Récupérer l'homme à la mer

Salut à tous,
Question pratique, lorsqu'une personne est tombée à l'eau, on jette la bouée en fer à cheval, effectue la manœuvre pour revenir mais pour la récupérer laissez-vous traîner quelque chose derrière le bateau (un bout accroché à quoi ?) pour récupérer l'homme à la mer ?

PS : désolé s'il y a des doublons, la fonction recherche ne fonctionne plus

L'équipage
23 fév. 2014
24 fév. 2014

Notre bouée en fer à cheval est attachée à un autre bouée lestée qui tient un pénon sur une hampe d'environ 2m. Ça, c'est pour aider à retrouver le victime. Nous avons égalelement un Lifesling www.landfallnavigation.com[...]ng.html qu'on traine derrière le bateau pour aider à rattrapper le victime et le tenir près du bateau. Quand on l'a à coté du bateau (sous le vent) nous utilisons un palan attaché à la bastaque pour le hisser à bord. Nous pratiquons aves des pasthèques jetées à l'eau quand les autres volontaires ne sont pas disponibles.

24 fév. 2014

Il y a eu un fil très fourni là-dessus il y a quelques mois.
L'adage il vaut mieux prévenir que guérir n'a jamais eu autant de sens que dans le cas du MOB car en général quand ça arrive c'est rarement avec une eau à 28°C et pétole sachant que surtout en solitaire si tu passes à la baille voile bordée tu 'as plus qu'a regarder ton bateau partir à vive allure (toujours plus vite qu'un homme à la nage) et à faire confiance au cierge électrique "flashlight".

"Un petit clic évite un grand floc!"

24 fév. 2014

Bonjour, en tapant HLM :......................................................
[url=]
Ca vaut le coup de s’entraîner à la voile, car si tu le fait au moteur, il y a un risque de bout dans l'hélice (loi de Murphy), alors c'est là que ça sert...

24 fév. 2014

!!! Faire d'abord en sorte que cela n'arrive pas !!!
Très nombreux fils sur ce sujet. La fonction recherche marche. Le principe: cela va TRES vite, l'éloignement est TRES rapide, une tète est minuscule et peu visible au milieu des vagues. Donc il faut immédiatement balancer ce qui est utile et à portée de main pour aider le HLM (la bouée fer à cheval est le minimum) et pouvoir mieux le repérer. La perche IOR est un plus. Au mieux un équipier garde la vue sur le le HLM Enregistrer la position GPS. Le retour à la voile sur le HLM n'est pas évident. L'arrèt immédiat du voilier est beaucoup plus rapide. Après on revient sur zône. C'est plus facile au moteur.
!!Tout filin trainé peut ligoter l'hélice (ou le gouvernail)!!.
et à utiliser avec grande réflexion.
La rescue ligne bien utilisée permet de haler facilement le HLM. A proximité du bateau il y a encore danger pour le HLM (hélice, coque). Différentes techniques de sortie peuvent ètre employées, fonction de l'étât de conscience du HLM et du franc-bord. La jupe accessible avec échelle facilite beaucoup la remontée à bord. Penser à alerter les secours si la récup du HLM n'est pas réussie et rester sur zône.
L'entrainement c'est bien mais le contexte psy n'y est pas du tout. La rapidité, le sang froid, le sens de la décision et les capacités de coordination du skipper sont essentiels.

24 fév. 2014

j'ai mis un panneau :
defense de descendre en marche ..
mais si j'ai ququn qui désobéit ,j'ai une bouée couronne avec 150m de ligne flottante sur touret prète à être envoyée pour le récuperer
alain

24 fév. 201424 fév. 2014

Si j'avais mon propre bateau à équiper, je lancerai dans 1er temps le feu de retournement /perche seul pour marquer la position (en plus du GPS). Je me servirai de la bouée fer à cheval avec son bout dans un 2nd temps uniquement pour faciliter la réccupération du gars.
Je pars du principe que:
- la flottaison du la bouée n'est pas indispensable pour le baigneur qui doit avoir normalement son gilet donc pas d'urgence;
- Le bout risque d'être de tout facon trop court. Il éloignera la bouée du nauvragé ou il lui fera faire du ski nautique. De plus il me genera lorsque je ferai mon 1/2 tour au moteur + GV (foc enroulé ou spi largué).

Bref, je suis d'accord avec outremer.

Je sais pas qui a des stats (Viking? :reflechi:) mais j'avais entendu que les MOB étaient justement plutôt par beau temps (généralement pas attaché et distrait :pecheur:)

24 fév. 2014

Dans ma procedure :
Avant de balancer le feux à retournement ou la bouée :
1-Crocher mon harnais.( je suis normalement toujours accroché)
2-Cape arret en urgence. genre quick stop.
A environ à 1nds le boat fait 3600m/H et y a 3600s dans 1h
...donc 1nds= 1m /s A 6nds c'est 6m/s .Pour bateau arreté en 10s on est à 60m du hlm. C TRES LOIN !
c'est loin pour envoyer une bouée et son feu, donc objectif à tenir max 5s de mise arret à la cape : Ca marche si le skipper a en permanence son harnais !

3-bateau arreté balancer tout ce qu'on veut AU VENT du hlm.
4- VHF Mayday pour la position et le secours.
5 Ensuite bouée de recup et je tourne autour du hlm en bordant un max la gv (empannage, virements empannages etc ) la bouée arrive dans les pattes du hlm comme au ski nautique.

C'est ma recitation

24 fév. 2014

Erreur : 1m/s c'est pour 2nds.............10s= hlm à 30m...........5s hlm à 15m
.
Qui arrive à lancer une bouée liée à son feux à retournement à 15m ? : Personne !

24 fév. 2014

Si on comprend immédiatement que l'HLM vient de tomber
l'intéret premier de jeter imédiatement un objet flottant répérable, idéalement une perche IOR et de nuit un feu flottant est surtout d'au moins faire une marque visible
qui permette de revenir sur le point présumé le plus proche de l'HLM. On peut aussi espérer que l'HLM, le verra, et aura lui aussi un point de repere. On active immédiatement aussi le MOB GPS. Une bouée en fer à cheval isolée, lègère sensible au vent, peu visible est en fait plutôt utile très proche de l'HLM. Si on est certain de garder un visuel sur l'HLM, le marquage serait inutile. Mais il est très difficile de repérer une tète dès qu'il y a un peu de vagues.
Revenir sur un point GPS très précis n'est pas très facile en mer. Si l'alarme n'a pas été immédiate la récupération facile devient aléatoire surtout dès qu'il y a des creux.

24 fév. 2014

Je confirme pour le hlm par beau temps. ...
Je suis moi même tombé cet été par un temps de curé sous gv seule et moteur en mettant ma traine à l'eau, ma tongue a glissée dans la jupe ar.. et c'est moi qui ai servi d'appât. ...
Personne ds le cockpit juste ma femme et mon fils dans un des balcons d'étrave en train de regarder l'horizon....
J'ai donc hurlé comme un fou et par bonheur elle m'a entendu et est même venue me cueillir avec mon fiston en vigie...
Ps : elle m'a mis une grosse claque..... mais chut l'honneur du captain en a déjà pris un coup. ...

24 fév. 2014

Moi mes gilets sont équipés de fluorescéine, même en dérive le MOB laissera sa trace, beaucoup plus visible que sa petite tête de piaf
Manœuvre consiste a avoir un anti vol de Ipad ou tablette sur chaque gilet, on s'éloigne de 10 mètres et alarme!!!
Alors appui sur le MOB gps, on abat toutes les voiles , on met le moteur. On cherche le fou qui parle a l'oreille des requins.
Jean Luc

24 fév. 2014

C'est quoi les antivols dont tu parles?

24 fév. 2014

Legend : Où as-tu trouvé cette fluorescéine ?

Papy_jame : Tu as donc la bouée en fer à cheval et une 2e bouée de récupération reliée à un filin à l'arrière de ton bateau ? (ps : tu as écrit 1 noeud et fait les calculs avec 2 noeuds)

24 fév. 2014

C'est çà
www.adventuresurvivalequipment.com[...]al.html
Ou alors chez votre pharmacienne préférée :cheri:
Pour les anti vols
www.minitoptek.com[...]er.html
Alors pas bonne l'idée :bravo:

24 fév. 2014

Felicitations aabyyss tu a detecté la bourde : c'est 0,5m/seconde pour 1 nds.
Hlm environ à 30m au bout de 10s...........Et 15m en 5s.
La clé est dans la rapidité d'arret du boat.
.
J'ai effectivement 2 bouées :
1 reliée à la lampe à retournement avec 10 m de bout . L'autre pour la recup un bout de 20m accroché au boat qui fait office de lifeling.
.
Peut etre interessant de trainer en permanence un body board au bout de 30m de bout..........
Cordialement

24 fév. 2014

Entraîne toi tu vas trouver la bonne manip.

25 fév. 2014

J'ai fait mes premiers essais à la voile... avec la bouée en fer à cheval, donc je commence à comprendre la manœuvre d'approche mais la récupération de la bouée se fait à la gaffe. Par contre la bouée en fer à cheval à l'eau reliée par un filin à la lampe à retournement + la bouée de récupération reliée au bateau... ça en fait des bouts qui traînent => récupération à la voile obligatoire.

25 fév. 2014

La récupération d'un MOB à la voile est quasi impossible pour un débutant!!! Si vous êtes en équipage réduit et débutant, c'est notre cas.
Essayez d'imaginer le stress, vous tombez à l'eau, car vous êtes attaché tellement cour qu'au bout d'un moment ça gonfle sérieux, et hop la petite faute. Avec de la chance votre moitié vous voie tomber. Elle met le voilier bout au vent et après, elle appuie sur la touche MOB, elle jette la perche IOR, lance la bouée couronne et 30m de filin!!!. Elle affale les voiles en cata, ou elle continue à la voile avec toute la toile dessus sur un boat de 11m!!
Pendant ce temps là vous êtes ou?

Un exemple un jour je bricolais en Rance au mouillage à l'extérieur du bateau ( pas de vent), j'oublie le pistolet à silicone. Je vais à l' arrière du boat j'attache l'annexe vite fait, je monte à bord je descends dans le carrè, je remonte et au moment de descendre l’échelle, surprise plus d'annexe!!!
Je cherche autour du boat et bien avec le courant par beau temps elle était déjà à 60 -70 m. Alors !!! les 30m de bout avec bouée couronne jolie mais efficace?

Je continue, donc elle s'approche de vous qui êtes conscient, elle descend dans la jupe et libère l’échelle, ( moi j'ai fait cet hiver un système de libération depuis la flotte, si les enfants oublie de mettre l'échelle à l'eau, il peuvent se débrouiller seuls) et après vous monter à bord.
Mais dans le cas ou vous êtes inconscient ( vous l'êtes, puisque vous êtes tomber) elle fait comment. Le gros tatata avec la baume et le palan pour hisser le corps!!! Je demande à voir.

Je pense qu'il n'y a pas de procédure toute faite de A à Z, il faut réfléchir tous ensemble sur ce forum pour mettre au point une méthode que l'on peut indiquer à un intervenant débutant.

Les grande lignes à tenir seraient les mêmes, après à chacun d'adapter suivant son boat et les compétences de son équipage.

Au début il faut ne pas se limiter au simple fait de la manœuvre mais penser à l'équipement individuel. Harnais, ligne de vie, moyens de signalisation, alarme, VHF, etc...

Alors je suis disposé au débat.

jean Luc

25 fév. 201425 fév. 2014

@Legend:

Je cherche autour du boat et bien avec le courant par beau temps elle était déjà à 60 -70 m.

Tu ne peux pas comparer un bateau au mouillage dans du jus et un autre en route. Une fois en route, dans le cadre d'un HLM, le courant n'a aucune prise ou plutôt il en a sur les deux, HLM et le bateau. Il n'entre donc pas en ligne de compte.

Alors !!! les 30m de bout avec bouée couronne jolie mais efficace?

Le principe est le suivant: au lieu d'avoir un HLM dont l'envergure est de 1.70m les bras écartés, d'avoir un HLM de 30m de rayon, si tant est qu'il a bien le feux (ou la perche) donc que l'on lui ait lancé assez tôt, et que le filin qui relie la boué au feux soit flottant.
Si le voilier s'arrête avant les trente mètres, tu tire sur le bout et l'HLM revient au bord. Si il s'arrête plus loin, il lui suffit de rentrer dans le cercle de 60m de diamètre et de couper la ligne avant de s'arrêter pour reprendre le lien avec l'HLM.
C'est du moins le principe.


Je pense qu'il n'y a pas de procédure toute faite de A à Z, il faut réfléchir tous ensemble sur ce forum pour mettre au point une méthode que l'on peut indiquer à un intervenant débutant.

Les grande lignes à tenir seraient les mêmes, après à chacun d'adapter suivant son boat et les compétences de son équipage.

Tu pense bien que beaucoup d'organismes, clubs, asso, écoles de voiles, formation pro, etc... se sont penchés sur le problème... et si une solution consensuelle se dégagait, elle aurait déjà émérgé. Mais bien trop de paramètres sont en jeu pour proposer une solution qui convienne à tous les cas de figure. Le type de bateau, la météo, jour/nuit, et surtout la capacité de l'équipage sont autant de facteurs qu'il te faut prendre en compte pour te faire ton propre shéma.
Un conseil: achète une combinaison et met toi à l'eau dans un endroit dégagé, par beau temps, avec ta femme à la manoeuvre. Si tu as une vhf étanche prends la avec toi, cela permet de communiquer avec le bord. Sinon prends également un portable (un vieux que tu as dans tes tiroirs - avec le N° du Cross dans le repertoire). Cela permet de dégager une procèdure qui soit la plus adaptée à votre configuration. Il faut aussi en profiter pour essayer differentes solutions (cape, moteur, retour sous voiles, lifeline, bout flottant...) cela permet tout au moins d'avoir une bonne idée des véritables difficultés.
Il faut tout de même faire attention, ce genre d'exercice comporte des risques réels (véritable perte de l'HLM, surveiller une éventuelle dégradation de la météo, surveiller que l'on ne se rapproche pas des dangers sans s'en rendre compte - faire cela par petit coef-, et surtout se méfier de l'hélice lors des récupérations.
C'est la seule approche pour véritablement aborder en équipage famillial le pbs de l'HLM.

25 fév. 2014

@ Legend:
C'est tout à ton honneur de prendre véritablement en compte le fait que tu puisse passer à l'eau (en tant que skipper du boat), ou simplement de te demander comment réagir au mieux pour rattraper ton Pote/enfant/femme/frérot ...

Mais il existe plein de méthodes/réaction différentes. Certaines te conviendrons, d'autres non. C'est tout ce que je veux dire.

Et dans le cas ou le boat remonte le courant le HLM qui tombe, il suit le boat en surfant sur la vague!!!

Le sujet est bien assez grave pour se combler la tête d'inepties. Le courant ne joue en rien sur l'HLM, on ne le repètera jamais assez. Le seul cas (imaginaire) serait qu'il tombe a coté d'un casier de pêcheur et qu'il s'y accroche se croyant ainsi plus en sécurité (mais avec plus de 2nds de courant il ne tiendrait pas longtemps)

25 fév. 201425 fév. 2014

le rapport sur le symposium est très éloquent. Il prouve qu'il n'y a pas une vérité mais plusieurs.

Et encore plus que cela! Ce symphosium (et son rapport) ont le mérite d'exister (so US comme démarche) mais il ne fait qu'effleurer le sujet: trop scolaire. Regarde en page 11 les shéma des manoeuvres essayées: toutes sont reprensentées (et visiblement essayées) avec un HLM qui tombe alors que le bateau est dans une allure de finesse (au prés par exemple). Mais essaye de faire un "Quick stop" alors que l'HLM est tombé au portant (même simple, je ne parle pas de spi): toute la manoeuvre est faussée et si tu applique robotiquement des shéma appris, tu as toutes les chances de louper le premier coup, avant de te rendre compte de l'obligation à adapter à la configuration du moment. C'est en cela qu'est difficille la réussite d'une manoeuvre d'un HLM: il faut réfléchir vite, adapter vite, décider vite, réaliser bien, réussir vite.
C'est aussi en cela que les methodes d'école de voile (et j'ai largement participé a cette mascarade) avec un seau /pare-battage sont obscolètes: elles mettent l'accent sur la répétition "aveugle" d'un shéma appris, avec le danger de la "non reflexion" avant de faire la manoeuvre.
Mais les choses évoluent et maintenant elles engagent à plus de réflexion. On arrête le bateau, on analyse, on agit en conséquence.

25 fév. 2014

Sinon, la méthode employée par beau temps en école de voile: au moment où personne ne s'y attends, tu chopes le jeunot par son gilet et tu le fais tomber par dessus bord en lançant négligemment "Un homme à la mer!"
Ou, si on a peur d'esquinter le jeunot, on saute soi-même à l'eau en attendant que quelqu'un s'en rende compte et vienne nous chercher.
Ou, si il fait moche, on prend un marqueur noir, on dessine un gros smiley sur un vieux pare-battage, on l'attache à un seau et on balance le tout à la baille (le seau c'est pour limiter la dérive avec le vent et simuler la difficulté à remonter une personne sur le bateau. 10kg, il y en a déjà qui galèrent et j'en ai même vu une se coller à la baille toute seule en essayant de le remonter sous les filières, allongée sur le passavant...)

25 fév. 2014

@Oliv44
"Tu ne peux pas comparer un bateau au mouillage dans du jus et un autre en route. Une fois en route, dans le cadre d'un HLM, le courant n'a aucune prise ou plutôt il en a sur les deux, HLM et le bateau. Il n'entre donc pas en ligne de compte."

Et dans le cas ou le boat remonte le courant le HLM qui tombe, il suit le boat en surfant sur la vague!!!

je veux juste essayer de définir quelques grandes lignes de conduite à tenir et de faire un inventaire du matériel et de son utilisation, c'est tout, je ne veux pas donner des leçons, ni dénigrer des méthodes.

je cherche à adapter au mieux se qui existe.

25 fév. 201425 fév. 2014

Je comprends ton point de vue et le rapport sur le symposium est très éloquent. Il prouve qu'il n'y a pas une vérité mais plusieurs.
Donc est-ce possible de faire l'inventaire de ce qui existe actuellement comme matériel est de voir quel est le mieux en fonction de l’expérience de chacun.

Maintenant j'essaie de réfléchir à une méthode et de la tester pour notre "expérience" et notre bateau pour en faire profiter les gens du forum.

l'idée du bout + feu et avec la bouée couronne parfait mais ne faut -il pas lui adjoindre une ancre flottante?
La fluorescéine dans le gilet est-il pas un marqueur de plus?
Une petite balise de géolocalisation? Pourquoi pas!!

Je demande mais peut-être est-ce trop demander, de faire un petit inventaire pour que chacun ai une idée de ce qui ce fait en la matière.

25 fév. 2014

Bravo,
1 étoile pour toi, alors que tu est très expérimenté. Tu reconnais que c'est pas simple, alors imagine moi. Je n'en fais pas une obsession, mais comme beaucoup de choses m’intéresse sur le bateau je me pose des questions. Après bien sur avec l’expérience de notre bateau on se fera notre propre idée des manœuvres.

25 fév. 2014

@LEGEND Pas d'accord pour dire que recuperer un hlm en étant seul et débutant soit impossible. Je parle bien de recuperer.
-Ce qui est presqu'impossible c'est de remonter à bord une personne inerte de 80KG tout seul. Donc VHF 16 "Mayday" (version Anglo était à l'origine "m'aider")
Si le hlm est accroché au cul du boat tete hors d'eau on est moins dans l'urgence Zero. En cotier si on est seul SUR le boat, attendre l'assistance, si au large construire un palan.
.
Les 20m de filin à la bouée de recup sont là pour "saucissonner" le hlm en tournant autour avec le boat ( methode ski nautique)
.
aabbyys Le bout entre la bouée et le feu à retournement devrait peut etre ne faire que 1m, et ce n'est pas le moyen de reperage qu'on doit recuperer mais le hlm.
.
N'oublie pas de t'accrocher pour toutes tes manip et tiens nous au courant de tes remarques et experiences.
Cordialement

25 fév. 2014

@Papy_jame
Bonjour, Je n'ai pas écrit impossible, j'ai marqué quasi impossible à la voile!!!

" Construire un palan" comment ? des idées

25 fév. 2014

M'est arrivé une fois de voir quelqu'un se foutre à la baille. Bah on s'est pas arrêté en catastrophe, rien, on a collé quelqu'un à l'arrière pour garder le Maladroit à l’œil (fort vent de terre, mais pas de houle), on a tranquillement remballé le spi, remonté au vent sous génois et GV, remballé le génois une fois au dessus de lui et fini la manœuvre sous GV seule.
Le plus marrant, c'est que ça nous faisait plus chier de perdre la régate que d'avoir foutu quelqu'un à la baille. En plus, le Maladroit avait suffisamment d'électronique, de diodes et autre émetteurs pour que le monde entier sache quand il mettait un orteil dans l'eau.
Et lui qui nous hurlait dessus pour lui avoir interdit d'utiliser sa ligne de vie! Bah oui, une ligne de vie c'est bien, mais pas quand elle est trop longue et pas quand on est en parcours banane!

25 fév. 2014

Interdire à ses équipiers de s'accrocher : Incroyable!!

.
Je monterai pas à ton bord !

28 fév. 2014

Le harnais n'est pas la panacée... Dans la brise, il est arrivé qu'un régatier tombé à l'eau avec son harnais est mort noyé avant que l'équipage très réactif n'ait eu le temps de stopper le voilier.

