Seul à bord et un homme à la mer

Debutant en voilier 6m

Seul à bord à la voile équipier à l'eau: Quelle bonne methode retenez vous pour recuperer l'homme à la mer ?
Je lis partout de tout et son contraire. Meme les glenans ne sont pas sur de leur coup.

J'ai retenu provisoirement
- Accrocher mon harnais
- Balancer le feu à retournement et la boué au vent du naufragé.
- VHF avant toute autre manoeuvre si perte de connaissance.
- border à fond les 2voiles et empanner en gardant le foc à contre.
- Remontée au vent lentement vers le naufragé sous le vent.
- Choquer la GV pour stopper le bateau à la cape.
- Attraper la personne avec la gaffe et canaliser jusqu'a l'echelle.
-Naufragé juste agrippé à l'arriere reborder en urgence la GV.

Et vous ? vos experiences ? vos tests.

L'équipage
22 août 2013
22 août 201322 août 2013
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Les Glénans prônent la methode dite du Quick stop, c'est celle qui est enseigné aux stagiaires et constitue la "méthode officielle"....n'ayant pas été totalement convaincu par une méthode unique et pour en avoir longuement discuté c'est en "fonction des situations".....j'ai tenté la methode suivante en cas d'école et cela a bien fonctionner....s'attacher en premier est bien, stopper le bateau en 2 ( mettre a la cape en urgence pour rester a coté ) en 3 lancer feu a retournement et la bouée et tout ce qui flotte en cas pour baliser la zone, NE JAMAIS PERDRE DE VUE LA PERSONNE, lui parler et la rassurer, RESTER LE PLUS PROCHE DE LUI, affaler en urgence voile d'avant, allumer le moteur , Sur border la gv si pas de lazy ( si lazy affaler en urgence) et récupérer la personne "a la ralingue" en tenant compte de la dérive ou du dépalage (faire très attention a ne pas lui passer dessus avec le bateau....ceci étant....on est la dans la theorie, c'est compter sans le risque de panique, des conditions plus musclées, mer formée, ou personne dans l'eau inconsciente....autre chose, impossible de remonter la personne par l'arrière, trop de risque de l'assommer, il faut un palan pour la hisser par le coté et la hisser en position le plus allongée possible
La VHF a mon avis n'est pas la première chose a laquelle on pense mais il doit falloir l'utiliser pour le may day si tu loupes ta première tentative a fortiori si tu as une VHF sur le pont....
Un document ou tu trouves pas mal d'infos complémentaires memovoile.free.fr[...]mer.pdf
A toi de tester en amont et t'y entrainer de temps a autre, la sécu c'est aussi cela.....car chacun a sa méthode et il n'existe pas de "recette miracle"

23 août 2013
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Bamboo
Tu as oublié de vérifier qu'il n'y a pas de bout tombé dans l'eau car s'il passe dans l’hélice finit le moteur.
;-)

23 août 2013
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Le premier truc que je ferais si je vois un équipier passer par-dessus bord est de noter la position gps soit avec la fonction MOB ou manuellement car selon le vent on peut très vite le perdre de vue.

23 août 2013
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Salut
Bon, n'oublions pas qu'on est sur un voilier de 6 m, et qu'on est débutant. Ce qui exclue la haute mer. On est donc en navigation côtière. L'usage du GPS n'est pas confirmé non plus.
Alors, le mieux c'est de tout faire pour éviter "l'homme à la mer". Bien regarder la météo et ne pas sortir au delà de force 4/5. Ensuite, imposer le port du gilet dès force 3, et du harnais dès qu'il faut mettre (par exemple) le 2 ème ris.
Il est bien aussi se s'équiper d'un objet flottant relié au bateau avec un bout de 30 ou 40 m. Il faut dans ce cas tourner autour de l'homme à l'eau, l'objet lui "tombera" dessus.
Ne pas hésiter à aller sur l'homme le plus vite possible : moteur !!! Le danger est de perdre de vue la personne. Il est étonnant de voir à quelle vitesse elle s'éloigne avec le bateau qui avance, le courant, les vagues...
Après... il y a tout un tas d'équipements : Perche IOR, feu individuel à éclats, balise de détresse avec GPS individuelle... etc.

23 août 2013
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  • Accrocher mon harnais : même si ton bateau n'est pas grand, tu vas passer un peu de temps à le faire. Il faut donc que la longe soit déjà à poste, frappée sur une cadène au fond du cockpit.

  • Balancer le feu à retournement et la bouée au vent du naufragé : comme déjà dit, avec un long bout' c'est mieux.

  • VHF avant toute autre manoeuvre si perte de connaissance : encore faut être sûr que l'équipier a perdu connaissance. Son gilet automatique porté en permanence se sera déclenché et il sera sur le dos. Comme la longe, la vhf doit être accessible du cockpit afin de ne pas quitter ton équipier des yeux.

  • GPS touche MOB : ne pas oublier

-faire tout manoeuvre ad'hoc permettant de faire route vers ton équipier.

  • Attraper la personne avec la gaffe et canaliser jusqu'a l'echelle : c'est pas gagné. As-tu essayé d'agripper une bouée alors qu'il y a du courant ? Tu vas casser la gaffe (pas grave) ou ton bras.

-Naufragé juste agrippé à l'arriere reborder en urgence la GV : pourquoi reborder en urgence ? pour faire route ? ton équipier sera difficilement repêchable si tu fais route.

mais tout dépend......

une solution relativement sécurisante est de s'accrocher tout le temps.

23 août 2013
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Un gilet équipé OBLIGATOIREMENT d'une sous cutale pour chaque équipier, une lampe quick dans la poche et éventuellement une balise homme a la mer que l'on trouve dans les boutiques d'accastillage.....raison de demander, c'est plus prudent en effet d'anticiper et d'organiser en amont...autre conseil donné par la SNSM lors d'un salon, des vêtements de couleur, veste rouge ou jaune ou tache fluo, et d'éviter le noir intégral et le bleu marine

23 août 2013
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Tiens, question de culture ; le feu a retournement, attaché au bateau (merde, on tracte le feu, il s'eloigne du MOB, ou bien ???)

23 août 2013
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le feu, attaché par un bout à la bouée bien sûr !!

23 août 2013
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Perso, c'est le couple bouée / feu à retournement attaché à la bouée et c'est tout.

Je ne suis vraiment pas partisan du halin de 50m ou plus. Certes, si tout est bien fait, on va tourner autour de l'homme à la mer, et du coup il peut pas louper la bouée, mais à la moindre connerie, le halin va aller se foutre dans l'hélice, et je vois pas en quoi ça va aider. Sans compter qu'il faut qu'il soit en permanence parfaitement lové, et comme il ne sert pas souvent, faut surveiller régulièrement l'état du bout. Donc, mon choix : j'ai pas.

Pour la méthode, j'aime bien celle de bamboo. Faut quand même savoir qu'initialement, les Glénans préconisaient de lofer pour montrer au MOB qu'on l'a vu, puis d'abattre franchement, empanner et remonter sur le MOB au bon plein. Ouais... Sur un lac par beau temps, alors... Même eux se sont remis en question et sont passés au quick stop...

Mais à mon sens, la méthode qui marche le mieux, c'est celle qui correspond d'une part à la manière dont on sait gérer notre bateau et la mer qui va avec, le but étant avant tout de récupérer le MOB dans les meilleures conditions et le plus vite possible, pas de faire des figures de style...

23 août 2013
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Sur mon bateau (First 36.7), il y a:
1/Une bouée "fer à cheval", reliée par un filin à un feu à retournement ET à une perche IOR, également munie d'un feu;
2/Un "rescue-sling", bien sûr attaché solidement à un taquet, à l'arrière du bateau.
Je pense (mais ceci n'engage que moi) qu'il ne faut pas traîner l'HàM (donc pas de liaison bateau-bouée), mais lui donner les moyens de se faire repérer, de ne pas couler (point 1) puis de pouvoir "l'encercler" (point 2) afin de le remonter à bord dans les conditions les moins mauvaises...

23 août 2013
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Moi aussi, j'ai le fer à cheval + feu. Mais j'ai aussi une "recue line" genre :
www.ruedelamer.com[...]mo.html
Bien sûr que le fer à cheval doit rester libre, pour que le MOB puisse s'y diriger en nageant. Quant à la rescue line (qui est équipée d'un bout flottant...), elle sert elle, à relier facilement la personne au bateau. Une fois cela fait, on peut dire qu'on a fait l'essentiel ! Y'a plus qu'à ramener le poisson...

Bon, après... si le MOB est inconscient... si l'homme de barre s'est endormi... et le troisième lascar se termine au whisky dans le carré... alors là...

:mdr:

23 août 2013
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Je rejoins les avis précédents avec une réserve moi aussi sur le halin accroché à la bouée . J'ai fait un paquet de manœuvres HLM en stages, quick stop et celle prôné avant, mais nous étions de 6 à 8 bord... Solo je pense qu'une mise à la cape immédiate est la priorité pour rester proche et éviter le sur accident (empannage...) puis appliquer les actions décrites ci-dessus. Les entrainements de mise à la cape et de prise de coffre voile ou moteur (à défaut de risquer une défense lestée pour être en conditions réelles) permettront d'être plus réactif et d'avoir l'esprit plus occupée sur l'objectif que la manœuvre.
Même si c'est une Lapalissade il faut avoir pour seul objectif de ne jamais avoir à faire cette manœuvre, mais la liste préventive est longue et n'est l'objet de ce forum.
Belles navigations en sécurité à vous et ceux qui vous accompagneront

23 août 2013
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Le fumigène est utile dès la chute pour bien reperer le MOB, donc le prévoir au près de la bouée fer à cheval

23 août 2013
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perso pour l'avoir vécu et bien avant toute chose c'est de jeter des objets flottant à l'eau parce que la première personne en danger c'est celle qui est à l'eau. Ensuite on fera ce que l'on pourra pour venir la récupérer.
Gilles

23 août 201323 août 2013
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Quick stop ... quick stop ... c'est vite dit. Ok si on est sous GV+génois. Mais sous spi?

Et garder un œil en permanence sur le MOB, bonne chance en solo si vous devez vous occupez d'un spi.

Perso, je jetterais bouée + perche IOR. Si c'est possible, je me mets immediatement à la cape. Sinon je continue tout droit. Puis j'enregistre la position du MOB. Puis MAYDAY sur la VHF. Et finalement, j'essaie de retrouver et récupérer mon MOB.

23 août 2013
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T'as pas tort, mais permets-moi nez en moins de nuancer quelque peu. J'ai peut-être faux, et les experts ne manqueront pas de me corriger, mais

  • l'hypothèse MOB est quand même relativement peu fréquente au portant, c'est le plus souvent au près et dans une mauvaise mer que l'incident se produit. Il y a bien entendu le cas de l'empannage sauvage, et là, tu as parfaitement raison.

