retour au cockpit de grand voile / facile , pas facile

bonjoour je suis novice (quelques stages aux glénans), je suis entrain d'acheter surement un aloa 27. la grand voile s'envoit avec un winch au pied de mat, problème pour les prises de ris etc.. ma question est : est ce facile de faire la modif ou compliqué ( je n'ai pas de vision de ce qui passe dans la bome) et quel cout aproximatif ?

merci à vous

L'équipage
06 sept. 2011
06 sept. 2011

Le système envoi des voiles et prise de ris en pied de mât, n'est pas à rejeter et présente l'avantage de la simplicité et de moins d'effort pour hisser ou ariser. Personellement je le préfère au renvoi de tout au cockpit.

De plus sur l'Aloa 27 avec son système de grande écoute sur le rouf, il y aura une belle accumulation de bouts. 2 pour la GV, 3 pour les bosses de ris, hale-bas, drisse de génois etc....ça fera des tas de spaghettis!!

Commence donc par naviguer avec ton Aloa 27 en configuration originelle, il sera toujours temps, si vraiment tu y tiens, de le modifier ensuite.

Bravo pour ton choix et bonne navigation.

06 sept. 201116 juin 2020

je ne sais pas te donner le cout, mais tu peux assez facilement te faire un devis.

Pour renvoyer tes manoeuvres au cockpit, la config "classique" consiste à avoir des poulies en pied de mat, des renvois à plat pont et des bloqueurs. cela de part et d'autre pour gérer d'un coté la GV, de l'autre la ou les voiles d'avant.

Vois sur cette photo le montage. On voit en haut les poulies de renvoi, et au milieu les coinceurs.

A toi de compter ce que tu veux renvoyer puis de regarder les catalogues de matos.

hervé

06 sept. 2011

C'est pas compliqué, mais ou est le problème? Sur le Loarwenn, c'est aussi en pied de mât. Allez, un peu de courage !^^

06 sept. 2011

J'ai gardé la configuration mise au point par l'ancien proprio. Drisses de GV et génois au cockpit et prises de ris au pied du mât. Même si ça peut paraître bizarre, ça ne me pose aucun problème en solo. J'ai fait des marques de couleur(s) sur la drisse de GV : un trait pour le 1er ris, 2 pour le 2ème, 3 pour le 3ème. Pour prendre un ris, je largue la drisse jusqu'à ce que la marque arrive au ras du coinceur et je bloque. Je passe au pied du mât et je place le croc de ris dans l'oeillet. La marque a été faite de façon à ce que je doive tirer assez fort pour enfiler le croc. Ca évite à la voile de se décrocher. J'étarque la bosse de ris au winch de pied de mât + coinceur de bôme et je repasse à l'arrière ... Etarquage de la drisse à l'aise dans le cockpit. Moi, ça me convient, mais chacun fait comme il veut.

06 sept. 2011

Bonjour,
Je suis dans la même configuration, avec des oreilles de chien qui facilitent l'accrochage.
la prise de ris au cokpit, pour moi ne se justifie que si tu as une prise de ris automatique.
la prise de ris ne prend que 2 minutes.
(je suis en solo).

06 sept. 2011

La prise de ris au cockpit n'est pas difficile en soit, mais n'offre pas un grand intérêt par rapport à une prise de ris classique.

Il faut à la fois renvoyer la drisse de GV sur un winch posé sur le roof, avec un coinceur si tu veux libérer le winch.

La prise de ris se fera avec le système de prise de ris automatique : la bosse part du bout de la bome, passe dans l'oeillet de ris sur la chute, revient au bout la bome dans une poulie de renvoi, va au vit de mulet dans une autre poulie de renvoi, monte dans l'oeillet de ris du guindant, revient au vit de mulet dans une poulie de renvoi, puis au pied de mat, puis sur le roof à coté du winch.

Le premier problème, c'est que ça te fais des km de ficelle si tu fais ça pour tes trois ris et pour ta bordure. Cela fait aussi 5 coinceurs sur le roof (drisse, 3 ris, bordure).

Le deuxième problème, c'est que tu as beaucoup de mal à intégrer le débattement de la bome. La bosse doit être impeccablement centrée, sinon, elle tire plus sur un bord que sur l'autre, avec le risque d'arracher l'oeillet.

Enfin, pour que cela serve à quelque chose, il faut aussi que la balancine soit renvoyée au cockpit.

Je suis aussi d'avis qu'il est plus simple de garder la prise de ris classique. Prévoit un pad-eye pour capeler ton harnais en pied de mat quand tu fais la manoeuvre.

