Retour d'expérience : échouer avec un DL entre 38 et 43 pieds

Bonjour
Nous sommes a la recherche d'un voilier pour une ballade d'une année d'ici 5 ans avec 2 enfants en bas âge.
Nous commençons notre recherche dès maintenant car nous souhaitons commencer à naviguer avec notre futur voilier le plus tôt possible pour enrichir notre expérience de la croisière (pratique régulière de l'habitable depuis de nombreuses années quasi exclusivement en compétition pour moi et sports de glisse pour nous 2 : windsurf, kite, cata, surf).
Nous ne souhaitons pas consacrer un trop gros budget à l'achat du voilier et ces 4/5ans de navigation avant notre voyage devrait nous permettre d'adapter le voilier à notre façon de naviguer et d'étaler les dépenses si besoin.
Nous habitons en bretagne nord, du coup, notre terrain de jeu sera principalement les côtes de la manche. Avec des enfants en bas age pouvoir échouer surtout en manche doit vraiment être un plus. Du coup, c'est un des critères principaux de notre futur voilier.
On a commencé à s'intéresser aux dériveurs intégraux principalement en alu (bois/epoxy également) entre 36 et 42 pieds. J'ai trouve pas mal de dériveurs lestés alu également à vendre entre 38 et 43 pieds.
Ces derniers présentes quelques avantages :
- souvent plus toilé à taille égale qu'un DI du à leur lest plus profond et donc surement plus vivant et véloce dans le petit temps et plus de sensations surement à la barre.
- souvent moins cher à état et équipement équivalent car moins côté surement
- meilleur performance au près avec un lest plus profond que le DI
- peut être moins risqué d'exposer la semelle de sa quille plutôt que le fond de sa coque une fois échoué ??

Cependant, j'aimerais avoir vos retours d'expériences sur l'echouage d'un DL d'une taille comprise entre 38 et 43 pieds. Est ce vraiment envisageable de pouvoir échouer un DL de cette taille là. Quand je parle d'échouage, c'est régulièrement et pas juste une fois dans l'année quand les conditions sont exceptionnelles. Les voiliers que j'ai pu voir faisaient environ 1m40 max quille relevée.

Merci d'avance pour vos témoignages, ça fera avancer notre schmilblick

L'équipage
22 mars 2014
22 mars 201416 juin 2020

nous avons un DL de 10,50m que nous échouons à Sauzon (Belle -Ile) à chaque passage dans ce port (une vingtaine de fois par an). Il n'y a pas de problème particulier, le bateau pèse 7 tonnes et cale 1,20m (embossage).
Nous mouillons le bateau sur deux ancres, une devant une derrière pour qu'il n'évite pas trop car les béquilles n'aiment pas trop ça au moment de l'échouage. Les béquilles sont tenues devant derrière mais pas trop tendues pour qu'elles ne rentrent pas sous le bateau. Ca n'est pas toujours évident de poser les béquilles sans le secours d'un équipier et/ou d'une annexe
Nous ne débarquons pas par les échelons de béquilles c'est un peu risqué et impressionnant mais par l'échelle de bain sur la jupe. Le débarquement se fait ainsi aisément même pour le chien.
Nous avons pu étaler 53 nœuds de vent en avril l'an dernier mais ça n'était pas sans inquiétude à cause des coups de boutoir. Ca c'est bien passé mais nous aurions bien aimé moins de rafales.
Il faut penser que
Le fond doit être assez régulier sans trop de pavés mais aussi sans trop de vase molle car le safran peut éventuellement s'enfoncer et faire basculer le bateau. Ca ne nous est jamais arrivé mais on craint un peu. Cependant si la quille à un saumon qui va assez loin derrière c'est bien.
Le près est celui d'un quillard de même taille en croisière je n'ai pas remarqué que la dérive faisait faire moins de près quoiqu'on lise à ce sujet mais je peux avoir eu de la chance . Nous avons régaté durant plus de 40 ans donc je ne dois pas me tromper beaucoup.
Je joins une photo qui explique peut-être mieux que des mots.

Bon choix !

22 mars 2014

Attention dans la vase. J'ai échoué à l'ile d'Aix avec un evasion 37 (8 tonnes) et nous avons passé une nuit blanche. La vase faisait piston dans le puit de dérive et lorsque la pression est devenue trop importante, l'étanchéité du haut de puit à fini par laisser passer des pissettes ...

22 mars 2014

Nous avons un Océanis 343 DL. Il échoue sur des fonds durs sans pb. Attention aux éventuels pavés sur les fonds qui peuvent se loger sous une ailette de quille et destabiliser le bateau. J'ai cabané à Sein à cause de cela. J'ai vu mon bateau giter, puis tomber doucement dans l'eau ! Impressionnant et stressant! Aucun dégât, à part une petite entrée d'eau par l'évier.

22 mars 2014

Des centaines d'échouages avec notre DL de 35 pieds et 7 tonnes en huit ans de nav, de la Bretagne à l'Irlande.
Strictement aucun soucis.
Le bateau s'est cassé la gueule une fois de nuit, par vent violent de travers. La béquille à fait un puits de forage, rien d'autre.
Quand le bateau est fait pour ça... il est fait pour ça.
y'a qu'à !

22 mars 2014

Si je puis me permettre les béquilles sont source d'ennuis et encombrantes. Il existe des DI et des DL à semelle plate et renforcée qui échouent à plat, et dont le safran ne dépasse pas le talon., ou alors se relève.
L'échouage vasard pose des problèmes: entrées d'eau moteur et wc bouchées, dérive collée et débarquement impossible... Et aussi la pente de la plage. Si elle est trop abrupte et si il y a des vagues, le bateau se met en travers! Mouiller AR et long.
Sûr que dans les Côtes d'ARmor c'est un bon choix. Pas forcément le moins cher.

22 mars 2014

Dériveur : il existe des DL qui échoue sans bequile à plat ? Le DI un bon choix je n'en doute pas mais souvent pas forcément le moins cher.

Outremer : évidemment qu'échouer n'est pas une fin en soi mais ça doit quand même être très pratique chez nous. Ensuite je sais que ce sera plus facile avec un DI je n'en doute pas mais le marche d'occasion regorge de DL à des prix assez avantageux d'où ma question.