  • au pire, je choque tout. Va se passer quoi ? Je vais niquer mon spi, certes, mais je préfère ça au fait de ne pas avoir pu récupérer mon équipier.

Encore une fois, je peux bien évidemment raconter des bêtises, alors ne prends pas mon idée au pied de la lettre.

23 août 2013
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Heureusement, je ne parle pas du haut de mon immense expérience en la matière. Ma pire expérience a été de récuperer un pare-bat tombé à l'eau dans le port.
:langue2:

Je ne sais pas si les gens tombent plus souvent à l'eau par petit temps ou par gros temps, ou au près plutôt qu'au portant.

Je crois que, sous spi, je préfèrerais pendre mon temps et le rentrer proprement. Cela va assez vite avec la chaussette. Si on choque tout, je prends le pari que cela se termine avec l'écoute de spi dans l'hélice.

23 août 2013
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Pour le repérage, le fumigène est une bonne idée. La fluorescéine me paraît cependant plus maniable (pour le jour), et les équipiers portent la nuit une lampe xénon flash (et aussi une balise Kannad et le système Raymarine). Ne vous en faites pas, c'est pas très lourd...

23 août 2013
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Mieux vaut prévenir que guérir : je navigue sur petit voilier et à part pétole et mer ridée, je suis attaché au bateau via mon harnai et j'oblige mes équipiers chevronnés ou pas à mettre un gilet.

Par contre c'est amha un faux débat de ne pas sortir par conditions de 4/5 Bf, je sorts régulièrement par 6, il suffit que le bateau soit toilé correctement.
Le grand air ça vivifie :pouce:

La limite de non sortie pour pas se faire secouer les pruneaux de façon déraisonnable c'est l'avis de grand frais.

Sinon pour revenir au mob il y a une vieille méthode qui n'est plus enseignée qui est le S.
Rrécupérer un mob par calme plat est plus facile que sur une mer avec des vagues car on perd rapidement le contact visuel.
Je prêche pour que cette manœuvre soit enseignée dans toutes les écoles de voiles car en situation critique on a pas le temps de tergiverser, la durée de vie en eau froide est extrêmement courte.
D'ou l'intérêt d'avoir à bord au moins une couverture de survie.

23 août 2013
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excusez moi, je débute.. Ne faut il pas envoyer en premier la bouée ?? je pense que ça évite au MOB d'avoir à nager pour l’attraper , surtout si il y a du courant. Le feu permet de le repérer mieux. après, point gps, puis manœuvre pour venir le chercher ..

23 août 2013
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Moi, je dirai
1/bouée à la mer avec envoi d'un fumigène déclenché
2/déclencher système homme à la mer sur gps
3/Demander une assistance bateau en indiquant coordonnées sur le 16, le cross va s'en méler et c'est le but
4/on se préoccupe de repêcher en prenant les mesures nécessaires (j'ai un moteur, c'est effectivement plus simple)
.Après, c'est facile à dire et c'est selon les circonstances!

23 août 2013
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Bonjour à tous

Bon pas spécialiste je soumet à votre avis ce que je risque de faire instinctivement dans la situation
Préambule:
Obligation du gilet pour tous et quelque soit la météo

car il y a toujours le risque de s'assommer et hop tu
coules à pic.
Si déplacement pour première prise de ris longe obligatoire.

Enfin si cela arrive
1)Je choque GV et génois
2)je balance bouée fer à cheval plus tous les trucs flottants sous la main
3)Enfin j'affale les voiles et passe au moteur.
4) je retourne vers le MOB au moteur

Le Moko

23 août 2013
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Avec un peu d'humour pour dédramatiser la situation, un voisin de ponton m'a raconté un jour, son chien a sauté pour dessus bord en mer pour attaquer un dauphin et le proprio a suivit pour tenter de sauver le clébard intrépide....l'équipage a très vite récupéré, chien et propriétaire....
Plusieurs mono m'ont raconté avoir véçu l'aventure, ils m'ont parlé du stress, du froid, de l'impossibilité totale de nager ( botte et polaire gonflée d'eau, de la suffocation); c'est arrivé sur un stage grand débutant et c'est le mono dans l'eau qui donnait les indications aux stagiaires et cela a mis du temps, beaucoup de temps , trop même....les stagaires n'ont jamais lâché, ils l'ont récupéré, bien après le délais normal.....il m'a dit des années plus tard "tu vois, le principal c'est de se battre jusqu'au bout, ne jamais lâcher, ne jamais abandonné l'autre, faire tout ce que l'on peu et même au delà, rien lâcher, jamais.....ne pas quitter la zone , et se dire que jusqu'au bout la nature humaine a des ressources surprenantes

23 août 2013
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Il y a un seul truc que je trouve impossible depuis le début de cet échange c'est comment vous faites pour faire toutes vos manip, manoeuvres etc sans "quitter le MOB des yeux". En équipage je veux bien mais à 2 ?????? A l'un dans la flotte et l'autre pas... Je sais faire tout un tas de trucs les mains dans le dos, mais en mauvais temps donc houle donc se tenir pour pas finir estropié par un banc, taquet ou autres joyeuseté... Je lance le défi et paie le repas à celui qui me montre comment il fait ça tout seul par F7 sans quitter un machin qui flotte ras de l'eau et donc qui monte/descend pas au même rythme que soi... A supposer bien sur qu'on fut présent au moment de la chute chose qui bien souvent n'est pas garantie et c'est bien là le problème.

Le coup du il faut s'attacher toujours, gilets toujours etc ca me faire bien rire aussi. Outre les accidents arrivés aux donneurs de leçons prétentieux (ouai je pense à Eric T.), je trouve que même si c'est évidemment "ce qu'il faudrait faire" ce n'est pas toujours aussi simple... Exemple : sur les océans qui pèlent je veux bien et encore, mais qui s'est déjà tapé 14 heures de barre par plus de 40° avec tout ce barda (harnais, gilet, balise, etc)... Combien de jours tu tiens ? Non mais sérieusement qui ose prétendre qu'il le porte en toutes circonstances dans ce cas là ? Mouillage compris car là aussi les chutes à la mer ça peut être dangereux. Surtout avec ceux qui sont coutumiers du taquinage de goulot quasi l'objet est immobile....

Quant aux fameux nordiques qui font mieux que nous (lu dans un autre fil ici même) on ne doit pas croiser les mêmes car ici (dans le marécage méditerranéen) tous ceux que j'ai vu étaient au mieux en maillot 1 pièce au pire dans la tenue d'Eve... Et sans aucun gilet/harnais/etc... Ou alors ils ont un modèle que je veux !

Petite observation du jour, sortie en plein mois d'aout à Port Camargue... Je ne sais combien de dizaines de bateaux croisés. J'ai vu seulement un couple de (au moins) sexagénaires équipés (outre moi meme), et encore ils sont sortis vers 16h00, je me demande si à midi ils auraient porté les mêmes "vetements". J'étais moi équipé pour une seule raison "seul" à bord avec mes deux gamines (6 et 2 ans) et franchement j'ai crevé de chaud, je ne tiendrais pas 2 mois comme ça ! Journée cockpit seulement au delà de 1 mille du port (manœuvres de pied de mat GV à l'entrée)... Il y a toujours un risque de finir à l'eau mais bon...

23 août 2013
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y'a pas mal de bateaux des Glénans dans mon coin cet été, ils portent tous le gilet automatique quel que soit le temps, et il a fait bien chaud ici aussi par moments !...

24 août 2013
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Oui, ben moi, ce qui me fait le plus souci c'est que je tombe MOI à l'eau, quand je suis seul avec ma femme... Je lui fais faire des exercices avec un pare battage... Mais bon... Ça aussi, il faut y penser : quand c'est le skipper qui tombe à l'eau !

24 août 2013
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Il y a plus de probabilité que le skipper tombe à l'eau que le passager-équipier- adepte de la bronzette.
En principe c'est le skipper qui fait les manœuvres et donc prend le risque.

24 août 2013
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d'autant que c'est LE skipper qui pisse par dessus bord et prend le plus de risques ... :oups:

24 août 2013
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effectivement,a part de trés rares exceptions,seuls les Glénans,portent gilets/harnais en permanence,y compris sous le cagnard sans vent.....et ce dés avant le largage des amarres....

07 oct. 2013
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Ce sont toutes les écoles de voile qui font porter le gilet de sauvetage puisqu'ils en ont l'obligation réglementaire.

Le feraient-ils en permanence s'ils ne l'avaient pas...

24 août 2013
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Tabarly et son équipage ne portaient pas de harnais. Il répondait à cela :
"Entre souffrir 5 minutes ou 50 ans, nous avons choisi... 5 minutes..."
Dans les années 80, lors de la course autour du monde en équipage, skippé par Tabarly, (EUROMARCHER), un homme est tombé à l'eau dans les mers du sud, la nuit... Il a été miraculeusement récupéré par un bateau concurrent qui suivait !!!!!
Et n'est-ce pas en tombant à l'eau que Tabarly lui-même est décédé ?

24 août 2013
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Le grand Tabarly avait tendance à ne pas faire ce qu'il recommandait dans ses écrits. C'était un choix perso.
Le destin était au rendez-vous. Le diable aime bien qu'on le provoque.

24 août 2013
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Pardon, il ne s'agit pas d'écrits. Tabarly me l'a dit verbalement. D'autre part, on voyait bien sur le film de l'époque (il y avait un cinéaste à bord) que personne n'était jamais attaché, lui compris.

24 août 2013
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Bonjour (je suis à l'origine du sujet)
-Si le permis voile devait devenir obligatoire, le code "Wagnon voile" ferait réference. Hors ils ne preconisent pas la même chose que les Glénans.
-En solitaire impossible de garder l'oeil sur le naufragé.
- Mise au moteur en urgence en solitaire: Là je rigole :
Passer par dessus l'arriere pour mettre HB à l'eau, PM, cable contact, starter , poignée shift, tirer 2 fois, poignée start,de-starter tirer 2 fois : Un oubli = moteur noyé.....comme le naufragé.
Et pendant le temps où on noie le moteur et le MOB: le bateau lui il fait quoi ?

24 août 2013
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Ha oui j'ai oublié : Border GV en urgence des le MOB agrippé, evite au bateau de basculer et de repartir vent arriere.
Alors que foc toujours à contre et GV bordé on garde le bateau presque à la cape.
-Le feu à retournement doit il être attaché à la bouée ?
- La bouée doit elle être attaché au bateau ?
Wagnon et Glénans ne sont pas bavards sur le coup. Que disent ou préconisent les autorités maritimes sur MOB ?

24 août 2013
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-Le feu à retournement doit il être attaché à la bouée ? : je sais pas, mais en tout cas, le mien l'est.
- La bouée doit elle être attaché au bateau ? : Ayant vu ma bouée manifester une ou deux fois l'envie de partir en vacances sans mon autorisation, je la sécurise sur son support avec un noeud de licol, très facile à défaire.

