Quelles vagues acceptables?

Bonjour à tous,

Au vu des prévisions météo, et des prévisions de hauteur/période de vagues associées, je m'interroge quelquefois sur la façon d'interpreter et exploiter ces données: ces vagues sont-elles acceptables pour une remontée au vent? pour du portant?
- Comment faites vous pour évaluer cela, autrement que le vieux pifomètre?
- Tenez-vous compte aussi de la longueur des vagues?
- Connaissez-vous une "formule" ou une méthode de calcul qui indiquerait, pour une longueur à la flotaison donnée, les hauteurs de vagues acceptables pour une certaine longueur d'onde (ou l'inverse)?
Et comment s'y retrouver entre la mer du vent, la houle, les vagues significatives et les vagues max; pour lesquelles de ces vagues sont indiqué les périodes? et lesquelles prend on dans la poire?
Bref, vous l'aurez compris, je trouve l'interprétation des données de vagues plus complexe que celles du vent, bien qu'étant plus cruciale pour la marche du bateau.
Les vieux loups de mer du forum sont-ils en mesure d'aider certains d'entre nous sur ce sujet?

L'équipage
01 fév. 2018
01 fév. 2018
3

trés bonne question

01 fév. 2018
3

Il faut bien qu il reste un peu d incertitude

01 fév. 2018
9

C'est en navigant que l'on comprend la réalité de la Mer.
Pour les situations très musclées , soit vous êtes au port à l'abri et vous y restez jusqu'à ce que cela vous paraisse faisable, soit, au milieu de nulle part et très loin de tout, vous êtes en plein dans la m....., soit parce que vous avez fait un mauvais choix de route soit parce que les éléments vont plus vite que vous, et vous faites avec au mieux de vos intérêts du moment et en écoutant ce que vous dit très bien votre bateau. Il n'y a pas de règle sauf celle de survivre, jusqu'à ce que cela se calme, puis vous reprenez votre route aux allures possibles pour votre bateau.
Il est évident qu'à vagues égales, être sur un 6m ne donne pas les mêmes sensations que sur un 25m ou plus, et que des vagues très rapprochées posent plus de difficultés que des vagues très éloignées, etc...
Le plus important de tout est surtout d'admettre que venant du large le plus grand danger reste la côte. Soit on peut gagner sans risque un port, soit on regagne et on reste au large le temps qu'il faut.

01 fév. 2018
2

Saine lecture: stw.fr[...]_v1.pdf
En particulier la section 3-6-1 sur les risques liés aux vagues.

01 fév. 2018
1

Bonsoir. Les vagues les plus mauvaises sont celles dites scélérates car elles vous attaquent par surprise et pas du côté des vagues normales et gérables. J'en ai fait l'expérience!.

-1

Oui, mais elle ne sont pas prévisibles, ça ne rentre pas dans le sujet de l'analyse prévisionnelle.
Ou alors on ne sort plus. Et puis il n'y en as pas partout des scélérates non ?

01 fév. 201801 fév. 2018
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Pas partout certes et c'est encore heureux, la mienne était au Lizard et m'a couché le bateau suivie dans le bon sens par d'énormes déferlantes, énormes n'est pas surfait et je ne suis pas de Marseille. ;-)..
Répondre au sujet du fil est difficile car tout dépend de la taille du bateau. Pour un 25 m, des vagues de 6 m, çà doit le faire.

01 fév. 2018
1

Il y a 2 situations connues pour être dangereuse et provoquer des vagues mauvaises , le cas d'un vent contraire à un courant de marée, et la configuration d'un vent fort soufflant vers la cote qui provoque des déferlantes dans la zone côtière en direction du large. Mais il n'est pas fait mention d'une hauteur, la fréquence et l'orientation fait le danger. (Tiré des chapitres " local wind effect" dans les basics ou essential sailing).

02 fév. 2018
0

Aîe, je vois que tout le monde sèche comme moi: ça dépend du bateau ça dépend de l'endroit, etc... oui mais ça, on le sait déjà.
La question est, par exemple: pour mon voilier de 10m à la flotaison, des vagues de 3m50 et une période de 6 sec sont-elles pratiquables au près? et au portant? et au travers? et avec une période de 10 sec?
J'ai peur qu'on en soit tous encore au pifomètre, au stade du "ça devrait passer". pourtant, il y aurait moyen, pour nos architectes, de définir une méthode d'évaluation de la praticabilité des vagues, fonction de leur hauteur, de leur période, et des caractéristiques du bateau. Avec bien évidemment une marge de précaution censée couvrir certaines conditions défavorables: poids excessif aux extrêmités, fardage augmenté, taux de charge du bateau, etc...

02 fév. 2018
0

je ne sais pas ce qu'il faut de plus que ce qui a été cité plus haut, qui est à lire et relire :
stw.fr[...]_v1.pdf

essais en bassin :
100% gite à 130° si la vague fait > 1/3 de la longueur du bateau si par le travers,
100% chaviré dans les mêmes conditions si 1/2 de la longueur du bateau si déferlante.

Il me semble avoir lu (où?) le risque important si hauteur est supérieur à la longueur du bateau au près comme au portant.
Mais dans ce cas, près ou portant, il ne faut pas se retrouver avec une vague de travers (soit par un croisement, erreur de barre ou faiblesse de pilote...)...

Reste que c'est comme le vent : ne tenir compte que de la moyenne annoncée par les gribs c'est aller au devant de mauvaises surprises (et raler ensuite que les prévisions ne sont pas fiables). Il est impératif de corriger les fichiers.

