quel type de gréement pour voile aviron

Appel aux connaisseurs de différents types de gréement.
J'envisage de construire ou plutot de modifier un canoé pneumatique (longiligne genre kayak) en mini dériveur.
Pour cela je vais batir un chassis + traverses intèrieures supportant le mat (enfilé comme sur un optimist ou un lazer )ainsi que 2 dérives pivotantes latérales et le tout sanglé au bateau pour le rendre solidaire. pour les premiers essais, j'envisage d'utiliser un gréement de planche a voile, mais les voiles types planche a voiles(étroites et hautes) me font penser qu'elles ne sont pas adaptées (trop de pression latérales) et donc moins de poussée.
je pense que le mieux serait un gréement a la livarde. qu'en pensez vous ?
la voile latine m'interresserait aussi beaucoup pour des raisons pratiques et esthétiques.
quel avantage a ce types de gréements ? comment se passent les virements de bords ?
et où doit etre la position du mat sur le bateau
au 2/3 de la longueur je suppose.
merci d'avance pour votre avis eclairé

L'équipage
28 avr. 2004
28 avr. 2004

Prends les choses dans l'ordre...
commence à faire des essais de structure et de matériaux sur ta plate-forme gonflable avant de réfléchir au gréement. La difficulté principale que tu auras à résoudre concernera la structure longitudinale. Tu devras réffléchir à l'adjonction d'une fausse quille (une quille intérieure, classiquement une planche épaisse), et au moins deux varangues. Tu peux, pour t'inspirer, aller voir ce qui se fait du côté des structures de kayaks pliants (klepper.com)

Sors naviguer à la pagaie dans le clapot et si c'est naviguable, si ton gonflable tient la pression et s'il n'est pas devenu trop lourd, tu pourras réfléchir à la suite: le gréement. Tu sais comment fonctionne un gréement d'optimist? Mets un gréement d'optimist. N'essaie pas de tout apprendre à la fois: oublie la voile latine, très contraignante à la manoeuvre. Tu verras ça plus tard.
Tu trouveras toute l'inspiration nécessaire pour le gréement et les dérives dans ce livre:
SALVADORI (Michel), "En canoë de la rivière à la mer", Le Chasse-Marée/ARMEN, 1999.
disponible à la librairie du Canotier.

Pour finir, n'oublie pas de garder ton anthousiasme...Si la première étape du projet ne marche pas, ne te décourage pas...et cherche un canot rigide.

A+

28 avr. 2004

surtout pas de canoé rigide
car cela prend trop de place, je veux une structure demontable pour fixer le tout sur la galerie sans que cela prenne trop de hauteur a cause des portiques qui fleurissent partout sur le littoral (ca c'est un autre problème)
mais je suis vraiment motivé, j'ai reflechi les plans de ma structure sur le lac du salagou quand les dériveurs me tournaient autour et que je luttais contre le vent a la pagaie.
j'adore le canoé mais en eaux calme (sans vent ) ou en rivières, mais sur un plan d'eau avec du vent la je trépigne, c'est tellement magique de se deplacer grace au vent,au début j'envisageais un cata avec 2 planche a voiles et apres m'est venu l'idée du pneumatique et le pire l'an dernier j'ai vu mes 2 idéés sur l'eau :
le cata c'etait des nordiques qui parlaient meme pas anglais (c'est rares)j'ai rien pu savoir
et le pneumatique c'etait des anglais avec un genre zodiac (plus etroit) avec gréement classique et meme un foc a enrouleur et une dérive centrale (en puit) le tout pour plus de 2 briques quand meme

28 avr. 2004

Sur la yole de Bantry ce sont des voiles au tiers
Je confirme que la voile latine est délicate à manoeuver en raison de sa puissance

28 avr. 2004

moins de 35 cm de tirant d'air...
...un canoë rigide. Mais ça te regarde.
Autre chose: pour que tu ne sois pas déçu du résultat: demande toi si tu veux faire un voilier qui peut éventuellement être utilisé à la pagaie, ou un canot de pagaie sur lequel on peut éventuellement gréer une voile. Les "voyageurs" qui ont fait la légende du Canada se contentaient de couper un tronc sur la rive quand le vent était portant et gréaient une toile au carré. ca marchait bien. aux autres allures, ils sortaient l'huile de coude :-)