25 fév. 201425 fév. 2014

Ne déforme pas mes propos stp!
Sa longe était beaucoup trop longue. Il risquait de tomber à l'eau et nous de devoir couper sa ligne en urgence. C'est là que généralement personne ne retrouve son couteau. Dans ce cas là, je préfère ne pas le voir attaché du tout.
De plus, en régate sur parcours banane, s'attacher est à mon sens un non-sens: avec une longe courte, tu perds en réactivité et tu gênes tout le monde. Tu as un gilet de sauvetage. Tu navigues généralement en équipage complet, ce qui invalide toutes vos théories en équipage réduit ou inexpérimenté.
A titre d'exemple: où est ce que tu as vu une ligne de vie sur un J80?

25 fév. 201425 fév. 2014

<< Si le hlm est accroché au cul du boat tete hors d'eau on est moins dans l'urgence Zero >> ça s'appelle la pèche au vif ça non? :-D
j'aime bien l'idée de tourner autour façon ski nautique en resserrant le cercle progressivement, par contre ma seule équipière du bord ne sera pas capable de le faire sous voiles (et j'ose même pas imaginer par gros temps et de nuit) et n'aura pas la force de me remonter à bord (de plus mon système de grand voile auto-vireuse ne permet pas d'utiliser la bôme pour ça) donc pour moi ce sera:
1/ choquer les voiles et lancer bouée/filin et perche/lampe
2/ démarrer le moteur et commencer le cercle sans perdre de vue le "hlm"
3/ pas de fonction MOB à bord, donc ça c'est fait...
4/ lancer une deuxième bouée reliée à un des bossoirs d'annexe par une amarre avec des noeuds tous les 30cm et passer le bout sur un winch (libre puisque voiles choquées, le tout étant déjà à poste)
5/ mettre au point mort le moteur 10 ou 15m avant d'arriver sur la personne
merci de me corriger si j'ai faux, nous partons bientôt pour un TDM, ça pourra servir^^

25 fév. 2014

Si tu pars pour un tour du monde, ça vaut le coup d'apprendre, tous les deux, à faire un HLM à la voile...
Amha

25 fév. 2014

bien sur OLIV44, mais le sujet traite de l'homme à la mer, et pour ce qui est de tout apprendre ça viendra en son temps... pour l'instant notre équipage sera plus un navigateur solitaire (ne sachant pas tout loin de là) avec une passagère novice à former sur la tas^^ donc pour moi priorité à cette manoeuvre HLM en même temps que les rudiments, sans dégouter la personne.
la lecture du symposium confirme mon idée de cette manoeuvre dans mon cas précis je le répète: 1 seule personne à bord et voilier déplacement lourd et franc bord haut, si c'est moi qui reste à bord, je commencerai le stop sous voiles (génois enroulé et trinquette à contre) mais démarrerai quand même le moteur (point mort) au cas ou... dans le cas ou l'équipière novice reste à bord, il me semble plus aisé de tout faire au moteur, en attendant une bonne maitrise du navire sous voiles

25 fév. 2014

j'irais même plus loin: lui apprendre à tout faire: conduite, manoeuvre, nav etc...
Il n'y a pas que l'HLM qui peut mettre le skipper out (fracture, synchope, crise cardiaque, empoisonnement, AVC ... la liste est sans fin)
A t'entendre, TU pars en TDM, accompagné de ta femme. Elle le fait aussi non?

25 fév. 2014

??.!!!???
Pourquoi repousser aux calendes Grecques? Pourquoi penser quelle puisse se dégouter? Prends un pédagogue pro comme coach 1/2 journée sur ton bateau et toi comme elle saurez comment faire au mieux avec votre bateau. Ensuite à vous de vous entrainer, de répéter, d'adapter aux conditions...

25 fév. 2014

"par contre ma seule équipière du bord ne sera pas capable de le faire sous voiles"
Bah apprends-lui, crème d'andouille! (sur le ton de la plaisanterie, bien sûr).
Plus sérieusement, tu te prépares à t'embarquer pour plusieurs mois à deux, il serait peut-être temps de confier des responsabilités à Madame et de lui apprendre à naviguer en autonomie!
Allez! On se motive! On prend sur soi, on évite ce putain de ton condescendant qui caractérise ceux qui croient en savoir beaucoup plus, on s'arme de patience et d'un bloc note pour schématiser les manœuvres, et roulez jeunesse

25 fév. 2014

La VHF 16 ...fait office de MOB...Ils ont ta position si ça tourne mal.

25 fév. 2014

il est bien sur prévu de commencer l'apprentissage des manoeuvres de l'homme à la mer dès les premières sorties cet été pour réglage des haubans, mais je sais que ça ne sera pas maitrisé de suite par madame (novice sur l'eau), moi par contre je risque de goûter l'eau rapidement, donc pour une fois je serai plus prudent, harnais gilet accroché dès la sortie du port!
je ne savais pas qu'un appel avec une simple VHF donnait la position, certes on peut la communiquer si le GPS fonctionne, ou donner le dernier point connu, ça fera aussi partie des premières choses à apprendre, mais une fois loin des terres, je préfère donner la priorité au lancer des bouées/perche que chercher à communiquer en VHF, qui n'est d'ailleurs pas utilisable à la barre pour l'instant (il ne restera qu'une seule personne à bord pour tout faire rapidement)

25 fév. 2014

de plus revenir sous voiles en étant seul à bord signifie pour moi lâcher la barre pour affaler certaines voile peut être, et donc quitter des yeux l'homme à la mer, et une manoeuvre pas forcément évidente selon la mer et le vent, mais conscient que le moteur peut ne pas démarrer, on fera quand même l'apprentissage aussi sous voiles au cas ou...

25 fév. 2014

J'ai pas de gps avec MOB (GPS basique sur mon tel mobile) La VHF 16 remplace et finalement c'est peut être aussi bien.
.
Appeler le 16 immédiatement des que cela se présente pas sur et certain en cas de hlm.
Ils ont la position, tu es presque sous veille, et si l'hélicot traine dans le coin comme ils vadrouillent souvent en surveillance......La med en Avril c'est 12° l'ocean Bretagne 7° l'hypothermie vient tres tres vite ! Chaque minute est déterminante. 10mn dans une eau à 7° tu ne remontes pas seul à l'echelle.

Certes en baie de st Anne en Martinique c'est moins critique. :doc:

25 fév. 2014

Après tous ces avis motivés et compétents, je vous invite à lire les résultats d'un symposium sur le sujet:
www.hisse-et-oh.com[...]-la-mer :litjournal:

25 fév. 2014

Merci Mathu,
C'est exactement ce que je cherchais, ce rapport prouve que si au lieu de ce lancer des affirmations et dénigrements constants on faisait de critiques constructives et des essais on tirerais des enseignements et des expériences à partager.

25 fév. 2014

Bonjour à tous,
Evidemment une perche IOR,une bouée couronne,un Rescue buoy,voir mieux une bouée SILZIG avec sa ligne flottante;et pourquoi pas une VHF IPX7 et flottante pour communiquer avec le MOB si vous avez dans le cockpit un combiné déporté de votre VHF fixe;et sur votre traceur extérieur la fonction MOB...etc,on peut décliner à l'infini le matériel...
Naturellement vous avez répéter avec votre équipage au cas ou....
Mais le stress quand vous lancerez "homme à la mer!!!''saurait vous le gérer?
Dans la panique du moment, parmi les bruits ambiants, les hurlements des équipiers,les décisions à prendre,verrez vous ce bout qui plonge sous votre coque et qui ira bloquer votre hélice;avant de mettre au moteur vous avez un équipier qui a affalé toutes les voiles,aurez vous encore une manivelle de winch disponible pour étarquer et border vos voiles car la déferlante qui a couché votre voilier n'a pas seulement catapulté 2 de vos équipiers mais tout ce qui n'est pas saisi dans le cockpit??
Quand, tant bien que mal avec vos voiles mal hissées vous vous rapprocherez d'eux, auront-ils la force de se saisir du bout que vous essayez de leurs envoyer car ils surnagent depuis plus d'un quart d'heure dans une eau à 10°, et que bientôt la nuit tombe et que vous les perdez de vue??
Allez, stop, je sais que vous êtes tous des voileux responsables;mais c'était il y a longtemps et je n'ai jamais pu pardonner à un skipper proprio d'un FLOT 32 de La Rochelle d'accumuler autant d'emmerd.....

25 fév. 2014

Je pratique avec tout ce qui tombe par dessus bord. Cela reproduit intégralement les conditions réelles; surprise, souvent en manœuvre et par mauvais temps. Méfiez-vous, les casquettes et les tuques, nagent très mal et ont tendances à sombrer comme les humains, mais après plusieurs minutes.

Notre routine est de virer loft pour loft pour stopper en envoyant le fer à cheval, au dela si possible, attaché par un filin flottant de 30 mètres, lui même attaché au bateau par un nœud larguable, au besoin. Il est très important de nommer un pointeur dont ce ne sera que la seule fonction, si le repérage est évident au début, après quelques manoeuvres, tous se perdent. Souvent le cordage cercle l'homme à la mer, la ligne est facile à repérer ou receuillir, même à la gaffe si on as du larguer.

D'autres accessoires peuvent améliorer, mais la pratique aléatoire demeure essentielle, et à chaque changement d'équipage, même expérimenté, c'est une manœuvre difficile dans des conditions réelles d'un tel accident. Seul le chronomètre reste honnête, quelque soit la façon, le temps le plus court est le meilleur et ne s'acquiert qu'avec la pratique.

25 fév. 2014

Bienvenue à toi, cousin !

25 fév. 2014

Excellente idée de s'entrainer avec tout se qui passe par dessus bord. C'est la surprise à gerer.
Je m'y mets.

25 fév. 2014

c'est Loana qui fait des virements "loft pour loft" ... :-D

25 fév. 201425 fév. 2014

et du lancer de fer a cheval? c'est pour l'assommer? :mdr:

25 fév. 2014

A moins de voir juste devant soit la personne passer à l'eau
ce qui entraine une action réflexe, il peut y avoir un retard aux manoeuvres par la surprise sidérante ou le délai pour ètre averti. Dans ce cas Il serait souhaitable que l'informant soit péremptoire et claire.
Le problème de l'entrainement nécessaire est qu'il n'est pas réellement "vécu" (un objet n'est pas un homme qu'on est en train de perdre), par les participants. Il faudrait presque que l'organisateur crée une tension psychologique.

25 fév. 2014

Juste une question, comment faite vous en équipage réduit (deux)?

25 fév. 2014

A deux a bord, le premier problème qui n'existe quasi pas en équipage est de prévenir celui restant à bord, même si il est a l'interieur (sur le trône, en train de dormir ...). Là seul l'éléctronique (télécommande, alarme) peut avec (quasi) certitude lancer l'alerte à bord.
Ensuite, c'est juste un pbs de manoeuvre en solo (pas insurmontable)

25 fév. 2014

Merci pour la réponse.

25 fév. 2014

Que la bouée soit en anneau ou boudin...de cheval ou pas...;) , pratiquer un repêchage d'objet n'est pas si éloigné de la situation réelle qui est quand même plus facile.

Mais, essayer de récupérer un objet passé par dessus bord vous donnera quand même un bon indice de la réaction de votre équipage.

Sur mon bateau, j'essaie même de ne pas participer, comme si ce serais moi l'absent. La première fois, cela vous donne froid dans le dos et c'est immédiatement très très motivant pour trouver des simulations les plus réelles.

25 fév. 2014

Petite démo (si ça marche)

26 fév. 2014

bon...une fois de plus, on essaie de faire avancer les choses (en énonçant un ordre choisi des actions) et au lieu de corriger si nécessaire ou dire ce qui est bon, les sempiternels moralisateurs veulent encore vous apprendre à vivre... (triste)
alors pas de "coach pédagogue pro"^^ , je repousse car 1/ j'ai pas fini les travaux et 2/ l'écluse du port de Bordeaux est fermée jusqu'à cet été, départ prévu en automne avec une équipière qui n'a jamais navigué, donc oui tout ingurgiter en urgence risque de dégoûter et de toute façon, la maîtrise ne sera pas là! ensuite d'accord avec papy, l'urgence est la récupération avant la VHF, surtout qu'on sera vite hors couverture. merci à Legend, tout est différent en équipage réduit. alors oui c'est juste un problème de manoeuvre en solo pas insurmontable, et donc? lesquelles? et dans quel ordre?

26 fév. 201426 fév. 2014

on essaie de faire avancer les choses (en énonçant un ordre choisi des actions)

Comment faire comprendre qu'il n'y a pas d'ordre choisi des actions? mais uniquement des actions qui seront choisi par toi en fonction de TA configuration.
Que te dire:
1- jette le feux en action d'ordre reflexe (feux qui est rangé/relié en tas bien pensé dans un tube PVC à la bouée fer a cheval par 50m de filin flottant - façon Glénans années 70 à 2000). A ben non, tu n'a pas ce matos. A ben non, vous êtes deux et l'autre dors.
Bon c'est pas grave, je change mon fusil d'épaule: je recommence:
1- lance toi dans un "quick stop". Il est tombé, tu loffe, vire, abat en grand, empanne , ... Ah? tu as un ketch? Ah ben non, les empannages de tes deux GV risquent de te poser des problèmes et tu va te retrouver loin sous le vent de l'HLM. Ah c'est un sloop mais tu as des bastaques? idem.
Etc etc...
Toutes les manoeuvres que tu peux trouver en croisière ou en régate, jusqu'a l'empannage sous spi en simple ou double tangon asymétrique, l'envoi de spi dans spi, toutes peuvent être (sont) écrites sous forme de chronologie, décortiquées avec leur repères de déclenchement, y compris les sensations de barres rencontrées lors de ses manoeuvres. Toutes sont transposables d'un bateau à l'autre avec quelques aménagements en fonction du bateau (plan de pont, réaction a la barre...), toutes sauf une: l'HLM.
Pourquoi? D'abord parce que l'HLM n'est pas une manoeuvre, c'est un accident. Une manoeuvre tu as le droit de la rater, récup l'HLM, non.
Mais surtout, surtout, parce que l'HLM, tu ne va pas t'y prendre pareil si:
- ton bateau fait 6m / il en fait 13
- tu as une ligne type Glénans, ou un LifeLine, ou juste une bouée fer a cheval
- ton bateau est un sloop, un ketch, une goelette, un cat boat, une jonque, un cata, un tri, un fin bateau racé, un sabot très lourd, un bateau mou, un ardent, qui réponds à la barre, qui ne vire pas si tu lui borde pas son écoute, qui manque à virer, qui a 60m² de Gv et un petit palan 2 brins pour embraquer, qui a des bastaques, qui a un enrouleur de voile d'avant, tout sur mousquetons, un seul winch pour les deux écoutes, un double palan de GV, qui a un franc bord de 40cm, ou de 150cm, dont il faut d'abord replier le bimini pour virer, et la retenue de bôme, qui a une jupe, qui n'a pas de jupe, dont le moteur démarre depuis la barre, mais si tu dois ouvrir le capot pour décompresser et lancer à la manivelle, un pilote, pas de pilote, cockpit central, normal ...
- Il a 12 nds de vent et il fait beau, il y en 30, il y en a 45 et tout fasseye la drisse de GV ne descends plus, la pluie cingle, on ne s'entends plus, la brume tombe, il fait nuit, il neige.
- il est tombé au prés, il est tombé au portant, il est tombé sous spi.
- Vous étes en bordure des cotes FR. Vous êtes en bordure des côtes de la Namibie, vous êtes au large...
- Vous n'étes que 2 a bord. Vous êtes 13 (bouhhh!); Tu est le seul a savoir manoeuvrer, les 13 savent faire, tout le monde panique, tous restent calme...
- tu est en pleine forme, tu viens de manger. Tu n'as pas dormi plus de 3h d'affilée depuis trois jours, tu as le mal de mer, tu viens de te reveiller...
etc etc...
Oui d'accord je force le trait. Mais un HLM si cela arrive par beau temps dans les meilleures conditions, dit toi que c'est dû au hasard, car c'est bien souvent au moment le plus inopportun, quand justement il ne faudrait pas que se soit le moment.
Dans mes stages, il m'est arrivé une dizaine de fois d'enfiler ma combi, de jaillir dans le cockpit et de sauter direct à l'eau (un complice me couvrait pendant que je me changais)... Ben je n'en ai jamais vu prendre cela autrement qu'a la rigolade, comme un exercice sceau/parebatt vivant. Même pas de stress à tel point que je me suis franchement demandé si cela servait a quelque chose (que je me les gèles entre Jersey et Sark). Mais je n'ai jamais eu les coui---s de sauter de nuit ou même par plus de 20 nds de vent (pas fou non plus). Seul dans le cadre d'un stage sécu ou là il y avait 25/30 nds (bateau à trois ris/foc) et avec un zod en sécu. Et là les vrais problèmes sont apparus (visibilité/ fardage/ marquage de l'HLM).
Tout ces écrits pour répéter qu'il n'y a pas de recette pour l'HLM, juste des bonnes décisions, et des manoeuvres/trajectoires impeccables.
Quand tu prends un coffre à la voile plutôt qu'au moteur, tu travailles l'HLM.
Quand tu peaufine une trajectoire dans un virement pour ne pas casser l'erre, choquer/embraquer au bon moment/ sortir du virement au prés et pas au travers, tu travailles l'HLM
Quand tu slalome sous GV seule dans un mouillage en prenant soin de rester au vent des dangers, tu travailles l'HLM
Quand tu choque la GV par reflexe quand tu abats, tu travailles l'HLM
Quand tu la borde par reflexe quand tu loffe, tu travaille l'HLM
etc etc etc...
(un clin d'oeil à tous ceux qui trouvent mes messages trop long :jelaferme:)

26 fév. 201416 juin 2020

Non, Joel, je suis pragmatique. Plutôt que de chercher une methode générique qui ne sera pas adaptée à ta config, tu devrais chercher à partir de ta config. Si je m'en réfère à ta fiche (le site que tu y propose, le lien ne fonctionne pas soit dit en passant) tu navigue avec un Benford 30. Photo ici: www.hisse-et-oh.com[...]-france
.
Donc ta config: voilier (très?) lourd en ferrocimment, gréement Ketch avec Yankee/trinquette, certainement bon marcheur une fois lancé, mais une horreur à manoeuvrer à la voile seul ou a deux du fait du nombre de voiles. Arrêt très difficille (beaucoup d'erre). Pas de jupe, franc bord très, très haut. Quille longue, petit safran, donc un rayon de giration assez long. Certainement bien motorisé (puissance?)
Déjà, avec une telle configuration, en navigation à deux à bord (donc seul une fois l'autre tombé, je ne chercherais même pas à le faire à la voile, certainement plus incertain qu'au moteur. Idem, vu la configuration du franc bord, ne pas chercher à s'arreter sous ou au vent, mais récupérer l'HLM sur le coté du bateau.
Je mettrais donc l'accent sur l'affalage facile, sur un moteur en excelente condition, voir sur une récuperation en annexe motorisée (c'est la procèdure que nous avions sur un vieux Gréement inmanoeuvrable de 120 tonnes, mais nous étions en équipage) si tu as des bossoirs... etc etc...
.
Il se trouve que tu as un bateau assez différent de la moyenne, et avec de fortes spécificités.
Comprends tu maintenant ce que je voulais dire? L'HLM n'a pas de recette, ou plutôt a une seule recette adaptée à ton cas.

26 fév. 2014

@oliv , j ai rien compris ?????????????????????,

26 fév. 2014

:lavache: oliv t'es un grand malade :v

26 fév. 2014

oui c'est bien ça le benford 30, mais le mien est en version cotre et non goélette, avec génois sur enrouleur, trinquette bômée autovireuse et bôme de GV idem. un chantier à été crée vers Sète pour construire 2 goélettes et 2 cotres seulement, merci pour avoir trouvé le 3ème sistership, manque plus qu'un à l'appel!
pour le site tape "tom of tortuga" sur google et il arrive en premier
petit safran? moi je le trouve assez gros, j'ai de la peine à le soulever! mal motorisé: volvo md2
je comprends ce que tu dis mais c'est lourd à force les calendes grecques et le reste, et dans un post on ne peut pas tout décrire
je suis content de voir que nos avis se rejoignent tout de même sur la procédure, et dès que j'aurais fait fortune, j'investis dans un vrai moteur^^

26 fév. 2014

2 tombés en mer , le 1. au milieu de l atlantique dans l alizé sous spi en course , équipage compétent , bouée perche IOR , 20 mm plus tard on était sur lui , 2. dans cascogne , eau très froide , 10 mm on était sur elle , elle gelée en position du foetus dans la bouée couronne pour pas se refroidir .

26 fév. 2014

@Oliv44 Ce que je comprends c'est que tu n'as pas de méthode. Et que tu justifie cette absence par la multiplicité des cas de figures.
1- On pourrait tout de même construire un methode générique et s'armer en consequence ( je l'ai fait pour moi )
.
Par exemple: La 1ere chose à faire est d'arreter le bateau en urgence ( chaque type bateau et chaque voilure aura sa propre methode ).
Ensuite utiliser les stats comme dans l'industrie: on peut faire du Pareto: 80% des voiliers de plaisance sont des sloops et font du cotier. Commencons par mettre au point 1 methode pour les sloops en cotier. Dans les sloops il ya que 2 categories : Petits ou gros ou facilement manoeuvrable par un homme seul ou pas. Bref pour les pro et autorités de la secu en mer il y un travail de construction à réaliser. Dire ce n'est jamais pareil est l'eternelle manniere de botter en touche et de ne rien construire.
.
Pour faire simple : Faire une procedure générique, dans laquelle chacun mettra au point sa propre methode d'arret rapide du boat.

