Quand la mer est tres mauvaise, vaut il mieux virer ou empanner ?

Quand les vagues deferlent, et que je dois changer d'amure. La securité sur mon 6m est elle mieux assurée en empannant ou en virant . Merci pour vos bons conseils

L'équipage
19 sept. 2013
19 sept. 2013

Bonjour,
D'apres moi (je n'ai pas la prétention d'etre un expert), si ca deferle c'est que l'on est au dela de F7 (en dehors de sitation particuliere type haut font ou courant contre vent etc).
Il me semble alors difficilement concevable de virer, d'autant plus sur un 6 metres.

Si ca déferle, la puissance du vent logiquement t'empechera de remonter au dela du travers (voire grand largue ?) et que dire de l'etat de la mer.

Bref, a mon avis si ca deferle ne pense meme pas à autre chose que l'empannage !!

Thomas

19 sept. 2013

je pense que le meilleur conseil c'est d'éviter de prendre la mer avec un flirt et une mer très mauvaise.
si tu es toujours en mesure de remonter au vent, vires de bord. si tu es en fuite au portant il te faudra empanner. ca va être chaud... attends d’être en survitesse en descente de vague, pour diminuer au max ton vent apparent, pour lancer ton empannage. bien dans l'axe du vent, pour éviter un gros changement de cap. si tu as un équipier il lui faudrai reprendre le mou de l'écoute à la volée pendant l'empannage et rechoquer en grand dès que la voile passe. n'oublies pas de baisser la tête et accroches toi bien!
surtout entraines toi avec des conditions beaucoup plus clémente.

19 sept. 2013

Vaste question.

Je ne sais pas s'il y a un solution unique. Cela dépendra déja si les vagues sont plus forte que le vent ou le vent plus fort que les vagues.

Si les vagues déferlent vraiment, je ne ferais rien. J'attendrais qu'un train de vagues un peu moins fortes arrive pour tenter quelque chose.

Si ma GV est bien réduite, je privilégie l'empannage.

Si ma GV n'est pas réduite, parce que j'ai été coincé par le vent qui est monté, je tenterais plutot le virement.

Le problème du virement, c'est en fait de passer du vent arrière au vent de travers. Vent de travers, tu es trés exposé aux vagues, et le vent apparent monte en flèche en loffant. Pour ça, il n'y a pas beaucoup d'autre solution que d'y aller et d'éviter de rester vent de travers.

Un virement c'est aussi l'occasion, si tu n'as pas pu le faire avant, d'en profiter pour réduire.

Jacques

19 sept. 2013

Quand les vagues déferlent, et de surcroît sur un 6m, je préfère la fuite au portant ou la bière au bistrot....pour assurer ma sécurité

Pour éviter la casse et le coup sur la tête, je préfère largement virer qu´empanner (s´applique par vent fort mais pas dans un mer déferlante ou je n´ai pas vraiment envie de me retrouver en travers des vagues ou 3/4).

19 sept. 2013

Si on a encore la GV je suis aussi d'avis de virer si le bateau veut bien car empanner dans force 7 ou plus ca craint toujours, et on peut en profiter pour reduire (cf erendil)..
mais avant tout ne pas se trouver en mer par gros temps avec un bateau si petit qui n'est raisonablement pas trop manoeuvrant par 30nds et plus.
De plus si on est au portant ( le pres c'est impossible avec ce vent et cette taille de bateau) on aura enlevé la GV avant et donc on "empanera tranquille"
philippe

19 sept. 2013

si ça deferle c'est que ça deviens vraimenet mauvais on est dans F 8/9

donc ne rien faire ,ce mettre à la cape ,fermé la descente et allé dormir

19 sept. 2013

Si tu es encore au près c'est que tu peux encore viré. Dans le cas contraire la question ne se pose plus.

19 sept. 2013

Les puristes vont peut être hurler, mais un petit coup de moteur pour virer peut faire du bien et aide à ne pas manquer à virer.
L'empannage est quand même toujours plus rock'n roll que le virement par mer formée, me semble-t-il...
Sauf sous génois seul bien entendu si on a réduit à temps et si le près à faire n'est pas trop serré. Perso sous génois seul, je remontais quand même à 80° du VA facile.

Maintenant, tout dépend des circonstances. Houle dans l'axe du vent ou pas ? Cailloux pile sous le vent ou pas ? Etc...

19 sept. 201319 sept. 2013

La mer peut ne pas être mauvaise, et le vent encore tenable. Mais ça se gâte à certains endroits.

Je suis parti une année de Groix pour Loctudy, seul sur un 21 pieds (j'ai vu lendemain qu'il y avait eu des rafales à 8). J'ai essayé de passer entre la terre et l'île Verte, j'étais au rappel sur l'hiloire bâbord depuis Groix. Au virement de bord, avec le vent qui s’engouffre dans le corridor de l’île Verte et sous une pluie battante, j’ai prix une sacrée claque qui m’a projeté contre les filières. Heureusement que j’étais amarré court au fond du cockpit.

J’ai préféré me mettre en fuite jusqu’à Port Manec’h. Le lendemain, j’ai constaté que mon étai avait cassé en tête de mat.

19 sept. 201319 sept. 2013

N'en déplaise aux puristes, appuyer au moteur pour monter au vent au max et virer c'est plus sécurisant qu'un empannage qui risque de mal se terminer, surtout en solo.
testé plusieurs fois sur un First 211 avec un 6cv il n'y a pas photo, surtout que cela évite de remplir le cockpit ouvert si une déferlante te rattrape.

@+ Alain

19 sept. 2013

Je pense que meme les puristes seront avec ta méthode (pourquoi s'emmerder quand on peut faire plus simple et moins dangereux en croisiere)

Mais pay jame parle de la situation extreme ou les vagues deferle, penses tu que ca soit gérable au moteur ?

19 sept. 201319 sept. 2013

Precision:
- Je suis presque tout le temps en solo. quelques fois avec passagers neophytes qui sont souvent une contrainte supplementaire en cas de difficultes.
- Pour empanner je borde toujours la GV à fond par secu. Je ne connais pas le manque à virer car j'envoie à fond la barre et je laisse toujours le foc à contre 1 ou 2 secondes.
- Les basules de brises thermique sont quelquefois mechantes en Mediterannee. Et les previsions.....pas toujours en beton.
- Il arrive d' avoir de la mer qui se leve alors que le vent n'est pas si fort. Bref c'est la Mediterannee et ses surprises meteo.

Risque t'on plus face aux vagues par le bateau qui tombe dans le trou derriere la vague, ou vagues qui soulevent et remplissent par l'arriere ?

@Calyspso2 : 6 m c'est nav cotiere, et vagues c'est souvent vent marin, donc terre sous le vent: La cape est elle vraiment un bon plan ?
merci

19 sept. 2013

Je suis puriste et inconditionnel de la voile, mais . . .
Dans de telles conditions, et sur un si petit bateau pour la force du vent énoncée, aide du moteur plus que fortement souhaitée pour virer de bord.

19 sept. 2013

En solo un empannage me parait trés risqué : manier et l'écoute de GV + la barre faut être 2 et bien se synchroniser attendre un moment favorable en survitesse et position sur le début de la pente de la vague pour ne pas virer avant le creux faut procéder un peu comme un empannage dans la brise en dériveur ou en planche à voile.
Il y a un risque de tout casser (bome vit de mulet ou pire dématage) si on freine pas bien la GV. Faut des gros gants et un bonne semelle pour freiner l'écoute de GV avec un risque de brulure.
Il y a aussi le risque d'un départ au lof incontrolé sur le nouveau bord par effet de giration si la GV n'est pas choqué et freiné correctement sur le nouveau bord.
En solo je tenterais une remontée au vent avec l'aide du moteur si la fuite n'est plus possible (cailloux dans l'axe).
Bien sur la descente est fermée et le harnais est croché on croise les doigts et on invoque les divinités de son choix.

19 sept. 201319 sept. 2013

Idem: si on a le choix, toujours préferer le vrt à l'empannage. Lors d'un empannage, pour peu que le hale bas soit trop tendu, il y a d'énormes contraintes dans le gréement via le vît-de-mulet (j'ai flambé un mât sur un 42pieds comme ca! pas fier!). Sans compter le départ au lof possible, le balayage de bôme...

Vrt avec moteur? oui si in-board, (avec un H-Bord c'est illusoire), mais attention: désamorçage possible, chauffe si tourne longtemps à la gîte...

19 sept. 2013

Quand la mer est très mauvaise, comme il est dit dans le titre de ce fil, on n'a pas le choix. Il est impossible de virer car le secteur de louvoyage est trop important à franchir, d'autant plus que la mer et les vagues cassent l'élan nécessaire pour le franchir. On passe d'un petit largue ou même d'un travers d'un bord à l'autre.
Le seul changement d'amure possible, c'est le virement lof pour lof, donc en passant par le vent arrière.

