RM 10.50 gros soucis

Propriétaires de RM 10.50, allez sur le lien ci-dessous pour lire, en anglais, les mésaventures d'un RM des Glénans pendant leur retour Martinique Bretagne
sailsupandgo.wordpress.com[...]/

L'équipage
09 avr. 2013
09 avr. 2013

Euuuhhh, ca craint ce truc!
Ou alors on a tire dessus comme un malage, ou bien il y a vraiment un probleme de conception.

Et un RM 10.5, c'est vraiment pas vieux!
Si en plus c'est aussi present ( signes ) sur un autre bateau, il y a manifestement un loupe au niveau des calculs.

Ca donne pas envie d'acheter ca!

09 avr. 2013

Zut, encore une erreur de frappe : Lire "tire dessus comme un malade"

09 avr. 2013

dommage,
pas tout compris...

09 avr. 2013

Résumé en gros :

  1. Le palier supérieur du safran serait fixé au travers du fond du cockpit dans une zone en sandwich (4 mm polyesther - 25 mm de mousse - 1 mm polyesther). Le support du palier provoque une compression qui écrase le sandwich et finit par créer un jeu au niveau du palier.

  2. Le rail d'écoute de GV est fixé sur le fond du cockpit à proximité d'une cloison. Le fond et et la cloison sont collés stratifiés. Le rail tire trop fort sur le fond de cockpit (pas assez raide) ce qui fissure la liaison fond - cloison de manière assez impressionnante.

Solutions mises en oeuvre :
pour problème 1 : Grattage de la mousse sandwich autour du palier et remplissage à l'epoxy.
Pour le problème 2 : reprise de deux boulons du rail de GV par des équerres inox reprisent directement sur la cloison verticale puis restratification de la liaison.

09 avr. 201309 avr. 2013

Pour la reparation du sandwich / manque d'insert, c'est la bonne methode. Par contre, etonnant que cela ne soit pas fait d'origine. Et sur les autres endroits critiques???
gloups....

09 avr. 2013

Si on rajoute le fait que sur le Rm 10.50 l'epontille repose directement sir le fond du bateau et non sur la carlingue en acier comme sur le nouveau 10.60 ou les Randonneur du même architecte ...
J'en ai vu un avec un enfoncement de 4 cm au milieu par rapport au premier bouchain.

09 avr. 2013

Et ils sont ou les apôtres du petit chantier ?

09 avr. 2013

Ils sont en train de vérifier leur bateau . . .

Ayant perdu un quille sur mon RM 800, j'avais également perdu la confiance . . .

09 avr. 2013

ouai les petits chantiers ne sont plus ce qu'ils sont, pour voir proche de moi un bateau neuf sortie d'un chantier 100% français, ça fais peur au niveau de pas mal de chose, si encore la situation était florissante , mais là ......

Ben une bonne idée serait de rassembler les expériences des eoliens sur les voiliers qui ont fait leurs preuves en grande traversée. De mon coté c'est pas du tout clair ... Les ovnis ? Boréal ? Hallberg Rassy ? Méta alu ? Qu'est qu'il faut pour pouvoir partir en confiance ? Il faut peut être lancer un nouveau fil la dessus pour faire le bilan...

09 avr. 2013

@trebor.n

La grande majorité des bateaux rencontrés en grand voyage (par les tropiques) sont des bateaux de grandes séries, Jeanneau, Beneteau, Bavaria, cata FP, et autres...

La grande majorité de ces bateaux ne rencontrent pas de problème particulier.

Mon commentaire n'est pas provocateur. Je veux juste dire à ceux qui rêvent de départ et qui ont un budget limité qu'un Méta Alu n'est pas indispensable pour faire la boucle et qu'un Gin Fizz, Sun Fizz, Sun Légende etc, bien préparés peuvent faire l'affaire.

A+ Sergio
www.plaisance-pratique.com[...]ec-quel

10 avr. 201310 avr. 2013

Merci Sergio, j'avais déjà parcouru ton blog et c'est comme ca que j'ai connu les HR.
Bon effectivement cela rassure quand même et rejoint mes anciennes références tirées du
www.amazon.fr[...]4603675

Pour mémoire sur ce sujet, les glénans avait déjà eu une mesaventure identique sur une transat avec un 42-43 pieds de série.. Et idem, perte complete du safran au milieu de l'océan, galère assurée mais pas de danger vital. Suite à cet episode je pense que l'assoc a pris le temps de la reflexion, acquisition d'un Ovni 385 et certainement de ces RM et des nouveaux modèles à venir ..
Effectivement dans des conditions exigentes de stages, les bateaux de série font l'affaire (après adaptation), même sans parler de transat, allez aux Scilly, Irlande, Ecosse, c'est déjà révélateur de fiabilité , je me trompe ?

