projet de voyage

Bonjour à tous,
J'ai un vieux rêve, faire un voyage dans l'Atlantique nord et mer du nord. A vrai dire, je suis passé à un bateau plus grand pour que ce rêve devienne réalité.
L'itinéraire serait le suivant, partant de Vendée:
- Pays de Galles
- Irlande
- Ecosse
- Shetlands
- Feroe
- Islande
- Norvège
- Peut-être un tour dans la mer Baltique
Le tout sur plusieurs années, une année par étape, soit 7 ou 8 ans; compte tenu des distances, il est impossible de revenir au point de départ chaque année.
Mon bateau est un très beau Dehler 34 bien équipé, avec un jeu de voiles très correct (Génois, GV, Gennaker), avec un simple pilote Auto Raymarine (ST 4000); il sera courant 2023-2024 équipé d'une trinquette.
Oui mais, je suis loin de la retraite, j'ai une activité professionnelle prenante et une famille qui ne partage pas du tout mon goût pour les navigations remuantes et humides, et que je ne me verrais pas non plus laisser pour plusieurs mois.
En revanche, faire plusieurs étapes longues en solo suivies de périodes de cabotage à l'intérieur d'une zone circonscrite me semble envisageable.
L'idée serait donc de convoyer chaque fois le bateau d'une étape à l'autre, que la famille me rejoigne en avion une fois à destination, que nous passions 15 jours ou 3 semaines dans ce périmètre avant de revenir en France en avion, puis de poursuivre l'année suivante à l'étape d'après, toujours en été, et ainsi de suite.
La première étape vers le Pays de Galles serait pendant l'été 2025, ce qui laisse le temps de se préparer.
Si j'étais seul, je partirais plus ou moins à l'improviste, mais pour que ce projet soit viable en famille, il faut que je détermine les principales étapes, notamment la ville ou la localité qui permettra à mon épouse de me rejoindre au début de chaque période, avec un aéroport ou une gare pas trop loin, puis, à l'issue de la croisière, le port où je pourrai laisser le bateau de préférence au sec pendant les 11 mois suivants avant de retourner en France en avion (ou en train pour une partie des trajets). Pour que ce soit supportable pour Madame, ces croisières devront représenter une distance globale d'une centaine de milles, c'est-à-dire une petite dizaine de navigations très courtes de 10 à 15 milles (elle n'aime pas le bateau...).
Dans l'idéal, il faudrait que je puisse trouver un chantier naval dans ce port d'arrivée, pour faire les travaux qui pourraient s'avérer nécessaires (révision du moteur, remplacement d'éléments d'accastillage, réparation de voiles etc... nos joujous n'étant jamais avares en surprises).
Quels seraient selon vous: l'itinéraire adéquat, les régions à ne pas manquer pour les croisières, les ports les mieux adaptés pour laisser le bateau à l'hivernage ET accessibles par voie aérienne ou ferroviaire, le budget à prévoir pour l'hivernage et certaines opérations de maintenance dans ces différentes régions.
Merci d'avoir parcouru ma longue prose...

L'équipage
11 sept. 2023

quelques photos [ici]
qui peuvent donner des idées (sauf l'Islande)

(hubert.perio.free.fr[...]dex.php )


Hubert, de Cherbourg:la mer d'Irlande se prête mal aux petites étapes évoquées (10 à 20 milles)par contre l'Écosse convient mieux pour cela y compris les Shetland où il y a beaucoup de petits ports et mouillages.si madame n'aime pas trop le bateau ... souvent au mouillage pluies froid ...prévoir un chauffage.mais beaucoup de belles randonnées.·le 11 sept. 16:46
La Contrie:Merci.Voilà qui fait envie, notamment le canal, que je n'avais pas prévu dans le parcours (privilégiant la route des whisky à l'ouest (les fameux Islay que j'affectionne tout particulièrement).Si on prend la fin de ton parcours (qui serait plutôt mon début parce que j'arriverais par les Scilly), j'en déduis qu'il t'a fallu une quinzaine de jours pour descendre la mer d'Irlande. Arrivé là-haut, quel est le port qui te semble le plus commode et les plus accessible quand on arrive en avion ou en train?Deuxième question, la route s'est-elle faite plutôt à la voile ou au moteur?Et enfin, les courants sont forts et les passes pas toujours très larges; visiblement, il faut absolument passer à l'étale. Compte tenu des distances entre chaque escale, est-ce gérable facilement?·le 11 sept. 17:45
La Contrie:ma réponse, en forme de questions, est arrivée après ton complément de réponse.·le 11 sept. 17:48
11 sept. 2023

Bon, on va pas faire le bilan carbone de ce périple à la voile.
C'est quoi la question (j'ai pas tout lu).


