Silicone pour antifouling

Je viens de parcourir une brochure d'Oleronlac pour l'ecosil, un revêtement silicone remplaçant l'antifouling.
Mon voisin ne jure que par ça et n'a pas levé le bateau depuis 4 ans : un coup d'éponge tous les 6 mois suffirait.
L'application me semble néanmoins assez délicate (à faire soi-même donc) et le revêtement lui-même assez fragile au poinçonnement.

Avant de me décider, il me manque donc vos expériences, notemment, l'utilisation prolongée en eaux tropicales.

L'équipage
28 août 2006
28 août 2006

j'y crois pas ....
car il a été prouvé que les sallissures (le fooling) adhère en fabriquant son propoe support = le fameux gras. Silicone ou pas je vois pas comment on pourrait empecher les p'tites bestioles de faire leur colloide.
En plus la pub est assez démago :
"Revêtement anti-salissures de nouvelle génération, exempt de tout biocide donc garanti non polluant. Il est durablement efficace par sa surface extrêmement lisse, grasse et anti-adhérente, propres aux silicones purs.
De plus, ses qualités d 'améliorations de glisse entraînent une économie non négligeable de carburant."

aussi septique que saint-thomas ...

28 août 2006

Ben en fait
j'y crois pas trop non plus.... et à cause de la brochure. Mais le gugus d'à côté, reconnaissant que le prix de départ (sous couches et silicone) revient à plus de 1000€, estime que ça vaut le coût ;-) puisqu'il n'a pas fait d'autre frais depuis 4 ans... ce qui ferait une moyenne 250€/an.
Autre avantage que j'y vois : pas de levage, moins de risque de casse et surtout pas d'obligation d'aller à un endroit spécifique (pour un cata, sous les tropiques, c'est pas toujours évident de se faire lever).
Par contre, pas de retouches possible entre deux marées puique les temps de remise à l'eau impératifs sont d'au moins 24h !
Et puis l'exemple que j'ai n'a pas forcément beaucoup navigué pendant ces 4 ans (une vielle de série de maladies graves de derrière les fagots :( ).
C'est pourquoi, comme j'ai l'intention de bouger un poil, j'aimerais bien d'autres avis que ce seul exemple.

29 août 2006

Ah que merci
a bientôt ;-)

29 août 2006

Il y a des bateaux par ici,
ceux à coques transparantes pour regarder les petits poissons qui utilisent une peinture grise qui n'est pas un antifouling. A chaque carénage il passent un coup de karcher sans forcer, font quelques retouches là où il y a des pets, c'est tout.

Le revètement n'est pas blessé par les sangles, donc assez dur, et il y a plusieurs années de recul... et nous sommes en eaux tropicales où peu d'antifoulings sont vraiment efficaces !

Je peux éventuellement me renseigner sur la nature exacte du produit.

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29 août 2006

soyons realiste
Si tui lis la brochure de ton antifouling classique, t'y croiras pas non plus.
Ca reste de la pub et je vois mal un fabricant y mettre autre chose que des points positifs.
Maintenant pour ce qui est de la peinture silicone, c'est une des nouveautés testées en ce moment sur plusieurs navires marchands.
Sachant que pour les armateurs, un carenage ne se fait pas avant cinq ans, il faudra atteindre cette periode pour avoir suffisament de retours sur le produit, et aussi probablement pour voir baisser les prix.

20 fév. 2023

pour l'avoir utilisé sur un étandard mallard je peux assurer que le bateau est méconnaissable après la pose d'ecosil. Alors que je ne dépassais pas 7.5 noeuds avant le bateau faisait ensuite régulièrement du 9noeuds...