(Pour ma part, je crois que c'est lorsqu'on cesse de se poser ce genre de questions, sur la sécurité de son bateau et de la capacité de son équipage à le mener, qu'il est prudent d'arrêter la voile...)

Et ça dépend en effet du bateau : quille ou dérive ? cata avec ou sans dérive ?

03 fév. 2018
0

un sun light 31 c'est 140° ( testé en vrai par l'architecte , je ne sais plus le n° de la revu Bateau où tu vois le test de stabilité )

03 fév. 2018
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c'est sur et certain , test fait en vrai sur le petit tirant d'eau 136° extrapolé pour le grand tirant d'eau 140° ( j'ai seulement un doute c'est soi le 30 ou le 31 ) , si quel qu'un à la collection Bateau .

05 fév. 2018
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c'est ce qui est indiqué dans la revue BATEAUX n ° 382 mars 1990 :

www.hisse-et-oh.com[...]bateaux

03 fév. 2018
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C'était il y a 40 ans. Des bateaux comme ça il n'y en a plus beaucoup. La plupart des bateaux récents on moins de 35% de lest, et encore c'est rapporté au poids à vide du bateau.

04 fév. 2018
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skywalk A quelques chose prêt la même chose pour le mien , dur à bouger . l'ensemble dans un gros bulbe massif savamment profilé , dessiné et tout en bas . :scie: ;-)

03 fév. 2018
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c'est pourtant la vérité .

04 fév. 2018
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je viens d'envoyer un email à info@andrieudesign.com pour qu'il me donne le n° de la revue Bateau du test , verra bien si ils répondent .
c'est dommage je n'ai plus mes revues ( bateaux , voiles et voiliers , loisirs nautiques , c'est avec l'aide des articles de l' architecte Villenaves dans loisirs nautiques que j'avais construit un voilier en contre plaqué marine )

04 fév. 2018
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c'est peut-être une erreur dans l'article de la revue BATEAUX, en tout cas c'est ce qui était indiqué dans l'article .

04 fév. 2018
1

En france, a la différence des Brits, il est tres difficile d obtenir l Avs ... dis nous si andrieu te le passe, On en discute pas beaucoup dans les revues et c normal compte tenu des programmes de la plupart des plaisanciers, y compris moi meme
Fini le baston

05 fév. 2018
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si tu admets que la revue BATEAUX est une revue sérieuse tu es d'accord avec les résultats ? :
www.hisse-et-oh.com[...]bateaux

:topla:

05 fév. 2018
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c'est ce qui est indiqué dans la revue BATEAUX n ° 382 mars 1990 :

www.hisse-et-oh.com[...]bateaux

:topla:

05 fév. 2018
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c'est ce qui est indiqué dans la revue BATEAUX n ° 382 mars 1990 :

www.hisse-et-oh.com[...]bateaux

05 fév. 2018
0

je n'ai fait que citer un article de la revue BATEAUX ! et c'est bien indiqué 140° , que tu contestes la courbes de stabilité de l'architecte Daniel Andrieu c'est ton problème .

05 fév. 2018
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je n'ai fait que citer un article de la revue BATEAUX ! et c'est bien indiqué 140° , que tu contestes la courbes de stabilité de l'architecte Daniel Andrieu c'est ton problème .

06 fév. 2018
0

les gens d'expérience en quoi ? en retournement ? en architecture navale ? . comment peux-tu estimer que l'ORC a plus raison ? ; que l'architecte surestime ou que l'ORC sous-estime , tu n'en sais absolument rien .
moi je n'en sais rien .

0

100% gite à 130°

pour la plupart des bateaux modernes de grands chantiers, cela veut dire chaviré car on a dépassé le point au-delà duquel la stabilité devient négative surtout avec le rajout de portique et d'enrouleurs.

03 fév. 2018
0

Il faut vérifier ses informations.
Ce serait le meilleur, d'assez loin, voilier de sa catégorie !

03 fév. 201803 fév. 2018
2

J'aimerais bien voir ça quand on voit que le lest fait à peine le tiers du poids lège du voilier encore une trumpinade. J'ai sorti un certificat ORC sur le sun light 31, la limite du retournement 112°. Une petite erreur d'arrondi et encore en configuration croisière faut enlever 10° pour le portique, le radar, l'enrouleur et tutti quanti. Et encore par rapport à des bateaux plus récents le sun light a plutôt un bon rapport de lest.

03 fév. 201803 fév. 2018
0

Affirmation ridicule, pour le First 30 mauric c'est 133 degrés avec 50 % de lest ! Et 1,80 m de T.E

04 fév. 2018
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eh eh....c'est pour ça que je l'aime mon vieux bateau...52% :mdr:

06 fév. 2018
1

Oui mais il faut aussi tenir compte de la largeur de coque qui est bien supérieure de nos jours et contribue à une meilleure stabilité avec un peu moins de lest.

04 fév. 2018
1

Le contessa 32 est dans les 140 je crois, le centurion 32 doit pas etre loi
Il y a une liste sur le web faite par les anglais
Gogol et
Angle of vanishing stability

04 fév. 201804 fév. 2018
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Trouve ca
Non non bateaux etait une revue serieuse

Trouve ça
32 122
GS 40 125
Sun Fast 37 122
Moody 38 125
Hylas 54 122
Tartan 3700 123
Najad 400 126
Contest 44 130
Swan 45 135

Read more at www.ybw.com[...]ead.php

04 fév. 2018
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Je suis sur que tu es de bonne foi, parfois la memoire nous joue des tours :reflechi:

05 fév. 201816 juin 2020
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Les gens d’expérience ici trouvent ces chiffres irréalistes. Selon la base de donnée de certificats ORC ORCee, l’angle de chavirage du Sun Light 31 est de 110.8º.
www.zapfware.de[...]/orcee/

05 fév. 2018
0

Ce n’est pas moi qui conteste. C’est l’ORC qui conteste.

