spi asymétrique Centurion 32

Juste une réflexion : Le spi asymétrique est performant sur des bateaux planants, qui gagnent en vitesse en s'écartant du vent arrière. Sur un beau Centurion à la coque à déplacement, un spi symétrique sera bien plus performant et polyvalent en te permettant de faire du plein vent arrière comme du travers. En outre, bien plus facile d'usage (un spi symétrique se rentre en quelques secondes en cas de survente). Après, c'est le choix de chacun, hein.

Behappy:Je manœuvre seul et il me semblait plus facile d’utiliser un asy. Merci pour ce conseil·le 01 août 09:40

ED850:Oui, je manœuvre aussi mon spi symétrique de 150 m2 seul, et je trouve ça plus facile que l'asymétrique. Mais c'est une question d'habitude.·le 01 août 09:49

pepere:Un spi symétrique plus facile d’utilisation qu’un asymétrique ? C’est faire fi de l’installation du tangon et des manœuvres d’empannage… ·le 01 août 10:31

ED850:Bof. Sur le mien, j'empanne à 2 tangons. Mais là, on parle d'un Centurion 32, avec un petit spi de 75m2. En plus, sans bas étai. On empanne facilement avec un seul tangon, on rentre le spi seul sous la GV en quelques secondes, on peut faire du plein vent arrière et on a un bateau très stable. Pour cette taille, je n'y vois que des avantages. Mais c'est vrai que c'est une question d'habitude et quand je navigue sur le First 42 de notre club qui a un asymétrique, je trouve l'usage bien moins simple que mon symétrique.·le 01 août 10:56

pepere:Par contre dire qu’un spi asymétrique est moins performant qu’un spi symétrique c’est uniquement vrai en plein vent arrière. Des lors qu’on prend de l’angle, par construction, le spi asymétrique est plus performant. Il est dessiné pour avoir un bord d’attaque et un bord de fuite. Des qu’on sort du vent arrière un spi symétrique va faire plus gîter le bateau que le faire avancer. Et le plein vent arrière on l’a dans un petit pourcentage de cas. Dans ce cas personnellement je ressors effectivement mon spi symétrique. Et encore … si j’ai vraiment plusieurs heures devant moi. Le spi asymétrique avec chaussette c’est vraiment un gros progrès. C’est envoyé en quelques secondes, affalé en quelques secondes et renvoyé dans la foulée s’il le faut en ayant laissé la chaussette hissée. On ne voit quasiment plus de voilier en spi symétrique. C’est tellement pénible. Et ça l’est d’autant plus que le bateau est petit. Avec un triangle avant plus reduit, avec un bateau qui bouge plus. Rien que d’aller accrocher le tangon au mat d’une part et au bras d’autre part. Et encore plus pénible s’il faut le faire en solo … Mais chacun faut comme il veut. Moi je n’ai aucune hésitation à envoyer l’asymétrique même en solo. ·le 02 août 12:52

BWV988:Les performances comparées entre symétrique et asymétrique sont une choses, la facilité d'envoi ou d'affalage en est une autre, et franchememt pour avoir utilisé les deux (sur des petits bateaux je précise), je ne vois pas de différence fondamentale.Dans les deux cas il faut aller crocher l'amure, soit en passant l bras d'un spi symétrique à l'extrémité du tangon, soit en crochant l'amure d'un spi asymétrique sur une poulie de renvoi à l'étrave ou à l'extrémité d'un bout-dehors. Dans les deux cas il faut également installer une écoute et un bras ou deux d'écoutes selon le spi. Jusque là c'est kifkif.la seule vraie différence c'est l'empannage qui oblige à manipuler le tangon, et là je conçois que cela puisse paraître plus difficile, encore que sur un petit bateau...Pour l'affalage, quelque soit le spi (on parle toujours de spi de surface raisonnable à la portée d'un équipage familial), celui-i se fait en quelques secondes, y compris sans chaussette. Pour avoir utilisé les deux je pense que le choix doit se faire avant tout en fonction du type de voilier.·le 02 août 14:14

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Pierre3

01 août 202301 août 2023

Le site de vente en ligne sailonet préconise 70,99m2 pour un spi asy pour un centurion 32. En ce qui me concerne je les aimes 10% plus petit que la taille préconisée. Ce sont des voiles très puissantes de toutes façon et si elles manquent de polyvalence et qu'il faut les rentrer dès que le vent forcit de 5 noeuds elles finissent par pourrir dans leurs sacs car on ne se donne plus la peine. Ca dépend bien évidement de l'âge moyen de l'équipage et du bassin.
Même sur un "vieux design" de bateau il vaut mieux bricoler un petit bout dehors car ces voiles aiment d'être dégagées de la GV pour être stable.
P.S. dans mon cas j'ai récupéré la chaussette de mon vieux spi symétrique. Ca fonctionne bien, il faut juste se mettre bien au vent arrière pour faire la manip.

Behappy:Merci pour cette réponse ·le 01 août 09:47

Pierre3:Mon bateau est de 1973 et je trouve que ces voiles sont de bonnes additions à nos "classic plastics", c'est quand même nettement moins lourd à gérer qu'un spi symétrique.·le 01 août 09:47

Behappy:Il fait quel surface ? Avez vous un bout dehors ?·le 01 août 09:52

Pierre3:Sur mon bateau actuel j'ai un gennaker, j'ai utilisé un spy asymétrique sur un autre bateau. Alors concernant le bout dehors, voulant faire l'économie de cet accessoire, j'ai acheté un "tack belt" sur SVB (voir image sur Google, manchon qu'on met sur le GSE enroulé) pour finalement me rendre compte que la voile était bien plus stable si on mets le point d'amure sur le davier (donc dans mon cas un petit mètre plus en avant). Le soucis dans ce cas est le balcon avant qui risque de s'endommager si trop de vent de par la tension du point d'amure qui porte contre celui-ci . Donc le petit bout dehors pour moi s'avère indispensable. Je compte en bricoler un à partir d'un tangon de génois fichu de 80mm de diam.·le 01 août 10:50

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Pierre3

01 août 202301 août 2023

En ce qui concerne l'emmagasineur en lieu et place d'une chaussette, je le laisse pour le moment aux plus expérimentés que moi. Je me suis laissé à tord ou à raison refroidir par les anecdotes et vidéos de foirages dans le cadre de l'utilisation de cet équipement (spi asy à l'eau, déchirages, poche qui se forme dans les hauts causant départ au lof incontrôlés etc. etc.).

