Qui a déjà chaviré?

Bonjour à tous.
Je souhaitais savoir qui parmi vous a déjà chaviré sur habitable (bateau à 90°, ou bateau capoté), et le temps que le canot a pris pour se redresser.
Merci pour vos infos sur les circonstances.

L'équipage
21 oct. 2012
21 oct. 2012

Mon bateau s'est déjà couché, mais ça doit être moins traumatisant qu'un 360. Le rétablissement a été relativement rapide. Vent contre courant + mer grosse + faible visibilité = danger, je n'ai pas vu arriver la déferlante.

aita.openstates.com[...]rlante/

21 oct. 201221 oct. 2012

bonjour
il existe une zone particulièrement agitée du phare de Gatteville jusqu'à assez loin vers le NNE par vent d'ouest à Nord et au jusant
De plus au moment de la renverse (fin de flot début de jusant) la mer peut-être particulièrement difficile jusqu'à 20 milles dans la direction NNE.
Par contre quand "la marée a de l'âge" c'est à dire à mi-courant de jusant, la barre se détache de la terre au niveau de la Jamette (piquet au pied du phare) sur quelques dizaines de mètres permettant un éventuel paassage par le chenal à terre dit du pilote Hédouin
Le banc de Saint Pierre peut être mortel par vent d'Est à Nord Est fort : un petit bateau s'engageant au jusant va : tribord amure dériver sur le banc et se détruire, s'il vire de bord il va babord amure reculer sur le banc, incapable de remonter le courant et se détruire.
Je connais un cas en mousquetaire trois morts et un en As de tréfle deux morts. En général on ne retrouve rien.
Avec les voiliers modernes surmotorisés et aussi plus rapides au près, il y a une petite chance de s'en sortir.

Par ici beaucup considèrent le raz de Barfleur comme plus dangeureux que le raz Blanchard.

Hubert, de Cherbourg

bonjour
je lis seulement maintenant ce message.
L'expression "la marée a de l'âge" est propre aux pêcheurs de Saint Waast (et peut-être quelques autres) et est employée dans le sens que j'en ai donné.
Dans ce contexte elle n'a pas de rapport avec la définition plus scientifique donnée par matelotxxxxx

Hubert, de Cherbourg

22 oct. 2012

ULYSSE EMPURIA idem entre Port de LOC MARIA apres la bouee hurlante et La Teignouse zone de deferlantes courant 5 noeuds maxi, il y a quelques annees j en ai pris 3 de suite la 1ere en F 5(tranversalement avant que je redresse, impressionnant, prendre passage direction belle iles tribord et tirer au large plein pot

22 oct. 2012

Bonjour,

Je crois qu'il y a une erreur dans la compréhension de ce qu'est l'âge de la marée lorsqu'il est défini comme ceci:
"Par contre quand "la marée a de l'âge" c'est à dire à mi-courant de jusant"

L'âge de la marée se définit de la manière suivante:

L’âge de la marée est mesuré par le retard des vives eaux ou des mortes eaux sur le moment de conjonction de la lune et du soleil lorsque les forces s’additionnent (vives eaux) ou se contrarient (mortes eaux). Ce retard est dû à l’inertie de l’énorme masse liquide des océans. Selon le lieu de la terre le retard peut se situer entre deux et cinq jours.

21 oct. 2012

Hello Grigri,

un voilier couché à 90° n'a pas chaviré, sauf erreur de ma part. Pour chavirer il faut qu'il ait dépassé son couple de redressement, environ 120° selon les modèles. (A prendre ce que je dis avec précaution, je suis nul en technique...)

Un fois sur le "toit", il lui faudra "un certain temps" pour se redresser. Cela dépendra de l'état de la mer, de sa carène, de son étanchéité, des formes des oeuvres mortes etc...

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

21 oct. 2012

c est amusant , je me suis fait coucher egalement dans ce coin là en venant de ouistreham avec 30 nds de NO , on etait en avance sur la marée et 7 ou 8 milles avant de rentrer dans le raz de Barfleur , on s est retrouvé a l horizontale emmené par une vague plus forte que les autres !
c eatit de nuit , j etais seul dehors , je me suis retrouvé suspendu accroché au blacon arriere tres peu de temps puisque le voilier s est redressé aussitot .
pas de degats a l interieur , tout etait bien calé pour le mauvais temps .
tout ça pour dire que le Feeling 920 est un bon voilier tres marin !

:pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

21 oct. 201216 juin 2020

Bonjour. Et un de plus , je maintiens ce que j'ai toujours dit à savoir le tour complet sur mon petit Loctudy à quelque milles de Port-Bail. Si vous ne l'avez pas encore lu, la description qui en est faite dans le livre "Navigation par gros temps" d'Adlard Coles. Comme un train à vapeur lancé...à toute vitesse, suivi d'un coup de canon puis, le noir total et le monde du silence avant que de revoir le jour et bien entendu nez collé sur le toit du rouf(petit bateau) et tout ce qui n'était pas amarré volant bord sur bord. Une chance, très peu d'eau parce que le taud était bien ajusté et la première chose que l'on regarde, est ce que mon mât est encore là? mais, je l'aurais entendu craquer(bois) vu qu'il traversait le pont.

Voilà mon "expérience" et pas envie de recommencer. Quelques jours plus tôt, j'ai aussi engagé le mât assez loin donc au delà de 90° mais, ce fut rapide comme dans "la gifle"et j'avais assez de friture sur le plat bord pour un repas :-p

En ce qui concerne le raz de Barfleur et comme le dit si bien Hubert, il est plus traître et dangereux que le Blanchard. Voici le passage qu'il faut prendre et qu'un Barfleurais m'a montré et en plus, çà raccourci un peu à prendre dès que çà commence à "chauffer".

Un oubli: mon moteur fixe m'en a voulu pendant plusieurs mois .

21 oct. 2012

Merci du tuyau.
Je la garde précieusement et l'essayerai la prochaine fois.

il n'est pas nécessaire de remonter au Renier (balise la plus nord)
Le chenal continue à terre en passant au sud des Trois Pierres de nouveau bien balisées.
On ressort à Pierre Noire (le cailloux, pas la bouée) juste au nord du pare de Lévy.
Pas à faire par vent fort d'amont mais très agréable par vent de terre.
Vérifier les courants avant, ils n'ont pas les mêmes horaires qu'au large.

Hubert, de Cherbourg

tout à fait logique : le flot commence plus tôt à terre et si en plus il arrive par l'Est de l'ile Pelée il est foutu !

Hubert, de Cherbourg

21 oct. 2012

C'est vrai Hubert mais si je dis que j'ai "gratté" un Aquavit qui prenait la passe à terre, personne ne me croira et pourtant celà s'est bien passé et il faisait beau et j'étais passe de l'est avant lui, bon! pas de beaucoup mais avec mon Loctudy, c'était quand même pas mal.

21 oct. 201216 juin 2020

la route à terre
carte 5609 du SHOM

21 oct. 2012

2 fois!
La première fois, sur un one tonner sous spi dans le chenal de St-Malo, environ 25 noeud de vent de sud assez instable. Une de nos premières sorties avec ce bateau. Soudain gros départ à l'abattée, le barreur gêné par son petiot qu'il avait voulu amener n'a pas pu réagir à temps. (il a réussi à le bloquer sous son pied au fond du cockpit)Tangon planté, empannage, bome bloquée par les bastaques, le bateau couché à 90°. Je me suis retrouvé pendu à un winch de piano, les pieds dans le vide. D'une main j'ai largué la drisse de spi et on s'est redressé presqu'aussitot. En fait ça a duré pile le temps que chacun reprenne son poste et fasse ce qu'il avait à faire. Gros bor... à ranger après, mais aucune casse! (miracle, car un engin de cette taille qui part, on comprend vite qu'il vaut mieux d'abord se protéger.)
La deuxième, en redescendant lors d'un minifastnet. De nuit, un bon 30 noeuds réel de sud ouest avec le déluge qui va avec, en plein milieu de l'entrée de la Manche, grosse mer croisée, déferlantes. J'étais seul à la barre, mon pote dormait dans le cercueuil sous le vent. Autant dire que même sous inter et un ris, le Coco déboulait fort! Soudain je vois arriver derrière moi une énorme vague en pyramide, légèrement sous le vent! Le temps de me dire "put... comment j'la prends, celle là?" que je me retrouve dans la flotte jusqu'à la taille sans rien comprendre. Je saisis vite fait la filière que j'aperçois devant moi, et m'y cramponne (pas harnaché!). Je lève la tête, et me dis "Mer.., on a dématé!" En fait non, pas du tout, on est simplement couché à 90°, la tête de mat affleure l'eau. la vague nous avait couchés au vent! Et puis doucement, j'ai senti que le bateau commençait à se redresser tranquillement. Je suis revenu vite fait à l'intérieur, j'ai sauté sur la barre et le bateau est reparti dans son surf de 100 milles. J'ai vu alors la tête du copain embrumé se pointer dans l'ouverture de la descente, me demander: "c'est OK?". Puis il est redescendu ranger tout ce qui avait valdingué à l'intérieur: vaisselle, bidons de 10l et 20l en matossage qu'il s'était pris sur la tronche, bouffe, outils, bref la totale. Dommage, il n'a pas vu tout de suite qu'une batterie s'était renversée. Il m'a raconté qu'il avait mis un sacré bout de temps à réaliser ce qui se passait, réveillé brusquement par les bidons lui tombant dessus, et à se demander pourquoi tous ces objets se mettaient à traverser le bateau d'un bord sur l'autre.
(Bon, pas la peine de me hurler que j'étais inconscient de ne pas m'être attaché, je le sais bien!)

