Responsabilité du chef de bord

bonjour à tous,
en temps que propriétaire skipper de mon bateau,si un équipier refuse de porter gilet et harnais.....en cas de chute à la mer de celui-ci,ma responsabilité serait-elle engagée?
merci de vos réponses

L'équipage
13 oct. 2011
13 oct. 201113 oct. 2011
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seul maitre à bord = responsable de tout!
sur mon yacht le fait d'embarquer implique d'accepter, si possible avec le sourire, les consignes de sécurité le choix est simple tu acceptes ou .....

13 oct. 201113 oct. 2011
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pas de gilet --> pas de départ

13 oct. 2011
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Sinon après le départ, en cas de refus, le signaler sur le livre de bord. Ca servira en cas de problème.

13 oct. 2011
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je n'ai pas l'impression de le mettre dans le livre de bord servirait mais simplement comme dit plus haut ne pas l'embarquer, un minimum c'est d'ecouter et de respecter les decitions du chef de bord qui est le seul responsable a son bord.
de plus je pense qu'avant le depart un briefing des regles de la part du chef de bord est necessaire et il vois direct qui il embarque ou pas.

13 oct. 2011
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La seule solution est en effet de ne pas embarquer un équipier qui ne respecte pas les règles de sécurité. Quand je fais une proposition d'embarquement je le signale d'emblée désormais, avant toute rencontre ou essai de navigation.

Le problème qui peut se poser c'est que l'équipier soit d'accord avant le départ mais refuse une fois en mer parce qu'il s'estime plus capable que le skipper d'apprécier le risque - si on fait demi-tour pour le débarquer il ne reste plus qu'à naviguer au moteur sans gîte pour éviter l'homme à la mer !

13 oct. 2011
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Quand le pavillon Y (yankee) est hissé, le port du gilet est obligatoire sous peine de disqualification ! :non:
Je pense que tout est dit : la responsabilité du chef de bord sera engagée. Le fait de mentionner dans le livre de bord et lui faire signer, jouera en décharge... mais partiellement.

Au premier port le récalcitrant se fait débarquer... sauf si la présence de ses bras est indispensable à la manœuvre... Mais en tout cas il n'y reviendra pas.
Responsabilité du chef de bord va avec autorité du chef de bord. On peut discuter amicalement des options, pas d'une consigne de sécurité.
La cordialité :alavotre: est un élément essentiel d'une bonne navigation.

13 oct. 2011
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N’étant pas juriste, je m’interroge.
Que le skipper soit responsable de tout ce qui peut se passer à son bord, je veux bien.
Pour autant un skipper peut-il être poursuivi, et éventuellement condamné, pour ne pas avoir imposé le port du gilet à un équipier (ou un client dans le cas d’un bateau charter), qui décèderait suite à une chute à la mer, si tant est qu’il n’ait pas commis de faute expliquant cette chute ?
D'autant que le port du gilet n'est pas obligatoire.

13 oct. 2011
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Comment vas tu prouver qu'il ne voulait pas ? (et que tu le lui as imposé?)

13 oct. 2011
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Tu écris toutes les consignes dans le livre de bord et tu fais signer tout l'équipage avec date et heures, cela prouvera que les consignes on bien été données et lues par tous

13 oct. 2011
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il y a une obligation de moyens, pour les copains embarqués gratuitement et obligation de résultat pour les éventuels clients!

13 oct. 2011
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Si quelqu'un à bord refuse le port du gilet, je le fous à l'eau. :acheval: :acheval: :acheval:

13 oct. 2011
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et tu pourras dire au juge que s'il est tombé à l'eau c'est qu'il n'avait pas sa place à bord !

13 oct. 2011
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Bonjour, si tu poses la question, c'est que tu as peut-être eu le cas.
Je pense qu'il incombe au Chef de bord, toute responsabilité civile mise à part, de sensibiliser son équipage sur le nécessité de porter le gilet par exemple en lui disant que même s'il sait nager, qu'il a X minutes de survie dans l'eau et qu'il n'est pas certain de pouvoir être retrouvé dans les X minutes etc...
Demander à l'équipier s'il sait bien ce que le non-port du gilet implique pour sa vie...
Faire un exercice MOB en début de nav pour lui montrer que ce n'est pas facile...

