regulateur d'allure

quel est votre experience de son utilisation par gros temps.quelles sont ses limites une fois que les notres sont depassées
cordialement

L'équipage
11 août 2009
11 août 2009
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un régulateur
Aura atteint ses limites avant que les tiennes ne soient depassées ,comme pour les pilotes électrique , les limites seront l'instant où il faudra reprendre la barre afin d'anticiper pour négocier les vagues .

11 août 2009
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d'accord
même un très bon régulateur tiendra de moins en moins dès que la hauteur des vagues sera significative :
- le temps de réaction devient trop important
- la réponse est mal dosée
- le dévent empêche l'adaptation.

Les premiers signes apparaissent avec l'inconfort, puis les réactions décalées, puis... dangereuses.
A voir selon chacun, mais dès que le bateau se vautre régulièrement, il est temps de reprendre la barre en main.
Dans le pacifique avec un quille longue, on a gardé le régul jusqu'à 35 noeuds établis, mer régulière à 3.5/4 mètres (à vue de nez). Comme on était 2, sans prévisions météo, on a préféré abréger le manque de confort en reprenant la barre pour que l'autre puisse prendre un peu de repos. Seul, c'est là que ça devient très différent ! Le vent a continué de monter pendant une demie journée jusqu'à 45 noeuds établis et une houle de 5 gros mètres.Les essais de passage sous pilote ont tous été un échec, mais le pilote inboard était un vieil autohelm avec les réglages de mer à boutons des années 80 (aujourd'hui, il semble que les pilotes ont de bien meilleures performances dans le gros temps).
Il y a aussi de nombreux exemples de régulateur tenant jusqu'à 45 noeuds et plus sans problème... c'est vraiment fonction de chacun. En solitaire, je serais certainement resté sous régul encore un bon moment ( peut être 6 à 8 heures) avant de me décider à prendre les choses en main car c'est surtout l'état de la mer qui impose la décision.
A mon sens, ce n'est que la fatigue qui pourrait justifier que le régul repousse un peu tes limites car, grace à l'anticipation, on a toujours de meilleures réactions que la machine.

Yves Gelinat (réguls Cap Horn) a fait un tour du monde sans pratiquement jamais prendre la barre.
Voir son histoire et ses videos sur son site. C'est pas un commercial, ni un vantard.

13 août 2009
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Petit regul navik pour grand tour
Bien reglé, voiles et regulateur, il tient seul dans une belle mer, 3 mts de creux, sous spi au vent arriére, sans soucis au prés quelques soient les conditions (sous tmt seul par ex). J ai eu du mal a trouver la bonne distance, il doit être installe sans perturber les flux d eau sur le safran, le bon reglage sur la barre mais aujourd hui il barre 98 % du temps.

13 août 2009
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leucate- ajaccio
en juin soit 300 miles et quelques :sous régulateur 95 pourcent du temps( navik),par conditions variées force 1 à 6 et mer hachée, la med quoi;
un seul et unique inconvénient par rapport au pilote auto:LE PRIX!!! :-| :-|

13 août 2009
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Le bémol:
Malgré tout, je trouve les régulateurs assez souvent inefficaces au portant/petit temps où il faut un vent apparent significatif pour que l'aérien ne se transforme pas en girouette déboussolée.

Et les limites de ce petit temps sont plutôt extensibles…

14 août 200916 juin 2020
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Lorenzo et sa Navik !
Salut a vous tous .

Lorenzo , si tu n'a toujours pas réussi a éliminer les zigzag de ton Sangria sous régulateur , c'est que ça vient certainement du montage de la Navik sur ton bateau ou bien de l'équilibre de celui-ci. J'ai pensé a toi , il y a un mois sur la cote ouest des Hébrides . J'étais sous Navik par grosse mer croisée ( vent contre courant )au grand largue F6 , en effet la situation que la Navik aime le moins . Le cap général était respecté , mais ça zigzaguait pas mal , c'est pourquoi j'ai débranché le régul et pris la barre : au bout de 5 minutes , j'en avais plein les bras et le résultat en terme de zigzags n'était guère meilleur . Donc la Navik a repris du service , avec un ris de plus ( 3eme ) dans la GV bien que la force du vent ne le justifiait pas . Et là ça marchait plutot plus droit que quand c'est moi qui barrais . Ceci dit , quand une vague bien lourde vient deferler sur la hanche du bateau , aucun barreur mécanique ou humain n'y peut rien . La c'est la qualité du Vulcain 5 qui entre en jeu , incroyablement efficace par grosse mer de l'arrière . Il y a des bateaux plus tolérants sous régulateur que d'autres .

