propulsion hydraulique questions

Voilà mon problème
Je souhaite sur mon bateau installer une propulsion hydraulique pour deux hélices avec un seul moteur thermique
Donc voici les données
1 moteur thermique Ford industriel de 6700 cm3 50à 1650 rpm

Rotation de l’hélice de 300 rpm à 800 rpm
Donné pour 70hp
Hélice de 27 inch soit 675 mm ou 67,5 cm trois pales
Vitesse de croisière 1100 à 1235 rpm donc les moins consommatrices
A 1000 rpm rotation de l’hélice à 500 rpm
Donc voici mes questions
Quelle pompe hydraulique je peux installer ?
Volume, débit .pression
Quel moteur hydraulique pour retomber à peu prés à 70 HP de poussée
Et volume du réservoir d’huile sans oublier que je dois avoir une rotation inverse pour la marche arrière
Donc voici mes questions y’a’t’il quelqu'un qui est sensibilisé par ces questions
MERCI D’avance

svp ne pas me parler de l'electrique propulsion

L'équipage
20 juin 2010
20 juin 2010

presque tout faux dès le départ
perte de rendement de l'ordre de 30 % c'est à dire jamais 70 cv à l'hélice, d'autant plus qu'on ne sait pas avoir 100 % de rendement avec aucun système de propulsion par hélice

j'ai eu un indénor 40 cv en hydraulique et c'était déjà plus de 100 litres d'huile dans le réservoir

l'inversion de marche, c'est l'enfance de l'art, les moteurs hydrauliques étant absolument réversibles

en gros, tu vas bouffer du gazole pour chauffer de l'huile et le rendement global sera catastrophique

enfin avoir un monomoteur avec deux hélices, c'est accumuler les inconvénients des deux systèmes

un bateau peut très bien avancer et se manoeuvrer en monomoteur, il suffit d'apprendre

cordialement

20 juin 2010

Hydraulique
La solution la meilleure est une pompe double à cylindrée variable et deux moteurs semi-lents à cylindrée fixe. Ceci permet d'avoir une vitesse d'hélice variable à partir de zéro, permettant une manoeuvre très fine. Le rendement global peut être un peu meilleur que ne le dit JP avec ce type d'installation (80% ?), contre 95 % avec une transmission classique et le budget global doit être peu différent et même plus élevé. A mon avis, ce n'est intéressant que pour des cas très particuliers (bateaux professionnels type drague, travaux maritimes...). Et il reste que le choix d'un moteur unique est moins sécurisant que deux moteurs.

20 juin 2010

pour affiner le calcul:
départ 70 cv théorique au moteur au régime de 1650 rpm ( pour un moteur neuf au banc et super bien réglé)

vitesse de croisière vers 1200 rpm soit une puissance réelle vers 55/60 cv maxi

30 % mini de perte hydraulique, reste 40 cv environ

25 à 30 % de perte du au bi-hélice, reste moins de 30 cv pour pousser le bateau ( plus près de 25 probablement)

cordialement

20 juin 2010

Bi-hélice ?
Pourquoi 20 à 30 % de perte en bi-hélice par rapport à une seule ?
Si l'ensemble est bien conçu, le rendement propulsif est à peu près le même, la trainée supplémentaire des chaises est compensée par la disparition des pertes dues à l'épaisseur de l'étambot devant l'hélice unique.

20 juin 2010

Connu ?
Référence ?
C'est contraire à ce que j'ai appris en école et à tous les livres de référence que je connais. Il est vrai que le pas optimum est un peu différent du fait de la variation du coefficient de sillage, mais il n'y a aucune différence de rendement global.

20 juin 2010

Débiles
Doit-y avoir une bande de débiles à l'oeuvre vu le nombre de vedettes rapides et bateaux, notamment militaires, à plusieurs lignes d'arbre...