J'avais le problème avec mon ex, mais elle m'a quitté avant de tomber à l'eau
:mdr:

13 oct. 2011
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Si il tombe à l'eau et qu'il se noit je jéte un gilet à l'eau pour faire croire qu'il le porté !!! :jelaferme: :jelaferme: :jelaferme:

13 oct. 201113 oct. 2011
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François,

Tu tires quoi de cet arrêt ?

La Cour casse un arrêt d'une Cour d'Appel parce que sa motivation était contradictoire (le coup de roulis était imprévisible mais la victime, décédée, est fautive parce qu'elle n'avait pas su éviter le coup de bome=.

Il n'y a pas, là, d'histoire de refus de porter un gilet.

Et personne ne dit comment a jugé la Cour de renvoi.

Dans notre cas, donc, un équipier refuse de porter les moyens de protection que veut lui imposer le chef de bord ? J'aurais tendance à conseiller alors au chef de bord de le consigner à l'intérieur du bateau le temps d'arriver au prochain port. Et si le gars refuse et reste dehors sans gilet, et bien "nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ".

Autrement dit, on ne va pas se plaindre de sa propre connerie.

Jacques

13 oct. 2011
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Il a déja été discuté là :

www.hisse-et-oh.com[...]justice

Sinon, 10 ans après, le skipper etait toujours dans les problèmes juridiques.

Et que ce sont les héritiers et assureurs de la victime qui portent plainte.

Come vous dites, "on ne va pas se plaindre de sa propre connerie". Mais d'autres peuvent porter plainte pour avoir laissé quelqu'un faire une connerie.

13 oct. 2011
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En tant que chef de bord tout le monde "doit" suivre tes consignes... Pas de respect de consignes = pas d'embarquement.
Parfois certe cela se passe après avoir quitté le quai, donc dans ce cas là je fais consigner le fait par écris et signé de la part de l'équipier "rebel" sur le livre de bord.
Il m'est arrivé également d'essuyer un refus de mettre la chose par écrit... (dur dur parfois), et dans ce cas précis j'ai consigné la personne à l'intérieur du bateau et je suis rentré au port...
On ne rigole pas avec la sécurité.

13 oct. 2011
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J'ai toujours dit à mon équipage (amis et famille) que c'était moi le boss à mon bord et que la sécurité n'était pas négociable. Ceci dit je n'ai jamis été confronté à ce problème avec un équipier (étranger) récalcitrant... et là ça ne doit pas être simple à gérer...
En cas de responsabilité avérée ne peut-on pas faire le parallèle avec le refus du port de la ceinture de sécurité (par ex en place arrière d'un véhicule "terrestre" ?
A+
DD

13 oct. 2011
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Pourquoi tant d'autoritarisme ??

Le skipper doit veiller a se que l'équipage soit en securité (nav,méteo,équipement),mais je concidere que chaque équipier est aussi responsable par rapport à lui m^me.Donc a lui de decider de porté ou non une brasiere .

Une exception a celà et là j'impose autoritairement que la nuit l'homme de quart soit amaré avec son harnais et aucune manoeuvre à l'avant sans ma presence .

Perso la nuit la brassiere est totalement inutile ,l'homme ou la femme qui passe par dessus bord est foutu donc autant qu'il ne souffre pas trop longtemps .la chute doit etre a tout pris evitée

Par contre la brassiere en annexe ,dans un port ,au large par beau temps pourquoi pas .

josé

13 oct. 2011
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non ce n'est pas de l'autoritarisme, c'est juste que je ne veux pas mettre en cause ma responsabilité civile comme ma responsabilité pénale en cas de pépin. C'est grâce à cette ligne de conduite qu'en 22ans je n'ai eu ni accident grave ni poursuite dans le cadre de mon activité d'enseignant de l’équitation

13 oct. 201113 oct. 2011
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Le port du harnais n'est pas obligatoire mais l'emport si ! il faut en avoir à bord autant que de personnes embarquées si navigation au delà de 6 miles sur un voilier. Mais aucune règlementation sur les points d'ancrage et sur les lignes de vie ! Même sur les bateaux certifié CE et catégorie de conception A ou B. Cherchez l'erreur !
:litjournal:

13 oct. 2011
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mais que je sache le port d'une brassiere à bord des bateaux de plaisance n'est pas obligatoire ,à ma connaissance aucun test ou loi ne regit le port de la brassiere .