02 fév. 2018
0

Mais à quoi va vous servir vos études prévisionnelles une fois en route ? Il suffit de regarder le bateau et ses voiles et de sentir la barre pour comprendre que le choix du moment est encore bon ou ne l'est plus du tout. Ce qui semble certain c'est que se retrouver de travers à la vague vous expose à être roulé par une déferlante.
En outre les apparences sont trompeuses et tout peut se conjuguer dans le bon ou le mauvais sens.
Avec mon DI 10m à la flottaison, une année je me suis fait couché en sortie de La Rochelle à cause d'un Cunimb pourtant encore un peu éloigné alors que la mer ne posait aucun problème. J'aurais dû simplement écouter mon épouse qui me conseillait d'attendre.
Et de nuit quand on ne voit rien du tout, comment gérer une vague isolée, qu'on entend seulement quand elle arrive sur vous et qui soudain vous balaye complètement le bateau et peut vous emporter si vous n'êtes pas solidement attaché à la barre, ou de jour quand vous êtes pendant des heures avec des murs d'eau qui vous dominent, vous poursuivent et ne demandent qu'à déferler, etc......
J'ai demandé à Alain Kalita, grand navigateur depuis des années sur son petit Chatam (10m), et qui s'est fait retourner dans le grand Sud(voir son site), avec quoi il gérait ses navigations: réponse: le Baromètre !!!!

04 fév. 2018
0

bien sur que chacun fait comme il veut , et heureusement qu'il reste des aventuriers comme Alain Kalita .

02 fév. 201802 fév. 2018
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"Mais à quoi va vous servir vos études prévisionnelles une fois en route ?"

??? à quoi sert donc un baromètre ?
si ce n'est à prévoir, y compris une fois en route ?
et donc modifier sa route pour éviter autant que faire se peut...

Ensuite chacun fait comme il veut : charbonnier maître en sa demeure.
Les fichiers permettent de prévoir un peu plus loin que le baromètre.
Il faut juste apprendre à les recevoir et à les lire (et corriger).
Demande donc à tous les coureurs et autres pros...

04 fév. 2018
0

je ne comprends pas trop ça....le baromètre t'indique juste une tendance sur la zone où tu te trouves, et non pas dans quelle direction se déplace la dépression.. :tesur:

03 fév. 2018
1

Tout le monde sèche parce que la question que vous posez n'a pas de sens. Il n'y a pas et il n'y aura jamais de méthodes précises pour déterminer la dangerosité des vagues, puisque cette dangerosité dépend des remontées de fond ou du courant : une déferlante de 2 m en méditerranée peut être plus dangereuse qu'une vague de 6m en Atlantique etc...

02 fév. 2018
2

et celle de l’âme ???

02 fév. 2018
5

Les trains de vagues se suivent et ne se ressemblent pas ! Parfois elles se mélangent, parfois elles ondulent avec régularité, d'autres fois elles sont très pentues, et éventuellement se croisent, se recouvrent et/ou déferlent...
Et souvent avec des changements de configuration à répétition dans des laps de temps assez brefs...
Mon conseil : Quand on se pose ce genre de question sur les vagues, mieux vaut laisser tomber la voile, sous peine de développer de graves affections psychosomatiques. :-)

03 fév. 2018
0

effectivement il y en a qui devrait revendre leur voilier .

02 fév. 2018
0

Pour les quillards j ai entendu dire qu une vague qui déferle, qui a une hauteur de 30 pour cent de la longueur du bateau et qui déferle suffirait à lui donner une gîte supérieure à 100 degrés .

02 fév. 2018
0

Voir les études en bassins de carène qui confirme ce ratio ; pas besoin d'avoir fait des milliers de miles pour être conscient que le risque de se retourner vient des déferlantes prises par le travers. Après il y a aussi les impacts subie par la coque sur des vagues escarpées qui peuvent être destructeur, dernièrement après une sortie bien imprudente dans un coup de vent fort mer grosse, un 43 pieds d'un chantier réputé sur lequel un de mes amis était équipier a vu le tiers avant du contre moule décollé ainsi que les cloisons structurelles ; c'a s'est produit au large de Gènes, le bateau a fait une chute de plusieurs mètres après avoir franchi une vague très haute, ils ont pu retourner au port par leur propre moyens.Environ 20 k€ de réparation négocié avec l'assureur.