Voici ma procedure generique pour le cotier:
- 1 Arret d'urgence du boat à la cape.
- 2 reperage HLM (mob, bouées etc...))
- 3 Mayday VHF 16 si hlm inconscient ou invisible.
- 4 Recuperer le hlm en tournant autour avec une ligne de recup.
- 5 Remonté au cul à l'echelle.

Ce n'est peut etre pas bon, ou parfait, mais ça a le merite de canaliser mon esprit dans la panique. Chaque point de la procedure pouvant avoir plusieurs methodes suivant la configuration.
.
cordialement

26 fév. 201426 fév. 2014

Papy, tu confonds "methode" et "chronologie de manoeuvre" (Ce que demande TomOfTortuga).
Enoncer une methode, c'est aussi botter en touche, car c'est spécialement vague et inadapté suivant les conditions, le bateau, l'equipage, le matériel present spécifique à l'HLM.
.
-1 Arret d'urgence du boat à la cape. Même si tu est au portant? Même si tu est sous spi?
- 2 reperage HLM (mob, bouées etc...)) . Même si tu a parcouru 300m pour affaller ton spi? et par temps de Brume? et par 5m de creux?
- 4 Recuperer le hlm en tournant autour avec une ligne de recup
Alors là! pour le coup tu reste vraiment vague. Jamais tu t'arrête? au vent? sous le vent? à la cape? en ralingue? au moteur? que faire de ta voile d'avant? affallée/roulée?et surtout: que faire du fardage? comment tenir la position arrêtée, car un bateau à l'arrêt est non manoeuvrant, se met travers et repart tout seul, s'éloigne de l'HLM...
- 5 Remonté au cul à l'echelle. Ah? et que faire avec un tableau AR inversé? une voute? Pas d'echelle?
.
Ce n'est pas pour dénigrer TA procèdure, mais juste pour appuyer qu'elle t'est propre, adaptée à ton bateau et à ton experience, rassurante, mais totalement incomplète (imprécise).
Mais elle n'est pas transposable pour autant à d'autres et il y a des conditions (météo) ou tu ne pourra pas la mettre en place et tu devra t'adapter.
Un HLM n'est pas une manoeuvre comme un virement ou un mouillage qui sera quasi invariable. Au contraire, cela demande une totale capacité d'adaptation à toutes les situations/configurations, c'est le rôle du chef de bord: bien réagir dans toutes les situations. Chercher à écrire une manoeuvre , c'est au contraire s'enfermer dans un shéma pour ne pas avoir à réflechir au moment voulu. Par contre, s'entrainer dans les situations les plus différentes (et pas que quand il fait beau) c'est travailler son adaptabilité aux différentes situations que l'on peut rencontrer, c'est mettre le doigt sur des difficultés insoupçonnées. C'est choisir un type de matériel qui convient à ton approche, voir à ton bateau (ligne Glénans, LifeLine, éléctronique déclenchant l'alarme, éléctronique jouant sur le pilote, feux, perche IOR ...). Et enfin, le principal: l'entrainement régulier permet d'eviter le pire ennemi: la panique.
Qui par exemple s'est entrainé à la récup de nuit?

26 fév. 2014

@Oliv44
-Arret d’ugence à la voile je ne connais que la cape. D’autant que si tu es au portant il te faudra de toute façons remonter au vent pour revenir sur le hlm. Donc cape.
-Meme si on a fait 300m dans la brume , il faut impérativement reperer la zone ( mob, bouée, feux….).
- Tourner autour de hlm : GV bordé à donf virements ,empannages, virements …..Des saisie du bout ou bouée de recup : Mise à la cape , methode ski nautique pour une remonté à l’arriere.si le hlm est conscient.
-Tableau ar inversé, voute etc : Un moyen de remonté est une obligation légale.
.
Ta grosse experience te rends tres fort pour improviser en etant certain de tes choix : Ce n’est pas le cas de la majorité des plaisanciers qui naviguent peu. Si on t’ecoute il faudrait attendre mini 10 ans de tests pour pretendre pouvoir recuperer madame tombée du bord.
.
En consequence:Construire sa propre procedure à partir d'une procedure generique. Et s'armer en consequence.
Cordialement

26 fév. 2014

on se rejoint un peu papy, donc pour rester très dans le fil du sujet, je rajoute des bossoirs d'annexe qui pivotent afin de remonter à bord l'hlm : j'ai un véritable château AR, cocpit central et tableau AR inversé et super haut, et de toute manière nulle part on ne peut atteindre l'eau du bord, (et j'ose même pas imaginer à la gaffe soulever 85 kgs mouillés) ensuite pour la manoeuvre proprement dite, cas du hlm que l'on voit tomber, répétition cet été pour madame en jettant la perche et stoppant le bateau et demi tour, retour au moteur sans jamais perdre de vue le hlm et largage de la bouée (quitte à la trainer autant qu'elle ne s’embringue pas dedans pendant le demi tour) donc bouée proche du poste de barre à babord, une fois revenue sur le hlm et fait les petits tours et coupé le moteur (enfin juste point mort) lancer de la ligne hlm/harnais grée sur le bossoir pivoté et au winch AR
si elle a la chance et du temps libre^^ l'ordi sera allumé à ce moment là et clic sur le bouton MOB mais j'y crois peu comme pour la VHF, faut descendre donc perdre de vue... et perdre du temps
(et avant de reprendre des réflexions désobligeantes, imaginez: je pratique depuis plus de 20 ans mais je tombe à l'eau et madame n'aura en tout et pour tout que 3 mois de voile sur un 30 pieds de 9 tonnes à vide, donc pas loin de 11t, et le tout quelque part loin, très loin des côtes puisque c'est notre programme, donc faut bien commencer l'apprentissage par un bout) :litjournal:

26 fév. 2014

Nos posts se croisent. Mais voilà, tu commence à avoir une reflexion qui est adaptée à ta config. Papy-jame navigue sur un Flirt, une mobylette quand toi tu est sur un tracteur (c'est une image). La procédure d'HLM ne peut pas être la même pour l'un comme pour l'autre.

26 fév. 2014

Une VHF portable etanche c'est 150€. La mienne est accoché en veille permanente au cokpit.

26 fév. 2014

si tu regardes bien oliv, c'est exactement la même chose qu'énoncé dans mon premier post, au détail près du largage de la bouée après le demi tour
on commencera même l'apprentissage par le CLM (chien à la mer) mais là pas de bouée (mais gilet au chien) et à la gaffe ça ira vue que 4kg :-p je pense même lui mettre une mini longe à la ligne de vie qui passera au centre du cocpit

26 fév. 2014

CLM, je l'ai déjà fait.
Et jamais récupéré. :mdr:

Normal c'était devant le port et il a sauté dans l'eau....pour revenir au ponton tout seul. Pas moyen de l'attraper pour le hisser à bord.
Du coup je l'ai suivi et dieu que la place de ponton est loin !
C'est un labrador et c'est pour ça que j'ai des filets.

26 fév. 2014

Oh, depuis qu'il est vieux il ne bouge plus beaucoup mais il regarde quand même avec intérêt. En tous cas de puis que j'ai les filets il n'a plus essayé de sauter à l'eau. Et j'ai toujours la même casquette et la manivelle de winch.

26 fév. 2014

mdr oui j'ai aussi un labrador, mais malheureusement trop vieux pour le voyage. tu penses que les filets suffisent? un harnais gilet avec poignée serait pas plus sur s'il passe par dessus tout de même?

26 fév. 2014

La meme chose que papy? tu as un moteur et lui un H.Bord, il a 40cm de franc bord, un tableau ar "normal" ...
Bref, dans ton cas, elle devrait apprendre a se mettre à la cape seule, voir à naviguer à la cape (cela commence par savoir choisir l'amure de la cape)... car je pense que c'est le plus adapté en manoeuvre sous voiles pour toi. Voir également réfléchir à une mise à l'eau automatique depuis les bossoirs (nous avions cela). Autre chose, ton bateau et ses 11 tonnes difficillement arrêtables sont "dangereuses" pour qui chercherait a s'arrêter sur l'HLM. Il faut donc lui apprendre à (correctement) lancer une aussière, et peut être prévoir une ligne spécialement destinée à cela (avec une touline?), mais aussi à évaluer l'echec (du lancer) et le danger que représente ligne+moteur (ne pas hésiter à rentrer la ligne, ne jamais la laisser a l'eau pour aller manoeuvrer voile ou moteur, etc...
La ligne de type "Glénans" est inadaptée dans ton cas (plutôt pour des bateaux manoeuvrant à la voile) mais le life-line Anglais fonctionne bien au moteur.

26 fév. 2014

Tout ce que dit Oliv44 me semble plein de bon sens. Il ,me semble juste qu'on insiste pas assez sur le fait que si tu perds de de vue l'HLM, tout le reste n'est plus qu'une spéculation sur un sauvetage très très compromis. Je navigue tjs en équipage réduit donc si ma moitiée tombe à l'eau et partant du principe que je la vois ou l'entends tomber, toute mon énergie reflexe sera concentrée à garder le bateau prés de l'HLM. Je vire , j'empanne, je fous le spi dans les barres de flèches, j'allume le moteur, peu importe pourvu que le contact reste et que je sois encore un peu manœuvrant. Et là seulement j'ai tout le temps pour reprendre mes esprits et envisager la recup. En plus, si c'est moi qui suis tombé, ça, ma moitiée elle sais faire et ne paniquera pas trop tant qu'elle me verra nager pas trop loin.
Je ne dis pas que j'ai raison et ne veux rien imposer mais pour moi, à part dans des conditions idylliques (eau chaude, pas de mer) l'HLM est déjà un mort en sursis alors si tu le perds de vue .... le sursis en prend un sacré coup.

26 fév. 2014

Bonjour à tous,

Alors la question qui se pose c'est quel moyens peut-on recenser pour ne pas perdre le HLM, fumée orange, téléphone étanche, corne de brume, sifflet?

26 fév. 2014

fumigène orange j'aime bien l'idée (jamais vu en vrai) et pour la nuit? cyalume? le sifflet est normalement sur tout gilet non?

26 fév. 2014

Oui le sifflet, mais on peut rajouter quoi de plus pour se faire repérer?
Un gâteau pour chien pour que le Labrador nous rejoigne?

26 fév. 2014

En plus avec le petit tonneau qui va bien pour réchauffer le HLM :alavotre: :mdr:

26 fév. 2014

:pouce: bien l'idée du gâteau! en même temps il déroule la ligne qui s’emmêle pas dans l'hélice^^

26 fév. 2014

Avant de perdre de vue, il faut lancer tout ce qui flotte à l'eau. Au moins on sait dans quel coin il faut chercher si l'on perd de vue l'HLM. De plus ce qui flotte dérivera pareil.

26 fév. 2014

Je viens de regarder ce lien sur le fil d'Arthur Gordon:
www.hisse-et-oh.com[...]voilier
J'en suis encore toute retournée.
:non:

26 fév. 2014

oliv le dit très bien, chaque bateau est différent et le nombre de personnes à bord change tout

en ce qui me concerne j'exclus HLM si mer forte ou spi ou nuit (ou les 2 = skipper irresponsable)

donqueu ARRET BUFFET IMMEDIAT, facile au prés, possible au portant, on enroule le genoa jusque ce qu'il faut pour remonter

ARRET BUFFET IMMEDIAT en espérant que l'HLM pourra se rappocher

pas de moteur a priori
j'ai un bateau maniable et réactif

remontée par l'échelle de bain ou drisse de spi.

mais je crois plus à la prévention, dans les longues traversées ou j'étais skipper j'ai imposé d'etre atatché jour et nuit sauf par temps maniable si 2 équipiers sur le pont

au debut c'est contraignant ensuite on s'y fait tres bien, de toutes manieres on fait pas de jogging sur le pont d'un 30 pieds ...

26 fév. 2014

oliv qu'appelles tu << une mise à l'eau automatique depuis les bossoirs >> ? mise à l'eau pour qui? quoi?
11t ou 5 ou 2 ça fait toujours mal à la tête :tesur: mais s'approcher à 3m reste raisonnable pour lancer la ligne de remontée à bord, quant-à la ligne à l'eau avec le moteur, ça n'a jamais posé de problème avec le ski nautique, dans mon cas elle sera déportée sur le bossoir en plus et côté poste de conduite, et flottante pour bien voir ce qu'on traine (polypro fluo ça existe?)

26 fév. 201426 fév. 2014

@Legend:
dans l'ordre de préférence (perso) de jour:
Le fumigène (mais pas pratique car j'en ai toujours vu qu'en grosse boite de conserve), la fluorescine, le tube gonflable (cartouche a percussion), le sifflet, le flash light.
Le téléphone portable c'est trop aléatoire (réseau, batterie, étanchéité) même si cela a sauvé Flo.Arthaud.
De nuit:
Flash Light, cyalume.
Tu noteras que se sont tous des élément que porte l'HLM. Je ne compte pas ce qui peut être lancé du bateau (feux retournement /IOR/fumigène)
@TomOfTortuga:
Il s'agit de l'annexe. Nous avions une semi rigide de 4m et bricolé les palans de bossoirs. On baissait jusqu'a un niveau pré établi, larguait l'arriere par un mousqueton de spi larguable sous tension. A partir de là l'annexe etait tractée avec juste l'arrière à l'eau. Deux procèdures possibles:
1- un équipier saute dans l'annexe et va chercher l'HLM.
2- en équipage restreint (mode convoyage)nous pouvions nous rapprocher de l'HLM (au moteur, mais malgrés que c'etait un voiler, nous avions constament le moteur -Vieux greement Fleur de lampaul) puis nous largions l'annexe et l'HLM pouvait monetr à bord et revenir (système de coupe circuit/nouricce toujours à bord)
Je ne sais pas si cela est transposable à ton cas, mais c'etait l'idée. Nous l'avons utilisé plusieurs fois en réel, mais pas sur HLM (objets a récuperer, kayak à secourir) et cela fonctionnait bien.
.
11t, 5t, 2t, ce n'est pas que cela fait mal à la tête. On voit bien que tu ne l'as pas vécu. Certes si cela tape, le poids ne change rien. Mais si il ne s'arrête pas, tu passes dessous, et là c'est sa vitesse qui compte, et cela fait une difference, surtout que j'etais en combi, mais il en est de même avec un gilet gonflé. Tu est plaqué sous la coque et il faut garder son calme malgrés que tu suffoque (eau froide). Pas cool du tout et si c'est sur l'Ar c'est autrement plus dangereux (hélice tournante ou simplement coupe orin - le couteau rond est redoutable).

26 fév. 2014

même mon ancien Daïquiri (DL de Ph.Harlé) bien plus léger que mon tracteur m'aspirait sous la coque, pour moi le danger est le même
je ne pense pas laisser l'annexe à poste sur les bossoirs pour la traversée, et de toute façon je ne sais pas si j'aurais assez de force pour y monter... déjà l'été par beau temps et en pleine forme j'ai du mal, et puis ça se retourne bien aussi dans les vagues, et je peux aussi la rater avec une mauvaise estime du vent, comme ça elle aura perdu annexe et capitaine :mdr:

26 fév. 2014

j'ai équipé la perche d'une lampe flash strombo, je cherche d'autre moyens de repérage. Peut-être balise individuelle avec repérage ais ( je sais pas si çà existe).

26 fév. 2014

oui c'est la balise AIS (249€ chez USHIP par ex) ça c'est le top à mon avis mais malheureusement j'ai pas encore d'AIS à bord

26 fév. 2014

question en passant (même si c'est une co.......)
est-ce qu'un fumigène largué en même temps que la bouée ne permettrait pas un repérage plus facile ?

26 fév. 2014

Je pense que oui, à condition qu'il soit attaché avec la perche ou la bouée.

26 fév. 2014

Pour celui/celle qui est passé à l'eau, on n'insistera jamais assez sur l'importance d'actionner le sifflet en continu.
J'ai un très bon ami qui a été récupéré au sifflet, de nuit en mer d'Iroise, alors qu'il était tombé, longe de harnais cassée et que le bateau était sous spi.
Certains s'en souviendront peut-être, ça avait fait l'objet d'un article dans je sais plus quelle revue. C'était au cours d'un stage d'application de l'école des chefs de base de Concarneau. Dans les années 70. Il se prénomme Yvon.
:bravo:

26 fév. 201426 fév. 2014

Non Bil56, c'est pas con du tout comme question, bien au contraire! Je trouve même que c'est un dogme que l'on ne remet pas vraiment en question: basiquement, classiquement, administrativement, on utilise au minima (bateau de loc par exemple) un feux a retournement fixé court avec la bouée fer a cheval. Si on se penche sur cette "dinosaurerie" 5 minutes, elle ne tiens plus vraiment la route de nos jour:
Le feux a retournement (qui fonctionne souvent moyennement) a pour fonction de baliser l'HLM d'une petite lumière (faiblarde). De jour elle ne sert à rien et un Fumigène lancé a l'eau est mille fois plus repérable. Même la Fluorescine fait mieux (mais bien moins bien qu'un fumigène). De nuit, ok, c'est une loupiote. Mais un FlashLight fait là aussi mille fois mieux et est portable par l'HLM, donc supprime le pbs de jetter le feux le plus proche de l'HLM.
Quant à la bouée fer a cheval, l'eternel problème est de la maintenir fixée au bateau mais de pouvoir la larguer rapidement, et les mousquetons plastocs enroulés autour du balcon n'y incite pas vraiment (a ce sujet, un scratch fait bien mieux). Mais de nos jours, ou l'on porte facilement un gilet autogonflant, cet objet à t-il encore lieu d'être?

26 fév. 2014

un fumigène comme ça par ex www.svb-marine.fr[...]nt.html pourrait-il être stocké dans un tube par ex près de la bouée couronne et être percuté au lancement de la bouée ?
tiendrait aux intempéries ?

26 fév. 2014

Oui bil. On peut voir sur cette video la difference entre la Fluorescine (2.50min) qui est visible car filmée de prés depuis le zod, mais le bateau éloigné ne doit pas la voir du tout. Par contre, le fumigène lui est hyper efficace, et facilement lançable (à 3.2min)

26 fév. 2014

voilà ce que je voulais voir ! :topla:

26 fév. 2014

Très intéressant ce vidéo. Maintenant imaginez que la personne qui signale et pointe aie laissée tomber un flotteur relié è une ligne flottante pendant que le barreur en virant ait stoppé sur sa longueur en mettant en panne. L'homme à la mer serait resté à côté du voilier, facile à haler par l'arrière avec l'échelle de bain.

C'est à chacun de pratiquer et de trouver sa façon. En régate, on parles même pas de méthode, cela a toujours été facile avec des costauds rompus aux manœuvres rapides et coordonnées de récupérer un équipier. C'est pour les équipages mixtes que je donne pas nécessairement une procédure, mais l'idée de se pratiquer avec d'autre chose qu'un exercise planifié.

Et de chronométrer car le temps compte. Je reste convaincu que la meilleure chose est de ne pas tomber, mais pour l'impensable et pour avoir essayé de nager avec des bottes, je n'ai pas du tout le goût de voir mon voilier s'éloigner en faisant de belles manœuvres de repéchage, je veux une ligne flottante avec une bouée quelconque pour me soutenir et un bateau arrêté au plus proche, au plus vite, même s'il fait un bruit dément.

26 fév. 2014

Attention, cette vidéo est faite du montage de plusieurs scènes (on voit quelques fois la GV haute, puis elle est afalée dans l'instant qui suit, des coupures éclairage -nuageux - eclaircie ...)
@ Guydufarniente:
Le système que tu décris ressemble au système Glénans (bien antérieur au système LifeLine) mais repose sur un postulat "délicat": le jetté du feux a retournement immédiatement à proximité de l'HLM, soit un arc réflexe de la part de celui (ceux) qui reste(nt) à bord. Et ça, c'est pas gagné.
Rappel du système: dans un tube PVC fixé balcon AR on a une ligne de 50m de bout flottant rangé en tas bien pensé et aux deux extrémités: le feux d'un coté, la bouée de l'autre.L'HLM tombe, on lui jette le feux et le filin se déploie tout seul. On a 50m pour arreter le bateau (cape).
1- si c'est le cas, l'HLM se passe le bout autour de la taille, on tire dessus et il revient a bord. Le remonter est une autre paire de manche, mais ce n'est pas le but du système Glénans.
2- on a pas pu s’arrêter en 50m. Le bout s'est déroulé, en buttée il a entrainé la bouée fer a cheval. On a plus un HLM de 1.70m de diamètre, mais de 100m. on a:
Feux/HLM--------------- 50m------------------------bouée.
Il suffit alors de manoeuvrer dans ce diamètre, de couper le fil et de s'arrêter à la voile (quitte à le prendre dans la quille) d'un coup de gaffe, vous avez recrée le lien avec l'HLM.
C'est très efficace, mais cela demande:
1- le reflexe de jeter le feux de suite
2- un bateau manoeuvrant à la voile
3- soit un equipage, soit un manoeuvrier solo très bien aguerris

26 fév. 2014

J'aurai tendance à être du même avis qu'Oliv44 , je ne pense pas que l'on puisse donner une méthode et un ordre chronologique pour récupérer un HLM , nous avons des bateaux différents , nous réagissons tous différemment n'avons pas les même compétences et suivant l'allure , la météo , on ne fera pas la même manœuvre mais il me semble que la seule chose que l'on doit tous faire c'est marquer l'endroit de toutes les façons possibles .
Lors d'une sortie en été avec du petit temps un copain est passé par dessus bord alors qu'il était en train de pisser par dessus le balcon arrière , on en a profiter pour voir comment remonter à bord quelqu'un d’inconscient ( avec gilet bien sur ) , hé bien peu importe la façon la première chose que l'on remarqué c'est que dès que l'hlm est contre le bateau , il prend des coups contre la coque et principalement à la tête donc il me semble que si l'on doit s'entrainer c'est plutôt pour remonter l'hlm .