Merci pour vos retours. Est ce que vous pouvez préciser le modèle de voilier (car suivant le programme et la forme de la quille le comportement doit être différent) et si vous avez une expérience avec un DL entre 40 et 43 pieds.

23 mars 2014

@ Gege44 : aaaaahh ! le boréal, le bateau de mes rêves ! mais d'abord, faut que je gagne au loto ! et c'est pas gagné ;-)

23 mars 2014

désolé, nous n'avons qu'un 35 pieds, on n'entre donc pas dans la bonne catégorie, c'est un Espace 1000

23 mars 2014

Oui, des DL échouant sans béquilles existent, exemple les Boréal avec une amorce de quille très large et longue, incluant le lest: je les vois souvent se poser sans aucun pb parmi les cailloux et les îlots de l'île d'ER. Je ne sais pas si ce concept existe dans des bateaux plus anciens.

23 mars 2014

Ou alors attends une vingtaine d'années pour l'occasion, mais pour moi c'est trop tard, hélas!

22 mars 2014

L'échouage n'est pas une fin en soi, a des avantages mais aussi de vrais inconvénients et demande réflexion et précautions. Le DI acier ou alu pose sans problème, la semelle étant épaisse d'au moins 1cm, et avec une très très bonne stabilité. Sa dérive profilée, de 2,40m pour un 10m à la flottaison lui assure un près très acceptable. Son tirant d'eau est de 0,60 à 1m. Par rapport au DL il est un peu plus large et traine plus de lest (+1T par rapport à un quillard de coque identique de 10m) . En condition très difficile on relève la dérive pour pouvoir déraper, le DL se comportant alors comme un quillard.

23 mars 2014

Bonjour, il y a aussi le trismus 37... Même posé avec 10° de pente latérale je n'ai jamais eu de pb . Très stable au portant , déplacement lourd 7T, à vide, on se sent vraiment en sécurité lorsque vent et mer se lèvent. barre franche lourde, sensation idem aux vieux gréements. Environ 10° de dérive au près serré ( faut bien 1 défaut !!!) et cockpit originel pas du tout ergonomique.

23 mars 201416 juin 2020

Bonjour,
Nous nous possédons le Legend 10.40 ou Legende 36 ici :
www.hisse-et-oh.com[...]ende-36
Rien à dire, cela vaut largement un OVNI mais pas dans la bonne catégorie des 37pieds pour la taille! mais nettement moins cher.

23 mars 2014

J ai des amis qui vende un trisbal 36 , il est a panama , pour avoir vu le bateau la bas il est super , bon plan pour naviguer pas cher dans le secteur et plus

23 mars 201416 juin 2020

Le Sun Fizz DL s' échoue facilement, la semelle en fonte est longue et large, les béquilles ne travaillent pas beaucoup. Par contre elles sont assez lourdes et encombrantes à manipuler bien qu'en alu.
Le varangage est bien échantillonné, les épaisseurs de strat importantes. Bref un voilier solide apte aux échouages répétés, une fois le terrain repéré à marée basse initialement.

Avec ses 3 cabines le Sun Fizz est adapté au programme de voyage familial.
Le budget d' achat reste modéré, 35 à 42000 € bien équipé et entretenu, parfois nettement moins cher mais avec plein de choses à revoir, qui risquent de revenir plus cher qu' un bateau en état lors de l' achat.
La série est connue, il devrait se revendre sans trop de difficultés à l' issue du voyage si nécessaire.

23 mars 2014

Attention aux galets et vase compacte qui peuvent se coincer ou pénétrer dans le puits de dérive, en bloquant celle-ci.

Le sun fizz fait autour de 9 tonnes en charge et la pression sur la semelle du saumon est significative.

elle est suffisament large pour une certaine stabilité mais le poids du bateau demeure

c'est un excellent bateau de croisière tranquille, facile, simple et confortable.... Le mien n'est pas encore en vente..

les iles et mouillages de Méditerranée sont inépuisables.

23 mars 201416 juin 2020

Le Sun fizz est intouchable au niveau prestations / prix, pour qui veut un 40 pieds de voyage en DL !
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J'avais un Ne Quid Nimis, qui bien que court (34 pieds sans jupe) est lourd et profond et s'apparente à un 36-38 pieds.
Le lest est dans un quille creuse en stratifié. La semelle est longue mais pas large et le bateau ne peut pas de passer de béquilles, comme sur un Trismus.
Néanmoins, comme déjà dit, jamais eu de soucis particuliers.

23 mars 2014

@bigorne
Pourquoi pas un bi-quilles?

23 mars 2014

bonjour,
jamais tenté l'echouage en DL, mais pour le reste de vos "points forts des DL", je reste tres dubitatif ! le flux d'eau est tres perturbé par le passage embryon de quille / derive sur les DL, déjà que cette quille est assez longue, ce qui rend le bateau peu evolutif, les derives sont souvent de simples toles plates, a effet de decrochage des flux catastrophiques (alors que sur certains DI, on trouve des derives a profil NACA , sur les Via par ex). les DL remontent donc moins au pres que les DI toutes choses par ailleurs egales. plus veloces dans le petit temps dites vous: encore moins, a cause de ce flux, et aussi de la conception ancienne des DL que l'on trouve encore en etat, de conception trop ancienne au niveau carene et architecture en generale. sinon, on raconte des échouages sans bequilles tentés, mais ou le bateau s'est couché sur le flanc...enfin, les ouvrages de navigateurs qui "réfléchissent" comme Antoine sont unanimes: le DL n'a pas assez d'avantages par rapport à un quillard. Autant rester au quillard, ou passer au DI. aussi, on ne fabrique quasiment plus de DL...alors que des DI, on en fait encore. Pensez enfin a la revente, un DL dans 10 ans....tout le monde aura oublié ce que c'est , et pourquoi on en a fait.