Amicalement - Joël

14 août 2009
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pas vraiment de limite
Tout dépends de l'équilibre du voilier et de son réglage . pour moi de 5 à 50 nds c'est sous régulateur ( hydrovane )

14 août 2009
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Il me semble assez clair
qu'un régulateur a ses limites :
et qu'un pilote auto motorisé doit prendre le relais par petits temps…

Pour l'anecdote, je me suis fait un bord de portant d'une vingtaine de minutes dans la Buzzard bay, au portant, en bloquant la barre et sans y toucher un seul instant. Et là le Navik n'aurait pas assuré de part le vent apparent trop faible…

14 août 2009
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Ommage,
le Sangria est vendu depuis plus d'un an…
Le nouveau joujou est un exemple de stabilité de route au portant.

Au portant par force 3, avec une houle persistante, l'aérien de mon Navik (très bien réglé) est inopérant.
Normal, le vent apparent est quasiment nul.

Alors ne me faites pas croire au miracle…

14 août 2009
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C'est sans doute
la seule stabilité de route du voilier qui permet cela.

Mon nouveau voilier est un Freedom 33 cat-ketch.
C'est une carène à quille longue, à dérive relevable, façon Trismus, en plus performant, car le Freedom 33 a été conçu pour aller vite (au détriment d'autres avantages…)

Autant dire que le portant est son allure de prédilection.
Seulement voilà, dès que la houle et les vagues mettent leur grain de sel un peu trop, la tache du régulateur est bien plus difficile.

Alors par mer calme, un régulateur s'en tirera sans doute à peu près, et encore. Mais j'ai souvent regretté de ne pas avoir de pilote-auto lors de cette traversée nord atlantique orthodromique de ce mois de juillet passé.

lorenzo.heoblog.com[...]dex.php ?

14 août 2009
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Il y a quelquefois des miracles
C'est quoi ton nouveau bateau , Lorenzo ?
C'est sûr que s'il vas plus vite que le vent , comme certains multis , le régulateur a un problème . Mais a propos de miracle , je voudrais parler d'un phénomène que je ne comprends pas : mon pilote électrique étant tombé définitivement en panne , pour remonter le Loch Ness au moteur par vent absolument nul et l'eau comme un miroir , j'ai tenté l'expérience de brancher la Navik : et bien ça marche ! Sans régulateur le bateau dévie de sa route au bout de une minute environ , alors qu'avec la Navik en fonction ,le cap reste rectiligne une bonne dizaine de minutes , il faut corriger de temps en temps , mais on a largement le temps d'aller aux WC , a la table a carte , préparer un café etc...
La je ne pige pas vraiment , car le seul vent qui agit sur la girouette c'est le vent apparent du a la vitesse , donc pas de référence extérieure .Pour quelle raison le bateau est-il plus stable sur sa route avec le régulateur branché ?
Si quelqu'un pouvait éclairer ma lanterne .

Joël

14 août 2009
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suis bien peu qualifié pour apporter un avis personnel
n'ayant encore que peu d'expérience, et n'ayant jamais utilisé un regul.

Jacques Riguidel, pour son tour du monde en solo sur un frequece jazz ( plan Brouns chantier Meta ) avait un regul de chez Asmer. Il me semble me souvenir qu'il avait évoqué que le regul avait barré quasiment tout le temps. Alors qu'il a du renconter des conditions un peu muscler.

15 août 200916 juin 2020
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régul'
vu les plans du freedom. Puisque safran extérieur sur tableau inversé, pourquoi ne pas mettre un régul' type Trismus ? système à fletner, aérien sur tourelle. Barre libre sans drosses à régler.
fonctionne super bien quelle que soit l'allure et la force de vent.

14 août 2009
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Ce n'est pas le temps musclé
qui m'importe dans ces limites que j'évoque.

Plus il y a de vent, plus un voilier avance vite, plus la pale du régulateur est puissante.

Tellement puissante que j'ai explosé une pièce maitresse, la seule en fonte d'alu sur le navik, lors d'un fort coup de vent en juillet.
Je filais à 8/9 noeud de moyenne au grand largue avec des surfs endiablés et le Navik fonctionnait à merveille jusqu'à ce que…

Un vent apparent trop faible ne peut agir sur un aérien.
Il y a là une pure logique.
c'est tout.

14 août 2009
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Pour répondre plus directement à Pierre (Choqueborde)
Par gros temps, les régulateurs sont une merveille.
Grâce à la puissance de la pale, les régulateurs abattent un boulot énorme, là où un barreur se fatigue assez vite.