02 fév. 2018
2

en décembre 2005 entre madère et graciosa avec le hood 38 après 7 h à la cape
dans une mer énorme ,rafales à plus de 65nds (l'anémo n'allait pas au dessus ) nous sommes tombés dans un trou le voilier c'est enfoncé pratiquement debout jusqu'au pied de mat et à fait demi tour en refaisant surface juste après c'était calme mais ça n'a pas duré ,la nous sommes partis en fuite et retour à madère .
ce coup de vent du SE non prévu nous à surpris à 100mn de l'arrivée
il y a eu 4 morts à grand canaria .et des dégâts partout .
quand nous sommes arrivés dans le port du funchal dévasté ,la patinoire installée sur la plage pour noël avait disparu avec la tente et les compresseurs .
les équipages des autres voiliers sont venus nous embrasser ,ils nous croyaient morts ..
depuis quand je vois un ciel noir m'arriver dessus ,je flippe ..
dans l'aventure nous n'avons pas cassé une manille ,c'était ma grand peur que quelque chose casse ..
à l'arrivée après une nuit de repos dans le bordel du bord
nous avons vidé le bato sur le quai ,tout néttoyé et nous sommes repartis de suite nous avons fait la route en 32h au portant
avec dauphins et tout et tout ..
mais je peux vous dire que je sais ce que c'est que d'avoir une boule au ventre ,il y a bien des neurones par là ..
en 18 ans de royale je n'ai jamais vu une mer comme ça ..peut être en 1967 en mer des antilles sur la rance avec le typhon" beula"
alain

03 fév. 2018
0

quels étaient les moyens de prévisions, à bord ?

03 fév. 2018
1

méteo fax avec jvcom32
et baro très haut au départ
il a commencer à chuter grave après 24h de mer avec l'arrivée peu de temps après du front ,c'est là que nous avons tout affalé et envoyé le tmt sur l'étai larguable bordé à plat avec deux écoutes ,génois roulé et saucissonné avec les écoutes et gv dans l'éasy bag ferlé en plus avec des sangles et bôme arrimée sur le pont .
on a tout rangé à bord et malgré ça des coffres se sont ouvert et ce qui était dedans est sorti ,les deux équipiers sont passé par dessus les toiles anti roulis ,moi j'étais dehors sous la capote ,j'ai vu arriver la vague qui nous a envoyés en l'air avant de tomber dans le trou derrière ,on avait déjà pris quelques déferlantes sur le pont ,barre à fond le bato se comportait bien
en prenant la lame sur le 3/4 avant .
c'est comme si c'était hier ..
alain

02 fév. 2018
0

Personnellement, je réfléchis plus en terme de force du vent que de hauteur des vagues. Avec mon bateau, je sais par exemple que remonter au près face à un vent de plus de 30 nds n’a rien d’agréable, même si c’est faisable. Je l’ai déjà fait jusque 40 nds. De mémoire, nous avions des vagues de 3-4m. Au portant par contre, je ne m’inquièterais pas vraiment en-dessous de 45 nds.

02 fév. 2018
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De ma petite expérience en méd je considère les deux car c'est le vent qui fait que les vagues sont pentues et déferlantes.
Une mer encore agitée après un coup de vent peut présenter des reliefs pas très confortables mais nettement moins dangereux.

02 fév. 2018
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peut-être que la question de Damiens concernait des "vagues acceptables" pour sortir ou ne pas sortir du port (soit jusqu'ou je suis prêt à aller m'en prendre plein la tronche pour me faire plaisir ...ce qui parait logique) parce que des vagues acceptables pour que ça passe ou que ça casse ne correspondent pas à une situation que l'on a choisi mais à un piège dans lequel on est tombé et il est difficile de donner une réponse dépendant de nombreux facteurs inconnus tels la résistance du bateau, du capitaine et de l'équipage, ... et de la chance ou pas de chance! pour preuve Fritz the cat qui s'est retrouvé sur le passage de Delta en 2005 (imprevisible à 24h sans avoir épluché les cartes NOAA à la loupe, plus facile après qu'avant), pas de chance !!!

02 fév. 2018
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Il y a aussi les effets de résonance quand des trains d'ondes se combinent, se croisent... comme en mer d'Irlande lors de la Fastnet de 79. Les vagues en résultant peuvent être amplifiées et hachées.
Pas envie de me trouver dans ces conditions...

02 fév. 2018
0

Bonjour,
Le modèle de prévision NWW3 50km permet de bien visualiser les différentes prévisions de vagues en décomposant la mer totale en houle, houle secondaire et mer du vent, en terme de hauteur, direction, période. Par exemple sur windguru, tu choisis un "spot" puis tu "sroll" vers le bas, juste sous le modèle GFS 27km, tu as le modèle NWW3 50km.

02 fév. 2018
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Elle est très bien cette étude relatée plus haut sur les bonnes pratiques météo. Merci à ceux qui m'en ont communiqué le lien.
Mais ya quand même un truc que je ne pige pas:
Il est indiqué dans le tableau des hauteurs de vague "limite", qu'il est dangereux, avec un monocoque de 12m, de se retrouver en mer avec des vagues H 1/3 de plus de 2m60, l'auteur recommandant même de ne pas dépasser 1m70.
Ca voudrait dire qu'avec mon monocoque de 12m (sharki), je suis un inconscient si je fais la transat des alizés, car en ce moment, les vagues font entre 2 et 3m.
Est-ce bien ça, ou c'est moi qui déconne, ou c'est l'auteur?

02 fév. 201802 fév. 2018
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c'est bien ce que dit l'auteur .
cela ne correspond pas aux catégories de navigation .
ceux qui font les catégories de navigation sont des andouilles ?
l'auteur mettrait ton 12 m en cat C :mdr:

03 fév. 2018
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les prévisions de hauteur de vague sont bien donné pour une hauteur H1/3 .
avec une prévision supérieur à 1m70 pour un 12m il recommande de se détourné .
avec une prévision de vague de 2 et 3m tu fais quoi ?