19 sept. 2013

salutatous
je vais mettre plein de conditionnels partout, mais un emmpannage avec bloqueur de bôme (bien pensé pour ne pas pêter la bôme) ou un frein de bôme, c'est beaucoup plus sécurisant si on n'a pas affalé la GV
quand tu dis que les vagues déferlent, c'est que, soit il n'y a pas assez de fond, soit le vent est vraiment très fort (expérience de fort coup de vent seulement en atlantique et manche); dans le 1er cas, ça sent la catastrophe proche car tu es certainement proche de la côte; dans le 2eme, si tu as de l'eau à courir, c'est déjà plus safe mais le virement est souvent impossible et surtout tu fais des bords carrés dans le meilleur des cas; l'appui moteur est bien sûr bien venu, mais ne pas oublier de consulter le manuel du moteur pour savoir jusqu'à quel angle de gîte, il fonctionne normalement
cordialités maritimes
larent le hareng

19 sept. 2013

L’empannage fait reculer par rapport au vent, jamais bon quand on fait du près. De plus un empannage est toujours plus violent sur le gréement qu'un virement, donc... virement.

19 sept. 2013

la vrai question... que fait un voilier de 6m sur l'eau avec une mer qui déferle?

19 sept. 2013

sans doute mer qui deferle au large = 35nds mini deja avec mon solide 43' je m'arrete de faire du pres a 35-40 (donc je ne vire plus), jamais ete dans un vent pareil sur un 20', ca revient a faire du pres dans F10 avec un 40-50' ; personne ne fait ca sauf cas desesperé

19 sept. 2013

Ca m'est arrivé il y a quelques jours en solo avec un F7 en rafales et une houle d'1m50.
Mon bateau est à peu de chose près l'équivalent du flirt et j'ai préféré le virement car mon étrave passe bien la vague et surtout le fait de couper le lit du vent demande un peu de vitesse en permettant ensuite de moins faire souffrir le gréement. L'empannage aurait amha été trop violent et je pense que j'aurai gité à mort car je n'avais qu'un ris sur la GV.

Enfin on se marre bien sur ce terrain de jeu là... :pouce:

19 sept. 2013

D'accord avec AL66. Aux Glénans, j'ai vraiment donné dans le petit bateau croisière (Tonic 23) par tous les temps 7 établis et au delà avec des rafalles. Jamais eu aucun problème pour virer. Il suffit de porter la toile du temps (3ris/ foc plutôt que tourmentin pour garder de la puissance, quitte à ouvrir la chute pour déverser dans les hauts), voiles plates, chariot sous le vent... Il y a de grosses différences de comportement entre un petit bateau correctement réglé face au mauvais temps et un autre réglé n'importe comment...

10 avr. 2016

Oui, à Paimpol nous avions 6 Tonics, tous dériveurs -lestés- (Haroun el Poussah, Aladin, Simbad, Shéerazade, Iznogoud et ???je ne sais plus). Ils y sont bien restés 6 ans, par contre chaque hiver ils étaient remis en état en chantier avec parfois de gros travaux : réféction des reprises de cadènes, liaison pont coque, étrave ...
Mais somme toute, d'un bateau pas fait pour le près (volumineux avec un bon fardage et version DL, je ne l'ai jamais vu en défaut. Bon, on en a couché plus d'un que ce soit au prés ou sur des départs lof/abattée sous spi, mais ils se sont toujours redressés. Au final, on les surnommaient affectueusement "les mobylettes" car ils était dépourvus de moteurs et nous faisions toutes les manoeuvres soit à la voile, soit à la godille. Dans ce domaine, ils faisaient preuve d'une grande manoeuvrabilité.
Ce n'est certainement pas un foudre de guerre, mais c'est un bateau au comportement sain et assez solide. Le point le plus faible à mon sens est à trouver du coté des ferrures de safran, surtout celles du bas. Un autre point à surveiller est le pont autour du pied de mat, car l’épontille arrivait à poinçonner le pont, mais il faut dire que de nombreux stagiaires montaient et sautaient dessus ... Et comme beaucoup de bateaux (plastiques) les embases de chandeliers qui poinçonnent également : celles au maître bau dû à la mauvaise habitude d'empoigner le chandelier pour passer du catway au passavant, et ceux de l'arrière avec les bras de spi qui les poussent vers l'intérieur dans les allures de portant "un peu sérrées" ... Plaques et contre plaques alu collées à la polyhuréthane équipaient toutes les embases. Autre point à surveiller: la ferrure d'etai reprise a travers la strat de l'étrave : si ses précédents proprios étaient des adeptes du mûlage sur pataras, il arrive que cette pièce travaille ...
Et autant te dire qu'en (au moins) six saisons de nav allant des vacances de février à celles de la toussaint quasi non stop, du force 6, 7 et même 8 dans les rafales, ils en ont connu.
Maintenant, le poids des temps doit de faire sentir et je ne saurais te dire "vas-y les yeux fermés" car seule une unité entretenue et surveillée est gage de sécurité, mais le Tonic23 avec un volume inégalé pour sa taille est une bonne base...
Dernière chose, nous n'avions pas de béquilles sur ces bateaux, mais entre Roscoff et St-Malo (leur périmètre de nav), il n'y a pas une seule cale sur laquelle ils n'aient pas échoués ... sans soucis de structure, ce qui n'est pas le cas de toutes les autres unités que nous avions sur la base.

Bonjour Oliv44.
Je lis avec attention votre récit (sept 2013) d'un force7 sur Tonic 23 Aux glenan.
Parce que je suis propriétaire d'un Tonic, 2 questions:
1°) Votre Tonic était il dériveur.
2°) comment le tonic a t il vécu ce Force7 aux Glénan.
Merci.
Gildas

Re Bonjour Oliv44.
Tout d'abord merci pour votre rapide et exhaustive réponse.
Elle est très riche d'enseignements.
Je partage pleinement votre analyse en tous points.
J'ai acheté un Tonic en Mai 2015.
Après une petite saison pour le découvrir il est actuellement dans un chantier pour une TRES grande rénovation après 30 années de bons et loyaux services....je suppose.
J'aimerais vous adresser un dossier complet, de ces travaux, par mail
Pour ce faire je vous laisse mon adresse pour obtenir la votre en retour si cela ne vous dérange pas.
GLMB@wanadoo.fr ou glmb@wanadoo.fr
Sincères remerciements.
Gildas

19 sept. 201319 sept. 2013

@Mototunga : Éviter les cailloux avec du marin ? Mais peut on être au près par F8 et plus ? J'ai comme un doute...
Je ne suis pas convaincu par ta comparaison 20'/40' . Pourrais tu étayer ?

19 sept. 2013

non je ne peut pas car ca fait plusieurs dizaines d'annees que je ne navigue plus sur de petits bateaux, je m'imagine juste la mer que deferle (F8)et moi sur un 20' ( au pres puisqu'on parlait de virer) alors que sur mon 43' un peu lourd c'est deja l'enfer
philippe

19 sept. 2013

Ce monsieur, inconnu, navigue avec un 6 m.
Sur cette taille de bateau, le vent musclé commence aux alentours de 20/22 nœuds, ce qui entraine déjà des beaux moutons et des creux sensibles.Comme peut le générer le vent de SE thermique en fin d'après midi sur la côte languedocienne. (si c'est là qu'il navigue?)

Pour en revenir à la question, si ça devient réellement méchant, un virement vent debout est plus sécurisant qu'un empannage, même avec la présence d'un frein de bôme.

19 sept. 2013

si ça devient réellement méchant tu n'es plus en mesure de faire du près. ça déferle!! tu pars en fuite et là si tu es dans l'obligation de modifier ta route bah tu empannes.

19 sept. 2013

c'est donc un dialogue de sourd mais de gens avisés..
prendre en compte comme dit koala le fait qu'a la reflexion notreami ne parle pas de conditions si extremes que ce que je croyais: il ne s'agit donc pas de force 7-9 mais plutot de F 5-6 , c'est 4 fois moins de force ( en terme de poussée sur les voiles)

19 sept. 2013

pas compliqué d'empanner vu que tu n'aura plus que ton tourmentin...

19 sept. 2013

oui mais par 5/6 B, les vagues ne déferlent pas
peut être qu'il ne voulait pas dire déferler au sens de déferler ?

19 sept. 2013

je suis moi aussi d'avis de s'aider au moteur pour tenter le virement vent debout plutôt que l'empannage. Sauf que... un moteur HB dans de la mer agitée, ça n'a pas trop de rendement, voire pas du tout.

19 sept. 2013

Oui, ou tu te le fait arracher par les vagues ( vécu)

19 sept. 2013

d'accord avec empannage, un virement avec ces vageus, courtes en med, c'est de la roulette russe, surtout qu'en général, il n'y a pas de 3ème ris sur des bateaux de cette taille, alors au près par F7, j'y crois pas, même avec un 3ème ris
sur mon 28, il est vrai un peu lourd, par F6 le virement c'est déjà du sport sauf sur un lac, alors un 6m par 2m de creux!!!
vrai que l'empannage, ça fait flipper mais la réussite est plus "sûre", un frein sera d'un gd secours, la manoeuvre bien orchestrée, mais ds une mer creuse, bonjour le bouchon qui danse ça risque de ne pas se faire du 1er cp et le mat n'est plus bien appuyé par la GV
manoeuvre obligatoire pour éviter un danger, à éviter si on n'en n'a pas besoin.
JL.C

19 sept. 2013

J'ai entendu Jean Le Cam dire qu'il n'empannait pas sur son Imoca mais qu'il virait vent debout... Il y avait une vidéo (prise du par le roi Jean) où l'on voit Bilou ramasser son spi asymétrique dans sa chaussette pour virer de bord.
D'après les polaires les Imoca naviguent entre 150° et 160 °, d'une amure sur l'autre.
Sur un 6m, en solo... à donf dans un surf et hop on change d'amure en empannant ??? faut être sur de soi, de son matos et très rapide... AMHA.

