recouvrement de metagrip par epoxy

Bonjour

Je suis l'heureux proprietaire d'un voilier du chantier Méta, traité à l'origine au Métagrip ou inversalu.

La coque du bateau, agé de 16 ans, se trouve dans un état très satisfaisant, aucune trace d'électrolise (intérieur comme extérieur).

Mais, comme je ne suis pas du tout satisfait de l'inversalu comme anti salissure, j'aimerais le recouvrir d'un epoxy, puis d'un anti fouling alu classique. (pour l'electrolise j'ai des pentanodes)
Le chantier Méta me préconise pour cette opération, de repasser une nouvelle couche d'inversalu, suivie de 4 d'époxy, avant 2 couches de Trilux 33.
Ma question est la suivante:

Quelqu'un a t'il déja réalisé cette opération? pourquoi ne pas simplifier par un léger ponçage des couches de metagrip existantes, très adhérentes sur l'alu suivies de 2 couches d'époxy avant un anti fouling classique alu.
Je me demande s'ils ne poussent pas un peu à la vente...

Merci pour votre expérience!

L'équipage
11 mai 2017
11 mai 2017

je ne vois pas d'inconvenient a priori a passer de l'epoxy mais pourquoi ne pas mettre directement le trilux...enfin je ne suis pas dans la peau de meta , y'a ptet untruc qui m'echappe
en tout cas si tu met de l'epoxy il faut poncé a l'eau grain 80 par ex, ce qui est aussi recommander mais pas indispensable si tu passe direct l'antifouling

11 mai 2017

Je pense que l'antifouling n'accrochera pas sur le zinc d'inversalu, mais comme je m'apprête à faire des frais quand même importants, j'aimerais être sûr du résultat.
Il doit bien exister quelqu'un qui a cette expérience, en tous cas l'inversalu est nul contre les salissures.

11 mai 201711 mai 2017

Pourquoi pas de l'interprotect avant anti fouling.

11 mai 2017

je vois mal quelque chose adhérer sur de l'oxyde de zinc ...
je crois que meta à un primaire pour ça ..
des époxy il y en a des tas, demande a sicomin ils sont de bon conseils .
mais il faut une garantie d'accrochage .si tu mets de l'antifouling
dessus les oxydes vont faire une réaction chimique avec le zinc silicaté
le trilux est au tbt si je ne me trompe ...entre l'étain et le zinc la différence de potentiel n'est pas énorme
alain

11 mai 2017

le trillux n'est pas au tbt qui est interdit

12 mai 2017

le trilux est un antifouling pour coque alu ,il y a une dérogation pour les coques métalliques ..
alain

11 mai 2017

j'ai réalisé cette opération en 2014, effectivement sans passer à nouveau une couche d'Inversalu, dont je ne vois l'utilité.

11 mai 2017

Quel epoxy et combien de couches as tu mis STP?
es tu satisfait du resultat au niveau de la tenue?

11 mai 2017

2 couches d'epoxy.
la tenue est satisfaisante.

11 mai 2017

Normalement le Métagrip est passé tout juste après sablage.
De façon imagée le métal "boit" le produit qui s'incruste dans la surface, ce qui assure deux fonctions la première une protection anti électrolyse, la deuxième une fonction antifouling par les couches externes, au moins la première année. Il est d'ailleurs bien précisé par Méta que l'Inversalu a une action faible dans les mers chaudes et qu'ensuite est conseillé 2 couches de Métadhère + 2 couches d'Alumaguard comme antifouling spécifique. Méta vous fournit son point de vue. Peut être faudrait-il dans ce cas demander aussi son avis à International. Perso mon acier était choupé (zinc projeté à chaud). Pendant 10 ans j'ai appliqué après karcher une sous couche Internationale ad hoc qui accrochait fort mais qui ne résolvait pas le problème de la base en zinc. Au final la coque a été sablée et on est reparti sur un système homogène complet et logique de peintures.

Ne perdez surtout pas de vue qu'il faut d'abord absolument que l'anti corrosion électrolytique soit garantie.

