Réglage de voiles sur un catamaran

Bonsoir à tous,
Étant aux Antilles et plus précisément, nous allons vendre notre Hanse 400 qui nous a donné pleines satisfaction.
Mais bon, maintenant, on veut passer au catamaran et j ai une question à poser à tous ceux qui possèdent des catas ou ceux qui ont navigué en cata.
D après certaines personnes autour de moi qui sont passés du monocoque au cata m ont dit que les réglages de voiles n ont rien à voir.
Est-ce vrai ?
Est-ce qu'il est possible d avoir des explications svp?
Merci

L'équipage
29 sept. 2024
29 sept. 2024

un cata ne gite pas, donc il faut surveiller l'anémomètre pour réduire la voilure....
ne jamais oublier qu'un cata est aussi stable a l'envers qu'a l'endroit....
quand le cata veut lever une coque, on ne lofe pas, on abat, afin que la force centrifuge liée n'accentue la levée de la coque et la mise sur le toit potentielle.
donc oui, il faut s'habituer a d'autre réflexes en cata qu'en monocoque....


Lifesbeach:non, un cata est beaucoup plus stable à l'envers, surtout s'il a gardé son mat ;-)·le 30 sept. 10:36
Polmar:Mais il faut un mouvement pour passer de l'endroit à l'envers. Et la force centrifuge du lof aide bien le mouvement 😱😥·le 30 sept. 16:48
29 sept. 2024

Hormis l’oeil sur l’anemo,le reglage se fait via les penons pour le genois et ceux de chutes pour la gv.
Ayant un rail de gv de bonne taille ,on peut bcp jouer avec..


30 sept. 2024

Merci à vous deux pour votre aide. Mise à part l éventuel retournement, le réglage de la gv est pour ainsi dire pareil
Merci


30 sept. 2024

La casse du mat est plus à craindre que le retournement et le pres serré n'est pas l'allure favorite, donc il vaut mieux privilégier la vitesse que le cap. Mais si tu es aux Antilles pourquoi ne pas en louer un pour tester?


Peace And Love:Aucun architecte aucun chantier n’a confirmé cette fable du gréement fusible 😎·le 30 sept. 09:30
Peace And Love:Par contre système de largage automatique de la GV qui était à bord mais n’avait pas été installé sur le cata neuf retourné l’annee dernière en convoyage atlantique , selon le rapport du skipper. Cela ne remet pas en cause la sécurité de l’immense majorité des voyages en cata. Pour ma part j’étais plus vigilant lors de mes convoyages en cata·le 30 sept. 10:06
juliusse:En effet, le mât fusible c'est une légende. C'est juste que les efforts sont plus importants sur un multicoque et que ces derniers, selon l'expression consacrée, "ne pardonnent pas l'incompétence"·le 30 sept. 10:15
tang-nard:Les rumeurs sont difficiles à faire taire... Les gréements fusibles ont été testé sur quelques bateaux puis très vite arrêté. Les multicoques ne dématent pas avant le retournement.·le 30 sept. 11:17
30 sept. 2024

Le problème du multicoque est de savoir quand il y a trop de toile en l'air, ou que la vitesse grise trop.


30 sept. 2024

Hello,
Je trouve surtout que la différence de comportement réside dans les accélérations...mon petit Naviplane pourtant lourd et sous toilé passait de 5 à 10 noeuds très vite, en cas de survente, tout ça bien à plat mais parfois avec une étrave faisant sous marin...
Sur un mono, on prend soudainement un "gros" coup de gîte, et l'accélération est moins brutale.
Attention aux Antilles dans les canaux, ou juste avant...la plupart des catas y naviguent de toute façon toujours avec un ris dans la GV.
Quand je me laissais surprendre, je laissais filer l'écoute de GV pour pouvoir ralentir, réflexe que j'ai gardé sur le mono, en cas de gîte trop prononcée.


30 sept. 2024

Bref,on est pas loin des réglages du mono.
Le rail remplace un peu le hale bas.
Ouvrir la chute pour réduire la puissance dans les hauts…


30 sept. 2024

Pas vraiment de différence en effet, je confirme qu'en cas de survente la meilleure attitude est d'abattre et partir en fuite à condition d'avoir de l'eau à courir. La vitesse est alors un facteur de sécurité, en maintenant un vent apparent modéré : dans des grains subits, il m'est arrivé de dépasser les 20 nœuds de vitesse-fond sur mer plate avec un vent apparent de 20 à 25 nœuds (donc plus de 40 nœuds de vent réel), en tout confort ! L'absence de hale-bas est assez gênante, au portant la GV a tendance à beaucoup se mâter malgré le chariot d'écoute choqué au maximum. Sur le Catana j'appréciais le double palan dont la poulie au vent pouvait être frappée sur la rail de fargue sous le vent, ce qui immobilisait la bôme et permettait d'aplatir efficacement la GV.
Pour les réductions de toile, les constructeurs donnent un plan de voilure qu'il faut respecter autant que possible, il ne faut pas se fier aux sensations qui sont largement gommées en l'absence de gîte.


30 sept. 2024

Avec un multicoque, on joue plus avec le chariot de GV qu'avec l'écoute (par contre il vaut mieux être toujours prêt à la laisser filer). Celà dit, les grands principes restent les mêmes. La différence est surtout que pour louvoyer, on cherche la vitesse en priorité avant le cap, surtout pour les virements.


30 sept. 2024

Bonjour à tous,
Je vous remercie d avoir répondu et de votre aide.
Je verrai bien quand nous aurons trouvé notre bonheur.
Merci bien à tous.
Lonlon


30 sept. 2024

La gestion des surventes en cata dépend beaucoup de la mer et de ton allure. Sur eau lisse, si tu es du près au travers, perso je préfère toujours loffer. Tu déventes plus facilement.

Evidement, au portant, tu dois abattre dans la survente, mais tu as le risque de rester dans la risée. De toute façon, dans ce cas, tu ne peux pas loffer sinon tu vas encore accélérer jusqu'à arriver au bon plein.

Cela dit, au final, sur eau lisse, tu ne risques pas grand chose à foncer au portant. Nos catas n'enfournent pas sur eau lisse. Alors si tu as la place, tu peux laisser glisser.

Si la mer est formée, tu dois gérer les vagues. Alors perso, je reste sur ma route, celle qui me permet de passer au mieux les crètes, et je régule au chariot et si besoin aux écoutes. Evidement, au portant tu ne peux pas faire grand chose et il faut réduire.

Globalement, il est nettement plus difficile de réduire la GV au portant qu'au près. Au près, tu peux choquer la GV et affaler sans forcer pour prendre le ris. Au portant, dès que tu choques, les lattes portent sur les haubans, et tu risques vraiment de les casser. Et généralement, même avec des billes, les chariots de latte coincent dans la ralingue. Donc si tu pars pour un bord de portant dans un vent qui monte ou qui est déja costaud, prends les ris nécessaires en envoyant la voile, tu n'auras pas à le faire en route.

Si tu dois le faire en route, tu n'auras souvent pas d'autre alternatives que de devoir loffer pour aller au près. Avec des vagues, ca peut être vraiment chaud. Alors vraiment, il faut anticiper. Et le problème au portant, c'est que le vent apparent reste peu menaçant au début : le vent monte, tu accélères, le VA baisse d'autant et ça passe crème. Jusqu'au moment où ca va trop vite et que tu te retrouves coincé.


30 sept. 2024

Après, tout ça reste des basses générales. En cata comme en mono il y a de tout et savoir quel type de multicoque tu vises aiderait à affiner les conseils.


Phare du monde

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2022