Maintenant oui les pécheurs ont obligation et donc en corrolaire le patron est responsable si cette obligation n'est pas respecté mais point la plaisance

14 oct. 2011
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Je ne savais pas que le gilet de sauvetage etait obligatoire sur un cheval.
Pour le cavalier seulement ou pour le cheval aussi ?

13 oct. 201113 oct. 2011
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Calyso, la tu dis une C...... car toutes les mers ne sont pas gelées et suivant la période navigation si tu tombes à l'eau il y en a qui résitent très longtemps et il y a eu des exemples de naufragés récupérées plus de 24h après en vie.
Evidemment la mer n'était pas à 8°.
Par contre un jour j'ai vu un équipier familial se faire assommer net en essayant de décrocher un tangon récalcitrant (sans gilet), il a commencé à glisser tranquillement par dessus le bastingage , j'ai réussie à le bloquer un peu n'y arrivant plus (il fait + de 100kg) j'ai appelé le dernier équipier à l'aide (nous n'étions que 3) avec un gilet s'il était tombé à l'eau il avait une chance de s'en sortir sinon il aurait coulé direct et pourtant la mer était relativement bonne

13 oct. 2011
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Par contre ce qu'il faut savoir c'est que les assurances ne marchent pas si le noyé est retrouvé sans brassiere ..

13 oct. 2011
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Ugo je parlais d'une chute en mer la nuit ,pour moi la nuit c'est cuit ,
le jour par beau temps ,dans de l'eau chaude pourquoi pas ...

Mais pour avoir été present lors du passage à l'eau d'un marin par temps un peu agité et malgré les 50 personnes à bord ,malgré le zodiac mi à l'eau ,et le suivi radar etc ..et bien le bateau est rentré au port avec le pavillon en berne.

13 oct. 201116 juin 2020
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Soit on réfléchit comme les Glénands, cad , port du gilet permanent.
Soit on dit que c'est modulable en fonction de certain paramétres; jour/nuit, solo/équipage, état physique/santé de chacun, état de la mer, etc........ et on accepte que c'est relatif et on est a l'écoute de la relativité de chacun.......
:blabla:
Ca n'empéche pas de donner son avis.
:mdr:
Sur ma derniére nav (visu du Frioul) j'étais le seul a porter le gilet + harnais, mais j'ai un cokpit central et je suis le seul a faire les manoeuvres de voiles (pas d'enrouleur a bord)etre assis derriére la barre a roue est une façon de se mettre en sécurité.

:-p

13 oct. 2011
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C'est vrai qu'il y a la méthode des Glénans et celle des nés glands... pas confondre.
Chez moi, gilet automatique et harnais ne font qu'un et je le porte dès que je le juge nécessaire, que le chef me le demande (auquel cas c'est nécessaire, d'ailleurs il met le sien)et, quand c'est moi le chef, je met le mien quand je demande aux autres de le porter.
Sauf pour les enfants, c'est tout le temps !

13 oct. 2011
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jehenne t'as mangé du clown aujourd'hui ou c'est spontanée cette façon de traiter les gens de glands avec cet humour désolant?
:tesur:
Si je précise; gilet + harnais c'est pas innocent.........passer a l'eau de nuit par mer forte avec un équipier novice avec un gilet c'est mourrir a coup sur.
Si tu demandes au gens de porter un gilet a bord parce que tu le portes c'est, a mon avis, ridicule si tu fais fonction d'équipier N°1 et que ton pote est a la barre avec une biére ou un café...........
:heu:

13 oct. 2011
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il y a encore des hissonautes qui naviguent avec autre chose de disponible que gilets harnais gonflables ?

une brassière mérite la poubelle direct, IL FAUT EVITER DE TOMBER !