23 mars 2014

re bonjour !
encore moi desolé !
vous parlez de bois -époxy,
bon matériaux jusqu'à un certain age: je connais tres bien depuis 20 ans , et ai navigué à bord , un cata de 12 metres, tres beau, tres sur, mais, il ne faut pas etre parano !
quand on detecte une infiltration, que l'on voit un bordé qui gonfle ou se fissure, quelle panique, on imagine de l'eau partout, et des dégâts dont il est difficile d'evaluer l'etendue. sinon, quel confort et sentiment de securité par rapport a un cata de marque habituelle en polyester !
mais, comme pour les DL: pensez à la revente dans 10 ans, vu que vous comptez le garder longtemps: ce sera un materiau encore plus marginal qu'actuellement, et sera plus dur (sinon impossible) à revendre par rapport aux DI en alu, dont on sort chaque année des nouveaux modeles: ce sera une configuration encore connue et "a la mode" dans 10 ans.

23 mars 2014

Merci beaucoup pour vos retour. Il ne faut pas se sentir aufusquer de n'avoir qu'un 35 pieds :-) je demandais juste des témoignages également pour des DL au dessus de 40pieds car il y a justement quelques exemplaires à vendre actuellement. Je ne suis pas arrete sur une taille de voilier précise.
N'hésitez pas comme renard à démolir " ma théorie", je n'ai pas d'expérience de la croisière et encore moins des voiliers faits pour ça.
Pour moi comme le DL à un lest plus bas il est plus performant notamment au près et de ce que j'ai pu voir le DL à l'air plus toile que le DI de même taille mais c'est peu être faux. Comme le dit renard la transition quille/dérive du dl est peut être rédhibitoire pour les performances.
En revanche je suis surpris de vos remarques sur le bois epoxy: matériau marginal. Il me semble au contraire que grâce à l'époxy le bois avait retrouve une seconde jeunesse et était plutôt amené à se développer. Pourquoi vous dites "quel confort et sentiment de sécurité" par rapport au polyester.
@jjpey : ok pour un biquille mais dans cette taille la, trouver un biquille performant à un prix correct, si vous avez des pistes je suis preneur. J'ai rien contre le westerly mais j'aimerais bien trouvé un voilier un peu plus performant.
Je cherche surtout un voilier vivant qui procure du plaisir à barrer et à naviguer que l'on puisse échouer pour un budget raisonnable. Je pensais que le DL pouvait se démarquer de la sorte par rapport au DI.

24 mars 201424 mars 2014

Salut à Tous:
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Il est inutile de ressasser ici des théories hydrodynamiques comparées de tel ou tel système, dans l'absolu, c'est à dire de façon formelle, alors que vous cherchez à acheter une occasion qui a fait ses preuves (ou pas) depuis 20 ans ou plus !
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Le Sun Fizz, le NQN et bien d'autres, ils naviguent depuis 30 ans !
Il est préférable de s'intéresser aux qualités réelles et vérifiées ainsi qu'aux soucis tout aussi réels constatés sur les différents modèles du marché, après 30 ans de nav.
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Vous pourriez donc nous donner la liste des bateaux que vous avez trouvés en occase, ce qui permettrait de vous donner des informations circonstanciées !
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Pensez aussi à ses deux frères : le Sun Shine DL et le Sun Légend 41 DL, qui sont d'excellent bateaux.
Le Sun Shine DL, il y a un qui pose tous les w-e en famille dans la région de St Malo. j'ai souvent été béquillé à coté de lui.
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Vous ne trouverez pas de biquille de plus de 35 pieds chez Westerly.
le plus gros étant la version allongée à 36 pieds du Seahawk.
C'est néanmoins un très bon bateau, mais il ne marchera pas comme un sun DL.
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Chez Moody, vous trouverez jusqu'à 38 pieds en biquille, avec des carènes modernes performantes pour la dernière génération, mais le prix va avec...

24 mars 2014

je suis tout a fait d'accord sur le sun fizz, qui n'est pas en metal, donc plus leger , et avec une bonne carene performante. le sun fizz DL est bon. comme je l'écrivais , je disais "a toutes choses egales", un DI sera plus marin qu'un DL. ce n'est pas le lest plus bas sur un DL qui l'empechera de deriver au pres car les flux d'eau seront decollés. ce qui fait remonter un bateau au pres, outre sa carene et son plan de voilure, c'est l'efficacité de son plan anti derive. l'uniformité, le centrage, la forme d'une belle derive sera plus perfomante que un semblant de quille longue + un semblant de derive rajoutee.
pour le bois époxy, pour sentiment de securité, je voulais dire que ce catamaran ne craque pas dans les vagues, est plus rigide, les cloisons ne bougent pas, bref, on n'a pas l'impression d'etre dans un bateau fragile. sauf le probleme des infiltrations si on subit un choc sur un truc pointu .

24 mars 2014

@Guillemot : ça tombe bien que vous parlez du sun legend 41 DL car c'est sur ce genre de voilier que j'aimerais avoir des retours d’expériences d'échouage.
J'ai trouvé deux DL en alu de l'architecte Subrero à vendre un Kim grand sud 43 et un 41 pieds sur les plans du sun legend 41. Le Kim grand sud n'est pas équipée de béquilles mais il est possible d'en adapter tandis que le 41 est équipé. Ces 2 voiliers calent 1m40 dérive haute.
Sur le marche de l'occasion, on va trouver un DL 41/43 alu au même prix qu'un DI 35/36 alu et avec plus de choix pour le DL. C'est pour ça que je posais la question de l’échouage pour ce type de voilier (DL 41/42 TE : 1M40)
@TDM : je suis en contact avec le propriétaire du trisbal36 au panama. Ce voilier est un DI mais il ne peut pas se poser à plat si j'ai bien compris car le dessous de la coque n'est pas plat, il faut donc ajouter des bequilles si on veut vraiment poser à plat et restez à bord

24 mars 201416 juin 2020

Bonjour,
je suis totalement d'accord avec renard, le DL question performance est plutôt moins bon qu'un DI. L'épaisseur du sabot de quille y est pour beaucoup.
En fait, c'est tout le problème des compromis. On est soit quillard, soit dériveur intégral, entre les deux, c'est un compromis. La seule option de faible tirant d'eau qui soit réellement performante, c'est la quille relevable.
Après, il y a les notions de confort. le DI au portant est très, vraiment très confortable.
Pour l'échouage:
DI: je préfère vraiment échouer avec un fond plat que sur la largeur d'un sabot de quille (sauf à mettre des béquilles pour être tranquille). Expérience vécue d'échouage sur sable parfaitement plat sans souci. Un DL posé à 20 M de nous s'est couché (sans dégât bien sûr) sur le côté et les gens ont dormi à la gîte. La raison? le sable avait la consistance de la vase sur pas loin de 30 cm (Iles d'Aran, Irlande)
DL: Par contre, il est vrai que le sabot présente l'avantage de garder un accès relatif sous le bateau pour gratter les coquillages et éventuellement donner un petit coup d'antifouling.