Les rares fois où j'ai pris le relais du Navik par gros temps, je le faisais très peu de temps et je me rendais compte à quel point le régulateur est efficace, souvent bien plus efficace qu'un barreur, car infatiguable…

14 août 2009
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vos avis
sur le sujet sont tres clairs. merci a vous tous et a Lorenzo pour la reponse a mon interrogation initiale.Ma "mie" n'etant pas tres barreuse mais tenant a sa jupe arrire ,me reste a trouver LA solution efficace et.... ergonomique
cordialement

14 août 2009
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pour la jupe arrière
reste le fletner sur safran commandé par une tourelle amovible.

14 août 2009
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et les drosses ???
l'ennui du régulateur ( pas l'hydrovane), ce sont les drosses qui se balladent dans le cockpit . Un regulateur qui n'emcombre pas la jupe arriere est plutot custom ( fletner). Je crois aussi que si le régulateur n'assure pas c'est que la vitesse est trop faible ou que l'embarcation est mal équilibrée .

16 août 2009
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drosses
pour les drosses, j'avais le même problème, en particulier pouvoir passer à côté de la barre à roue et pouvoir ouvrir tous les coffres du cockpit: j'ai trouvé une solution qui me convient assez, deux drosses du même côté, qui passent dans un point où il n'y a pas de coffre

sybrancaleone.blogspot.com[...]to.html

je dois dire le windpilot me convient parfaitement, avec portique et tout et tout, quand j'en ai besoin je le monte, quand on est en croisière côtière (donc annexe sur portique, échelle de bain, etc) on peut tout enlever en devissant deux boulons, il ne reste que le support rond, sur lequel on peut poser parfaitement la passerelle :-D

14 août 2009
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Globalement d'accord avec lorenzo
sur l'efficacité du régulateur d'allure par petit temps, encore que le navik soit plutôt plus sensible que d'autres.

J'ajouterai néammoins que ça dépend beaucoup du bateau, et que pour avoir parcouru plusieurs dizaines de milliers de milles avec des petits bateaux de 6.50m à 8m à tendance plutôt volage,j'ai pu constater que les problèmes étaient plutôt inversés, à savoir que par grosse mer le navik montrait ses limites plus tôt qu'avec un gros bateau et moins tôt dans le petit temps.

Celà dit dans le tout petit temps, rien ne vaut un pilote électrique.

14 août 2009
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ca marche si
on lofe un peu, Takari tenait avec son navik dans du vent mou et sous spi, mais il fallait lofer pour recreeer un vent apparent, ca tombe bien, tu t apercois que c est les meilleurs polaires du bateau !

15 août 200916 juin 2020
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la jupe ????????????
j'imagine un régulateur intégré dans la jupe : safran style hydrovane avec aérien fixé sur balcon. Au mouillage on enlève la tringlerie .
Une petite barre franche sur laquelle on connecte un pilote électrique .
Voilà ce que je voudrai faire fabriquer .
Quelqu'un à des idées sur la réalisation ?????,

15 août 2009
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Fabrication
C'est très tentant la fabrication d'un régulateur.

j'y ai déjà songé, mais passé le stade du régulateur simple façon Moitessier, cela devient compliqué et long à fabriquer.

Sachant que le Navik se trouve à des prix démarrant à 400 euros, le choix semble plutôt clair, en tout cas pour les voiliers de taille ne dépassant pas trop les 10 mètres.

16 août 200916 juin 2020
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Nrs
j'ai cette photo .

16 août 200916 juin 2020
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remis à l'eau à Brest
il devrait naviguer aux antilles bientot
ci joint au mouillage sud Chili . + en MP

15 août 2009
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philémon
va falloir la poncer .
Ce genre de girouette est inefficace passé 135° du vent apparent .
Le dernier à l'avoir utilisé doit être Jean Lacombe dans la Transat 196x .

16 août 2009
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D'accord avec philemon...
... pour avoir quelques peut naviguer avec un quille longue récent équipé de ce type de régulateur.
Et pour le petit temps (ou au moteur), un simple pilote de barre franche à la place de l'aérien et c'est parti. En plus, ca consomme quasi rien.
Et ca coute éffectivement pas cher à fabriquer.