26 fév. 2014

Pour en revenir au sujet évoqué dans le premier post, la vidéo postée par oliv44 est particulièrement édifiante, les 2 systèmes déployés dans cette vidéo pour ramener l'hlm ne sont pas du tout adaptés lorsque le gilet s'est gonflé... D'autre part, le voilier semble s'être arrêté assez loin.

Plusieurs contributeurs ont expérimenté l'hlm en conditions réelles comment vous a-t-on ramené sur le bateau uns fois celui-ci immobilisé à proximité ?

26 fév. 2014

Oui, ils s'arrêtent loin dans la vidéo. De plus, il faut dire que "s'arrêter" c'est une vision que l'on a sur le pont. Depuis l'eau, on voit mieux qu'il dérive soit sur soi, soit en s'éloignant. c'est une donnée que l'on intêgre rarement en école de voile, le top étant de s'arrêter au vent, en ayant un axe de dérive qui passe devant l'HLM. Et s'arrêter court en distance augmente le temps disponible pour manoeuvrer à le remonter avant que le bateau n'ait trop de vitesse et tracte son HLM et ne doive recommencer sa manoeuvre.
En ralingue, on a un véritable arrêt... qui dure une trentaine de secondes suivant le bateau (fardage, appendices). Par contre, une fois reparti, il accélère très vite. Si les voiles ont été affallées (surtout la GV) c'est plus simple (bien moins de vitesse) mais cela demande une paire de bras supplémentaire à bord.
A la Cape, cela ne s'arrête pas vraiment et même ca va vite. Tracté à 2 nds on bois vite la tasse et le bout vous scie les mains (gelèes) si on veut se dehaler dessus. Il existe une methode pour tenir le bout afin de se retourner et être tracté sur le dos pour éviter de se noyer dans sa vague d'étrave (voir cours de Glénans) mais on ne tiens pas longtemps, c'est hyper physique.
Pour remonter, j'ai toujours eu une jupe (SunFast42) et c'est vraiment ce qu'il y a de plus pratique.

26 fév. 2014

Intéressant mais je ne devrais pas être cité pour:

Le système que tu décris ressemble au système Glénans...

26 fév. 2014

Desolé, je ne voulais pas te mettre en "porte a faux" (orthographe?)

Je répondais juste à ta phrase:

Maintenant imaginez que la personne qui signale et pointe aie laissée tomber un flotteur relié è une ligne flottante pendant que le barreur en virant ait stoppé sur sa longueur en mettant en panne

Ce système (qui n'a pas vraiment de nom) à bien dépassé l'école du même nom et il n'est pas rare de voir des tubes PVC diam 100 fleurir sur les balcons Ar de proprietaires qui sont juste passé par l'institution, voir qui se sont juste inspiré du cours de navigation des Glénans.

27 fév. 2014

Comme on le voit dans le film et comme l'a dit Oliv44 il me semble que le fumigène est vraiment le plus utile pour " marquer " un hlm et à ce propos quelqu'un sait-il combien de temps fonctionne un fumigène et un hlm peut-il en déclencher un ( qu'il aurait sur lui ) une fois tombé à l'eau ?

27 fév. 2014

Dans le lien indiqué par Bil56, la durée de fonctionnement indiquée sur la pub est de 3 minutes. C'est très court!!!

27 fév. 2014

Tous les fumigènes homologués "marine" (convention Solas) sont de trois minutes.
Ils sont difficilement portables (en avoir autour du cou version tonnelet de Rhum de St Bernad?) car trop gros.
Mais hier soir, je suis tombé sur des fumigènes facilement portables et bien moins cher que les produits "marins", trouvé chez les adeptes de "l'airsoft" (ceux qui jouent à la guéguerre). Durée de fumigène encore plus courte (1min) mais cela peu se mettre dans la poche de la veste de quart (dim 12.5 x 3.5 cm)
www.123airsoft.fr[...]40.html

27 fév. 2014

En effet 3mn ça fait court et ça c'est pour un pot car après recherches je vois que les fumigène à main ont une durée d'une minute , dommage car dans le cas d'un hlm c'est la peur de ne pas le retrouver qui engendre du stress voir de la panique alors qu'avec plus de temps et moins de peur c'est une manœuvre assez simple que de revenir sur lui .

27 fév. 201427 fév. 2014

@Hungry bird
Pourquoi dommage? en trois minutes tu as largement fait 1/2 tour (lof/virement/abattée ou lof+ virement si au portant) et tu reste sur zone. Seul le cas "spi" est plus long, mais cela reste sous les trois minutes (regarde les régatiers à la bouée sous le vent). Pour ceux astreint au moteur: mise à la cape et démarrage moteur.
Le (gros) avantage du fumigène va à ceux qui sont peu à bord et qui peuvent ainsi lacher des yeux l'emplacement de l'HLM (manoeuvre de voile/démarrage moteur...) et plus particulièrement a ceux qui sont en couple.

27 fév. 2014

Ben 3mn ça passe vite et encore plus vite en solo ou si c'est le skippeur qui est à l'eau et que ceux qui sont à bord ne maitrisent pas bien la voile , si en plus s'il faut faire un deuxième passage la tension peut remonter et entrainer une mauvaise manœuvre , des mauvais choix alors que tant que tu vois bien l'hlm ....
De toutes les façons je pense que c'est quand même le mieux et je vais m'équiper .

27 fév. 2014

pour le spi, le mieux est de tout larguer en grand, donc pas de noeud au bout des écoutes et drisses !
un spi ne vaut pas la vie d'un équipier ... et avec un peu de chance, on peut le récupérer sur l'eau après

27 fév. 2014

Oliv44
Bien vu le fumigène je l'ai trouvé aussi, le gros c'est à balancer du bord avec la bouée.
j'ai trouvé une bouée à retournement avec fumigène mais 400roros pour marine pro.

Bil56 pour le spi assy, j'ai pris l'option emmagasineur (fait maison) beaucoup plus rapide pour un débutant comme moi.

27 fév. 2014

Je pense qu'en nav à deux, avoir une VHF portable à la ceinture pour chacun, c'est sécurisant et pas honéreux .
Si du bateau HLM est perdu de vue lors des manoeuvres, HLM verra toujours le bateau ( ou d'autres)et pourra le guider vers lui .

27 fév. 2014

Pour le spi, là aussi, avec qqun qui connait bien (régatier/enseignant) vous vous faites 25/30 hissé/affallé+ remontée au vent (Ge déroulé, prêt à virer) en solo et c'est plié, vous faites façe à toutes situations. C'est l'affaire d'une journée de formation. C'est également valable pour madame (il n'y a pas de raison!)

27 fév. 2014

Entièrement d'accord pour (valable pour Ma Dame) :bravo: :mdr:

27 fév. 201416 juin 2020

madame a déjà gagné ça: j'ai pas de spi^^ :coucou:
et pourquoi pas la fluorescéine et un drone? :reflechi: allez encore mieux: caméra infrarouge pour la nuit :langue2:
www.aero-drone.fr[...]-drone/

27 fév. 2014

J'ai déjà la caméra sur web, comme çà je surveille le bateau quand il est tout seul et en plus je vois le temps qu'il fait!! :topla:

27 fév. 2014

Effectivement, on peut se mettre à inventer...
Bon le drone, faut arréter le bateau, 1/2 tour, manoeuvrer ... si en plus faut faire décoler le drone...
par contre j'avais pensé à une cartouche qui se percute et gonfle un ballon dans un Gaz plus léger que l'air, d'une forme porteuse pour qu'il s'eleve même en cas de vent fort...

27 fév. 2014

Attention au cable reliant le ballon à l'HLM dans le mat!

27 fév. 2014

Inventons , inventons. Mais une fois que l'on est sur le pauvre malheureux inconscient ou même conscient mais très faible comment le hisse t-on le poids mort ou pas encore?

27 fév. 2014

Il me semble que sur ton Legend tu as une jupe, non?

27 fév. 2014

Tactique possible:
Une fois amarré court à l'arrière, le danger est quasi passé. Laisser le bateau vivre sa vie, GV bordée dans l'axe, prendre le temps de rouler le GE, il se mettra travers et dériveras. Démonter de la bôme la balancine (la bôme est accessible puisque dans l'axe) et utiliser une estrope pour la rallonger jusqu'a la jupe, puis la tourner au winch (selftailling obligatoire pour madame seule) et hisser au moins dans la jupe (plus haut cela semble pas vraiment necessaire) le temps que la personne récupère.
Boisson (trés) chaude, surtout pas d'alcool, ne pas frictionner non plus, bonnet, echarpe, pas deshabiler mais isoler du vent (cas d'une personne exténuée)

27 fév. 2014

Le peu que je vois sur la photo postée, c'est qu'il se termine en patte d'oie, il te suffit de brêler la poulie juste au dessus. Sinon, il y a le noeud de bosse qui tiens très bien sur du câble, même mouillé, pour peu que le diamètre du bout soit adéquat. Par contre il faut le faire quand tu en a besoin, pas question de le laisser à poste.
Bien vu le palan éléctrique, mais là encore, il faut juste viser la jupe. L'annexe sur les bossoirs est aussi une obstruction au passage et au palan (dans ton cas), non?

27 fév. 201427 fév. 2014

Oui, si tu passes par le coté du bateau, mais ce n'est pas possible dans le cas d'utilisation de la jupe, ce qui reste tout de même la solution la plus simple de part ses "paliers".
De plus il n'y a que dans le cas "inconscient" ou le remonter dans le cockpit devient une question à se poser suivant le type de secours envisagé. Par exemple, proche des côtes, dans l'attente d'un hélico, en présence d'une jupe, pourquoi s'acharner à le remonter alors qu'il faudra le re-dscendre pour faciliter le travail du plongeur et l’éloigner du gréement? Mieux vaut le "stocker" (excusez l'expression) dans la jupe, gonfler l'annexe sur le pont, la mettre à l'eau et le coucher dans l'annexe ce qui facilitera grandement l'hélitreuillage (écartement du gréement, possibilité de tracter à petite vitesse pour maintenir un angle à la mer, facilité de travail pour le plongeur...)
D'ailleurs, même en cas de transfert sur un canot SNSM, le passage via une annexe facilite le transbordement, si la météo le permet.

27 fév. 2014

Oui, mais je fait largement mes 98 - 100Kg ma moitié? hé ben la moitié!!!

27 fév. 2014

Je réfléchis comment je pourrais utiliser mon palan électrique pour monter au mat en frappant une poulie sur le pataras, car les bossoirs ne sont pas costaud pour ce poids.

27 fév. 2014

Non oliv44, l'annexe est pliée en navigation ainsi que les bossoirs.

27 fév. 2014

Dans la cas où palan de GV est sur une manille, il suffit de relier le nageur à la bome. C'est sans doute plus efficace que la balancine ou la drisse de GV, non?

27 fév. 2014

oui déjà une caméra en tête de mât donnerait une meilleure vision (ça risque de bouger un peu quand même^^)

27 fév. 2014

Non çà bouge pas, mais çà tangue avec le bateau normal quoi!!

27 fév. 2014

pour remonter dans mon cas c'est bossoir obligatoire, sur l'arceau, et qui pivote pour amener au dessus du pont AR.
je m'attelle à sa fabrication dès que j'ai fini la strat époxy si le temps le permet...

27 fév. 201427 fév. 2014

:pouce:

27 fév. 201416 juin 2020

Là on est tranquille il peut pas se noyer tout de suite!! :coucou:

27 fév. 2014

100 kg, habillé et mouillé ça fait combien?... même moi je te relève pas à la main, d'où la nécessité d'un palan, et si rien n'est prévu il ne reste que la bôme à mon avis qui puisse t'écarter de la coque pour éviter les chocs par grosse mer.
pour la cam on peut imaginer un support comme pour certains radar qui oscille pour garder l'horizon..horizontal quoi. tu as quoi comme type de cam? et branchement?

27 fév. 2014

@ TomOfTortuga : 100kg tout nu, ça fait 200kg habillé et mouillé ...;
c'est bien là que se situe le problème quand l'hlm est inconscient, sachant, qu'en plus, si il est en hypothermie, il faut absolument le remonter à l'horizontale, sinon on le tue à coup sûr

27 fév. 2014
27 fév. 2014

allons bon! faut rajouter une nacelle maintenant? pfff on va manquer de place à force... bon on peut prendre la passerelle (faut que je vois si ça passe avec mes pataras bien écartés en bord de coque), mais à quoi reconnait-on une personne en hypothermie?

27 fév. 2014

Un peu couleur d'un troupff :lavache:

27 fév. 2014

à quoi reconnait-on une personne en hypothermie?

Difficulté à parler, propos incohérents.

27 fév. 2014

si je tombe après l'apéro ti'punch, elle va croire que je suis en hypothermie alors... :mdr:

27 fév. 2014

Définition
L'hypothermie est définie comme la baisse de la température centrale du corps. Chez l'homme, la température normale varie selon les individus et au cours de la journée entre 36°C et 37.5°C. Lorsque la température est inférieure à 35°C on parle d'hypothermie. L'hypothermie est secondaire à une exposition de l'organisme au froid de manière prolongée. En réponse à cette exposition, le corps va augmenter sa production de chaleur, par l'intermédiaire des frissons et va privilégier l'apport de sang aux organes les plus importants. A noter que contrairement aux idées reçues, la prise d'alcool ne réchauffe pas, mais diminue les capacités d'adaptation à l'hypothermie.
Symptômes

Les symptômes de l'hypothermie sont les suivants :

une baisse de la température corporelle ;
une peau froide ;
des frissons ;
des engelures des extrémités ;
une baisse de la tension artérielle ;
une diminution du rythme cardiaque;
une respiration ralentie ;
un état de coma à un stade avancé ;
voire un arrêt cardiaque.

Diagnostic
Le diagnostic de l'hypothermie repose sur la mesure de la température corporelle par un thermomètre gradué à partir de 28°C.
Traitement
En cas d'hypothermie, le sujet doit être réchauffé à l'aide d'une couverture de survie isothermique, et placé dans un lieu chaud. Des couvertures et matelas chauffants peuvent être utilisés avec précaution. Dans les cas les plus avancés, une prise en charge en réanimation avec mise en place d'une assistance circulatoire autorise la prise de relais de la circulation. Le réchauffement doit être progressif du fait de complications graves possibles en cas de variations trop brutales de la température, comme des troubles du rythme cardiaque.
:doc:

27 fév. 2014

Bonjour.
Bien d'accord sur le fait qu'il est difficile d'appliquer une procedure miracle pour ramener un hlm a bord.
Mais aprés divers essais sur selavie j'ai retenu les dispositions suivantes.
Pour marquer la zone une perche IOR. Cela me semble efficace de jour comme de nuit.
Le moins de truc possible flottant dans l'eau.
Affaler voiles avants. broom et retour sur la perche IOR facile a attraper depuis le franc bord.
Le bonhomme est normalement accroché a la bouée couronne une dizaine de metre plus loin.
Ce dispositif : perche ior plus bouée couronne reliée par du bout solide et flottant est toujours déployé et prés a etre largué.
Ensuite pour remonter le hlm. Je dirais deux cas de figure.

Soit il est conscient et pas d'hypo il peut etre remonté par une personne seule a l'aide d'une ceinture entourée d'un halin solide qui peut être tourné sur un winch avec deux poulies ouvrante. Une frappée sur une drisse et l'autre a plat pont.
Si le gus est inconscient. Pour avoir essayé la méthode avec le tourmentin. Je pense que je la choisirais mais......
En tous cas ne surtout pas jouer a la grue avec la bome : risque pour l'équipage encore a bord.
Quand a l'endroit pour hisser le hlm.:
Dans la jupe si on en a une. Mais je doute que la proximité de la tete du presque noyé avec la voute du bateau qui tangue gentiment soit des plus opportune. Il nous reste le maitre bau. Au vent ou sous le vent.

Ces derniers temps je me disais que en situation d'urgence aprés avoir rétabli le contact avec l hlm je pourrais percuter la survie afin que l' hlm y prenne pied le temps de temporiser.

Vaste sujet..............Bon vent

27 fév. 2014

Pas facile de prendre la température d'un type dans l'eau ou faut qu'il soit drôlement complaisant ... Ce qu'il faut, c'est le remonter et quand c'est fait le réchauffer et s'il n'est pas bien lui lever les jambes et commander l'hélico! Je ne me vois pas imposer à ce pauvre gars, conscient ou pire inconscient, un séjour prolongé dans l'eau sous prétexte que sa température rectale est un peu basse et qu'il faut que j'organise (dans un contexte forcément stressant) de quoi le remonter à l'horizontale. Pour l'exemple, lorsque un HLM est hélitreuillé, il l'est en position verticale et basta! Qu'il ait besoin de soins spécialisés après, d'accord, mais le principe essentiel est qu'il soit à bord le plus vite possible. :doc:

27 fév. 2014

@ Mathu : ta bêtise n'a d'égale que ton incompétence; je suis désolé de te dire ça mais tes affirmations péremptoires et intempestives sur un sujet sur lequel, à l'évidence, tu ne connais strictement rien le méritent;
si tu ne sais pas reconnaître une personne en hypothermie, vas vite fait faire un stage de sécurité, ça te fera le plus grand bien;
- soit l'HLM est tombé à l'eau sous tes yeux et alors le risque d'hypothermie est faible si il sort rapidement de l'eau; et il est donc conscient;
- soit il est inconscient et tu connais l'origine de son inconscience (exemple : il a pris la bôme dans la tronche) et il y a peu de temps qu'il est dans l'eau,
- soit il est inconscient et il y a longtemps qu'il est dans l'eau (plus d'un 1/4 d'heure dans une eau à 10°C par exemple) et là, il y a de grandes chances qu'il soit en hypothermie;
si tu manipules, une personne en hypothermie, tu l'as tue à coup sûr (le sang froid revient vers le cœur et c'est l'arrêt du cœur immédiat);
pour être, à peu près, "sûr" de la maintenir en vie, il faut la hisser à bord à l'horizontale et, si on n'est pas sûr de pouvoir la descendre dans le carré à l'horizontale, on la laisse dans le cockpit;
on ne doit pas la réchauffer, pas lui faire boire de liquide et pas la nourrir car, pareil, c'est la mort assurée;
elle doit se réchauffer par elle-même donc couverture de survie et duvets pour la protéger du froid; et c'est le point le plus délicat;
une personne en hypothermie ne pourra s'en sortir que si elle est prise en charge par un service hospitalier d'urgence

27 fév. 2014

Il faut éviter d'aggraver la situation: Dans tous les cas il faut chercher à arrèter le refroidissement puis faire en sorte de faire remonter très progressivement la température centrale. La mort est provoquée par fibrillation ventriculaire puis arrèt cardiaque vers 28°. Comme nous sommes des homéothermes, sauf à utiliser des drogues utilisées autrefois pour faire en hibernation de la chirurgie à coeur ouvert, notre corps cherche desespérément à maintenir le noyau (tète et buste) à 37° en commençant par réduire au maximum la circulation des membres, et en déchenchant d'intenses frissons gros consommateurs d'énergie. Mais cela ne suffit pas et la température va inexorablement descendre d'autant plus vite que le sujet s'agite (échanges multipliés au moins par 20).
Le sujet récupéré si on l'agite, le frictionne sauvagement ou lui relève les membres sans réflexion on fait revenir directement au coeur du sans glacé et on arrète le coeur: c'est l'after drop des anglais qui durant la 2° guerre mondiale ne comprenaient pas pourquoi il récupéraient des naufragés vivants et qui mourraient sur le bateau.
En dehors de ce cas, on doit par contre relever effectivement les jambes chez un très hypotendu ( autour de 5) pour éviter que coeur desamorce et maintenir la circulation cérébrale. Le résultat est alors spectaculaire et peut faire gagner les secondes nécessaires à la mise en place d'une perfusion salvatrice.

28 fév. 2014

Exact pour 28, ou 27 °, je me suis moi même retrouvé aux urgences à 27° dans les années 80 pour avoir insisté dans l'eau froide à Annecy. Le reveil se fait juste avec une couverture de survie en "alu", allongé et sans autre soins ni massage. le reveil est très pénible à cause des grelottements forts, on est incapable de parler à cause de cela, mais très conscient dès le réveil sans pouvoir l'exprimer, et on fait urine beaucoup. Temps du réchauffement de l'ordre de 2 heures ??

27 fév. 201416 juin 2020

@Mathu, "Pour l'exemple, lorsque un HLM est hélitreuillé, il l'est en position verticale et basta!"

Pas si sûr :

27 fév. 2014

Je ne pense pas, sauf erreur car je ne suis pas spécialiste, qu'il ait été installé dans la civière alors qu'il était dans l'eau. D'ailleurs, celui là me paraît plutôt sec...
1 étoile pour outremer et ses conseils avisés sur le réchauffement.

27 fév. 2014

C'est l'étàt actuel des recommandations en milieu spécialisé sur ces problèmes. Le réchauffement est de l'ordre de 1/2 à 1° par heure, je crois. A noter que dans les années 1950 l'hibernation médicale règnait pour certaines interventions. Les Russes l'utilisaient encore il y a peu. En Occident ont ne l'utilise presque plus à cause des aléas cardiaques, et des servitudes techniques.
Cas interessant sur le froid: Une de la bande de joyeux réas nordiques en vacances s'est noyée dans une eau glacée. Très rapidement ressortie, irrécupérable selon les tables de décisions pour ce cas, ses collègues ont pourtant décidé de continuer la Réa et elle a été rescucitée (mais le ton de la fin de l'article fait penser que ce miracle n'était pas parfait, comme un autre cas d'un petit canadien)

27 fév. 2014

Relis juste ta phrase, "et basta" :mdr:

27 fév. 2014

3 moyens pour treuiller quelqu'un depuis l'eau ou un bateau:
-la "cage", une sorte de panier rectangulaire utilisé par l'USCG
-la ceinture, qu'on glisse sous les bras mais qui risque d'aggraver une fracture ou blessure
-la civière, qu'on voit sur la photo...