La Contrie:Les questions sont à la toute fin, mais pour y répondre sans répondre à côté, il faut lire ce qui précède et ne se résume pas en une phrase. ·le 11 sept. 16:34
11 sept. 202311 sept. 2023

Bonjour, je ne sais pas si ça rentre dans le cadre:
Le Sud Irlande peut se faire en courtes étapes, de Baltimore à Dingle.
Je m'étais renseigné pour un hivernage à Lowrance Cove Marina (www.lawrencecovemarina.ie[...]ex.html )
Les tarifs m'étaient apparus sans excès, mise à sec et travaux possibles. Très calme!
Il y a de multiples parcours de randonnée sur l'Ile.
Défaut:
- Bus depuis Cork, puis Ferry (toutes les heures).
- Approvisionnement possible en appoint (petite épicerie).


La Contrie:Merci,A ce stade de la réflexion, tout rentre dans le cadre parce que je ne connais rien (ou presque) du Royaume Uni, que j'ai envie de visiter énormément de sites, pas forcément en bord de mer d'ailleurs. Le projet initial était plutôt d'aller en Ecosse en passant par la mer d'Irlande mais rien n'est figé.Et puis, la côte Su et Ouest de l'Irlande est tentante aussi. ·le 11 sept. 18:24
11 sept. 2023

bjr
j'ai fait lire le sujet à ma femme ..qui elle supportait le bateau ..reaction :"il ne se fait pas chi.. le mec"..
je n'en dit pas plus ..
jose


Shari:Et??? Y a t'il la moindre information pertinente dans ce message? ·le 11 sept. 18:43
Mathieu Enfant Sauvage:Oui il y a une information pertinente: si La Contrie en doutait, son programme est alléchant et fait des envieux!·le 11 sept. 18:44
La Contrie:J'avoue ne pas bien savoir comment le prendre. J'essaie de trouver un compromis acceptable pour toute la famille, voilà tout. ·le 11 sept. 19:23
Doblin:Je pense que c est une vraie question, l équilibre familial risque gros à partir comme ça de longues semaines pour son propre plaisir. Il faudrait à minima équilibrer et que Mme ait aussi un projet pour elle seule à côté (libérée des enfants si enfants il y a) non?C est sérieux, car ça peut faire bombe à retardement si c'est pas assez équilibré... c est à vous de jauger·le 20 sept. 19:52
11 sept. 202311 sept. 2023

Pense qu'un bateau, c'est pas plug&play. Quand tu le laisses pour 11 mois, t'as 3 ou 4 jours de boulot à tout rincer, hiverner, démonter, ranger. Idem à la remise en route. Sans compter l'entretien etc...
Pour ton projet, que ce soit fonctionnellement ou économiquement, pour moi, la meilleure solution est la location de 15 jours, 3 semaines à chaque endroit.
Non seulement ça te reviendra bien moins cher que de payer un hivernage sur place, mais en plus ça évitera à ton bateau de s'abimer en restant 11 mois sur 12 inhabité, dans des coins humides et froids.
Et des boites de loc, t'en as partout (et si t'en as marre de la pluie écossaise, tu loue en Grèce et ta femme sera toute heureuse).😉
Avoir un bateau pour naviguer 1 mois par an dessus me parait aberrant. (Achat + entretien + port + assurance te paye beaucoup de semaines de loc.)
Sinon, on a fait ce que tu décris en 6 mois. Très sympa, navigations faciles et protégées, chauffage tout le temps.