03 fév. 201803 fév. 2018
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« Tous les bateaux ont été roulés jusqu’à atteindre 130° de gîte par des vagues déferlantes de seulement 35% de leur longueur lorsque celles-ci les frappaient dans un moment d’équilibre critique par le travers »

Ces simulations en bassin sont correctes mais font abstraction du fait qu’il faut que les vagues atteignent une hauteur minimum avant qu’elles ne puissent déferler de manière dangereuse. Hauteur que je situe à minimum 5m en plein océan.

03 fév. 201803 fév. 2018
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doublon

03 fév. 2018
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donc avec une prévision de hauteur de vague de 1m70 tu te détournes vers une zone où la prévision est inférieure .............. personne le fait , comment expliquer le nombre incroyable de voilier qui ne respecte pas cette règle et qui n'ont pas de problème , c'est de la chance ? ou bien que la règle est trop sécuritaire ?
encore si l'auteur se contentait de dire qu'il faut éviter de naviguer avec les vagues de travers H1/3 de 1m70 , mais non il dit que ce n'est pas recommandé à toutes les allures parce qu'il y a risque de se retrouver travers aux vagues .
il parle de vagues déferlantes , c'est justement le problème les prévisions de hauteur H1/3 ne donne pas l'information : comment cela déferle , et c'est bien la question de Damiens , comment se faire une idée de l'état de la mer avec les prévisions de hauteurs ?

03 fév. 2018
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si tu as peur de te prendre une vague de travers alors que tu ne fais pas de travers , revend ton bateau .

03 fév. 2018
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D'ailleurs, en Manche, j'attache beaucoup plus d'importance à la direction du vent par rapport au courant et aux hauts-fonds qu'à la force du vent.

03 fév. 201803 fév. 2018
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@ hubert
oui et alors ?
si tu as peur de te prendre une vague de travers alors que tu ne fais pas de travers , revend ton bateau .

03 fév. 2018
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"sois tu dis que les vagues vont toutes dans le même sens et c'est une erreur"

?????
j'ai dit cela ?

tu n'as pas peur de te prendre une vague de travers , garde ton bateau .

c'était pour Persil qui a peur de se prendre une vague de travers .

03 fév. 2018
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"T'es même pas foutu de comprendre que le texte que tu apportes dit exactement la même chose !"

bah toi tu n'es pas foutu de comprendre que je l'ai apporté par honnêteté .
tu crois vraiment que je ne comprend pas ce que dit le texte ?!

"Et n'achète pas de bateau, surtout"
trop tard , j'en ai même construit un .

ps : qui insulte ?

04 fév. 2018
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"Voici ce que tu avais compris du texte : "donc avec une prévision de hauteur de vague de 1m70 tu te détournes vers une zone "

bah oui puisque tu as peur de te prendre une H100

03 fév. 2018
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"c'est bien ce que dit l'auteur . "

Non; ce n'est pas ce que dit l'auteur.

03 fév. 2018
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je prends en compte ce que montre l'expérience :
tous les bateaux ont été roulés jusqu’à atteindre 130° de gîte par des vagues déferlantes de seulement 35% de leur longueur lorsque celles-ci les frappaient dans un moment d’équilibre critique par le travers
et que, d’autre part, aucune forme ni combinaison de lest n’a pu résister au chavirage dans ces conditions à une déferlante dont la hauteur est égale à 55% de la longueur du bateau.

Je prends aussi en compte ce que dit le texte : la hauteur n'est qu'une moyenne empirique sur un nombre d'observations, et lorsque le nombre d'observations augmente la taille de la plus haute vague observée augmente également, sans que pour autant la moyenne empirique n'ait bougé... => une moyenne annoncée de 3 mètres comprend donc des vagues bien plus hautes (H10, H100, H1000...) dont il fournit les formules de calcul prévisionnel (statistique)

On trouve le même raisonnement pour les fichiers gribs : un vent annoncé à 25 nds signifie une moyenne observée à 10 mètres durant 10 minutes. La correction à apporter varie de 30 à 40% ;
donc je considère le vent variant de 15 à 35 nds; et je me prépare à du 35.

03 fév. 201803 fév. 2018
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l'auteur est surement un con fini qui n'a jamais navigué;
ou alors, tu ne comprends pas ce qu'il écrit ?

L'analogie avec la météo est bonne : combien de "marins" râlent contre les prévisions qui sont fausses parce qu'ayant annoncé 25 noeuds, il se sont retrouvés face à du 35 noeuds mesuré ?

En clair, ce que je comprends du texte, c'est que à hauteur moyenne de vagues à 4 mètres, je peux me retrouver avec des vagues bien plus fortes d'une part (il s'agit de moyenne...) et que, si à un moment une vague déferle par travers je me retrouve en position plus que délicate (on parle de moment d'équilibre critique) , le bateau de 12 mètres sera en grandes difficultés.
Ensuite, chacun fait ce qu'il veut. Et croire à la (mal)chance .

1

au mois de juin en passant Griz nez au près, vent contre courant, une vague est arrivée par le travers sous le vent et a rempli le cockpit faisant rentrer quelques litres par les aérateurs du moteur.

au même moment un peu plus à l'Est, un voilier perdait sa quille (deux morts dont Franz Mass constructeur bien connu et un disparu)

www.uncl.com[...]-deuil/

les vagues ne sont pas toujours alignées comme des petits soldats à la parade.