22 juin 2010

Vous ne parlez pas de la même chose.
JP parle d'un moteur et de 2 lignes d'arbre distinctes avec un coupleur.

Negofol, le lien cité parle bien de 2 lignes d'arbre distinctes mais ayant chacune sa source d'énergie. Donc 2 moteurs.

De toute façon, pour ces bateaux, il n'est plus question de tergiverser : un seul moteur avec une hélice n'est plus possible à ces tailles là.

D'abord parce qu'il faut fondre des hélices de 150 tonnes pour un diamètre de plus de 9 mètres.
Un seul industriel, allemand, dans le monde à ce jour, capable de répondre à la demande qu'il juge lui-même dernière limite.

Ensuite parce qu'on arrive à des puissances nominales de 100 000cv qui sont elles aussi, limites aux dires mêmes des deux seuls constructeurs mondiaux de ces moteurs(Sulzer et B&W).
On pourrait rajouter des cylindres (14 actuellement), mais le couple deviendrait démentiel.

La série "E" chez Maersk est équipée de moteurs de 100 000cv (un peu plus), auquel on a couplé un moteur électrique et une centrale vapeur (récupération de l'échappement) pour une puissance totale de 130 000cv en sortie théorique du big bazar.

De plus , pour des raisons de coûts, la tendance est à ralentir les bateaux (et donc augmenter leur nombre sur une ligne de service donnée).
De 24 knots, il est recommandé de faire tomber cette vitesse à 20 ou 21 knots. (gain, 30% de HFO).

Or, ralentir ces mastodontes n'est pas bon du tout pour leur santé.
Les constructeurs cherchent donc des alternatives.

20 juin 2010

j'ajouterai que la gestion de la propulsion
étudiée par Wârtsila pour un porte container n'a pas de rapport avec la gestion d'un bateau de plaisance, les moyens mis en oeuvre étant à des années lumières et les carènes sans aucune commune mesure

20 juin 2010

JP Toujours pas de référence
pour ce fait bien connu...
Les lois de la physique sont les mêmes pour les gros et petits bateaux, c'est M. Froude qui l'a dit...

20 juin 2010

Ah bon? Curieux raisonnement...
Qui mériterait d'être prouvée un peu plus rigoureusement au lieu de se contenter d'une vague affirmation assénée comme s'il s'agissait d'une évidence...
Enfin si c'est connu... On va vous croire sur parole n'est ce pas...

20 juin 2010

c'est pas une question de trainée
mais une question d'interaction entre les hélices

je n'ai pas le détail en tête, mais c'est connu

c'est comme pour les hommes: deux hommes qui tirent sur une corde ne développent pas la somme exacte de leur traction individuelle, il y a une perte de rendement

amicalement

20 juin 2010

et bien on a pas les memes lectures ni les memes références
et on a pas fréquenté les mêmes écoles

voilà tout

cordialement

20 juin 2010

Exemple
Résumé d'une étude récente pour un porte container :
www.wartsila.com[...]ers.pdf

Conclusion (p 4):
Hélice simple centrale classique: base
Deux lignes d'arbre : économie 3 %
Hélices coaxiales contrerotatives : économie 10 %
Valeurs classiques, mais la troisième solution est rarement utilisée sur petits bateaux sauf sur Z drives Volvo).
Je ne vois pas les 30 % de perte, sont nuls ces finlandais...

20 juin 2010

si la notion de rendement et d'économie d'énergie était
présente sur les bateaux militaires, on le saurait et je paierais moins d'impôts..

en outre, tout n'est pas transposable entre un porte container et un bateau de plaisance de petite taille, c'est une évidence

de plus proposer une solution de 30.000 à 50.000 € pour une ancienne vedette SNSM, c'est un peu jouer à Escalettes

enfin ne pas confondre un navire marchand ou militaire avec budget et études conséquentes et un bateau rénové avec "étude" très light, la définition du moteur étant déjà approximative

en clair, la solution proposée c'est pas une très bonne idée pour cette application