La Contrie:J'ai parfaitement conscience du temps nécessaire à la préparation d'un bateau; cette folie a commencé pour moi en 2011, mais dans le monde réel, la location n'est pas si simple, et pas si bon marché non plus. Ajoutons à cela les contraintes de dates puisqu'il faut rendre le bateau un jour précis (rien d'anormal à ça), les contraintes des loueurs (certains n'autorisent pas la navigation de nuit) et enfin le fait que le projet n'est pas de partir d'un point A pour revenir au point A. Au fond ce qui m'excite, ce n'est pas de faire du cabotage en Irlande, en Ecosse etc... mais de parcourir des distances importantes loin de tout. Finalement, c'est surtout le convoyage d'une étape à l'autre qui m'attire.Et puis, le bateau, je l'ai. Autant s'en servir, et naviguer sur son bateau a un charme particulier, surtout quand c'est un bon bateau.·le 11 sept. 19:39
Calypso2:ok , là ce n'est plus le m^me projet .J'ai fait ça a une époque lorsque je travaillais .Je partais loin (relatif) seul ou avec un copain .Ensuite ma famille me rejoingnait et on rentrait étape par étape ..en gros 1 semaine pour moi et 3 ensemble ·le 11 sept. 19:57
La Contrie:C'est ça, comme je l'ai présenté au début, avec une nuance non précisée : la possibilité que l'un de mes enfants m'accompagne dans la partie "convoyage". Par chance, ils aiment bien, surtout le cadet.·le 11 sept. 20:39
Calypso2:a mon avis tu naviguera davantage ..car aller chercher le bateau (loin) ça va prendre une journée ou deux , le mettre à l'eau ,le preparer , et idem au retour ,tout ça ça va prendre pas loin d'une semaine ,si tout va bien ...reste quoi de vacances.. a mon sens la solution lorsque l'on est en activité ç'est de revenir au point de depart .. ainsi dés le premier jour libre tu parts ,le bateau est pret et au retour tu navigue lusqu'au dernier jour ..moi je rentrais le samedi soir pour travailler le lundi ..·le 11 sept. 20:51
La Contrie:C'est vrai, mais s'il reste en France, il faut aussi du temps, d'abord parce que ma résidence principale est 450 km du bateau, que j'ai maintenant une place à sec (ce qui diminue considérablement l'entretien) mais qu'il faut quand-même le mettre à l'eau (s'il était à flot, ce serait pire puisqu'il faudrait le sortir pour faire le carénage), et préparer un minimum de trucs, plus quelques centaines de milles nautiques avec le vent dans le nez...Tu vois, j'ai aussi l'intention d'aller faire un tour en Espagne. C'est beaucoup plus rapide. Traverser le golfe de Gascogne, c'est deux jours (et deux nuits). L'aller-retour se prévoit sur une semaine, alors que l'aller retour les Sables -les Scilly, c'est moins sûr, a moins de repartir sitôt arrivé.Évidemment, ce serait différent si j'habitais tout près du bateau, mais comme tu vois, je cumule les difficultés, comme pas mal de parisiens d'ailleurs ..·le 11 sept. 21:42
ED850:On a vendu pendant des années des semaines Scilly au départ de Fromentine sur notre First 42. Départ le samedi matin, on était aux Scillys le Dimanche soir ou Lundi matin. Avril à Juin, et Septembre/Octobre. On a rarement été embêté. Une fois, on a dû laisser le bateau à Lorient. ( bon, quand la météo était mauvaise au nord on descendait sur Santander.)Le NW d'ete diminue bien au nord de Noirmout.·le 11 sept. 21:58
La Contrie:C'est vrai que je remarque chaque fois que le cap est plus facile à tenir a l'approche de Belle île, ce qui est effectivement légèrement au nord de Noirmoutier. Après, le First 42 n'est n'importe quel bateau non plus, et en cap, et en vitesse.Le Dehler est un 34 pieds performant, mais je pense que le First 42 est un bon cran au-dessus.Mais je retiens : deux jours entre Noirmoutiers et les Scilly, ce qui est assez cohérent avec mes trois jours pour aller des Sables (et même du Bourgenay pour être exact) à Camaret, qui est à une dizaine d'heure des Scilly.·le 11 sept. 22:29