ça m'arrive aussi de porter le harnais seul, mais la brassiere seule sauf sur le Titanic je ne vois pas l'intérêt.

Je ne demande pas souvent à quelqu'un de porter quoi que ce soit, navs cool, beau temps, côtière etc mais je ne me souviens pas que quelqu'un ait refusé de le faire ?

13 oct. 2011
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Juste un contrepet, qui ne visait personne... :oups: :-(
Bien sur celui qui va à l'avant s'attache quand ceux qui restent dans le cockpit etc... juste dire qu'en matière de sécurité la meilleur pédagogie c'est l'exemple. Et que le skipper doit se protéger en 1er... même si ses équipiers sont parfaitement compétents.
Amicalement

13 oct. 2011
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A partir du moment où tu portes le gilets-harnais je ne vois pas pourquoi quelqu'un d'autre, à priori moins expérimenté, peut s'affranchir du port de l'équipement adéquat.
Sinon mention sur le livre de bord entre deux relevé ou appel au cross en demandant hypocritement que faire.
Ca servira de preuve au cas où.
Et by by au prochain port.Par quelques moyens que ce soit, ruse ou force.

Je me vois mal avoir une horde de femmes, enfants, héritiers de tous poils sur le dos en cas de problèmes.

13 oct. 2011
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Je ne vais pas répondre directement à la question de droits je ne suis pas juriste.

Sinon pour le port du gilet je demande au gens de le mettre en fonction des conditions.

Je demande le capelage sur la ligne de vie a partir du moment ou je commence a douter de mes capacités à récupérer une personne a l'eau ou si la manœuvre est trop risqué pour le HLM.

De même je porte gilet en fonction des conditions et je suis sur la ligne de vie quand je commence à douter de la capacité de l'équipage a me récupérer.

De nuit ou si c'est chaud personne ne passe la descente sans être attaché.

Du coup avec des débutants, je suis des fois le seul à porter gilet/harnais par ce que je doit penser en solo puisqu'il sont incapable de me récupérer.

Je dois avoir de la chance mais en général mes consignes on rarement été discuté ou du moins pas longtemps.

13 oct. 2011
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Dans tous les cas votre responsabilité sera recherchée.
Mais si en tant que chef de bord vous devez faire face à cette remise en cause de votre statut c'est qu'il y a un vrai problème à règler.

13 oct. 2011
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Bonjour à tous

Pour nous (nous sommes deux)depuis deux ans nous sommes passé au port du gilet tous le temps des le demarrage au port idem pour les invités si pas d' accord pas de depart.

Le Moko

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ben ça alors !il y a une unanimité pour le port du gilet ,j'en ai jamais mis ,mea culpa !

14 oct. 201114 oct. 2011
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Je te rassure, tu n'est pas le seul..... Mais je n'ai fait que de la nav en Mediterrannee en été.
C'est donc rien ou harnais, jamais de gilet.

Pour ce qui est d'en mettre en annexe, il faut pas pousser ! Vous mettez un casque en vélo de tourisme ainsi qu'une 'antenne' fluo ? Il y a chaque année 14 000 morts en France par accident domestique. C'est comme ça, il faut se faire une raison, on atteindra pas tous 90 ans et c'est tant mieux.

Soyons donc raisonnable et prudent mais pas paranoïaques, sinon on meurt sans avoir vécu.

14 oct. 2011
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alors là pasdu tout d'accord avec toi Philus la principale cause des noyés se passe en annexe en allant ou revenant de son bateau ,il suffit de lire la presse

14 oct. 201114 oct. 2011
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Et ça représente combien de morts par an par rapport à ceux qui surviennent sur les plages ? Faut-il imposer le gilet de sauvetage à tous les vacanciers qui se baignent ?