20 juin 2010

Monsieur Negofol, si vous arrétiez de jouer à l'instituteur...
j'ai passé l'âge

je constate simplement que j'ai dit à 10 h 55 qu'à mon avis, c'était pas une bonne idée et vous arrivez strictement à la même conclusion vers 15 h 49....

il est aussi connu que plus une hélice est grande et meilleur est le rendement

or POUR UNE PUISSANCE DONNEE, passer cette puissance par deux hélices conduit fatalement à avoir des hélices plus petites que s'il y avait une seule hélice, donc un rendement moindre, sans compter l'interaction entre les flux

bien sur, dans l'exemple du porte container et avec des puissances de 90.000 kw, il est certainement préférable d'avoir des moteurs plus courant et diviser par deux les puissances unitaires

je rappelle que le problème posé est sur une ancienne vedette SNSM avec un vénérable Ford de quelques dizaines de CV et la comparaison avec le porte container est aussi pertinente que comparer nos installations électriques de bord avec une centrale nucléaire

20 juin 2010

Je répondais au post de JP
Un peu plus haut à propose du rendement des deux hommes qui tiraient sur une corde et pas à Negofol bien sûr.

20 juin 2010

question de base ....
pour quelle raison penses-tu changer de mode de propulsion avec le même moteur ???

20 juin 2010

parce que
le bateau est un ancien canot de sauvetage snsm et les moteurs occupent 80% de l'espace du bateau
il y a beaucoup de parametres
que vous n'avez pas regarder le moteur develloppe 70 hp car il est brider à la pompe à injection sinon il peut tourner à 2500tours minute et l'inverseur actuelle est un masson 2:1
sur les abbaques
ils estiment que 70hp suffisent

la cylindrée est 6700 cm3
ceci dit je n'ai toujours pas la cylindrée de la pompe et des moteurs hydrauliques
ce qui m'interresse !
mais la version de goloful me fait avancé

20 juin 2010

Dimensionnement
Partir du couple nécessaire à l'hélice, ceci permet de choisir le moteur nécessaire (cylindrée/tour et pression nécessaire), par exemple moteur Vickers MFW 90
hydraulics.eaton.com[...]1-E.pdf

puis choisir la pompe donnant le débit correspondant au régime moteur désiré.
par exemple dans votre cas pompe Poclain PM 65 tandem :
www.poclain-hydraulics.com[...]69E.pdf

Enfin définir adaptations mécaniques

Ce sont des exemples approchés
Budget 30 à 50 000 Euros environ...

20 juin 2010

Cas présent
C'est un très mauvais cas pour appliquer la technique hydrostatique : grandes hélices lentes, donc nécessité de moteurs à fort couple et vitesse intermédiaire chers, moteur diesel lent donc pompes surdimensionnées.
On joue là dans la gamme de matériels de tracteurs agricoles ou pelles mécaniques hydro haut de gamme qui valent plus de 100 000 Euros...

20 juin 2010

Remarques
Un moteur lent n'a pas d'intérêt pour une transmission hydrostatique car il oblige à avoir une pompe plus grosse donc plus chère

Dans votre cas, deux petits diesels avec une réduction adaptée semblent beaucoup plus simples et moins chers....

20 juin 2010

parfait negofol
tu pense que cela est trop cher
mais je pense trouver en agricole d'occasion
j'ai des copains qui peuvent peut etre me trouver des pieces d'occases

dans la doc que tu m'as envoyé je pense trouver mon bonheur tout du moin des réponses
quand au petits moteurs c'est une sulution mais trop galére j'ai un arbre de 58 mm

sinon je regarde aussi en electrique
un moteur de 16 kw suffirait
sur ce site
www.electricmarinepropulsion.org[...]ex.html

20 juin 2010

Puissance
J'ai de fortes réserves sur les puissances annoncées qui semblent ne prévoir aucune marge pour gros temps ou vent fort.
Ne pas descendre au dessous de 4 kW à la tonne de déplacement à mon avis...