21 oct. 201221 oct. 2012

Moi c est ma femme qui ma fait chavirer ...

21 oct. 2012

:pouce: :cheri: :cheri: :famille: ......

21 oct. 2012

muscadet; pâques 74, force 7 rafales 8 mer contre courant, nuit, rafales, ondées de neige, phare de la horaine en panne ..
mat dans l'eau à cause d'une déferlante, sous tourmentin.
j'étais dans l'eau mais attaché, le collègue barreur m'a attrapé par le cou je me suis retrouvé dans le cockpit, même pas froid ...

21 oct. 2012

J'ai couché deux fois un Aphrodite; ça semble curieux pour un bateau lesté á plus de 50% mais il ne s'est pas redressé immédiatement car j'avais la GV , le spi et le foc sur la plage avant dans l'eau. Tant que je n'ai pas rentré tout ça je suis resté dans cette position. En fait je crois que les barres de flèche ne touchaient pas l'eau mais le dossier de coquepit sur lequel j'étais debout était dans l'eau et cette même eau me semblait bien près de la descente. En fait je ne souviens pas exactement combien de temps je suis resté comme ça; on aurait tendance á dire parfois "5mn" alors que c'était "20sec".
Comme on apprend pas vite et sitôt le bateau redressé j'ai remis un spi (plus petit), me suis fait surprendre á nouveau car je n'ai que deux mains (il y avait bien 30nds, j'étais seul, j'ai pas évalué que ça montait et il faut le dire j'ai voulu faire le malin devant la flotte de régate).
En fait ce qui m'a fait réfléchir c'est la facilité avec laquelle un bateau étroit comme le mien peut tranquillement se remplir d'eau. A la suite de ça j'ai modifié la descente du bateau.
Maintenant c'est un vrai sous-marin...

21 oct. 201221 oct. 2012

Franchement, coucher un bateau, en particulier avec un spi, c'est assez commun. Un chavirage par contre, c'est hautement inhabituel.

22 oct. 2012

d'accord avec Numawan, le fil est plutôt sur les bateaux couchés ou chavirés par mauvais temps, pas un fil pour les KEKES frimeurs, quoique sympathiques ils puissent être par ailleurs !

22 oct. 2012

Les navigateurs d'expérience tels que Numawan et jeanlittlewing savent bien qu'il existe des différences capitales entre:
- chavirer, c'est à dire effectuer un 360°,
- mettre le mat dans l'eau qui, sur les bateaux modernes ayant un angle de chavirage rarement supérieur à 110° revient au même
- et un coup de gite violent en régate généralement, qui dépasse rarement 80° et fait dire à beaucoup d'entre vous, avoir chaviré.

Pour ma part, j'ai vécu un certain nombre de départ au lof ou à l'abattée violents mais je me souviens principalement de deux départs à l'abattée sur un one tonner Berret ou nous sommes restés couchés à 80° pendant plusieurs dizaines de secondes.

Je n'ai jamais mis les barres de flèches dans l'eau, ce qui ne peut arriver qu'avec de la mer.