J'ai passé toutes mes vacances durant mon enfance à faire le con avec un sevylor dans les marinas de Port-Camargue avec des copains, et personne ne s'est jamais noyé....

14 oct. 2011
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je pense que quand on meure par accident, non provoqué par autrui s’entend, c'est qu'on était de toutes façon mourrant, bref, qu’on vivotait. Certes, celui qui tombe de son annexe et se noie aurait pu vivre 3 ans de plus. Mais s’il se noie dans un port ou un mouillage, c’est qu’il n’était quand même pas très vaillant physiquement et intellectuellement, manque de clairvoyance sur son annexe, manque d’équilibre, manque de souplesse, manque de vigilance, difficulté à apprécier le danger ou les difficultés. Comme mon père qui vivotait à 87 ans au pieu toute la journée, et qui meure du choc post opératoire parce qu’il s’est cassé le col du fémur en tombant lors d’une rare sortie. Oui, il aurait pu vivoter 3 ans de plus. Comme ma belle mère morte à 88 ans en se cognant la tête en reculant et en se butant contre les marches. Manque de réflexes dus à l’âge.

14 oct. 2011
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Par contre, pour le coups du procès cité en lien: on ne reste JAMAIS sur le chemin de la bôme au portant. Si on doit manœuvrer à l'avant, on passe à côté accroupi en la surveillant.

14 oct. 201114 oct. 2011
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gilet + harnais?

le gilet, d'accord, mais je ne m'attache jamais à une ligne de vie quelconque, je préfère tomber à la baille que de me retrouver remorqué, hors d'état de me dégager tout seul.

Au cas où je tomberais au jus, j'ai appris à mon épouse à mettre le bac nez au vent, en attendant que j'arrive à la nage, si je suis bien sûr en état de le faire. Elle connait aussi l'emplacement des fusées rouges, au cas où.

Quand je dois aller à l'avant, je vais bien évidemment toujours par le passavant au vent, logique, et quand je vois que c'est "touchy", je n'y vais pas, je préfère perdre une voile que de me casser la gueule ou passer au jus...

Jamais de navigation de nuit jusqu'à maintenant, et toujours en vue des côtes, je ne vois pas encore l'utilité d'étendre mon terrain de jeu, mon équipière n'est pas encore prête pour ça...

Laurent

14 oct. 2011
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quelqu'un qui n'a pas peur de tomber à l'eau et son équipière le récupérera, du grand n'importe quoi !!!!!!!

s'attacher avec 2 longes et utiliser des longes avec 2 mousquetons dont un au milieu

14 oct. 2011
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Je passe systématiquement le gilet avant de quitter le ponton et mes deux longes sont à poste également : une sur la ligne de vie au fond du coquepit, l'autre sur la ligne de vie extérieure. Je m'attache également systématiquement dès que le vent monte et surtout pour aller à l'avant (rare) ou en pied de mât, même par beau temps. C'est toujours dans des conditions clémentes que l'on risque de perdre l'équilibre parce que l'on ne se méfie pas pendant un instant. Je suis tout de même étonné par la position de Proteus qui se dit prêt à passer par dessus bord quasiment en toute sérénité (j'interprète!) car il à appris à son équipière favorite comment le récupérer. Cette opération peut s'avérer extrêmement difficile alors l'impératif est de ne pas passer par dessus les filières, ce qui définit clairement la ligne de vie sur laquelle mettre le mousqueton de la longe et la longueur de la longe. Si un équipier tombe à la mer, une première difficulté est de ne pas le perdre de vue dès qu'il y a du clapot, de manœuvrer pour revenir sur lui et de le remonter à bord car il peut être blessé ou frigorifié. Plus le stress pour l'équipière solitaire qui doit tout faire, même après un apprentissage.
De nuit, évidemment, tout le monde attaché.
En Manche, l'eau est rarement au dessus de 16° en été. Alors je ne parle pas des inter saisons ni de l'hiver a fortiori. Pour un individu normalement constitué, l'hypothermie commence très vite et on a tout au plus une vingtaine de minutes devant soi à disposer de tous ses moyens physiques.

