Remorquage SNSM

Bonjour

Lorsque la SNSM entreprend un remorquage payant sans qu'il y ait un danger particulier, c'est à dire qu'elle ne "sauve" pas. Si il y a de la casse, peut elle être mise en cause?

Pas de polémique sur l'excellent travail de sauvetage de la SNSM, évidemment très utile, juste une question sur ces interventions où elle n'agit pas en sauvetage.

L'équipage
10 avr. 2012
10 avr. 2012
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Ben oui, je ne vois pas en quoi elle ne serait pas responsable des dégats qu'elle causerait hors des opérations de sauvetage.

D'autant plus, d'ailleurs, si elle facture le boulot.

Jacques

10 avr. 2012
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Bonjour à tous,
Oui, effectivement, la responsabilité de la SNSM peut se trouver engagée devant les tribunaux. C'est déjà arrivé (Cour de cassation) et cela a soulevé évidemment une grande émotion.

www.meretmarine.com[...]cle.cfm

avocats.fr[...]F2F7E7D

10 avr. 2012
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Le deuxième arrêt est curieux, dans le sens où le remorquage (qui a causé des dégats) était bien consécutif à une intervention d'assistance.

La SNSM est reconnue responsable des dégats.

J'aurais mieux compris des décisions qui disent "assistance = danger pour la vie = tous les moyens sont bons pour le sauvetage et tant pis pour les dégats" et "intervention hors assistance = activité commerciale = responsabilité des dégats".

Jacques

10 avr. 2012
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oui, c'est un peu comme ça que je l'aurais vu

10 avr. 2012
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En lisant attentivement l'arrêt, il me semble que l'opération de déséchouement a été caractérisée par la SNSM elle-même de "remorquage" au navire échoué (alors qu'il y avait, au départ, risque de perte du navire). Et il apparait que le remorqueur est responsable des dégâts occasionnés par le remorqué non manoeuvrant.
Je viens de retrouver le texte de cet arrêt:
www.courdecassation.fr[...]42.html

10 avr. 201210 avr. 2012
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Bonjour,
On peut penser qu'à partir du moment où la SNSM facture ses interventions quand il s'agit de remorquer une embarcation, ( ce qui n'est pas sa vocation au départ ) on est dans le cadre d'une opération commerciale, et dans ce cas, je ne vois pas pourquoi sa responsabilité civile ne serait pas engagée en cas de dégâts occasionnés au matériel concerné. Je suppose que la SNSM doit être assurée pour ce type d'intervention, non?

10 avr. 2012
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Sujet sensible est intéressant. Je pense qu'être une association n'exonère pas de responsabilités. D'autant plus, que cela peut être grave. Un remorquage de la SNSM peut être la cause d'un chavirage et de la mort d'un homme comme cela s'est déjà produit. D'autre part, la SNSM est consciente de la qualité inégale de ses équipages.

Il est aussi intéressant de définir ce qu'est un sauvetage et une assistance. Pour ma part, je considère que le sauvetage est effectué par l'entité qui, de la manière la plus sûre, le naufragé en sécurité. Dans 80 à 90 % des cas, en plaisance, ce sont les hélicoptères qui interviennent.

10 avr. 2012
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La SNSM s'auto-assure. c'est à dire qu'elle agit comme une compagnie d'assurance en mutualisant les risques des différentes stations. N'oublions pas aussi les risques pris par l'équipage, qui sont garantis par la SNSM.
En ce qui concerne les dégâts occasionnés à un autre bateau, ils ne sont couverts que s'il y a eu une erreur du patron (abordage, par exemple). Par contre, les dégâts dus à une mauvaise conception du bateau remorqué (apparaux de remorquage mal dimensionnés ou mal fixés) ne seront pas remboursés. Si lors du remorquage, un taquet est arraché, ou si, faute de taquet, la remorque est frappée sur le pied de mât,et que celui-ci tombe lors du remorquage, inutile d'attaquer la SNSM. Elle n'est pas responsable de l'état de votre bateau! Et n'oubliez pas que toutes les conversations VHF sont enregistrées par le CROSS.
Dernier cas de figure: si lors du remorquage le bateau est retourné par une vague, ce n'est pas la faute de la SNSM, sauf s'il y a eu une faute manifeste du patron.

10 avr. 2012
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Mais si le remorquage se fait à haute vitesse par exemple et que les taquets s'arrachent, n'est ce pas une erreur de remorquage?