11 mai 2017

L'année dernière, j'ai caréné mi-juillet à l'inversalu (région de La Rochelle), fin juillet, la coque était déja recouverte d'un velour d' algues.
Maintenant, dix mois après, il me serait complètement impossible de naviguer, le bateau est salle comme les autres en 3 ans.
Imaginez en eau chaude, puisque c'est mon but.
J'ai appelé Méta, leur réponse est que le métagrip est facile à nettoyer en plongée, si je les écoute, c'est presque du plaisir.

non il me faut trouver une solution sans sablage!

11 mai 2017

comme je te le précisais, je suis en zone tropicale, et suis passé à l'antifouling après 10 ans d'Inversalu seul.
L'antifouling permet de caréner moins souvent en plongée, mais il faut quand même mettre un petit coup de temps en temps.
Ce serait à refaire ? Pas sûr que je le referai car, c'est vrai, l'inversalu se carène bien en plongée. Il faut alors prévoir un carénage tous les 2 mois environ : ce n'est pas la mer à boire et les formes développables des coques Meta facilitent le travail de la spatule, surtout si celle-ci est, comme la mienne, emmanchée dans un tube de pvc de 2 m de long.
Si tu envisages de vivre à bord, ne te casse pas la tête et reste à l'Inversalu.

11 mai 201711 mai 2017

En eau chaude je gratte ça passe le temps c'est ma petite plongée de la journée 15 minutes de temps en temps :-)
PS en accord avec outremer

11 mai 2017

Merci pour vos réponses, merci Yum, je vais peut être me donner encore 1 an de répit.

11 mai 2017

Bonjour aux amateurs de peinture sur alu…
La « cloque » de la peinture sur de l’alu pourtant bien préparé !! un vrai désespoir !! et pourtant mes chères couches de primaires …..
Nous constatons que si nous voulons peindre de l’alu, le primaire est indispensable, non recouvert de laque il tient sans problème- pas d’oxydation (pas de cloques donc) - si nous le recouvrons de laque étanche, et dès que cette laque est griffée (ou présente un défaut de surface) notre oxydation s’installe.
L’eau passant par capillarité dans le primaire (plus on en a mis, plus rapide la punition). Car dès que la couche de laque est interrompue et débouche sur l’alu à nu (voir bande de peinture au livet de pont des« OVNIS par exemple) bonjour la cloque !!
Je vous passe les actions pour remettre en état ….. Long et cher.
Il y a 17 saisons, par le plus grand des hasards, j’ai recouvert une petite partie de mon « inversalu » d’œuvres vives (voir Monsieur Méta) de primaire pour pouvoir peindre une bande décor à la flottaison, 5 ans plus tard pas de cloques, curieux … divers essais depuis 12 ans sur accessoires divers : bossoir, portique, support radar, de panneaux solaires etc) en fabrication maison en AG 3 et (ou) AG 4 avec Un traitement simple à faire à "l’inversalu" (un seul passage) après sablage (ou ponçage même en qualité moyenne) puis une couche de primaire (pour alu !!) puis 2 couches de polyuréthane 2 composants, rien ne bouge !! fini la cloque. Ma laque ne bouge plus !!
Pour enfoncer le clou, l'inversalu en antifouling et anode, en eau chaude c'est excellent, je rejoins en cela l'avis de "Tupperware" et sa petite plongée au tampon inox.

11 mai 2017

ce doit être moi, mais je n'ai rien compris à ton discours ...

11 mai 2017

Blaisou? Si je comprends ce que vous dites, l'inversalu est très bon en primaire sur l'alu ? j' ai peut être mal compris...

12 mai 2017

on ne comprends rien, "inversalu puis primaire pour alu"???
j'ai pas d'inversalu et le primaire des oeuvre morte a 44 ans pas de cloque , c'est quoi cette demonstration ,,??
pour ce qui est de OVNi ce n'est vraiment pas une reference de qualité