20 juin 2010

si tu arrives à 80 % de rendement
avec de l'agricole d'occase......chapeau

faudra nous raconter quand ça fonctionnera ;-)

20 juin 2010

Ça alors !
Après le méga-flop du 420 hybride, je constate qu'il y en a qui s'entêtent... mais ça évolue :

De la mouture d'origine avec un GE de 11 KVA, ils sont passés à 13, puis à 17 KVA, et maintenant à 22 KVA pour les mêmes moteurs de 10 KW ! :-D

A la sortie de l'engin, on se demandait comment ils alimentaient deux moteurs de 10 KW avec un GE de de 11 KVA... :langue2:

Il serait intéressant de savoir si le problème des moteurs refroidis air qui disjonctaient après 30 minutes par surchauffe a été résolu... :heu:

_/)

20 juin 2010

rappelles toi Fred
ils utilisaient un des deux moteurs en génératrice entrainée par l'hélice pour alimenter l'autre moteur utilisé en propulsion :-D :-D :-D

20 juin 2010

Propulsion hydraulique
En pratique, on ne peut voir des exemples de propulsion hydraulique que dans les cas où un autre choix est impossible ou trop compliqué, comme par exemple pour un bateau ayant le moteur trop éloigné le l'hélice.

Il ne faut pas comparer un bateau avec une machine de travaux publics comme une pelleteuse sur chenilles : il n'y a que trois petits moteurs hydrauliques, deux pour la propulsion à 2 Km/heure en moyenne et un pour la rotation de la tourelle, le reste ce sont des vérins où l'hydraulique est incontournable.

Pareil pour un tractopelle : il n'y a que les vérins qui sont hydrauliques la propulsion est bien mécanique.

Pour obtenir un meilleur rendement en hydraulique, on travaille en très haute pression, ce qui n'a pas que des avantages : ça chauffe énormément, ça fuit souvent et les flexibles qui pètent ne sont pas rares... et 100 litres d'huile sur le macadam sont moins embêtants que dans le fond d'une cale !

Les quelques rares bateaux de plaisance que j'ai pu voir équipés de propulsion hydraulique avaient tous les mêmes défauts : c'est très bruyant, la plupart du temps ça pue l'huile chaude, et je n'en ai pas encore vu un ayant un rendement de plus de 50% comparé à une propulsion classique.

Les seuls postes où l'hydraulique est vraiment intéressante à bord d'un bateau, ce sont les winchs, guindeaux et autres propulseurs d'étrave, car plus puissants, moins encombrants et plus légers que les mêmes en électriques.

_/)

20 juin 2010

Pen Duick 6
Dans les années 85-90, Pen-Duick 6 avait une propulsion hydraulique pour la bonne cause : centrage de poids (le moteur était au milieu du bateau) et peu d'intérêt pour le rendement du moteur : le bateau n'était pas conçu pour aller vite et économiquement au moteur :tesur:

20 juin 2010

Pas tout à fait vrai
On peut noter que les tracteurs haut de gamme (qui roulent jusqu'à 50 km/h) sont maintenant à transmission hydrostatique pour la souplesse que ça amène, grâce à des composants sophistiqués comme ceux que j'ai indiqués (par exemple le moteur donné affiche un rendement de 94 % au point optimum et plus de 90 % dans presque tout son domaine d'emploi), mais le coût devient vite très élevé et injustifiable pour une utilisation marine qui ne demande en particulier pas de fonctionner à très faibles régimes (sauf cas particulier, comme le positionnement dynamique).
Je pense qu'on peut arriver à 80 % de rendement mais à un coût très supérieur à une transmission classique qui aura 92-95 % de rendement... Enfin chacun dépense ses roros comme il veut !
Autre point très négatif pour l'hydraulique, auquel on ne pense pas très souvent : le risque d'incendie : l'huile hydraulique chaude (pas très différente de Gazole comme composition) est très inflammable en cas de fuite. C'est la raison qui a fait abandonner l'hydraulique pour la motorisation de tourelle sur les chars d'assaut récents comme le Leclerc au profit de l'électrique.

