S’amarrer sur une bouée : La bonne technique.

Les éoliens.

Merci de me conseiller sur ce problème.

Ma méthode est la suivante.
J’arrive doucement sur la bouée (vent debout en gros) en essayant de laisser la bouée sous le vent du bateau. La bouée glisse lentement sous le bordé. Un peu comme appris lors du permis côtier pour récupérer un homme à la mer.

Un équipier attrape l’anneau de la bouée avec la gaffe. Et la, c’est un peu la loterie.
Si la bouée n’est pas trop lourde, pas trop tendue sur le corps-mort, c’est nickel. L’équipier arrive à lever la bouée et à passer l’amarre dans l’anneau.

Sinon, c’est le souk. Par exemple, la gaffe reste accrochée sur la bouée : vécu lors d’une prise de bouée à Aradon dans le Golfe du Morbihan. Le zodiac de la capitainerie qui récupère la gaffe pour l’apporter à bord. Juste amusant pour ceux qui rigolent de nos conneries !

La bonne technique c’est quoi alors ?
Faire une grande boucle sur l’amarre et l’engager avec la gaffe dans l’anneau de la bouée puis essayer de récupérer la boucle. Mais l’anneau est petit (8-10cm de diamètre).
Utiliser un cordage de diamètre plus petit qu’une amarre ?
Envoyer un équipier sur l’annexe ?

Bref, merci de me conseiller.

Amicalement.
Frédéric.

L'équipage
29 juil. 2008
29 juil. 2008

Pour les voiliers avec une jupe
en marche arrière, cul au courant, l'équipier (voir en solo) est à bonne hauteur dans la juppe et le barreur vois tout ce qui se passe.

29 juil. 2008

Il existe
plein de systèmes, du mousqueton spécial au bout d'une gaffe, très classique, ainsi qu'un système assez ancien et ingénieux qui permet de passer l'amarre dans l'anneau de la bouée et de la récupérer, toujours avec la gaffe, un peu sur le principe de la machine à coudre...

Reste le noeud coulant que l'on peut balancer sur la bouée au passage, on sera amarré sous la bouée.

Sauf en cas de tempête avec des vents déments, on peut se contenter d'un amarrage provisoire, le temps de s'organiser et de réaliser les choses dans les règles de l'art... l'essentiel étant d'être amarré sur la bouée, même avec un bout de huit ! amha... ;-)

_/)

29 juil. 2008

ah? pourtant
avec ma gaffe à crochet automatique, je n'ai guère de problème pour crocher, seul, l'amarre d'un bateau de 12m arrivant sur la bouée sur son erre...comme il a déjà été dit, il existe plusieurs systèmes tout à fait efficaces pour crocher facilement ...tout au plus en solitaire faut-il parfois refaire un tour si le plan d'eau est agité et qu'on a manqué l'anneau...

29 juil. 2008

T en PVC
30cm de tuyau de plomberie en PVC diamètre 30.

3m de bout de 10.

Tu perces un trou sur une paroi du tuyau en PVC à mi longueur pour introduire le bout. Nœud en huit rentré dans le tuyau pour retenir le bout.

Le tout forme un "T" dont la barre horizontale est le tuyau et la barre verticale, le bout.

Pour choper l'anneau, tu enfile le tuyau sur une des "cornes" de ta gaffe.

Arrivé au niveau de l'anneau, tu enfiles le tuyau dans le trou de l'anneau pour qu'il ressorte de l'autre côté. Quand il ressort, il se met spontanément en travers et reste coincé.

Si tu as pris la précaution de tenir le bout, tu a attrapé l'anneau.

En solo, je fais cette opération depuis le cockpit, ce qui me,permet de barrer et de commander le moteur. Quand le bout est passé, il suffi de passer tranquillement à l'avant pour laisser le bateau tourner autour de la bouée.

Cétou et c'est pas cher.

29 juil. 2008

Astucieux...
... l'histoire du tube en pvc (jusqu'à un certain point de résistance je suppose, mais qui permet de consolider). Bravo
Pour ma part, j'utilise un de ces crochets que l'on tient ouvert avec la gaffe et qui nous a toujours permis de gérer la manoeuvre avec élégance quelques soient les conditions.

31 juil. 2008

T en PVC: Une photo ?
Patrick,

Une étoile de plus pour toi.
Ton astuce est nickel.
Cela parait simplement trop facile avec cela.

Si tu as une photo, merci de la mettre sur le site.
Sinon je bricole le truc pour l'année prochaine et je fais une photo pour les éoliens.

Frédéric.

31 juil. 2008

Recherche ?
Mots clé : "PYM PVC" = www.hisse-et-oh.com[...]dex.php ;-)

_/)

31 juil. 2008

a y est
c'est là le dessin du truc de PYM

:bravo: PYM

j'espère n'avoir pas dénaturer l'esprit de ton idée avec un dessin très schématique ;-)

www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

31 juil. 2008

argh !!
j'ai fais une illustration de l'astuce de PYM il y a qqe temps sur un autre fil traitant du problème de prise de bouée avec gaffe automatique etc etc,

j'ai parlé du truc de PYM en précisant que c'est LUI qui me l'avait montré, mais je ne retrouve pas le sujet et le dessin est sur l'ordi du bureau,

domage j'y avais mis beaucoup de coeur, et surtout rendu à PYM ce qui lui revient,

alors si vous avez plus de chance que moi dans la fonction recherche vous retrouverez ce dessin....

sinon se sera pour la rentrée ;-)

06 août 2008

A y est: Merci Philippe
Philippe,

Ton dessin est nickel.
Il explique fort bien l'astuce de PYM.
D'ailleurs je conseille à PYM de faire breveter son astuce.

