 déc. 201328 déc. 2013
7

Pour répondre au dernier point, je pense que, à quelques exceptions prêt, on peut dire OUI avec certitude. Et en tous cas ils sont largement trop payés pour le risque qu'ils prennent. Un marin ça vend du rêve, un footballeur ça rassemble les moutons... du coup ça devrait être payé comme un berger
:acheval: :acheval: :acheval: :goodbye:

28 déc. 2013
6

Absolument pas, je dis juste qu'il sont bien trop payés pour ce qu'ils font... Y a des gens bien plus intelligents et utiles à la planète qui sont largement moins bien payé qu'une paire de jambes qui court derrière un ballon...

28 déc. 2013
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Et Hugo Boss, c'est pire... c'est le bon parfum sous les asselles...
PRB ???
Team plastique ???
Akéna Véranda ???
Maître Coq ???
Bureau Vallée ???
et les autres...
Je pense que ça doit pas être évident de trouver des sponsors alors...
En tous cas je comprends, l'image non véhiculée de la "zénitude" que tu veux dire, mais bon...

28 déc. 2013
1

ça ne fait aucun doute !!!la com me passe bien audessus de la t^te

28 déc. 2013
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Pour attraper un cancer avec la fumée d' une F1, il faut mettre son nez dans l' échappement un certain temps.
D' abord ce n'est pas évident: il faut courir derrière la F1 à 300km/h avec le nez en avant ...
Ensuite, je pense que le 1er symptôme sera un pb d' audition dû aux 130 dB envoyés par le dit échappement.
Ce qui risque aussi de poser un pb de santé, c'est l' accélération cardiaque causée par le manque d' oxygène du à une course effrénée à pied à 300km/h pendant 1h1/2. Il y a certes des moments de répit, mais relativement courts (2 fois 6 à 7 secondes, le temps de remettre du produit à cancer dans le réservoir).

Finalement, je pense qu'il y a des moyens plus simples d' attraper un cancer.

Dernier point: un footballeur est-il plus tocard qu'un coureur océanique?

28 déc. 2013
1

Donc, plus on est payé, plus on est tocard? C'est bien ça?

28 déc. 2013
1

et la foule en delire aplaudie devant ce scandale de payer et depenser des millions d'euros pour faire joujou avec une balle ..et juste à quelques centaines de metre du stade des dieux les gens meurent de froid et de faim ...

pauvre de nous!!

28 déc. 201328 déc. 2013
1

" surtout et avant tout magique, jamais pareil, magnifique, sublime et extraordinaire, pleins de mystère, d'inconnu...et bien plus encore."
.... comme la cheminée (Poujoulat) dans laquelle descend le père Noël
CQFD

28 déc. 2013
0

pourtant les termes " mettre du charbon dans la machine"..."aller au charbon"signifient plus ou moins accélerer/pousser à fond/se défoncer....on est pas trés loin des...cheminéés...c'est sur le charbon étant obsolète on devrait dire"aller aux granulets de bois"..".mettre du bois dans l'insert"...c'est drole,ça fait moins baroudeur....

28 déc. 2013
1

Sans jugement aucun j'apporte ma pierre.
Selon moi, le bateau n'aurait pas dû prendre la mer en connaissance de ce qui arrivait. Erreur du skipper, comme ça pourrait arriver à chacun!

28 déc. 2013
1

s'est le bon sens m^me mais difficile à le faire partager ...

Aucun marins pro n'est sortie , pas un Ferry ,pas un pêcheur malgré qu'a la veille des fetes il y avait du pognon à ce faire et bien il y a une deux "marins" qui eux étaient plus fort que tout le monde ... on a vu le resultat ...

28 déc. 2013
3

à toutes les questions que tu pose je reponderai oui
mais celà n'a aucune importance le probleme n'est pas là

Pour moi (mais c'est personnel) il n'y a aucun mais aucun imperatif de prendre la mer lorsque l'on annonce tempete ... que l'on s'appel Stamm ou José .

et à chacun son avis ....

neanmoins au depart de la Jacques Vabre ou Stamm était present les organisateurs ont ajourné le depart pour cause de mauvais temps puis les concurents ont fait escale à Roscoff je crois pour aussi cause de mauvais temps .... et tout ce monde était en course or le Stamm au retour était en convoyage donc n'avait pas d'imperatif suicidaire ...

on connait la suite ...