10 avr. 201210 avr. 2012
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Bonjour
Que la SNSM s'auto-assure pour la casse voire la perte totale d'un canot, pourquoi pas, mais pour sa responsabilité vis-à-vis des tiers, cela m'étonne !
Alain :reflechi:

02 jan. 202202 jan. 2022
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La SNSM "bénéficie" d'une délégation de service public de l'état, qui lui délègue sa mission régalienne de sauvetage des vies en mer. Son existence juridique est celle d'une asso loi de 1901.
Il y a une extension au titre de la sauvegarde des matériels nautiques, bateaux essentiellement.
Le sauvetage des vies est gratuit, en raison de cette délégation.
La sauvegarde des matériels est un service annexe, qui est en effet facturé, car si les bénévoles acceptent de mettre leur vie en danger pour les humains, ce n'est pas acceptable pour sauver un bateau, même le mien.

10 avr. 201216 juin 2020
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Bonjour,
je ne veux pas polémiquer mais, suite à une panne totale d'énergie, nous nous sommes fait remorquer par la SNSM lors de notre dernière sortie. Malheureusement,on a eu le balcon tordu lors du remorquage et un chaumard arraché. On aurait pu faire une déclaration avec leur assurance. Mais bien heureux de leur intervention et par respect pour leur travail et les risques qu'ils prennent pour nous plaisanciers, nous avons préféré faire une déclaration via notre assurance. Frais de remorquage et réparations sont pris en charge dans leur totalité (moins la franchise). Réparation en cours qui j'espère sera terminée pour notre prochain périple dans 15 jours. Merci à eux et à leur excellent travail.

10 avr. 2012
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Bonjour ctrl.alt.sup.
Je pense que ce que tu as fait est tout à ton honneur!
C'est une attitude tout à fait responsable. Si on fait appel à la SNSM, c'est qu'on est en difficulté (fortune de mer), et les assurances couvrent généralement les frais de remorquage et éventuellement les dégâts occasionnés par ce remorquage. De toute façon, le remplacement du taquet ne peut être pris en charge par la SNSM (tout bateau doit obligatoirement -d'après le division 240- être pourvu de taquets ou d'un anneau de remorquage assez solide pour permettre un remorquage quelles soient les conditions de mer). En ce qui concerne le balcon, la SNSM ne peut être tenu pour responsable que si c'est un équipier de la SNSM qui est passé à bord de ton bateau pour amarrer la remorque sur ton bateau. Dans le cas contraire, c'est la personne qui a amarré la remorque sur ton bateau qui est responsable.
De toute façon, en cas de faute caractérisée de la SNSM, c'est à ton assureur de se retourner contre elle.
Concernant l'assurance de la SNSM, il y a effectivement un contrat d'assurance responsabilité civile, mais avec une franchise importante, qui dépasse largement les frais de réparation d'un taquet ou d'un balcon! C'est donc bien la station qui intervient qui aurait à prendre en charge la réparation. Ce n'est pas précisément l'usage que nous souhaitons pour nos dons et cotisations!

02 jan. 2022
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Mais bien heureux de leur intervention et par respect pour leur travail et les risques qu'ils prennent pour nous plaisanciers
Merci, mais rappelons ici qu'il s'agit de bénévoles, ce n'est donc pas de leur travail qu'il s'agit, mais de leur engagement

10 avr. 2012
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Le capitaine étant en toute circonstance maître à bord, il est également responsable, en particulier de la façon dont les amarres sont frappées et des conséquences. C'est lui, et uniquement lui, qui demande assistance et non la SNSM qui "porte" assistance. Je connais un cas de voilier coulé suite à un remorquage non sollicité. La SNSM a en l'occurence:
- imposé un remorquage dont ils ne voulaient pas, mais que le skipper, un peu jeune et peu sûr de lui, n'a pas osé refuser ;
- démarré bien trop vite au point d'arracher le tableau arrière du voilier (même si c'est un défaut du voilier, il en faut!)
- interdit de remonter à bord chercher leurs affaires.
Le voilier a été pillé par des tiers puis laissé couler...
Eh bien malgré tout ça reste la faute du skipper, à lui de savoir ce qu'il veut, à le demander clairement et conformément aux règles de communication en mer, à savoir refuser ce qu'il n'a pas demandé, et à assumer le reste.
Il est néanmoins heureux que, vu l'inexpérience et l'incompétence de nombreux plaisanciers, le CROSS ou la SNSM décident de porter assistance à ceux qui ne sont même pas capables de reconnaître qu'ils sont en situation de détresse. J'en ai vus aussi!