Frédéric.

29 juil. 2008

OU, TOUT SIMPLEMENT...
...quelques métres de cordage lesté et, en jouant au cow-boy, tu entoures la bouée avec ce bout, façon lasso.
Il va sans dire que l'une des extrémités de ton "lasso" est frappée à ton amarre.
Faisons simple...les amis.
Sinon, oui, la gaffe z'automatique (inventée par Gaston) fonctionne aussi trés bien mais...plus côuteuse.
M'enfin! avec ses royalties il peut vivre décemment...cestui-là!

31 jan. 2012

Je pense que c'est la meilleure façon, facile, rapide et efficace. Ma femme étant mal voyante c'est avec bonheur qu'elle utilise cette méthode qui marche à tous les coups sans gaffe et sans rien d'autre que du cordage plombé qui sert aussi dans d'autres occasions à mettre le mouillage arrière quand il faut s'embosser.
Quand la bouée est prise on peut soit la hisser un peu pour qu'elle reste ainsi ou bien la hisser un peu et glisser un bout dans l'anneau de la bouée car il arrive qu'il y ait ders vagues au mouillage et alors la bouéer peut échapper.

29 juil. 2008

je t'avais averti........
sur un de tes fils précédent......que les bouées d'Arradon avec leur bout de misére à demeure n'était pas facile à prendre....et encore j'ose espérer que ta manoevre c'était par petit coef.

PS:Tu dis "vent debout" moi je dis pas obligatoirement car il faut tenir compte du courant.Quand j'ai pris une bouée a Arradon l'année derniere au mois d'aout le coef était au alentour des 110 et bien j'ai ignoré le vent pour ne tenir compte que du courant

29 juil. 2008

A h Arradon...
...j'ai consulté les tarifs.
J'en ai déduit que le site méritait le détour

J'ai donc ignoré le vent, les courants...

et Arradon.
:-)

31 juil. 2008

Les bouées d'Arradon: cela douille grave !
Patrick,

Effectivement cela douille grave.
32 Euros pour un Océanis 323.
Mais c'est rassurant pour l'équipage de savoir que l'ammarage est sur une bouée en sécurité, surtout pour une première fois dans le golfe.
Avec le vent F4 et la renverse des courants, j'ai préféré cette option qu'un mouillage sur l'ancre.

Frédéric.

31 juil. 2008

Tu m'avais averti...
Dominique,

J'avais zappé ton conseil.
Mon soucis cela n'était le courant: Pleine mer, pas de courant.
Mais un vent de 15-20 noeuds qui compliquait la prise de bouée. L'étrave qui à tendance à s'échaper du mauvais coté. Le zig-zag en marche arrière entre les bateaux ammarés pour se replacer correctement.

Frédéric.

31 jan. 2012

pas difficile il existe une nouvelle gaffe passe amarre ;aussi simple que la peche au canard pour les enfants dans les fetes foraine . Juste un anneau auquel est attachée l'amarre a passer dans l'oeil de la bouée

31 jan. 2012

IL faut effectivement optimiser entre vent et courant afin de se présenter le nez au flux dominant, envoyer un équipier à l'avant avec la gaffe ou bien à plat ventre à l'étrave si elle n'est pas trop haute.
En solitaire, qui est ma situation habituelle, je viens face au flux dominant et je longe la bouée Lorsqu'elle est au niveau do cockpit, je passe l'aussière et laisse filer en arrière.

31 jan. 201231 jan. 2012

Alors mo je ne me prend plus la tête...
Ayant une jupe arrière, je prépare un cordage assez long, frappé sur taquet avant.
Je passe le cordage bien entendu extérieur balcon, haubans etc et je le ramène jusqu'à l'arrière.
Ensuite je monte vers la bouée en marche arrière (contre le vent si il y en a).
Je pose la bouée sur le cul du bateau. Tranquillement je peux passer mon cordage.
Je met bien évidemment point mort moteur.
Et le bateau se met tranquillement dans le lit du vent en même temps que je récupère je cordage jusqu'à l'avant...
Je ne sais pas si c'est bien clair comme explication, mais ça fonctionne bien.
Cela me permet de réaliser la manoeuvre seul ou alors c'est tranquille pour l'équipage.

31 jan. 2012

Tout a fait d'accord, c'est top, mais il ne faut pas que pendant qu'on ramène l'avant à la bouée le cordage passe sous le voilier, sinon mauvais...
Alain :-/

31 jan. 201231 jan. 2012

Il suffit de ne pas "centrer" la bouée sur le cul du bateau mais attaquer sur le bord entre autre où l'amarre est préparée.

01 fév. 2012

j'ai fait ça aussi à une époque mais c'est très délicat quand il y a de nombreux bateaux au mouillage autour.