14 mai 2017

En réponse à "plastic" on peu presque dire que le zinc est un primaire en quelque sorte puisqu'il s'accroche très fortement à l'alu (si j'ai compris la technique inversalu, il s'agit d'un différence de potentiel produite chimiquement par le "liant " entre la poudre de zinc et l'alu (sans alumine) ce qui provoque une galvanisation)
Par contre pour accrocher une peinture sur le zinc il faut un primaire pour métaux non ferreux (ou un spécial alu plus cher logiquement, c'est quand même pour bateau!)
Pour éclairer "Mayko" Le primaire pour alu fonctionne très bien sur le zinc, ce doit être plus ou moins le même, mais je suis loin d'en être spécialiste
l'important est que le produit tienne et permette à la laque de tenir.
Si je résume sur l'emploi de diverses méthodes employées pour peindre l'alu, et mes constatations sur 23 ans. Alu sablé puis primaire alu, pas de problème, (cela évite à l'alu de prendre sa teinte alu) il ne se passe rien pas de cloques.
Si je laque (polyuréthane 2 composants) sur mon primaire alu (epoxy) et qu'accident, ou rupture du film de laque, corrosion par pénétration d'eau dans le primaire ce qui soulève la laque en cloque.
Si je laque après passage un film d'inversalu (sur coque sablée) que je recouvre cette galvanisation du primaire époxy pour métaux non ferreux (c'est le même que pour l'alu) et que mon film de laque est abimé, l'action de l'eau ne se fait plus sur le primaire (dessous, le métal en contact est le zinc) et fini la corrosion plus de cloque!! et comme le zinc de l'inversalu s'accroche à l'alu avec ses petits doigts crochus, plus rien ne bouge!!
Mon grand père me disait "ce qui se conçoit bien s'énonce aisément " cela ne doit pas être mon cas, mais ce sont mes constatations. En tout cas fini les cloques sous ma laque, et cela m'arrange bien!!
Quant à l'usage de l'inversalu en antifouling, même en eau chaude, ce n'est pas si mal avec un carénage au tampon inox emprunté en cuisine, lors du bain quotidien, et en dériveur intégral qui échoue régulièrement en Bretagne c'est un protection longue durée, car c'est très dur.

09 jan. 2022

Vieux fil, mais débat plus que jamais d'actualité, à l'heure où l'on se soucie enfin de la pollution engendrée par la navigation de plaisance.
Mettre de l'époxy sur du zinc silicaté (Metagrip ou autre), suivi d'un traitement antifouling classique, est à mon sens une aberration.
C'est la solution qu'avait choisi l'ancien propriétaire de mon META Outremer 33, acheté d'occasion.
J'ai donc testé pendant des années sous les tropiques, les antifoulings spécifiques alu, comme entre autres le Trilux 33, et constaté leur inefficacité dès que le navire est immobilisé trop longtemps, comme par exemple en saison cyclonique.
En effet, en l'absence de biocide, l'effet antifouling est basé sur l'érodabilité de ces peintures, dont les fabricants nous conseillent de mettre 3 épaisses couches par an pour obtenir l'effet recherché.
En grande traversée pas de problème, mais si l'activité du bateau se ralentit, votre carène deviens rapidement un parc à huitres, sans un entretien manuel régulier.
Quitte à plonger pour passer la spatule ou la brosse sur ma coque, je préfère ne pas voir un nuage d'antifouling (qui m'a couté bien cher en argent et en travail) qui se dégage.
Certes les produits à base de zinc silicaté dont il était question, ne sont pas de bons antifoulings dans les eaux chaudes, mais en existe-t-il pour l'aluminium ?
Si c'est pour devoir de toute façon caréner régulièrement en plongée, autant le faire sans polluer, et sur un produit très résistant à l'abrasion, qui va bien protéger ma coque, autant mécaniquement, que de l'électrolyse.
Autre sujet d'importance, la santé des applicateurs de ces produits.
Net avantage encore au zinc silicaté, produit à base aqueuse, sans aucun solvant.
Quand je vois la plupart des plaisanciers passer leurs couches d'antifouling avec un simple masque à poussière (même FP3), ça me rends malade pour eux, car seul un filtre à charbon (neuf), peut arrêter les solvants très toxiques contenus dans ces peintures.
Mêmes problème au ponçage lors du carénage, ces poussières d'antifouling nous empoisonnent, et finissent dans le meilleur des cas dans les stations d'épuration qu'elles saturent, mais se retrouvent le plus souvent entrainées dans l'océan par les eaux de ruissellement mal maitrisées.

Pour toutes ces raisons, mon choix est définitivement fait, j'ai fait sabler ma coque pour enlever les couches d'époxy qui de toute façon après 20 ans se détérioraient, et mon antifouling est à base de zinc silicaté, de brosse et de spatule !

Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

Phare du monde

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Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

2022