24 mars 2014

@entre-cotes : Le DL à côté de vous en Irlande avait échoué avec ou sans béquilles. J'ai encore du mal à concevoir échouer avec un DL sans béquilles, ça doit être trop stressant
@renard : pour vous le bois/epoxy n'est pas un matériau pérenne sur le long terme ?

24 mars 2014

je vais etre honnete, je ne suis pas assez connaisseur de ce matériaux dans ses défauts. je trouve seulement que en navigation, le catamaran sur lequel j'ai navigué est impressionnant de "silence" par rapport aux catas en polyester, aux cloisons qui craquent et qui bougent. je sais aussi que ses proprios ont toujours en tete le stress de na pas savoir si leur bateau est infiltré par de l'eau gravement ou pas. les avis de chantiers sont assez pessimistes sur le montant des travaux éventuels, et surtout...aux techniciens compétents de ce matériaux: introuvables quasiment partout en dehors de quelques pays d'Europe, ce qui est un gros handicap pour ce materiau sur un bateau de voyage.

24 mars 2014

@ bigorne:
Sans béquilles...no comment!

24 mars 201424 mars 2014

38 43 pieds, ça fait combien en mètres ?

La sonde, vous la mettez en pieds, aussi ?

Petit mot d'humeur, mais moi je calcule en mètre, unité créée voilà 300 ans pour simplifier la vie. Les américains s'y sont mis, les voileux la refusent. Je persiste à ne pas comprendre, d'autant que le reste des marins (pêche, commerce etc) parlent eux en mètres.

24 mars 2014

@ ernestpt: Et marcher à 6 nœuds, ça fait combien en km/heure?
Le mètre simplifie sans doute la vie mais dans un milieu où tout est basé sur la navigation, celle-ci étant elle même basée sur une notion de longitude/latitude, on arrive par exemple nécessairement au mille marin et non au kilomètre.
Et les marins (pêche, commerce etc.) parlent bien en nœuds et milles. Et pour le vent, ils parlent tous en nœuds.
Alors 38 pieds ou 11.58 mètres, bof...

24 mars 2014

J'ai navigué sur mon Trisbal 36 de 1977 à 1996.
36 seulement.
C'est un DL avec une banane très large qui échoue à plat et qui est légèrement cintrée d'avant en arrière. Dans cette quille il y a 600 litres d'eau, le moteur et 360 L de gazole. ce qui dégage bien les aménagements. T.E.: 90cm.
On pourrait le comparer à un 4X4. Le safran à aiguillots se dépose sans outil à la main et flotte. A flot, vous pouvez reculer et même sortir l'arbre. Le moteur se dépose avec les deux palans de bastaques. J'avais une cadène à la flottaison de l'étrave et j'ai tiré ce bateau sur des rondins au sec. Les réservoirs sont munis de véritables trappes de visite. Les chandeliers sont en rond d'alu, pas en tube. Le liston est soudé et on peut y fixé tout ce qu'on veut . Gros taquets soudés. Grae baille à mouillage où rentre un génois en vrac?
Il est muni de deux dérives dont j'ai été long à comprendre les finesses. Ce n'est pas un bateau de régate, c'est un bateau de croisière qui garde son cap et sa vitesse. Barre neutre sous spi et même au largue.
Au près, il est gîtard et fait jeu égal avec un RORqual.
Je n'ai jamais eu de problème d'électrolyse mais je crois que j'ai eu beaucoup de chance!
Je reviens sur l'échouage:nous sommes montés à dix sur le plat-bord sans qu'il se cale sur le bouchain. Mais si le sable est mou il peut se pencher. Une béquille n'aurait-elle pas manqué?
Quant au look, autant comparer une jeep avec une limousine.
Et aussi isolations thermique et phonique nulles.
Se méfier en occase, beaucoup de T36 ont eu une finition amateur pas éclairé

24 mars 201424 mars 2014

Les gros DL, comme le Sun Fizz, Sun Légend, Sun shine, Sancerre, Gib sea 116 (un très beau à vendre en ce moment à Paimpol), Gib sea 38 (même coque que le Gin Fizz) et d'autres de chantiers moins connus, échouent tous très bien sur béquilles.
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Le problème est de concevoir et de dimensionner convenablement ces dernières ce qui n'est que rarement le cas d'origine.
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Beaucoup de béquilles "chantier" sont anti-mécaniques de par leur dessin, et peuvent plier, enfoncer le bordé ou arracher le pont en cas de problème à l'échouage.
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une fois bien conçue, la béquille peut encaisser des efforts colossaux, sans pour autant être lourde. Je vous renvoie aux efforts qu'encaisse un mat...
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Lorsque les 7,5 T du bateau sont tombés par vent de travers de 40 noeuds, la béquille s'est enfoncée dans le sol de 1,2 m, sans que rien de bouge au niveau du patin ou de l'axe inox traversant.
Tout juste une légère mollesse des garants quand le bateau a flotté.
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C'est à mon sens, la clé de la sérénité.
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Je vous ferai un schéma de principe quand j'aurai le temps (mercredi)

PS : n'oubliez pas que les DI aussi, ça tombe. C'est pas parce que le bateau est posé sur une semelle d'échouage de 60 cm à 1 m de large qu'il ne peut pas bouger !
Le Maracuja 42 sur lequel je navigue dans l'Indien est tombé deux fois par vent de travers, avec pour conséquence d'enfoncer le bordé...

24 mars 2014

Entièrement d'accord, ça peut aussi tomber. Mais il faut d'abord réussir à le bouger (le vent doit pouvoir y arriver) et ensuite, il va tomber sur le premier bouchain donc pas tomber de bien haut puis que pour arriver au niveau de bascule, il sera déjà posé sur le bouchain et ainsi de suite. Et si le vent est tel qu'il arrive à le mettre sur le côté, ça fait depuis longtemps que des béquilles seraient complètement pliées..