10 avr. 2012
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Si ça continue, on accusera la SNSM de ne pas être arrivée assez vite sur les lieux d'un naufrage. Il y en a qui le font déjà contre les pompiers et autres organismes de secours !
Y en a marre de cette mentalité procédurière !
On trouvait que les ricains été c... mais on ne fait pas mieux.

10 avr. 2012
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En ce qui concerne le cas évoqué plus haut (navire remorqué qui aborde, au port, 2 autres navires), il y a de toute évidence une faute du patron, qui n'a pas su estimer correctement l'erre du bateau remorqué.
Il aurait du, avant d'entrer dans le port, ou, au plus tard dans l'avant-port, prendre le navire à couple, ce qui permet de contrôler l'erre et de manœuvrer avec précision. Mais cette manœuvre de mise à couple est assez longue et compliquée, et, bien souvent, en fin de mission, l'équipage, pressé de rentrer, préfère juste raccourcir la remorque. Mais cette manoeuvre est plus risquée, surtout avec un bateau ayant beaucoup d'erre (voilier déplacement lourd)

31 déc. 2021
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Bonjour j ai moi même un sinistre avec la Snsm depuis août 2021 alors que j étais amarré au port de camaret sur mer ponton visiteur le canot de la Snsm en passant 100 mètres de mon navire à vive allure a provoqué une vague qui a éclaté mon 36 pieds de 8 tonnes sur le ponton l endommageant et depuis je me bat contre eux ils sont de très mauvaise fois prétextant qu il n ont pas de limites de vitesse dérogation du port ??

31 déc. 2021
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Eclaté? Quels ont été les dégâts précis?

31 déc. 2021
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Je copie mon post d'il y a un an ou deux :
"J'ai expérimenté la snsm dans les années 90 devant Setes. Je revenais du Frioul en face de Marseille, j'avais serré le moteur et en arrivant plus de vent du tout. On était presque arrivé, c'était en juillet, grand soleil, mer plate. On a demandé à un bateau hollandais de nous remorquer jusqu'au port, ce c.. a passé son chemin faignant de nous ignorer. On a compris plus tard qu'il avait appelé les secours ! Sont arrivés dans l'ordre une vedette des pompiers maritimes puis une autre des gendarmes maritimes qui sont repartis sans broncher quand on leur a dit que tout allait bien. Sauf que la snsm est arrivée avec leur gros bateau, on leur a dit pareil mais ils ne sont pas partis, ils ont insisté comme des fous pour nous prendre en remorque. Et devant notre refus ils ont commencés à nous intimider en tournant autours de nous de plus en plus près et en faisant vrombir leurs moteurs. Le pire c'est que je connaissais un des mecs sur le bateau, il travaillait à la société des régates, on étaient presque copains. Ils sont restés 30 mn à nous menacer mais le cross a du finir par leur dire qu'on avait pas appelé au secours (ni blu ni vhf à bord...). Mon équipier pêcheur m'avait expliqué que les hommes d'équipage de la vedette touchaient 3000 Francs par sauvetage...Du coup ils étaient furieux de nous voir échapper à leurs services...
Voilà ma publicité pour la snsm."

02 jan. 2022
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Franche 75. N importe quoi. Comment peut on dire des Con......s pareils. Dans les stations SNSM on est tous bénévoles .point . Les remorquage sont payants et l argent paye les frais du bateau, et heureusement qu il y a les sponsors et gentils dominateur pour venir en aide à des stupides qui partent sans carburant et qui trouvent choquant de payer pour un bateau avec 4 hommes d'équipage entraîné dispo 365/24/24.
Cher franche 75 Il faut faire attention à ce que l'on dit. L'argent c'est pour le bateau, pas pour l'équipage.

02 jan. 2022
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Mon équipier pêcheur m'avait expliqué que les hommes d'équipage de la vedette touchaient 3000 Francs par sauvetage
Propager des mensonges éhontés est assez dégueulasse et montre que, comme le dit Charlie-Hebdo, quand on a rien à dire, vaut mieux fermer sa g*****
Les canotiers de la SNSM sont des bénévoles, certains touchent une indemnité de déplacement qui doit faire 10/15 EUR par sauvetage. Et pas tous, ca dépend du président de station.
Pas cher pour être réveillé à 3h du matin, sauter dans son pantalon et sa voiture, et faire 15 kms pour aller se faire secouer sur les vagues et dans la tempête...