19 sept. 2013

ouais... les efforts sont pas les mêmes!

19 sept. 2013

c'est je pense du à la gestion du risque de casse et ce que ça implique sur un globe par exemple. le risque de casser des lattes sur des gv d'imoca sont importantes lors d'empannage dans la brise. stock de lattes embarquées limité, temps de changement de lattes important et grosse suée à la clé!

19 sept. 2013

Tu l'a entendus où?
"ramasser son spi asymétrique dans sa chaussette pour virer de bord. "
Possible suivant la direction qu'il voulait mais ceci n'en fait pas une règle.

20 sept. 2013

sur le site voile et voiliers.com, il y a une démo vidéo (seb Josse, de mémoire, sur BT) d'un empannage sous spi asym (non rentré) d'un 60' open, en solo...il y a du boulot! et on imagine facilement que dans 30 nds ou plus avec de la grosse houle, certains préfèrent virer, notamment pr économiser les lattes.

19 sept. 2013
  • Je ne comprends pas pourquoi si le vent est tres puissant je ne puis plus faire de pres ? Par Tram jusqu'a 30nds je cape.
  • Je ne comprend pas en quoi le moteur apporterait quelque chose pour virer si j'assure de la vitesse avant d'envoyer. -Je suis d'accord que mon bateau de 6m n'a rien à faire dans la brafougne, mais c'est simple de se faire prendre dans le mauvais temps et j'essaie ici de me preparer à engager les bonnes manoeuvres le cas echeant. -Empannage GV bordé à toc pour assurer la securite y a t'il contre indication ?
19 sept. 201319 sept. 2013

Plus il y a de vent, plus le fardage te freine et te repousse. Plus tu freines, moins tu vas vite (tout le monde est d'accord avec cette assertion ? je ne voudrai pas lancer une nouvelle polémique sur H&O). Moins tu vas vite, plus tu dérives. A cela tu ajoutes l'effet des vagues qui te repoussent aussi au près, et tu peux avoir l'étrave à 30° du vent, mais le bateau qui avance en réalité en crabe sur le fond.

Après tout dépend du bateau. Il y a des bateaux qui marchent au près, et d'autres beaucoup moins. Un 43'' qui ne remonte pas au vent par 40nds, c'est tout de même dommage, non ?

Perso, je borde aussi la GV avant d'empanner. Et je ne choque pas forcement en grand après. A voir en fonction du roulis et de la forme que prend le mat.

Enfin, je crois que si une petite loupiote s'allume dans ta tête pour te dire "je ne suis plus en sécurité", écoute-là ! Affale et rentre tranquillement au moteur. Personne ne t'en voudra, bien au contraire.

19 sept. 2013

Lors de mon retour des Baléares, que l'on voit dans la vidéo:
www.hisse-et-oh.com[...]aleares
...le vent était aux alentours de 30 nœuds apparents, tandis que nous filions à 8/10 nœuds.

Pour le passage du cap Creus, j'ai dû changer 2 fois d'amure.
La première fois en empannant, et ça a été assez chaud, malgré la présence du frein de bôme.
Aussi pour le deuxième changement d'amure, j'ai préféré virer de bord, ce qui était beaucoup plus soft, malgré le passage au vent de travers.

19 sept. 2013

oui, on risque de tout peter:
je ne comprends pas ce que tu dis : "jusqu'a 30nds je cape"?? ce serait pas plutot " au dela de 30nds je cape".
mais alors de quoi on parle de cape ou de faire route ; au pres ? au portant, quelle force de vent, combien de creux? quel pilote ( solo)?

19 sept. 2013

"je cape" signifie "je fais du cap" et pas "je me mets à la cape" :-D

19 sept. 2013

ou je capeye

19 sept. 2013

J'ai un peu l'impression que la réponse dépend énormément du type de bateau et de l'expérience du barreur. Pour ma part, je privilégie plutôt le virement au près car, si je le lance, je suis quasi certain de le réussir. Mais ce qui est vrai sur mon First 310, même par 30 kn, ne peut pas être généralisé à toutes les carènes. Le virement lof pour lof dans la brise me semble toujours nécessiter beaucoup plus de précautions. Mais, dans certaines conditions, je n'hésiterais pas à abattre en grand et à empanner si je le sens mieux qu'un virement hasardeux.

19 sept. 2013
  • Normalement, sur un bateau de croisière, l'angle de remontée au vent se dégrade au fur et à mesure que le vent monte et que la mer s'agite.
  • Le moteur est une sécurité en cas de manque à virer. Un coup de bouzin permet de passer le lit du vent
  • En effet, vaut mieux se poser les bonnes questions avant d'être plongé dans le grand bain
  • Oui, la gv bordée à plat est l'assurance de ne pas se prendre une grande claque lors du changement d'amure et d'éviter la casse. Mais, une bonne vague aidant, on a, AMHA, encore de bonnes chances de se retrouver vite fait plein travers avec la voile bordée à donf'. Et donc de se vautrer. Ce qui n'est pas non plus irrémédiable. De ce point de vue là, le virement vent debout est beaucoup, beaucoup plus calme
19 sept. 2013

Tribal,

Je ne suis pas certain de ton afirmation "l'angle de remontée au vent se dégrade au fur et à mesure que le vent monte et que la mer s'agite"

Oui, pour la mer qui s'agite, cela te demande donc plus de puissance pour passer les vagues, et la tendance naturelle est alors d'abattre.

PAr contre, le vent vitesse au près est carrément négligeable par rapport à un vent réel de 30 ou 40 nd. Autrement dit, pour avoir 30° du VA, angle classique de remontée au vent, tu n'es pas à 45 ou 50° comme dans le petit temps, ou ton vent vitesse est élevé par rapport au vent réel, mais à 35°.

Donc même en abattant pour chercher de la puissance, tu reste à un trés bon cap.

Bon, si la situation est trés merdique et que tu passes ton temps à te vautrer et à dériver, c'est une autre histoire.

Jacques

19 sept. 2013

C'est alors peut être plus la faute du génois enroulé, qui devient un sac, que vraiment de la force du vent, non ?

Jacques

19 sept. 2013

Avec un génois enroulé au 3/4, voir complètement, la GV arisée au maximum (2, ou 3 ris) on a du mal à tenir un prés correct... et la dérive que tu mentionnes.
Si tu as établi une trinquette ou un tourmentin sur un étai largable, ça change la donne.

19 sept. 2013

j'ai précisé sur un bateau de croisière. généralement le rendement du génois sur enrouleur est moins bon une fois réduit (voire pas bon du tout) et les coups de gîte générent de la dérive. Ok, il y a des départs au lof, et à la barre on a l'impression de faire de la route mais sur le traceur, c'est plus pareil.
On parle d'un canot de 6m dans du vent et de la mer...
Je suis convaincu qu'on obtient les meilleurs performances d'un canot dans du médium et mer calme : C'est à dire tout dessus, bateau gîté mais pas couché, sans départ au lof, donc sans coup de barre.
Je me souviens le jour où j'ai eu mon premier traceur. J'ai fais des tests de cap et de VMG avec mon Karaté, pourtant bien lesté. Et bien c'est dans du 12-15nds mer plate que j'obtenais le meilleur cap (et aussi la meilleure VMG). Peut être que cette analyse ne vaut pas pour tous les bateaux?
(Clairement, c'est bien différent sur mon tri ou sur mon cata)

19 sept. 2013

Merci Jacques pour ce rappel des vecteurs en présence.... quand le vent monte.

19 sept. 2013
  • Je ne comprend pas en quoi le moteur apporterait quelque chose pour virer si j'assure de la vitesse avant d'envoyer.

Pas faux, mais je me permets de tempérer. T'as beau avoir assuré un peu de vitesse, dans la mer que tu mentionnes, le manque à virer peut te tomber dessus, et là, on fait comment quand ça déferle ?

-Je suis d'accord que mon bateau de 6m n'a rien à faire dans la brafougne, mais c'est simple de se faire prendre dans le mauvais temps et j'essaie ici de me preparer à engager les bonnes manoeuvres le cas echeant.

Complètement d'accord. Les contributions de ce fil sont toutes très intéressantes, alors par pitié, ne tombons pas dans ce genre de polémique, et à mon sens, celui qui ne s'est jamais fait surprendre ne doit pas sortir bien souvent... Ta démarche qui consiste à demander "oui, d'accord, j'ai compris, mais que dois-je faire si..." me semble excellente.

-Empannage GV bordé à toc pour assurer la securite y a t'il contre indication ?