24 mars 2014

pensez vous que ce soit uniquement le vent sur le pont et le greement qui ai reussit a le faire tomber ? vous le dites, donc je vous crois sans problèmes, mais j'en reste vraiment stupefait !
le lest est quand meme tout en bas, + le moteur, les réservoirs, etc,

25 mars 2014

@Guillemot : Je suis preneur de ton schema de principe des bequilles quand tu aura un moment.
@tout le monde
Si je fais un résumé :
- Donc d’après vous les gros DL entre 7 et 9T et 1M40/1m50 de tirant d'eau échoue très bien avec béquilles même si ils n'ont pas un embryon de quille super long comme le NQN. L'idée n'est pas d'échouer tous les jours ou à chaque sortie bien sur mais ne pas pouvoir le faire en manche est un handicap à mon gout. Je pensais que le poids et la taille était un handicap pour l'échouage mais d'un côté avec le poids une fois posé il ne devrait plus trop bougé.
- Dans l'absolu, le DI ou le biquille est quand même plus facile et moins stressant a échouer (j'enfonce un peu une porte ouverte :-) sur ce coup là)
- Sinon, pas de différences de performance notables entre un DL ou un DI voir même DL moins performant si la dérive est une simple tole
- Renard, tu es très sceptique sur l'avenir du DL, c'est également à prendre en compte car comme on compte garder notre voilier un certain temps, il faut aussi penser à la revente d'ici 8/10ans. DL visible uniquement dans un musé dans 10ans ???
- bois/epoxy : attention à l'entretient et à la pérénité du matériau. On a des vues sur un voilier bois moulé epoxy à quille relevable mais j'hésite sur le matériau.

Si vous voyez autre chose ...

25 mars 201425 mars 2014

Quelques éléments de réponse :
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"DL visible uniquement dans un musé dans 10ans ???"
Je ne pense pas, au contraire. Les grands chantiers (Bénéteau, Jeanneau, entre autres) se mettent tous à constuire des DL, même dans les tailles de 40 pieds et plus.
J'en ai vu plusieurs échoués l'année dernière à Batz.
Ces DL sont une nouvelle génération, capables de se poser sans béquilles avec de larges ailettes.
A mon avis le DL, revisité ces dernières années, a un bel avenir.
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"Dans l'absolu, le DI ou le biquille est quand même plus facile et moins stressant a échouer"
Mon expérience sur les trois (DI, DL, biquille) m'a convaincu du contraire depuis 20 ans, mais bien sûr, chacun voit midi à sa porte !
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Le DL est le plus sûr à l'échouage. J'ai eu des incidents, mais jamais rien cassé.
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J'ai eu des accidents avec les deux autres : safran alu DI tordu, varangues du biquille cassées (le bateau actuel), coque DI polyester percée en avant de la semelle de posée en fonte.
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C'est pourtant avec mes trois DL que j'ai le plus posé (de très-très loin)
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Je modifie mon post car j'oubliais la coque en verre époxy de mon trimaran, déchirée lors d'un échouement (accidentel) !
j'ai rajouté un aileron type DL sous la coque et depuis : RAS !!
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PS : vous allez me prendre pour un bourrin, ou un skipper peu prudent.
En fait, pendant 15 ans, j'ai navigué 5 mois par an, de l' Irlande à l'Indien Ouest en côtière principalement, en posant presque tous les jours. Donc si je rapporte les accidents au nombre d'échouages, c'est statistiquement peu.

24 mars 201416 juin 2020

oui, je confirme, juste avec le vent.
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une fois avec mon DL et deux fois avec le Maracuja DI
Bateau équipé avec génois sur enrouleur, la capote, les cagnards l'annexe sur bossoirs et tout le merdier, le vent pousse très fort.
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je confirme aussi que l'angle d'un DI sur son bordé intermédiaire est égal à celui du-dit bordé, soit 25 degrés environ, ce qui est très impressionnant sur un bateau de 13 m !
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Je confirme aussi qu'un gros DL posé sans béquilles, ça le fait très bien. J'ai souvent pratiqué, pour gratter dessous, par flemme de mettre les béquilles pour une partie de pêche à pied, ou pour le simple plaisir de regarder le bateau.
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Je précise que comme tout bateau bien né, le NQN n'est pas construit en papier à cigarette et que cela n'a aucune conséquence sur la structure.
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Mais bon, on n'est pas la pour faire peur à notre ami, juste lui dire que poser un gros bateau, ça se fait très bien.

24 mars 2014

d'accord pour l'effet du vent mais il y a aussi la consistance du sol.

pour enfoncer le patin de béquille de 1.2 m , il faut vraiment un sol très mou, sable plein d'eau ou vase (sur les vasières il y a quelques fois des trous qui rebouchés non plus la même résistance

24 mars 2014

Non !
Sable très dur mais rivière souterraine... et là, impossible de prévoir.

25 mars 2014

il y a un aspect dans le comparatif DL/DI qui n'a pas été abordé (ou bien cela m'a échappé), c'est que la quille, en plus de mieux supporter l'échouage que les fonds même renforcés d'un DI, permet de naviguer correctement et de remonter au vent quand la dérive est bloquée en position haute.
Je n'ai jamais expérimenté des DL ou DI de + de 40 pieds. Mais ce que j'ai expérimenté, c'est le puits de dérive colmaté à l'issue d'une échouage sur des fonds vaseux. J'avais même modifié le haut du puits pour en faciliter l'accès.
Et bien avec un DL, même avec dérive haute, on peut louvoyer. Avec le DI, on remonte aussi, mais au moteur!

Alors je ne suis pas un spécialiste de l'écoulement des fluides comme Renard, mais le fluide, il s'écoule vachement sur la coque bien rondouillarde du DI; tellement bien que rien n'accroche....