04 fév. 201204 fév. 2012

J'utilise aussi cette méthode qui ne me pose aucun problème, le bateau étant cul au vent il reste stable et laisse le temps de faire la manoeuvre tranquillou. Seule différence peut-être avec toi c'est que je réalise un noeud de chaise sur la bouée et passe ensuite la bouée le long du bordé et reprends mon amarre sur l'avant.

31 jan. 201216 juin 2020

Il y a aussi ce système où il faut avoir un bout lesté ici en rouge en forme de lasso et
en vert un bout frappé sur la boucle pour tout ramener pour ouvrir le lasso en bleu la partie qui est frappé au bateau pour le solo suivre l'astuce de margouya8

31 jan. 2012

Est-ce une bouée d'amarrage qui t'appartient et sur laquelle tu viens t'amarrer chaque jour? Ou une bouée quelconque sur laquelle tu t'amarreras qu'une seule fois?

Lorsque mon bateau était au mouillage, je laissais l'amarre sur la bouée en tout temps, je la larguais à partir du bateau. L'amarre flottait sur l'eau à l'aide de 2 petit flotteurs comme il y a dans les piscines.

Il me suffisait d'approcher la bouée vent debout, de prendre l'amarre avec la gaffe et de la tourner au taquet. Vite fait et facile.

Une variante pour les plans d'eau où l'amarre pourrait devenir sale... Tu prends un bout (une dizaine de pieds) avec un oeil (avec une cosse) à une extrémité et tu le fixes l'autre extrémité à la bouée. Tu laisses ce bout flotter à l'aide de flotteurs de piscine. Tu fais l'approche vcent debout, tu ramasses le bout avec la gaffe, tu passes ton amarre dans l'oeil et tu la ramènes au taquet.

31 jan. 2012

Bonjour, même problème avec mes stagiaires.
Donc, bout au vent, et à mourir sur la bouée, (comme d'hab, avec des équipiers qui peuvent l'attraper). Mais l'équipier à la manœuvre installé, depuis trois minutes, bien à plat-ventre, à mi thorax, sous les filières d'avant (coté défini de préférence) : à plat-ventre, les deux bras libres, donc à l'aise, tranquille avec son bout (frappé d'avance...) Magique.
bien cordialement.

31 jan. 2012

Bonjour
Si vous optez pour le crochet maintenu ouvert au bout d'une gaffe (ça marche pas mal) prenez un grand modèle ,les anneaux des bouées sont parfois assez gros.
Les petits crochets ne passent pas ou ne se verrouillent pas et ils sont plus difficiles a enlever quand ça rentre avec un chausse pied.
Perso, Je prépare l'amarre très longue sur le taquet avant, et l'emméne par l'extérieur sur la jupe. Y'a plus qu'a crocher tranquillement de la jupe et aller a l'avant reprendre le mou (en général je le remplace de suite par un bout passé en double)
Cordialment
Jeff

31 jan. 201231 jan. 2012

à Arradon, j'utilise comme Tournesol une ammarre à poste avec flotteur équipé d'une boucle au dessus, que je récupère à la gaffe et amarre le bateau (en solo) en qques secondes une fois saisie le flotteur
mais il ne faut pas de bout flottant :non: , le courant aligne le bout et des bateaux à moteur n'hésitent pas à traverser plein pot les mouillages, je me fous de leur hélice HS, mais l'amarre trinque (vécu) et prendre la bouée avec 6knts de courant, tt seul, l'amarre à poste est indispensable à mon avis, même pas sûr que les crocs auto résistent, surtout que les anneaux des bouées sont maousses et qquefois le mousqueton se ferme avant d'être saisi ds l'anneau ou ebondit et y a plus qu'à refaire un tour
pas tj une partie de plaisir, et aussi une cause de blessure que la prise de corps mort ds ces parages; à l'étale, ça va mieux :pouce:
JL.C

31 jan. 2012

sur le lac leman (coté suisse en tout cas) ils utilisent a peut pret la meme technique, amarres a postes, prises sous la bouée, mais la bouée est surmontée d'une tige d'environ 1 metre avec une petite boucle ou crochet pour y poser les amarres en partant. En revenant il y a jute a cueillir les amarres, meme pas besoin de gaffe ou de se mettre a plat ventre, déconcertant de facilité. en plus les boucles des amarres ne sont jamais dans l'eau et restent propres (qualité essentielle !! :-)

01 fév. 2012

J'avais tenté à une époque passée de mettre une grande perche lestée sur bouée et reliée à la base de la bouée principale. Pratique l'amarre en haut de la perche était à portée de main même maladroite. L'ennui était la gite quand il y avait du courant, il fallait lester comme les bouées de casier qui restent verticales même avec du courant. Maintenant je n'ai plus de bouée perso et je me mets où je peux mais pas souvent à Arradon, trop exposé au vent pour dormir tranquille.

01 fév. 201201 fév. 2012

Et que pensez-vous de ça ?

www.svb24.com[...]dex.php

Ph

01 fév. 2012

il n'y a aucun progrès c'est juste une gaffe à 65,90 € . :reflechi:

01 fév. 2012

Un peu cher...
Si, il y a un progrés, la poignée ne peut pas se dessertir!
J'ai encore, en fin de saison, récupérée en plongeant une magnifique gaffe sans sa poignée qui avait coulée à l'à pic d'un corps mort quasi inlevable pour cause de chaîne trop courte. ( J'en ai maintenant trois d'avance, il va falloir que je pense à m'en débarrasser dans une bourse ou un flea market nautique!)