02 jan. 2022
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Je pense que tous les bénévoles aux rares exceptions près, compte tenu des sommes modiques que ça représente, n'encaissent même pas le moindre défraiement. C'est mon cas.
Et quand bien mêmes certains le font, c'est légal.

31 déc. 2021
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Cette "prime" de 3000F (de l'époque) par sauvetage me semble tout à fait douteuse et contraire au principe du bénévolat.
En tout état de cause, je ne fonderais pas une opinion sur la SNSM sur la base d'une telle information et je ne publierais certainement pas une opinion basée sur une donnée douteuse.

31 déc. 2021
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@ecumeur : pourtant tu viens de le faire !!!

31 déc. 2021
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La snsm c’est comme les chasseurs....y a les bons et les mauvais !!!
La snsm c'est un peu comme les pompiers, ils aiment bien jouer du gyrophare et de la puissance même quand il n'y a pas urgence!

02 jan. 2022
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Eh bien quand tu seras dans la panade en train d'appeler ta mer parce que tu as oublié de faire le plein, ne les appelle pas.
Ca t'évitera d'avoir affaire aux mauvais, ou aux rois du gyrophare.
Et tu pourras te flatter de ton excellent sens marin.

02 jan. 2022
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Ça m'est arrivé une fois sur mon voilier par négligence, j'ai assumé je me suis maudit et me suis taper 6 heures à la voile dans la pétole et le courant. J'aurai pu appeler le cross puisque mon assurance me couvre ! Il faut se servir de la snsm en cas d’extrême urgence!!!

02 jan. 2022
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Non, la SNSM ce n'est pas comme les pompiers. Les pompiers ne sont pas bénévoles, mais soit professionnels, soit volontaires ; dans ce dernier cas, ils sont rémunérés à chaque sortie.

31 déc. 2021
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Ce sont d abord des bénévoles. Et simplement indemnisés lors de sorties pas à hauteur de ce qui est annoncé au dessus.
J’ai plusieurs fois eu l’occasion d’échanger avec eux, je n’ai pas l’impression que ce sont des chasseurs. Il sont confrontés bien souvent à des plaisanciers peu responsables qui par exemple vont appeler des secours pour une panne de carburant…

01 jan. 202201 jan. 2022
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Les équipiers, chef de pont, mécaniciens, radio - navigateur, barreur, sauveteurs nageurs de bord, et patron sont tous des bénévoles. Personne ne touche 1 centime.

Les frais de remorquage, d'assistance existent pour compenser, payer les frais de gasoil, les frais d'entretien coûteux d'un canot, mais seuls, les frais de remorquage d'un bateau ne suffisent pas pour couvrir de tels frais d'entretien d'un canot annuellement.

Un remorquage est l'action de remorquer. Des personnes qui seraient mis en danger par un non remorquage, c'est un sauvetage. Ce n'est pas la SNSM qui en décide, ce sont les CROSS.
Lorsque le CROSS suggère, propose, un sauvetage avec remorquage, le requérant a obligatoirement le patron de la vedette SNSM, soit pas VHF soit par tel pour un accord tacite sur le montant des frais liés au sauvetage. Le Cross valide la transaction avec le requérant, dès lors, il est obligé de s'exonérer de la somme convenue. (Somme qui est conventionnée pour toutes les stations SNSM, fonction de la dimension du bateau requérant, et de sa position en mer lorsqu'il est pris en charge, ce qui détermine le temps qu'il faudra pour le ramener à bon port).

Chacun a le droit de refuser. Sauf quand le CROSS décide et impose de vous faire prendre en charge par la SNSM, parce que le CROSS estime qu'il y a danger et qu'il ne donne plus le choix au requérant.
Dans tous les cas, la SNSM ne s'engage jamais de son propre chef si le CROSS ne lui en a pas donné l'ordre. La SNSM dans ses interventions, est aux ordres et exclusivement aux ordres du CROSS jusqu'à ce que le dernier de ces ordres soit la liberté de manoeuvre.

Encore bonne année à tous

01 jan. 2022
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Merci pour ta réponse. Je n’avais pas assez de connaissances pour expliquer claire menu les conditions de prise en charge , des coûts et de la nuance juridique entre sauvetage et remorquage.
J’attendais cette intervention d’un membre de la SNSM pour remettre en place ceux qui parlent sans savoir.
On a tendance à oublier que vous êtes présents 24/7 toute l’année notamment lorsque la majorité des plaisanciers hivernent.