03 fév. 201803 fév. 2018
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j'avoue ne pas comprendre ...

sois tu dis que les vagues vont toutes dans le même sens et c'est une erreur

soit tu dis que j'ai peur des vagues de travers et c'est un autre sujet

:mdr:

03 fév. 201803 fév. 2018
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mais il est vraiment co.(uillou) ou il fait semblant ?
La question de Damiens était claire : "existe t il une formule, une méthode de calcul ? "
J'apporte la réponse par un texte.
Manifestement, tu ne parviens pas à comprendre ce que ce texte dit et il faut te l'expliquer par une demi douzaine de messages.
T'es même pas foutu de comprendre que le texte que tu apportes dit exactement la même chose !
T'es vexé de ne toujours pas comprendre ? ta solution est d'insulter l'autre ?
Pas grave : passe à autre chose. Et n'achète pas de bateau, surtout.

04 fév. 2018
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@ super couillu
"tu crois vraiment que je ne comprend pas ce que dit le texte ?!"

je ne le "crois" pas : tu l'as clairement montré. Voici ce que tu avais compris du texte : "donc avec une prévision de hauteur de vague de 1m70 tu te détournes vers une zone "

( un conseil : avec une telle efficience intellectuelle, restes-en à l'application bête des textes, surtout ne cherche plus à "déduire" quoi que ce soit.)

Inutile de répondre : t'es en fond de cale.

03 fév. 201803 fév. 2018
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mais oui , c'est ça : moi super froussard, toi super couillu...
pfft.. que fais tu sur un fil dans lequel on cherche à réfléchir ?

03 fév. 201803 fév. 2018
02 fév. 201802 fév. 2018
3

Cela me parait vastement pessimiste. Franchement, jusque 4-5m, les vagues ne présentent pas beaucoup de danger. En plein océan, des vagues de cette taille déferlent peu et pas souvent. Près des terres, des vagues de 4-5m pourraient être plus dangereuses dans certaines conditions et à certains endroits.

03 fév. 2018
0

Tout dépend d'où viennent les vagues, si dans le cul, 3/4 m reste raisonnable en fait sur un 12m à mon avis, mais dans la tronche ou de travers, c'est une autre histoire... :heu:
Pascal :alavotre: :alavotre: :alavotre:

03 fév. 2018
0

dans ce coup de vent les vague de 3/4m c'était un gentil clapot
la plupart devaient être au niveau des barres de flèches ..
et souvent plus ..heureusement pas trop rapprochées il y a pas mal de fetch ce qui permet à la mer de se former ,ce qui n'est pas le cas en med occidentale et encore moins dans les îles grecques ou les vagues sont courtes et cassantes par meltem .
alain

03 fév. 2018
8

Ne pas confondre vague et vague déferlante. Une vague de 6 mètres qui ne déferle pas est moins dangereuse qu'une vague 2 mètres, courte et déferlante comme on peut avoir dans un vent contre courant.

03 fév. 2018
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Oui, mais avec des vagues conséquentes, il y a toujours un % de risque de déferlantes, et alors, avec 6m de vagues, si je tombe sur une déferlante, c'est pas bon.

Aujourd'hui, sur la route des alizés, les vagues font 3m avec 2% de risque de déferlantes.(fichier grib Zygrib)
2% c'est loin d'être nul. Donc, même s'il n'y a pas risque de chavirage pour un 12m, l'auteur recommande de prendre une autre route, car pas assez de marge de sécurité.
Je trouve ça excessivement prudent (car personne ne ferait la transat des alizés), et je crois que je vais mettre le curseur à 1/3 de la longueur de la barque, soit 4m.

03 fév. 2018
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Dans l'alizé fort ,au bout d'un moment ça ressemble plus à des montagnes qu'a des vagues . Ca ne déferle jamais comme ici ou les vagues se cassent parfois en deux , mais c'est impressionnant .
50 pieds le cul en haut , tu as l’impression de plonger dans un gouffre, mais ce n'est pas dangereux.
Et si on aime pas on regarde plus que devant et on s'habitue . J'ai eu bien plus de petits flip par mistral ou meltem , mais je ne connais pas l'atlantique dans ses hauts, ou cela doit être vraiment mauvais. D'ailleurs je n'ai pas hate ;-)

03 fév. 2018
0

écrit exactement la même chose : "À partir d'une hauteur de vague déferlante correspondant à environ 1/3 de la longueur du bateau, la situation devient donc critique."

reste ensuite à comprendre la notion de hauteur moyenne.

03 fév. 201803 fév. 2018
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la notion de H10; H100...
Se souvenir que 10 % des vagues dépassent de plus de 25 % la moyenne (généralement calculée H1/3 ) .

03 fév. 2018
0

oui.
Mais je tentais une explication de texte à "super couillu".
Las, mission impossible..

Cela dit, on connait la relation théorique entre la longueur d'onde et la hauteur de la vague qui induit le déferlement (rapport 1/7).
Mais quelles sont celles portant sur la quantité d'énergie du déferlement ?

03 fév. 2018
0

Les vagues n'existent pas, les cht'ites molecules d'h2o restent sur place. Ne se déplacent qu'a la vitesse d'une tortue en début de matinée . Et pour la suivre des fois c'est pas évident , il faut se lever à la bonne heure. L'énergie en dessous est toute la clé et je crois que c'est un beau désordre.

04 fév. 2018
0

j'ai lu aucun lien , désolé . Je ne lis pas toujours tout , des fois j'évite même certaines lectures.. Je donnais mon impression d’après ce que j'ai vécu et je veux pas avoir raison , merci au revoir.