24 août 2013
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homme à la mer :
avant de trop théoriser, faisons preuve de bon sens

  • la première action est d'arrêter le bateau à la cape et de commencer par réfléchir à comment je vais faire : pourquoi arrêter le bateau ? à cette question, je vous réponds pourquoi s'éloigner de l'HLM? ; pourquoi à la cape ? la voile d'avant est bloquée, la GV faseye et la navigation est apaisée même si il y a (un peu) de mer; et sous spi ? je largue les 3 points (écoutes et drisse), tout en lofant, le lof et le vent emportant le spi loin du bateau; je risque perdre mon spi ? je m'en fous l'important c'est l'HLM; de plus, avec du bol, le spi va flotter et je reviens le chercher après; faire attention quand même que les écoutes, drisse et voile ne s'emmêlent pas dans les appendices immergées du voilier; faut que je borde à fond en lofant ? pas forcément, on peut faire une cape à peu près correcte en ne bordant que le mou des écoutes dû au lof; l'important étant d'arrêter le bateau

  • la deuxième action : il est où mon HLM ? à proximité du bateau ? loin du bateau mais je le vois ? perdu de vue ? conscient ? inconscient ? si perdu de vue, MOB et secours

  • si à proximité du bateau et conscient : je lui lance la bouée couronne et ce serait bien vue qu'elle soit muni d'un halin pour pouvoir ramener l'HLM à bord

  • si inconscient : MOB et secours

  • feu à retournement et/ou perche IOR : très utile pour marquer un point à la surface de l'océan qui veut dire j'étais là quand j'ai commencer mes manœuvres ou proche de l'HLM pour le signaler dans la nuit ou etc etc ... important car pas de repères sur l'eau sinon

  • revenir vers l'HLM quand il est loin et visible ? c'est quand même mieux de revenir avec un appui au moteur pour ne pas rater la manœuvre; avant de démarrer le moteur, vérifier qu'il n'y a pas de bout dans l'eau; un voilier est plus stable sous voile que sans voile donc on garde la GV; la voile d'avant est affalé seulement si on quitte la cape pour ne pas avoir un balayage fort sur la plage avant et risquer un accident (surtout par vent fort)

  • l'intérêt de la quickstop ? c'est la seule méthode pour revenir sur un HLM que l'on a vu tomber, de nuit et qui n'a pas les moyens sur lui pour se signaler (vrai en théorie mais dans la panique et la réalité pas aussi évident mais il faut bien faire quelque chose)

cordialités maritimes
larent le hareng

24 août 2013
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Ben, lorsqu'on passe le permis bateau, voilà ce qui est recommandé :
1ère action, on coupe les gaz tout en virant du côté où l'homme est tombé pour éviter que l'hélice ne lui passe dessus.
2ème action : on jette la bouée le plus vite possible..
3ème action : on revient sur l'homme et on essaye d'arrêter le bateau à son vent. Au moteur c'est assez simple, à la voile la cape n'est pas mal. Si on remonte le vent, on vire quand on l'a sur le côté, et on ne touche pas la voile d'avant qui se met à contre. Le bateau arrête sa progression. Mais si il y a beaucoup de vent il va dériver rapidement... en tenir compte...

Perso, je pense qu'à la voile, la première action doit être la bouée, il risque d'en avoir besoin. il pourra avec elle se faire repérer plus facilement, ne serait-ce, dans certains cas, en levant à bout de bras la bouée orange elle même... on la voit mieux qu'un bras...

24 août 2013
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Manœuvre HLM réalisable en école car bateau et équipage parés.
En réalité, sauf équipage entrainé et réactif, très difficile pour ne pas dire impossible....
En effet, sur quels bateaux la bouée fer a cheval et le feu a retournement ne sont pas hyper sécurisés ou même protégés par des housses du plus bel effet?
Démarrer le moteur par très grand stress, lofer, ou empanner dans la foulée, bôme qui passe a la volée..... + avec un peu de chance les écoutes dans l'hélice....

07 sept. 201307 sept. 2013
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le mien, je peux lancer le bidule en 2 sec, rien n'est sécurisé . Pour la bome dangereuse, j'ai un frein de bome qui ralenti bien, qu'on borde ou qu'on choque en une seconde (ca devient une reflexe en plus) pour immobiliser. Mes clés sont toujours sur le moteur en nav ... mon petit de 11 ans sait appuyer sur le bouton MOB de la VHF et sait démarrer le moteur et ouvrir le taquet de la GV, c'est toujours ca et son grand frère sait gérer les voiles de toute facon.
ca ne règle pas tous les soucis, mais ca aide, car c'est ma hantise que quelqu'un se vautre. dès f3, le gilet est obligatoire chez moi pour qui ne sait pas nager, dès le premier ris c'est obligatoire quoi qu'il en soit, et en dehors de moi personne n'a le droit de bouger du cockpit ou du carré sans mon autorisation. La nuit obligation de prévenir, et de sortir attaché en permanence (deux longes), avec sa belle lampe flash collée aux arpions.
Ceci étant, c'est en répétant les gestes qu'on y arrive, et dans ce domaine aussi je n'ai pas répété assez pour dire que lejour ou cela arrivera tout se passera bien.
Je maitrise la technique par coeur "sur le papier", j'ai fait la procédure aux Glénans comme beaucoup (elle fonctionne très bien par mer belle et vent correct) et la technique du cotier lors du permis avec un bateau qui n'a absolument rien à voir avec un voilier sous voile (ca fonctionne aussi).
Je préfère donc prendre les précautions pour éviter que quelqu'un se vautre, ca me semble plus sage en réalité.

24 août 2013
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qui parle d'empannage ? JAMAIS d'empannage en situation de stress
cordialités maritimes
larent le hareng

24 août 2013
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FFV dis avec empannage
www.ffvoile.fr[...]FRA.pdf
Wagnon dis surtout pas d'empannage.
Glenans mettent le moteur, mais sont en equipage forme et nombreux
memovoile.free.fr[...]top.pdf
Quel est le referentiel officiel?

Moi j'empanne GV bordé à fond, donc sans risques. Mais l'arret au plus vite à la cape me semble une bonne façon de faire.

24 août 2013
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un conseil si c'est la nuit lance une bouée et releve tout de suite ta position

25 août 2013
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re

  • quand la FFV dit empannage, c'est dans le cadre de la méthode quickstop dans laquelle l'empannage se fait GV bordée dans l'axe;

  • il n'y a pas besoin d'être nombreux pour faire la manœuvre avec appui du moteur

  • s'il est délicat de démarrer le moteur hors bord du voilier; en étant à la cape, l'opération est quand même plus aisée

  • il n'y a pas de référentiel officiel sauf que les structures "officielles" comme les glénans, la FFV, etc ... sont bien obligés d'indiquer, dans le cadre de leurs procédures de sécurité, quelles sont le manœuvres qu'ils préconisent,

  • chaque chef de bord doit définir, après expérience, sa préférence; mais comme dit plus haut, la théorie est intéressante mais il faut la confronter à la pratique et raisonner par étapes pratiques appliquées à son bateau

  • se poser déjà les questions : comment puis-je utiliser le matériel de sécurité présent à bord ? y a t-il d'autres matériels que je pourrai avoir à bord pour réussir ma manœuvre ?

  • mais se rappeler, qu'à partir de 5/6 B, il est pratiquement impossible de ramener un HLM à bord ... ça fait réfléchir aux actions en amont

cordialités maritimes
larent le hareng

25 août 2013
3

De toute façon t'es mal , "SEUL a bord et un homme a la mer " Il n'y a plus personne sur le boat pour te récupérer . T'as plus qu'a nager !!!
Longtemps , longtemps ........ Glouglouglou :goodbye:

:acheval: :acheval: :acheval: :acheval:

25 août 2013
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Suffit de lire le sujet , seul à bord et Mob veut dire deux au départ .

26 août 2013
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Oups :)

26 août 2013
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Euh... c'était une blague... suffit de le voir détaler...
:mdr:

25 août 2013
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une petite question à quoi sert la bouée courone ou le truc jaune de plastimo si vous portez un gilet autogonflant?
esseyez de les enfiler quand le gilet est gonflé et vous comprendrez.
perso je pense que les moyens modernes de signalisation ne sont pas à négliger: lampe flash, fluoresceine, bracelet mob, feu à retournement etc...
Parfois je me demande si un simple gadjet flotant attaché à un bout également flotant pour ne pas le prendre dans l'hélice ne serait pas mieux. Ce bout assez long pour pouvoir enrouler la position du mob. :reflechi: :reflechi:

26 août 2013
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Eh bien ça existe, ce sont les "rescue lines". Mais les "objets flottants" peuvent (en plus) enserrer la personne, de façon à ce qu'elle n'ai pas d'effort à faire pour tenir la ligne !!!

25 août 2013
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Elle sert surtout à faciliter le repérage visuel avec un indicateur de dérive encore que il n'a pas de frein dans l'eau comme le MoB. En théorie du moins, quant au gilet auto gonflant bah il ne d'auto gonfle pas toujours malheureusement. J'ai bon ?

26 août 2013
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pour le repérage je reste sceptique une bouée ça se barre où ça ne devrait pas avec le moindre vent et surtout les vagues, je préfère la perche IOR, et ce qui a été déjà cité plus haut.

26 août 2013
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Oui, je pense installer une "couronne dure" à la place du fer à cheval léger. Elle volera moins... il faut juste éviter de la lancer sur la tête de la personne à l'eau !

:tesur:

26 août 201326 août 2013
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:heu:

25 août 2013
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Meme les pros pataugent.

Tous les ans il y a des drames :Comment celui ci explique à son âme, a la famille, aux assurances, et au parquet devant le juge qu'il a pratiqué une manoeuvre pertinente : Ou est la référence legale ?

26 août 2013
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Document bien fait qui, au moins, n'est pas "que" virtuel...

26 août 2013
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Euh... "au revoir" tu veux dire...
:mdr:

26 août 2013
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c'est justement après avoir vu revu x fois cette vidéo(c'est un truc de VV) que je demandais à quoi sert la bc ou la rs dans leur état actuel, ils ne sont même pas capables d'y mettre un clip en plastique comme sur les ceintures de sac à dos, ce serait au moins enfilable parce que tenir le truc à bout de bras pour se faire traîner, s' il y a des vagues bonjour. :reflechi:

26 août 2013
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Il me semble que je lancerai d'abord le feu de retournement et laisserai glisser dans l'eau la bouée attachée avec la ligne (pour faire ventouse), je crains qu'en envoyant la bouée d'abord, le vent l'embarque très loin de la personne et la fatigue inutilement ( un peu comme un ballon sur l'eau)
Pour ce qui est de la ligne, il semble qu'il soit préférable de le préparer ( le laisser se lover ) dans un tube pvc vertical à côté du feu de retournement, il sort alors comme il est entré sans noeud et rapidement (même principe que lorsqu'on jette l'ancre et que filin suit correctement)
Pour la récupération, la ligne (en général de 5 à 6 mm de diamètre) est plus simple à gaffer et supporte assez bien, me semble t'il, de ramener ensuite la personne vers le bateau

26 août 2013
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salutatous
cette vidéo a déjà été visionnée et commentée sur HetOh;
tout ce qui est proposé (sauf la fluorescéine et le fumigène) comme technique est nul voire dangereux, en tout cas inefficace;
soit vous recherchez le fil qui en parle
soit on peut le commenter en direct ici
cordialités maritimes
larent le hareng

26 août 2013
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Cest : www.hisse-et-oh.com[...]-la-mer

Cette vidéo présente en outre une solution en équipage qui ne répond pas a la question posée . Notamment suivre l HLM des yeux et faites toutes la manœuvres et gestes en même temps...