Serge

15 août 2009
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avec une quille longue
comme le Freedom, (encore plus avec dérives), le régulateur style Moitesier va n'importe où, par n'importe quel temps, sur n'importe quelle distance, et le tout pour 3 francs 6 soux. J'en avais une élucubration perso et il ne nous a jamais lâché.
De plus en cas de modif souhaitée ou réparation éventuelle (marche arrière trop "enthousiaste" par exemple), ça se répare n'importe où et pour pas cher sans se soucier des pièces introuvables ... Avant, j'avais monté un Atom, satisfaisant mais + fragile que mon fletner (compensé, indispensable) que j'ai "amélioré" à Panama avec du matos récupéré dans les poubelles du Club nautique. Pour moi, y a pas photo AMHA.

16 août 2009
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c'est bien
mon Madaillan ... ou plutôt c'était ... quand nous étions à Papeete (euh, celui derrière ... le gros truc vert quoi ...)et on voit bien l'axe du fletner derrière le safran ...
Grosse, très grosse nostalgie de notre jeunesse enfuie ...

15 août 2009
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type Van God
le régul' dont je parlais plus haut (type Trismus) est très simple à fabriquer : du tube inox, de la tôle d'alu ployée et soudée (aérien et fletner), large réa pour servir de tourelle, un peu de plomb fondu pour le contre-poids...

voir les détails : les.trismus.free.fr[...]/7.html

et roule, maboule... :)

16 août 200916 juin 2020
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très cher monsieur
avez-vous navigué avec ce type de régulateur, sur votre bateau ou sur un autre, pour vous permettre de porter ce genre de jugement ? Non, probablement pas.

si je vante ses qualités, c'est pour la bonne raison qu'il équipait un bateau que j'ai eu pendant plus de cinq ans, et que je ne barrais jamais. Sitôt sorti du port, le régul' était en fonction.

rien de plus facile : il suffisait d'orienter l'aérien dans le lit du vent apparent. barre laissée libre.

je vous concède des écarts d'une dizaine de degrés (est-ce si important ?) par mer un peu formée, mais il faisait sont boulot très sérieusement, et même vent arrière.

voili, voilou... bonjour chez vous :)

15 août 2009
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régulateur ariès
Mon voilier est équipé d'un régulateur ariès et cet été je l'ai régulièrement utilisé a différentes allures et force de vent, de force 2 à 6 beaufort.

Bien que mon voilier, un plan IOR des années 70 soit loin d'être un modèle de stabilité de route, je dois dire que j'ai été bleufé par les résultats obtenus:

Du près au petit largue c'est une véritable merveille, et barre le bateau aussi bien voir mieux qu'un barreur humain, par contre a partir du petit largue et en fonction de l'état de la mer, il faut accepter de voir le bateau faire des lacers d'une amplitude de 20 degrés environ autour du cap souhaité, lacer d'autant plus important que l'état de la mer est plus forte que le vent apparent. Mais dans tous les cas le pilote tiens bien le bateau, et plus le vent est fort et plus le bateau est tenu. Il n'y a que plein vent arrière, lorsque le vent apparent est inférieur à 8 noeuds et qu'il qu'il reste un peu de houle que cela ne fonctionne pas bien.

15 août 2009
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et sur un cata
es-ce que ça peut fonctionner ou bien es-ce qu'il faut diminuer la surface de la pale immergee
pour diminuer la puissance ?
alain

15 août 2009
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Bonne question...
qui me fais réaliser que je n'ai encore jamais vu de cata équipé d'un régulateur d'allure ! :reflechi:

Il n'y a pourtant pas de raisons pour que ça ne fonctionne pas... non ?

_/)

16 août 2009
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Mais est-ce que tout simplement,
la plupart des catas sont équipés d'un groupe et donc ne voient pas l'utilité d'un régulateur d'allure?
D'ailleurs, de plus en plus de monocoques, d'une taille certaine, font le même choix et petit à petit les régulateurs se raréfient....( Faut dire que le prix dissuade!)
D'autre part, pour obtenir un bon fonctionnement d'un régulateur, il faut bien connaître son bateau, à toutes les allures et avec toutes les forces de vent et pour tirer un bon fonctionnement de la bête il faut avoir tâtonné pendant des jours et des jours! Bien souvent les propriétaires de ces engins ont aussi un pilote auto et trés vite ils le mettent en route, fatigués des réglages au départ. ( Demander à André...) Ce qui fait qu'ils n'arriveront jamais à bien s'en servir.
En voyage les seuls qui maîtrisent le problème sont ceux qui n'ont que cela comme pilote et lorsqu'on les interroge ils ne s'en plaignent pas!

:litjournal:

15 août 2009
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il est utile de visiter ce site:
windpilot.com[...]fra.pdf
cordialement.

15 août 2009
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merci flaneur.
.