03 fév. 201803 fév. 2018
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oui et c'est bien pour cela que j'ai mis le lien .

ps : qui ne comprendre pas la notion de hauteur moyenne ? ....... personne .

03 fév. 201816 juin 2020
4

plus que la hauteur de la vague, c'est la hauteur de la partie déferlante qui importe car elle représente une grande quantité d'eau en déplacement rapide.

par exemple lors d'une entrée à Tavira les vagues sur la barre ne dépassaient pas trois mètres mais le déferlement était puissant
(ce n'est qu'une fois entré qu'on a vu les signaux "port fermé" difficilement visibles du large.

03 fév. 201803 fév. 2018
0

En terme d'énergie ,en tout cas par chez nous sur la fameuse ''flaque'' no comment , et je crois que c'est de toute façon universel. En fin d'épisode de forte mer quand l'énergie diminue cela contribue a freiner la masse d'eau qui se lève encore plus enhauteur et casse méchamment générant une poussée parfaite pour qui veut traverser vite dans le chaos. La mer du vent fort établi est plus puissante en régularité mais moins dans l'absolu que lorsque les énergies divergent en vitesse dans la même direction .A un moment ce désordre entraîne un croisement inconfortable et parfois dangereux , signe précurseur que tout cela va se calmer, s'ordonner, et se rééquilibrer .Exemple valable en phase descendante seulement ; quand ça rentre et que ça commence a se croiser , comme toujours , c'est un autre sujet . ;-)

03 fév. 2018
0

"Cela dit, on connait la relation théorique entre la longueur d'onde et la hauteur de la vague qui induit le déferlement (rapport 1/7). "

c'est bien tu as lu le lien .

03 fév. 2018
0

Merci pour cette étude très intéressante pour affronter le gros temps.
Mais je préfèrerais l'éviter!!

Et pour ajouter encore un peu de confusion dans le sac de noeuds de l'interprétation des bulletins météo, je vous indique que pour aujourd'hui, en zone égée sud ouest:
- Le grib Zygrib indique des vagues de 0m80 à 1m30 selon les zones
- le grib open skiron indique entre 1 et 2m
- le navtex indique rough, cad entre 2m50 et 4m

Les plaisanciers sont peut peut-être incompétents, mais je pense qu'on est pas les seuls: entre 1m30 et 4m, c'est du simple au triple.
Et qu'on ne me dise pas que c'est pcq on ne sait pas interprêter, ou qu'on n'a pas fait la formation pour interpreter de telles prévisions farfelues.
je pense qu'il y quand même un problème dans ce qu'on appelle les "prévisions météo"

03 fév. 2018
0

granularité...

03 fév. 2018
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la mer égée, c'est vaste, selon les zones ça varie de moins d'1m à +2m (passageweather)

03 fév. 2018
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Je parlais de la zone sud-ouest Egée

03 fév. 2018
0

granularité ?
autrement dit : les moyennes prévisionnelles sont calculées sur quelle surface et dans quelle périodes de temps ?
si on choisit des granularités différentes, les résultats sont évidemment différents... et le "marin" de se plaindre de la nullité de ces prévisions qui ne racontent jamais la même chose.

03 fév. 2018
0

Pour ceux qui ont la pratique de la planche à voile dans les vagues ou du surf, c'est assez facile de se faire une idée de la puissance d'une déferlante lorsqu'on a eu la malchance de s'y faire prendre et de faire la machine à laver dans les profondeurs en mode essorage.

Ce qui est évident c'est qu'il ne faut jamais les prendre en travers. Peut-être certain dériveur vont riper et ne pas se retourner à l'inverse de l'effet croche pieds sur un quillard mais je n'y crois guère, et je préfère les bateaux à lest profond qui vont se re-retourner dans le bons sens.
Il faut donc avoir une stratégie d'évitement de ces zones à risques. Pour ma part des déferlantes mêmes rares égales au tiers de la longueur du bateau, c'est la limite et il faut être certain de pouvoir les affronter de face. Ensuite en dehors des compétences de l'équipage on peut aussi être correctement équipé pour affronter un coup de vent. Par exemple des trainards Jordan, des voiles de gros temps (GV de cape, tourmentin costaud sur étai largable. Équipement à mon avis nécessaire pour des traversées hauturières à risque.

Après, autre sécurité ultime, combien d'entre nous qui pratiquent en hauturier ont tout verrouillé pour pouvoir rester à l'envers sans couler (fermeture costaud et relativement étanche de la descente) et sans recevoir tout ce qui n'a pas été correctement arrimé sur la tronche à commencer par le moteur (qualité des attaches sur le berceau), les batteries sanglées, les réservoirs souples à eau bien enfermés, les planchers bien verrouillés, tous les coffres idem, pas de bouteilles en verre...

Même sur une traversées Baléares Marseille, je connais un voilier de 12 m qui à fait un 360° il s'en est sorti sans trop de casse après être resté 1/4 h à l'envers. Voiles déchirées pas de démâtage. Il a pu rentrer pas ses propres moyens avec des voiles de rechange. C'était un fort coup de vent un peu minimisé par les prévisionnistes rajouté à l'imprudence du skipper.