01 fév. 2012

il y a longtemps que j'utilise un gros crochet en bout de gaffe pour le 1er amarrage à la volée,
ensuite tranquillement j'ai le temps de passer mes amarres définitives :pecheur:

01 fév. 201201 fév. 2012

J'admire ceux qui savent !
.
.
.

Par chez moi (un peu au Sud d'Arradon), la configuration courante est :
- vent +-4BF (sauf les jours de tempête)secteur ouest dominant
- courant 0 à 4 knts N-S, S-N
- bouée + 7m de chaîne = env 100kg
- bateau de 5 tonnes, bisafran

Faut beaucoup de modestie et surtout pas vouloir frimer .

[b]Quel que soit le matériel, il est primordial d'amener le bateau le nez sur la bouée, sur le bon angle et à la bonne vitesse . A cette condition on dispose de quelques dizaines de secondes pour amarrer le bateau par quelque moyen que ce soit .[/b]

On arrête pas un bateau de 5t avec une gaffe en plastoc et si la gaffe résiste : soit le bras est arraché, soit l'équipier la lâche, soit il tombe à l'eau .

Pas question de longer la bouée au risque de se retrouver accroché par un safran au mouillage . C'est ue situation dont on ne peut pas se sortir tout seul . ( j'ai essayé ;-) )

Arriver avec suffisamment d'erre mais pas trop . Facile à dire il y a rarement deux configurations identiques .

Au point mort : passé les 20 ou 30 secondes idéales, le bateau va commencer à reculer ou tourner .

En marche AV ou AR même au ralenti à 800 tr/mn l'hélice pousse ou tire .

A la barre on ne voit pas la bouée .

Le bout avec flotteur : déconseillé voire interdit . Avec un bout flottant on a autant voire plus de chances de se le prendre dans l'hélice que n'importe quel autre couillon . Un bout coulant finira inexorablement par s'entortiller dans la chaine de la bouée .

Patience et modestie !

Dans le même genre : comment aborder un bateau par l'arrière, en plein courant, avec une AX3 et un moteur à embrayage centrifuge cad sans ralenti .

01 fév. 2012

à voir le nbre de flotteurs, je ne crois pas être le seul à utiliser la méthode
il est évident qu'il ne faut pas une amarre de 10 m au risque de l'enrouler serrée sur la chaîne, mais si elle est relativement courte, elle se déroule
le but est de saisir l'amarre au + vite et la tourner pour éviter ce que tu dis, le bateau qui reprends sa route
avec vent et courant, c'est la méthode que je préfère et en approchant comme tu dis, mais il est vrai que parfois, on arrive et la bouée est trop loin, ou du mauvais côté ou le long de la coque inaccessible et invisible, ou on recule déjà, alors on recommence, je n'ai pas dit que la prise est immédiate, seulement que qd on tient l'amarre on se fait moins mal sans se mettre à plat ventre
j'ai décrit qque chose qui marche, en tte modestie, je ne l'ai pas inventé, c'est ds un bouquin que j'ai lu il y a une 30ne d'année...
JL.C

02 fév. 201202 fév. 2012

je vous propose mon système , un peu comme ci avant chez les suisses...

au lieu d'accrocher les amarres ou patte d'oie sur une perche verticale liée à une bouée lestée, j'ai mis un bout léger accroché en tête de perche,cela permet de diminuer la taille de la bouée, ce bout permet de relever la patte d'oie, la perche est visible au dessus du pont avec son petit bout . . . !j'avais même mis une lampe solaire de jardin, mais elle n'est pas restée longtemps et n'a pas pu être testée à la tempête...

la bouée (et la perche) n'est jamais remontée sur le bateau, elle reste dans l'eau et ne doit pas toucher la coque, soit on rallonge la patte d'oie et la bouée doit être lestée, soit on fixe la bouée à la fin de la chaine du mouillage (à mi longueur du mouillage)et c'est la chaine qui fait le lest, il faut mettre un émerillon avant la prise de la bouée et pour parfaire une petite latte inox sur le bout d'amarrage de la bouée pour vaincre le couple de résistance à la rotation de l'émerillon afin d'éviter que le bout s'enroule. Il est possible de fabriquer un émerillon spécial.

En variante, si le poids de la patte d'oie correspond à une flottabilité conséquente, la patte d'oie peut passer dans ou le long de la perche... et là le top de l'amarrage.

J'ai quand même laissé un émerillon entre le bout et la patte d'oie, au cas où l'émerillon du milieu bloquerait.
Pour tout vous dire, j'en ai mis un autre trés trés gros en milieu de chaine, à titre de gueuse

02 fév. 2012

C'est toujours un peu pareil beaucoup racontent à peu près la même chose à croire que chacun ne songe qu'à exposer ce qu'il fait sans regarder ce qui a déjà été écrit.
Amusez-vous bien avec tous ces machins là. On se retrouvera sans doute l'été prochain qui avec son crochet qui avec son T ou avec son bout plombé.
Je propose que vous fassiez un concours, le gagnant sera celui aui aura réussi à amarrer son bateau dans le minimum de temps trois fois de suite et avec un seul équipier. Sans équipier serait mieux mais là c'est une autre histoire.