Je parle pour moi uniquement, mais c'est en gros ce que je fais. GV à plat, chariot un peu décalé si gérable. Si pas de chariot, je borde le plus à plat possible, mais en gardant un peu de prise au vent pour ne pas trop solliciter l'étai, et je gère avec la voile d'avant. Dans ce cas, on n'embraque pas au sens propre du terme, mais il faut toutefois essayer de compenser autant que faire se peut, le matos est quand même pas mal sollicité. Pour avoir pété une bôme par F7, je suis vraiment pas fan de ce genre de situation.

Je n'ai pas beaucoup d'expérience, alors ne prends pas ça au pied de la lettre, c'est juste ce que je fais à l'instinct et avec le peu de connaissances que je possède.

19 sept. 2013

@Mototunga Desolé, quand je dis je cape, en fait je veux dire je fais du cap ou plus clairement : j'arrive à remonter au vent jusqu'a 30nds.
Pilote TP10 encore quelques pb de stabilité because reglages.

19 sept. 2013

si tu fais "du cap" dans 30 nds avec un six metres de facon "habituelle", je te le dis tout net tu n'est pas dans la norme..et dans ce cas tu n'as reellement pas besoin de nos conseils, fais comme moi vis ta vie de destroy man a l'abri des regards.
.
Moi par gros temps je prefere empanner surtout parce que si je dors et sors avec mes chaussons et mon pyjama un empannage ( cas ou je n'ai pas de GV) n'autorise a rester en tenue de nuit et d'aller ma recoucher aussi sec au sec...mais si j'ai la trinquette auto vireuse + 2ou 3 irs je peux aussi virer en gardant mes chaussons. Tout ca le plus vite possible car j'ai derangé le chat alors on tourne en rond.
tournicoti tournicoton
philippe

19 sept. 2013

c'est pas n'importe quoi c'est comme ca que je navigue , faut etre tolerent

19 sept. 2013

n'importe quoi cette histoire de chausson.... J'empanne parce que je suis en chaussons !? T'as raison, on tourne en rond :doc:

19 sept. 2013

mais tu peux naviguer à poil, ça ne me dérange pas (sauf que tu risques l'accident au winch et à la barre d'écoute) mais quel intérêt par rapport à la question posée? Faut être tolérent mais aussi intelligent :-D

19 sept. 2013

@Tribal/ Ton explication parait claire, mais mon moteur HB.... le mettre à l'eau puis en route fait partie des manoeuvres les plus risquée dans mon cas. je suis contraint de me mettre à la cape pour realiser ca meme par temps calme

20 sept. 2013

par "temps calme" tu te mets à la cape pour basculer ton HB et le mettre en route?mais c'est vrai,j'oubliais que tu navigue,le plus souvent,dans ce fameux coin maudit Argelés/canet/st Cyprien....

19 sept. 2013

C'est + ou - ce que j'écrivais sur un post préccédent. L'aide du moteur, c'est bien joli, mais bien souvent un HB est inefficace quand il y a de la mer, et carrément inutile ou inadpté quand il n'est pas à poste!
suis tout de même étonné que tu ne le laisses pas à poste sur sa chaise. A moins qu'il ne soit en puits?

19 sept. 2013

AU portant, dans les vagues, si tu bordes ta GV pour préparer ton empannage le moindre déséquilibre de la carène va t'envoyer au travers avec ta GV bordée...OUPS !
C'est pour ça que je disait d'être "très rapide" (dans l'enchaînement des gestes) et sur de soi et de son matos..

19 sept. 2013

Je suis aussi trés réservé sur le centrage de la bome au vent arrière. J'ai essayé, avec ma voile à corne.

Déja, les lattes n'aiment pas trop la blague et la voile souffre en creusant d'un coté puis de l'autre.

Et effectivement, garre au départ au lof au premier coup de roulis. J'ai moins ce risque en cata, mais j'imagine mal le faire sur un monocoque.

Jacques

19 sept. 2013

Ok, je comprend mieux. C'est seulement pendant l'empannage ?

Dans ce cas je fais évidement comme toi :
- centrage du chariot
- bordage de la voile dans l'axe
- coup de barre pour faire passer la voile
- immédiatement, largage du chariot
- et tout de suite après, choquage de la voile.

Ce que je ne comprenais pas, c'est ce que j'ai déja lu plusieurs fois, qui consiste, si l'on ne peut pas réduire la GV, de la border dans l'axe au vent arrière et de naviguer comme cela.

Jacques

19 sept. 2013

Mais tu as plus de risque en empannant à la volée? Que ça soit sur mon tri ou mon cata, quand il y a du vent, je ramène le chariot au centre et je borde l'écoute. J'empanne voile dans l'axe et je relache chariot et écoute. Dans ces conditions, j'ai l'impression que je limite les efforts sur la GV (Entre autres, car je limite aussi les sorties de route. Et à la bouée d'empannage, tous les tris font de même)

19 sept. 201319 sept. 2013

Dans le principe border la GV et naviguer comme ça tu fait ça quand tu n'as pas réduit a temps et que tu ne peux plus réduire (tu ne peux plus asser loffer pour faire descendre la GV ou tu ne peux pas descendre la GV).

En voile légère j'ai déjà eu à le faire.
Pour les plus gros c'est plutôt courant en course et souvent en solo ou les moeuvre prennent du temps, là tu espère juste que rien ne casse (on en entend souvent parler lors de course genre Vendée globe ou autre).

L'objectif étant de réduire la puissance en réglant mal le bateau et partir plein Q

19 sept. 2013

ha, yes! bon, on est bien d'accord.
J'ai testé pour la 1ère fois la réduction de GV sur le cata. J'avais avec moi 2 velus-testostéronés et bretons; on a fait ça par 25 nds de vent; pfff, trop facile; le bateau a à peine ralenti ;-)

19 sept. 2013

A 30nds, je suis sous tourmentin 3,8m2, et une micro GV de 2m2
si la GV est moitie du foc je peux aller dans du baston.

19 sept. 2013

c'est sur
mais l'on a du mal à comprendre comment tu capes correctement dans 30 nds etablis avec un bateau de 6 m

19 sept. 2013

Ou 6 mètres de haut, ce qui fait une belle prise au vent :non:
C'est l'inconvénient des anonymes complets, sur lesquels il n'y a aucune information (bateau, lieu de navigation etc).

19 sept. 2013

tu n'as pas compris Tomcauwe c'est peut etres 6m de large :jelaferme:

19 sept. 2013

mmouais.... c'est un peu beaucoup de mauvaise volonté de votre part, non? Quand notre homme répond à la question, quelle longueur le bateauµ? 6 mètres.... et ben c'est ss doute pas la hauteur de mât ni la longueur de son écoute de GV

19 sept. 2013

HB inefficace dans la baston, il manque de puissance, sors de l'eau, travaille mal.

Sans compter que tu as toutes les chances de lui faire avaler de l'eau, et il marchera plus quand tu en auras vraiment besoin pour rentrer dans le port.

Jacques

19 sept. 201319 sept. 2013

le mieux est de rester au port avec une bonne bouteille à virer dans le verre :jelaferme: je sais :acheval:

19 sept. 2013

@Jehenne : Tu m'inquiete
@Tribal : HB , faut se pencher grave pour mettre Hb à l'eau, stater, contact, position poignée, tirer ,enlever starter, position poignee, point mort etc...si_ ca demarre du 1er coup c'est le bonheur.
Pendant ce temps il n'y a personnes aux manivelles......

19 sept. 2013

Bien compris pour le moteur.
Et concernant Jéhenne, je suis de son avis. Il ne faut pas exclure le risque de se retrouver au travers avec la GV surbordée.

19 sept. 2013

Conclusion : si le vent monte... il faut vraiment anticiper la réduction de voilure... tu as un tourmentin et une micro GV...
encore faut il les mettre à poste, surtout en solo...
bonne navigation.

19 sept. 2013

Petit bateau sur l'eau qui déferle pas recommandé je crois qu'il a compris.
Je suis d'accord avec ceux qui préconisent le virement car l'empannage risque d'être violent pour le gréement. De plus, si le barreur manque d'expérience, il risque le départ au lof dans la foulée...
Le mieux est de s’entraîner par F3/4 et voir pour comprendre.
Bon vent!

19 sept. 2013

bonjour
l'état de la mer est une chose, la force du vent en est une autre! les qualités marines du bateau une troisième...
Ce qui n'est pas toujours le point fort des bateaux modernes
Mais aussi et surtout les capacités et l'expérience de l'équipage sur ce bateau feront le choix de la manoeuvre.
Un virement vent de bout ou un virement vent arrière avec une voilure convenant à la force du vent et un moteur en avant lente paré au coup de pouce !!! il conviendra de choisir le moment opportun pour envoyer la manoeuve... surtout pas dans la mousse d'une déferlante...mais grd voile dans l'axe pour l'empannage..
à plus tard dans la piaule.