28 déc. 2013
3

la tempete était annoncée sur toute les ondes 4 ou 5jours avant qu'elle n'arrive chez nous , si je ne me trompe le bateau est parti des Acores ou il était en escale ...il aurait donc pu attendre que la tempete passe ...

enfin il me semble

28 déc. 2013
1

" Pas un marin pro n'est sorti"

Euh revoir les fils traitant d'une "route heratique" d'un cargo ( avec une copie d'ecran ou l'on voit plusieurs autres bateaux ), et celui ou l'on parle du marin Russe tombé à l'eau.

Les marins de commerce etaient bien dehors , même ceux sortant de manche .
Pas tous d'autres avaient (à juste raison de mon point de vue ), de se mettre au mouillage.

Pour ce qui est du choix de Stamm , c'est le sien ,il a payé, heureusement quand "matériel" .

28 déc. 2013
2

calypso, tu en sais quoi de ce que tu affirmes?
as tu navigué sur un 60 pieds imoca?
as tu navigué avec un pro comme Stamm?
as tu navigué dans du vrai baston?
j'imagine qu'a toutes ces questions tu vas répondre non, pour autant tu sais ce qu'il aurait du faire...
ce sont des coureurs de l’extrême, pas des plaisanciers de pontons...

28 déc. 2013
0

Etonnant ton discours Calipso, il me semblait que tu avais suffisamment d'expérience pour avoir assimilé qu'en bateau quand la météo devient difficile les possibilités d'arrêt sont un peu plus complexe que lors d'un trajet en voiture.

Ps : il était a environ 10 h de la maison ..

28 déc. 2013
28 déc. 201328 déc. 2013
4

"Selon moi, il n'aurait pas du prendre la mer", sauf que la décision est à prendre 10 jours avant la tempête ....

28 déc. 2013
0

C'était un stammer, avec une cheminée.
j'ai bon?

29 déc. 2013
5

Bernard Stamm: (répond à calypso!)
On savait qu’on allait avoir 3 ou quatre heures de vent très fort mais ces bateaux sont faits pour ça. On avait 45 nœuds et régulièrement 50 (90 km/h). On ne prépare pas des tours du monde en naviguant par 15 nœuds de vent en Bretagne.

29 déc. 2013
4

"On savait qu’on allait avoir 3 ou quatre heures de vent très fort mais ces bateaux sont faits pour ça."
Heureusement qu'ils sont fait pour ça, si non, ils se casseraient en deux !!!

Ah bon, il s'est cassé en deux !!!

:acheval: :acheval: :acheval:

29 déc. 2013
1

Tout est dit... 50 knts sur ces bateaux c'est pas un pb, surtout au portant. Le (très) gros du baston était devant. Ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient en y allant... Et comme dit b.stamm on s'entraîne pas pour un TDM en naviguant par 15knts...

29 déc. 2013
1

Stamm:
J’ai une réputation de tête brulée, ça me colle à la peau mais ce n’est pas ça du tout. Je ne suis pas un kamikaze. Nous avons fait les choses de manière réfléchie. Le problème, c’est ce bateau, qui est prévu pour affronter des mers difficiles, qui se casse en deux. Il faisait nuit et j’étais dans la cabine. Mais une chose est sûre : en naviguant en sous-vitesse come nous le faisions, Cheminées Poujoulat n’a pas pu enfourner énormément, c’est ça qui est incroyable. Quand on attaque comme des « bourrins » en course, alors là oui on enfourne et on tire sur nos bateaux. Mais là, nous naviguions totalement en sécurité et le bateau était peu sollicité. C’est incompréhensible.

29 déc. 2013
1

Ben dis donc lorsqu'il fait des pointes à 31,13nds il considère qu'il est en "sous vitesse", et "le bateau était peu solicité"
Putain quand il attaque "comme un bourrin" il doit depasser le mur du son :tesur: :heu:

29 déc. 2013
2

Ce n'était pas au même moment.

1

Voilà en tout cas qui clôt ce débat... ben oui, c'est pas un souci d'affronter du gros temps avec un Imoca... J'avoue être sorti (pas pour longtemps cependant) avec 40-45 noeuds pour voir comment le bateau se comportait (et c'est un vieux IOR)... on gère son stress et on se prépare comme on le veut... Après que le bateau n'ai pas tenu le coup et bien franchement c'est mieux là que dans les 50ièmes..