25 mars 201425 mars 2014

Expériences personnelles (ou la somme des erreurs?)
j'ai eu un DL puis un DI, les deux en alu et de construction (très) robuste. S'échouer en général, est voulu: on est maître du où? quand? comment? Mais on reste très dépendant de la marée . Et si le clapot et le vent se lèvent... le bateau va bouger, taper quelques longues minutes surtout en morte-eau. Là, une bonne semelle bien large et épaisse sera plus sécurisante que béquilles ou biquille.
En passant par les canaux, et aussi sur la Seine j'ai remarqué que les rives dépassaient sous l'eau et qu'un biquille touchait avant d'être accosté. Nul n'est parfait. Moi je suis un peu partial!
A propos, sur le rustique Trisbal 36, je pouvais débloquer les dérives avec....un manche à balai! et déboucher le filtre moteur et sa vanne avec un scion de canne à pêche.

25 mars 201425 mars 2014

Bon, voila la béquille idéale "selon guillemot"
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Concernant les actions mécaniques, c'est le physicien qui a écrit.
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Vous pouvez lui faire plus confiance qu'un premier. ;-)

Je m’aperçois que j'ai oublié l'action colinéaire à la béquille de gauche (// à la béquille vers le haut). Ca n'enlève rien au principe des actions destructives.

25 mars 2014

hé ben tu t'es bien fait ièch. Il ne t'ai jamais venu à l'idée de passer au multi?
:-D

Nan, j'déconne, elles sont bien belles tes béquilles!

26 mars 201426 mars 2014

Je reviens sur ce fil pour un petit truc qu'on oublie souvent, pour l'avoir vécu, et qui est plutôt propre (ou sale..) aux DI.
Quand on se pose comme nous l'avons fait une fois à St Martin de Ré en restant au ponton d'accueil, le DI est parfait. Sauf quand ma gentille sœur invitée à bord a été faire son petit pipi à 2h du matin, à marée basse et a pompé, pompé, pompé...
Pendant trois jours, l'eau des WC a été noire de vase :heu:

28 mars 2014

@guillemot: merci pour ton schéma sur la béquille qui va bien. C'est très bien faites très instructif.
Je suis quand même étonné que ton plébiscite pour le DL par rapport aux DI ou au biquilles n'est pas plus fait réagir.
Est ce que tu aurais un exemple de ces nouveaux DL modernes dont tu parles pour voir à quoi ressemble leur quille.
Je vais regarder ce que j'ai trouve en DL et je vous mettrais la liste pour avoir vos avis sur leur capacité à échouer.
Je suis toujours preneur d'expérience d'échouage avec un DL si possible de 38/43 pieds pour confirmer l'enthousiasme de guillemot.
Merci

28 mars 201416 juin 2020

Il y a un Sancerre DL à vendre à un bon prix en Floride...
Taper sancerre sur le bon coin. Il y a deux annonces. c'est le même bateau.
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Les nouveaux sun odyssey (Jeanneau) sont dotés de larges et épaisses ailettes au 1/3 arrière du saumon, lui même joliment dessiné et bulbé. (voir photos)
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Les océanis (Bénéteau) ont les ailettes au 1/3 avant du lest.
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Dans un cas comme dans l'autre, je suis très réservé sur la stabilité obtenue si le sol est mou, en pente ou de densité variable.
Il ne faut pas imaginer que les safrans, trop proches de l'axe du bateau et complètement sur l'arrière, apportent une stabilité satisfaisante.
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Mes réserves ont été confirmées l'été dernier par l' Océanis d'un peu plus de 10 m (sais pas le numéro) échoué à coté de moi aux Hébiens.
Il est tombé , alors qu'il restait 40 cm d'eau.
la gite était très importante, car le bateau est passé par dessus l'ailette bâbord pas complètement enfoncée.
je n'ai pas fait le curieux et ne suis pas allé voir le safran bâbord, qui posait en porte-à-faux.
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Il y avait un cailloux de la taille d'une boite à chaussure sous l'ailette tribord, et un sol meuble sous l'autre...
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Conclusion : solution nulle et non avenue pour qui veut poser très régulièrement en sécurité.
Ces ailettes sont justes bonnes à baisser le centre de gravité du lest et à échouer droit sur une plage parfaite en milieu de journée.
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je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce qui se serait passé si les enfants jouaient sous le bateau...:oups:
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Solution : rajouter de bonnes béquilles :-D

28 mars 2014

nous avons eu des multicoques, des DI, des quillards et maintenant un DL. En BZH le DI est génial si on veut beacher souvent mais en longue croisière avec échouage occasionnel le DL est supérieur et sans crainte.
Cependant je ne vois pas beaucoup de gens parler de l'entretien de la dérive ! C'est pourtant un poste très important quand on achète un bateau d'occasion et qu'il faut en changer.

28 mars 2014

dire que le DL est superieur, c'est tres subjectif de votre part et ne tient compte que d'une partie des parametres la vie en bateau ! de plus, dire que le DL est superieur au DI a l'echouage, ecrit par certains ici, c'est carrément ridicule. avec un DL on perd un gros avantage du DI en navigation par vent fort et grosse vagues (sans meme parler de gros temps): la possibilite d'equilibrer le bateau a toutes les allures. le DL n'est qu'un quillard avec possibilité de reduire le tirant d'eau de quelques dizaines de cm, et se comporte comme un quillard dans le gros temps (embarde et part en travers, ne glisse pas sur les vagues, etc. Le DI a aussi un tirant d'eau bien inferieur au DL est permet l'acces de bcp d'endroits interdits au DL, notemment aux Grenadines pour acceder au seul trou a cyclones fiable, ou simplement, pour mouiller pres des plages devant les catramarans.

31 mars 2014

oui ! supérieur à quoi ? Pour la sécurité au retournement par rapport à un DI. On ne s'est jamais retourné en DI mais parfois ça n'était pas loin. Le DL repousse ou semble repousser cette angoisse un peu plus loin. Mais si on n'a pas l'intention de se poser ou de passer dans les canaux le quillard complet est encore mieux.
Cependant ce n'est que mon avis.

31 mars 2014

@kaj : est ce que vous pouvez preciser en quoi le DL est supérieur et sans crainte en longue croisière ? merci

31 mars 2014

Excuse ! J'ai répondu avant de lire la fin. L'impression est sans doute subjective mais nous n'avons eu peur qu'une fois en DL (forc 11) mais sans problème final alors que nous avons eu l'angoisse avec un DI de nombreuses fois, vous connaissez sans doute, on est crispé à la barre au portant très rapide et le vent continue à monter ainsi que les déferlantes. Pour moi qui barrais l'angoisse était:" pourvu que je prenne bien cette déferlante, puis la suivante, puis la suivante, puis..." je sais bien qu'on nous dit toujours qu'avec un DI celui-ci dérape et qu'il n'y a pas le croche pied de la quille, mais une déferlante qui prend le DI de travers , comme ça arrive quand on rate son coup, cette déferlante là couchera le bateau... et après ? ? ? Mais ce n'est peut-être qu'une idée que je me fais juste pour me faire peur.