11 avr. 2013

Vrai! Mais ils veillissent très rapidement et nécessitent tout de même un changement de nombreuses pièces pour garder une bonne sécurité.

10 avr. 2013

Tout a fait d'accord avec Sergio perso j'ai fait le pari de parcourir le monde avec un "petit bateau" , un Attalia de chez Jeanneau de 1984, depuis notre départ 7000 milles au GPS et une poulie de renvoie de bras de spi explosée durant notre transat ce fut le seul problème rencontré jusqu’à présent !!!!

10 avr. 2013

j'ai fait plusieurs centaines de milliers de milles en hauturier, avec, en grande majorité, des bateaux de grande série,catas comme monos, juste préparés á minima pour leur parcours sans jamais avoir rencontré de problème majeur et encore moins insoluble!.... tapons pas trop sur ces chantiers!.....le secret , avant toute longue navigation, c'est une bonne préparation et fiabilisation du bateau et non pas un sur-équipement dudit bateau!....

10 avr. 2013

Cela me fait songer à un copain, organisateur de raids africains qui affirmait que jamais il n'avait eu de problème avec les équipages roulant dans un véhicule "de série" ... en revanche, avec les autos super-équipées/"préparées" à la mad-max ... que des soucis récurrents, des casses, des pbs électriques etc ...

10 avr. 2013

La force des grands chantiers c'est le cumul d'expérience au niveau de la conception. Les erreurs sont analysées par des ingénieurs et ne sont plus répétées. La fiabilité structurelle des voiliers sortis de nos grands chantiers est remarquable surtout quand on voit que les échantillonages n'arrêtent pas de diminuer.
Il est clair que nos petits chantiers, sauf peut être ceux créés par des ingénieurs passionnés, n'ont pas ce recul et cette capacité d'analyse.
Les petits ennuis des RM sont typiques de cette situation.
Souvent le sur-échantillonage cache la misère en ingénierie et calcul. C'est quand on cherche à faire léger que les défauts sortent.
Le sandwich est un matériau formidable mais il pardonne moins qu'un autre aux efforts locaux, aux arrachements de peau, aux poinçonnements, aux manques de bandes unidirectionelles. De plus le sanwich est raide donc il concentre les contraintes ce qui agrave les faiblesses locales.
C'est au propriétaire de connaître son bateau, les zones qui travaillent beaucoup, d'en faire une inspection régulière et de détecter les signes avant-coureurs d'un problème tel un affaissement, une crique, une souplesse, une déformation.
Heureusement tout cela se répare bien avec un peu de soin et de réflexion. mais il faut plusieurs années pour fiabiliser un proto ou même une petite série.
Sans noircir le tableau, il faut juste se rappeler qu'une coque sandwich à ses contraintes mais quel plaisir de gérer un 40' de 6 tonnes sur la mer jolie.

10 avr. 2013

Qu'est ce que c'est cette caricature intellectuelle que de tirer des conclusions générales à partir d'un, de deux ou trois cas ?

10 avr. 2013

"intellectuelle"?
j'en dirais pas tant Lorenzo :oups:
Qui a un rm 10.50 dans ce fil ?

10 avr. 2013

Et dire que sur un autre fil les "RM" étaient encensés, pfffff... :mdr:

Et tout le blabla sur les petits chantiers, et là c'est quasi le contraire! :scie:

10 avr. 2013

au lieu de faire polémique ici, il serait bon de donnée l info au chantier afin qui rappel ces bateau pour rectifié le tire. si certains ici sont meilleurs que tous les chantiers alors ouvrer un chantier et on verra si vous faite mieux , ce que je doutes fort , le rm 10.50m est un très bon bateau qui marche très bien et en + de fabrication française .

10 avr. 201310 avr. 2013

Perso je ne faisais pas de polémique, je faisais juste un constat, comme quoi d'un fil à l'autre on peut dire une chose puis son contraire, et je ne portais aucun jugemenent.