19 sept. 2013

dans le cas où tu es pris de court, le plus simple reste d'affaler la GV car:

  • dans la brise on remonte suffisamment au vent avec un petit croiseur sous foc seul.
  • il n'y a plus de risque d'empannage sauvage de la grand-voile.

ensuite virer ou empanner dépend de ce que tu arrive a faire en fonction de l'état de la mer... là on parle de "déferlante"

puriste ou pas, l'appui moteur semble chaudement recommandé, mais vu la taille du voilier, je crains qu'il ne soit pas d'une grande utilité vu les conditions...

les seules déferlantes que j'imagine avec moins de 8B établi c'est a la plage, et là le problème c'est plus comment changer d'amure, mais plutôt pourquoi alors suis-je si près du bord !!!
à la rigueur en manche, au nord de bréhats avec vents contre courant...

19 sept. 2013

si il y a assez de vent pour faire déferler les vagues, tu ne pourras jamais mettre ta GV embraquée dans l'axe en préparation de l'empannage, car soit tu n'auras pas assez de force pour le faire, soit si tu y arrives, tu ne maitrisera plus les départs au lof ou à l'abatée

mais tu n'as toujours pas dit, papy-jane, ce que tu entends par des vagues qui déferlent

cordialités maritimes
larent le hareng

19 sept. 2013

@Koala5: la bascule thermique dans ce coin monte quelquefois à 40nds et redescend à 30 /35. A chaque fois que j'ai vu des croiseurs retourné (moi en planche) c'etait cette configuration.

30nds juste avec le tourmentin, c'est pas bon je dois pousser la barre sans arret d'autant plus dans les bouffes , Avec ma micro GV ça equilibre bien. Je suis plus en secu et manoeuvre claires.
@Tomcauwe : Ben ca cape tout seul !? c'est vrai je fais tres attention au fardage ( je vire la bouee, je n'ai pas de bimini ou autres annexes, pas de linge qui seche sur le pont etc.....). Et c'est par Tram donc mer platte ou presque.

@Senetosa, jehenne,.... Vous preconisez d'envoyer l'empannage au surf en descente de vague!? Mais alors en fin de manoeuvre, cap et voiles pas encores bien etablies : c'est à ce moment que la vague me mange !
@Oliv44 ce n'est pas d'arriver à virer qui m'inquiete, mais de mettre le bateau à la verticale et de retomber comme une enclume, voiles et cap encore mal etablies, se mettre au tas et ainsi de tout casser.
@Le hareng : vagues pas forcement tres hautes disons 1ou 2 metres mais mer courte telle que Manche ou Langedoc Roussillon ou les lacs etangs Berre est un bon exemple.

19 sept. 2013

Quel coin STP, cette bascule thermique à 40 nds ?

19 sept. 2013

sur la face cachée de la lune ;-)

19 sept. 201319 sept. 2013

@Oliv44 ce n'est pas d'arriver à virer qui m'inquiete, mais de mettre le bateau à la verticale et de retomber comme une enclume, voiles et cap encore mal etablies, se mettre au tas et ainsi de tout casser.

Il y a quelque chose qui va pas dans ta réflexion:
- Ok, tu navigue en Mediterranée et la montée du vent peut y être (très) rapide, mais l'état de la mer pas ne monte pas aussi rapidement. Donc pour se retrouver avec un bateau ingérable du fait de la mer (donc du vent car c'est lui qui l'engendre) il faut que tu n'ai pas respecté la base : réduire la voilure dès que le vent monte. Mais comme c'est fonction de chaque bateau, ton seul repère pour savoir quand réduire fait appel aux sensations de barre. Si on doit réduire, c'est avant tout pour soulager le safran! le reste suit (gréement). Si tu part au lof, si tu tiens ta barre constament le coude plié et la main sur ton épaule pour que ton barteau aille tout droit: C'est qu'il est amplement temps de réduire.
.
Ensuite, deuxième règle: plus le vent est fort, plus les voiles sont plates: étarque la bosse de ris, le guindant de GV (cela fait avancer le creux) et de voile d'avant si tu as pas d'enrouleur, ce qui est mieux quand le vent monte (sauf qu'il faut aller la changer à l'avant). Le chariot de GV, tu le descends sous le vent au près. A portant tu reprends du hâle-bas mais pas à bloc.
.
Maintenant, si tu porte la toile du temps, tu peux virer et même empanner puisque ta surface de GV réduite te permet d'embraquer. Dans tous les cas, avec un temps comme cela, je maintiens que l'empannage est le plus risqué.
.
Une fois dans la situation de faire face avec un bateau préparé, COMMUNE A TOUS MARIN qu'il soit méditerranéen, manchot ou Papous, te retrouver à la verticale (?), retomber comme une enclume dans un vrt (tout bateau y résiste), te mettre au tas et tout casser, voir même à l'horizontale ou roulé par les vagues, là c'est soit un problème de navigation (t'es au millieu des surfeurs, planchistes, kytes, bref trop près de la côte) soit c'est que tu fait face à un tsunami. Mais entre ces deux cas extrémes, il n'y a aucune raison que cela se passe mal.
Après on est bien d'accord: tu te fais prendre dans ce type de temps; Tu n'y va pas volontairement.

19 sept. 2013

Déjà le bon marin aura pris 1 ou 2 ris et son tourmentin. Il serait à mon avis plus sage de virer compte tenu des efforts engendrés par le gréement (empannage) sur si petit boat de plaisance. Se harnacher court dans le cockpit et pas au pataras si possible ( voir galère pour remonter a bord par l'arrière ) et un gilet pour être sûr. Rappelons qu'en mer quelle qu'elle soit le risque zéro n'existe pas même sur un ponton.

19 sept. 201319 sept. 2013

Et ton bateau de 6 mètres, Papy_jame qu'est-ce que c'est ?
Flirt, Edel 600, Kelt 6.20....? Quillard, DI, DL ?
Cela peut intéresser d'autres propriétaires .

19 sept. 2013

Flirt quillard

19 sept. 2013

La force du vent avec ou sans la mer du vent change toute la donne.

Il faudrait demander à un utilisateur de mini-transatleur comment il fait.

Dèjà F6 avec rafale à 8 et bms mer, au portant cela me suffit largement (et encore voilier de 27p), mais je dois rester trop souvent au port pour en discuter...mdr

19 sept. 2013

Je ne sors jamais si BMS. Pour l'instant je me limite à sortir de 3 à 5 pour le NW pour la pevision, 2 à 4 pour le marin SE.
En reel sur place Valras ce sera 15 nds bouffes à 20.
La bascule de force se situe aux cabanes / Chichoulet
Entre P La Nouvelle et Gruissan ca se traduira par 25nds avec des bouffes de quelques secondes à 35 nds

19 sept. 2013

Je me suis retrouvé un peu dans la même situation sur ma coque de noix (5,20m) il y a quelques semaines en Corse. Bord de portant avec tout dehors et vent qui forcit avec méchant clapot (F6 avec des gros moutons mais pas de "vraie déferlante")
Donc première question ou je veux aller me planquer: le choix a été d'aller trouver un abri sous le vent (pas toujours possible !)
Technique; on vérifie que tout est bien fermé, j'attends la fin d'une bourrasque, accélération dans la descente de vaque et j'envoie tout comme pour un virement vent debout et quand le bateau commence à ne plus vouloir tourner (un peu mieux que le vent de travers mais loin du près !) je choque tout et j'affale la grande voile avec bôme et corne en vrac dans le cockpit puis retour au vent arrière sous foc seul: y'a plus qu'a ranger le bordel et à desserrer les dents. Le hors-bord, pas facile car mon épouse refuse de barrer dans ces conditions ou d'aller faire le singe pour le démarrer. L'empannage, c'est ce que je pratiquais sur mon cata qui n'avait pas de bôme, là je ne le sentais pas du tout. La règle serait quand même de ne pas se trouver au portant avec plus de toile que le bateau en supporte au près...

19 sept. 2013

je suis inquiet quand je lis certain post. ce n'est qu'un bateaude 6 m il y a une limite en tout. ce n'est pas un bateau de gros temps, même si le capitaine au top, déjà qu'avec nos rafiots certaines fois c'est chaud, j'ai eu un sangria je connais . comme dis L ESTERL 2 on reste au port. Savoir rester humble. André

19 sept. 2013

arg encore un troll...

19 sept. 2013

qui qué le troll

19 sept. 2013

BMS : Bière Midi & Soir (tant qu'à faire, bloqué à quai...)

:lavache: :acheval: :acheval: :acheval:

19 sept. 2013

@Oliv44 : Pour les reglages de voiles, je fais à peu pres ce que tu decris. Hormis j'etarque toujours le guindant à toc de chez toc ( habitude de planchiste)
Par contre : Les vagues precedent toujours le vent.

19 sept. 2013

oui mais elles défèrlent pas.

19 sept. 201319 sept. 2013

Si tu veux que tes voiles vieillissent rapidement, continue.
Sinon c'est: pli vertical le long du guindant: trop étarqué. Plis horizontaux sur les coulissaux (ou mousquetons pour la voile d'avant): pas assez.
Les régatiers étarquent dans les allures de finesse et molissent au portant. Mais t'es pas régatier.
.
En tous cas chapeau: plus de 60 contributions pour une question aussi... comment dire?