02 fév. 2012

J'ai pas compris quel est le problème, ton problème? :reflechi:

02 fév. 2012

no problem ! j'en ai juste marre des gus qui ne lisent rien ou ne comprennent rien. C'est ma lune probable.

02 fév. 2012

Et en cata ? Jusqu'ici je n'ai pas eu trop de problèmes en mono sans matériel particulier et avec mon meilleur équipier (ma femme). En cata j'imagine viser la bouée entre les coques, peut-être avec un système lasso car il y a de la hauteur, puis un bout solide relié à la patte d'oie et frappé tranquillement à la bouée. Ai-je juste ? Merci.

03 fév. 201203 fév. 2012

En cata, c'est on ne peut plus simple, et ça se fait très bien en solo. Mais, cela dépend un peu du cata, de son fardage, mais surtout de la position de la barre.....

On prend une aussière frappée sur un taquet adapté au mouillage devant, qu'on ramène vers l'arrière sur la jupe. On arrive bout au vent classique, et longe la bouée, jusqu'à ce qu'elle arrive au niveau de la jupe.

On quitte alors la barre, pour aller la passer comme il faut, puis le bateau culant on ramène cette aussière sur l'avant. Ensuite on passe la seconde, tranquillement.

Arriver en marche arrière est aussi possible, mais moins joli....

02 fév. 2012

Une autre configuration très plaisante à tenter : c'est souvent par vent d'est un peu de travers avant et poussant au quai, manœuvre à exécuter seul sans équipier au port du Frioul (en face de Marseille): faut prendre la bouée qui est à une trentaine de mètre du quai, passer un bout en double dans l’œil quelquefois impossible d'être face au vent faut la prendre à la volée sur l'arrière de la jupe, puis culer gentiment en marche arrière sans la faire passer avec l'amarre sous le bateau en même temps faire un 90° vers le quai, pour arriver bien perpendiculaire et s'insérer entre deux bateaux, toujours simultanément filer une quinzaine de mètres sur l'amarre avant, amarrer l'arrière du bateau si on est arrivé sans casse jusque là, laisser un peu de marche avant pour s'écarter du quai et aller tendre immédiatement sur l'avant pour ne pas venir tosser sur le quai à cause du vent qui pousse au quai. A faire et à refaire... Adrénaline et spectateurs intéressés garantis. Même avec deux équipiers c'est jamais évident! Pour varier on peut aussi s'essayer par Mistral, c'est paradoxalement moins risqué car le vent vient plutôt du quai.

J'ai vu un jour avec du vent une jeune femme à la barre d' un First 405 sans propulseur d'étrave placer son bateau au millimètre sur la bouée, son équipier à impeccablement mis l'amarre avant, puis exécuter sa marche arrière et un 90° en puissance jusqu'au quai avec une maîtrise totale... Respect!

03 fév. 2012

Je crois que toutes les reponses ci dessus montrent que la question initiale est mal posee.

Il n'y a pas LA BONNE TECHNIQUE pour s'amarrer a une bouee. Ce serait trop facile.

A chaque situation, integrer les differents parametres, vent, courant, encombrement, son bateau, solo ou equipage.. Et on fait appel a son experience de ce qui marche bien.

RV

03 fév. 201216 juin 2020

Depuis pas mal de temps, j'utilise ce crochet de mouillage en arrivant bout au vent.
Bien sur, il faut être deux. Quand je ne vois plus la buée, c'est l'équipier qui me guide pour les derniers mètres.
Ensuite une passe amarre pour terminer l'opération et en dernier lieu, je retire le crochet.

03 fév. 2012

Et tout seul, ça marche pas ? :heu: :scie:

03 fév. 2012

J'ai le même crochet sur mon bateau (celui en inox) et je me demandais justement à quoi il servait... :bravo: Merci...

03 fév. 2012

Ouh la... ça se complique... :reflechi:

03 fév. 2012

Très facile d'emploi: on accroche l'amarre à la petite boucle et la pointe de la gaffe dans la grande boucle. On maintient la gaffe et une traction sur l'amarre fera ouvrir le crochet. ypuka. :-)

03 fév. 2012

Si tu vois plus la buée, fiche le camps....
Comme dit Ct Hervé, la question, le fil n'est pas bon. Il n'y a pas de recette miracle, ce serait trop facile....
Et la Ouessantine, vous connaissez?

03 fév. 2012

Suis jamais seul ...... J'aime pas, j'ai peur du vide ;-)

03 fév. 2012

Ben oui ...

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Les crochets miracles et autres artifices ne servent qu'à accrocher un bout à la bouée .
Le problème est d'amarrer le bateau en toute sécurité .

Le campeur qui va arriver pour la nuit,au mois d'août, avec un first 210, n'aura aucun problème .

Sa solution est la meilleure .

Moi aussi j'ai une solution miracle .

En partant on ammarre l'annexe à la bouée .

En rentrant on croche l'amarre de l'annexe .

Yapluka choper les deux amarres de 20mm avec leurs amortisseurs, émerillons et autres protections .

Suffit d'avoir une annexe à bord et une annexe à terre .

Easy !

Ca c'est pour quand on rentre à la maison .