15 août 2009
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sur les cata et les tri
generalement le ou les safrans sont beaucoup plus petits que sur les monocoques et "parlent" beaucoup moins donc un petit regulateur d'allure doit convenir mais comme il fonctionne au vent apparent et que celui-ci varie enormement pendant les accelerations ça ne doit pas etre de la tarte pour trouver le bon reglage .
comme je viens d'acheter une bete a deux pattes je vais voir ça au mois de sptembre .
ça qu'a ouler
alain

15 août 2009
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régul' cata
l'histoire du vent apparent et des accélérations, c'est l'explication qui est toujours donnée pour la non-possibilité d'intallation d'un régul' sur un multi.
Bon, faudrait p'tet pas confondre un cata de croisière avec un hobie cat !

ci-joint une photo du Pen Duick IV (Tabarly/Colas) qui était équipé d'un régulateur d'allure.

il n'y a aucune raison valable à mon avis. Seulement on trouve nettements moins de multis que de monos, et sur les dits monos on trouve maintenant très peu de réguls'.

le pilote auto a tué (à tort) le régulateur, silencieux, facilement réparable, et surtout ne bouffant pas d'énergie. mais comme la mode tend vers l'écolo et la simplicité, on peut p'tet s'attendre à un retour de la bête sur les tableaux arrières...

15 août 2009
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Oui mais
il faut mettre le prix en perspective avec la longévité de l'engin.

un régulateur pourra durée plusieurs décennie et sera toujours réparable, alors qu'un pilote électrique, même haut de gamme ne sera jamais qu'un matériel consommable. Enfin c'est mon avis.

15 août 200916 juin 2020
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photo PEN DUICK IV
non parue

15 août 2009
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y a un frein au renouveau du régul ...
c'est le prix ! ceux que j'ai vu au salon étaient dans le délire, devait se croire à Wall Street en train de boursicoter :heu:

15 août 2009
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pas si simple ...
j'ai vu (et utilisé) des régulateurs qui sont de vrais m**des en plastoque avec biellettes rachitique, et des pilotes électriques avec des vérins hydrauliques d'engins de travaux publics.

L'inverse aussi d'ailleurs :langue2:

Donc, non, y a du consommable des deux côtés, et du durable aussi des deux côtés ... très chers aussi des deux côtés si c'est du bon matériel.

15 août 200916 juin 2020
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Pilote ou régulateur...
On a suivit hier une conférence donnée par quelques personnages particulièrement compétant en la matière et nous nous sommes bien amusé. :mdr: :jelaferme: :alavotre:

pfffzzzz

16 août 2009
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snowgoose
un copain voulait m'acheter l'hydrovane pour son cata snowgoose. Il me disait que les 2 allaient bien ensemble . Peut etre une piste .

16 août 2009
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Encore une histoire…
d'affinité élective…

16 août 2009
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si il y avait un véritable intérêt
économique à la chose, les régulateurs d'allure auraient progressé depuis quarante ans !
Cela reste de la fabrication artisanale à la limite du bidouillage .
Leur seul intérêt est de ne pas être électro-dépendants .
Pour ce faire, il y a aussi les trinquettes jumelles, la droite de hauteur et les tables de logarithmes .
Qui utilise ?
La plupart des bateaux arrive à étaler la consommation de leur pilote électrique, voire électro-hydrolique .

Garder le cap par rapport au nord ou au vent ?

Dormir sans savoir où on va et sans régler les voiles ?

De toute façon, quand ça va mal, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre la barre et de se fier au GPS.

16 août 2009
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Pilote et regulateur
Et y a pas polemique. Au moteur, par pétole, ou pour assurer la précision de cap (chenal, entrée de port) c'est le pilote. Utilisé à présent au minimum avec donc aucun souci de puissance et de conso électrique.

Et évidemment, en grande nav et plus le vent monte, vive le régulateur, en l'occurence un Navik. 0 consommation électrique, parfaitement fiable à pratiquement toutes les allures, et cela a déjà été dit, souvent plus sûr qu'un barreur fatigué. Mais rien n'est jamais parfait : pour le Navik, le système avec biellettes articulées ne permet pas (sauf info contraire dont je suis preneur), le bricolage et rend très dépendant du fournisseur Plastimo et le changement de pièce coûte très cher (ça frise l'arnaque) ; j'en sais quelque chose, j'ai dû changer l'aérien et la bielle longue l'hiver dernier : 250 euros de facture. Et à nouveau je viens de foutre à l'eau la biellette articulée, et ce machin va me couter 22 ou 25 euros (pour un bout de plastique assez ridicule).