Merci à vous

01 jan. 2022
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Et il n'est pas encore trop tard pour les soutenir en achetant leur calendrier.

01 jan. 2022
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Ou adhérer!

03 jan. 2022
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On n'adhère pas à la snsm , on est donateur , on ne devient pas alors adhérent avec accès à une assemblée générale , vote , etc.

01 jan. 2022
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Pour ceux que ça intéresse!
www.senat.fr[...]81.html

01 jan. 2022
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Merci pour ce doc.

J’en citerais une seule phrase : « La France, championne du monde du rapport qualité-prix du sauvetage en mer ».

02 jan. 202202 jan. 2022
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Les moyens financiers de la SNSM sont environ 20% de ceux de la RNLI.
La RNLI dispose d'un budget annuel de 147 millions de £ (175 millions de €). Elle est équipée de 444 canots de sauvetage dont 127 canots tous-temps.
La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est une association française, reconnue d'utilité publique. Elle a pour vocation de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer, autour des côtes françaises
Le financement de la SNSM (acquisition, entretien des vedettes de secours et formation des équipages) est très majoritairement assuré par la générosité du public (dons, legs) et de partenaires privés (mécénat). En 2017, 77 % de ses ressources annuelles étaient d’origine privée et 23 % provenaient de financements publics (État et collectivités territoriales).
Le budget pour 2019 est de 30 millions d'euros, soit un niveau sans précédent dans l'histoire de l'association.

02 jan. 2022
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Le financement de la RNLI est très différent de celui de la SNSM. Tout d'abord, l'attitude des plaisanciers britanniques, car de l'autre côté du Channel, je dirais que tout ce qui flotte cotise, alors que de ce côté, c'est moins de 10% des plaisanciers et quant aux pêcheurs, c'est encore moins. Un responsable de station avec lequel j'avais échangé s'en plaignait alors qu'ils interviennent souvent, notamment pour des hélices engagées.
Par ailleurs, les legs sont beaucoup plus importants car nos voisins peuvent léguer la totalité de leurs biens à des tiers, voire des associations. Ils financent généreusement les "charities".
Pour l'avoir vécu, les interventions de la RNLI, sous l'autorité des coast guards, comme le CROSS chez nous sont très professionnelles. Les équipages sont bénévoles également et les interventions d'assistance sont gratuites. Vers la fin des années 90, un démâtage entre Aurigny et La Hague s'est terminé par un remorquage jusqu'à Cherbourg sans que cela me coûte une £. Idem à la suite d'un talonnage sur la Pierre au Vraic au SW d'Aurigny et un filet dans l'hélice au sud de Penzance.

Merci à requiniste qui confirme mes doutes au sujet de cette "prime" de 3000F par intervention.

02 jan. 2022
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Erreur, le démâtage entre Aurigny et La Hague, s'est produit au début des années 80, mais cela ne change rien au principe de gratuité de la RNLI à laquelle j'ai cotisé pendant quelques années, en plus de la SNSM.

02 jan. 202202 jan. 2022
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"En 2017, 77 % de ses ressources annuelles étaient d’origine privée et 23 % provenaient de financements publics "

Il faut quand même mettre sur le compte de l'Etat que c'est lui qui finance réellement 60% des dons privés. Quand je donne 100 euros à la SNSM, en réalité ma quote part n'est que de 40 euros, l'état met les 60 euros restants sous forme de crédit d'impôt.
12 millions proviennent de la générosité du public, lit-on dans le rapport du Sénat. Dont en réalité la participation de l'Etat est à hauteur 8 millions ?

02 jan. 2022
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Tout à fait exact, mais au même taux que la SPA ou les O-A d'Auteuil (autre oeuvre très louable)

01 jan. 2022
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Merci Anfrois56 pour ce (long) document, important pour connaitre de manière multi-sourcée le fonctionnement de la SNSM.