29 août 2006

un peu de lecture ....
www.edpsciences.org[...]017.pdf

pou ceux qui veument se faire chauffer les neurones sur ce sujet passionant, un article recent et complet.
En conclusion =&gt c'est pas si simple, et même beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait
:pouce:

29 août 2006

Quand je lis ça :
""La formation d’un biofilm bactérien est un phénomène complexe impliquant
le milieu, les bactéries et les surfaces colonisées. Il est la résultante des propriétés
énergétiques entre les surfaces du matériau et des micro-organismes et de leur
réponse à l’adhésion et à l’augmentation de leur densité cellulaire. La formation d’une
matrice polymérique extra cellulaire est à l’origine de la résistance des biofilms aux
biocides et est impliquée dans l’accélération des phénomènes de biocorrosion en créant
une zone anoxique où des bactéries anaérobies se développent et en piégeant des
produits de dégradation anodique des surfaces métalliques. La prévention du
biofouling et de la biocorrosion en milieu marin peuvent être assurées par des
revêtements antifouling. L’interdiction d’utiliser des peintures organostaniques a
conduit au développement de peintures antifouling érodables libérant des biocides
autres que le TBT. L’évolution de ces peintures en tenant compte des dernières
découvertes sur les communications inter bactériennes et sur de nouveaux polymères
constitutifs des peintures antifouling est discutée.""

Je conclue que le gars n'a observé que l'aspect chimique (biocide) et non mécanique et qu'il n'a même aucune conclusion générale a présenter sur le fouling lui-même.

Or, il est indiscutable -car toujours observé- qu'une surface lisse retient moins le fouling qu'une surface non lisse (métal,...). C'est le rôle du silicone. Oleronlac ne prétend pas qu'il n'y a plus de développement, mais qu'il a plus de mal à se fixer. Ca me semble logique comme démarche. Là où je reste particulièrement sceptique, c'est qu'on ne recommande pas une préparation très poussée avec coque hyper lisse sans aucune aspérité,... Le commerce reprennant alors ces droits sur la technique.

Le fait de combattre le fouling par la chimie n'est pas l'unique solution : de nombreux cargos emploient encore la protection cathodique uniquement dans ce but. Ca fonctionne, mais c'est loin d'être la panacée.

La préoccupation actuelle semble d'adapter son moyen antifouling aux caractéristiques du bateau -matrice dure pour les rapides (moteur),dure,mixte,erodable pour les autres, tbt pour les métalliques, Cu pour les autres,...- et aux régions parcourues et non d'adapter le bateau aux caractéristiques du fouling (ce qui parait être totalement idiot et restrictif). Ce serait pourtant une approche préventive, ce qui me semble toujours plus bénéfique et moins traumatisant qu'une approche curative.

31 août 2006

antifouling : élastomères projetés à chaud !
J'avais parlé de ce système sur un autre fil voici plus d'un an, mais cette fois je l'ai vu de mes yeux sur un voilier fibre de 10m qui vient d'être fait et un acier qui a fait faire coque+pont.
Visuellement, superbe : noir, brillant, doux au toucher et impossible à gratter, dur à attaquer même au cutter. Cela amorti les impacts sur la coque. Celui qui a fait son pont n'entend plus quand une personne marche sur le pont !
Côté performances contre le fooling, je vais surveiller la 1ère année avant de le faire sur JOY, mais en tout cas sur les balises c'est impec. Un coup d'éponge et tout part. La pose est faite par une sorte de Karcher alimenter par un camion (rien de moins !). La coque ets au préalable sablée toute propre, et le reste se fait en ...30' tout le tour !!! on protège les trous et autres parties mobiles, on ne fait pas l'hélice, et le tour est joué, 6 seconds après on met la main dessus, impec ! Bref, tout de même de bonnes perspectives écologiques, surtout dans les eaux chaudes. Nos voisins australiens le pratiquent depuis un petit bout de temps et on repère au mouillage ces belles coques toutes lisses !

02 sept. 2006

Entreprise spécialisée obligatoire ?
A priori, on dirait. As-tu une idée des prix ?
En australie, ça doit être encore moins cher, non , avec la concurrence?

31 août 2006

antifouling sur safrans
recul de 6 mois peinture silicone sur 2 safrans exposés au soleil il faut frotter fort à l'eponge ca part mais à refaire souvent 15 jours l'ete 1 mois si eau + froide
le silicone a l'air de bien adherer ok pour les safrans facile à frotter depuis le bareau mais pour la coque il faut plonger sous le bateau ...bon vent

Phare de Calvia - ES - 29 juin 2021

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