rapport de taille bôme-mat

Bonjour,

J'ai remarqué que sur des bateaux de taille et de formes semblables, lorsque le mat était plutôt court, la bôme était très longue, et vice-versa. Ceci étant, je présume, pour conserver une surface de grand voile équivalente pour des bateaux de tonnage similaire.

Je voudrais savoir quelles sont les avantages ou inconvénients d'avoir une bôme plus courte ou un mat plus long (ou l'inverse) à surface de toile équivalente?

(je prie les possesseurs de bateaux avec grand mat et bôme courte de m'excuser si ma question froisse leur susceptibilité)

Merci d'avance pour vos réponses, souvent instructives et appréciées. :)

L'équipage
04 août 2018
04 août 2018
2

Grand mat, bôme courte => meilleur élancement de la voile, plus de vent en haut => meilleur performance escomptée.
Petit mat, bôme longue => centre de poussée vélique plus bas, moins de poids dans les hauts => A priori intéressant dans le gros temps

04 août 2018
2

Tu t'ennuies tant que ça skywalk???

pytheas.heoblog.com[...]dex.php

04 août 2018
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non, du tout, j'ai une demi-coque à poncer... j'y vais de ce pas.
lien intéressant, quoique ne répondant pas vraiment à la question. ;-)

04 août 2018
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Bonjour,

J'ai remarqué que sur des bateaux de taille et de formes semblables, lorsque le lest était plutôt peu profond, la quille était très longue, et vice-versa. Ceci étant, je présume, pour conserver une surface anti dérive équivalente pour des bateaux de tonnage similaire.

Je voudrais savoir quels sont les avantages ou inconvénients d'avoir une quille plus étroite ou un lest plus profond (ou l'inverse) à surface anti dérive équivalente?

(je prie les possesseurs de bateaux avec un lest profond et quille étroite courte de m'excuser si ma question froisse leur susceptibilité)

Merci d'avance pour vos réponses, souvent instructives et appréciées. :)

04 août 2018
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merci pour l'humour, frédéric...bien essayé, mais comme tu le sais le lest n'a pas de role "anti dérive" et j'avais déjà posé cette question sous la forme suivante :
Comment choisr entre lest plus léger (en boule, bulbe, etc) mais en bout de quille, ou lest plus lourd réparti sur la quille.

La réponse apportée était, qu'au delà du facteur limitant des tirants d'eau important (en utilisation plaisance) avec des quilles très longues, la solution lest en bout de quille revient très cher car le bras de levier est important en bout de quille et conduit à l'utilisation de matériaux hors de prix pour le plaisancier lambda.

05 août 201805 août 2018
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hop, voilà, j'ai retrouvé le fil en question :
www.hisse-et-oh.com[...]-derive

04 août 2018
1

Faut approfondir la mécanique des fluides ...

En gros, sur un voilier, plus la quille est profonde et étroite, plus elle est efficace comme plan anti-dérive, à surface anti-dérive équivalente.

Par ailleurs, plus le centre de gravité du lest est bas, plus il est efficace. Rien à voir avec la mécanique des fluides: c’est juste une question de longueur de bras de levier.

04 août 2018
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Réponse pour le moins étrange.
La vraie limitation pour la plaisance est le tirant d'eau élevé.
La plupart des bateaux de course avec un lest en bulbe ont des voiles de quille en acier qui n'est pas vraiment un matériau exotique hors de prix.
De nombreux bateaux de série ont une quille monobloc en fonte avec un bulbe intégré. Ça n'empêche pas de faire des voiles de quille relativement élancés.

04 août 2018
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À mon avis, l’hypothèse à la base de ce fil n’est pas correcte. En d’autres mots, la bôme ne sera pas plus longue si le mât est plus court, et inversément.

04 août 2018
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@ Numawan
Sauf si la réflexion est à surface de voilure égale.

04 août 2018
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oui, tout à fait Polmar, c'est ce que j'ai mentionné dans la question : "à surface de voile égale"
Je pense que c'est important de savoir de quelle façon le comportement du bateau est modifié si les architectes ont privilégié une bôme ou un mat plus ou moins long. Merci pour ta réponse concise.

04 août 2018
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Plus le mat est moins grand , moins la bôme et plus courte. mode on. ;-)

04 août 2018
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Oui... et non.... enfin faut voir, car une évidence à priori doit être vérifiée et corroborée par sa démonstration entre insectes ! Qui peut le plus peut le moins alors que l'inverse s'oppose, mais je suis d'accord que ça n'a rien à voir, tout au moins avec le sujet..... mais ce n'est pas non plus une raison pour l'ignorer, surtout si ça alimente le schmilblick ! Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre aussi ai-je comme un doute et je vais de ce pas m'en servir un autre ! :alavotre:

05 août 2018
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[quote]doit être vérifiée et corroborée par sa démonstration entre insectes ![quote]

Oui mais j'ai comme l'impression qu'avec skywalk certains insectes diptères ont intérêt à faire gaffe à leur fondement :oups:

:acheval: :acheval: :acheval:

04 août 2018
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Nouveau mât-aile (carbone) de 8m, en lieu et place du mât de 7,20m (alu) à l’origine.
J’ai voulu conserver ma bôme de 2,80m, déjà toute équipée...et j’ai fait faire un nouveau jeu de voiles avec ces cotes.