Par exemple :

Extrait de l'audition de M. Yves Lyon-Caen, président de la Fédération des industries nautiques :

La deuxième mission est plus difficile à cerner, car la SNSM ne la distingue pas des autres : il s'agit de l'assistance aux biens - le sauvetage d'un bateau en péril, par opposition au sauvetage d'une personne ou d'un groupe de personnes en danger. C'est, à mon sens, la mission qui mobilise la plus grande partie des moyens en mer de la SNSM. Cette mission d'assistance devrait être supportée par les plaisanciers qui mettent en danger leur bien. Or les tarifs de la SNSM sont souvent très faibles et le recouvrement de son dû par la SNSM, aléatoire. Il importe pourtant, pour responsabiliser les plaisanciers, qu'ils supportent le coût de telles interventions.

Voilà qui pourrait contredire ceux qui pensent les tarifs SNSM exagérés...
Cela étant, l'attitude de "remorquage forcé" n'est pas très éthique en tout cas; Peut-être une attitude pour compenser la faiblesse des sommes demandées pour le remorquage ?

01 jan. 2022
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@ Sans Marco: 6 postes plus tôt Marilo83, plutôt au fait du fonctionnement de la SNSM, viens d expliquer que ce n' est pas la SNSM qui décide d un remorquage, mais le CROSS...il ne faut pas faire de procès d intentions aux sauveteurs, mais peut être voulais tu parler de l étique des CROSS?

02 jan. 2022
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Je confirme que la SNSM ne répond et n'agit que sur les ordres du CROSS.

Les CROSS sont l'autorité en mer. La SNSM a qui l'état confie une mission de service public ne fait que mettre en pratique sa, ses missions d'assistance, de sauvetage, sur et uniquement sur ordre du CROSS.

Je prends un exemple: imaginons qu'en tant que plaisancier (ce qui est le cas), je subisse une avarie moteur, il y a de houle, du courant, et j'estime que je vais très vite être en danger, je décide d'appeler le patron de la station SNSM à laquelle je suis rattaché, bien sûr, il va me répondre, mais que va t'il se passer ?

1) Soit il va me dire, appelle directement le CROSS, tu te présentes et tu t'expliques avec eux, demande leur de nous engager.
2) Soit il va me demander ce qu'il m'arrive, ma position, et lui-même va appeler le CROSS pour moi et leur demander d'être engagés.

Mais jamais au grand jamais le canot de sauvetage ne sera engagé et ne partira du quai sans que le CROSS ait donné son aval en ayant eu et analysé ma situation ( de plaisancier ).

Car figurez vous que du simple SR (Semi Rigide) au CTT (Canot tous temps) , ils sont tous (sans exception ) équipés d'AIS, que ce sont des bateaux dits "bateaux de charge " et tout déplacement de ces bateaux dits de charge font l'objet d'un signalement au CROSS au départ, pendant toute la mission, comme au retour.
C'est aussi le cas lors des entraînements ou autre sortie officielle par exemple. Et c'est normal, car accessoirement en suivant notre trace, le CROSS assure aussi notre sécurité. Ca veut donc dire qu'on leur donne toutes les infos, nature de la sortie, nombre d'équipiers à bord, heure de départ, heure prévue de retour.......Etc.........Etc.

Donc le canot de la SNSM qui tourne autour d'un bateau avec soit disant un comportement suspect, insistant et menaçant, imaginez 2 sec que le CROSS, le sémaphore qui relaie, va vite voir le canot de la SNSM et demander au patron ou au radio-nav de ce canot ce qu'on fout à tourner en rond pendant 30 min au même endroit sans qu'ils nous en aient donner l'ordre ou sans qu'ils en aient été informés.
Ou alors, ce canot SNSM était en entraînement, et ce n'était pas de bon aloi de ne pas s'en être écarté, sachant qu'en cas d'entraînement, selon la nature de l'entraînement, on a les marques de manoeuvre restreinte en mature le jour et les feux de manoeuvre restreinte la nuit. Ce qui de facto, oblige, ou devrait obliger tous navires et à fortiori tous plaisanciers à s'écarter du canot SNSM y compris les voiliers sous voile.

Bonne soirée

02 jan. 2022
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Et bien, quelle déferlante !
Quelle opinion ais-je formulée pour susciter autant de réactions ? Aucune !
Je n'ai fait que témoigner d'une expérience factuelle.
Je ne vais donc pas répéter mon post ni tenter de persuader les sceptiques. Juste relever quelques incohérences :

  • les canots « sont tous (sans exception) équipés d'AIS » et sont donc étroitement surveillés par le cross qui les verraient « tourner en rond autours d'un bateau ». Je t'invite, Marilo83, à relire mon post : cette histoire se passe dans les années 90 (précisément en 1994) à une époque où, me semble-t-il, l'AIS n'existait pas encore, ou alors j'étais déjà largué...