En croisière, je ne pourrais pas dormir sans avoir passé en double dans l'anneau du coffre ou de la bouée, une amarre de 16 ou 18 protégée par du tuyau d'arrosage .

Pour ça il n'y a pas d'autres méthode que la démerde en fonction de toutes les conditions locales .

Ca fait partie des plaisirs de la navigation .

03 fév. 201203 fév. 2012

J'ai malheureusement vu deux belles amarres passées toutes deux en double casser suite à ragage et le bateau (monocoque) à la côte. Il était resté plusieurs semaines sur cette bouée pour être complet.

Prudence avec les amarres en double sur une bouée. Courte durée et beau temps.

RV

03 fév. 2012

j'ai parlé de la nuit et avec protections .

03 fév. 201216 juin 2020

Le crochet est génial et super pratique. on peut l'utiliser seul sans problème MAIS ce n'est pas prudent de le laisser sur la bouée comme je le faisais avant.
Après une nuit de forte houle je me suis retrouvé avec un crochet vrillé impossible à enlever de la bouée !
Depuis je me sers du crochet pour passer un boute de faible diamètre qui me permet de passer l'amarre sur la bouée et je récupère mon crochet.
Bien entendu les vieux marins expérimentés ne font pas ce genre de bêtise.......

03 fév. 2012

Pour répondre à Allien, j'étais il y a quelque temps au mouillage devant Schoelcher par grand beau temps et mes clients étaient aller diner à terre.

Je dine et commence un petit roupillon en les attendant (j'avais l'annexe). Vers minuit, ils m'appellent et ne voient plus le bateau.
Je sors dans la nuit noire, voit effectivement les lumières de la côte à 2/3 milles.

Je relève l'ancre et me repositionne.

Que s'était-il passé? En fait, je n'en sais rien, sans doute un voisin qui en relevant son ancre a également relevé la mienne et le vent, Dieu merci, portait au large. Je ne me suis rendu compte de rien.

Donc prudence, prudence, quand on dort, on dine peut-être, mais on ne veille pas...

RV

03 fév. 2012

Tu as raison, mais c'est pour dire que quand on dort, bouée ou pas bouée, par beau temps, on ne se rend compte de rien si le bateau part à la dérive.

RV

03 fév. 2012

On parle de bouées !

04 fév. 201204 fév. 2012

sur bouée sans anneau il est nécessaire de prendre un bout assez long pour réaliser une sorte de lasso et entourer la bouée pour la prendre par le dessous avec deux extrémités du bout dans la main et les amarrer provisoirement, le temps d' amarrer correctement .Pen kaled.

04 fév. 2012

ex breton, je vie maintenant dans le sud et confirme le bienfondé du tout premier post.

la marche arrière et ses vertus face au vent et au courant.

s'il est impossible d'immobiliser un bateau durablement nez au vent et/ou au courant, c'est un jeu d'enfant en marche arrière.

pour la prise de coffre, on a frappé l'aussière à l'avant pour la ramener à l'arrière.
on arrive tranquillement sur le coffre en marche arrière, l'équipier ou le skipper passe le bout dans l'anneau du coffre.
il lui suffit alors de tirer sur l'amarre pour récupérer tout le mou en allant à l'avant du bateau et frapper l'aussière au taquet d'étrave.

une fois attaché, on coupe le moteur.
le vent et le courant se chargeront de remettre le bateau face au vent ou au courant.

c'est un jeu d'enfant.

Kenavo !

04 fév. 2012

... sauf si les bouées sont alignées et que la distance entre la suivante et la précédente fait à peine plus que la longueur de ton bateau!

04 fév. 2012

Bonjour,

Au salon de Paris cet hivers, je suis tombé sur une démonstration très sympathique d'un crochet :

www.handyduck.com[...]

Faire aussi une recherche sur YouTube avec le mot clé handyduck

Je suis sur corps-mort et navigue la plus part du temps en solo avec un lourd 22 pieds (environ 2t), l'apparente solidité du mécanisme et l'ergonomie du système m'ont convaincu.

Je crois que c'est un Finlandais qui a racheté le brevet et le commercialise.

Il reste à l'essayer au printemps.

Kenavo.

04 fév. 2012

Et cette chose a un prix ?

05 fév. 201216 juin 2020

Gaffe aux mousquetons de gaffe...

05 fév. 201205 fév. 2012

tb13 tout dépend de ce qu'on fait avec. C'est donné pour 2,2 T de résistance et ça déjà été dit plus haut: amarrage provisoire. Passer une amarre plus sûre rapidement après !! :heu: :tesur:

05 fév. 201205 fév. 2012

Je me contente de dire attention. Pour info, l'avant de mon bateau est tenu sur 3 amarres : 2 pendilles directement sur la chaîne mère, une amarre sur la chaîne de bouée.

05 fév. 2012

Et alors ? Si la résistance est de 2,2T le fait qu'il se soit tordu implique à mon sens qu'une traction supérieure à cette limite a été appliquée. Qui (ou quoi) peut exercer une telle traction.