19 sept. 2013

Sur une planche tu étarque pour plier le mat et donner une forme elliptique à ta voile qui est taillée pour: ce n'est donc pas transposable. Par contre tu a du remarquer sur ta planche les écarts de tenu dans le vent fort entre une voile type sac de patates qui t'arrache les bras, et une full-batten avec camber qui te fais accélérer sans te mettre direct à l'eau. donc si tu veux rester manoeuvrant dans la brise c'est pareil, une voile bien plate avec de belles lattes ça change tout :-)

19 sept. 2013

il arrive qu'en régate en dériveur on navigue avec du 7-8.... je l'ai vécu.... et il est clair que le plus risqué avec un petit un bateau est le lof pour lof ou empannage ! dans ces conditions là, j'ai souvent gagné des places à la bouée d'empannage en virant vent debout pendant que ceux qui empannaient nageaient ! un petit bateau à 3 ris tourmentin ou avec un hale bas bien souqué en équilibrant à l'écoute peu remonter au vent avec du gros temps, il faudra bien choisir le moment de virer mais c'est infiniment plus sur en termes de sécurité que l'empannage. suivant mon humble expérience, tant en dériveur qu'en petit croiseur.

19 sept. 2013

+1 pour Pierol. Très juste! Je me permettrais juste une précision: le hale-bas bien souqué au près c'est pour résorber le creux, voir donner un peu de quête en tractant sur la chute. Si c'est faisable avec des éspars allumettes, c'est vraiment pas recommandé sur un bateau de croisière, même de six mètres... le pataras et bosse de ris y pourvoient.

20 sept. 2013

oui merci, je parlais de la bosse de ris pour résorber le creux (ou reprise de la bosse d'empoiture si pas de ris)

19 sept. 2013

la bosse de ris ne fait pas l'effet d'un hale bas ! tout dépend de la position de tire de l'écoute et si on est obligé ou non d'équilibrer à l'écoute, c'est là que le hale bas sert, on choque en faisant fassayer la bordure et la voile reste plate, par contre, il faut le choquer un peu au portant. un petit bateau c'est quand même très proche d'un dériveur !

19 sept. 2013

@koala5 et RV56 Les bascules de vent tres musclé : Y en a Partout ou le soleil plombe au pied de montagnes. En consequence en Bretagne avec les monts d'arret ça ne risque pas d'arriver.
Typique St Cyp, Argeles, corse. Même en lac : Typique au lac de Garde.
Tu vois les gars monter des 4m alors qu'il n'a as pas 5nds. A l'heure qui va bien bascule 0nds pendant 1 mn puis claque à 35/40 pendant 5mn puis 30 à 35 nds jusqu'a 19h. là danger le ventilo s'arrete net. Idem a Argeles.
@oliv 44 Tu as raison pour la tension de guindant, je dois changer mes habitudes, mais j'aime avoir le creux toujours bien en avant et en dessous de 5nds j'affale, ou je ligne du maquereau c trop lent et ennuyeux.
Dans mon bassin y a pas trop de profondeur comme en manche ou sur Berre, ça à tendance à defeler partout jusqu'à loin en mer.

Ca veut dire quoi lof pour lof ? :reflechi:

C'est drole pour l'instant j'ai toujours moins peur d'empanner, que de virer.....C'est les vagues pleine poire qui me font flipper

20 sept. 2013

Ce que tu appelles "bascules" est le passage de la brise de terre à la brise de mer, qui se fait généralement aux alentours de 12/14 heures dans le secteur.

Il y a 8/12 nœuds de NO le matin, calme vers midi et 12/15 nœuds de SE l'après-midi, pouvant monter un peu plus en halant le Sud vers 17 heures.
Correct ?

20 sept. 2013

Ah bon !
Mais entre 15 et 40 nœuds il y a de la marge.
Comment as-tu mesuré la vitesse du vent ?

20 sept. 2013

C'est cela même. mais quelquefois c'est beaucoup plus violent

19 sept. 2013

lof pour lof, c'est le virement vent arrière, l'empannage est en pure théorie, sauf erreur de ma part, un virement lof pour lof involontaire.

19 sept. 2013

@Pierol : bon je n'ai absolument rien compris :
Un virement vent arriere !!!?
Mon vocabulaire: Virement on passe nez au vent. Empannage on passe par vent arriere.

lof pour lof c'est un 360° !?? :lavache:

19 sept. 201319 sept. 2013

Sur les autres projets Wikimedia :
lof, sur le Wiktionnaire
Le lof est un terme utilisé en navigation maritime pour désigner la moitié du navire au vent (recevant le vent). Par extension, « (au lof !) » est devenu l'action par laquelle un voilier change de direction en se rapprochant du lit du vent (de la direction d'où souffle le vent). Son contraire est l'abattée ou l'arrivée.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, de partir « au lof » ou « à l'auloffée », c’est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ». Certains navires ne présentent pas cette caractéristique ou les réglages de voiles l'en empêchant, ils partent « à l'abattée » ; on dit alors qu'ils sont « mous ». Un voilier qui part au lof rentre brutalement dans le vent, se couche sur l'eau et risque des avaries très graves si l'on ne libère pas immédiatement les écoutes pour laisser battre les voiles.
Sommaire [masquer]
1 Terme ancien de la marine à voile
2 Expressions anciennes ou actuelles
2.1 Lof !
2.2 Lof au plus près !
2.3 Lof tout !
2.4 Lof à la risée
2.5 Virer « lof pour lof »
3 « Lofer » et louvoyer
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
3mats.net[...]lof.gif

19 sept. 2013

oué le virement lof pour lof date du temps des voiles carrée ou les bateau ne pouvait pas virer face au vent.

20 sept. 2013

Comme je suis dans même cas, voilier de 6 m, un Jeanneau Flirt DL, je vais contribuer avec ma modeste expérience.

Pour les vagues qui déferlent en pleine mer, j'ai pas d'expérience sur mon bateau.
Le vent +vagues, le plus gros, 2,5 - 3 m de houle (période 8 s), F6, 80 ° puis 140° du vent réel , 2 ris GV et Génois 4 tours (avec les 2 ris la GV est réduite en surface de 55 %).

Par contre, pour rentrer dans le port où je suis, le problème c'est les vagues et parfois elles déferlent !! Simplement parce que il faut pendant 1 mille passer au dessus d'une zone de haut fond (cote 1 m à 3 m au dessus du zéro des cartes) avec 3 à 5 m de fond à pleine mer. Donc lorsqu'il y a 2 m de houle je vous laisse imaginer la transformation des vagues...

Avec le train de vagues aux fesses (vagues qui cassent vraiment mais pas qui déferlent en rouleau...) le bateau accélère (mais ne reste pas assez longtemps dans la vague pour parler de surf !!) à chaque vague, puis rapidement se fait doubler oar celle-ci. La difficulté est d'anticiper à la barre pour garder le bateau dans l'axe car pendant l'instant de survitesse le voilier est moins stable de route.

Durant cette approche, j'ai déjà eu à empanner plusieurs fois par F6 (pas d'expérience F7 et + ). Je trouve que le meilleur moment pour lancer l"empannage se situe à l'instant où le voilier en survitesse dans la vague commence à ralentir. Il redevient à cet instant mieux manœuvrable, la vague double le bateau et il y le maximum de temps avant la suivante.
Pour la GV, simultanément, je la borde dans l'axe, j'empanne, puis la choque lentement. Je trouve que cela rend l'empannage beaucoup moins violent. Par contre je garde l'écoute de GV à la main pour réagir rapidement si besoin.

Dans cette même approche, j'ai dû faire demi-tour par 2 fois à mi-chemin (je ne le sentais pas du tout ... courage fuyons !!). Et dans ce cas c'est virement de bord.
Et bien j'ai pas du tout aimé : Il faut passer en travers du vent ET des vagues qui ont un peu envie de vous embarquer en dérapage avec elle ... Il faut doser l'ouverture des voiles (choquer juste ce qu'il faut) puis re-border au fur et à mesure que le voilier remonte vers le lit du vent. Enfin, il reste le passage face aux vagues.
Et là dans 2 m de houle qui casse, je confirme ce que dit Papy_Jame "les vagues pleine poire, le bateau tombe comme une enclume".
Oui cà tape fort. Et forcement, 2 m de houle, un bateau plus court que la longueur d'onde de la houle, un bateau de 900 kg qui a peu d'inertie donc subit la puissance des vagues ... Il a la proue qui décolle... et comme personne n'a installé de foils alors ... il retombe.

Pour l'appui moteur, sur un Flirt, vu le positionnement du moteur HB faut pas réver. Sur le mien, le HB déjauge à chaque passage de vague, pédale dans la semoule, n'a plus de puissance, NI de refroidissement pendant ce temps là.

Le Flirt est un superbe bateau, mais il fait 6 m, et il faut faire avec ....
Bien faire la différence dans mes propos entre une houle pas trop mal ranger et les vagues qui cassent sur des hauts fonds. Les effets ne sont pas comparables.
J'ai navigué sans difficulté (bien que impressionnant) avec près de 3 m de houle en atlantique et préféré faire demi-tour tant que je le pouvais encore avec des vagues de 1,5 m qui cassaient.

Alors à choisir, je préfère empanner plutôt que de virer de bord et me prendre les vagues de face.