Après quelques navs, je me suis vite rendu compte que (grâce probablement aux nouveaux flotteurs de 20 pieds) je pouvais garder toute la toile jusqu’à des vents assez importants (F3-4), en jouant sur le vrillage de la GV à corne...

Du coup, je regrette de ne pas avoir changé ma bôme pour un espar de 3m...voire 3,20m, ce qui m’aurait fait gagner jusqu’à 3 m2 de GV supplémentaire sur mon gros jouet...

Le jour où je ferai refaire une GV, peut-être que je rallongerai la bôme...
[pour l’instant, j’attends que ma santé s’améliore afin de me permettre de naviguer ... j’ai l’impression que ce n’est pas demain la veille que mes voiles seront rincées... :-) ]

PHIL

05 août 2018
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Le truc que je comprends pas, c'est pourquoi les architectes ne privilégient systématiquement pas la bôme la plus longue possible...vu qu'un bateau est plus performant à plat que quand il gite, plus le centre de poussée vélique est bas (supposant que tout le reste soit identique) moins le bateau va giter...
Depuis l'explication de Polmar, je regarde maintenant différemment un Hunter que je trouvais jusque là intéressant avec sa bome ultra courte et placée très haute sur le mat. (certes on passe sous le rail d'écoute sans problème et on a moins à se baisser dans le cockpit, mais si c'est pour avoir un bateau gitard ou qui n'avance pas...)

05 août 2018
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Pour un gars qui a un bateau et qui navigue soit disant depuis des lustres, tes questions sont chaque fois de plus en plus surprenantes

Ce serait pas mal que tu te poses les questions avant de les poser
C'est ce que je disait pendant mes cours
Et souvent mes petits gars trouvaient les réponses d'eux mêmes

Mais je pense que ça dépasse tes capacités étant donné le nombre de questions que tu poses alors que la réponse est dans la logique de base

Petite bôme, petite GV: prise de ris tardive mais tu enroules plus tôt ta voile d'avant
Grand bôme, grande GV: tu prends ton ris plus tôt et tu enroules plus tard ta petite voile d'avant

Mais, bien entendu .... aie zut

Certains voiliers ont un grand mât, une grande GV et un génois 105 ou même 110. Mais alors tu demandera alors pourquoi ils rentrent tout très tôt?

Après tu pourras demander pourquoi il y a des GV enroulées dans le mât alors que dans ce cas on garde du poids dans les hauts

En ensuite pourquoi les architectes ne privilégient pas systématiquement la bôme à enrouleur qui est plus simple pour réduire la GV

Pourquoi pour réduire la hauteur de mât on ne met pas systématiquement des GV à corne

Ah, aussi pourquoi tous les voiliers n'ont pas un gréement de côtre qui permet de toujours garder une belle voile d'avant

Mais je suis certain que tu trouveras les réponses tout seul

05 août 2018
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La longueur de la bome conditionne le centre de poussée de la GV en longitudinal. Donc à position de quille identique, une bome trop longue va générer un voilier trop ardent avec une barre dure, trop courte un voilier mou (dangereux).

Sinon il y a aussi le pb du patara qui doit pas géner.

05 août 2018
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Le résultat des équilibres véliques ressenti à la barre ; ardent ou mou ; peut être modifié en modifiant la quête du mât.

Sur un bateau ardent (il lofera pour se mettre nez au vent dès qu’on lâche la barre), on pourra déplacer le centre vélique plus en avant en inclinant le mât vers l’avant.

Sur un bateau mou (il abattera pour se mettre vers le vent arrière dès qu’on lâche la barre, ce qui peut se montrer par définition assez dangereux...), on pourra déplacer le centre vélique plus en arrière en inclinant le mât vers l’arrière.