Conclusion, si vous êtes mis en contradiction sur un fil, attendez le prochain qui traitera du même sujet, vous aurez de fortes chances d'être "approuvé".

Et ça "si certains ici sont meilleurs que tous les chantiers alors ouvrer un chantier et on verra si vous faite mieux , ce que je doutes fort" c'est le truc facile.

Que ceux qui choisissent un "métier" le fassent avec sérieux et application, c'est tout ce qu'on leurs demande, et s'ils n'en sont pas capables, qu'ils s'abstiennent.

Je parle en règle générale et pas du chantier qui fabrique les RM.

Sinon, si on suit ton raisonnement "etana8791", il suffirait qu'un coiffeur qui te coupe mal les cheveux dise "vous n'avez qu'à le faire et vous verrez que ce n'est pas facile" pour qu'il soit dédouané ? Pareil pour le maçon qui a construit une maison qui s'écroule 5 ans après ? Trop simpliste comme argument.

10 avr. 2013

Le RM a peut-être des défauts, c'est à vérifier.

Par contre je peux dire par expérience qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un coffre fort pour rejoindre les Antilles.

En convoyage les bateaux strictement de série et aux équipements très très minimum... sont mis à l'eau et dix jours après s'élancent sans aucun essai vers les Canaries avec un plein d'eau, de gaz oil et de vivres. Et pourtant ils arrivent à bon port du côté du Marin.
Un exemple surement à ne pas suivre mais qui permet de relativiser !

11 avr. 2013

"Un exemple sûrement à ne pas suivre mais qui permet de relativiser !"
...bien au contraire Lumablanc, prend exemple!
... si le bateau arrive sans soucis, c'est qu'il a été mis au point rapidement mais soigneusement avant le départ par son skipper pro...C'est là justement qu'est la clef du métier de convoyeur...savoir bien préparer son bateau sur les points essentiels et avoir le bon outil et la pièce qui va dépanner sur la transat.....on arrive pas "par chance" avec un bateau neuf parfaitement opérationnel de l'autre côté, ou sinon c'est qu'on a pas bien fait son boulot!... Cqfd.

11 avr. 201311 avr. 2013

Non non le bateau n'était pas préparé pour une transat.
Il a été livré près à naviguer, point. Il n'y avait pas de pièces de rechange très peu d'outils. Certains instruments n'étaient pas réglés et ne l'ont jamais été. Nous avions très peu de cartes électroniques et un routier papier.
Nous avons eu un seul pb de GV résolu assez rapidement et c'est tout. Nous sommes arrivés à bon port au Marin après un peu plus d'un mois de navigation. Comme quoi même si ce n'est pas un conseil on peut faire de longs voyages sans grosse préparation.

10 avr. 2013

c'est vrai que la quantité de RM sortis n'a rien à voir avec Bénéteau ou Bavaria ...

10 avr. 201310 avr. 2013

Il faut quand même dire que les RM SONT des bateaux de voyage, et même de grand voyage, une majeur partie d'entre eux naviguent à travers les mers et les océans...
De nombreux problèmes sont apparus sur les anciennes séries et Fora a généralement pris ses responsabilités, il y a un dialogue constant entre les propriétaires (à travers leur association AVRM, notamment) et le chantier. La construction des nouveaux modèles a pris en compte les faiblesses des précédents...
je trouve important et intéressant de faire part de ces soucis quand ils sont avérés, mais attention de ne pas extrapoler...

10 avr. 2013

Votre réflexion sur les petits chantier est infondée et trop généraliste.

Ce n'est pas parce qu'un ou deux bateaux d'une petite série à des soucis qu'il faut remettre en cause tous les petits chantiers.

Les petits chantiers et notamment les Français, on un avantage sur les grand chantiers, c'est qu'il peuvent se permettre d'utiliser des techniques de pointes (infusion, ...) pour leur bateau, car le marché n'étant pas le même, ils peuvent avoir des prix plus élevés et vendre tout de même leur production. Il y a des tas d'exemples.

Pour en revenir au cas de ce fil, il semble que même le propriétaire ne blâme pas le chantier. étant loin des bases de Fora, il ne les a peut être même pas sollicités pour la réparation.