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BWV988

01 août 2023

Mon avis est qu'il faut éviter de choisir un spi de trop faible surface (qu'il soit symétrique ou asymétrique), ce qui serait la tendance de ceux qui débutent dans l'utilisation de cette voile.

En effet, soit on a une maîtrise parfaite dans l'utilisation de cette voile, comme certains coureurs par exemple qui sont capables de porter un spi dans du vent fort, soit on est débutant et/ou on navigue en "bon père de famille", et dans ce cas on n'enverra cette voile que dans des conditions légères et que l'on s'empressera d'affaler dès que le vent monte un peu, on a donc tout intérêt selon moi, à choisir la plus grande surface possible, quitte à se procurer plus tard un petit spi de brise quand on est plus aguerri.

Quand au choix entre symétrique ou asymétrique, je rejoins l'avis de ED850 en estimant que pour un centurion32 un symétrique est mieux adapté, et pas forcènement plus difficile qu'un asymétrique, mais c'est un autre débat.

Pierre3:Pour un symétrique je compte quand même trous bout de plus à gérer et un gros espar, hale bas de tangon, balancine de tangon, bravde spi et tangon. Oui le spi symétrique sera incontestablement meilleur au vent arrière mais beaucoup de vieux bateau on un spi qui traîne dedans, l'addition c'est le gennaker ou spi asy de par leur simplicité. ·le 01 août 12:03

BWV988:C'est un débat sans fin, mais je dirais que de toute façon la présence d'un tangon et de son accastillage (balancine et hale-bas) est indispensable pour tangonner le génois quand le vent est trop fort pour porter le spi, et en l'occurrence le Centurion 32 est un petit bateau avec un petit tangon léger, il ne faut donc pas s'en faire un monde. Pour le reste, outre le tangon sur lequel le hale-bas est à demeure (ne reste plus que la balancine à crocher), on a toujours deux écoutes/bras, que ce soit pour un symétrique ou un asymétrique, voire même pour l'asymétrique un peu d'accastillage pour le bout-dehors selon la configuration du bateau. Maintenant j'admet que l'empannage peut se révéler un tout petit plus technique avec un symétrique quand il y a du vent, mais la plupart du temps l'utilisateur moyen aura affalé avant. Quand à l'affalage, l'avantage serait plutôt au symétrique .·le 01 août 12:35

Pierre3:Oui d'accord.·le 01 août 15:48

Eric78:Tu peux aussi faire faire un asy pas trop creux (moins de puissance) et avec une surface correcte pour attraper les petits airs...·le 02 août 15:05

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Pierre3

01 août 202301 août 2023

Pour un contessa 38 comme le miens, ce qui fonctionne vraiment bien est la combinaison génois à enrouleur 10-15% en dessous de celui d'origine qui est immense et un "pain in the a@@" à border avec un gennaker de dimension modeste. Le petit génois donnera autant de vitesse que le grand dans 90% des situations et sera plus performant au près dans la brise et pour le travers dans le petit temps le gennaker vient bien à point.
En solo si tu fais du côtier, parfois la vitesse est un élément moins désirable qu'imaginé car cela te laisse peut de temps pour anticiper la rencontre avec un cailloux. Trop peu de vitesse à très rarement été un soucis en ce qui me concerne donc j'aime bien des voiles bien polyvalentes plutôt que me trouver à 7.5 noeuds car un misérable souffle de vent s'est présenté et que je sois facilement en retard d'une guerre pour la nav. En ce qui concerne la taille du génois d'origine, j'imagine que celui du C32, bateau de +/- la même génération, pourrait aussi être plus grand que nécessaire. Ne pas oublier de lorsque ces bateaux furent conçus, le GSE n'existait pas et que des petits esclaves allaient à l'avant pour changer 3x de voiles d'avant en 2h pour adapter la voilure au temps. L'esclavage étant entretemps aboli, une voile d'avant doit être ainsi conçue que même enroulée à 50% le "boudin" formé par la voile enroulée permette encore un près acceptable (profil). Ce qui ne vas pas être le cas avec un GSE à 150% du triangle avant.

Behappy:Merci pour tous vos conseils et commentaires ·le 01 août 13:29

BWV988:Pierre3, je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les immenses génois des bateaux de cette génération, une vraie calamité, et sur mon First30, je ne l'utilisais quasiment pas.·le 01 août 13:35

ED850:Oui, pareil. Notre génois sur l'enrouleur est de la taille du "genois 2" initial. (le grand léger faisait 70, le lourd 60 et le 2 , 50). C'est bien suffisant et bien plus confortable. Je commence à en rouler à 20 kn réels.·le 01 août 13:40

Pierre3:Dans notre cas le génois d'origine que j'ai utilisé une année était une calamité (énorme). Le nouveau qui est 15% plus petit doit quand même commencé à être roulé assez tôt pourtant. Dans les 17 noeuds de vent, quand le 4 passe au 5 bf.·le 01 août 15:53

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