Pour les spécialistes de la communication présents apparemment en grand nombre sur ce site ;+) , je pense que jouer sur le contraste "la dure vie des marins autour du monde et votre confort face à votre cheminée" ne me semble pas idiot du tout... avec vos raisonnements, il n'y aurait que des boites de nourriture lyophilisée et des produits anti paludisme qui financeraient "Koh Lanta".. ;+)

Bon, c'est clair que c'est un peu second degré par rapport à des marques de bière soutenant des bipèdes à ballon et des gel pour cheveux pour (je n'ose dire "derrière") Secret Story ;+)

30 déc. 2013
0

bel article, merci du partage...

30 déc. 2013
3

Ah bon ! Il y a surement beaucoup de sympathie pour les deux navigateurs dans cet article quand au reste c'est complètement vide. Du moins de mon point de vue. Il est typique du journalisme actuel. On ne travaille pas sur les faits on les survole avec de l'émotion. Nul...

30 déc. 2013
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n'empêche qu'il est dans une sacrée merde..... la bataille contre/avec les assureurs va être dur - dur.... allez prouver une défaillance structurelle sur une coque au fond de l'eau....
courage !

30 déc. 2013
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Pourquoi bataille? Tout dépend comment le bateau est assuré.

31 déc. 2013
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t'as raison, vont tous se porter volontaire pour rembourser... :pouce:

27 jan. 2014
0

« Nous avons évalué toutes les possibilités et finalement décidé que le mieux était de la mettre sur un bateau pour la ramener par la mer. Il faut avoir en tête que même cassé, le bateau reste un gros objet, lourd et pas facile à manipuler.
Mardi, nous allons donc le gruter sur un petit cargo nommé « Moléanaise », habituellement chargé du ravitaillement des îles de la mer d’Iroise, et l’emmener à destination dans la foulée » a expliqué le skipper suisse, qui a donc préparé minutieusement l’opération et anticipé la sortie de l’eau de ce qui reste de sa monture hier, avec les membres de son équipe technique et trois plongeurs du club de l’Aber Wrac’h.
« Nous avons fait en sorte de redresser l’épave qui jusqu’ici flottait à 45°. Nous avons donc d’abord procédé à la désolidarisation du gréement. C’était un peu bizarre et pas franchement plaisant de découper la trinquette et le solent à la scie à métaux mais nous n’avons pas eu le choix. Après ça, nous avons fait remonter le monocoque avec six gros parachutes prêtés à la fois par les plongeurs et par la DCNS, fixés sur le haut de la quille et sur la coque » a détaillé Bernard, d’ores et déjà concentré sur l’opération à venir.

27 jan. 2014
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Euh ...si les dérives les embarrassent moi je veux bien me dévouer :heu: :jelaferme: :acheval:

18 fév. 201416 juin 2020
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bon, à présent , keskidisent les experts ?? :acheval:

18 fév. 2014
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Mdr plus qu'une dérive !!
Ou sont les autres morceaux ?
Ca fait terriblement "fragile" de voir des troncons de coque comme cela .

19 fév. 201419 fév. 2014
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Que c'est cassé.

19 fév. 201419 fév. 2014
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La réponse est dans votre propre lien!

La cause du naufrage a-t-elle été identifiée??

« Ce n'est pas une question de conception du bateau, mais plutôt de vieillissement anormal du matériel car le bateau n'aurait jamais dû casser comme cela, à ce moment-là. C'est probablement dû à une dégradation du composite dans le fond du bateau, devant les dérives » avance Bernard Stamm, qui précise avoir effectué tous les contrôles possibles et imaginables au préalable, y compris au Brésil avant ce convoyage retour.

L'épave, actuellement amarrée sur un coffre devant le port de l'Aber Wrac'h, devrait être grutée et ramenée à Brest la semaine prochaine. « Il est essentiel de bien connaître les causes pour repartir en mer. Car je me suis posé des questions. Mais aujourd'hui, j'ai compris suffisamment de choses pour y retourner. »

18 fév. 2014
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L'etrave etait cassée juste sur l'arrière de la cloison étanche,
Là on voit la partie arrièe cassée devant la zone puis de dérive pied de mat.
Les ceuxkisavent pourront sans doute nous dire si c'est par hasard que les cassures ont eu lieu juste avant des "points dur" ?

20 fév. 201416 juin 2020
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La quille est toujours la !!!

20 fév. 2014
0

Bilan, il a perdu son sponsor.

06 mar. 2014
3

Problème de corrosion avéré....
www.scanvoile.com[...]de.html

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

  • 4.5 (101)

2015-08-02 - Entre Canna et Tobermory (Ecosse)

2022