27 fév. 2014

Eh oui mathu vaut mieux prendre la température rectale du naufragé.

27 fév. 2014

Eh bien moi c'est des cours de navigation mais d'autres !!!!
Faut penser à ce tenir informé pour la prise de T°
www.priceminister.com[...]ii.html

27 fév. 2014

@larent: curieux comme certains ne conçoivent la discussion que mâtinée d'invective. Je maintiens simplement que chez un sujet possiblement ou sûrement hypothermique, l'organisation d'une remontée à l'horizontale n'est pas à la portée de tous les équipages et de tous les bateaux. L'HLM est dans ces conditions incapable de s'aider et même avec des équipiers nombreux, compétents et en pleine forme ça ne sera pas facile ni sûr (voir résultats du symposium déjà cité). L'utilisation du foc? Certes, mais combien de minutes, de dizaines de minutes dans l'eau froide, combien d'eau de mer dans les voies respiratoires, car les "loupés" avec cette technique, remettant l'homme à la mer, ne sont pas rares? J'ai dit à @outremer que ses recommandations étaient excellentes. Les tiennes aussi: prise en charge par un service hospitalier...mais pour cela, il faut que l'équipier soit déjà dans le bateau.
Pour le basta, qu'on me pardonne ce mot qui, pour moi, ne signifiait que "ne traînons pas".

27 fév. 201427 fév. 2014

@ Mathu : une précision avant toute chose, H&O n'est pas seulement lu par les intervenants mais aussi par un grand nombre de personnes plus ou moins expérimentées et formées, qui n'interviennent pas, mais qui gardent ce qu'ils ont lu comme une référence éventuelle;
on doit donc faire très attention à ce que l'on écrit; à tout le moins, montrer par la mesure les limites éventuelles des sujets développés;
la discussion est enrichissante; l'affirmation de principes faux est intolérable;
tes affirmations et ton argumentaire sont faux;
tu es en totale contradiction avec ce que préconise la marine marchande, les médecins urgentistes (médical II), la fédération française de voile, la SNSM et tu persistes;
tu as mal lu le compte rendu du symposium que, toi même, tu as présenté; je te conseille de le re-lire

27 fév. 2014

Je comprends pas bien. Un gars qui est inconscient dans l'eau (en hypothermie ou pas) son danger le plus immédiat, c'est la noyade/asphyxie.
Il faut le sortir de l'eau en toute urgence et est rétablir si besoin le oxygénation(ation cardio-pulmonaire). La gestion de hypothermie ne vient-elle pas bien après. :litjournal:

27 fév. 2014

Un type dans l'eau, on le sort de l'eau, c'est tout, car il est mort ou il va peut-ètre se noyer et surement continuer de se refroidir.
Et dans tous les cas on ne pourra rien faire dans l'eau.
Tout de suite après bilan vital classique fait avec réflexion mais qui est très rapide et on agit en conséquence. Se rappeler qu'un sauveteur quel qu'il soit n'est pas la pour aggraver un problème déjà mal parti. La ranimation de secourisme de 1° ligne bien faite
donne vraiment des chances de survie. La réanimation médicale de proximité demande un contexte médical difficile à réaliser hors d'un contexte préorganisé, et avec des compétences de vraie Réa. Beaucoup de pays choisissent l'évacuation sanitaire, dès que le sujet est transportable. Le transport ne doit pas la aussi aggraver la situation.
Ne pas trop rèver: On reste dans la main du Seigneur.

27 fév. 2014

PUTAIN ! Merde ! Comme trop souvent c'est vrai que vos interventions se limitent à affirmer votre vérité chacun votre tour ce qui est completement inutile et simplement chiant . Vous ne faites que poluez le fil . Mettez vous d'accord hors ligne et arretez de faire les gosses .

27 fév. 2014

@Cambuse:
On part du principe qu'il porte son gilet, et que celui-ci c'est déclenché (automatiquement). Dans le cadre d'un "inconscient" (coup de bôme/de point d'écoute de voile d'avant/ choc sur jupe en tombant...) qui n'aurait pas de gilet... ben il est vite la tête dans l'eau, voir direct au fond...
Son gilet lui assure de flotter face vers le ciel.
De plus, comme le dit "Larent" en règle générale, tu as un faiseau de présomptions qu'il est inconscient (tu as vu ou entendu le choc).
@ larent, Mathu, kikinoux... C'est aussi comme cela qu'un fil avance et qu'une mauvaise idée se trouve remise au placard...
Si la "majorité silencieuse" ne peut s'exprimer, le forum perds tout son interêt.

27 fév. 2014

A mettre en parallèle avec le fil sur Zumaia où personne ne réagit au fait que très peu d'équipiers portaient un gilet...

Sur mon bateau, c'est OBLIGATOIRE !

27 fév. 2014

Je dis certainement une anerie mais: Un garrot sur chaque cuisse juste pour les petites minutes, le temps de remonter l'homme à la verticale, puis l'alonger serait peut être une solution.
.
-On part du principe qu'il a son gilet !?....Et les autres probablement aussi nombreux, sont ils hors sujet ?
.
Cordialement

27 fév. 2014

Donc comme d'habitude on s'éloigne du sujet ou du HLM.
Mais au lieu de vous engueuler, si vous proposiez des solutions ou techniques. Des situations auxquelles vous avez étaient confrontés. Des pratiques qui fonctionnent, en couple ou en famille.

Les exemples de courses, régates à 8-10 sur un voilier et équipage super entrainé qui perde un équipier vous les gardés pour un autre fil.

Mais non, il FAUT QUE QUELQUES UN GUEULENT, s'invectivent.

Jusque là on avançaient plutôt bien et avec de l'humour, eh bien non c'était trop bien, ha il est beau l'exemple donné aux lecteurs silencieux.

Donc nous, on vous aiment bien mais allez ouvrir un fil de discussion intitulé " je sais tout et vous êtes tous des c..."

Je présente toutes mes excuses aux lecteurs silencieux et bien évidement à ceux qui ont participés à ce fil, mais suivre un fil en devant trier les disputes des uns, commence à me fatiguer.

27 fév. 2014

@LEGEND Ton post ci dessus est grognon, négatif et sans objet.

:cheri: Souris......Respire calmement.....Cool......................

28 fév. 2014

Bravo Papy_jame
1 étoile pour toi, je t'aime aussi :mdr: :mdr:

28 fév. 2014

Allez, Legend, pour te faire sourire, mais je te préviens, c'est totalement HS...

fr.eyeka.com[...]3084971

Je présente toutes mes excuses aux lecteurs silencieux et bien évidement à ceux qui ont participé à ce fil, mais suivre un fil en devant trier les messages sérieux des uns, les interrogations des autres et je ne parle pas des HS des 3èmes, eh bien moi, j'aime bien...

:whaou:

28 fév. 2014

Bon en tous cas ca fait 4 jours qu' la copine d'Aabbyyss est tombée à la flotte et y s'ait toujou pas s'y doit la laisser à plat dans l'eau ou la r'monter par les pieds au bout d'la bome, si doit bien la frotter ou pas, si doit préparer l'bibron d'rhum ou l'y mette l'thermomet .
Bonne nuit à tous .

28 fév. 2014

Elle ne risque rien, Abbyyss s'en occupe, elle est dans son lit et déguste son petit déjeuné avec des croissant tous chauds. :aurevoirdame:

28 fév. 2014

Bon eh bien voilà,

On va commencer à établir une liste, toujours dans les grandes lignes et chacun y piochera ce dont il à besoin pour faire ses manœuvres et dresser son équipement.

Pour la Personne de quart.

1: Porter un gilet avec ou sans harnais. Avec une dose de fluorescéine, si possible un fumigène (petit), une balise individuelle AIS.

2: S'équiper pour que personne ne tombe par dessus bord, (harnais). Sur le harnais aussi prévoir de pouvoir larguer la longe facilement, genre mousqueton largable sous charge côté gilet.

3: Un système individuel d'alerte d'éloignement du bateau.
( pas forcement les grandes marques très cher).

Pour le Bateau:

1: Une VHF avec la touche MOB ou le 16 et cerise réception AIS. Option lecteur de carte avec report AIS.

2: Une bouée fer à cheval et son feu, une perche IOR, un fumigène, une ligne flottante de 30-40 m.
N.B. (Un feu à retournement avec fumigène pourrais être proposé pour un achat groupé).

Mode opératoire ( chacun sa méthode).

1: Stopper le bateau. Et...( et demi tour à chacun de voir suivant ses compétences, à la voile, au moteur, à la godille).

2:Jeter la perche IOR, la bouée fer à cheval / feu et un fumigène (3mm) .

3: Une fois sur le HLM deux cas se présente il ou elle est conscient(e). 2 il ou elle est inconscient(e).

a) conscient(e):

b) inconscient(e)

A vous :acheval:

28 fév. 2014

bonjour

Je dirais plutot stopper le bateau et envoyer la perche ior en meme temps . L'idéee c'est que la perche tombe trés prés du hlm. Reliée a la perche par un halin il ya une bouée couronne. L'idéal c'est que le hlm attrappe la bouée couronne. L'approche du hlm se trouve facilitée car on la fait sur la perche. Elle est facile a attrapper et on ne risque pas de blesser le hlm avec le bateau. Haler la personne vers le bateau est ensuite aisé. REste a le remonter a bord.

Cette configuration est bien entendu idéale. Le hlm doit etre conscient et actif pour rejoindre la bouée couronne.
Malheureuseument dans la vraie vie du hlm les configurations serons rarements idéales.
Alors continuons de chercher ensemble......

28 fév. 2014

Ok stopper le bateau et envoyer la perche en même temps, donc un système simple de maintient pour la perche et la bouée. Largable très rapidement. donc le système actuel de mousquetons plastique qui à le mérite d’exister n'est pas le plus adapter. Quelqu'un a écrit velcro, je vais étudier la faisabilité du maintient.
Bon ensuite, je propose de continué sur le HLM conscient mais fatigué.
Des propositions pour l'aider à monter à bord?

28 fév. 2014

Bonjour selavie,
je penser aussi à çà (le tube pvc), pour la bouée fer je pense à un velcro. J'étais parti sur une grosse boucle sac à dos mais si il fait froid çà peut être gênant de défaire la boucle.
www.google.fr[...]/imgres

28 fév. 2014

bonjour legend. J'ai juste surliée un tube pvc sur le balcon. La perche ior, toujours déployée en nav, sort trés vite. La bouée couronne est sur un support maintenu en position ouverte. 3m de gros halin coloré et flottant relie les deux. Le halin et lové avec un élastoc.
Cordialement

28 fév. 2014

@ sélavie:
Entrainement au lancer de javelot? :-D
.
Lancer la perche IOR, ok. Mais si elle est attachée à la bouée couronne, tu lanceras à 3/4 m autour du bateau.
Si l'HLM tombe à 5 nds (vitesse facile/réaliste pour tout type de voiler), le temps qu'il tombe, que tu réagisse, que tu sorte/détache l'IOR et sa bouée et tu as déjà parcourus entre 25 et 100m (au pire).
Et l'HLM, même si il a la presence d'esprit de retirer ses bottes ou ses chaussures, tout habillé il ne nage pas ou très peu. Tu as bien sur vu la vidéo sur Zumaïa, on voit bien qu'un d'entre eux essaye de nager avec beaucoup de difficulté, même quand c'est pour s'approcher du bateau à moteur salvateur.
Ta réflexion /démarche est bonne, mais hélas pas réaliste.
Le meilleur "marqueur" de l'HLM viendra toujours de lui même. Si il peut marquer de manière efficace et sûre (automatique dans le cadre d'un HLM inconscient), et d'ailleurs également prévenir lui même qu'il est tombé (alarme éléctronique), c'est le top.
Ensuite, que tu fasse 1/2 tour, que tu passe à coté, lui lance un flotteur (IOR, autre) relié au bateau avec une ligne, que tu stoppe le bateau au plus près...

28 fév. 2014

Le meilleur "marqueur" de l'HLM viendra toujours de lui même.


Un copain sur son cata (petit, 17 pieds), se balade avec une frite gonflable dans sa veste. Son camarade de jeu peut beaucoup mieux le visualiser ainsi.

On rajoute ça dans la veste du "bon marin" ?

28 fév. 2014

C'est très bien çà, +1

"Mais bon, gilet, balise, Vhf, alarme, fumigène, sifflet, flashLigt, Fluorescine, barre énérgetique" je vais chercher un grand sac à dos.
OU alors çà

www.yumping.fr[...]9695148

28 fév. 2014

C'est sûr que c'est un plus.
Tu trouve ce genre de matos:
www.uship.fr[...]fr.html
Mais bon, gilet, balise, Vhf, alarme, fumigène, sifflet, flashLigt, Fluorescine, barre énérgetique (non, c'est pas une blague)... ne risque t'on pas de couler avec tout cela (là c'est une blague)

28 fév. 2014

jeter à l'eau le labrador attaché à la perche/bouée et lui lancer le fumigène -> va chercher! :mdr:
ensuite tu me mets l'échelle de bain avec une bouteille de rhum sur le pont et je remonte direct :coucou:

28 fév. 2014

Le petit tonneau au coup du chien, après on fait la planche :alavotre:

28 fév. 2014

Bonjour Olivier,
Un harpon de baleinier :oups:

Ton intervention sent le vécu! Je pense effectivement que Oliv44 à raison, le temps de réaction de chacun devant une telle situation est fonction de la maitrise du bateau, je ne parle même pas du fait d'être seul à la barre pendant que l'autre se repose ou fait autre chose sur le pont devant. Et même si l'on voit tomber la personne.

Non il faut absolument que le HLM signale son absence en 1 et sa position dans l'eau en 2.

Existe t-il des moyens comme pour les pilote de fumigènes automatique? Une première approche!!!

28 fév. 201428 fév. 2014

Oui le harpon! c'est exactement cela... même pas besoin de s'arrêter! arrivé au port, tu remonte tout. :jelaferme:

le vécu? non , fort heureusement, en 12 ans de carrière, je n'ai eu qu'un HLM... en cata! et ces bêtes là ca va vite, très vite, et dans le cadre d'un HLM t'es très vite loin. De plus, si cela s'arrête vite aussi, c'est un vrai piège car alors tu n'est pas manoeuvrant (virements). Le cata est un véritable problème pour l'HLM (ou l'inverse).
Par contre, plus de 300 semaines à travailler l'HLM avec une méthode, puis une autre, puis un mix des deux, pour passer à une 4ème et même m'HLMiser volontairement quelques fois, tout cela sur une petite 40aine de voiliers différents, sans compter les stages sécu avec la SNSM, les formations pro ou de fait, le sujet est abordé...
Tout cela pour voir que ce n'est pas simple et que c'est un sujet ou l'on a vite des certitudes ... qui ne tiennent pas 30 secondes quand tu les expérimentes en réel.
C'est pour cela que j'insiste lourdement sur l'entrainement de chacun. Ok, dans un premier temps avec un objet, mais également, et en étant très prudent sur les conditions, moyens, prévention... en réel. Car rien ne vaut ce stade. Et de plus, il faut le faire sur son propre bateau, car là aussi, on peut se fourvoyer avec une methode qui marche sur un autre bateau, alors qu'elle n'est pas transposable sur le sien.
Et les stages sécu, c'est très très bien aussi.
.
Edith: j'ai oublié un HLM en escadre de cavalle. Très vite récupéré (formation de moniteurs) mais le pbs c'est que c'etait en Février dans le Trieux. Il a été glacé/gelé de suite et c'est senti mal dès le moment tombé dans l'eau (choc thermique). Il a bien fallu 20 minutes pour le ramener à terre. Heureusement il a récupéré.
Je me suis fait une hypothérmie légère aussi (racontée sur un autre post). Le plus impressionnant est que l'on ne sent rien venir. On a juste le cerveau qui ralentis, des idées fixes, bloquées sur le présent. Je dirais presque que l'on est bien sauf que l'on sait que l'on a froid, mais on ne le sent plus vraiment. Et aussi ingurgiter un bol de thé bouillant fumant sans même sentir ni gout, ni douleur, ni même que cela rechauffe. J'ai ensuite mis 24/36h pour récupérer (grosse fatigue)

28 fév. 2014
  • Une VHF basique portable etanche pour chacun ?
  • Le sifflet.
28 fév. 2014

Bonjour Papy_jane,
Sur quel canal ?

08 mars 2014

16- pour la position, ou defenir un canal boat-boat au prealable pour le hauturier

28 fév. 2014

Salut olive.
C'est drole j'ai une photo ou je lance une perche ior comme un javelot.
C'etait une situation d'entrainement hlm. Gestion en solo d'un hlm. Le formateur se balance a l'eau.
Je n'avais pas de decametre mais on est plus proche de dix metre que de 100. Situation au prés, voilier 37 pied, vitesse 4 nds.
J'ai eu le temps de demarrer bourique, affaler voile avant, et revenir sur le pierrot qusi avait attrappé sa bouée couronne .
Configuration du pierrot, tps trouée, ca caille aux scilly, grosse botte et brassiére percutée.
Le remonter tout seul avec un palan s'est bien déroulé également.

Condition météo idillyque dans l'archipel des sorlingues.

En fait j'ai choisi ce systéme car je navigue avec mon pére la plupart du temps sur selavie. Il n'as plus sa souplesse d'antan et je pense et j'espére que je pourais le remonter seul a bord.
Ma procédure pour temporiser le bateau et le laisser s'autodemerder le temps que je projéte mon javelot serait une mise a la cape.
Cordialement

28 fév. 201428 fév. 2014

@selavie
Ah, enfin! quelqun qui a fait du test en réel. A part "Larent" qui a fait des stages sécu, j'etais un peu surpris de ne pas voir de retours sur des test en réel (d'où mon insistance, désolé).
Ok pour dix mètres, mais:
- entrainement n'a pas l'effet de surprise
- 10m à 4nds et temps maniable. Combien à 6, 8nds avec un peu de mer?
- tombé alors que tu barrais. Quid du barreur qui se lève pour reprendre l'écoute sous le vent, vague, glisse, tombe alors que tu remues le rizzoto pour pas qu'il attache au fond de la cocotte?
- tombé au près. C'est drôle, c'est toujours ce que l'on choisi... il tombe, tu pousses (ou tournes) la barre à fond, l'ecoute de GE est déjà bien bordée, et hop, à la cape et en plus au vent de l'HLM, donc le vent te ramène sur zone. La même chose au portant demande un peu plus de manoeuvre: bordé du GE et de la GV, grand lof, virement, cape ... et le vent nous éloigne (on est sous le vent de l'HLM). Dans ce cas, arrêter le bateau n'est pas une solution, mais le retour au prés enchainé d'un (ou deux virements) est préférable...
Tout cela pour dire que l'entrainement c'est ce qu'il y a de mieux, mais il faut également rester critique (oui j'en demande beaucoup). Mais je te tire mon chapeau et t'encourage à continuer, ton système "javelot" à l'air de convenir à ta pratique et a ton bateau.
D'ailleurs, tu t'entraines à récupérer ton Père... mais (en maitrisant les conditions) te jetterais tu à l'eau pour que ce soit LUI qui te récupère? (L'HLM doit marcher dans les deux sens)

28 fév. 201428 fév. 2014

@Papy_James
Oui la Vhf a des avantages. Le premier est qu'en équipage restreint (couple) même si l'autre est à l'intérieur et qu'il n'a pas entendu la chute, il peut être prévenu si tant est que la Vhf fixe soit allumée, volume fort, squelch aussi pour éviter les declenchements intempestifs et qu'un canal "calme" soit établi d'avance (de ceux faiblement utilisés, justement pas ceux résérvés bateau/bateau). Hélas, quand on entends des rigolos faire porteuse pour bloquer des canaux rien que pour emmerder le monde (Juillet/aout et plus souvent en med -désolé les locaux- qu'en Manche) je me dis que des talkies-walkies sérieux (portée et étancheité) sont peut être plus à même de faire le job. En plus, aux Antilles, ce genre de matos est très utilisé pour garder le lien avec le bateau quand on est à terre, ce qui peut aussi servir à cela.
.
Pour le sifflet, oui, bien sûr. Mais sa portée est faible et part surtout sous le vent. De plus s'époumoner quand justement il faut garder son énérgie peut ne pas être une bonne solution. Avec parcimonie, en fonction de la T° de l'eau. En même temps, je dis cela, mais là je me rends compte que c'est quelque chose que je n'ai jamais vraiment testé en réel... comme quoi, un simple truc, et je suis passé a coté d'un test facile (j'en ai un en plastoc accroché à mon FlashLight sur ma veste).

28 fév. 2014

sur l'hypothermie, un document bien fait -du moins pour un non spécialiste- est contenu dans les offshore special regulations ISAF, surtout sur les différents niveaux qu'il peut ne pas être facile de reconnaître; perso j'ai plastifié la dernière page et mise dans le livre de médécine à bord

en français ici:
www.ffvoile.fr[...]FRA.pdf

28 fév. 2014

:pouce:
Roberto merci et très bon conseil.

28 fév. 2014

oliv44

Il me semble évident qu'une situation d'entrainement, d'essai, de réflexion resteras toujours factice par rapport a une situatitn réelle.
J'adhere a ta reflexion sur les deux situations : allure prés du vent et allure portante ne conditionnent pas du tout les meme moyens a mettre en oeuvre.

Je préfére de loin la situation au prés sous voile. Mais meme la je ne me jeterais pas au jus. Sur que s'est cuit. Alors je m'organise pour éviter le plouf..Mais c'est hs..