Un peu de trigonométrie :
Si le plan de voilure est un triangle (foc gréé en tête, rond de chute de la GV quasiment inexistant), la hauteur du centre vélique est située à peu près à un tiers de la hauteur du mât. (Le centre de gravité d’un triangle est le point de concours des 3 médianes, et le centre de gravité d’un triangle se trouve aux 2/3 de chaque médiane, à partir du sommet )

La hauteur du centre vélique sera positionné un peu plus haut que le tiers de la hauteur si le plan de voilure « va chercher un peu plus d’air dans le haut » grâce, par exemple, à un fort rond de chute sur une GV entièrement lattée.
Avec une GV à corne , la forme du plan de voile n’est plus un triangle, mais devient carrément un trapèze! (non isocèle, de surcroît ...)
Son centre sera encore situé un peu plus haut que Hmât/3.
villemin.gerard.free.fr[...]eze.htm

De combien va reculer le centre vélique , par rapport au centre dérive, d’un voilier trop mou qui aurait un mât de 12 mètres de hauteur, si j’incline le mât de 1 degré vers l’arrière ?
Recul / (h/3) = tangente de 1 degré
Donc :
Recul = h/3 x tan(1º)
Application numérique pour un mât de 12 mètres:
Rcv = 12/4 x 0,017455 = 0,0698 m. Pas loin de 7 centimètres !

PHIL

05 août 2018
1

L'affirmation de départ est fausse, on ne compense pas un mât raccourci par une bôme plus longue. Sur un sloop, la longueur du mât varie d'environ 1 fois à 1,6 fois la longueur de coque. Certains aimeraient faire plus grand mais c'est souvent limité par les règles de classe.
La variation de longueur de bôme se fait à la marge, celle ci étant limitée à l'arrière par le pataras (on ne met pas de bastaques sur des bateaux de promenade peu voilés).
Ne pas oublier que la surface maxi des voiles d'avant est proportionnelle à la hauteur du mât, et ne pourra jamais être compensée par l'aumentation de surface de la GV
Les limitations à l'augmentation de longueur de la bôme sont multiples :
- comme déjà dit, une voile (ou un plan anti-dérive) est d'autant plus efficace que sont allongement est grand. A surface égale, grand mât et bôme courte donneront de meilleures performances que mât court et bôme longue.
- une bôme très longue pose des problème de manoeuvre, par exemple pour fixer la balancine ou passer des bosses de ris avec la voile choquée.
- une bôme très longue pose aussi des problèmes de contrôle de la voile. Si la barre d'écoute est à l'extrémité de la bôme, l'amplitude de réglage est plus faible qu'avec une bôme plus courte, et si la barre d'écoute est plus avancée, cela crée des efforts supplémentaires sur la bôme qui travaille en flexion, donc nécessité d'un profil plus gros.
- comme déjà dit aussi, la question de l'équilibre sous voile.

05 août 2018
0

Sur les Hanse il y a un grand mat et une grande bôme

Raison: foc auto vireur

Avantage: ça tourne tout seul, le foc reste toujours beau
Désavantage: 1er ris dès 16kn si non départ au lof express

A part ça, comme d'hab des questions de la part de skywalk juste pour ne pas faire avancer le schmilblick qui je le rappelle est un oeuf

05 août 201805 août 2018
4

Vous connaissez les Bembridge Redwings? C’est une classe de bateaux de régate créée en 1896 pour le club de voile de Bembridge (Île de Wight, RU).

La coque ne peut pas être modifiée, mais le gréement peut être librement adapté par les propriétaires. A deux conditions cependant:
- que la surface de voile ne dépasse pas 200 pieds carré (environ 20 m2).
- que les voiles soient rouges

Au fil des années, les propriétaires ont logiquement essayé de trouver le gréement le plus efficace pour une surface de voile donnée. Les gréements bermudiens ont commencé à remplacer les gréements auriques dans les années 30 par exemple.

Le résultat aujourd’hui, ce sont des gréements très élancés, bôme très courte, GV à fort rond de chute, pas de recouvrement du génois, pas de gréement en tête mais plutôt 7/8, etc.
www.bembridgeharbour.co.uk[...]554.jpg

05 août 2018
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@numawan,
Au bout du compte, on arrive à un truc qui ressemble fortement à une voile de windsurf.... :)

05 août 201805 août 2018
3

Je reviens sur mon premier post, où je disais que l’hypothèse de base me paraissait infondée.

Prenons l’exemple de mon bateau: comment avons-on décidé de la longueur de bôme? Réponse: à la fin d’un long processus décisionnel.
erik.lerouge.pagesperso-orange.fr[...]7pv.jpg

Premier choix général: la surface de voile. Veut-on un bateau très toilé, assez toilé, ou plutôt pépère. Dans mon cas, la réponse était: assez toilé, mais sans en faire un bateau de course.

Deuxième choix: les caractéristiques générales du gréement. Dans mon cas, je ne voulais pas de bastaques, donc pas non plus de GV à corne ou à fort rond de chute. Et je voulais un gréement de cotre, avec un étai de trinquette fixe. Cette configuration requiert un triangle avant suffisamment grand pour que la trinquette et le yankee marche bien ensemble. Du coup, la GV est typiquement un peu plus petite par rapport au triangle avant que ce que j’aurais préféré pour un sloop.