07 juil. 2004

ça marche impecc
au dela de mes esperances, je vais bien plus vite (avec du vent bien sur)(force 3,4 et meme 5 en rafale)qu'un gros sprint a la paggaie.
j'ai opté pour un gréement d'optimist.
j'arrive meme a remonter au vent comme un dériveur.
un peit hic, il faut lester l'avant ou avoir un passager, le bateau est trop souple sur l'avant ,et gite trop alors que l'arriere reste a plat, malgré tout il avance quand meme.
j'ai essayé le mat plus en arierre, mais il vire pas,il reste a la cape et derive, donc uniquement empannage,
ensuite j'ai placé un genre bastaque, a larguer et reprendre au vent a chaque virement de bord, solution adoptée et a perferctionner.
photos a venir, si il y en as d'interressé

07 juil. 200416 juin 2020

Bidule
Au cas où tu voudrais quand même régler les défauts que tu viens de décrire va à:

www.faltbootbasteln.de[...]/

C'est en langue barbare mais regarde tout de même sous Faltboot unter Segeln pour des gréments puis sous Basteltips 1 pour s'en servir.

Sers-toi du traducteur gratuit en ligne Voilà ou Réverso si les schémas ne suffisent pas.

Le but de l'opération est de ramener le centre de poussée de la voile vers le milieu du bateau, càd sur la ligne médiane divisant le "pont" en longueur, et le plus bas possible, ces deux choix visant à réduire la gîte.

Une voile carré qui a son centre de poussée trop à l'extérieur du bateau aggrave la gîte.
Un grément d'Optimist n'est donc pas un meilleur choix qu'une voile de planche.
Celle-ci serait mieux adaptée, surtout un petit modèle.

La solution classique pour un esquif léger est de diviser le grément pour abaisser encore le centre de poussée.
Des manches à balai de ménage fournissent les mâts voire les bômes.
La corde fournit le grément dormant.

Des lattes donnent à la toile la rigidité qu'une corne apporterait si elle ne chargeait pas trop le grément dans les hauts.

S'agit-il d'un kayac gonflable? Un Challenger poids plume ou un lourd Grabner? Les gréments décrits par Michel Salvadori dans ses jolis livres concernent des coques de canoës en bois lamellé-collé, assez lourdes.

Il convient de relever celle des dérives qui se trouve au vent.
Elles doivent être placées en arrière du mât, mais si le centre de poussée de la voile reste devant la dérive le bateau s'éloignera du lit du vent et voudra abattre.
Si le CP recule le bateau devient ardent et vire sans peine.

Mais ta coque est flasque donc peu réactive, il faudra t'y faire à moins d'opter pour un esquif démontable comme ceux du site indiqué.

Il y a eu ici une discussion sur un sujet analogue, on voulait gréer un kayac à assise haute (sit-on-top) pour un programme lacustre.

Bonne chance.

Eric

07 juil. 200416 juin 2020

tu vas me trouver insistant...
...Mais les defauts et les atouts que tu décrits sont dus à la souplesse...As-tu posé une fausse quille?
Comme c'est la mode sur ce forum, j'ai sorti le stylo, et voilà ce que j'aurais fait à ta place&gt&gt

Note, Je ne dis pas que c'est ce qu'il faut faire, hein...Et ca peut ne pas marcher du tout si ton bateau est vraiment très léger...A tous les sens du terme :-).

08 juil. 2004

merci
pour votre contribution
patte gauche : c'est un peu ce que j'ai fait mais, l'exterieur du bateau
chebec, j'ai vu le site; et meme le topic qui m'as donné ce site, il s'appelait je crois un port partout,
le probleme des muti mat complique un peu la navigation, je prefere avoir qu'une voile a gerer, afin de larguer tres vite en cas de rafalles,
les essais ne vont pas en rester la de toutes façon, j'envisage, de me faire une voile classique, triangulaire, comme tu dit plus basse mais avec une bomme plus longue, ou peut etre replacer le mat au milieu, et mettre un genois seul;