Esprit critique bien entendu mon cher olive.

28 fév. 201428 fév. 2014

qui a vécu un HLM ou une FLM ?

Perso, à l'eau à coté d'un muscadet couché par une déferlante mais attaché très court, le bateau se redressant j'étais tout prés et jeune et vigoureux.

Moizencore sur un santana 22 à sa francisco, après une régate euphorique et un long bord sous spi à 9 nœuds. je vais chercher le spi et je glisse, gilet mais pas de harnais. la skippeuse a mis le HB à l'eau et je me suis aidé du moteur pour remonter, on trouve des forces inconnues même moins jeune

il me semble que ça reste ultra rare car c'est vite DRAMATIQUE

la skippette a appliqué la seule règle à laquelle je crois, ARRET BUFFET; elle était sur mois en 30 secondes avec la GV,

bateau maniable et réactif, barreuse de talent

28 fév. 2014

En course, il n'est pas rare, qu'un équipier tombe à l'eau, sans gilet. les 4/5 cas que j'ai en mémoire, l'équipier a été très vite récupéré.
Sauf une fois, par 25/30 nds de vent, vite récupéré par un des meilleurs équipages de régatiers de la Manche, et malgré des costauds à bord, ils ont eu bien des difficultés à remonter cet équipier de 120 kg.

28 fév. 2014

Cette discussion est très enrichissante.

Les pilotes d'avions s'entrainent sur des situations factices. Je reviens avec un entrainement à déclenchement aléatoire et l'idée d'opérer lors de l'échappement d'un objet par dessus bord.

Cela devrait aussi convaincre que le lanceur devrais immédiatement devenir le pointeur parce que les moyens avancés le soulignent, dans le désarrois, le bateau s'éloigne et change de direction, on perd souvent la cible. Des moyens mécaniques c'est bien, mais développer un réflexe de pointeur automatique est aussi une sécurité, le pointeur sert aussi à guider les efforts communs.

28 fév. 2014

Bonjour Guy du Farniente,
Un pointeur (un équipier qui pointe?) ou un système de pointage?
Et à deux qui fait le pointeur?

28 fév. 2014

bonjour guy. Absolument, si l'équipage est assez nombreux le lanceur devient pointeur de facto.
Cordialement

28 fév. 201428 fév. 2014

Coté pratique, on a parlé de cet objet, quelqu'un l'a-t-il essayer et peut-il vraiment être utile ?
www.minitoptek.com[...]der.htm
Quelqu'un d'autre a parlé de mousquetons largables sous tension de quels type de mousquetons s'agit-il ?
Equiper chaque membre d'une VHF portable est-il réaliste (aspect financier et pratique) ?

Je suis, comme probablement beaucoup, entrain d'équiper le bateau mais acheter radeau de survie, gilets, perche IOR, balises, vhf, gps, ça fait beaucoup... Alors bien sûr on répondra qu'une vie n'a pas de prix mais mon banquier ne tiendra pas le même raisonnement.

PS : Je suis dans les antilles et ici mettre un gilet de sauvetage est déjà perçu comme une contrainte bien difficile à accepter et personne n'est jamais attaché.

28 fév. 2014

Le bon lien c'est çà
www.minitoptek.com[...]er.html
Si ta passagère dort ou lit dans le carré et toi tu va faire un besoin naturel (pour ex) tu tombe!!! après 5-8-10 m que tu aura programmé une alarme retenti, elle saura que tu as quitté le bord. si tu lui dis évidement à quoi correspond l'arme.

Pour le mousqueton c'est un exemple là:
www.google.fr[...]/imgres

Pourquoi eh bien des marins sont restés pendu entre le plat bord et la flotte car attaché un peu long. Donc très difficile à le hisser et impossible pour lui de se libérer. donc avec ce mousqueton on peut s"auto larguer. On revient à l'HLM.

08 mars 2014

Mousquetons larguables en charge : Voir longe de kite.

09 mars 2014

Voir photo de leash de kite, C'est prevu pour larguer l'aile en pleine charge , il suffit de faire glisser le renflement avec une fleche ( c'est un tube qui libere une aiguille, , cette aiguille retenant un bout en boucle). Pas de mecanique !

On positionne le larguarge coté harnais. Pour amortir la violence la longe est tres legerement elastique : J'ai testé plusieurs fois.
Aller voir et essayer dans un shop de kite. prendre un harnais , se pendre (y a un bout pour ça dans les shops ) essayer le largage avec tout son poids.
Cordialement

www.google.fr[...]/imgres
leash,handlepass,mystic,kitesurf-123196-40508.html&h=800&w=800&tbnid=APIZkmRlXrkivM:&tbnh=107&tbnw=107&zoom=1&usg=_jWQHFigQBHhPMnBialwXSGXRU=&docid=3gEhgy-denKrbM&sa=X&ei=GbYcUb4IMm6ygPajoIg&sqi=2&ved=0CFMQ9QEwAg&dur=1919

09 mars 2014

@ Papy_jame : explique ta solution avec une longe de kite surf stp

28 fév. 201428 fév. 2014

Moi je n'ai jamais compris cela. Attaché au bateau qui continue seul (ma compagne dors à l'interieur), jamais je me largue, même à bout de forces. Et sur un bateau a équipage, il y a bien qqun qui va finir par sortir. Et si je reprends des forces, je gueule (ou le sifflet qui là, pour le coup peut bien servir). Mais se larguer???
Le seul cas que je connaisse ou il peut être judicieux de se détacher, c'est celui du père de Marc Linski que l'on a retrouvé noyé pendu a son harnais pendant sur le coté du bateau, mais si on sait également que le bateau s'est retourné à 180°, on ne sait pas combien de temps il y est resté avant de revenir à l'endroit.
Il est plus que probable qu'il se soit noyé coincé sous le bateau. Il ne portait pas de gilet autogonflant (cela n'existait pas à l'époque), mais un gilet qui "vous envoie vers le haut" peut facilement vous coincer dessous. Et avec le choc thermique dans de l'eau froide, retenir sa respiration est extrêment difficille. Mais on parle là d'un équipage à la mer et d'un bateau sur le toit... on s'éloigne du HLM "classique"

28 fév. 201428 fév. 2014

il y a eu un cas aux états unis d'un HLM retrouvé noyé au bout de sa sangle, ça arrivé, il aurait été sauvé s'il avait pu se détacher
mais sauvé combien de temps ? :oups:
conclusion s'attacher court et avec 2 sangles quand on le peut, en dehors des déplacements

28 fév. 201428 fév. 2014

Comprends pas.
Il était en solo?
si oui, une fois largué qui l'aurait récupéré? Personne.
si non, pourquoi l'équipage n'a pas arrêté le bateau? pourquoi ne pas l'avoir remonté?
.
Je suis bien conscient du problème de se faire tracter ayant plusieurs fois bu la tasse sur ma propre vague d'étrave. Mais en se hissant sur sa longe on arrive a respirer, ou en se retournant sur le dos, même si on ne tiens pas longtemps la position (bras en l'air)

28 fév. 2014

Oliv44,
J'ai vu sur une vidéo d’essais de HLM un équipier qui est coincé par sa longe sur le bord de bateau et les autres pourtant nombreux n'arrivent pas à le relever. Au bout d'un petit moment le gars est tellement fatigué qu'il ne réagit plus.
Conclusion ils ont arrêtés le bateau coupé la sangle et remonté le gars.

28 fév. 201428 fév. 2014

un ami ministe à failli se noyer car resté attaché sous l'eau avec le bateau à moitié renversé, le bateau après a coulé, il me racontait la sensation horrible de cet espèce de cordon ombilical qui le tirait vers le bas, le retenait sous l'eau.
Finalement il a réussi à se détacher et faire surface (et à raconter l'histoire). Pour lui depuis c'est mousqueton à largage rapide.
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Je précise ils étaient deux à bord.

28 fév. 2014

Bonjour,

Un équipage nombreux commence à deux...l'appel lancé, l'un lance le flotteur avec la ligne déjà soigneusement préparée pour être lancée sans faire de nœuds et pointe en se tenant derrière hors du chemin, l'autre vire, simultanément et met en panne ou manœuvre selon les directions et les informations qui ne concernent que la cible, son état, etc., je lui demande de décrire sans cesse afin de faire garder le contact visuel.

Pratiqué souvent; le pire avec les néophytes, c'est de devoir insister pour qu'ils poussent la barre et ne touchent aux écoutes pour mettre en panne. Ils sont très impressionnés par le bruit et le changement de rythme, le branle-bas et ils ressentent la peur de briser, il faut insister pour qu'ils s'en tiennent chacun à leur tâche. Avec un ou des gens un peu plus expérimentés, il y a moyen d'améliorer les manœuvres.

Au début des pratiques c'était, dans mon cas et avec les nouveaux, vraiment pitoyable, j'aurais pas aimé être capturé sur YouTube.

Pour sortie de l'eau, je préfère par la jupe et échelle, mais c'est un autre problème.

28 fév. 2014

Autre exemple, bateau de course avec équipage très aguerri, skipper qui glisse à l'avant pendant une manoeuvre et se fait trainer par la longe le temps que les autres s'en aperçoivent et arrêtent le bateau.
Skipper décédé.

www.maib.gov.uk[...]ces.cfm

28 fév. 2014

Oui, là ok. Mais comme tu dis, on peut couper. Mais si lui est exténué, que les autres n'arrivent pas à le hisser, que l'on ouvre le mousqueton, ou que l'on largue, ou que l'on coupe la longe (tout cela revient au même) on prends le risque de le laisser échapper et qu'il redevienne HLM.
De plus, si on arrive pas à le remonter, c'est soit parce que le bateau n'est pas arrêté, soit parce que il n'y a pas assez de personnes pour le hisser (il fait dans les 200kg mouillé comme c'est dit plus haut). Plutôt que de penser à larguer la longe, qui ne facilite pas pour autant son "ascension" mais constitue une sécurité si il glisse, mieux vaut penser au moyen de le hisser.
Tu avais eu l'idée (excelente) du palan éléctrique pris sur le pataras. On pourrait penser à sa version "palan mécanique" (Moitessier l'appelait Attila et il servait à tout) que l'on peut également prendre sur le pataras, mais également sur la bôme si le bateau est assez gros, car en dessous de 8/9m il y a de fortes chance pour que cela ne le fasse que gîter. Enfin la drisse de spi, mais là pour quelle soit éfficace il faut que l'HLM soit en avant du mât.
Dans le même domaine, tous les bateaux des Glénans ont leurs fillières fixées avec un transfillage de "bout noir". Cela permet en cas de besoin de couper et détendre les fillières instantanément.

28 fév. 2014

Mon idée sur le pataras est de prendre la balancine de baume, en effet elle sert pas, depuis que j'ai fabriqué le hale bas et de plus il y a le lazy bag, le lazy jack et ses cousins :mdr:.
pour la poupe mais pour le bâbord ou tribord il y a la drisse de trinquette de l'étais qui est libre ou encore drisse de spi.
On peut utiliser la méthode de prise de coffre sans anneau étant seul à la barre avec la gaffe tendue et le bout spéciale prise de coffre.

28 fév. 2014

ici des essais avec la longe sur le coté de la coque, bateau à différentes vitesses; à 4-5 noeuds c'est déjà une boule de mousse et eau


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Couper ou pas à chacun de voir, j'ai l'impression que dans ces conditions là si on est inconscients on meurt, si on n'est pas inconscients je soupçonne qu' on ne dure pas longtemps non plus.

28 fév. 201428 fév. 2014

Attendez, on part dans tous les sens:
@guydufarniente: on est d'accord: un équipage nombreux commence à ... 2 qui restent à bord + 1 dans l'eau, cela fait trois pour moi. Et encore faut-il que les deux soient présents (pas un en quart). Tous ceux qui naviguent en couple se trouvent en solo si l'un tombe à l'eau, tant pour le repêcher que pour le remonter.
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@Roberto:
1- Ton ministe s'est retourné avec son mini, coincé dessous. C'est idem que le père de Marc Linski, mais ce n'est plus un HLM, c'est un autre accident. De plus si il s'était largué, il serait certainement mort car son équipier n'etait pas en mesure de le ramener (le bateau se retournait)
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2- Le skipper Anglais: Voici le passage interressant:

The skipper was found in the water on the port side with his lifejacket inflated and the lifejacket bladder over his head, obscuring part of his face. His tether was still connected to the starboard jackline and had passed over the spinnaker pole and under the lower guard wire between the pulpit and the first vertical stanchion (Figure 7) . The mast and bow men went to the port side and attempted to pull the skipper out of the water. Trimmers 1 and 2 remained on the starboard side; they leant across the spinnaker pole and hauled on the skipper’s tether. The team managed to raise the skipper’s head above water, but there was no reaction from him. Attempts by the mast man to clear the skipper’s airways and check for signs of life proved very difficult because of the obstructing lifejacket bladder As the helmsman concentrated on keeping the yacht as upright and steady as possible, the recovery team fought hard to keep the skipper’s head above water. However, as they tired, he repeatedly slipped under the surface. After about 8-9 minutes of frustrated effort, the mast man suggested using one of the spinnaker halyards to lift the skipper. They attempted to locate the skipper’s lifejacket harness tether attachment loop (see Section 1.12.1) but were unsuccessful because of the yacht’s motion and because the skipper was partially hidden by the flare of the bow. The mast man, who was now managing the recovery, decided to clip the halyard directly to the skipper’s tether (Figure 8) .

Mon Anglais n'est pas des meilleurs, mais voici un résumé avec des passages antérieurs à l'extrait ci dessus:
Bateau de course, en équipage, vent qui monte, chgt de voile d'avant, mais GV haute, il passe à l'eau, le barreur garde sa vitesse car il se précipite sur la bouée, puis on lui dit qu'il est sous le vent, attaché, il choque alors seulement la GV, pour autant le voilier continue à 1.5nds. Deux équipiers vont à l'avant (attachés) mais la GV quand elle faseye fait beaucoup de bruit ne facilite pas le communication. Et là ile le trouve déjà mort (ou quasi, mais pas réanimé une fois sur le pont) avec le gilet gonflé autour de la tête (et pas du cou) et constatent une fois remonté que c'est le gilet qui l'a étouffé. Histoire horrible, mais rien n'indique qu'il aurait eu le temps de larguer son mousqueton. Et quant bien même, que cela l'aurait sauvé.
Mais je dois dire que sur cette histoire, le doute du mousqueton subsiste.
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3- Par contre cette vidéo que tu présente est honteuse! Bien sûr que si tu traines quelqun attaché aussi long, mais surtout que tu n'arrête pas le bateau, c'est un supplice. tout le monde le comprends bien. Maintenant (en plus le bateau est au prés) si tu vire immédiatement, le bateau est à la cape et le gars se retrouve pendu au vent hors de l'eau (il est à la gite, au vent) et c'est fini. Par contre la vidéo devient intérressante vers 6.20min ou l'on voit le remonter avec un palan en bout de drisse (ou de balancine). Ensuite il s'agit d'un mannequin. Trainé pour de vrai, tu peux toujours prendre ta longe à deux mains et te hisser dessus, tu sera court le temps de respirer, tu ne tiendras peut être pas longtemps, mais suffisament si on arrête le bateau assez vite (dans ce cas la cape est ce qu'il y a de mieux). Sinon il y a une autre position: maintenir la longe au dessus de sa tête, le corps se retourne aussitôt et on est tracté sur le dos. Pour autant, cette position est encore plus difficile à tenir musculairement.
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Pour finir, les anciens harnais des Glénans (je ne sais pas ce qu'il en est maintenant) étaient tous avec le point d'attache sur la nuque: ainsi par dessus bord, on etait tracté sur le dos. C'est facilement modifiable (via une sangle cousue) sur les gilets autogonflants modernes. le point ventral est des plus pratique pour s'attacher/détacher, mais des plus dangereux une fois par dessus bord.

Maintenant, si on doit se larguer aussitôt que l'on passe par dessus bord parce que l'on est trainé par son harnais, alors je te le demandes: ou est l'interêt de s'attacher? cela ne sert plus a rien!
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Mais on a glissé du sujet initial

28 fév. 2014

je n'ai aucune vérité à faire passer, si ce sont des points qui peuvent aider les réflexions personnelles tant mieux, sinon tant pis :alavotre:
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Le mousqueton à ouverture rapide qui est requis pour la longe ORC date désormais d'au moins 15 ans, il a été introduit pour les cas de retournement de bateau.

28 fév. 2014

Je suis comptant d'avoir eu cette idée il y a 6 mois , çà prouve que je m’intéresse au sujet. +1 étoile pour moi

28 fév. 2014

Merci pour le compte rendu en Français. +1 étoile
Non Olivier je dit pas qu'il faut se détacher dès que l'on est par dessus bord, mais un jour , une nuit se mousqueton peut servir s'en qu'il soit nécessaire de tomber à l'eau.
Mais tu as raison on s'éloigne du sujet.

28 fév. 2014

C'est sur que cela resoudrait pas mal de soucis. De ne pas s'attacher. Ou alors, réfléchir a des lignes de vie recentrées et a des pontets aux endroits stratégiques de manoeuvre.

28 fév. 2014

Les lignes de vies sont pour notre part le long des rails de fargues.

28 fév. 2014

Les lignes de vies sont pour notre part le long des rails de fargues.

soit au plus mauvais endroit... comme pour 99,9% des bateaux.

28 fév. 2014

je désir récupérer des fumigènes flottants périmés pour des exercices de HLM sur ST Malo.

Avis aux bonnes âmes de ce forum et bien sur ce qui le veulent peuvent venir participer à boire un coup, ( après).

Je rembourse les frais d'envois pour ceux qui participent et qui ne peuvent se déplacer.
Merci à tous.
Jean Luc

28 fév. 2014

un autre cas ? :litjournal:
Dans le fil d'il y a 2-3 jours sur le voilier qui s'est fait coucher à l'entrée de Zumaia, il y a quatre personnes tombées à la mer, entrée du port avec forts brisants, ils n'étaient pas attachés.
Alors en ce cas harnaché / pas harnaché? Ca se discute... un voilier à quelques mètres des rochers, rendu à moitié -bon disons moins manoeuvrant par quatre personnes qui pendouillent de toutes les cotés... Là les circonstances ont voulu que les quatre soient vivants.
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Autre cas beaucoup plus tragique, le plaisancier décédé cet hiver dans les Anglonormandes, tombé à la mer, les personnes à bord ont vu les rochers + vagues, ils ont essayé mais ils n'ont pas réussi à la récupérer/se rapprocher.
Alors, ceinture ou pas ceinture ? Manoeuvre ou pas manouvre? Je pense que le cas de figure classique à-la "livre de texte" soit relativement rare et que les accidents réels soient beaucoup plus "composites", avec des concomitances de causes qui rendent souvent l'approche "standard" tout simplement inadéquate. :-(

28 fév. 201428 fév. 2014

@Roberto
Pour Zumaia, si tu regarde 2 de ceux qui sont tombés sont ceux qui sont montés au vent dans le cockpit quand le bateau s'est couché. Si ils avaient été attachés sur la ligne au vent, ils seraient restés dans le bateau.
Pour ceux qui "auraient été" attachés sur la ligne sous le vent, au pire ils pendaient, le bateau s'abritait comme il l'a fait (au moteur, 10m devant) et tous remontaient.
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Pour le cas "Anglos", je n'ai pas vu passer le cas, mais ne pas faire la manoeuvre a cause d'un cailloux... relève justement de l'inexperience de la dite manoeuvre... d'où l'entrainement.
Je ne sais pas si tu as tout lu de ce post (il se fait long), mais c'est justement ce que je dis: on ne peut pas donner de recette (de manoeuvre), chaque situation est différente (équipage/bateau/conditions). Je remarque juste qu'entre le bateau et le gars, dans ton exemple, ils ont préférer sauver le... bateau (c'est de la provoc, mais il y a de ça).

28 fév. 2014

Legend a coulé? je ne reçois plus que l'écho.. :doc:
pourquoi une ligne de vie le long du rail de fargues? et par la même occasion: quelle longueur la ligne de vie? moi je voyais plutôt 1 longe d'1m50 au centre du boat (largeur du mien 3m14) et une deuxième de 80 ou 50cm pour l'avant, avec ligne de vie au centre, j'ai tout faux???

28 fév. 2014

Ligne de vie au centre bien très bien, mais moi au centre j'ai un mat,
Pourquoi le long des rails de fargues, je sais pas je suis pas architecte,
maintenant que tu le dis j'avais pensé à m'accrocher à la balancine de baume jusqu'au milieu du bateau et sur la drisse de spi pour l'avant.
Mais bon çà va en pied de mat et pas beaucoup plus loin. :-D :-D

28 fév. 2014

s'accrocher à la balancine ou une drisse veut dire un équipier qui te donne du mou? sinon tu risque de faire le yoyo autour du mât :langue2:

28 fév. 2014

je précise que moi aussi j'ai bêtement le mât au milieu :-( mais la ligne de vie ira du mât à l'étrave et du mât au cockpit, puis au centre du cockpit et du cockpit à la proue, comme ça chaque partie (plus courte) aura moins de mou
bon faut dire que je n'ai pas un seul hauban dans les pattes, ils sont tous en dehors de la coque

28 fév. 2014

Ça c'est bien comme idée de placer les lignes de vies au centre. Je vais voir comment c'est possible sur mon boat. Pour le cockpit j'ai des manilles sous les bancs, eh oui mon bateau fait pas 15m.

28 fév. 201416 juin 2020

Ça c'est bien comme idée de placer les lignes de vies au centre. Je vais voir comment c'est possible sur mon boat. Pour le cockpit j'ai des manilles sous les bancs, eh oui mon bateau fait pas 15m.