25 fév. 2014
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je trouve dangereux de redescendre au portant à pleine vitesse sur l'homme à la mer avant de loffer comme on le voie sur cette video:
il aurait été preferable de border les voiles et de redescendre au portant voiles dans l'axe afin d'avoir une vitesse plus reduite.
faire un bord de grand largue loffer et virer pour arriver au pres ou au bon plein, voile d'avant affalée et GV fasseyante pour la regulation de la vitesse d'approche.
d'autre part on ne remonte pas un HLM par la juppe et pas mer agitée à moins de vouloir l'assomer ! on le recupere devant les haubans en capelant le palan dHLM à son gilet.......je dis ça, je dis rien....

26 août 201326 août 2013
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Aux Glénans, on est OBLIGATOIREMENT attaché de nuit et par temps de brume, ou par conditions musclées ( dans cette fameuse école on navigue sous BMS avec validation de la base) la raison donnée par les monos est que récupérer un HLM dans ces conditions est très difficile, voire limite impossible, donc on s'attache ( gilet/longe 2 points).....en effet on est nombreux pour l'exercice sauf que ....il est possible de demander a un mono de valider une récupération solo et c'est ce que j'ai fait sous indications....En situation, je pense que le principal est de ne pas paniquer, faire simple et s'être entrainé avant....quelque soit la méthode j'ai l'impression que cela doit être un automatisme ....
Autre remarque, ce sont plus souvent les hommes qui sont victimes de HLM car en duo, ce sont eux qui s'agitent aux postes clef sous conditions musclées; ( non ce n'est pas de la misogynie inverse, juste du réalisme) il est donc important que les compagnes des navigateurs sachent quoi faire en situations et que les " Douces" soient préparées et entrainées....car le poids jouent "en notre défaveur"....et personne n'a parlé jusqu'à présent d'un palan récupération d'homme a la mer, qui est justement présent sur tous les bateaux Glénans, ainsi que la ligne de vie.....ceci étant, je ne suis pas une spécialiste et je n'ai jamais véçu cela en réel life, donc....cela reste théorique
Ce serait bien que des personnes l'ayant véçu en réel en parle sur ce forum car c'est porteur d'enseignement pour les autres

26 août 2013
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j'ai vécu l'expérience en réel puisque nous avons simulé un HLM avec un collègue en combi néoprène et on a essayé toutes les méthodes avec HLM conscient ou inconscient
reporte toi à mes contributions ci-dessus ou à ta disposition si tu as des questions
cordialités maritimes
larent le hareng

26 août 2013
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Avec ma femme, lorsque nous naviguons à deux en longue traversée, et faisons des quarts, nous avons décidé que celui qui est dehors tout seul porte systématiquement le harnais. Cela pour ne pas tomber à l'eau sans être vu... mais aussi (et peut être surtout) pour que celui qui est dedans dorme tranquille !

07 sept. 2013
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Merci pour vos precieuses contributions. Apres moutltes recherches. Je conclus pour mon bateau:
Bouée liée au feu à retournement, libre du bateau ( wagnon). presence d'une 2 em bouee pour recuperation liée au bateau ( lifeling ) .
HLM : Mon harnais croché :Arret urgence du bateau en cape courante ( je vire sans toucher au foc, je choque la gv barre poussée tenue avec un tendeur.

J'envoie le feu à retournement et sa bouée au vent du HLM.
Je borde à fond la GV et j'execute la manoeuvre de Boutakov referencé par le ministere et la ffv: empannages, virement, empannages, viremment etc autour du naufragé pour que la bouée de recup lui tombe dans les bras. Halage vers l'echelle en prenant garde à l'abattée : border gv

07 sept. 2013
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Sinon, tu mets le moteur !!! tu choques la GV et en allant sur l'HLM tu roules le génois... (si le temps le permet)
Si on n'a plus de manoeuvres de voiles à faire on peut mieux surveiller ce qui se passe...

07 sept. 2013
1

Hors de question de mettre au moteur HB en urgence panique : Trop dangereux en solitaire avant , pendant , et apres.
En situation super cool c'est dejà tres difficile de s'occuper du bateau sous voile, de la barre Et de bricoler la mise à l'eau du HB et sa procedure de demarrage merdique. Puis aller à l'avant !? Je pourrais aussi en même temps jouer aux echecs et surfer sur les forum de H et ho en lisant Play boy d'une seule main.

Et ho : Baboujoli tu t'es demasqué : Tu es une pieuvre c'est sur!

07 oct. 2013
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papy
je peux te dire,que pour ma part sous pilote,la chaise "pantographe" à parralélograme....permet d'immerger le moteur en 2 sec......ensuite,mais il faut que le HB soit réglé nickel,2/3 coups de lanceur et ça démarre...total....allez disons 5/7 secondes...et ce meme par assez "gros" temps....
attention:je ne propose pas cette procédure moteur pour HLM...mais elle n'est pas à exclure non plus!selon conditions/équipage/...ect...
c'est évidement moins simple que démarrer un in bord....

08 sept. 201308 sept. 2013
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Oui, un in-board et un génois enrouleur sont plus pratiques dans ce cas, un bouton à pousser, et c'est parti, y'a plus qu'à rouler... Pardon, j'avais oublié que tu as un 6 m...

08 sept. 2013
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Sur un voilier plus grand ce qui serait merdique ce serait de faire tout à la voile car manque de visibilité notamment du à la hauteur de franc bord. Sans compter que empannages et compagnie n'ont rien d'anodins.

08 sept. 2013
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Ben...

Beaucoup trop intellectuelles, la plupart de réponses, mais qui démontré un manque d'expérience.

Si on est vraiment expérimenté on sent instictivement ce qu'il faut faire, n'est-ce pas ?

:reflechi:

Quand j'étais jeune mon père nous drillait des centaines de fois avec des pare-battages à la mer.

Savoir revenir au point de "l'homme à la mer" en quelques instants est primordial.

On n'a pas le temps de téléphoner à sa maman. Il faut réagir. Si vous aimer vos équipiers il faut vous driller.

:acheval: :famille:

08 sept. 2013
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en tout cas, si on est seul, éviter tout ce qui le fait perdre de vue : appel à la vhf si elle est dans la cabine etc...
quand à s'attacher... c'est ce qu'il faut, et cela m'arrive quand je vois que c'est limite en prenant juste un bout, avec un noeud de chaise. le principal intérêt des gilets moderne pour moi c'est qu'ils ont un harnais intégré aisé à enfiler. quand il fait très chaud, les bons vieux harnais en sangle ne tiennent pas chaud.

10 sept. 2013
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Malgré les harnais, tous les ans il y a hélas des HLM finissant en drame.
Question SVP: Vous allez devoir justifier la pertinence des manoeuvres que vous avez réalisés à votre âme torturé, à la famille qui vous demande des comptes, à la compagnie d'assurance et au parquet devant le juge d'assise.
Repondrez vous "j'ai cru sentir instinctivement"? ou "j'ai appliqué les Glenans mais il aurait fallu etre 4 sur le bateau" ?.
Pour ma part je repondrais : Equipement conforme au code Wagnon voile, Manoeuvres Boutakov conforme aux preconisations FFV cossignés par les ministeres des professionnels de la mer.

Retour en solitaire sans sa femme (ou autre) , il y a doute justifié :Qui veut aller en tôle ? et vendre la maison ?

Je flippe !? Ben oui tiens je debute !
Mais en ce moment il y a forcement des gars dans ce cas de figure.

02 oct. 2013
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il faut agir vite et le plus rapide sera pour moi de revenir à la voile
en arrière et sous le vent de mon équipier. une fois en visu et sous contrôle je continue sous voile ou pas. si je dois affaler je l'aurai en visu devant moi. si j'ai la prétention d'imaginer le faire à la voile je n'ai pas celle de pouvoir m'en approcher suffisamment pour le monter à bord. un long bout et un pare battage fera donc l'affaire. je le dépasse légèrement, au vent , pour qu'il s'empare du bout.
sous spi, sans équipage paré à affaler immédiatement, je coupe la drisse et libère les écoutes. j'ai un très bon couteau, à poste dans le cockpit, je reviens sur lui ou sur zone sous gv et j'improvise.
la régate est une excellente école pour l'improvisation en terme de manœuvre.

10 sept. 2013
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chacun est responsable à bord et quand le skipper s' attache, cela suit !è

02 oct. 2013
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j'ai un bon ganchou pour les thons en permanence sur le pont avec ça je suis sur de ne pas le rater et comme il va hurler je saurais qu'il n'est pas mort ...
mais je crois qu'a ce sujet tout a eté dit .
d'ailleurs j'ai mis un panneau dans le cokpit que tout le monde doit lire c'est ecrit comme dans les bus et le metro
"pour descendre attendre l'arret complet du vehicule"
alain

03 oct. 2013
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Manque: à quai.

02 oct. 2013
0

-Au moment de l'arret d'urgence Si on a pas de GPS et bouton MOB, appeler VHF. la position sera noté au cross.
-J'ai noté ma methode sur le livre de bord. En cas de drame c'est la methode referentiel qui aura ete etudie et validé.
"mr le juge j'ai d'abord appliqué le referentiel......