Mais je reste dans tous les cas plus émerveillé à regarder fonctionner le regul des heures et des heures, que le pilote électrique où je compte mes Ah (en plus, le mien il fait un boucan d'enfer).

Une anecdote cependant. De retour d'Irlande (Iles d'Aran), si je fais le compte des heures de barre, ça tient sur les doigts d'une main (et encore je peux m'amputer d'un ou deux doigts) avec des vents qui ont oscillé du 5 au 30 nds, du près serré au vent arrière. Il y a eu un seul moment où je n'ai vraiment pas réussi à trouver le bon réglage, c'était entre les Scillys et Morlaix, entre bon plein et travers (SW), 15 à 20 nds. Durant une dizaine d'heures. Très énervant ; il suffisait de se déplacer dans le bateau pour que le bateau parte à l'ollofée ou l'abattée, sans que le regul ratrappe correctement. Il a fallu attendre qu'on abatte un poil (correction courrant de marée) pour qu'il retrouve uns stabilité de route.

Bon, mais mon Mopelia, jauge IOR, est particulièrement volage et très difficile à régler barre amarrée (ça ne veut pas dire dur à la barre, simplement ardent ou mou avec le moindre changement de réglage de voile ou d'assiette du bateau). Et à part l'exception mentionnée ci dessus, le Navik en fait son affaire.

Voilà

16 août 200916 juin 2020
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ben voilà
2 juillet en route vers les scilly que je n'atteindrai pas, au prés trés serré, 2tours dans la GV et génois réduit de moitié.force 5/6
barre libre devant aurigny.

16 août 2009
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Intérêt économique ou intérêt tout court
En essayant d'éviter le spectacle de gignol proposé par Cobra et sans trop de polémique, je ne ferai pas un racourci aussi rapide que celui d'alien.

C'est vrai qu'en France on voit peu de bateaux équipés de régulateur. C'est assez différent quand on traverse la Manche où cet équipement est beaucoup plus courant et sur des bateaux de toutes tailles ; plutôt des bateaux qui semblent naviguer. Y a du bidouillage et des équipements assez sophistiqués. En tout cas sur un petit bateau, légèrement motorisé, où le parc batterie sera limité, où la place pour monter une éolienne et installer des panneaux solaires n'est pas disponible et où malgré tout on peut avoir l'ambition de naviguer loin et en équipage réduit... et bien le régulateur est une excellente solution.

Quant à savoir si on dort mieux sur ses deux oreilles sous pilote que sous régul, ça n'est vraiment pas le pb. Quand on traverse la Manche (très encombrée), la mer celtique ou le golfe de Gascogne (moins passants, mais malgré tout), si on est tout seul, c'est un 1/4 d'h max de repos dans la banette, puis tour d'horizon, avant de replonger dans les plumes. Au grand large, je connais pas, mais je crois que j'aurais plus confiance avec le régulateur qui barre le bateau toujours au bon réglage / vent, que le pilote qui n'en tient pas compte.

La prescience absolue du marché, j'y ai jamais trop cru, mais en bateau moins que en toute autre circonstance...

16 août 2009
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heu
Keskessaitquecethistoire

Mon pilote fonctionne aussi bien au cap compas qu'au vent apparent ou au vent réel.

Non mais :alavotre:

pffzzzz

16 août 2009
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"régulateur qui barre le bateau toujours au bon réglage / vent" !!!
Comme un bon piloto pour lequel on peut choisir cap constant ou angle constant par rapport au vent apparent.

RV

16 août 2009
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Entièrement d'accord
Cap constant, angle VA ct, angle VR ct, angle de barre ct, on peut chosir en fonction de la météo, de la mer et de son boat, voire de l'humeur du moment.

RV

16 août 2009
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Le vent
apparent, avec un pilote pose le même problème qu'avec un régulateur d'allure... Beaucoup de zig et de zag pour rien, quant au portant dans une grosse houle, aie aie aie...
Mieux vaut un cap constant au un bon calculateur et l'option vent réel.

Mais les bons calculateurs, sont aussi rare que les poules d'eau aux pôles... :lavache:

pfffzzzz

16 août 2009
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Apprentissage ... par le pilote ou par le plaisancier ?
Je crois qu'il y a au moins une faiblesse des performance du régulateur par rapport au pilote, et qui ne pourra jamais être améliorée par le régulateur. Et justement c'est ce long apprentissage nécessaire pour se servir d'un régulateur.