31 mars 201431 mars 2014

Salut Kaj et Bigorne,
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Je me répète, encore une fois, désolé.
Les généralités théoriques sans prendre en compte qu'un bateau, ce n'est pas juste un lest, mais des dizaines de paramètres, ça ne veut pas dire grand chose.
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Il y a dans la famille des DI, d'excellents bateaux (série des Harlé, petits et grands frère du Maracuja et bien d'autres), et des sabots limites dangereux (non-non je ne dirais rien ...)
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Il en va de même pour les DL, dont certains ne sont que des quillards auxquels les chantiers, au grand désarrois des architectes, ont greffé un trognon de quille et une tôle en ajoutant 100 kg, pour des raisons de marché.
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Et comme dit kaj, le ressenti est très subjectif.
Mon ami Jean Pierre et moi même avons navigué des milliers de miles sur deux bateaux : maracuja (DI) et Ne Quid Nimis (DL), y compris ensembles sur l'un ou sur l'autre, ou croisés (lui sur le mien, et moi sur le sien...)
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Nous n'avons jamais pu tomber d'accord.
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Je n'aime pas la prise de gite progressive et linéaire du Maracuja, qui donne l'impression qu'il ne va pas s'arrêter et chavirer. J'apprécie peu la façon dont il dérape inexorablement, dérive ou pas, dans le gros temps.
Cette dérive tant avancée comme argument, ne m'apporte aucun "sentiment" de sécurité. Une fois les passavants dans l'eau, le bateau s'arrête net et bascule.
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Jean Pierre est très gêné par les mouvements de rappel de lest du NQN, qu'il qualifie de brutaux, entre les vagues.
Il est inquiet de sa résistance à la dérive et de sa façon d'affronter la mer sans esquiver. il a peur que quelque chose casse (ça n'est jamais arrivé)
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Tout cela est très intellectuel, vous en conviendrez, car le DL comme le DI, ont fait leurs preuves tous les deux, y compris en chavirages complets, où ils se redressent (le NQN mieux que le Maracuja).

31 mars 201431 mars 2014

info :
il y a eux cocaïne 38, dériveurs lestés sur plans Nivelt à vendre en ce moment
c'est un très bon bateau.
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un sur le bon coin www.leboncoin.fr[...]351.htm
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l'autre sur viva street bateau-occasion.vivastreet.com[...]9635218
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peut être un troisième...
www.annonces-marine.com[...]38.html

31 mars 2014

Missing
renard

<<<<>>>>

3 Cela fait plus de cinquante ans que je navigue. D'abord avec un canot breton TE O.60 puis un quille longue de 8.50 TE 0.90 ; Donc convaincu en croisière de l'intérêt d'un petit tyran d'eau. En ce temps-là les marinas norvégiennes étaient rares! et les appontements des fjords calaient moins d'un mètre.
Mon T36, DL, avait deux dérives et un comportement très sécurisant. Encore fallait-il avoir quelques notions de l'interaction d'un centre de carène variable avec une voilure variable aussi!. Il m'a fallu quelques heures avant d'en comprendre les finesses, tant par pétole que par gros temps.
Ma barque actuelle est un DI à une seule dérive légèrement profilée et le safran sur le tableau descend de 90cm à 2m.
Quand je lis sous la plume de Renard des mots comme" carrément ridicule " je doute (-peut-être à tort!- )qu'il ait beaucoup navigué en dériveur.
Mais je parle de dériveurs conçus par de bons architectes et pas par des marketteurs-bricoleurs.

09 avr. 2014

salut "deriveur" ! il doit y avoir malentendu, je ne trouve pas ou j'ai ecrit "carrément ridicule", meme si je reconnais que c'est une expression que j'emploi parfois !
j'ai navigué, en permanence, vie a bord et tous les jours au mouillage, sur un DI alu 40 pieds des années 80, pendant 14 ans, et fait environ 55 000 milles. pour les DL, par contre, je connais un peu. mais je connais peu les DL en "pratique", juste, j'ai bcp discute avec des proprios, et navigué en meme temps qu'eux sur les memes trajets. je suis 100% convaincu de la "superiorite" des DI par rapport aux DL équivalents. tant pour la navigation que l'echouage.

10 avr. 2014

ah oui c'est vrai je l'ai ecrit, mais je l'assume !
on ne peut pas dire qu'un DL est superieur au DI pour l'echouage....bequilles, peur de se coucher (dans les 2 sens du terme), etc

09 avr. 2014

Le louarn vendredi 29 mars, 3ème ,ligne. Ken avo.
En croisière lointaine j'ai beaucoup apprécié mon Trisbal au profil de bateau de péche, avec lest, réserviors et moteur dans nles fonds.
Mais la carène de DI plan Mauric-Vaton de mon Méridien, c'est autre chose. Mais ce n'est pas un 4X4 des mers!

08 avr. 2014

@guillemot, @renard, @kaj : comment je peux vous envoyer une photo de la coque d'un DL que j'ai repéré pour avoir votre avis sur sa capacité à échouer. Pour le moment il n'est pas équipé de béquilles ni d'emplacement pour les fixer.

08 avr. 2014

ben, tu la joins en écrivant ton message.
Elle apparaîtra en dessous

Dis-nous déjà de quel modèle il s'agit.