03 oct. 201303 oct. 2013
2

Allez, j'vais jeter un peu de mes grains de sels ici...
.
Tout d'abord, quelques généralités:
- Toutes les solutions peuvent convenir. Le seul objectif: le ramener à bord au plus vite.
- il n'y a pas de solution miracle... que des solutions adaptées
1 aux conditions
2 au bateau utilisé
3 à la qualité de l'équipage (entrainement, nombre...)
- Plus le bateau est petit, plus c'est facile, plus il est gros, plus il faut s'entrainer... (à le faire seul). On devrait choisir un bateau en fonction de ce seul critère: puis-je virer/empanner/réduire/accoster seul?
- Avec une coque, c'est plus simple. Avec deux ou trois coques on va plus vite (donc on s'éloigne plus vite), on vire moins facilement. Par contre on s'arrête plus facilement aussi.
- Oui, vous l'avez tous relevé, le coup de l'équipier qui lâche pas des yeux l'HLM, quand on est plus que seul à bord, voir même deux, c'est rapé. En équipage c'est faisable.
Dans ces conditions, il est difficile de dégager une méthode car celle-ci trouvera toujours une condition dans laquelle elle ne fonctionnera pas. Ici, il est important de savoir s'adapter, donc de reflechir vite (et bien) . Si j'essaye d'élaguer les conditions, il y a d'abords deux cas de figure: tombé au portant et tombé aux allures de finesses.
.
Au portant, on s'éloigne plus vite et tout mètre perdu sous le vent sera plus "long" a rattraper, enfin remonter au vent necessite
1- de loffer à la barre
2- de reprendre la GV
3- de reprendre l'écoute de foc.
Si on est seul à bord, il est impossible de le faire sans perdre le contact des yeux avec l'HLM.
Pour les barres à roues, il est vital de savoir barrer en manoeuvrant, c'est à dire barrer depuis le cockpit avec la barre et la console dans le dos (ou plutôt sur le coté).
Le spi est un cas à part. Avant d'apprendre à hisser un spi, on doit avant tout apprendre à l'affaller. C'est comme en ski: la première chose que l'on apprends, c'est à s'arrêter. Il faut démistifier le spi: le hisser comme l'affaler en solo, c'est pas compliqué. On peut effectivement tout couper (ou larguer) mais attention: vu le caractère extrême de cette "manoeuvre" il est bien difficile de s'y entrainer (sauf si vous avez des spi à jeter???). Hors un pet de travers risque de tourner au chalutage, voir au bout dans le safran (pour les compensés supendus), bref à la cata. S'entrainer à affaler seul et chronométré est primordial...
.
Aux allure de finesse: ici il y a un plusieurs avantage à être au vent: moins de vitesse, facile de s'arrêter, vent qui vous ramène sur l'HLM, moins de configuration exotique (genaker...)
.
Ensuite, une infinie de variables viennent se greffer: beau/mauvais temps, jour/nuit, mer belle/grosse, Brume/soleil, large/proximité de cailloux... A noter une précision (j'ai lu plus haut une énormité)
Ici, le courant que l'on soit en Manche, Atl, ou Med n'intervient en aucune manière. Que vous soyez dans 0 ou 8nds de courant n'aura aucun impact sur l'HLM ou le bateau (et tant mieux, c'est déjà bien assez compliqué comme cela)
.
Tout ceci dit, partons de ce qui serait le mieux a réaliser:
.
1- marquer l'HLM. C'est LE POINT PRIMORDIAL. Sans savoir ou il est, comment envisager une trajectoire ou une manoeuvre...
La fluorescine? bof, c'est assez peu visible, mais c'est mieux que rien. Le Fumigène est une excelente marque de jour, visible de très loin. Il faut donc penser à en avoir une scratchée sur le balcon. Le feu à retournement? bof de jour, bien la nuit. Une perche IOR? déjà beaucoup mieux de jour comme de nuit. De nuit, une flash light dans la poche est obligatoire. De jour, il serait bien de disposer de fumigène portatif... je ne sais pas si cela existe. Les seuls que je connais sont des grosses boites de conserve que je me vois mal porter autour du cou... Je pense que l'idéal est une perche IOR sur laquelle est scotché un fumigène. On percute, on jete. Pour des bateaux plus petits, un mix fumigène/feux à retournement. C'est "d'une pierre deux coups".

C'est ici que tout ce joue: 99% de la problématique est de savoir ou est la personne.
Le récupérer est le plus simple...
Dans la vidéo, ils marquent l'HLM et ensuite, ils font une manoeuvre pour venir le rechercher. C'est plus long, avec plus de manoeuvres et se fait avec la Life-line accrochée au bateau.
.
2- Le recuperer: Ici, les différentes expériences le montrent toutes: il faut recréer un lien (via un bout), s'arrêter proche, et faire venir l'HLM au bateau. Trois phases donc.
.
a- Récréer le lien: Il y a le type Glénans qui est le plus ancien et qui a fait ses preuves: un tube PVC bouché,100, 150, 200m de bout entre un feux à RTR d'un coté(ou une perche IOR) et la bouée couronne de l'autre ou la Life-line avec sa bouée, le principe reste le même. Dans ces deux cas, le bout doit absolument être flottant et présentant aux extrémités des objet également flottant. J'éviterais d'avoir cela attaché au bateau, car si pour une raison ou une autre vous ne vous arrêtiez pas avant la longueur du bout, vous aurez:
HLM ----------------------100m de bout--------------------------Bouée (flotteur)
Je dis 100m, mais plus il y en a, mieux c'est.
.
b- S'arrêter proche: Soit vous vous êtes arrêté avant les 100m et vous passez directement à C- , soit c'est pas le cas et la bouée est partie à l'eau. Votre HLM deviens donc le centre d'un cercle de 100m de rayon dans lequel il vous suffit de passer (s'arrêter quand même!) et vous aurez retrouvé le contact, quitte à se l'entortiller un peu dans la quille. Dans ce cas, éviter le moteur. Si la bouée doit partir à l'eau, il ne faut pas oublier de la détacher du balcon, car je n'ai encore hélas jamais vu de bouée fer a cheval qui ne soit pas attachée, ni de système ou elle puisse partir toute seule en cas de traction...
Pour s'arrêter, il y a pas 36 solutions: seul 3 s'offrent à vous: en ralingue, à la cape, en affalant tout. En ralingue, tout faseye, une fois stoppé on est plus manoeuvrant, le bateau va se mettre travers...la GV va porter a un moment donné... Pas top. La cape? pas de faseyement, bateau stable, mais 2/3 nds de dérive. L'attrait de la vidéo est que l'on voit bien qu'a la cape, on traine l'HLM et que ça tracte. Reste de tout affaler. Le bateau va se mettre travers et dériver mais avec moins de vitesse... pas de faseyement. A prioris, le mieux, mais il faut prendre en compte les manoeuvres nécéssaires: si enrouleur, l'avant est "simple". Si pas, Il faut sortir la manivelle, reprendre un peu de tension pour ouvrir le taquet, laisser filer... et recommencer pour la GV... Seul à bord, cela prends un peu de temps.
.
c- Faire venir l'HLM au bateau: Et pas l'inverse! je me suis retrouvé plusieurs fois dans l'eau avec un 42pieds qui vous arrive dessus. Ben c'est gros, dur et ça vous écrase comme de rien. J'ai souvent dû "plonger" pour passer dessous (en avant de la quille) et une fois je me suis coupé (et bien) le tibia avec le coupe orin... Autant dire qu'une fois l'HLM le long du bord, si vous aviez mis le moteur avant, il faut absolument le couper. Le bateau me "passant" dessus, les jambes vont direct sur la chaise, l'arbre et l'hélice...
Bien sur, la jupe et l'echelle c'est le mieux, mais tous les bateaux n'en ont pas...
.
Maintenant la procèdure: Le vital est de marquer le point ou il est tombé, quelle que soit l'allure, que l'on soit sous spi ou au moteur... Comme enseigné aux Glénans (ou ailleurs), cela doit être un "arc réflèxe", c'est à dire la première chose que l'on fait sans y penser. LE truc d'instinct comme il est mentionné plus haut, c'est çà!!! C'est à ça que l'on doit s'entrainer, entrainer son conjoint, ses enfants, l'équipage. Pour bien faire, il faudrait que ce que vous avez choisi comme balisage soit à l'eau alors que l'HLM est encore dans les airs. Il faut également s'y tenir, ne pas en changer. Le fumigène? toujours rangé à la même place, et tous doivent savoir le dégoupiller. L'IOR, toujours à poste etc...
.
Une fois (bien) marqué, il faut manoeuvrer, sans paniquer. J'oserais presque écrire qu'il faut savoir prendre le temps des choses. Ne pas confondre vitesse et précipitation. Là aussi, l'entrainement joue son rôle. Si le marqueur est tombé a disons 10/20/30m de HLM, il devra pouvoir y nager et l'attraper.
On voit dans la vidéo que l'HLM n'arrive pas à enfiler la bouée Life-line. La parade: tout comme les lignes Glénans, un simple mousqueton sur la ligne a 50cm du feux et il se croche à son harnais. Il a pas son harnais (oh le vilain!)? il passe le bout autour de sa taille et croche le mousqueton sur la ligne.
Si le bateau est au vent et stoppé avant les 100m, affaler. Le vent va vous ramener vers lui. Tirer sur le bout.
Si vous êtes sous le vent et stoppé, cela veut dire que vous avez fait une boucle (lof en moins de 100m et affalé) et peut-être même viré avant d'affaler (ou dans l'affalage). Attention donc a ne pas passer sur la ligne qui pourrait alors se coincer inutilement dans le safran...
Si vous avez dépassé les 100m, que ce soit au vent ou sous le vent vous devez manoeuvrer pour venir recouper la ligne et vous arrêter au vent de L'HLM au niveau de la bouée, un peu à la manière d'une prise de coffre "grossière" puisque pour assurer, il vaut mieux couper la ligne et s'arrêter de suite sur l'erre.
.
De l'entrainement, de l'entrainement, de l'entrainement. Surtout le réflèxe de jeter le marqueur, mais aussi la ligne en entier (laisser défiler), tourner autour, la couper puis s'arrêter...
mais aussi tout ce qui touche aux manoeuvres seul, les trajectoires, le placement sur le plan d'eau en fonction du vent, des prise de coffre à la voile, s'arrêter en ralingue, repartir... Pour le spi Senentosa à fait remarquer à juste titre que la régate est hyper formateur, surtout à la bouée sous le vent !
.
Reste le moteur. je dirais que tant que l'on est en ligne (100m) avec l'HLM, motoriser est un risque. Si on a dépassé les 100 ou 150, 200m de ligne et que les conditions SONT DURES, on peut motoriser, MAIS, cela ne doit pas être fait trop tôt, on roule l'avant et on lance, pas l'inverse! On garde également la GV. On doit également de suite l'éteindre quand on coupe la ligne (même 10/20m avant et finir sur l'erre). Personellement, je considère que le moteur, si il facilite un peu les manoeuvres, il présente plus de risques que d'avantages. Il faut d'ailleurs s'aider du moteur, mais TOUJOURS se considèrer à la voile, et le couper dès qu'il n'est plus nécéssaire.
Avec un HB, tout faire à la voile. Un petit bateau (-de 8m) doit être consideré comme une mobylette pour tout ce qui est manoeuvres et trajectoires.
Olivier

03 oct. 2013
1

Quand je fais des simulations avec parbat' et sceau, ma procédure est la suivante:
1/ je stoppe
2/ je marque le MoB
3/ je prends le temps de me rendre le plus manoeuvrant que possible
4/ je manoeuvre
5/ je réccupère le malheureux
En fait, je pense qu'il est plus efficace de stopper le bateau puis de marquer le MoB que l'inverse:
- on pousse la barre, choque la GV en grand (voir du hale-bas de bome). Si on est déjà dans le cockpit cela prends 5 sec max après le plouf .
- Une fois arrêté, ca donne un peu plus de temps pour marquer au GPS, lancer les fumigenes, perche et bouée couronne, etc (20 à 30sec)..
Si on contine de filer à 6knt (3m/sec), chaque seconde de perdue complique les choses et le stress de voir le bateau s'éloigner réduit la capacité au MoB à tenir.