20 juin 2010

Exemple
Dans la gamme de puissance envisagée :
www.masseyferguson.com[...]26.aspx
voir transmission

20 juin 2010

Sûr que
depuis l'époque où je transpirais sous les Poclains, la technologie a dû évoluer... ;-)

_/)

21 juin 2010

la recherche du rendement:
bonsoir,

Peut-être qu'il serait plus judicieux de revendre le moteur très lourd de 6700 cc et de préférer monter 2 petits diesels avec inverseurs mécaniques!

Cette solution simplifierait le montage et serait plus économique à l'utilisation.

C'était juste pour tenter de faire avancer le schmilliblic!

Jean

21 juin 2010

A priori
une bonne idée, mais... petits moteurs signifie en général vitesse de rotation nettement plus élevée que le vénérable Ford...

Existe-t-il des inverseurs compatibles avec les hélices existantes à un prix raisonnable ? [/i]

_/)

21 juin 201016 juin 2020

trés conviviale tout çà
je vais regarder sur les enjambeurs viticoles
il y en a des tres gros ici ils sont en propulsion hydraulique
d'autre part l'idée des petits moteurs oui mais il faut tout changer arbres helices
encore un coup de 30000 euros
alors evidemment si j'ai lancé le sujet c'est que je n'ai pas un gros budget
sinon je vais chez hydro armor et la solution ils l'ont mais à 70000 euros
je vous tiendrai au courrant de mes recherches

21 juin 2010

peut tu m'expliquer pourquoi tu n'envisages pas la solution
la plus simple, à savoir ton Ford avec une ligne d'arbre et une seule hélice

en gros une installation monomoteur qui fonctionne tous les jours sur les péniches, les chalutiers, les vedettes hollandaises et l'immense majorité des voiliers, qui est la solution la moins couteuse et la plus facile à mettre en oeuvre

amicalement

21 juin 2010

étude de la propulsion
bonsoir,

il aurait été intéressant d'avoir accès à des donnes techniques sur ce bateau et sa propulsion d'origine. Quelques photos aussi.....

Jean

21 juin 201016 juin 2020

Photo
Si l'article représente le bateau concerné, il ressemble beaucoup à un bateau de sauvetage classe Watson.
Ce type de bateau a un arrière très spécial avec les hélices en tunnel et il me parait impossible de changer la taille des hélices sans risques sérieux sur la manoeuvrabilité et la tenue de mer du bateau

22 juin 2010

bravo negofol
c'est bien celui ci et maintenant tu comprend mieux le probleme
deux helices mais dans des tuyéres
et les moteurs prennent 80% de l'espace avec l'hydraulique je peux changer les moteurs de place et supprimer les inverseurs de 500kg chaque et de plus 1 metre de long

22 juin 2010

bravo negofol
c'est bien celui ci et maintenant tu comprend mieux le probleme
deux helices mais dans des tuyéres
et les moteurs prennent 80% de l'espace avec l'hydraulique je peux changer les moteurs de place et supprimer les inverseurs de 500kg chaque et de plus 1 metre de long

22 juin 2010

Ouh là!
Sur ce type de bateau aux caractéristiques très particulières (autoredressable), le poids (élevé) et la position des moteurs sont essentiels pour la tenue de mer. La construction est assez spéciale (cloisonnement, renforts). Avez-vous les plans d'origine ?

Je ne me lancerais pas dans une modification du genre envisagée (outre sa complexité technique) sans une étude complète de l'implantation et de la stabilité dans la nouvelle configuration par un bureau d'étude compétent qui devra définir un nouveau plan de lestage pour compenser. Le risque d'avoir un bateau instable au point d'être dangereux est grand et en cas de problème (et même sans, à la déclaration de modification de la motorisation), les ennuis avec les AffMar sont certains.