28 fév. 2014

Trés respectueusement Legend, tu as du mal t'expliquer ;la balancine et la drisse de spi , ca risque de faire foire du trone non ?
Tom of tortuga je passe mes lignes croisées par le mat comme toi. Je m'attache avec une pate d'oie donc trés court quand je bosse au mat. Je navigue toujours seul avec ma femme et parfois tout seul donc je suis toujours bien ficelé .

je rectifie pour toi; la proue c'est devant et la poupe derriere.

01 mars 2014

Non je suis bien expliqué, mais en essayant un jour j'ai vu que je pouvait travailler qu'au pied de mat. Donc j'ai abandonné ( on n'a tous des certitudes avant de ce rendre compte que se sont des âneries).

28 fév. 2014

oui merci j'ai vu trop tard, au bout d'un moment on ne peut plus corriger le post :tesur:

28 fév. 2014

Une chose.
Dite par plusieurs d'entre vous plus ou moins comme ça :
"... stopper le bateau... et... envoyer du balisage/du flottant en même temps..."
C'est à dire faire deux choses dans le même temps.

Personnellement, et sans apparaître comme trop présomptueux, je parviens même à faire trois choses simultanément.
Par exemple, dans ma cuisine :
- Faire suer les échalotes,
- Plucher/émincer les panais,
- Écouter la radio (lire les posts sur H&O est déjà trop difficile).

À l'opposé, sur la mer.
Si une personne vient à passer par dessus bastingage, je me considère comme parfaitement incapable de :
- ET de stopper le bateau,
- ET dans le même temps de larguer à la mer une perche, un fumigène, ou un bout.
C'est là déjà trop pour moi seul.

Quelques-uns d'entre-vous réfléchissent à établir une "procédure type HLM/MOB" ; procédure applicable à minima à leur propre bateau.
De mon point de vue, entre "stopper le bateau" et "envoyer du balisage/du flottant", l'un doit être désigné "action numéro 1".
D'autant.
Ces deux actions définissent des stratégies radicalement différentes, et peut-être même opposées.

Si vous placez en N°1 le stop immédiat, y compris au portant, y compris avec un spinnaker établi, vous choisissez d'abord de ne pas vous éloigner du baigneur. C'est une option radicale. Selon les caractères de votre bateau, ou les compétences de votre équipage ou de vous-même.
Les bouts à l'eau, les fumigènes, les feux, la VHF, l'AIS, mille autres choses, et enfin la reprise de contact viendront à partir du N°2 (je ne propose pas d'ordre ici).

Si vous placez en N°1 le balisage immédiat, le bateau poursuivant nécessairement sa route au moins le temps ou vous balisez/signalez, c'est là une autre option, toute aussi radicale et adaptée si par exemple votre bateau est non manœuvrable à vos yeux (parce qu'il porte un pépin, parce qu'il déplace 100 tonnes).
Cette fois, à partir du N°2 il y aura quelque chose comme la mise en ordre du bateau, l'adaptation de la toile, le démarrage d'un moteur.

01 mars 2014

excellent post de jpla
il faut bien réfléchir à froid, maintenant par exemple

en ce qui me concerne arrêt buffet immédiat si je suis dehors, et balisage ensuite

01 mars 2014

Je crois que l'ordre de ces options ne seront à prendre que lorsque plusieurs essais aurons été tentées avec le bateau de chacun.
Comme le disais Oliv44 chaque circonstance est unique comme chaque bateau et skipper et la mer....
Moi je vais essayer, et voir comment adapter le matériel avec les skippers ( nous deux ) et on verra ensuite pour les priorisées.

Les équipements: j'ai commencer ma liste plus haut dans le fil.
il me reste à essayer les alarmes d'éloignement, les lancer (pas de battons ) de bouée et perche et fumigène si j'en trouve des périmé pour les essais.

A voir les deux chronologies, arrêt du boat et balisage ou envois du matos et quick stop.

Sur ce, bonne nuit à demain si vous le voulez bien.

:goodbye:

01 mars 2014

Bonjour à tous !
Bon; Je te prie de m'excuser Legend, c'est moi qui dois mal comprendre . Je laisse le fil .

01 mars 2014

Excuses accepter Capitaine, Faut pas laisser le fil au contraire décrivez vos équipement , vos essais, votre façon de voir l'évolution des méthodes.
Ce matin j'ai pensé à un bouton d'urgence et une alarme comme dans les sous marins EUUUH EUUUH :doc: :doc: :doc:

01 mars 2014

une alarme de sous-marin, voilà ce qu'il me faut!! car Madame a le sommeil lourd... je risque d'être loin^^

01 mars 2014

si c'est pour le coup de la drisse, qu'il a abandonné après essai, c'est vrai que ça fait foire du trône ou yoyo, mais surtout à mon avis très dangereux, autant s'attacher au mât, car si une vague couche le bateau, tu pars à l'eau et quand il se redresse, le mât a pris de la vitesse avant de tendre la drisse qui te catapulte de l'autre côté au risque de chopper n'importe quoi au passage.. je tenterais pas le truc moi en tout cas

01 mars 201401 mars 2014

Il n'est pas rare qu'en course un équipier passe à la mer, généralement le n° 1. J'ai plusieurs cas en mémoire. A chaque fois, il est rapidement récupéré et ce n'est qu'un incident. Je me souviens toutefois d'un cas qui aurait pu mal tourné en baie de St Malo. En février, dans la brise, un équipier de plus de 100 kg a glissé sous les filières lors d'un virement de bord dans une brise forte. Très rapidement, cet excellent équipage est revenu bord à bord. Par contre, malgré des costauds à bord, il leur était impossible de le remonter.

01 mars 2014

j'avais lu ça aussi, c'est pas son frère qui a pu le remonter in extrémis à bout de forces? ahh les liens du sang..

01 mars 2014

merde alors , vous l'avez laissé à l'eau ?

01 mars 2014

Cela se passait dans le chenal, un peu avant le Grand Jardin. C'est le zodiac des pompiers qui est venu bord à bord récupéré l'équipier en hypothermie. A bord, ils avaient peur de le lâcher en passant des bouts sous les bras, il n'avait rien pour l'amarrer. A noter que si leur voilier n'avait eu un tableau ouvert ils auraient réussi à le remonter bien avant.

01 mars 2014

pour avoir tester plusieurs techniques pour remonter l'HLM à bord en vraie/fausse situation (puisque il y avait bien le formateur à l'eau en combi épaisse et avec son harnais/gilet gonflé mais temps de demoiselle et peu de vent; il a quand même barboté presque toute la journée dans l'eau pour bien faire toutes les manœuvres ... honneur à lui);

  • si l'HLM est conscient : palan d'HLM gréé à l'envers sur la drisse de spi ou autre voile d'avant (c'est la manœuvre la plus rapide à mettre en place) :

avantages : tu le remontes de n'importe quelle position autour du bateau; tu démultiplies ta force grâce à 1 équipier au palan et 1 au winch; quelque soit son poids mouillé, ça le fait;

inconvénients : il faut réussir à faire entrer les 3 passants du gilet dans le crochet du palan d'HLM et ça c'est pas facile, (donc un système déjà intégré dans le gilet est à prévoir ou un système qui prend sous les aisselles du gars etc. ...)

  • si l'HLM est inconscient/hypothermie : gréé une aussière le long du rail de fargue prise entre le taquet avant et un winch arrière pour la mettre en tension, gréé le tourmentin sur l'aussière et mettre la drisse de spi au point d'écoute du tourmentin, étarquer le tourmentin, faire couler le tourmentin, déplacer l'HLM à l'intérieur et remonter le tout avec la drisse

avantages : l'HLM monte à l'horizontale

inconvénients : l'HLM est coincé contre la coque donc au fur et à mesure qu'il monte, il va tourner dans la voile et à moment donné va forcément se retrouver avec la bouche et le nez dans l'eau résiduelle du fond de voile et là ça risque le noyer ... pas glop ! donc avoir prévu un tourmentin dont une grande partie de la voile a été remplacé par un filet qui laisse échapper l'eau

il ne faut pas imaginer qu'une manœuvre d'HLM est facile :

  • à partir de 5/6B on a de très grandes chances de ne jamais le retrouver (surtout si on ne l'a pas vu tomber),

  • si il y a un tant soit peu de mer, pour le remonter à bord, ce sont les 12 travaux d'hercule et même plus

les manœuvres sont décrites de manière générales et seules une mise en pratique permet à chacun de faire sa chronologie "parfaite" et adaptée à son bateau

c'est ce que j'ai retenu comme manœuvres qui me convenaient, chacun fait bien sûr comme il veut

cordialités maritimes
larent le hareng

01 mars 2014

Superbe intervention, voilà ce que j'attends des visions ou des expériences réalistes, voir des choses qui restent à essayer.

Mais une question c'est quoi le palan de HLM?

01 mars 201401 mars 2014

Pour notre équipage, la procédure est la suivante:
- Le navigateur se précipite sur la touche MOB,
-Le régleur de GV largue un fumigène puis s'occuppe de la bouée couronne.
- Le barreur organise la manoeuvre (affalage du spi ou virement)
- Le navigateur suit sur Maxsea la progression vers le point de l'HLM;
- Le régleur de GV guide le barreur vers le visuel du fumigène.
- A l'approche de l'HLM, le génois est enroulé et le moteur démarré.
La bouée couronne est prête a être lancée à proximité immédiate de l'HLM s'il n'a pas de gilet.
Evidemment en équipage réduit , ce serait moins simple mais la procédure serait identique.

01 mars 2014

On est donc (un peu) plus en sécurité quand il y a du monde à bord (bras/yeux/cerveaux...).
Un truc pour un cas bien précis: ceux qui naviguent en équipage réduit (2/3 à bord) et qui ont une barre à roue, doivent obligatoirement apprendre à barrer de l'autre coté de la console, avec les winchs de GE et le piano à porté de main en contrôlant le bateau par "touchettes" successives sur la barre (sans pilote, ce serait trop facile). On peut ainsi manoeuvrer depuis le cockpit tout en contrôlant la trajectoire à la barre (et aux écoutes qui sont alors toutes sous la main)

01 mars 2014

Question Olivier,
Ce servir du pilote dans le cas ou l'on a identifié le MOB c'est bien ou pas?
Je m’explique si je marque le MOB sur le traceur et je lui de rejoindre ce waipoint le pilote devrais assuré. (sous certaines condition de mer)? Ou est-ce encore une ânerie?
Bon en plus mon pilote est vieux et je ne peux le commander avec le traceur.

01 mars 201401 mars 2014

Oui bien sur que c'est bien, surtout dans ton cas ou vous n'etes que deux, donc en solo si HLM, il ne faut pas mettre de coté toute technologie utile a disposition du but recherché: gagner du temps, être efficace
Mais en mer, il faut également ne pas être à la merci de la technologie, car c'est au pire moment qu'elle vient à manquer (potentiellement) et il faut savoir faire sans (GPS, Moteur, Pilote etc...).
Dans ta question précise, revenir au waypoint, cela pourrait s'envisager de nuit ayant perdu de vue l'endroit ou elle (tu?) serait tombé, si pour une raison ou une autre, tu est très éloigné (+200m), ou encore si quelque chose se passe mal en terme de manoeuvre et que tu doives par exemple aller décoincer sur l'avant, la GV etc...
Tout peux s'envisager, tant que cela est le plus efficace sur le moment.
Par contre perdre du temps a aller configurer le bouzin est une donnée à évaluer dans l'affaire. Si tu fait cela alors que tu est à la cape (donc le pilote en vrac) à 30m de l'HLM et que le temps est maniable... il n'y a aucun interêt.
C'est en cela que l'HLM est un truc à part, l'essence même du travail de chef de bord (ou de marin experimenté): il faut savoir choisir le mieux au plus vite.
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Si l'HLM est bien marqué (automarqué?), visible, que l'on est en solo, le pilote en mode "je le commande direct depuis le cockpit" me parait bien plus sage que de descendre à la TAC pianoter sur l'ordi etc...
Par contre si il y a pléthore d'équipiers, en designer un pour: noter l'heure exacte et les manoeuvres faites dans le livre de bord (ou a defaut un brouillon qui sera reporté sur le livre par la suite), prévenir un sémaphore, et pianoter sur l'ordi/vhf pour marquer le MOB ce n'est que du plus.
Encore une fois, il s'agit de hiérarchiser les priorités.

01 mars 2014

Entièrement d'accord une fois de plus, je n'ai rien à ajouter. :jelaferme:

02 mars 2014

Pour le repérage pourquoi pas une perche ior personnelle gonflable, environ 60 € (chez Plastimo par exemple), et bien sûr une par passager, portée en permanence (faible encombrement apparemment) comme le gilet ?

02 mars 2014

on va finir par couler avec tout ce qu'on emporte :mdr:
mais j'ai regardé aussi, ça résout le problème du lacer de javelot déjà

03 mars 2014

Allez, je vais y aller moi aussi de ma petite expérience, ce fil étant bien constructif, çà me motive. Excusez-moi d'avance pour la longueur de mon laïus.

Je suis au passage d'accord avec les avis qui veulent que "la" manoeuvre appropriée n'existe pas, et qu'elle doit s'adapter aux conditions (bateau, mer, équipage...) Ce que je dis ici ne s'applique donc qu'à nous, nous l'avons pensé pour le grand-voyage et en équipage réduit (couple). Il est possible que ça serve à d'autres, mais ça peut aussi être une hérésie selon les cas.

Avant de partir, ma femme et moi avons participé à un stage de sécurité et survie en mer, organisé par le CEPIM - qui a réalisé l'une des vidéos mises en lien. Notre avis : très bien, fortement recommandé à notre sens. D'autant plus que le jour où nous sommes sortis, il y avait 30 noeuds, et même en baie de Quiberon, certains HLM ont mis 45 min à être récupérés. Hypothermie assurée... (heureusement, il était en combi sèche).

-- Le marquage --

Plusieurs constats ressortaient de ce stage, et même si ce n'est pas en ordre chronologique, je commencerai par l'un d'entre eux qui ne m'a pas semblé être mentionné dans le fil. Il s'agit de faire la différence entre revenir sur l'homme à la mer lui-même, et revenir sur la zone de l'homme à la mer (que l'on définira par la zone dans laquelle on peut avoir l'HLM ou son marqueur en VISUEL). Faire le distinguo entre les deux, selon les cas, conditionnera probablement la priorité des choses à faire.

Par beau temps, et si l'HLM a une capuche fluo, cette zone sera grande. Et si le vent (et donc la vitesse) est faible, le temps avant que le bateau ne sorte de la zone est important. On peut manoeuvrer pour revenir sans risquer de perdre l'HLM de vue.

Par temps plus musclé, au large dans la houle, les choses seront certainement très différentes. La priorité est alors de baliser la zone. C'est le rôle de la perche IOR, qui avec son drapeau ou sa flashlight, permettra de savoir qu'on est proche de l'HLM. Dans ce cas, c'est donc la perche qui doit partir à l'eau dès que possible (pour peu que l'on voie l'HLM tomber, bien-sûr). Manoeuvrer, le Mayday à la VHF, tout cela nous semble venir après.

De même, appuyer sur MOB sur le GPS nous parait important, mais seulement après ce premier geste. Le but de la position MOB sera de revenir sur la zone et d'apercevoir la perche IOR si on la perd de vue (malgré ses 3-4m je vous assure que c'est possible). Celle-ci nous guide alors vers l'HLM, et s'il est conscient celui-ci doit avoir pour consigne de se rapprocher de la perche s'il le peut. La perche doit donc être larguée le plus tôt possible (dans notre esprit).

Bien évidemment la récupération doit se faire le plus rapidement possible, mais nous envisageons le cas où ça met plus de temps que prévu, et alors la position MOB deviendra d'autant plus aléatoire, en raison du vent et surtout du courant, surtout s'il s'agit de repérer une tête noire dans l'eau... La cible à repérer nous parait donc être la perche.

-- La récupération --

Les autres points ont été à peu près abordés. Nous avons à bord un LifeSling, et la manoeuvre d'encerclement semble effectivement la meilleure pour avoir quelque espoir que l'HLM puisse se saisir de la ligne (flottante bien-sûr), et l'enfiler.

Une fois le nageur ramené sur l'arrière du bateau, nous déployons le palan pour HLM (6 brins) attaché au portique, et prévu à cet effet. L'alternative, peut-être plus efficace, serait la drisse. En tous les cas, l'un de nous deux sera en mesure de remonter l'autre, ce qui semble être souvent très problématique.

-- La prévention --

Je n'y viens que maintenant, mais l'un des points clés était qu'il est essentiel de TOUT faire pour ne PAS tomber à l'eau. Si on y arrive, tout ce qui est écrit ci-dessus ne servira à rien et c'est tant mieux. L'idée, donc, est d'abord de ne pas tenter le diable, ensuite de s'attacher, et enfin de s'attacher efficacement.

A bord, nous adoptons donc les consignes suivantes. Tout d'abord nous avons banni les besoins physiologiques dans les haubans, sauf par beau temps et avec l'autre prévenu, dans le cockpit et qui surveille. Oui, ça m'est pénible d'aller défaire mon ciré pour pisser la nuit, mais je le fais quand même. Et en plus Madame doit se farcir la même chose alors un peu de solidarité ne fait pas de mal et lui donne le moral aussi. Deuxième point : s'il fait mauvais temps, s'il fait nuit, ou si l'autre dort, on s'attache si l'on sort. Oui, de nouveau c'est contraignant, mais nous dormons bien mieux l'un et l'autre comme ça, en sachant que l'autre est amarré. Et le sommeil de celui qui récupère n'en vaudra que mieux !

Enfin, s'attacher oui, mais à quoi ? Nos lignes de vie circulent aussi à l'extérieur des haubans et de l'arrière à l'avant. C'est un avantage que nous n'avons pas voulu perdre, et afin d'éviter d'être tracté par-dessus bord, nous nous amarrons alors serré (longe de 1m). Mais finalement, nous avons réalisé que nous passons plus de 90% de notre temps dehors dans le cockpit, particulièrement depuis que nous avons installé la trinquette sur enrouleur et ramené les deux premiers ris au cockpit - cela dans la même logique de limiter nos déplacements vers la plage avant. Il était donc logique de prévoir une attache dans le cockpit, le plus au centre et le plus bas possible. Nous avons donc posé une ligne de vie au fond du cockpit. Même attachés long (2m), il est impossible de passer les filières, que ce soit sur les côtés ou sur l'arrière. En revanche, nous parvenons à accéder aussi bien aux drisses et coinceurs, aux winchs de génois et au régulateur d'allure. Le quart se passe donc tranquille et attaché en tous temps.

Petit détail encore, on considère souvent les longes comme équipement personnel, mais finalement nous les laissons sur les lignes de vie. Une ou deux sur la ligne de vie du cockpit, et une sur chaque ligne de vie latérale. Ainsi lorsqu'on veut aller sur l'avant, on s'attache avec la longe latérale et on se détache ensuite de la longe de cockpit : pas de moment passé sans être attaché. Et lorsqu'on rentre à l'intérieur, l'extrémité de la longe de cockpit pend dans la descente, de manière à être clipsée avant de sortir.

-- Le gilet --

Dernier point, tout ce qui précède part du principe que nous portons notre gilet gonflable. Nous en prenons soin, en le testant régulièrement, en changeant les cartouches et pastilles lorsqu'il le faut. Et nous avons choisi un bon modèle (certes plus cher) qui est confortable et bien équipé (lampe, sifflet, capuche, etc.). Le Spinlock pour ne pas le nommer (je n'ai pas d'action chez eux), mais au moins nous n'hésitons plus à le porter. Toute notre stratégique repose sur le fait de le porter (visibilité, harnais intégré, etc.) , alors nous prenons soin de ne pas l'oublier. Dès qu'il fait nuit, dès que l'autre dort, ou dès qu'il fait suffisamment mauvais pour que l'un de nous deux se dise que ce serait bien que nous le portions tous les deux.

Désolé à ceux que j'ai bassiné avec mes longueurs, j'espère que cela pourra faire avancer le débat, et je vais continuer à suivre avec attention ce fil.

Nicolas
Voilier "Fleur de Sel"
journal.belle-isle.eu[...]/

03 mars 201403 mars 2014

De très bons conseils d'utilisation des lignes de vies et des longes, +1 étoile.
Sans expérience aucune, je veux considérer qu'il existe deux situations: 1) HLM conscient, 2) HLM inconscient, premier cas je pense qu'il faut permettre au HLM de signaler sa position autrement que la visibilité de sa capuche. Réfléchissons tous, si vous le voulez bien à un système simple léger de se signaler.
a) Perche gonflable
b) sifflet
c)

z) balise individuelle AIS. ( le plus onéreux).