Précision : Je n'ai jamais pris une seule goutte d'eau dans le cockpit par la vague de derrière (loin s'en faut et j'espère que cela durera comme çà).

20 sept. 2013

@Lor'eole et @ papy_Jame

Si vous voulez pas que votre bateau tape au prés dans une mer forte, il vous faut apprendre à barrer "a la lame"

20 sept. 201320 sept. 2013

@Oliv44 : C'est déjà ce que fait, sachant que sur un petit voilier contrairement au plus gros on ne peut pas "forcer" le passage.
Par contre à la lame en virant de bord ..... on passe forcement à un moment face aux vagues :
- Soit la houle est courte et il n'y a pas suffisamment de temps pour virer entre deux vagues et çà "tape" au moins une fois.
- Soit la houle est longue et dans ce cas pour que les vagues déferlent il faut vraiment que la houle soit assez énorme ... et dans ce cas là je préfère empanner que de risquer de me faire stopper net par la vague (manque d'inertie du fait du fait de la masse du bateau !) et risquer de partir en marche arrière ou en vrac à la déferlante ...

20 sept. 2013

papy jame navigue dans un coin maudit,truffé de bascules thermiques,retournant des croiseurs dont les occupants survivent désèspérement accrochés à la quille!(voir autre fil outre celui ci...!!)ce coin se situerait aux alentours de Canet/argelés/St Cyprien...à éviter donc,qu'on se le dise...
la question qui est poséé....ne devrait"jamais" se poser!Car sauf cas trés execptionnels,on ne se fait pas surprendre,par un vent qui en 10/20 secondes passe de 5/10n à...30/40n...
et si cela arrive?quoique certainement moins rapidement...
perso en situation "incertaine"(en particulier orages prévus avec grains et rafales)je regarde la mer à droite à gauche,devant dérrière,avec ou sans jumelles....de façon à me donner ttes les chances d'anticiper l'arrivéé d'une armada de moutons enragés qui accompagnent la montéé du vent....
Ainsi,plusieurs fois,soit sur Miniou(5,70)soit comme actuellement sur first 21.7S,(aux baléares Aout/sept celà est arrivé 3 fois),nous avons loffé tout de suite,affalé la GV,trés sommairement sangléé....et attendu de voir ce qui nous arrivait dessus...soit des grains de 25/35n..."essuyés"tranquillement sous solent(pas d'enrouleur et c'est volontaire)
une telle "manoeuvre" est tout à fait faisable en solo(quand il y a grains et autres cochoneries ma femme lit:ou écoute de la musique allongéé à l'intérieur)
pour aller +, vite si pilote,, je désacouple,je viens en grand face au vent,je re-acouple le pilote,et j'affale et sangle la GV,je retourne à la barre et ....j'attends de voir...
Ainsi j ais toujours eu le temps "d'assurer"(mais j'ais la chance de ne pas (trop)naviguer aux alentours de canet/st Cyprien....)
quant à la question empanner ou virer?
en dériveur les Gv ne sont pas réduites,on les envoie à pleine vitesse(vent relatif moins fort)
en croiseur,normalement la GV est réduite depuis belle lurette(la mer déférle!!)elle doit donc etre gérable par empannage correctement réalisé....en manoeuvre solo,je tenterait plutot un virement....

20 sept. 201320 sept. 2013

Virer de bord : se rapprocher du vent et le couper, donc passer par la zone face au vent.
Lofer : s'éloigner du lit du vent pour changer d'amure, donc passer par vent arrière.

@ Papy : si tu n'as pas un sous marin tu peux y aller franco en vagues de face.
C'est même la meilleure position. En plus ça lave bien le pont ;-)

Pour mon conseil, j'ai déjà répondu au-dessus.

Pour avoir cette zone comme terrain de jeu, c'est vrai qu'elle est assez sportive. Dans le choix des voiles au port on part plus souvent sous toilé que sur-toilé à cause du thermique d'après midi.
La tramontane ne génère pas de houle, quand il y en a c'est qu'on a soit de la marinade ou du vent d'Espagne (le plus dangereux).

20 sept. 2013

61 posts, bravo, je reste quand même rêveur devant ce fil

20 sept. 2013

C'est même assez cocasse !

20 sept. 2013

@Al66 : lofer, c'est l'inverse, tu veux dire abattre
cordialités maritimes
larent le hareng

20 sept. 201320 sept. 2013

Oui c'est l'inverse (je suis gaucher ;-))

20 sept. 201320 sept. 2013

putain cong , ca vous occupe !!! la prochaine fois que je vire dans 30nds je penserai a vous chers comperes :litjournal:

20 sept. 2013

Tout ce blabla se résumant à : "Quand la mer est mauvaise, tout le monde est au bistrot". Etonnant non ? :alavotre: :acheval: :acheval: :acheval:

20 sept. 2013

il faut ce mettre d'accord sur les données de la question sinon ..

si je lis le tableau Beaufort il donne

Lames deferlantes , trainées d'ecume : Grand frais F7 mer grosse hauteur des vagues 6 à 9m

c'est à dire un vent "supportable encore" mais des vagues terribles ht 6 à 9m.... et qui deferlent ...

donc dejà le moteur niet d'autant plus que sur un 6m ça doit etre un HB ..

donc pour moi deux solutions : à la cape s'il y a de l'eau à courir et surtout bien fermer le bateau pour eviter qu'il ne coule
ou s'il n'y a pas de l'eau ...la VHF et appeler le Cross avant qu'il ne soit trop tard ....

car des creux de 6 à 9 m bonjour

20 sept. 2013

Canet/argelés/St Cyprien: c'est bien là ou a été tourné cette vidéo?
Ca va pas rassurer du monde!

20 sept. 2013

St Cyp ça peut aussi être ça :



21 sept. 2013

Oui!et alors?sauf erreur il s'agit de coups de s/se classiques sur le littoral de médias
et en particulier languedocien...ce qui arrive aussi sur Camargue/côté azur/et jusqu à Nice
Il n y a rien de "terrifiant" ni de particulier à la (terrible !!)zone dont nous parle papy James...ces tempêtes ne s installent pas en question secondés,pas de telles vagues en question....minutes!!
Enfin ces coups de s/se/e n'ont strictement rien a voir avec les "inénarrables"et impayables bascules thermiques décrites par PJ...lequel PJ persiste et signe...il a plusieurs fois vu desCROISEURS sur le toit ...!!( dont un il est vrai en corse c est à dire hors de cette terrifiante(!!)zone canet/st coup/argeles

21 sept. 2013

Oui!et alors?sauf erreur il s'agit de coups de s/se classiques sur le littoral de médias
et en particulier languedocien...ce qui arrive aussi sur Camargue/côté azur/et jusqu à Nice
Il n y a rien de "terrifiant" ni de particulier à la (terrible !!)zone dont nous parle papy James...ces tempêtes ne s installent pas en question secondés,pas de telles vagues en question....minutes!!
Enfin ces coups de s/se/e n'ont strictement rien a voir avec les "inénarrables"et impayables bascules thermiques décrites par PJ...lequel PJ persiste et signe...il a plusieurs fois vu desCROISEURS sur le toit ...!!( dont un il est vrai en corse c est à dire hors de cette terrifiante(!!)zone canet/st coup/argeles

20 sept. 2013

La video d'Oliv44 est ineressante, le bateau démate sans se retourner. Le skipper est statique et prends mal la vague (a mon sens), Au vue de la GV il n'y a pas de vent. On a jamais eu la suite ??

20 sept. 2013

@Calypso 2, il ne faut pas confondre l'échelle de beaufort qui va de 1 à 12, à F7 le vent est de 28 à 33 n, la mer commence à deferler (on estime les vagues à 4m maxi 5m toutes choses égales par ailleurs). L'état de la mer sur une autre échelle va de 1 à 9 et 7 correspond à grosse avec des vagues de 6 à 9 m.
Enfin, il est intéressant de se reporter au livre d'A. Coles navigation par gros temps qui montre les résultats de plusieurs études (faites après le Fasnet de 79 et d'autres courses) qu'un voilier monocoque dans une déferlante par l'arrière est en danger de retournement avec une hauteur de vagues inférieur à la moitié de sa longueur.
D'ou la nécessité de se mettre à la cape et de prendre les vagues de face avec un angle de 15 20° pour éviter le chavirage. Donc dans l'absolu, par force 7 avec une déferlante de 5 m un bateau de 6m a toutes les chances de se retourner. La question de savoir s'il faut empanner ou essayer de remonter au vent prend une autre dimension.

20 sept. 2013

ça s'explique car il semble que l'étai est kc et le génois engagé dans l'hélice alors là il reste plus grand chose à faire si ce n'est du ménage ... quand on en a le temps :heu:

21 sept. 2013

KC ?

C'est une matière synthétique ?

Connais pas.

:reflechi:

20 sept. 2013

je ne sais si certains d'entre vous ont subi une vague deferler sur le bateau , personnellement ça n'est arrivé 1 fois en passant le Raz de Sein , vent F4 mais mer grosse .