22 juin 2010

pour la stab

amha ça ne devrait pas poser de probleme car ce genre de bateau à une stabilité essentiellement de forme et non de poids (ça ne m'étonnerait pas qu'il ne pas lesté) .

Par ailleurs les moteurs sont au centre donc point d'incidence sur l'assiette qui là est tout de m^me à surveiller.

Et il ne faut pas oublier que la mission du bateau n'est plus le sauvetage mais la plaisance et comme en plaisance il n'y a guere de critére reglementaire de stab alors pas trop de soucis de ce coté.

Mais c'est vrai une petite étude serait la bien venu pour avoir la conscience tranquille.

josé

22 juin 2010

pourquoi
ne pas mettre 1 moteur comme tu le souhaite garder les 2 helices et les ligne d'arbre et mettre un inverseur/reducteur avec 2 sorties.

josé

22 juin 2010

Inverseur double sortie
Jamais rencontré dans la vraie vie, sauf sur des maquettes de moins d'un m de long.
Déjà les inverseurs à deux entrées et une sortie sont rarissimes, à part ceux utilisés par les militaires sur les propulsions combinées CODOG ou CODAG.

22 juin 2010

stabilité de forme
le bateau à l'origine etait à voile document à l'appuit sans moteur
c'est pour cela que le roof est rond
le bateau est lesté de plusieur tonnes
et les moteurs ne rentre pas dans la stabilité tout du moin il ne sont qu'une partie de la stabilité
d'autre part je ne savais qu'il existait des inverseurs doubles
alors là je suis surpris mais je vais me renseigner
je vous remercie tous pour votre aide
j'avance à petit pas mais j'avance
je vais scanner les plans et je les mettrais sur
le site

22 juin 2010

Watson
Si c'est un Watson 47, il n'a jamais été à voiles à la conception, les formes de l'arrière étant d'ailleurs spécifiques pour des hélices. Il me semble d'ailleurs que ces bateaux étaient motorisés par des GARDNER 1500 t/mn, des monuments en fonte qui faisaient un lest important. La motorisation actuelle serait peut-être déjà une remotorisation.
Ces bateaux n'ont aucune stabilité de formes, voir les couples en barrique de la photo que j'ai jointe, mais une stabilité de poids afin d'avoir des mouvements doux et la possibilité d'autoredressement en cas de cabanage (avec d'ailleurs d'importantes quilles de roulis pour contrôler l'amplitude du fait du faible GM).

22 juin 2010

D'accord
Ton concept est tout à fait vrai pour des canots de sauvetage modernes (semi-planants) où l'autoredressement vient essentiellement du volume de la superstructure placée sur une coque avec une bonne stabilité de formes à l'état normal.

C'est moins vrai pour cette génération (1930-40)et ma remarque reflétait le fait que remplacer deux moteurs de plus de 2 tonnes chaque placés bas au milieu du bateau par autre chose plus léger et ailleurs risquait d'avoir des effets inattendus et de nécessiter un lestage (j'ai vu un remorqueur "remotorisé" par un moteur moderne chavirer au port...)

22 juin 2010

excuse moi Negofol
pour avoir pondu quelques dizaine de bateau de sauvetage de ce genre (réalisé ou resté dans les cartons)le principal soucis c'est la stabilité de forme ,le lest (lorsqu'il en a ) ne sert qu'à regler l'assiette lorsque les études sont baclées.

l'autrodressage se fait par le volume et la moindre largeur du roof étanche entrainant une petite inertie de surface à la flottaison lorsque le bateau est à l'envers ce qui donne une hauteur metacentrique proche du centre de gravité alors à la moindre vague le bateau se redresse.

josé

22 juin 2010

d'accord
par contre mon histoire de transmission mecanique avec deux sorties c'est dans ce cas une connerie car celà est possible mais dans une conception neuve .

on place le moteur puis l'inverseur /reducteur le fabricant donne la cote d'entreaxe (en relation avec le BE) et ensuite on place les ligne d'arbre qui ne sont pas parallele pour des raison de forme arriere et de diametre d'helice .