Jacques

06 sept. 201106 sept. 2011

Un sujet qui revient régulièrement et pour lequel je ne peux manifester qu'un très large enthousiasme quant à l'adoption des prises de ris au cockpit, une solution qui a changé la vie à bord de mon ex-Sangria.
On peut dire qu'il y a eu un avant et un après.
C'est devenu tellement facile et rapide que je ne peux vraiment pas comprendre pourquoi on réfute cette solution .
Le seul souci peut veut venir du mauvais glissement des coulisseaux dans la gorge mais ce problème peut lui aussi être réglé.
Le paquet de nouilles (qui ne m'apparait pas ainsi) ne m'a jamais, un seul instant, posé de problèmes.
C'est pourtant pas compliqué d'être un tant soit peu exigeant sur le rangement des bouts.

Sur le Sangria, il a fallu changer de bômes, et faire une modif sur le mât, car la gorge s'élargissait coté vis de mulet pour envoyer la ralingue. Elargissement à supprimer.
Mais c'est presque devenu un plaisir de prendre des ris par la suite !
30 secondes, c'était le temps que je prenais pour prendre un ris en solo, lorsque, par jeu, je tentais d'être le plus rapide.

La prise de ris au cockpit ne posera aucuns problèmes si elle est pensée et réalisée intelligemment.

lorenzo.heoblog.com[...]dex.php

06 sept. 201106 sept. 2011

La configuration raisonnable : le troisième ris, classique.
Et j'avais opté pour deux bosses par ris.
Le tout automatique avec une seule bosse par ris me paraissant pouvoir poser problèmes à long termes, bien que les bômes de type Selder soit très bien conçues.

06 sept. 2011

merci pour vos réponses , comme je compte me balader en solo, j'étais inquiet de la maniabilité et de la facilité. je vais investir donc dans un premier temps sur une ligne de vie , harnais et pilote auto. apres on verra. merci Koala de me suivre dans mes aventures !!

06 sept. 2011

et ben moi j'ai tout renvoyé au cockpit. Je suis HEUREUX.
j'envoie depuis le cockpit, je prends les ris, Génial.
J'ai fait 2 renvois par ris, un pour le guindant et l'autre pour la chute.
la balancine est également renvoyée.
Ça fait pas trop plat de nouilles car une fois bien organisé et rangé......

Allez, juste un bémol, quoique. Mes voiles d'avant sont endraillées donc suis obligé d'aller à l'avant pour réduire : 1ère réduction à 13 noeuds, 2ème....jamais réalisée, ça tient au moins 25 noeuds avec ris dans la GV.

donc, navigue petit au départ pour connaitre ton bateau puis fais ton choix de plan de pont.

François

07 sept. 2011

Bien sûr on peut très bien vivre sans, mais avoir tout ramener au cockpit apporte un vrai confort. Quant à la longueur des bouts, ce n'est pas un souci avec de belles pochettes de cockpit et une bonne organisation, même avec une drisse mouflée!

07 sept. 2011

la seule chose qui me gène c'est qu'à un moment il faut faire un aller/retour au mat pour engager le point d'amure dans le croc et etarquer le point d'ecoute au winch de pied de mat. çà fait un petit moment que je me dis que tant qu'à aller faire un tour au pied de mat, autant tout y faire. donc je crois que je vais bientot y mettre un taquet pour y installer la drisse, comme çà j'aurais tout à dispo. çà m'est dejà arrivé d'arriver au mat et de decouvrir qu'il me manque 1cm de drisse pour passer le croc ou de revenir au cockpit et de decouvrir que le point d'amure s'est detaché du croc. grrrrrr....

07 sept. 2011

n'oublies pas de faire des repaires sur ta drisse.
jj :reflechi:

07 sept. 2011

Mais le croc, c'est de la préhistoire !

07 sept. 2011

Je me suis aussi posé la question et j'ai laissé tomber pour cette raison: lorsqu'on largue les ris, il faut de toutes façons aller au pied de mat pour rengager les coulisseaux dans le rail de GV et puis quand on hisse, il faut vaincre la friction de tous les cordages qui remontent, bosses, balancine, drisse, et encore, quand ça ne vrille pas quelque part. Du coup, le confort en prend un coup. Quelqu'un a trouvé une solution?

07 sept. 201107 sept. 2011

bonjour
on peut monter les coulisseaux concernés sur un transfilage.
Il n'y a plus besoin de les sortir du rail
cordialement
Hubert, de Cherbourg

07 sept. 2011

Pas de transfilage et je ne sors jamais les coulisseaux, (sauf bien sûr en fin de saison)

07 sept. 2011

Oui, TOUT en pied de mât :heu: :heu: :heu: :scie:

07 sept. 2011

Lorenzo,
t'as remplacé le croc par quoi ?
Merci

Jacques

07 sept. 2011

J'ai aussi envie de ramener les bosses au cockpit. en cas de ris "automatiques" il me semble que c'est la bosse d'amure qui maintient le point d'amure de ris au niveau du vit de mulet et que le croc devient inutile. Me trompe-je ?