J'ai pris une deferlante par le 1/3 avant ... avec mon Armagnac (8.5m) le winch de la drisse de GV qui est fixé sur le mat a environ 60/70cm du pont était sous l'eau ...Un bruit d'enfer ...j'ai eu le reflexe sans doute de m'accrocher à la barre l'eau m'a projeter dans le balcon arriere ...j'étais trempé jusqu'au slip...

et il n'y avait qu'une vague deferlante ...

20 sept. 2013

Récemment, départ des Saintes dans la pétole avec une prévision de vent faiblard pour la suite de la journée. Tous les voiliers sont au moteur. Puis on met à la voile vu que ça rentre un peu, , mais je me dis que ça ressemble au début de quelque chose de plus musclé. Effectivement, un peu plus tard à l' Espiguette, on se retrouve face une mer assez forte et des rafales à 30 noeuds.

Juste pour dire qu'on peut se faire surprendre alors que ni Météo France ni Windguru n'ont implicitement validé l' option bistrot et que la question de départ me semble justifiée.

Lof pour lof ou vent debout ? J' ai un tri et la question est différente pour les multis (par rapport aux monos) et suivant l' allure. Si notre but nous met vent arrière, on tire plutôt des bords grand largue, donc on a tendance à virer lof pour lof même si vent fort. Pas toujours confortable. Au près...euh, si c'est trop fort, eh bé on est plus au près.
Mon tri vire facilement mais dans le baston, on a déjà connu des manques à virer (pas cool). A choisir pourtant, si on est au près, je préfère virer vent debout.

S 'aider au moteur, on oublie vu la "puissance" de la chose (4 CV).

;-)

20 sept. 2013

Aux antilles, il y a une trentaine d'années je me suis fait surprendre avec un dufour 35 sur une remontée de fonds dans une mer formée (5/6m de creux) une déferlante plus haute bien raide nous a soulevé à tel point que le safran est sorti de l'eau, on est parti plein pot en surf, puis on s'est couché par le travers mat bien dans l'eau pas loin du chavirage, cockpit plein. Descente fermée et harnais crochés et gréement costaud on s'en est sorti sans bobo mais avec une trés grosse peur.

20 sept. 2013

@lor eole : Hormis la version quille /derive on a le même .
Je t'ai bien suivi et pour l'instant je reste comme toi sur l'empannage comme etant le plus sur. Je retiens les points important que tu as cité:
- Etre pret à larger GV pour eviter depart au lof dangeureux dans ce cas
- Envoyer tout fin de surf au passage de la vague.
A F6 ou 30 nds ma GV à 2 ris passe tout son temps larguée dans les haubans et le bateau couché. 2ris pour moi c'est 20 /25 nds nds max.
La longueur d'onde sur une mer courte est souvent de 3 ou 4 s entre chaque vague pour 1,5m de hauteur. serais tu le seul avec moi à savoir ce qu'est retomber comme une enclume. ?

@049147etc.. Tu me parais etre un bien grand marin, alors mon ami reste vigilant en Mediterannee.....
@Koala5 je mesure le vent à l'anemo depuis 30ans car on ne prend pas de ris une fois dans l'eau en planche. Et en kite c'est mortel.
Pour la bascule thermique dans ce coin generalement ça monte à 10nds entre 12 et 15h si à 15h ca n'a pas basculé , ca ne basculera plus. Quelquefois c'est violent et brutal et là, j'ai vu des croiseurs sur le toit. En 30ans de nav j'en ai vu 1 à Argeles, 2 à St Cyp, 1 en Corse.
@Domde F7 vagues de 5m sur un 6 m t'es mort, sur un 10m t'es mort . Une vague se mesure à l'arriere, d'autant que 5m de vagues c'est la devente dans le creux et la survente en haut à disons...45nds au point de deferlement. sinon c'est pas de la vague mais de la houle.

20 sept. 2013

ne t en fait pas pour moi en med et ailleurs je "vigile"

20 sept. 2013

Ben, je ne suis pas fort en géographie, mais à lire certaines contributions, Canet, St. Cyprien, Argeles doit être tout près de Marseilles ...

:lavache:

20 sept. 2013

ou la la , on dérive, pas très loin mais bon , regarde une carte cela te donnera une idée

20 sept. 2013

Marseille....sans S à la fin!merci

20 sept. 2013

Réponse anti-chartre !

On ne corrige pas les fautes d'orthographe. Sinon, sur ce fil, les ou au lieu de où, annees au lieu d'années... autres deferler ...

Vous, les franco-français, vous faites assez de fautes tous seuls...

Mais bon... on ne corrige pas les fautes d'orthographe des autres sur ce forum.

:policier:

20 sept. 2013

0491472506 , ta réflexion est mal appropriée , on s'en fout

21 sept. 2013

Pardon pour cet écart... :non: :non:

20 sept. 201320 sept. 2013

" F7 vagues de 5m sur un 6 m t'es mort, sur un 10m t'es mort "...
Heureusement que non, j'en témoigne, et je ne suis certainement pas le seul.
Au large, en traversée de la Manche sur un Sun Rise, au portant, 40 kn de vent moyen de SW, 55 kn en rafales) avec 6 à 7 m de creux (10 et 11 -08-1985 pendant le Fastnet ). Pas ou peu de déferlantes, mais une mer grosse.

20 sept. 2013

En tous cas il vaut mieux être sur un First 21.7S qu'à bord d'un Flirt ...

20 sept. 2013

Confusion :Les creux c'est de la houle et ça peut faire 15m de haut et 500m de longueur, faut juste gerer deventes au creux et surventes en haut. ( en planche c'est genial en descente comme au ski, pour la remonté ...) Les vagues c'est autre chose, c'est dur ça cogne ! Ca detruit ! le pb c'est quand ca deferle ; Lor Eole a bien decrit :Sur les 1er milles quand le fond est peu profond. Mer courte les Normands me comprendrons.
@Argonote : Marseille est sous le regime du Mistral (Alpes) St Cyp sous le regime de la Tramontane (Pyrennes) . Vagnon voile cite le croisement des 2 vents(Montpelier à Sete) à eviter comme la peste sur la zone large . en Cotier on peut y aller c'est la zone deventée.
Sinon 22 pieds ou 18 ....a mon avis c'est pareil si il y de la mer.

21 sept. 2013

Hé bé !
Il ne fait pas bon de naviguer sur la côte Languedocienne et particulièrement autour de Valras - Port La Nouvelle et Canet - Argelès.

21 sept. 2013

C'est le pays du BMS !

Où les kite-surf sont rois.

21 sept. 2013

Oui, il vaut mieux avoir un 40 pieds et rester au port pour prendre l'apéro :non: :non:

21 sept. 2013

Dans cette zone, en moyenne, un F8 par mois.

21 sept. 201321 sept. 2013

J'avais interrogé le sémaphore de Leucate, il y a quelques temps.
Ils m'avaient dit qu'en moyenne par tramontane, il y avait 5/8 nœuds de vent de plus à Béar que chez eux.
Dommage que l'on ne puisse pas avoir de comparaison au même moment avec le Cap Creus.

11 avr. 2016

tenter le virement ou empanner... C'est un énorme problème. Ca nous est arrivé quelquefois, quand j'ai pu je me suis aidé du moteur pour forcer le passage au virement de bord (faut pas avoir peur pour la mécanique qui s'emballe dans les bosses) mais si possible je ne touche à rien en priant que rien ne change. Empanner m'a parfois traversé l'esprit avec crainte, je l'ai fait parfois, mais le passage en travers des déferlantes est très craignos, il faut viser une succession de vagues moins fortes si possible c'est possible sans la Gv sous foc seul un peu roulé mais pas a sec de toile, je m'efforce toujours de garder de la vitesse pour ne pas me faire écrabouiller par les déferlantes de l'arrière. Mais il est très rare d'avoir à se poser la question car en réalité il y a trop souvent une côte derrière et on essaie de s'en dégager, donc pas de vent arrière. Du moins dans mon cas. Mais quand c'est encore possible, la fuite est une allure un peu moins stressante, encore faut-il y arriver.

tant qu le bateau accepte de virer vent debout il faut le faire
mais il arrive un moment où les vagues et le vent ne permettent plus de passer le lit du vent même en faisant culer le bateau barre inversée. ou en appuyant au moteur.
Dans ce cas, il n'y a plus le choix il faut empanner.
le prévoir avant d'étre trop près d'un obstacle.

11 avr. 2016

Cela m'est arrivé avec mon Coco, essayant de quitter Camaret pour St-Malo par fort vent d'ouest (en solo). Après 3 manques à virer, je me suis résolu à empanner et ça s'est très bien passé. J'avais 3 ris tourmentin et ça avançait bien. Cependant, arrivé à 3 miles des moines, quand j'ai vu qu'un Ferry faisait demi-tour plutôt que s'engager dans le chenal du four, j'ai trouvé plus prudent de faire de même!
Autant dire que le retour à Camaret n'a pas été long!!!

11 avr. 2016

depuis 2013 Papy-jame qui est devenu "Matelot introuvable"
doit avoir fini son virement de bord à moins que ce ne soit son empannage !

hou hou !!! y a quelqu'un ?

11 avr. 2016

Silence ! Sous tourmentin j'empanne ................. :whaou:

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (119)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022