03 mars 2014

15 étoiles pour toi Nicolas :pouce: (dommage qu'on soit limité)
c'est précis, expliqué, sans laisser place à la polémique, j'adore et je te pique l'idée d'une longe par tranche de ligne de vie! Génial!!! :-)

03 mars 2014

une étoile pour avoir fait un stage sécu, bravo;
une étoile pour la qualité de cette description;
par contre, un point que je ne comprends pas, pourquoi vous voulez absolument tourner autour de l'HLM pour l'encercler avec le life link ? (je dis vous car tu n'es pas le seul dans ce cas là) le risque : difficile à faire, très difficile d'être sûr que l'HLM va se saisir du bout (donc perte de temps si ça échoue), risque d'emmélage du bout dans la quille, l'hélice etc ...;
alors que si on revient vers l'HLM et que l'on s'arrête à 1/2/3 m de lui, il est beaucoup plus facile de lui lancer le bout

03 mars 201403 mars 2014

sous spi : il y a une technique d'affalage qui est sympa d'explorer aussi, c'est l'affalage au vent :
- brasser à fond comme si on était vent arrière,
- établir la voile d'avant bordée à fond,
- préparer l'affalage de la drisse,
- loffer à fond (pas un barreur timide, c'est vraiment la barre à fond),
- quand le spi va prendre le vent qui va avoir tendance à le faire passer entre l'étai et le tangon, larguer la drisse,
- le résultat : le spi se plaque contre la voile d'avant et glisse le long et s'affale sur le pont,
- à un moment donné (y a longtemps que je ne l'ai pas fait !) larguer aussi l'écoute,

ça marche ? oui, ça marche mais ... pas à tous les coups si tu fais ça une fois tous les 10 ans car la chrono est assez pointue, mais quand ça marche, c'est trop cool et ça peut se faire en solo
l'autre intérêt étant que tu te retrouvez très vite au près pour revenir vers l'HLM

04 mars 2014

Larent, j'ai du mal à imaginer l'efficacité de ton affalage avec un spi de 100 m2 en situation d'urgence...

04 mars 2014

@ viking35 : je l'ai fait sur un spi de 37', je ne sais pas combien de m2 il faisait;
on n'est pas non plus obligé de se positionner dans 10B et 15m de creux pour envisager des manœuvres non ?
surtout que la très grande majorité des HLM a lieu par beau temps, paraît-t-il

03 mars 201403 mars 2014

si je comprends bien Nicolas, ta Lifesling est donc désolidarisée de la perche (afin de ne pas trainer la perche) ? on peut donc faire les manoeuvres sans bout qui traine derrière? la bouée dans ce cas ne sert pas, juste là au cas ou l'HLM n'aurait pas de gilet (tombé d'un autre navire par ex) ? le palan 6 brins évite de tout ramener au winch je suppose et donc permet de se tenir proche du HLM à remonter, non?

03 mars 2014

Bonjour à tous ;
Bien belle isle !
pour répondre en C à Legend, pardon de me repeter, mais le port d'une VHF portable à la ceinture permet permet à HLM de guider le bateau vers lui plus facilement que l'inverse.
C'est leger, peu encombrant, pas cher . Il peut même prevenir qu'il est à l'eau si personne ne s'en est rendu compte . Enfin pour moi ca me rassure .

03 mars 2014

@ TomOfTortuga : Merci.

Et pour l’idée d’une longe par tronçon de ligne de vie, ce n’est pas mon idée. S’il faut nommer quelqu’un, c’est Thierry Dubois qui avait animé le stage que nous avions suivi.

Sinon, oui, le LifeSling est complètement désolidarisé de la perche. Ce sont (pour nous) deux outils complètement distincts. Petite parenthèse administrative, dans la liste d’équipement obligatoire, la perche IOR est pour nous un "moyen de repérage lumineux", tandis que le LifeSling est le "dispositif d’assistance d’une personne tombée à l’eau", et enfin notre échelle arrière et surtout notre palan est le "moyen de remonter à bord une personne tombée à l’eau". Nous n’avons pas de bouée fer à cheval pénible, encombrante et finalement pas utile (voir la vidéo CEPIM). Allez, au besoin, on a des coussins de cockpit flottants, mais c’est plutôt à utiliser dans une piscine…

Mais pour revenir à la manoeuvre, la perche est donc larguée dès que possible comme expliqué, on ralentit ensuite le bateau, on fait MOB sur le GPS, on passe éventuellement le Mayday à la VHF s’il y a lieu de penser qu’une assistance est proche et sera susceptible d’être utile (au cas où ça se prolonge). Ensuite on revient sur la perche, et lorsqu’on voit l’HLM, alors on prépare la manoeuvre d’approche, en déroulant le LifeSling (ou similaire), qu’on traîne derrière.

Et puis je précise encore un point : la manoeuvre se fait à la voile, parce que tous ceux qui ont un moteur dit "auxiliaire" et qui ont tenté de gagner au vent dans plus de 20 noeuds savent ce qu’ils peuvent en tirer… Les voiles affalées et le moteur lancé, c’est bien, mais si on se loupe, on tombe sous le vent, et rehisser les voiles dans du vent, en solo et quand ça bouge, c’est long. Ici encore on essaie de s’imaginer ce qui pourrait se passer si on doit refaire la manoeuvre et que ça dure plus longtemps que prévu. Donc on reste sous voile, moteur éteint. Sauf circonstance qui nous font penser que le contraire est plus judicieux.


@ parent le hareng : Merci.

Concernant la récupération avec le LifeSling (ou encore mieux une bouée Silzig), je me suis sans doute mal exprimé. L’idée n’est pas de "saucissonner" l’HLM. Néanmoins, notre objectif est de s’approcher suffisamment de lui pour qu’il puisse saisir la ligne, mais pas trop pour ne pas l’assommer avec la coque, et le tout si possible en restant manoeuvrant. Le mieux nous parait de faire au minimum un U c’est-à-dire un demi-tour autour de lui, voire trois-quarts de tour. Idéalement en terminant lentement, par exemple à la cape.

A ce moment là, avec un bout flottant de 30m minimum, voire 50m, et le bateau faisant un changement de direction majeur, l’HLM se fera "balayer" par le bout d’une manière ou d’une autre. Le but de notre manoeuvre est qu’il puisse attraper le bout sans avoir à nager, car le bout vient à lui. Je ne sais pas si je suis clair. N’hésite pas à me dire, j’essaierai alors de faire un dessin.

En tous les cas, sauf par temps de demoiselle, avec notre croiseur lourd et pas du tout fin à la barre comme un voilier de régate, il nous parait illusoire de vouloir nous arrêter à 1/2/3m de l’HLM. Particulièrement dans de la mer formée où être à 10/20/30m de lui serait déjà très bien. Mais tout est question de circonstances.


@ LEGEND : Merci.

Entièrement d’accord. Et dans le cas 2, ça va déjà être très difficile… Si c’est un coup de bôme et que l’HLM ne porte pas de gilet, c’est déjà mort. S’il porte un gilet, mais qu’il est inconscient, ça va être sportif, car la manoeuvre en U avec le LifeSling ne servira à rien, l’HLM ne pouvant ni saisir le bout, ni se passer le LifeSling autour de la taille. Il faudra donc l’amener le long du bord ou mettre un autre membre d’équipage à l’eau. Nous ne sommes que deux, ça laisse peu de monde pour barrer…

Dans le cas 1, l’HLM peut effectivement essayer de se signaler. La balise individuelle AIS est certainement très bien, nous n’avons pas investi. En revanche, nos gilets (je ne fais pas habituellement de publicité, mais voici un équipement dont nous sommes très satisfaits : modèle actuel www.spinlock.co.uk[...]-hammar ) ont des sifflets, une capuche fluorescente et surtout une loupiote élevée (www.spinlock.co.uk[...]lash-l1 ) qui permettent à l’HLM de se signaler sans rien faire.

Enfin, notre idée est surtout que si l’HLM est conscient et que la perche IOR a bien été éjectée dès que possible, il se situe avec, ou très proche de, cette dernière. Finalement, c’est son meilleur moyen de se signaler sans fatigue que d’être avec cette perche de 3m de haut, avec un pavillon rouge et jaune et une lampe dessus. La perche est dotée d’un court bout de 5m auquel l’HLM peut s’attacher.

Evidemment, la perche IOR gonflable répondrait aussi à ce cahier des charges. Elle est simplement moins haute et plus encombrante à porter…

03 mars 2014

Jusqu’à force 6, soit une grosse majorité des circonstances, il me semble qu'un barreur formé à la voile devrait être capable, sans instrument ni visibilité de revenir "sur zone", uniquement d'après ses manœuvres...
Ça, c'est la base !
:acheval:

03 mars 2014

Tout à fait If, Au fait, à votre avis, combien de temps s'écoulera entre le moment ou l'e Hlm soit à l'eau etque votre perche IOR ou votre bouée soit opérationnelle. N'oubliez pas que, généralement, il y a un sac de noeud à défaire... :-)

03 mars 2014

justement dans l'exemple de Nicolas, perche non reliée donc pas de noeuds, ça donne le temps de démêler la ligne HLM ;-)

03 mars 2014

Je repose ma question sur la perche individuelle gonflable. Qu'en pensez vous. Elle est peu encombrante, fait quand même 1m80 de haut et est par définition gonflée là où est le HLM.puisqu'il la porte à la ceinture.C'est a priori une tâche de moins pour l'équipage resté à bord et une réduction potentielle du temps nécessaire pour revenir sur zone.
Je ne sais pas par contre (je n'en ai pas encore acquis) si elle se dresse bien à la verticale, même si le HLM et plus ou moins allongé sur l'eau. Quelqu'un sait-il cela ?

03 mars 2014

a moindre coût, il y a aussi ces produits outre
Manche
www.marinechandlery.com[...]anbuoys
Inshore Danbuoy - Whippy 2 piece Fixed – yellow rod
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Offshore Danbuoy - 3 piece with Light
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Description
The 2 Piece Inshore Danbuoy features a plastic coated lead weight which provides excellent counterweight for preventing the danbuoy from being blown flat. The weight sits on a plastic end stop to protect the deck. The Float is modular for easy repair and replacement in the event of UV degradation.

Suplied with 3 metres of Liros 8 plait polypropylene-multifilament for ease of attaching to a lifebuoy. The 2 whippy rod sections are easily put ogether with a simple collar and split pin design. This danbuoy requires assembly before setting off as precious time could be lost in a man overboard situation trying to get the pin in securely.

The flag is high visibility orange and has retro reflective tape either end on the pole. Disassembling the danbuoy makes for easy stowage and therfore means the danbuoy can be protected from the elements.

The 3 Piece Offshore Danbuoy features a large plastic coated lead weight which provides superior counterweight for preventing the danbuoy from being blown flat. The weight sits on a rubber boot to protect the deck. The float is twice as long as on Coastal and Inshore Models for extra buoyancy. The modular system allows for easy repair and replacement in the event of UV degradation.

Suplied with 3 metres of Liros 8 plait polypropylene-multifilament for ease of attaching to a lifebuoy. The tapered 3 piece rod is easily extended and once pulled apart fully has enough friction to stay up indefinitely. Collapsing requires holding the top section so the boot is off the ground and giving it a short sharp knock.

The flag is high visibility orange and has retro reflective tape either end on the pole. By rolling the flag on the tube and collapsing the 3 pieces, the flag is stowed inside the middle tube for protection form the elements whilst not in use. The top fitting above the flag will also take a plastimo automatic light via an interference fit. (not included)

Extended height 3.25m, stowed height 1.2m, Weight 3.2kg

The 3 Piece Offshore Danbuoy features a large plastic coated lead weight which provides superior counterweight for preventing the danbuoy from being blown flat. The weight sits on a rubber boot to protect the deck. The float is twice as long as on Coastal and Inshore Models for extra buoyancy. The modular system allows for easy repair and replacement in the event of UV degradation.

Suplied with 3 metres of Liros 8 plait polypropylene-multifilament for ease of attaching to a lifebuoy. The tapered 3 piece rod is easily extended and once pulled apart fully has enough friction to stay up indefinitely. Collapsing requires holding the top section so the boot is off the ground and giving it a short sharp knock.

The flag is high visibility orange and has retro reflective tape either end on the pole. By rolling the flag on the tube and collapsing the 3 pieces, the flag is stowed inside the middle tube for protection form the elements whilst not in use. Light included.

Extended height 3.25m, stowed height 1.2m, Weight 3.2kg
www.marinechandlery.com[...]anbuoys

03 mars 2014

Merci de prendre en compte les lecteurs qui ne possède pas la langue de Shakespeare.
:lavache: :tesur: :oups:

03 mars 2014

Ce n'est rien, et merci pour le lien j'ai un traducteur qui vaut pas grand chose pour l'anglais technique mais bien pour la conversation courante.

03 mars 2014

Je suis tout à fait d'accord avec ta remarque. Je voulais seulement montrer que l'on pouvait trouver outre Manche des perches IOR moins coûteuses qu'en France. Le lien permet d'accéder à des photos (pas très bonnes j'en conviens) des produits correspondants. mais je n'ai aucune information sur leur qualité ou leur commodité.

03 mars 2014

J'ai trouvé la solution miracle!!!
Ne pas tomber à l'eau.

03 mars 2014

Mettre les chandeliers à l'horizontale avec des filets comme les anti chutes du bâtiment.
www.directindustry.fr[...]11.html

04 mars 2014

J'avoue! En plus, ça donnerait un petit air "KZ-1" assez marrant je pense...

04 mars 2014

Il est habituel de critiquer les arrières ouvert des voiliers de régate. Pourtant, pour récupérer un HLM, cela facilite grandement les choses...
Le mieux étant toutefois :
"une main (ferme pour le bateau, une main pour le bateau"

04 mars 2014

je croie que les choses ont là aussi bien evolué et que nos methodes ont vieilli .

L'apparusion de balise personnelle de reperage resoud le probleme du reperage et de la recuperation de HLM ,.
je pense aux balises personnel avec AIS , avec un recepeteur à bord

pour la grande croisiere ç'est sans doute une bonne solution à pas trop cher (250€)

04 mars 201404 mars 2014

250€ pour la balise OK, mais faut avoir la VHF AIS déjà, sinon c'est plutôt dans les 460€ l'équipement, apres je sais pas comment ça se passe pour équipage restreint quand la VHF est à la table à carte (descente fermée pendant la nav) et le seul à bord à la barre franche, ou défaillance technique matérielle juste à ce moment là, mais dans le cas de grosse mer et/ou d'HLM inconscient, ou de chute 3H avant si on ne fait pas comme Nicolas, je dois dire que jeter ma VHF à l'eau et investir les 460€ me tente quand même...ou alors c'est l'occasion de divorcer pas cher^^ j'hésite.. :oups:

04 mars 2014

TomOfTortuga
ou alors c'est l'occasion de divorcer pas cher^^ j'hésite..

Il faut quand même retrouver le corps pour l'assurance.(humour très noir) je m'accorde une étoile négative -1
:non: :non: :non:

Plus sérieusement nous avons investis dans une VHF ais ro 4800, j'ai acquis ensuite un GPS 720S avec report AIS sous la capote, il me reste que la balise à acheter. Mais bon le grand voyage c'est pas tout de suite alors çà attendra.

04 mars 2014

Le pb, c'est qu'on ne connaît pas encore très bien la "portée" pratique de ces balises AIS perso vues par un bateau dans le clapot.

04 mars 2014

facile! quand c'est vert c'est la fluorescéine, et quand c'est rouge c'est que tu as atteins le HLM... :jelaferme:

04 mars 201404 mars 2014

Salut à tous,
La différence entre une perche IOR téléscopique fixe et une gonflable par percussion est que cette dernière, selon la force du vent, va prendre une inclinaison plus ou moins grande et de ce fait sera un peu moins visible;mais c'est mieux que rien...

04 mars 2014

pour récupérer l'HLM, une nouveauté (pour moi en tous cas):
www.force4.co.uk[...]em.html

bouée de repérage et "bib" individuel en quelque sorte !!

04 mars 2014

Dans ce fil, on aborde en plus de la récup le fait qu'il faut avant tout éviter de tomber à la flotte; c'est une évidence.
On y mentionne aussi le fait que généralement la météo est pas top, donc que le bateau fera du chemin avant de revenir sur l'infortuné, qui sera d'ailleurs quasi invisible du fait de la mer.
Pour ma part, je pense que les risques existent également par grand beau - peu de vent et belle mer - car la vigilance de l'équipage est moindre.
Mon exemple : Sur mon petit tri, pour les manoeuvres, j'ai pas besoin de bouger mes fesses (sauf pour le mouillage). Le fait de limiter ses déplacements limite grandement les risques.
Sur mon cata, c'est tout l'inverse. Sur le trampo avant pour dérouler/enrouler le foc et le gennak; traversée de la plateforme pour un oui, pour un non. Emjambage des poutres, etc...
Autant de déplacements qu'on limitera quand les conditions de nav sont chaotiques.

Donc à mon avis, au moins autant de risques de se prendre le pied dans le tapis quand il fait beau.
Sur des catas Open, comment positionner les lignes de vies pour être à la fois attaché court et pouvoir parcourir des diagonales de 10 pas?

04 mars 2014

ça ressemble à quoi un cata open?

05 mars 2014

@Legend : Y'a pas de nacelle.
Pas convaincu du raisonnement qui consiste à dire qu'un voilier où on n'a pas à se déplacer est "secure".
Le jours où il faut, et ça arrive forcément-, de quoi sont capable ces gens là, ils appellent les secours ?
Si on n'est pas capable d'aller tout le temps partout, faut pas naviguer, AMHA
:heu:

06 mars 2014

Pas de problème de jour, je réponds sous peu...

06 mars 201406 mars 2014

Chers amis
Mon post était modérément provocateur, (je suis pas convaincu...).
Il était un temps où je pensais que si on considérait risqué d'aller en pieds de mât, il y avait un problème. Maintenant je pense sincèrement que c'est le cas pour l'avant du mât également et en ce qui me concerne, je pense ne plus naviguer dès que je ne peux plus changer une voile d'avant.
Car outre le clavier je navigue modestement une dizaine de séance par mois, sans moteur, jusqu’à F7 incluse, plus les rafales. Et occasionnellement avec mon voilier de jeune-vieux.
Pour l'HLM :
1 savoir manœuvrer à la voile suffisamment pour pouvoir revenir sur zone sans instruments ni visibilité.
2 une perche genre IOR avec" flash light"
3 Savoir venir à la cape sur l'HLM mais comme il est facile de louper cette manœuvre de quelques mètres, un bout flottant avec nœuds et boucle prêt à jeter.
Car je pense qu'il vaut mieux investir dans du savoir faire que dans de la technologie.
Mais bien entendu, chacun fait comme il veut.

06 mars 2014

@Oliv : merci
@Tribal : je n'ai aucune expérience des multis. Mon propos visait les plaisanciers lambda.

05 mars 2014

en même temps, si on n'a jamais eu tous les temps, on ne sait pas si on en est capable...faut bien un début à tout, et prévoir le pire dans les meilleures conditions, le but de ce post je pense

05 mars 2014

Si on n'est pas capable d'aller tout le temps partout, faut pas naviguer, AMHA
Je suis entièrement d'accord, je navigue par tout temps devant mon écran et je donne des leçons aux autres!!!
Moi çà aussi j'ai appris, je sais faire.

Ceci dit j'ai poussé cette discussion dans le but de faire prendre conscience à des débutants comme moi qu'ils y à des risques et même par beau temps, et de pouvoir faire une liste des "choses à faire ou de la nécessité d'avoir tel ou tel équipement"

Maintenant si çà ne vous plait pas qu'il y est des gens sur l'eau qui partage la même passion que vous désolé mais vous ne faite pas évoluer les choses.

05 mars 2014

J'ai écrit moins de déplacement = moins de risque de chute. J'ai pas parlé de bateau secure.
La suite je ne la commente pas. Elle ne le mérite pas. Je t'ai lu plus constructif. Ça devait pas être ton jour

06 mars 2014

Alain, j'aurais pas dit mieux avec si peu de mots :heu:

06 mars 2014

J'ai souhaité faire part de mon questionnement relatif au cas peut être particulier d'un cata, sur lequel la définition de cockpit diffère de celle d'un mono et quant au triangle avant, c'est un magnifique rectangle en filet plus comfortable pour la sieste que pour la manoeuvre.
Mais j'ai dû être mal compris

06 mars 2014

j'ai pourtant cru que tu me répondais....

05 mars 2014

Equipage assis sur le flotteur.Pas de cockpit mais une plateforme. C'est à ditre un cockpit de 5m de large, sans mains courantes, sans protection.

06 mars 2014

c'est homologué 1ère catégorie ça? enfin je veux dire hauturier (je connais pas les nouveaux noms)

05 mars 2014

?
Quand toutes les manoeuvres peuvent être atteintes du cockpit, il est plus facile de s'attacher sans s'entraver.
ça me semble compréhensible....
Mais si quand ça piaule, ton trip c'est d'aller te promener sur ta delphinière, j'ai rien contre.

05 mars 2014

pourtant dans la vidéo du moment au Pays Basque, ceux à l'avant sont restés à bord et les 4 dans le cockpit sont partis à la baille...

05 mars 2014

C'est la question que je me pose : sur un voilier - un vrai, j'entends . cf ton post en dessous - quand tu es à l'avant, tu peux t'accrocher. Quand tu es sur un multi, les points d'appui sont plus distants.

Donc, les déplacements sont plus risqués, s'attacher est à mon avis plus contraignant.

05 mars 2014

Etre attaché sur un trimaran ou un cata peut être dangereux...

05 mars 2014

Je comprends bien, vu le risque de cabaner. Mais tomber à la flotte quand le batio file à 15 nds et remonte au près comme une patate, ça met un peu de pression sur celui (ou celle) qui reste à bord.
D'ou mon interrogation et questionnement aux proprios de multi.

05 mars 2014

bah non, merci, mais j'ai un faible pour mon voilier en béton armé ;-)
après je peux pas t'aider, j'ai jamais touché un multi, mais je suis sur qu'il y a des lecteurs possesseurs de multis qui ont trouvé une solution rationnelle sans trop de contraintes.
t'as quand même un avantage, la seule gite que tu peux avoir c'est en prenant des énormes vagues par le travers :-p

06 mars 2014

Lors de la tempête Andréa, N.Lunven et ... ont effectué une sortie d'entrainement par 50 nds de vent sur leur Figaro 2.
Dans ces conditions, le port du harnais ne se discute pas.
Mais les accidents ont souvent lieu par beau temps...

;-)

06 mars 2014

c'est bô! C'est fort! et confortable quand c'est vu à la "télé" ;-)

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

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