  • de nombreuses personnes sont choquées de l'histoire des 3000 balles qu'elles interprètent comme une attaque ignoble contre nos braves héros de la snsm. Sauf que je n'ai pas attaqué la snsm en général, j'ai relaté un fait divers mettant en cause UN équipage particulier, à une époque révolue (27 ans en arrière) et à un endroit lui aussi très particulier, Sète, ville sur laquelle je reviendrais pas dans ce post pour ne pas provoquer une nouvelle avalanche de haine en ligne, hors de propos.

Je veux bien faire une concession sur les 3000 francs, peut-être que mon pote faisait pas la différence entre l'entretien du bateau et la caisse des matelots, j'en sais rien et c'est pas le problème de fonds.
Ce qui m'avait le plus marqué, c'est l'attitude hyper agressive de la vedette alors que nous étions à 100m de l'entrée du port par force 0...Et ça je l'ai vu en direct. Alors que les zodiacs des pompiers et des gendarmes sont repartis avec un sourire, sans créer de drame inutile.

Bref pour sortir de l'agressivité, je te propose, Marilo83, de me contacter par MP, on se téléphone, je réponds à toutes tes questions autant que je peux et tu fais ta petite enquête auprès de la snsm Sètoise, il doit bien rester quelques survivants de l'époque, peut-être des archives ? Et on en reparle plus tard, tranquillos.

02 jan. 2022
0

Je veux bien faire une concession sur les 3000 francs, peut-être que mon pote faisait pas la différence entre l'entretien du bateau et la caisse des matelots, j'en sais rien et c'est pas le problème de fonds.
Alors si on n'en sait rien, on évite de balancer n'importe quelle contre vérité ou approximation qui n'a pour but que de salir des gens qui mettent leur vie en danger pour en sauver d'autres; quand je ne sais pas, je ne dis pas, et j'écris encore moins sur un lieu public.

02 jan. 202202 jan. 2022
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Je n'ai vu aucune agressivité. Inutile d'en sortir donc, et je consacre mon temps à plus utile.

Je vous conseille de vous rendre à une station SNSM, de leur demander de vous faire visiter leur canot et de leur demander comment ils travaillent. Vous véhiculerez alors une meilleure image de la SNSM, et surtout récente.

Et n'oubliez pas, la SNSM est la seule association de bénévoles à qui l'état Français confie une mission (régalienne) de service public qui fonctionne en grande partie avec des dons privés. Ne vous privez surtout pas. Pour que salée n'ait jamais le goût des larmes.

Merci, au plaisir.

03 jan. 2022
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Il me semblait qu'ici était un forum dans lequel on pouvait rapporter sa petite expérience.
A prendre comme telle, avec les mêmes réserves et doutes que l'on peut avoir sur les déclarations de grands principes.
J'ai fait travailler et j'ai tavaillé toute ma vie avec des bénévoles dans diverses associations, et je sais fort bien que si on peut affirmer sans crainte les très belles idées de ces associations, il n'en va pas de même ici ou là des gens qui en font partie. Les actualités démontrent que l'on trouve des brebis galeuses partout. Rappelez-vous le scandale de l'ARC dans laquelle la toute puissance de la présidence a permis des choses bien éloignée de l'esprit du bénévole de base.

Les données fournies par le Sénat semblent montrer que la part des dons privés dans le financement de la SNSM n'est pas aussi élevé qu'on se complait à répéter, si on prend en considération les 60% abondés par l'Etat. Il est surprenant d'ailleurs que le Sénat ne parle pas des revenus directs induits par l'activité de remorquage, mais c'est sans doute anecdotique.
Je donne chaque année à la SNSM, dont je trouve le fonctionnement peu démocratique et assez ténébreux (je n'en connais que ce qu'a pu écrire le Sénat...).

03 jan. 2022
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FRANCE75 tu dis "Je veux bien faire une concession sur les 3000 francs, peut-être que mon pote faisait pas la différence entre l'entretien du bateau et la caisse des matelots, j'en sais rien et c'est pas le problème de fonds."
Honte à toi d'encore laisser planer un doute sur les équipages et leur bénévolats et en plus tu rajoutes ce n'est pas le problème de fond et tu parles de caisse de matelot. HONTE à TOI.

visite au phare des Roches Douvres

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2022