Je ne connais que quatre monocoques menés par des connaissances qui aient "fait le tour". Je l'ai déja relaté ici.

22 oct. 2012

Et sancir?...

22 oct. 2012

Je connais un seul cas personnellement et un autre où le voilier a sancit par l'arrière.

22 oct. 2012

bonjour, je vois ce post en arrivant ce matin et me rends compte que personne n'a chaviré sauf moi !!! non!!
c'etait il y a longtemps en 1985, sur un Trinidad de location, fin novembre en revenant des açores.
force 12 ( 80 nds mini anemo bloqué) mer dite enorme ( creux d'au moins 10 m ( sans doute nettement plus).
une deferlante genre tres grosse nous a mis sur le toit apres que ce nul de barreur nous ai mis en travers.
si vous voulez des details sur l'evenement ses suites et comment faire en sorte de limiter les consequense de ce genre d'accident , depuis j'en ai tiré pas mal de conclusion.

22 oct. 2012

Motatunga: Ce lieu est un forum et ton expérience nous intéresse.

Si tu utilise la fonction "recherche", tu trouveras des fils qui traite déjà de ce sujet. Je t'invite à y contribuer. en particulier sur un fil récent intitulé" mettre à la cape...Prendre 3 lexomil..."

22 oct. 2012

bien , je vais faire ca si tu le dit: en fait la je repondais seulement a la question d'origine

22 oct. 2012

En voile légère plein de fois, par l'avant, l'arrière, le coté. En croiseur jamais chaviré, couché le bateau par contre oui dont 2 fois ou franchement j'ai pas regardé si les barres de flèche touchait l'eau (mais je pense que oui) mais ça ne compte pas c'était en régate ;)

22 oct. 2012

J'ignorais que coucher un bateau sous spi soit un fait banal. Si je suis parti des tas de fois au lof je n'ai couché un bateau que deux fois; et voir la surface de l'eau clapòter á quelque centimètres de la descente pendant un long moment ça impressionne ....
Mon fils a vécu un 360º entre Sardaigne et Minorque; je suppose que c'est ce qui intéresse ici; il y a une frégate, un Bréguet un hélico un hélitreuillage etc... Ça plait beaucoup ce genre d'histoire...

22 oct. 201222 oct. 2012

Effectivement, dans le post initial il est indiqué 90°, mais il est toujours intéressant de connaitre les expériences des autres.

Merci Bianca d'avoir partagé ton expérience, moi ça m'a intéressé. Mais il y a des tatillons... :topla:

22 oct. 2012

Pour ma modeste contribution, j'avoue pratiquer une foi ou deux par saison, le " rinçage de winchs " à l'eau de mer. . .
Ça nous fait du 75 / 80° de gite, pas mieux pour le moment .

22 oct. 2012

j'ai foutu la quille en l'air avec un sun rise en revenant des antilles,en pleine nuit avec 70 nd de vent ca fait bizare de se retrouver dans sa banette avec l'eau a la hauteur du string,j'ai plongé en pleine nuit pour m'en sortir et voir si le barreur était toujours la,ouffff on a passé un ptit moment a l'eau avant que le bateau se redresse

22 oct. 2012

j'ai également fait la meme chose en mini 6.50 dans la fameuse éditiont 93 debout ammaré a la quille avant de sauter a l'eau pour récupérer ma survie qui partait a la dérive

22 oct. 2012

Moi,j'ai aussi couché à un peu plus de 90 degrés un bateau, mais comme c'était un cata, un Iroquois, il s'est pas relevé...

22 oct. 2012

ok je me suis levé d'un mauvais pied et d'ailleurs c'est un lundi je voulais juste dire que ce sujet mérite 2 fils, soit il y a du vent et de la mer qui couche le bateau et le risque de chavirage existe, soit on couche le bateau sous spi en général, c'est facile à reproduire !! 30 noeuds, surtoile, erreur de barre et boom, dans ces conditions, il y a pleins de photos on voit des bateaux qui glissent sur le coté, je connais un bateau qui a passé la ligne d'arrivée à Chicago comme cela !!