Il y a une série d’autres choix à faire: les barres de flèches, les spis (symétrique, asymétrique, les deux), le bout-dehors, etc etc etc.

En fonction de ces choix de base, l’architecte peut alors développer un project concret. Il va par exemple choisir une hauteur du mât pour obtenir approximativement la surface de voile correspondant au projet. Puis il va positionner le mât sur le pont. Peut-être va-t-il aussi jouer sur le positionnement de la quille pour obtenir un bon équilibre. Il doit aussi vérifier l’impact de tout cela sur les aménagements intérieurs.

On en finit par en arriver à un projet avancé. A ce stade, la longueur de la bôme est définie quasi automatiquement par tout ce qui a précédé. Je me souviens même avoir demandé pourquoi on ne mettrait pas un mètre de plus sur la bôme (il y a la place). Erik m’avait répondu que ce ne serait pas aérodynamiquement efficace, et que cette surface de voile supplémentaire n’ajouterait quasi rien en terme de performance.

Dans tout ce processus, on ne s’est jamais posé la question du rapport entre longueur de bôme et hauteur du mât.

05 août 2018
0

pour ce qui est des formes d voiles et leurs élancements , intéressez vous au voiliers VRC (voile radio commandée) , il y a deux jauges ouvertes, où en ce qui concerne la voilure la seule contrainte est la surface maxi , ce sont les classe Met RG65
allez regarder ce n'est pas inintéressant

06 août 2018
0

Quid des catamarans ?
Ah mais, moi aussi je vais m'y mettre à ce petit jeu !
;-)
N’empêche que Lagoon a reculé le mât sur tous ses nouveaux modèles, et donc modifié la longueur de bôme et de mât (déjà pas haut).

06 août 201806 août 2018
2

Philippe.... Toi aussi, tu mélangerais tout ? (Je suis déçu, là...)
Tu nous parles de catamarans...
Puis tu évoques des caravanes flottantes à trois étages sur deux coques , avec une bôme située à 4,50m au dessus de la ligne de flottaison ?
Allez...avoue... tu gallèges, là ? :heu:

06 août 2018
1

Définition du Larousse ;
Catamaran; nom masculin.
(anglais catamaran, du tamoul kattumaram, de katta, lier, et maram, bois).

Bateau à voile ou à moteur comportant deux coques accouplées, utilisé pour la navigation de plaisance. (Une série, le Tornado, a été retenue comme bateau olympique.)

Disposition et forme des flotteurs d'hydravions.

Radeau de la côte de Coromandel constitué par des troncs d'arbres de longueurs inégales, liés ensemble.

Ils ne parlent pas des caravanes, désolé !
:mdr: :goodbye:

06 août 2018
0

:pouce:

06 août 2018
0

Pourquoi ne pas créer une nouvelle chaine Yutube avec skywalk comme présentateur de questions essentielles du yachting . A mon avis Skywalk tu gagneras plus de sous que Sous :pouce:

06 août 2018
0

Soul sort du corps de Skywalk , systématiquement il fait référence à ta chaine yutube

07 août 201807 août 2018
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Ben voilà "corps et âme" :reflechi: :goodbye: "body and soul" :scie: :mdr: :lavache:

07 août 2018
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Laissez le dormir tranquille , il recharge .

07 août 2018
0

Si vous institez de trop il va se lever avec son bonnet de nuit, rallumer son mac et vous pondre une qustion d'AM qui va vous emoêcher de dormir et là , vous aurez tout gagné ..chuuuuut.. :goodbye:

07 août 2018
1

Bonnet rayé bleu et blanc avec brodé son skyw sur le coté .mdr. bon allez basta mais perso je me marre bien .c est mieux.

07 août 2018
0

la portence de la quille augmente avec le carre de la vitesse
tout comme la résistance à l avancement
et l élancement d un greement ou d une quille
sa performance au pres
rappel, l eau est 2000 fois plus dense que l air

donc
plus un bateau va vite, plus il a interet à avoir un greement elancé et une quille fine
plus le voile de quille est etroit, plus il faut relancer en sortie de virement

par ailleurs
le vent sur une voile adonne dans les hauts
le vrillage est fondamental
les hauts devenant plus propulsifs

07 août 2018
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Bonjour,
"On" nous a changé quelques données pendant la nuit , il semble que le rapport eau/air ne soit plus que 800 (quand même )!

07 août 2018
0

exactement de 773 pour l'eau douce mais à 0°C... Gla-gla !
Pour l'eau de mer, variable en fonction du taux de sel (salinité), température et pression
lecalve.univ-tln.fr[...]e3C.htm
Trop compliqué pour moi, donc je ne plonge pas, pourtant j'aimerais !

Cap Otway  australie

Phare du monde

  • 4.5 (14)

Cap Otway australie

2022