Les pilotes modernes un peu haut de gamme sont équipés d'un logiciel d'auto-apprentissage des réactions du bateau. Donc les divers réglages ("PID" pour les techniciens) que le plaisancier doit intuitivement et longuement rechercher pour le régulateur se font tout seul dans les pilotes électriques bien faits.

C'est dans l'air du temps (on peut le regretter si on veut) mais les instruments nécessitant de passer des semaines d'observation et d'apprentissage n'ont plus la faveur ... et pas seulement en plaisance ;-)

Et je ne crois pas qu'on retournera en arrière. Voir les multiples exemples en matériel de navigation plaisance ou professionnelle ...

17 août 2009
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modernes
ils intègrent presque tous les infos de la girouette pour "barrer au vent". Et même si c'est par correction progressive du cap initial au lieu d'une vraie info x degrés babord ou tribord, peu importe la manière car les temps de latence sont nécessaires pour amortir correctement les ordres donnés et ainsi les réaction du bateau.
C'est d'ailleurs quand on utilise cette fonction de l'autopilote qu'on s'apercoit qu'un régulateur est inadapté aux catas, même avec un lagoon ou FP de croisière tranquille, sauf peut être par mer calme (ce qui exclut la navigation hauturière) et vent particulièrement stable (ce qui exclut la croisière côtière).

16 août 2009
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j'ai eu les 2
Et j'ai été satisfait des 2.
Une traversée atlantique (w-&gtE) sous régulateur: 8 h de barre (faut dire je suis pas fana) avec toutes sortes de vents jusqu'à 8
Le seul souci a été de changer les drosses tous les 1000 milles environ
Actuellement j'ai un pilote électrique et son plus gros défaut est le bruit: par temps calme, on n'entend que lui.
Mon bateau étant un peu (trop) ardent dans la brise il trouve vite aussi sa limite si je veux garder de la toile.
Quant à la consommation électrique, je la trouve négligeable dès lors que l'on a de quoi recharger un peu les batteries (de l'ordre du 1/2 A en moyenne , 12 Ah par jour)

16 août 200916 juin 2020
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iremplacable
bonjour a tous je possede un navik, il m'a fallu beaucoup d'heures pour comprendre les reactions et surtout affines les reglages de "Raymond" mais maintenant des la sortie du port il prend la barre et je ne m'en separerais pour aucun pilote electrique bruyant et gourmant,le mien il passe une retraite anticipee au fond d'un caisson et je ne pourrais meme pas vous certifie dans lequel il est a+

16 août 2009
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N'exagérons pas…
un régulateur est fonctionnel dès le montage terminé.
Le reste n'est que peaufinage et est à la portée de tout être humain normalement constitué du coté neuronales…

Pour de l'hauturier, genre bouclage de planète, il me semble que régulateur et pilote sont tous les deux indispensable à bord.

Je ne vois que des convaincus quelque choix le choix, le débat peut donc vite tourner en rond…

16 août 2009
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chui un intégriste...
du farniente en mer ! j'déteste barrer !!

je pense que les deux équipements sont complémentaires, l'un n'empêche pas l'autre

  • un régul' pour les traversées, courtes ou longues, et ventées

  • un pilote pour faire route à la bourrique par calme choc (si pressé d'arriver). En plus comme le moteur est en route, on peut bouffer de l'énergie sans arrière-pensée.

voili voilou... :)

16 août 2009
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régul et gros temps
dans le genre conditions musclés au régul j'ai expérimenté une nuit entière à + de 60 nds établis au largue avec la mer qui va avec. (au large des canaris en novembre 2005 .. pour ceux qui s'en rappelent il y avait eu quelques dégats aux canaris et j'étais en mer à ce moment là ... )

j'ai un régul Ariès avec une coque acier de 11m pour 10 tonnes dont la carène est plutôt faite pour le portant (fond plat).

le comportement : évidemment des écarts de route conséquents dans les descentes ... régulièrement à plus de 10 nds avec des pointes à 13-14 nds en instantané. mais l'ariès à toujours récupéré et nous n'avons (heureusement) jamais eu à barrer nous même ... évidemment le bateau à pris quelques claques de déferlantes lorsqu'il était limite travers les vagues mais jamais en situation de danger.

le plus compliqué avait été de régler correctement l'équilibre entre la gv sous 3ième ris et le tourmentin à l'avant.
la difficulté étant de doser à quel point il fallait border/choquer la Gv et le TMT. la GV un peu trop bordée et le canot partait trop au lof, trop choquée, elle se mettait à fasseyer furieusement losrque le canot se faisit embarquer le temps que le régul rectifie et nous réaligne grand largue. même chose à l'inverse pour le TMT.

je signale aussi que mon régul à un certain age, qu'il a un peu de jeu et qu'il est certain qu'avec un regul neuf les variations de cap auraient été moins importantes.

voila donc mon expérience max de gros temps et l'enseignement que j'en ai tiré :
on peut faire confiance à un regul jusqu'à plus soif à condition de bien régler les voiles ....