22 oct. 2012

Perso, jamais chaviré (180 ou 360°) mais les mats dans l’eau et même un peut plus, pour cause de déferlantes, par trois fois…
Mais un copain a fait un 360 en Norvège sur une luge style class 40 avec une torpille en plomb à 3,50 m, mât sectionné juste au dessus du pied de mât… Il a dit avoir fait le tour sans avoir eu l’impression de s’arrêter, le 360 en un seul mouvement… Les haubans enroulés autour de la coque mais intact…
Je l’ai vu rentré au port avec le mât couché sur le pont, et bôme et tangon en gréement de fortune…
Un artisan de Bodo lui a usiné un manchon incluant une rallonge pour compenser la perte de longueur du mât suite à la découpe propre des sections… Il a due quand même changer les haubans, ceux de tribord s’étaient allongés, mauvais signe !!!
Ce n’est pas dans les tempêtes, pas dans les vents les plus violents qu’il y a le plus de risques… Mais c’est le manque de fonds importants, ou le croisement de vagues suite à deux dépressions, qui les fait grimper en hauteur et donc augmente les risques de déferlantes puissantes ou ne suivant pas la direction générale des vagues, celles qui couchent ou retournent un bateau !!!

22 oct. 2012

Chaviré sur un edel 5, en régate,un orage ,vent 100kmh,on etait sur un lac.J ai renfloué l edel avec des bouteilles de plongée, un compresseur, des chambres à air de camion et avec l aide de mon équipier.Mat cassé,gv laminée,il n y avait que 5 m d eau.
Une autre fois,un class 7 régate,quille en l air mais pas fait le tour,tt le monde à l eau,rien de grave,il est revenu,tétiere de gv éclatée .
A

22 oct. 2012

bon une derniere,mat dans l'eau avec un bateau de 12m en revenant des acores 60 nd de vent suis passé a l'eau avec une déferlante par dessus la bome,dur le coup de rappel du bateau quand il est revenu dans sa position normal retour sur le pont plus vite que prévu,mon équipier n'a rien vu de l'intérieur

22 oct. 201222 oct. 2012

J'étais à la barre, avec le harnais pris dans une filière au vent ,ce qui me permets de vous écrire, aujourd'hui ce message,

Donc , j'étais dans le cokpit d'un petit ketch de 9 mètres, barrant par gros temps, à sec de toile, ne naviguant que sous fardage en bordure de cote, en essayant par une dérive controlée de gagner une petite baie pour y mouiller en sécurité.

Cà s'est passé du coté de Concarneau et de la pointe de Beg Meil , un jour d'élection d'un mois de mars du siècle dernier.

Après l'avalanche d'eau d' une énorme déferlante ( résultat du très fort vent (+12)- de l'état de la mer (grosse) et de la présence d'un haut fonds, voire de courant de marée) je me suis retrouvé le "boute" du harnais passant par dessus la bôme d'artimon et toujours attaché à la filière....

Pour tomber par dessus la bôme, il faut que le banc sur lequel on est assis se soit retrouvé dans une situation pour le moins inverse de la normale.....

Le bateau n'a pas fait le tour mais a pris une sérieuse claque liquide entrainant un coup de gite à plus de 135°.

Tout c'est passé très vite dans un sens comme dans l'autre. La tension et le souci de faire ce qu'il faut pour s'en sortir l'emporte sur l'analyse du déroulé de "l'incident".

Je pense que le bateau gitant sous l'effet du vent, (on ne pouvait faire du vent arrière parce que la côte était proche et qu'il fallait s 'écarter des dangers de Linuen) a été soulevé par le travers en avant d'une vague déferlante, et projeté latéralement.

Le bateau bien lesté, c'est redressé immédiatement et n'est pas resté dans une "position" anormale.....

Si cette expérience peut être partagé, qu'elle le soit sur ce forum, car je ne souhaite à personne d'être en situation de la rencontrer

Le "fond commun des gens de mer", c'est aussi le partage de l'expérience racontée.

22 oct. 2012

de l’internet des bateaux bien lestés si on navigue dans des conditions limites, extrêmes ?

23 oct. 201223 oct. 2012

Bonjour
Suffisamment lestés, mais pas trop larges, avec des superstructures ou du bouge, voire une coque fégatée...
Pour ne pas être trop stable à l'envers !
Alain :-/

22 oct. 201222 oct. 2012

Alors il y aurai chavirer et ça :
[url]

22 oct. 2012

ça confirme ce que je pense, même sur des gros bateaux de course, la barre franche est plus réactive !