Hubert, de Cherbourg:Camaret Scillies en une dizaine d'heures ?plutôt le double.·le 12 sept. 09:38
ED850:Les conditions anticyclonique d'été engendrent, surtout sur les côtes vendéennes, de Noirmoutier à La Rochelle, un régime de brises avec un NW assez puissant l'après midi. Pour monter, il faut utiliser ce régime en navigant vers le large de minuit à midi et vers la côte l'après midi. Plus il fait beau et chaud, plus ce régime de brises est fort et régulier. Mais on a aussi beaucoup au printemps et début d'été des régimes d'Est qui te permettent de monter vite sur une mer plate et d'avoir beaucoup de mouillages éventuels pour attendre les bonnes marées pour passer par exemple le raz de Sein ou le Four.Si tu veux quelques idées de mouillages : alkivoyage.over-blog.com[...]02019/2 ·le 12 sept. 09:49
La Contrie:@Hubert de CherbourgJe ne suis jamais allé aux Scilly, mais l'ancien propriétaire de mon bateau y passait une semaine chaque année. Il partait toujours (m'a-t-il dit...) de Camaret le soir, pour arriver aux Scilly le lendemain matin. Et c'est vrai que ça m'a semblé cohérent quand je suis allé dans ce coin-là parce que, partant de Lanildut le soir (où j'avais fait une escale un peu forcée pour un problème de moteur qui n'existait pas... et j'en profite pour saluer le chantier du Crapaud que j'ai trouvé vraiment super, très honnête et particulièrement réactif), j'étais tout près de Plymouth aux toutes premières lueurs du lever du jour. Je précise que je n'allais pas aux Scilly mais que je remontais au contraire vers la Normandie, avec un vent de Nord-est, associé aux courants de marée, qui ne m'a pas aidé. D'ailleurs, ce trajet était très fastidieux; deux jours et deux nuits pour remonter jusqu'à Courseulles, avec des bords carrés à hauteur du raz Blanchard; il n' y a qu'à l'approche de Cherbourg que j'ai commencé à toucher du vent orienté correctement et que le bateau a commencé à filer comme une balle (avec des pointes à plus de 9noeuds... aidé par le courant) malgré une mer assez hachée.·le 12 sept. 11:02
La Contrie:@ED850Quand je suis seul et que je n'ai pas besoin de faire des escales quotidiennes pour les enfants (qui aiment le bateau, mais parce qu'on n'abuse pas des bonnes choses, surtout les deux premiers jours), c'est un peu ce que je fais, mais je vais regarder attentivement le site que tu mets en lien parce que ce sont des informations que je n'avais pas.Effectivement, il faut profiter de la nuit et du matin (rarement venteux) pour aller au large, faute de pouvoir le faire l'après-midi, faute de quoi les distances sont particulièrement longues. Cet été par exemple, il m'a fallu trois jours pour sortir de cette zone, mais j'avais 3 enfants, dont une qui n'était jamais montée sur un bateau (ce n'était pas ma fille) et que je ne voulais pas dégoûter à tout jamais. Si c'était à refaire, je prendrais d'ailleurs la même option parce que personne n'a été malade, et que l'ambiance des escales était vraiment sympa.·le 12 sept. 11:17
La Contrie:@ED850Très beau blog, pour les textes (je n'ai pas encore tout lu) comme les photos, et splendide bateau.·le 12 sept. 11:32
Calypso2:lorsque l'on va aux Scillys depart Camaret on fait en sorte de prendre le chenal du Four au debut de marée montante , sinon ça risque d'etre loin ..donc les horaires c'est la marée qui décide , et il faut 24h environ pour y arriver ·le 12 sept. 11:32
Calypso2:etre long et non loin·le 12 sept. 11:34
11 sept. 2023