Donc là je retire ce que j'ai dit ..

josé

22 juin 201016 juin 2020

tu n'as pas tort nego
c'est une remotorisation
ce que je dis se sont des formes à la slocum
et si tu regarde bien les premiers canots à voile et à rames ils sont identiques dans leur formes
et le couple de redressement sans poids modifie
le temps de redressement mais un oeuf avec un micros poids sur ça surface ne pourrat
que se redresser

23 juin 2010

Puissance
Ce type de bateau a un déplacement d'environ 25 tonnes.
En appliquant la valeur citée plus haut on aurait donc 100 kW comme puissance installée recommandée (soit 135 CV).
Il apparait donc que la motorisation actuelle 2 x 70 CV, si j'ai bien compris, est correctement dimensionnée et la diviser par 2 me semble peu recommandable pour une utilisation maritime.
D'origine ces bateaux avaient 2 x 120 CV GARDNER.

23 juin 2010

Pour le fun
Video de l'autoredressement d'un bateau similaire (Classe Oakley, un peu plus petit). On voit bien la forme de l'arrière et les hélices.
www.thoughtequity.com[...]_013.do

23 juin 2010

la propulsion
en 1986 nous avons motorisé un catamaran avec un moteur de wolsvagen marinisé par fenwinck
d'un coté il y a un generateur 4 poles 3kW (1500t:mn) le tout situé dansq la poutre arriere .
de l'autre coté du vilbrequin une pompe hydrolique double corps qui débite dans deux distributeurs pour les variations de regime et l'inversion de marche ,un moteur hydro sous chaque couchette arriere ,retour d'huile par une aiguille de coque (refroidissement )puis direction la bâche .les pompes etaient fournies par volvo industrie ,ce cata est parti aux maldives pour faire du charter j'y ai été deux ans plus tard ,aucun probleme de fonctionnement
il est vrai qu'il se servaient plus du générateur que des moteurs sauf pour les entrées dans les lagons .
alain

23 juin 2010

Solution simple
et acceptable pour une utilisation épisodique, mais le réglage de régime par distributeur (= perte de charge) est catastrophique pour le rendement. La solution hydrostatique avec pompes à cylindrée variable supprime les pertes de charge, mais avec un (gros) surcoût. C'est la solution proposée ci-dessus pour un bateau à moteur.

24 juin 2010

nora te rappelle tu?
nora te rappelle tu du materiel utilisé et des puissances des mot hydrau et de la pompe les marques et piussance du mot thermique

24 juin 2010

la puissance
je ne me rapelle plus ,le moteur faisait 60cv
et volvo nous avait fourni les pompes et les distributeurs ainsi que les moteurs adaptés
par contre il avait fallu mettre un clapet anti retour sur l'arrivée d'eau de refroidissement pour economiser les rotors le moteur etait a 1m au dessus de la flottaison .
si c'etait à refaire j'utiliserais des echangeurs pour refrodir l'huile plutot que des aiguilles de coque les notres faisaient 20m aller retour .
alain

24 juin 201016 juin 2020

est ce celui
qui était chez Evans à Sens ?
Lui ou son frère en construction :

24 juin 2010

alien
si tu veux savoir demande à evan's il m'envoie sont vendeur qui prends rdv et ne vient pas
si tu veux savoir le mien est à vendre

je l'ai mis en vente je continu à travailler dessus car ce bateau est une passion
voilà alien
et merci à nora

2013-05-31 - Près de Stokksund (Norvège) Phare Kjeungskjær

Phare du monde

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