La question que je me pose toujours: A quel moment doit-on prendre le temps de lancer un mayday à la VHF?

06 oct. 2013
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Le mayday , tout de suite , quitte a l'annuler

06 oct. 201306 oct. 2013
0

En réalité, pour un homme à la mer, le message est "Pan pan", c'est un appel d'urgence. Le Mayday, appel de détresse, étant réservé au bateau en péril immédiat (incendie, bateau en train de couler).

Mais comme on entend régulièrement des appels Mayday, pour des plaisanciers en panne de moteur ou de carburant, il vaut mieux dans le cas d'un MOB lancer immédiatement, comme tu le dis, un Mayday, que de chercher dans la réglementation maritime quel est le bon terme à employer.

03 oct. 2013
0

0liv 44 bonnes analyses. Je pense que chacun doit s'imaginer dans la situation, retenir une methode et du materiel, l'appliquer en test pour la valider. L'inscrire sur le livre de bord comme referentiel pour le bateau.( En prenant en compte les directives et referentiels existants.)
Si on est pas preparé materielement et intellectuellement, le cas echeant sera le n'importe quoi de l'urgence.
@Cambuse: Pour mon bateau j'ai retenu une methode proche de la tienne : Cape urgente, envoyer les bouees, puis mob ou VHF pour la position. puis Boutakov. si le HLM est remonté rapidement VHF pour signaler fin de secu.
Mes bouees ne sont jamais attachees mais enfoncees en force dans le support, en solo aucune bouée.

03 oct. 2013
0

@py_jame: dans ton premier post, tu parles j'avais compris que tu marquais (avec feu de retournement + boué) le MoB alors que tu étais encore pleine balle.
PS: la gaffe avec un parbat c'est parfait, en situation réelle, j'y crois pas du tout, tu risque de lui exploser la ratte. S'il est conscient: aussière. S'il est inconconscient c'est vraiment compliqué (et seul c'est pas loin de la mission impossible). A noter que dans tous les bateaux de location que j'ai vu j'ai jamais trouvé un palan vous faites comment sans ?

03 oct. 2013
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choisir un équipier qu'on aime pas comme ça pas de probleme on le laisse se démerder !!!!

03 oct. 2013
1

@cambuse.
C'est ta procèdure et il est important d'en avoir une. Après qu'elle diffère importe finalement peu tant qu'un entrainement quotidien à lieu et quelle te corresponds.
Quelques remarques: tu stoppe et tu marque. Mais qu'en est-il si tu déboule au portant à 6nds (vitesse réaliste)? Qu'en est-il sous spi?
Concernant le MOB, perso, je n'y ai jamais vraiment cru. A quoi cela sert-il? c'est un marqueur éléctronique là ou un (bon) marqueur physique présente mille fois plus d'interêt. J'y vois plus un de ces "ersatz branché 12v" censé faciliter la vie, alors qu'il ne font que vous rassurer et donne la (fausse) impression que cela va aider à le récupèrer...
D'autant que cela peut même s'avèrer dangereux pour ceux qui naviguent en Manche, mer d'Irlande, Ecosse ou dans tout autre endroit à courant. Il faut savoir que le bouton MOB cristallise le GPS. Mais le point ainsi fixé et un point "fond". Imaginons qu'il soit tombé un jour de fort coef est que vous manoeuvrez dans 5nds de courant. L'HLM est lui aussi dans 5nds de courant, pas de différence entre le voilier et lui. Mais tous deux (voilier mais surtout l' HLM) s'éloignent de 154m/minute du point du GPS. Si disons que vous mettez 3 minutes pour stopper, les conditions sont difficilles, vous passez au moteur ou vous étiez sous spi... en trois minutes à 6nds de vitesse vous êtes à 550m de l'HLM. Maintenant si vous avez fait MOB et que vous faites confiance à cet engin, vous aurez parcouru 550m de l'HLM (votre vitesse surface) mais aussi 460 supplémentaire dûs au courant. Votre point MOB vous enverra à 1000m alors que le l'HLM est déjà 460 de ce point.
Si en équipage réduit (en couple par exemple) on se dit que le déclenchement MOB vous permet de manoeuvrer sans chercher à garder la direction de vue et, pire, sans avoir besoin de fixer physiquement... il est perdu.

03 oct. 2013
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salutatous
@ oliv44 : parfaitement d'accord avec toi, le repérage physique de l'HLM est primordial mais il est très intéressant, aussi, de noter une position en lat. et long. du lieu de chute car les secours vont te la demander pour intervenir; c'est là que la touche MOB est pratique, puisqu'elle enregistre instantanément la position; pour ce qui est de la dérive au vent et au courant de l'HLM, les secours (CROSS en France) sont équipés d'abaques leur permettant de calculer la dérive de l'HLM et de savoir où le chercher en fonction de la durée de l'intervention
cordialités maritimes
larent le hareng

03 oct. 2013
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Ok, mais je ne compte pas sur le cross pour recupérer un HLM à ma place.

03 oct. 2013
5

@ Papy_jame : boutakov, c'est pour les cargos
cordialités maritimes
larent le hareng

03 oct. 201303 oct. 2013
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@ Oliv44 : je n'ai pas dit cela, mais il y a des circonstances pour lesquelles les secours deviennent la seule possibilité de le récupérer et alors, ce n'est pas du tout mais vraiment pas du tout gagner d'avance
cordialités maritimes
larent le hareng

03 oct. 2013
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ou comme les caphorniers qui avaient un tireur d'élite à l'arrière ,comme ils ne pouvaient pas le récupérer ils abrégeaient ses souffrances .

03 oct. 2013
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Je suis d'accord à vous, "marquer" le mec à l'eau avec un GPS ou avec du materiel de signalisation flottant (bouée, fumigène, perche, ...) est complémentaire dans le cas où une dérive peut être importante. Je rajoute que de nuit tout l'équipage a un cyalume dans sa poche.
@Oliv44: en cas de spi, je pense qu'un loffe en choquant l'écoute doit pouvoir me permettre de stopper le bateau en quelques secondes. A vrai dire je sais pas si c'est une bonne idée. Je risque de me retrouver avec un spi dans le hauban ou étai? j'ai jamais oser tester...

03 oct. 2013
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@ cambuse: Un spi qui faseye, que ce soit parce que tu as lofé en grand ou parce que tu as largué l'écoute (je rapelle qu'un noeud d'arret y est necessaire, sinon, c'est la grosse mouise) présente un fardage énorme. Cela va vite casser ta vitesse et t'arrêter. MAIS, une fois arrêté, tu n'est plus manoeuvrant! le fardage du spi va te faire abattre vitesse grand V, et comme je suppose que tu sera déjà en train de l'affaler, il risque de se regonfler très vite, ou simplement de passer à l'eau. Et puis dans ces cas, entre le stress d'un HLM et une manoeuvre qui, il faut le dire, est en train de foirer, c'est là que l'on veut retenir la drisse ou l'écoute et que l'on fini les mains brulées (c'est un exemple). Quant à le prendre à contre... la cape avec un spi: plus manoeuvrant, descente sous le vent rapide, difficultées à affaller, tangon qui se retrouve sous le vent... la bérézina.

03 oct. 2013
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un nœud d'arrêt aux écoutes de spi ? ... voyons, pas du tout raisonnable

03 oct. 201303 oct. 2013
2

non, A l'écoute. Surtout pas sur le bras.
la raison? Quasi impossible d'affaler si tu n'a pas l'écoute. Si elle sort du filoir, c'est baisé.
par contre le bras doit pouvoir être largué et totalement partir.
Je parle d'un Symétrique.

03 oct. 2013
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si tu n'as plus l'écoute , tu fais une australienne

03 oct. 2013
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Bien sûr! sans la bordure tendue (puisque pas d'écoute) et avec un HLM...
Ben voyons!

03 oct. 2013
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si HLM, on largue les 3 points et un nœud d'arrêt ralenti encore la manœuvre
c'est sûr qu'une australienne sans écoute, ce ne sera pas de la belle manœuvre mais ton spi sera affalé

03 oct. 2013
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comment tu fais une australienne sans bras ni écoute?

03 oct. 2013
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sans bras et sans écoute ? plus question d'australienne, tu largues la drisse

03 oct. 2013
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il y a un ordre pour choquer les 3 points et éviter d'avoir le spi dans le grément?

03 oct. 2013
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pas eu l'occasion de tester plusieurs scénarii mais pour avoir eu un jour un coco avec un spi en cerf-volant et bloqué en haut du mât, donc une énorme poche en haut du mât, je préfère faire :
- drisse et vérifier que rien ne reste coincé et dans ce cas on déchire le spi
- puis bras
- puis écoute
- tout en lofant pour écarter le spi et les écoutes/drisse tombées dans l'eau et éviter une croche dans la quille/hélice/safran
cordialités maritimes
larent le hareng

03 oct. 2013
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merci pour ton retour d'experience. :topla:

03 oct. 2013
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il ne faut pas se faire d'illusion ...sauf peut etre par mer belle et vent presque nul ...sinon s'est cuit le reste est du domaine du miracle ..il parait qu'il y en a de temps à autre ...

Petite histoire (j'en ai plein mdr) ...Chalutier tous neuf ,75m , super equipé electronique dernier cris, radar super precis etc ... un marin tombe a l'eau en decrochant un panneau de pêche

Nous étions peut etre 30 personnes à le voir à ne pas le quitter des yeux , il a été repéré au radar , le navire a fait route sur lui ,le pneumatique a été mi à l'eau .....
le navire est rentré à St Malo le pavillon en berne ....

josé

03 oct. 2013
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Voilà pourquoi je n'utilise pas le spi en solo... et peut étre parceque je suis pas préssé d'arriver.
Nous somme tous d'accord que la bouée se jette en premier !! et pas attachée au balcon si la manoeuvre met du temps les 50 m de bouts ont vite filés.
Récupérér le bonhome mouillé est aussi un sujet.
Dixit les poulies double ou triple sur le portique arr. car c'est toujours proprement rangé tendue pour pas géner, et avec la raideur du sel le temps de délover et allonger la poulie jusqu'au niveau de l'eau pour que le pellerin se croche, c'est pas gagné...
Je navigues avec ma petite femme ( enfin 168cm quand même) mais si je devais la hisser ........ ou elle le faire pour moi ???????????? 110kg sec et à poil donc 170kg mouillé et habillé ?????
Mon truc est d'avoir à poste un croc pour prendre les cofres sur la gaffe, relié à un bout de 15m lové sur une gaffe dédiée accrochée dans les filières.
elle prends la gaffe, et me croche le harnais. puis elle passe le bout soit au winch, et quand je suis collé au bordé c'est l'écoute d'artimon qu'elle décroche du rail ( pas de manille un mousqueton surdimentionné, qui sert aussi pour le moteur de l'annexe ) et qu'elle croche sur ce fameux bout.
En bordant le triple palan remonte tout sur le pont.

en solo je laisse traîner 30m de bout polypro avec un gros noeud à la fin et quelque un le long en espérant étre concient, et je ne quite jamais mon harnais auto....