06 fév. 201206 fév. 2012

Tout d'abord je voudrais faire remarquer que la résistance de 2,2T a été précisée par tes soins. Alors, c'est 2,2 ou 1 ? Selon quels critères ce chiffre peut-il être vérifié ?
Ensuite, si cette info ne t'intéresse pas, tu laisses aux copains qui sont peut être intéressés eux.
Enfin, seule l'expérience permet d'affirmer, ce qui aurait dû te conduire à poser quelques questions du genre :
- Conditions dans lesquelles ce mousqueton a cédé (mouillage, amarrage etc...),
- Poids du bateau
- Direction et force du vent
- Y avait-il des superstructures (capotes, bimini, portique, voiles en lazzy-bags)
etc etc...
Après ceci, tu aurais peut-être pu donner un conseil judicieux.
Va savoir par exemple, si ce mousqueton n'aurait pas, par hasard, servi à autre chose qu'à un amarrage (un remorquage par exemple) ?

Enfin, j'adore tout particulièrement la réplique de Bébel dans 100 000 dollars au soleil "Y a des choses, que quand ceux de 130kg les disent, ceux de 80 les écoutent".

05 fév. 201216 juin 2020

Ce n'est pas tout a fait le même matériel !

05 fév. 201216 juin 2020

Vu la construction de ton mousqueton, je pense qu'il ne doit pas résister à beaucoup plus d'une tonne

06 fév. 201206 fév. 2012

Ton mousqueton, cest un let's go line donné pour 2,2 tonnes. Mon propos est que ça construction me semble bien légère et je comparais avec un autre modèle qui me semblait plus costaud.

www.accastillage-diffusion.com[...]02.html

Voici l'autre modèle qui parait plus robuste mais je peux me tromper

www.bigship.com[...]matique

Mon cher tb13, si tu mettais ta susceptibilité de côté, tu verrais que je m'intéresse puisque je réponds.

Au lieu de dire seulement: "gaffe aux mousquetons de gaffe..." tu aurais pu préciser:

  • Conditions dans lesquelles ce mousqueton a cédé (mouillage, amarrage etc...),
  • Poids du bateau
  • Direction et force du vent
  • Y avait-il des superstructures (capotes, bimini, portique, voiles en lazzy-bags) etc etc...

Amicalement et respect pour tes 130 kg

05 fév. 2012

Pas mal, mais en plastique c'est cassant, je préfèrerais la même chose en inox.

05 fév. 2012

Celui- là est peut-être métallique

www.accastillage-diffusion.com[...]04.html

05 fév. 2012

Merci, ça n'a pas l'air mal.

05 fév. 2012

Bonjour,

Oui la Chose a un prix, de mémoire autour de 70€ pour la perche avec l'embout (jaune sur les photos du site) et le crochet, mais les éléments peuvent être achetés individuellement.

L'embout sert d'un coté à tenir le crochet pour la prise de la bouée (la perche avec l'embout se retire en tirant en arrière une fois le crochet pris dans l'anneau de la bouée) et de l'autre coté sert de grapin pour déverrouiller le crochet à distance et le ramener à bord (le mieux est de trouver une vidéo sur YouTube avec le mot-clé HandyDuck).

Je viens de regarder le site web un peu plus en détail, il y a trois références de distributeur en France. Bon, j'ai souri sur le premier qui propose des ballades de rêve et le mariage à bord.

Pour le site web c'est pas vraiment le top en matière de finition, voire franchement minimaliste ou brut de fonderie (les liens morts et pas de vidéo ne rassurent pas), en un mot, une promotion à la Finlandaise (à prendre avec humour, je fais référence à leur réputation de publicitaires minimalistes en terme de budjet.). Toutefois j'ai le matériel à la maison, et là, c'est apparemment solide, bien fini et facile d'utilisation. Je l'ai testé avec succès sur ma bouée hivernée dans le garage. Manque a tester avec la bouée dans l'eau, mais je suis très confiant.

PS je n'ai pas d'action chez eux.

Je suis d'accord avec l'idée qu'il n'y a pas de méthode idéale pour la prise de bouée. Quand il y a beaucoup de paramétres à gérer, on a souvent peu de temps pour bien se présenter et agir (en solitaire).

Je me place bout au vent, je laisse donc la bouée au vent et je me place sous le courant si possible (Je crains, plus que tout, d'accrocher l'hélice). Il ne faut jamais s'entêter, si la manoeuvre est mal engagée, il faut dégager et recommencer calmement en respectant les règles de bienséance à l'égard de la bouée. Ca c'est la théorie et les voeux pieux, en réalité je râle souvent après le vent et la houle qui comme par hasard redoublent toujours à ce moment et la bouée qui s'amuse en se dandinant à mes dépends pendant que la proue s'éloigne lentement, juste ce qu'il faut pour mes bras trop courts. Les marins du dimanche savent bien que les bouées ont une âme et qu'il faut faire avec.

Je me demande ce qu'elle va trouver à me faire quand elle va se rendre compte qu'avec mon nouveau crochet on ne rigole plus du tout.

A la réflexion, ma bouée fantasque va peut-être me manquer.

Kenavo

05 fév. 2012

Bonjour,

Juste pour dire que le site devait être en travaux, parce que le lien vidéo fonctionne et que les pages sont correctements traduites, bref j'ai été injuste et je demande pardon à la Finlande et aux Finlandais.

Kenavo

06 fév. 2012

Bon jour, soir, ne nuit'
En tous cas le systeme avec le Tube PVC, c'est pas mal, pas cher, facile a faire et pour les grossss unitees peut se fabriquer en Alu, Inox, Galva ou autre suivant affinitees.