Quant au port du gilet à bord de l'annexe, cela me semble une bonne précaution. Je signale qu'en Irlande, c'est obligatoire!

14 oct. 2011
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Proteus, as-tu déjà essayé de faire une récup ?

14 oct. 2011
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@ Jeanlittlewing et tb13

Relisez moi bien: J'ai écrit que je préférais me trouver à la baille avec mon gilet gonflé plutôt que de me faire remorquer impuissant par mon voilier, et de crever noyé dans les minutes qui suivent parce que incapable de me détacher. Je suis le seul à bord à avoir un gilet manuel, les autres gilets sont automatiques, question de préférence. Je n'ai pas dit que je n'avais pas peur de me retrouver à l'eau...

J'ai écrit également que pour le moment, je longe les côtes, de jour, et je regarde bien la météo avant de partir. S'il fait dégueu, je reste au ponton. En cas de coup de jarnac imprévu, comme à nouveau écrit ci-dessus, je ne quitte pas le cockpit, je préfère encore perdre mon foc que de courir à l'avant, même avec une longe éventuelle. J'ai déjà pris des coups de vents qui n'étaient pas annoncés, et je n'ai rien cassé, même pas pris de ris en urgence...

Et oui, j'ai déjà essayé de faire des récups, pour exercice, et ça ne s'est pas trop mal passé, merci.

Vous me tirez dessus, alors que j'écrits également que je mets TOUJOURS un gilet avant de quitter le ponton, alors qu'il y en a qui n'en mettent pas!

Laurent

14 oct. 2011
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Bonjour Laurent
d'où ma remarque sur la position des lignes de vie... qui devraient retenir à l'intérieur des filières si jamais on dérape sur le pont.
Lire les conseils de Thierry Dubois (V&V n° spécial, juin 2009 je crois)cdlt
Guillaume

14 oct. 2011
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puisque tu connais le risque de tomber à l'extérieur et d'être trainé, tu t'organises pour que ça n'arrive pas !
l'homme à la mer c'est l'horreur

15 oct. 2011
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par ailleurs, il y a des longes avec 2 types de mousquetons, un gros qui se fixe sur la ligne de vie ou whatever et l'autre sur ton harnais, celui la est plus petit et s'ouvre sous tension si tu le souhaites.
j'espere que ça suffit pour te rassurer

14 oct. 201114 oct. 2011
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Vous vous souciez beaucoup de votre responsabilité, parce que vous embarquez 2-3 personnes faire des ronds sur l’eau. C’est tout à votre (notre) honneur, mais ça me semble être discussions de « petites gens », même si c’est vrai qu’en cas de pépin, on serait bien dans la m****.

Mais ça me semble dérisoire par rapport à l’accident du Vol AF Rio-Paris, pour lequel des spécialistes de la question (pilotes probablement) s’étripent ici.

paroledegaulois.com[...]pic.php

Ils en sont à 143 pages, et sont bien partis pour égaler le record des « canettes ». Lisez simplement à partir de la page 140, vous verrez qu’on fait souvent confiance aveuglement en certaines choses.

Je dis qu’on est de « petites gens » car on ne joue pas (à mon avis) dans la même catégorie que des pilotes de ligne. Ils ont pourtant aussi leurs faiblesses, et on l'ignore.

14 oct. 2011
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Peut être nos chamailleries te semblent dérisoire, mais moi je ne me vois pas bien entrain d'expliquer au juge que j'ai dit en long et en large au noyé qu'il fallait mettre un gilet.

Pour la récup du MOB ma position a bien changé depuis que j'ai essayé de récupérer un pare battage qui traînait au large avec une petite houle et B3.
J'ai juste réussi à faire un cocotier de mon génois en faisant trop vite.
Et la pare bat était pas coopératif du tout.

14 oct. 2011
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Hello,

Pour nous, le port du gilet-auto/harnais est très rare.