10 avr. 2013

Une anecdote contre les à priori :

Juin 2009, nous sommes dans la librairie bien connue av. de la Grande Armée à Paris. Nous cherchons un guide nautique pour le Pacifique sud en vue de notre étape Vénézuéla, Tahiti. Parcourir un guide nautique c'est déjà voyager...

Un monsieur furète dans le même rayon que nous. Nous engageons conversation.
- Nous partons pour le Pacifique en septembre.
- Mince alors moi aussi !

Bon moment, le monsieur a belle prestance, le regard franc, nous pourrions être amis ! Je pose la question incontournable :
- Qu'avez-vous comme bateau ?
- Un OVNI 456
- Waouh, superbe bateau de voyage !
- Et vous ?
- Euh... un Bavaria

Je vois le monsieur changer complètement d'attitude, son regard devient fuyant, la discussion tourne court...

L'histoire ne s'arrête pas là. Janvier 2010, nous sommes à Panama en train de siroter une bière au Club Nautico de Colon. Je vois entrer un couple, je reconnais tout de suite mon client de l'avenue de la Grand Armée. Tous les français font bloc à Panama. Nous devenons amis. Nous nous voyons chaque jour.

Une semaine plus tard, je lui relate l'histoire de la bibliothèque à Paris.
- Je m'en souviens très bien... C'était toi ? ça alors... Effectivement j'ai pensé avoir avoir affaire à un mytho, allez dans la Pacifique Sud avec un Bavaria...

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]/

11 avr. 201311 avr. 2013

En lisant ce fil je pensais effectivement à vous et votre Bavaria.
Ce bateau dont on critique beaucoup les qualités sur les forums.
Mais un bateau qui vous a mené en Nouvelle Calédonie.
Comme quoi !

10 avr. 2013

Les RM ne sont pas les seuls avec ces petits problèmes liés aux concentrations d'efforts sur le sandwich.
C'est pas bien grave et ça se corrige sans prise de tête.

j'ai eu le même problème sur un APS Aubin (une référence qualité) avec les rails de génois et de GV.
Enfoncement du balsa et reprise de flotte.
Pont polyester boulonné à la coque, mais le haut des cloisons n'étaient pas stratifiées.

Du coup, le pont oscillait, horizontalement et verticalement, de plusieurs millimètres au niveau des cloisons, sous l'effet des variations de tension de l'écoute de GV et surtout de génois, ce qui engendrait des craquements sinistres.

j'ai fait des inserts époxy par le dessous au niveau des boulons et repris tous les boulons des rails à porté de cloisons par des équerres en inox.

RAS

11 avr. 2013

tout à fait d'accord avec guillemot.
Ces soucis ne sont pas insurmontables.
Mais je n'accepte pas d'être critiqué parce que je souligne un problème sur un bateau qui à une excellente réputation.
TOUS les bateaux ont un problème, aussi bénin soit-il.
Mon sun shine a aussi une excellent réputation et il n'est pas sans problème. Les signaler n'enlève rien à la qualité générale du bateau.
Quant au RM 10.50, je le connais bien pour avoir hésité à en acheter un, avoir visité le chantier, et pour avoir finalement construit un Randonneur 980 : randonneur980.over-blog.com[...]
Je pense donc savoir un peu de quoi je parle.
Sur les Randonneur, l'épontille est posée sur la structure en acier qui support aussi les quilles. Pas sur les RM 10.50.
Cette différence permettait à Foramarine d'avancer le mât de près d'un mètre, donc d'améliorer l'intérieur (pas d'épontille au milieu du mât) et de modifier le gréement (plus petit génois et plus grande GV).
Sur les nouveaux RM 10.60, le chantier est revenu aux fondamentaux de l'architecte : un "bloc quille-épontille-mât", où les efforts de l'un sont repris par le poids de l'autre. Parfait, ils arrêtent leur erreur. Mais les propriétaires et futur propriétaires de RM 10.50 doivent savoir que ce point est à surveiller, et ce forum sert à ça.

Par ailleurs, même si les RM sont sûrement d'excellents bateaux de voyage, la plupart font du côtier. Il suffit de regarder du côté de l'asso RM.

Le pourcentage de bateaux en voyage est certainement plus élevé chez bavaria !

Conclusion: j'adore le RM 10.50, j'adore les coques à bouchain et en CP en particulier, mais ce forum est là pour être objectif.

11 avr. 2013

Bien vu le Celte, il ne faut pas faire l'autruche, même si parfois l'amour rend aveugle .

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