03 oct. 2013
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Ha, le palan pour se hisser, fixez le palan le plus bas sur l'eau pour pouvoir se l'attacher, et le bout accessible depuis l'eau aussi...

03 oct. 2013
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Bonjour à tous,
Passons à l'exercice en réel!
Entre Haïti et la Jamaïque, 10/12 Nœuds plein vent arrière, sous misaine seule GV affalée (elle masquait la misaine qui ne cessait d'empanner) mer belle avec un résidus de houle, beau temps de jour sur une jonque Le Forestier de 12 m , 2 à bord, ligne de pêche à la traine.
Je lis à la table à carte, ma compagne dans le cockpit monte sur le banc pour mettre un raban à l'arrière de la GV. Un mouvement de houle au moment de faire le nœud et hop à la patouille. je ne m'aperçois de rien, entends bien une voix lointaine mais ne m’inquiète pas (les bruits du gréement ressemblent parfois à des voix).
Mais j’entends de nouveau un cri m'appelant cette fois ci distinctement et me précipite dehors. Je vois ma compagne dans l'eau déjà éloignée du bateau.
Je mets le moteur en marche et commence la manœuvre en essayant de ne pas la quitter des yeux. Là je pense à envoyer la bouée fer à cheval et me rends compte qu'il y a toujours ma ligne de pêche. Comme un idiot je commence à la remonter pour ne pas qu'elle se prenne dans l'hélice et qu'elle ne pêche ma sirène! ce qui fait que je la perds de vue pourtant je la voyais quelques secondes auparavant nager vers la bouée. Panique, a-t-elle coulé? des pensées noires me submergent mais je reprend le contrôle en me fixant sur l'action, reprends mes repères par rapport au vent et la revois.
Je passe près d'elle qui me dit que ça va, elle est accrochée à la bouée je la dépasse et retourne sur elle. Mais je suis vent arrière!! quel C.N !!!
Demi tour ! ce coup ci j'arrive bout à son vent. J'ai eu le temps de mettre la plate forme de bain sur tribord l’encorbellement de la jonque ne permettant pas de remonter par l'arrière.Je l'aide enfin à la remonter saine et sauve.
Rétrospectivement nous nous sommes rendu compte que cela aurait pu être dramatique dans d'autres conditions (j'aurai pu dormir, le vent et la mer plus forts, la nuit)
J'ai pensé à l'appel VHF,mais j'ai zappé pensant pouvoir intervenir seul et de toute façon loin des côtes.
Je n'ai pas du tout pensé au MOB sur le GPS qui est à l'intérieur, je voulais rester sur le pont.
J'aurai pu balancer tout ce qui flotte en même temps que la bouée (coussins, jerricans etc)
J'aurai du couper ma ligne de pêche au lieu de la remonter!
Cette aventure nous a permis de repenser à la procédure et de nous rendre compte qu'il y a un fossé entre la théorie et la pratique.
En 5 ans de voyage c'est la première fois que cela arrive et je considère cela comme un bon avertissement!

Bon vent à tous

03 oct. 2013
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Tout est trés bien résumé. on sait ce qu'il faut faire, dans quel ordre ?? et s'entrainer quand il y à du monde à bord est bien aussi

03 oct. 201303 oct. 2013
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Affaler un spi seul et en urgence, j'ai vu un gars faire une démonstration:

  • le bout du tangon dans le balcon (ce qui nécessite de lacher un bout de drisse de spi en plus de la balancine) hale bas rebloquer,
  • envoyer le bateau à lofer barre sous le vent puis il se démerde
  • quand le bateau passe le travers larguer la drisse en grand -quand le bateau à viré, le spi revient contre le bateau - finir de l'étouffer à l'intérieur des fillières

Sur un grand surprise - 5 secondes max - très spectaculaire.

J'ai vu, mais moi, je sais pas faire.

03 oct. 2013
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@Le haren Boutakov c'est le referenciel FFV. Celle qui est utilisée en ski nautique, qui font du HLM toute la journee. Donc Boutakov n'est pas seulement referencée pour les grosses betes de l'armée ou de la marchande. Mais la reference.
Lakatao à fait finalement du Boutakov sands le vouloir.
@Cambuse: Ma methode à changée depuis mon 1er post à l'exploitation de ce fil. Je resume : Arret d'urgence à la cape, j'envoie les bouees et mob VHF pour la position. Puis Boutakov à la voile.
recuperation a l'echelle, en bordant la gv des que l HLM peut faire pivoter le bateau. Penser aux 100kg accroches au cul du bateau.

04 oct. 2013
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Boutakov est une manoeuvre pour les bateaux à moteur! c'est celle mis en place pour le permis côtier et ce n'est vraiment pas adapté aux voiliers et certainement pas avancée par la FFV !!!
fr.wikipedia.org[...]_la_mer

04 oct. 2013
1

on a tout dit, sauf, et ça me tracasse depuis un petit moment...
c'est "papy jame" qui passe par dessus bord, qu'est ce que vous faites?
-boutakov?
-tireur d'élite?
-vous allez directement vous rendre au commissariat?

04 oct. 2013
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pourquoi n'as-tu pas précisé l'option "je continue ma route...." ?

04 oct. 2013
1

salutatous
@ Papy_jame : si tu as compris ce qu'est la boutakov, alors tu as compris que le vent n'intervient pas dans la manœuvre, donc cette manœuvre n'est pas pour un voilier, donc c'est pour un bateau à moteur
par ailleurs, tu te présentes comme étant très débutant sur un croiseur, alors pourquoi tu ne nous écoutes pas tout simplement ? et s'il te reste des questions, nous te répondrons avec plaisir
cordialités maritimes
larent le hareng

04 oct. 2013
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Papy_jame était un débutant au début de ses interventions; mais maintenant c'est un vieux chevronné avec une expérience longue comme le bras.

Je trouve donc normal qu'il ait la gentillesse de prendre le temps d'expliquer aux béotiens qui hantent ce forum, toutes les finesses de la navigation sur les voiliers de croisière.
:acheval:

05 oct. 2013
1

Soucieux Papy,tombe hélas,son copain à la mer
tente on le comprend,ne point revenir,seul, amer

fana de procédure,craint d'etre jugé à la dure
aussi on le comprend,dans ses questions perdure

Soucieux de belles manoeuvres huiléé à perfection
buté,s'accroche à Boutakov comme une solution

Bigre,se souvient il au moins que dans son coin venté
ses manoeuvres oséés,en doutons tant il s'en est vanté

je déclare tout net sans ambages et emotions
papy est un problème à toutes nos solutions

papy en amont d'un possible accident
harnaché,crochetté sois préventivement

enfin et point léger,mais trés sérieusement
a manoeuvre HLM,s'entrainer intensément

05 oct. 2013
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papy,sans déc....pourrais tu renseigner quelque peu ta fiche,en y décrivant ton expérience(réélle!?) de tes nav et sur quels supports....
pardonne si possible les traits d'humour(ou qui se veulent tels!à chacun d'apprécier ou pas...)mais,franchement tu donnes pas mal de bouts pour te faire fouetter...
perso j'en arrive à me demander,si,déjà "expérimenté" tu ne joues pas au débutant dans le but de nous mener en bateau(!)Si c'est le cas tu y réussi fort bien,et je dis "chapeau" car,au final,les fils que tu lance et relance sont trés fournis trés documentés et...nous permettent de nous défouler..Papy,quoiqu'il en soit tu devrais etre remboursé par la sécurité sociale!

05 oct. 2013
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Allez dire que la mer n'inspire pas!
Là.....respect

05 oct. 2013
2

Bonjours
De mes petits entrainements d'HLM je ne retiens que 2 choses , marquer le plus vite possible le lieu et stopper le bateau , après suivant les conditions , le bateau , nos compétences on revient sur l'HLM à la voile ou au moteur peu importe .
On nous impose sur nos bateaux beaucoup de choses pour la sécurité mais je ne trouverai pas idiot d'avoir un système automatique de fumigène relié à la bouée fer a cheval ou autre .
Je pense que le fait d’être sûr de pouvoir retrouver l'endroit de l'HLM enlèverait beaucoup de stress/panique et faciliterait la manœuvre .

05 oct. 2013
0

Juste une remarque pour la bouée couronne lui mettre une ancre flottante au cul moi le lui met une bouteille en plastoc coupé ça évite qu'elle se barre par grand vent (obligatoire sur certaine régate internationale et ou anglaise RORC) autre remarque sous spi (symétrique) moi le largue en grand le bras (pas de noeud) drisse dans la flotte largué en grand aussi spi récupéré sous la gv par l'écoute.

Gil.

05 oct. 2013
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@Le hareng : Boutakov ne presume pas du mode de propulsion. C'est une demarche de tourner autour du HLM pour lui amener le lifeling dans les mains. Le ski nautique qui use cette methode presqu'exclusivement ne se fait pas avec un cargo. La methode FFV consiste à tourner autour du HLM à la voile : C'est du Boutakov à la voile.
@libido : Meme constat meme solution, une ancre flottante au cul de la bouee de reperage par une bouteille de lait coupéé (because gros goulot ). Je mets à l'interireur le bout qui la relie au feu à retournement.
@Cambuse : Essai au lieu d'un parre bat , avec un bidon de 50l rempli à 98% d'eau. des que agrippé au lifeling (donc au cul du bateau), tu verras pivoter et repartir le rafiot sous voiles. le HLM est une ancre flottante!

06 oct. 2013
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La FFV comme l'ISAF, comme les US Coast Guards, comme les Yacht club américains, comme Les Glénans recommandent :

www.ffvoile.fr[...]FRA.pdf

05 oct. 2013
1

Les anglophones ont une expression qui dit "pour attraper un oiseau, il faut mettre du sel sur sa queue."

Si l'on a le temps de se mettre à bricoler des trucs avec des ancres flottantes et autres parres-battage, le HLM pourra gentiment revenir à la nage, ou alors se noyer.