23 oct. 2012

Amha, les 90 degrés ne sont pas atteints !
Alain :-/

20 jan. 2013

moi j ai chavirer a 350 milles du cap vert le voilier c est redresser resultat plus de tourmentin et 2 bas haubans casser et l etai et 1tonne d eau dans le bateau et apres reparation du greement et le regulateur d allure arracher par la deferlante resultat 20 jour pour arriver avec beaucouq de mal et de stress au antilles

21 jan. 2013

Le chavirage ou "déssalage" est une manoeuvre courante, expérimentée de nombreuses fois lorsque le barreur est moyen en cata open (hobie, dart, topaze...) durant mes années de formation de voileux.

Par contre jamais couché mon quillard (j'essaie de ne jamais giter à plus de 20° car après le boat perd en perf).

21 jan. 2013

AL c'est la mer pas le vent qui peut faire chavirer un voilier. même si tu gites à 40 degrés tu vas pas te retourner sauf avec une peniche à voile !

21 jan. 2013

le fil est sur le chavirage sur habitable pas en dériveur !

21 jan. 2013

LOL...c'est vrai il y a des vagues sur la mer, mais à chaque fois qu'on se retournait en cata c'était du à trop de puissance avec un contrepoids insuffisant même avec une petite houle.

21 jan. 2013

oui, mais il y a des habitables dériveurs.....
enfin, pas si habitable que ça qui dit le viking

en tout cas, j'en ai jamais vu se coucher malgré leur courbe de stabilité...

au fait, ces courbes de stabilité sont calculées en statique, non?

22 jan. 2013

Avec le Hobby 16 j'ai sanci par l'avant et même par l'arrière, évidemment j'avais une tendance à mettre la GV au taquet!, avec le Nacra 5.0, je pouvai encorner jusqu'au mat sans problème .
Par contre lors d'une traversé du G de G , de Lorient direction cap Finistère en Bavaria 41, vent de NE 40nd sous 3 ris et génois 1/3 à 3h du matin je rentre avec mon équipière pour manger un coup , et la le bateau remonte au Loof très rapidement cueilli par une déferlante qui le couche, plus de peur que de mal, après on c'est attaché!

21 jan. 2013

couché en course après aulofée au spi,et la,dés que le bateau se redressait un peu il repartait,très drole,moi j’étais pendu a un chandelier,les pieds dans le vide et ce con pliait petit a petit.

21 jan. 2013

couché oui retourné non, le fil est sur le chavirage !

21 jan. 2013

En juin 2012, je me suis ramassé un coup de vent de sud à 40 noeuds établis de nuit pour 18 annoncés au large du Portugal. Je suis sorti pour affaler la grand voile que j'avais pourtant mis à deux ris pour passer une nuit théoriquement tranquille. Bien m'en a pris, en raison de la mer dantesque, j'ai fermé le capot de descente. Arrivé au pied de mat, je ne voyais rien, lune noire, j'ai entendu LA VAGUE arriver, un grondement, cramponné au mat, elle m'a fauché les pieds comme un sécateur, je suis parti à la baille, difficile de se souvenir sinon d'avoir vu beaucoup de bulles et d'être reparti en vol plané au bout de quelques secondes pour finalement atterrir par miracle dans une filière de l'autre côté du bateau alors que je me croyais perdu corps et âme.
Résultat de cette figure, grand voile arrachée ne tenant plus que par la drisse, je suis parvenu à revenir à l'intérieur à quatre pattes malgré une épaule déboitée et un genou épanché, malgré tout content d'avoir eu la présence d'esprit de fermer la descente. A l'intérieur tout avait valdingué malgré mes précautions cependant j'ai embarqué très peu d'eau, sans doute pas fait le tonneau complet mais le bateau s'est bien comporté. Je me suis mis en fuite, j'ai préparé le bidon de survie et après séchage, je me suis dit que tant que je flottais valait mieux rester à l'intérieur, j'avais un peu peur que les hublots ne résistent pas. Après trois sorties laborieuses, je suis parvenu à rentrer la grand voile, je filais quand même à 7 noeuds avec un tout petit peu de génois. J'ai atteint Porto le lendemain un peu secoué, pied de mat et bordure de hublots faïencés. Je commence seulement à m'en remettre...