Voila les règles que j'adopte à mon bord:

Je le mets si je dois passer à l'avant par mer agitée (sinon non).
Je demande à mon équipage (principalement familial) de le mettre quand les conditions me paraissent difficiles et surtout quand je commence à me dire que je ne pourrais pas gérer facilement un incident en plus de la gestion normal du bateau.

La nuit, par temps calme, je demande à mon équipage de ne pas sortir du cockpit. Quand je dors, je demande à ma skipette de me réveiller au moindre doute et de ne faire aucune manœuvre seule sous aucun prétexte.

Il nous arrive donc fréquemment de faire des traversée de nuit par temps calme sans sortir les gilets/harnais

En solo, je ne porte le gilet/harnais que très rarement. Par exemple pour le dernier WE au Frioul je ne l'ai pas porté du tout car le temps était très maniable, la mer calme et le vent faible. Pourtant je n'ai pas arrêté de passer à l'avant pour faire des photos.

La fois précédente (pour le Frioul), par contre, par vent fort et orages violent, je l'avais porté tout de long en m'assurant sur la ligne de vie pour passer à l'avant.

Comme je porte très rarement le gilet/harnais, je n'ai jamais eu de remarque ou de refus de mon équipage de le mettre quand je le demande car ils savent que je ne le demande pas pour rien et si je leur demande de le porter j'en fait autant.

Enfin je précise que toutes mes décisions sont plus dictées par la sécurité de mon équipage (encore une fois c'est souvent ma femme et mes filles) que par une quelconque réflexion sur ma future responsabilité pénale ou autre en cas de pépin.

Voila, je n'ai pas de règle absolue et j’essaie juste de m'adapter aux conditions.

A+,

14 oct. 2011
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J'ai un peu le même esprit que toi, Harry.

En solo (ou quasi solo, c'est à dire quand tout le monde dors), je le porte, et je m'attache dès que je fais un truc qui présente une apparence de risque.

Le reste du temps, je n'ai aucune illusion. Je ne crois pas que mon équipage habituel (c'est à dire ma femme et mes gamins de 9 et 10 ans) n'arrivent à me repécher. Alors je suis parfois le seul à bord a être équipé. Parce que je suis le seul qui manoeuvre et qui prend un risque.

Je ne l'ai jamais par beau temps.

J'ai fais mettre les gilets à mon équipage quelques fois. Ils n'ont jamais discuté, parce que je l'avais, moi, parce que l'on avait la frousse, aussi.

Cela dit, je me rappelle l'effet que cela avait eu sur une équipière, dans mes débuts. On traversait la rade d'Hyères dans un petit mistral. On avait zigzagué dans tous les sens, en changeant d'avis (d'abord dormir à Hyères, puis devant le port se dire, non, le Lavandou, c'est mieux, puis devant le Lavandou penser que Port Cros c'est pas mal). Bon, ça ralait un peu du coté des nanas. Il fait nuit quand on traverse vers Port Cros, et on n'est plus au portant, mais au travers. La fille commence a être malade. On l'installe dans les filières, avec un harnais. Elle se met à pleurer sans interuption jusqu'au bistrot, une heure après. Elle était certaine que le bateau allait couler avec elle attachée au bateau.

J'aurais surement fait mieux de la mettre à l'intérieur avec un seau.

Jacques

14 oct. 2011
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sur grenache les gilets sont équipés d'un feu clignotant et d'un sifflet et sont SYSTEMATIQUEMENT portés la nuit et souvent le jour

14 oct. 2011
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Genre sapin de Noel les gilets ?
:mdr:
Pour les sifflets bonne idée!!! mais as-tu essayé les langues de belles-méres, qui sont aussi du plus effet!!!!!
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

Just a joke Pascal.........just a joke.......
(Broma por los otros)

14 oct. 2011
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Idem Pascal. Port systématique si solo, même le jour En plus, la nuit, personne n'est dehors sans harnais.