06 oct. 2013
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salutatous
"Errare humanum est, perseverare diabolicum"
voyons Papy_jame, soit raisonnable, boutakov était amiral dans la marine russe du 19ieme siècle ... le ski nautique n'était pas encore sa tasse de thé; la méthode boutakov est une consigne de barre précise pour revenir sur l'homme à la mer, donc ça concerne des bateaux lourds et longs à forte inertie de barre
tout naturellement, on l'utilise, sans le savoir, quand on veut revenir sur un point que l'on a dépassé, que ce soit en zodiac ou en voilier, et tu peux bien l'appeler boutakov mais c'est impropre; et si la FFV l'appelle boutakov, qu'à cela ne tienne mais ...
pour ce qui concerne la manœuvre pour revenir sur un HLM, la méthode consistant à jeter à l'eau un bout et une bouée (que tu appelles lifelink ou autre peu importe, on parle du principe) et d'imaginer pêcher l'HLM de cette manière est une hérésie car cela est le plus souvent inefficace, surtout si l'HLM est inconscient; et je passe sur le fait que, si, par chance, tu as réussi a pêcher ton HLM, en plus, tu vas le traîner au cul du bateau et tu risques fortement de le noyer; ce qui est un comble avoue le stp
mes connaissances en ski nautique sont voisines de 0, mais j'ai toujours vu que si le zodiac tourne autour du skieur à l'eau c'est pour qu'il reparte en ski nautique en se saisissant du bout de traction et pas pour le ramener à bord
à ta disposition pour reparler de la manœuvre HLM si tu le souhaites et plus en détail
autre point : pourquoi parles tu sans arrêt des glénans avec un ton de sous-entendu stp ? j'aimerai bien comprendre
cordialités maritimes
larent le hareng

06 oct. 2013
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il y a un truc infaillible ou presque c'est de faire comme nous lors du convoyage du bato avec fblc dès qu'on sortait dans le cockpit attaché immédiatement sur la cadène fixée à l'avant du cockpit. Si nous avions une manoeuvre à faire à l'avant ou sur passavant toujours attachés à la ligne de vie. Je trouve celà sécurisant d'autant plus qu'à 2 il y en avait toujours un au plumard, et les virements on les faisait au changement de quart sauf urgence de manière à être deux sur le taf au cas où, et surtout de nuit. Il faut dire qu'on a fait les 3/4 de la route avec le vent dans le pif et une mer avec de beaux creux surtout dans la Manche.

06 oct. 2013
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Il ya quelques années, J'ai sauté a l'eau pour récupérer un coussin apres avoir vérifié qu' il y avait d'autre bateaux qui arrivaient. Le coussin flottait et supportait mon poids. Le vent force 3. Le bateau a essayé par 2 fois a me venir dessus au près, pas évident du tout. Au bout de 15 mn environ, 3 eme passage 14 mètres et 15 tonnes avec un bateau tres puissant quand ca s'approche ca fait drole, ils ont fini par lancer un bout de 30 mètres qui flottait avec un parre bat au bout.
Pour moi: dans l'ordre perche ior - bouée - filin - vhf - mob circling. Ce qui est marrant dans l histoire, c'est qu'a aucun moment ils n'aient pensé a affaler les voiles et mettre le moteur, mais les conditions étaient clémentes. Si tout seul je devais récupere un équipier, comme il est difficile de regarder et de manœuvrer: perche, bouée, me positionner sous son vent a la voile, affaler, mettre le moteur, si je lai perdu de vue, je sais qu'il est devant moi, filin on récupère et apéro.
J'espère que ca n'arrivera jamais, mais je vous encourage a vous entrainer

06 oct. 2013
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@Le hareng : Le skieur nautique remonte regulierement sur le bateau, pour repos , retour au port ou changement de skieur. La manoeuvre est toujours la même. HLM inconscient et seul à bord : mission impossible ! Remonter 80KG et tenir un bateau en même temps....
Pour les Glenans : Je propose un exercice......

06 oct. 2013
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:-) :-) Bonne nouvelle !!! :-/ :-/
Dimanche prochain il fera beau. La famille devrait venir sur mon boat pour une petite viréé dominicale. :langue2: :langue2:
Ca y est :langue2: on embarque.
Ya papy qui sucre les fraises, Mamie qui a peur du bateau, la gamine de 8ans, le Tonton de 120Kg qui a bien du mal à monter à bord. Le neuveu de 16 ans qui fait dejà 80Kg et qui ne tient pas en place. Et moi juste apres dieu. Je les aime tres fort, mais ce sont des boulets pour la manoeuvre.
Bref pire qu'en solo, c'est en solo avec des boulets.
;-)C'est parti ....Voiles montées, tonton la mitraillette à la main chope 2 maquereaux. Ce pti C.N de neuveu faisant guignol fini par se mettre à la baille avec l'epuisette pourtant inutile. :pecheur:
La gamine joue à la gameboy dans la cabine, la mamie fait hysterie pendant que tonton est scotché avec ses 2 maquereaux. Papy toujours dans les fraises. :lavache: Le neuveu pietre nageur, bouffie de coca est en panique.
-Je deroule la procedure Glenans testée et aprise par coeur en stage.
-Je deroule la procedure Papy_Jame.
-Je fais au feeling car je fais de la compet. Fonction du vent , du bateau, de la panique de mamie, et de l'etat de la mer.
-Je deroule votre botte secrete.

:policier: Testez vous !
Reviendrez vous tout sourire de ce beau dimanche ?

06 oct. 2013
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Et tout ce monde dans un Flirt DL! Hé bé !

06 oct. 2013
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1- tu insiste pour que Tonton le suive, c'est sa projéniture quand même! Vue qu'il aura les foies et que la ptite fait natation à l'école, il devrait la prendre par la peau du c-l et la balancer à l'eau pour qu'elle aille sauver son frère. A ce moment (attention coordination) tu lui file un coup de hanche pour l'envoyer lui aussi à la baille.
2- Pour Mamie, vu qu'elle est coincée à l'intérieur, ca va être plus difficile. Il y a la technique de :
- Oh!!! regardez, il y a le yacht de Patrick Sebastien ! venez voir, vite! Généralement ça marche. Une variante possible avec "Sabatier".
3- Bon, Papy, c'est plus simple. Normalement, voyant sa moitié barbotante, il devrait suivre. Il a fait ça toute sa vie. Ne pas oublier de remonter les maquereaux. C'est bon les maquereaux.
4- Une fois rentré a terre, faut te présenter à la Gendarmerie avec le rapport de mer, comme quoi juste là, à 5,37 miles en mer, un coup de vent hyper localisé, tournoyant et emportant tout sur son passage vous a pris par surprise. Tu as eu le temps de prendre 3 ris dans la GV de gros temps qu'est toute lattée et de mettre le tourmentin. Nayant pas les abaques pour te mettre à l'abris sous la falaise, tu ne savais pas quelle direction prendre. Les cargos tournoyaient et au loin, des gens étaient accroché à la quille de leur bateau retourné. Puis tout s'est calmé, mais alors tu t'es aperçu que t'etait seul à bord, cramponné à la barre, ce qui t'a sauvé.
Ils ont l'habitude de ce genre de phénomènes MTO dans ton coin. C'est plausible, ça passe à l'aise.
5- Vu que t'es le seul héritier désormais, a toi le pactole. Tu va enfin pouvoir t'offrir le Foc latté de tes rêves.

07 oct. 2013
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mort de rire !!

06 oct. 2013
1

Avec l’expérience , pour moi c'est brassière avec harné obligatoire. (je navigue beaucoup seul)
2 histoire qui mon marqué :
1 ere histoire
vent arrière , 10noeud de vent, un empannage normal, je prévient la bande de potes que la bome passe et la : le charriot de gv mal attaché qui m'emporta dans la filières, accroché a l’écoute de gv met plus sur le bateau. (bon ce jour la , on etais assez sur le bateau, pour pouvoirs me récupérer)
2 eme histoire
Alors que l'on faisais route vers houat de nuit (10-15 noeud de vent), un pote a la barre, nous a l'interieur, tous va bien le bateau avance bien, on sors pour voir le pote a la bar et la plus personne, ' on affale , allume le moteur, nous voila a faire demi tour, on commence a suivre la trace GPS et o bout de 5 minute on voit une lumière qui nous éclairé, c’était le pote avec la lumière de sont téléphone, ( tomber a l'eau pour allé pissé).
Alors la théorie des glenans arrive 1 fois sur 100, et être 15 sur le bateau. voila ce que j'en pence, ou en regate ou il y a 200 personnes sur l'eau.
Je veu entendre du vécu !!!

06 oct. 201316 juin 2020
1

Du vécu en veux-tu en voilà!
J'ai retrouvé la trace de la manœuvre (vive open CPN)
Nous venions de la droite (Est),vitesse 4 Nœuds, le moment où je me suis aperçu de la chute correspond à l'inflexion de notre route, la marque MOB à été rajoutée après l’événement (je n'ai pas pensé à le faire pendant la manip!), le décroché sur mon premier cercle (en bas à gauche)correspond au relevage de la ligne de pêche et on voit bien la perte de contrôle du bateau et c'est là que je l'ai perdue de vue.Il s'est écoulé 7 minutes avant la récupération A noter la dérive de la FALM (femme à la mer) d'environ 60m (dont une partie est sans doute due à la nage de celle-ci vers la bouée).
Bonne pêche à tous!

06 oct. 2013
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J'ai lu ton histoire lakatao, et j'aime entendre de vrai histoire qui nous montre que l'on ne réagit pas toujours comme on l'aurai pensée et que l'accident arrive o moment ou on l'attend le moins. Ou j'ai pris le plus peur ce n'ai pas le jour ou je suis tombé a l'eau ( j’étais dans le golf du Morbihan) mais le jour ou c'est mon pote qui es tombé , et ce jour la son iphone lui a sauvé la vie et que celui ci fonctionné encore ( lui ce voyais mort quand il a vu le bateau partir). Et dans les 2 cas, pas de point MOB, pas de boué lancé, pas de fumigéne, pas de perche mais un I-phone et notre maxsea

05 nov. 2013
0

Bonjour.
je viens de tomber sur la procedure Glénans
memovoile.free.fr[...]top.pdf
i
-Ils preconisent de mettre le moteur, mais leurs bateaux n'auraient que rarement un moteur aux dire d'Oliv44.
i
L'équipement n'est pas coherent avec les procedures, en cas de drame ils sont tres tres mal:

La tole pour la direction ! Et vente des bateaux pour rembourser le disparu, ou pire dans le cas de noyade recuperée :Handicapés à vie.

25 fév. 2014
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Ben depuis le dernier passage d'Oliv44 , ils ont peut être investi dans des moteurs. A moins que selon le port d'attache ils aient necessité imperative d'un moteur.
-C'est quoi le quick stop au moteur !? Tu passe la marche arriere ?
-C'est quoi la manoeuvre rallingue ? Je ne connais que la ralingue d'une voile.
-Quelle difference entre cape courante et quick stop : pour moi c'etait idem.
.
Les moniteurs montrent ils, comment ils font en solo avec le copain de 80kg inanimé dans la flotte? Et pas seulement avec 6 équipiers formés comme le montre leur procédure surréaliste. L'exercice se fait il avec un parrebat et un sceau ? Ou un bidon de 80l , voir un volontaire en combi ?
Cordialement

25 fév. 2014
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La meilleure méthode est celle qui a réussie.
Et comme c'est jamais pareil, vent, vagues, fatigue et vue.

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