07 sept. 2011

La bosse de ris, si elle est pas trop mal fichue, maintient le point d'amure au bon endroit.

Je confirme moi aussi qu'un retour au cockpit est un grand confort, c'est important (n'en déplaise au gros durs tatoués qui passent tant de temps sur les forums) mais aussi une vrai plus pour la sécurité. Un bateau de cette taille (navigué de nombreuses année sur un 7.5m) devient vite un yoyo sur la houle, et tout ce qui évite d'aller faire l'acrobate sur le pont quand ça bouge est bon à prendre (encore plus en solo où personne n'ira vous rechercher dans l'eau... ou même simplement coincé dans le harnais, ça arrive).

07 sept. 2011

j'ai un 7.5 m,je n'ai plus 20ans depuis longtemps et il m'est arrivé de devoir prendre le 3° ris par mer forte. Il n'y a aucune difficulté si tout est bien organisé et testé. Je répète souvent que cela ne prend que 2 minutes.(accrochage et prise de la bosse je suis au vent face au mat). drisse et balancine au cokpit.
Ne pas oublier qu'en solo, pour ces prises de ris, il faut mettre le bateau en panne le confort est bien amélioré
Je suis d'accord avec toi dans le principe. évidemment je me passerais de sortir du cokpit, mais c'est après des tests que j'ai opté pour cette solution. j'ai sans les bosses, 9 bouts qui reviennent au cokpit ce n'est déja pas mal, je ne me vois pas en rajouter 3.
Le principal, c'est de se sentir bien et de pouvoir faire la manoeuvre proprement et rapidement gage de sécurité.
JJ :pouce:

07 sept. 201116 juin 2020

Et pour bien se caler lors des manœuvres, j'ai installé sur Koala V et sur Gabier II une barre en bois, entre les bas-haubans avant et arrière, du côté du winch de GV, formant ainsi une sorte de balcon,
C'est très utile et sécurisant lorsque qu'il faut arriser et que le bateau gîte sur bâbord.

Au mouillage les enfants s'en servent comme barre fixe, pour bien des jeux.

07 sept. 2011

En fait, le plus embêtant et le plus dangereux, c'est quand la bosse du point d'écoute de ris ne revient pas en pied de mât et qu'il faut y travailler au trois quart de la bôme avec le bateau qui danse et la voile qui faseye.
Donc je dirais tout au mat ou tout au cockpit, mais pas les deux.

07 sept. 2011

Tout dépend du bateau:
--sur un gros, où la circulation est facile, c'est probablement mieux d'aller au pieds du mat. (Attention, toutefois, à utiliser un harnais amarré très court sur la ligne de vie, par mauvais temps, de façon à ne pas pouvoir passer par dessus bord et rester suspendu le long de la coque, ce qui a causé la mort d'une équipière, récemment, en Gironde...)
-- Sur un petit bateau, où les déplacements sont beaucoup plus difficiles, rien ne vaut les prises de ris depuis le cockpit. Cela évite de s'exposer inutilement, et les surfaces de voilures étant plus faibles, il y a moins de problème de frottements.

07 sept. 2011

La graisse au téflon en bombe fait des miracles pour les coulisseaux et les poulies, et ne tache pas la voile quand on bave. Le winch ne sert plus qu'à étarquer à la fin, et tout redescend tout seul sans soucis. A renouveler tous les 3 ou 4 mois, c'est fait en 30 secondes (le plus long est de retrouver ce p$!§*@ de petit bout de tuyau rouge à mettre sur le gicleur pour bien viser).

07 sept. 201107 sept. 2011

Pour Erendil : j'explique le principal sur la page de mon blog, que le livre au début de ce fil via url.

j'ai du faire quelques modifs sur le mat d'origine car les coulisseaux doivent rester engagés. Ce n'est guère compliqué et cela fonctionne à merveille (deux plaques de monolytique en forme de portion de mat, ajoutées)

Meme sur une unité de taille, le fait de tout faire au cockpit avec une aisance incroyable est forcément mieux que de se balader sur le pont par mauvais temps, avec en prime, un possible arrosage salée.
Pour moi la prise de ris classique est une histoire du passé, une histoire dépassée.
Et il n'y a que des mauvaises installations qui font croire que le système automatique n'est pas efficace.

Green Point Lighthouse, Capetown SA

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2022