12 oct. 2004

ça marche mais changement de systeme
apres quelques correction, le montage s'est averé efficace dans les lacs, cependant certains lacs ont ete peu ventées,
et le montage est un peu decourageant a monter pour une ballade incertaine en vent.
il me faut + de 2O minutes pour assembler, traverse et dérives, et safran
d'autant que pour les lacs en vallée le vent n'est que dans 2 sens, montant ou desecndant, donc , portant ou de face.
j'envisage donc un autre systeme, beaucoup plus simple, un simple mat, avec une voile style spi, sans dérive quand j'irais dans le sens du vent, ,et la paggaie pour safran.
et j'irais plus vite a la pagaie avec le vent de face
je reprendrais l'ancien systeme que pour les regions assurement ventées comme la bretagne

12 oct. 2004

Bravo 007
Sage décision.
Vouloir gréer un gonflable pour le près n'est qu'une source d'ennuis, par quelque bout qu'on le prenne.
Même à la pagaie, tes performances seront bien supérieures sur une coque rigide.
Allons rendre visite à Algernon, du Dépt des Engins Spéciaux...

Une amusante solution serait de racheter un vieux flotteur de planche à voile en le choisissant le plus épais possible, de creuser en son milieu une hiloire ovoïde pour y loger son individu, en gardant le reste de la mousse par sécurité.
Ca ferait une baille assez légère pour être hissée sur le toit et qui serait garnie par-dessous -si c'est un mâle- d'une dérive et d'un aileron de direction.
L'adjonction de renforts de frêne de fibre de verre ou d'alu collés par-dessus de chaque côté de l'habitacle compensera l'affaiblissemnt structurel causé par l'évidement du volume central.

Rester par prudence au vent AR et porter le gilet.
On pourrait équiper cet engin d'une paire de flotteurs repliables, par exemple en adaptant ceux que tu avais fabriqués, mais qui fixés à demeure aux renforts latéraux pourraient être instantanément déployés.

Nautiraid, dont je ne suis ni actionnaire ni client, vendait pour 3000 balles tout de même une voile de portant idéale pour le vent arrière, composée de deux voiles lattées en "chauve-souris" étarquées sur un mât un peu plus court reposant au fond du kayac.

www.nautiraid.com[...]ge9.htm

Les deux ailes se repliant formaient au besoin une voile de près acceptable.
On peut reproduire ce grément à moindre coût en montant une poulie au sommet d'un manche de râteau ou d'un manche de pagaie en aluminium du bas de gamme débarrassée de ses pales de plastique, ce qui prouverait que ces articles peuvent, contre toute attente, avoir finalement une espèce d'utilité.
S'acheter ou se faire offrir une pagaie de bois, voire de carbone. A défaut, clouer deux pales plates minces et allongées en CTP à chaque bout d'un manche à balai en bois.

Le mât passe dans le joug de dérives.
Caler le pied dans un carré de bois reposant sur une planche prise sous les boudins.
L'étayer.
Frapper les drisses en bas de mât.

Des baguettes plutôt que des lattes sont prises dans des ourlets le long de la toile de chaque aile. Pressé, on pourrait coller les bandes de toiles minces qui enferment les baguettes, mais l'aspect sera misérable.
Un bras d'écoute est frappé à mi-longueur de chacune des deux baguettes inférieures et fait retour (quelle surprise) au barreur.
On peut simplifier, en incluant le mât dans un autre ourlet, bien sûr plus large mais qui s'usera plus vite au petit largue et nécessitera d'être recousu périodiquement. Compter donc deux baguettes de moins.
Ourler les bords de la toile.
Pour aller plus vite encore, on peut clouer la toile avec des rondelles de plastique sur les baguettes, celles-ci étant placées sous le vent et la toile au vent.

EC

12 oct. 2004

pleins d'idée...
je voit que tu ne manques pas d'idée,
j'en ai aussi plein la tete, mais je ne pense que je les realiserais toutes, en effet une idée appelle une autre idée qui.... etc etc , le probleme, il faut aussi faire le tri et limiter celles qui vont trop loin.
par tes commentaires tu as alimenté, d'autres modification, surtout pour le greement.
merci

07 fév. 2007

pour ceux que ça interresse
je viens de mettre en ligne quelques photos dont je disposais sur le nouveau forum de voilier transportable :
transportable.free.fr[...]pic.php

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