17 août 2009
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regulateur ATLAS
Quelqu'un un regulateur Atlas, il était sur le bateau lorsque nous l'avons acheté (Vulcain V), jamais installé. Nous cherchons toute info, notamment notice de montage complète

17 août 200916 juin 2020
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Pour...
... installer un régul ATLAS, il faut impérativement avoir un safran en tableau et un flettner sur le bord de fuite du safran. Il se fixe sur le balcon arrière.
Voir Photo

17 août 2009
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fletner
le fletner accolé au safran n'est pas une solution satisfaisante.

dans le cas d'un safran extérieur sur tableau, avec régul' sans drosses et fletner, celui-ci doit être à une certaine distance du bord de fuite du safran.

Contrairement au Trismus - respectant cette règle (cf. bouquin "pour l'aventure" P. Van God) - les Trisbals ont été équipés de réguls' avec fletners accolés.

18 août 200916 juin 2020
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Régulateur sur un Vulcain5
Bonjour Ecrehou

Pour une ballade comme celle que tu projette , il faut absolument installer ton régulateur . Je parie qu'il ne se passera pas une journée sans que tu te félicite d'y avoir consacré un peu de temps . Je ne connais pas le régulateur Atlas , mon Vulcain 5 est équipé d'une Navik , mais je voudrais parler d'une particularité de mon installation qui me donne toute satisfaction : dans la plupart des cas , les drosses qui viennent du régulateur sont fixées sur la barre et lui transmettent la force du pendulum . Sur Ommage , les drosses passent par 2 poulies supplémentaires fixées de part et d'autre de la barre franche , avant d'être immobilisées sur un point fixe du bateau par un clam-cleat. De cette façon on a une multiplication par 2 de la force fournie par la pale immergée , et une division par 2 des mouvements de barre , ce qui diminue les phénomènes de lacet . Sur mon bateau , le résultat est excellent , même par très petit temps. Sur la photo jointe on voit la barre franche qui reste en place sous le support de l'annexe ,avec ses deux poulies de part et d'autre, les drosse au repos et les clam-cleat de fixation des drosses . Il ne faut pas hésiter a tout surdimensionner , car les efforts par gros temps sont énormes .

Amicalement - Joël

17 août 2009
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flettner
non compensé ??? Voila qui me parait étrange ???

18 août 2009
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Régulateur Atlas
Merci Jaoul pour ta réponse mais notre régulateur a un safran avec fletner et bielettes, ce n'est donc pas le modèle dont tu parles. Ceci dit nous partons dans un mois pour une ballade via Magellan. Si tu as d'autres infos sur Atlas ?

18 août 200916 juin 2020
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Régulateur et Vulcain 5 (suite)
Sur cette photo les drosses de la Navik sont en fonction , pendant que mon copain Willi assure une veille attentive .

Joël

17 août 2009
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Windpilot
Sur notre Trisbal il n'y a plus de fletner sur le safran et il est équipé d'un Windpilot. Son efficacité est atteinte dès 4 nds de vent apparent. Autrement dit, nous barrons peu, ce qui ne dispense pas d'assurer la veille et de reprendre les réglages dans des vents variables et de recourir au pilote électrique dans la pétole.
Certains considèrent l'engin désuet en n'en voudraient à aucun prix. Pensez, il n'y a aucun électronique intégrée, jamais de panne qu'on ne puisse réparer soi-même et bien d'autres défauts du même ordre.
Alors faites comme vous voudrez mais pour moi, c'est indispensable dès que l'on navigue un peu.
Bon vent, avec ou sans
Albert

18 août 2009
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Oh que oui...
Sur Swanee (Karaté MKI) j'ai un Navik depuis 4 ans et, mon seul regret est de ne pas en avoir installé un plus tôt !!

Dès qu'on navigue un peu plus que la sortie à la journée, c'est irremplaçable ! (et encore, je navigue souvent tout seul et le Navik est enclenché dès la sortie du port)
Le pilote électrique ne sert maintenant plus qu'au moteur.

Je ne vais pas m'étendre et dire et redire les avantages d'un régul par rapport à un pilote électrique, c'était juste pour apporter mon témoignage.

Phare du monde

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2022