04 fév. 201804 fév. 2018
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"Ce qui est évident c'est qu'il ne faut jamais les prendre en travers. "
froussard, revends ton bateau ! ...;-)

"Peut-être certain dériveur vont riper et ne pas se retourner à l'inverse de l'effet croche pieds sur un quillard mais je n'y crois guère"
j'ai eu l'occasion de tester le ripage, mais comme moi aussi je suis froussard, ce n'était pas des déferlantes ayant hauteur de 4mètres : la sensation de glissade est bien réelle.
Le ripage du DI est également attesté par celui qui a pondu le texte de stw, qui a une expérience certaine...
Pour le reste, tu as raison. Mais c'est l'équipement d'un bateau de voyage digne de ce nom.

1

être embarqué par une déferlante par le travers :

cela m'est arrivé avec un cata iroquois : on a dérapé un bon bout de chemin recouvert par l'écume.

heureusement la dérive sous le vent était soigneusement remontée ...

quant à vous dire que l'on n'a pas eu peur ...
on ne voyait même plus l'équipier en train de gréer le tourmentin;

quand à l'effet croche pied je crains beaucoup plus le moment ou le liston arrive dans l'eau alors qu'on dérive fortement par le travers que l'effet de la quille.

03 fév. 2018
0

on vient de me dire , mais qu'est ce qu'ils font à faire du bateau tous ces peureux , j'ai répondu : je ne sais pas .
je vous passe les sarcasmes du genre , qu'ils s'achètent des camping-cars , qu'ils prennent l'avion , la seule chose qu'ils aiment c'est être au port ou au mouillage ....... etc...

03 fév. 2018
1

Dis-moi AlcesteIII, faute de mieux, t'es un comique toi :reflechi:
Moi j'en connais qui vivent sur leur bateau en faisant pratiquement que du moteur et ne se déplacent que de quelques milles tous les 3-4 jours et se croient un peu marin quand même !
Faut y pas être stupide, au moins avec un tintin comme toi on sait ce qu'il faut faire, on le sent bien dans tes réponses, remplies de bon sens et d'arguments à tout épreuves, un peu comme ton profil qui déborde d'info....
Changes rien, t'as le feeling mon GOOS :pouce: :bravo: :heu:
Au fait, moi, c'est Pascal ... :alavotre: :alavotre: :alavotre: :goodbye: :scie:

03 fév. 2018
0

Tu sais que j't'aime mon Tintin :cheri: :star2:

Pascal :pouce: :topla: :alavotre: :alavotre:

03 fév. 2018
0

tient un camping-car flottant :goodbye:

03 fév. 2018
2

moi aussi je t'aime !

03 fév. 201803 fév. 2018
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super couillu a causé. Y'a les froussards d'un coté, le super couillu de l'autre (et au port...)
super couillu, mais niveau neurones, c'est sous la norme. Pas foutu de comprendre de quoi il est causé ici...

04 fév. 2018
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ça y est...j'ai tout lu... (sacré topic en 3 jours...)
.
Bon.... Vos avis me confortent dans ce que j'ai toujours appliqué:
" Ne pas risquer de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment..."
En ce qui me concerne, c'est plus facile que pour "les grands marins"... Je ne navigue qu'en côtier...
.
Quoique... Cette "grande bassine" qu'est la Med est une sacrée garce, parfois....qui ne prévient pas toujours de ses soudains excès d'humeur...
.
Vous imaginez...avec mon "truc" de 22 pieds (certes incoulable...heureusement...) beaucoup plus stable à l'envers qu'à l'endroit !!! :mdr:
.
Bon dimanche !
.
PHIL

04 fév. 2018
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Le côtier est potentiellement nettement plus à problème que le grand large surtout quand les fonds remontent rapidement
(cf Corse côte ouest par exemple) et la Med peut être redoutable. Un monocoque plus stable à l'envers qu'à l'endroit traduit une erreur fondamentale de conception, parfois fâcheusement voulue pour des bateaux de courses modernes (un bateau est resté au moins 6 mois quille à l'envers autour du pôle sud).

04 fév. 2018
3

Un côté pour l'été, un côté pour l'hiver.

0

quel est ce bateau resté 6 mois à l'envers ?
avait-il encore sa quille ?

04 fév. 2018
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C aussi l histoire du bateau couché sur l eau et sauvé par peyron

04 fév. 2018
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Le bateau de Gerry RoofS ou roufs
Par contre un pogo chaviré ds les alizés est resté 45 mns a l envers

04 fév. 2018
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Le skipper-coureur n'a jamais été retrouvé sans doute éjecté et la quille était toujours la fièrement dressée vers le ciel. A la suite de cette triste histoire qui avait vérifié une fois de plus les principes de la stabilité de forme/stabilité de lest, les normes de ces bateaux de course étaient revues et des tests minimum de retournement étaient imposés avant homologation pour la course.

04 fév. 2018
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@ outremer
Effectivement, un monocoque plus stable à l’envers qu’à l’endroit peut traduire une erreur fondamentale de conception !!! :oups:
Ainsi que le laisse supposer ma photo d’avatar, et que le dit FredericL ci-dessous, mon canote à 3 coques . :-D
.
PHIL

04 fév. 2018
2

Je crois que Phil navigue en trimaran...

04 fév. 2018
0

Quelquefois on peut avoir de la chance : cf l'extraordinaire manœuvre de redressement de son concurrent couché voiles sur l'eau et coques dans le plan verticale, réalisée en un passage par B. Peyron, qui s'était dérouté. Un miracle et surtout une formidable maitrise de la voile.

04 fév. 2018
1

C'était Loick, et il y a eu plusieurs passages, le bateau de Poupon s'est finalement redressé après qu'il ait largué le mât d'artimon.

Phare de Sant Joan de Labritja - ES - 27 juin 2021

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