27 juil. 201516 juin 2020

Pour reprendre ce fil, j'ai résolu la question de la prise de bouée sur mon cata de 48 pieds : ma femme à la barre, moi devant avec une gaffe munie d'un mousqueton à ressort comme décrit plus haut, relié par un bout provisoire tourné sur un taquet du bateau. La prise de l'anneau de la bouée est assez facile après un peu d'entraînement, ensuite je remonte la bouée jusqu'à la poutre avant et je remplace sans effort le bout provisoire par mes amarres.
C'est là que ça se complique : quel est le bon système pour un amarrage de longue durée ? J'ai une patte d'oie constituée de 2 amarres distinctes avec épissure sur cosse. En les frappant sur la bouée avec chacune son mousqueton, les amarres tournent autour de la bouée et s'entortillent en un nœud inextricable (j'ai mis jusqu'à 2 heures à me désamarrer...). En raccourcissant les amarres pour empêcher ce passage sous la bouée, les mousquetons se sont entrechoqués et l'un a ouvert l'autre, ce qui a largué une des 2 amarres - pas agréable à constater. Finalement j'ai réuni les 2 amarres sur une énorme manille galva frappée directement sur la bouée en bloquant le manillon par un double fil de fer. Là ça tient et ça ne s'entortille plus. Depuis 3 jours ça souffle fort ici dans le Var et mon système n'a pas bougé mais quelle est la limite de résistance de ce système ?
Merci à ceux qui ont testé l'un ou l'autre système.

27 juil. 2015

Erendil stationne en estivage à Bandol sur corps mort.

Après avoir tenté plusieurs trucs, et aussi m'être fait voler ma bouée, j'en suis à une méthode qui me semble pratique.

Le mouillage est constitué d'une aussière de 50 mm de 8 m dans 3 m de fond. A 2,5 m du fond, une bouée a moitié gonflée, système imposer pour éviter d'abimer les posidonies, mais là, il n'y en a aucune. Une méga cosse inox au bout, sur laquelle je manille avec 4 grosses manilles assurées d'un fil de fer mes 4 aussières de 22mm, qui se terminent chacune par une grande boucle épissée.

Quand je pars, je largue les 4 aussières après avoir attaché une bouée avec un bout passé dans les 4 boucles.

En revenant, il suffit de chopper le paquet d'aussières sous la bouée et d'amarrer d'abord une étrave, puis l'autre après avoir détaché la bouée.

Je suis quasi tout le temps seul pour la manœuvre, puisque j'ai largué tout le monde et les affaires sur un bout de panne du port avant de repartir à la bouée.

S'il n'y a pas trop de vent, facile, marche avant douce, on vient mourir sur la bouée, et on la choppe, et si on va un peu trop loin, pas de souci il y a assez de mou pour avoir le temps de passer une aussière au taquet avant que ca tire.

Dans le vent, c'est plus chaud. Le temps de mettre le moteur au point mort et de courir à l'étrave, on est déjà en travers à 3 m de la bouée. Dans ce cas, je fais la méthode déjà indiquée, une aussière amarrée à l'étrave et ramenée à la jupe par l'extérieur des haubans. En marche arrière, c'est hyper simple de s'arrêter pile poil sur la bouée, une main sur le moteur, l'autre sur la gaffe pour chopper la bouée et amarrer l'aussière dans les boucles. On fout tout à l'eau, et on remonte l'aussière pendant que le bateau tourne, ou après si ca tire trop.

Jacques

28 juil. 2015

comme je navigue souvent seul ,
quand je vais à port cros pour prendre la bouée j'ai un croc détachable
sur ma gaffe avec une amarre
j'arrive en marche arrière ,je colle le tableau sur la bouée ,je croche et je toourne au taquet .
la je prends mon amarre avant qui fait tout la longueur du bato en passant du bon coté du mat je la passe dans l'oeil de la bouée ,je largue mon crochet et ramène le mouillage sur l'avant
sur cette amarre j'ai enfilé 5m de tuyau d'arrosage avec un oeil épissé au bout .
epicetou
alain

28 juil. 2015

Merci de ces avis. Je retiens qu'Erendil a un système voisin du mien avec aussières manillées d'une façon ou de l'autre sur la bouée. Larguer le paquet d'aussières est en effet une bonne idée pour une sortie courte, mais guère praticable pour moi, mes absences durant quelques jours à quelques semaines et j'ai besoin de la patte d'oie pour mouiller sur ancre. On m'a déjà volé une vulgaire élingue que j'avais mise pour faciliter la prise de l'anneau, alors de bonnes aussières...
La prise de bouée par l'arrière en solo n'est pas non plus une option, mon poste de barre étant à 2 m au-dessus de l'eau et à environ 4m de la jupe, sauf éventuellement par temps totalement calme, ce qui est rare dans mon secteur.
Très heureux de ces échanges en tout cas !

13 mai 2021

Enfin, faut prévenir la SNSM : ils ne savent pas ce qu'ils racontent...
www.snsm.org[...]-torons
www.snsm.org[...]-torons

"L’épissure est la meilleure façon de constituer une terminaison permanente à l’extrémité d’un cordage, soit par un œil, soit par une cosse. "

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (153)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022