21 jan. 2013

très mauvais souvenir, pas du être facile, quel est le modèle du bateau !

est ce que tu t'attaches désormais en solo la nuit ?

as tu passé un pan pan à la VHF ?

22 jan. 2013

Effectivement je me suis pris une bonne branlée, c'est ma longe de harnais attachée au bas étai de mon sun dream qui m'a sauvé. comme dans d'autres témoignages je n'ai même pas remarqué que l'eau était à 12°, je n'ai pas non plus pensé à déclencher mon gilet.
J'ai failli passer un pan pan mais j'avais deux chalutiers à vue en difficulté également dont un a coulé, les secours avaient déjà assez de boulot comme ça, les gars ont été récupéré dans leur canot de survie. Je m'attache toujours la nuit ou quand ça brasse un peu. J'ai ajouté une cadène dans le cockpit de mon sun dream, cette cadène en sortie de cockpit devrait être obligatoire sur tous les bateaux ainsi que la longe double. Il ya quinze ans, une vague de trois quart arrière que je n'ai pas vu arriver m'a désarçonné dans le golfe de gascogne, cela fait deux fois que le harnais me sauve la mise.

21 jan. 2013

iMPRESSIONNANT récit que je partage, 3 déferlantes a la Teignouse ( Bretagne) et un passage sous f 8 dans la passe de Cap Creus ( dec 2011)...Mais néanmoins en dessous de ce que vous avez vécu, bon vent pour la suite ....

21 jan. 2013

Ne pas confondre un coup de lof et un chavirage...

Un chavirage c'est cela:
"Nous nous employons d’abord à remettre le bateau en ligne puis essayons de réaliser. Nous avons sançi, mais le bateau, au lieu de faire la culbute complète, est retombé, a gité à 80° sur tribord et nous a expédié, El... et moi, à l’eau alors que JR se tenait à plein bras à la bastaque.

Nos harnais étaient crochés sur le rail de fargue à bâbord et le bateau, en se redressant brutalement, nous a tirés brutalement vers le haut, nous faisant rentrer dans le domaine de la balistique (Raoul dixit) en nous ramenant dans le cockpit. Le haut du chandelier de coin du tableau n’y a pas résisté et les filières sont maintenant très molles. Sans vitesse et travers aux lames, il est difficile de remettre le bateau en fuite et, nous avons, pendant 30 secondes, l’impression que le safran est cassé."

C'est aussi cela:

"à peine une demi-heure après avoir envoyé le tourmentin, une vague particulièrement forte soulève notre tableau volumineux, l’étrave s’enfonce et le voilier devenu incontrôlable part au lof juste devant la crête de la déferlante.

Avant que le bateau ne se redresse, il s’est écoulé un temps qui nous parait d’une longueur infinie mais qui n’a pas du dépasser une minute. Nous sommes les uns sur les autres. Par toutes les rares ouvertures, par la descente entre ouverte, l’eau se précipite.

Aussitôt, le bateau redressé, je me précipite à l’extérieur. Il n’y a plus rien sur le pont. Ni mat, ni chandeliers. Après avoir été bloqué sous l’eau, François, amarré par son harnais est remonté facilement à bord du fait que le pont est proche de la surface car le bateau est rempli d’eau. Il est chanceux car la longe de son harnais est sérieusement entamée.

A l’intérieur, la cloison avant est enfoncée, de l’huile moteur macule le plafond, le capharnaüm règne. Le niveau de l’eau submerge le moteur et les banquettes. Dans le noir, la surprise est énorme pour ceux qui tentaient de dormir. Nous pensons être en train de couler. X.. et Y ont sorti le canot de survie dans le cockpit et lancés des fusées.

Dans un deuxième temps, nous nous organisons et une équipe s’occupe de libérer le mat et la bôme qui frappent contre la coque. Nous avons réussi à couper les bouts rapidement avec notre cisaille mais surtout grâce à une hachette. Une autre équipe pompe et vide l’eau avec le seau du bord. Après une heure, nous sommes rassurés par le fait que le niveau de l’eau baisse."

Le récit complet se trouve sur mon blog " Karibario et ses amis"

21 jan. 2013

certainement une sirène, en rentrant a Ithaque ou Pénélope t' attendais ?,

21 jan. 2013

Nous ne sommes pas en taverne.

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