08 avr. 201416 juin 2020

La voici :
C'est un kim grand sud de 43'
Poids : 11.5 T (je ne sais si c'est en charge ou à vide)
Lest : 3.5 T
Tirant d'eau : 1.40 / 2.65 M

08 avr. 201416 juin 2020

tu peux difficilement trouver mieux, comme "vrai" dériveur lesté.
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voici les images de celui que tu as trouvé, probablement.
a-vendre-voilier-alu-voyage.over-blog.com[...]72.html
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Et un autre, vendu, où on voit bien le lest (photo ci dessous)
www.annoncesbateau.com[...]63.html
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Il cale peu pour un DL de cette taille : gros avantage sur béquilles
La semelle est longue et parfaitement centrée : pas de risque pas le piquer du né ou du cul.
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accessoirement, il y a une belle dérive secteur, comme celle du Sancerre de Philippe Harlé, donc à défaut d'avoir un profil d'aile d'avion de chasse, elle a une surface respectable et fait son travail de plan antidérive beaucoup mieux qu'un simple rectangle "jeanneau"
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Bref, tu pourras dormir tranquille sur béquilles.

09 avr. 2014

si le choix porte sur un DL, malgres ce que j'en pense par rapport a un DI bien concu, ce KIM a l'air vraiment top !
greement costaud en plus...et j'aime bien les "salons de pont" avec vue sur l'avant.
reste a voir l'etat des fonds, des réservoirs, apres grattage leger a la brosse (comme sur tout bateau alu, mais c'est un autre debat !).

09 avr. 201416 juin 2020

petit article Sun Odyssey DL Voiles Magazinen°195 mars 2012


09 avr. 2014

à la lecture de cet essai, Jeanneau semble avoir pris une longueur d'avance sur le créneau des gros dériveurs à prix abordable (je ne compare pas avec des bateaux 50 % plus chers).
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Comme déjà écrit, j'en ai vu un posé l'été dernier à Batz. Très beau, carène et lest magnifiques, mais je ne recommanderais pas l'échouage sans béquilles.

10 avr. 2014

@guillemot: ce n'est pas celui la que j'ai trouve mais un autre. Celui du lien est vendu il me semble. C'est tous les memes : 7 au total.
J'espere que tu as raison pour l'echouage car j'ai contacte l'architecte par email et il etait moyennement confiant sur la capacite a echouer:
" Concernant les béquilles, elles ne sont pas de notre conception, jen'ai jamais eu de retour sur leur position ni sur leur utilisation. Compte tenu de l'équilibre du bateau au carénage (tendance àbasculer sur l'avant), je suis assez sceptique pour leur emploi. Ceci me parait très délicat sur des bateaux de cette taille avec unplan de dérive dériveur lesté bien positionné. "
Il parle de son ancien voilier ferru yachting 41 qui est un dl apparemment assez proche de kim dont les proprietaires suivant on ajoute des bequilles. Je viens de lui demander si ces remarques tenaient egalement pour le kim.

@renard: ce n'est pas qu'une question de choix entre un dl et un di mais aussi une question de budget. Un di d'une certaine taille en alu bien equipe en bon etat ca vaut un bras alors que le dl est beaucoup moins cher car moins convoite surement.
Si j'avais vraiment le choix je prendrais un di en alu avec une belle quille lestee relevable ou pivotante avec echouage possible (idem quille pogo 12.50) pour avoir les qualites du quillard en nav et la facilite d'echouage d'un di. Mais bon c'est juste en reve :-)

10 avr. 201410 avr. 2014

Je ne suis pas étonné par sa réponse, plus qu'évidente !
S'il n'a pas conçu et positionné lui même ces béquilles, il ne peut en aucun cas s'engager.
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Il faut comprendre les archis, qui ont des gros soucis avec des clients qui font des transformations ou des rajouts sans l'aval de l'architecte et qui leur font des problèmes ensuite.
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Et comme il va de soit que sur un bateau de ce poids, il y a des risques à faire des béquilles mal conçues et mal positionnées, sa réponse est parfaitement adaptée : "Il me parait très délicat, etc."
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Conclusion : soit tu lui demandes s'il accepte de te dessiner les bonnes béquilles, soit tu les dessines et échantillonnes toi même et tu prends tes responsabilités.
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PS : je viens d'avoir la même réponse de l'architecte d'un petit trimaran bien connu, pour le renforcement des fonds des coques en vue d'une utilisation en "raid-aventure".
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Il a été un peu cassant et m'a fait comprendre que seul lui et le chantier constructeur pouvaient faire le travail, car "on ne peut pas faire n'importe quoi".
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Je ne lui en veux pas et comprends parfaitement ses craintes.
je l'ai donc remercié poliment et vais faire le renforcement des fonds moi même, comme je l'ai fait sur le trimaran actuel.
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A toi de jouer !!!

10 avr. 201416 juin 2020

tu as ci-dessous, l'archétype de la béquille bien conçue, sur le Chablis construit par mon père (au premier plan) et sur mon NQN (au second plan).
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Les premières ont été dessinées à Philippe Harlé, et tellement bien conçues que convoitées ... et volées !!
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Les miennes, j'ai du les transformer, car mal conçues à l'origine (faites pas un propriétaire, pas l'architecte. Comme quoi, les archis ont raison de se couvrir...).
Le bateau ne pouvait en aucun cas poser avec (d’ailleurs, le propriétaire s'était bien gardé de le faire).
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Le patin de bois épouse parfaitement le bas du bordé, au niveau d'une cloison structurelle.
Elles ne sont pas courbes comme sur les plans que je t'ai dessinés, car le bateau est frégaté donc elles sont naturellement inclinées de 15 degrés vers l'extérieur.
Elles ont à leur actif plus de 500 échouages entre la Bretagne et l'ouest Irlande, puis à Madagascar.
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Note que sur les deux bateaux, les patins en bois sont larges et épais et qu'ils sont largement dégagés du sol pour laisser le bateau s'enfoncer ou s'incliner.

10 avr. 201416 juin 2020

Pour le Sun Fizz, j' ai acheté il y a 15 ans des béquilles alu télescopiques "Yacht Leg Company", faciles à installer.

www.yachtlegs.co.uk[...]egs.php

10 avr. 2014

Ok merci pour les infos
De toute façon si je fais affaire sur ce DL, je ne manquerais pas de revenir vers vous pour avoir des infos pour concevoir et bien positionner mes béquilles.
Je vais contacter le patron du chantier ou est stocké le kim pour qu'il me fasse quelques clichés de la quille et me donne les dimensions (épaisseur/longueur) comme les propriétaires ne veulent plus trop se déplacer au chantier car ils habitent assez loin

Phare du monde

  • 4.5 (102)

2022