14 oct. 2011
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Calypso a dit:
"Perso la nuit la brassiere est totalement inutile ,l'homme ou la femme qui passe par dessus bord est foutu donc autant qu'il ne souffre pas trop longtemps .la chute doit etre a tout pris evitée"

Je te signale quand même que les flash-lights sont très efficaces (on repère une personne à l'eau avec flash-light à plusieurs milles, alors qu'on peut passer à 20m d'une personne non éclairée sans la voir. J'en ai fait l'expérience à la SNSM). Bien sûr, tout comme en plein jour, la victime sera la plus souvent masquée par la houle lorsqu'il y en a, et la récupération n'est jamais facile. Mais en cas d'intervention d'un hélicoptère, la flash-light permet de gagner beaucoup de temps (repérage plus rapide qu'en plein jour...)

Par ailleurs, le harnais n'est pas la panacée universelle. Un harnais avec une longe trop longue peut être mortel (on l'a vu récemment lors d'un accident à l'embouchure de la Gironde). Il faut que le longe soit assez courte pour empêcher de passer par dessus bord, ce qui est quasi impossible avec une ligne de vie qui est tendue sur les passavants.

14 oct. 2011
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Responsabilité civile, pénale, morale... et la conscience.
Indépendamment de ce qui peut se passer devant un tribunal, je crois qu'il faut tenir compte de la responsabilité morale que l'on peut ressentir.Il me semble que s'il m'arrivait de perdre un équipier, je trainerais cela comme un poids insoutenable.
En plus, pour être indemnisée, la famille de la victime se verrait dans l'obligation de déposer une plainte contre moi, des amis ou de la famille.
Bref une vie gâchée.

14 oct. 2011
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une question :

Qui connait un seul cas ou le skipper a été inquiété parce que son équipier est passé par dessus bord sa brassiere ? perso jamais

Sauf maintenant les patrons de peche car s'est devenu obligatoire .Mais nous les plaisanciers aucune obligation de porter une brassiere seulement les avoir à bord dans le fond d'un coffre .Donc je ne vois pes comment on peut etre trainé devant un juge .

pour ma part chacun fait comme il veut ? 1 seule fois j'ai demandé que tout le monde la mette car on été mal en arrivant à Chausey en pleine nuit avec brouillard .

josé

14 oct. 2011
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autrement du vecu :

super beau en plein été ,un copain aborde la cale avec son annexe ,tranquille à la godille, short ,torse nu ,mer plate .
Il enjambe son annexe et est sur le point de poser son pied sur la cale ,juste à ce moment la vague formée par le sablier qui sortait du port arrive , son annexe se trouve deséquilibré ,il tombe sur la cale la tête la premiere et se retrouve à l'eau grogui ...heureusement que deux copains étaient là ,sinon il avait toute les chance de se noyer.

Comme il dit depuis il dort avec sa brassiere.

14 oct. 2011
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La présence des brassières à bord n'exonère pas le skipper de sa responsabilité si un équipier passe à l'eau sans brassière et y laisse la vie. Il me semble évident qu'il pourrait être poursuivi car il lui appartient de faire capeler les brassières dès que les conditions le nécessitent. La règle au Glénans est, je crois, de porter les brassières dès le premier ris. C'est en tous cas un usage assez répandu. Un tribunal pourrait parfaitement prendre cette règle comme base, au titre d'une règle élémentaire de prudence et condamner un skipper pour homicide par imprudence.
Cette attitude de notre ami relève de notre conception selon laquelle il suffit de respecter la lettre du règlement. Si la règlementation fait obligation d'avoir des brassières à bord, c'est tout de même pour qu'elles soient portées, pas pour qu'elles restent au fond des coffres.
L'approche de la responsabilité individuelle est nettement plus intégrée dans la culture de nos voisins, gibis notamment qui s'équipent assez systématiquement.

15 oct. 2011
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la régle des Glenans obéi aussi a une autre obligation.Eux les brassieres sont toujours portés quelque soit le temps. Surement pour des raisons de sécurité mais aussi parce que Jeunesse et Sports oblige des écoles de voile à ce que tous les pratiquants de ce sport soient numi d'une brassiere .sinon ils peuvent perdre leur agreement

14 oct. 2011
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bha en nav de nuit équipage réduit ça m'arrive souvent de dormir avec :x

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