OK
Donc ne suis pas forcément la "route logique" en distance, mais celle qui me semble la plus intéressante.
De Vendée, t'es à 5 ou 6 jours de l’Écosse. La nav pour y aller, avec une météo d'été est simple. Après la Manche, au nord des Scillys, tu te retrouves en mer d'Irlande coté W par vent d'W, coté Pays de Galles par vent d'Est et tu montes direct.
Si t'as envie de t’arrêter, les ports sont nombreux et accessibles Scillys, Milfordhaven, Ile de Man, PortPatrick, coté Est, Dun laoghaire et plein d'autres coté Irlande....
T'as plein d'avions, de trains qui déservent l’Écosse en low cost soit dans la Clyde, avec Glasgow, soit plus nord, par Inverness + le train qui traverse les Highlands jusqu'à Plockton ou Mallaig ou Sky.
En Écosse, tu peux naviguer plusieurs années à raison de 1 mois par an en étant non seulement à l'abri, mais en ne refaisant jamais le même mouillage.
Quand t'en as marre, tu vas ailleurs.
Pour laisser le bateau, dans la Clyde, il y a plein de chantiers.


La Contrie:5 à 6 jours si la météo est favorable. L'été, avec le vent de Nord ouest, on n'avance pas. Une fois, il m'a fallu 3 jours pleins pour aller seulement des Sables à Camaret, et j'ai dû arriver vers 2h du matin.Peut-être que ma route n'était pas bonne mais c'est toujours long d'aller vers le nord ouest. Le retour en revanche; Ouessant-les Sables en 24h, et encore.Mais je retiens ce que tu dis sur les mouillages écossais et les ports irlandais, ainsi que sur les liaisons par avion. Je vais regarder tout ça de plus près.Pour la suite du parcours (j'ai le temps), les Féroé et l'Islande m'attirent comme des aimants, et les vidéos d'Erik Aanderaa n'ont rien arrangé, sans parler des Lofoten, entre autres.·le 11 sept. 21:32
12 sept. 2023

Je comprends les envies de notre ami, mais j'avoue que l'idée de laisser un voilier 49 semaines par an dans un endroit toujours plus éloigné de sa base me semble pour le moins compliquée. Assurer l'entretien à distance n'est pas facile (ou alors très onéreux) et s'il faut le faire sur place, cela amputera d'autant le temps dévolu aux vacances ou prévu pour les navigations.

Si tu tiens absolument à réaliser ce périple avec ton voilier, pourquoi ne pas envisager un petit congé sabbatique de quelques mois "assez rapidement" une de ces prochaines années ? Viendront à bord ceux qui le veulent bien, ce qui signifie probablement que tu seras le plus souvent solo, mais c'est la loi du genre.

Amitiés,

Jef-solo-à-Porto-Santo... ;-)


La Contrie:C'est vrai que ce serait plus...efficace, mais d'une part mon activité professionnelle ne permet pas trop de s'éloigner longtemps (cette année, j'ai été absent un mois pour raisons de santé, puis présent à raison de 30h par semaine les deux mois suivants pour les mêmes raisons et j'ai bien vu les limites de l'exercice...), d'autre part mes enfants sont assez jeunes et je ne me vois décemment pas laisser mon épouse assumer tout, pendant que Monsieur partirait sur son bateau.Elle tolère à peu près le bateau, mais... il ne faut pas abuser. Si les rôles étaient inversés, je ne serais pas forcément plus tolérant, d'ailleurs... Côté entretien, le bateau sort de 18mois de travaux, avec notamment une électricité remise à niveau pour les câblages (même si j'ai l'intention de remplacer mes batteries plomb par des life po), une carène décapée, séchée et traitée, une coque impeccable, des hublots neufs (et qui ne fuient pas, j'ai bien bossé), des boiseries extérieures neuves, un accastillage remis à niveau même s'il reste des bricoles à finir etc... etc... (j'ai fait beaucoup de choses) le moteur a 2500h, je pense (j'espère) qu'un entretien courant devrait suffire pour les prochaines années. Et puis, en cas de mauvaise surprise du côté de l'entretien, je peux toujours profiter des vacances pendant l'hiver, partir deux semaines et travailler dessus pour le préparer à la saison suivante.Dernier détail, complètement irrationnel, j'aime mon bateau (j'aimais aussi le précédent quoique plus modeste). Et même si je ne navigue en moyenne que 3 semaines par an, j'y pense absolument chaque jour, comme à une porte grande ouverte sur une liberté infinie et toujours accessible.·le 12 sept. 11:53
Jef-370:Si j'ose un conseil, et j'espère que tu sauras considérer le fond de bienveillance derrière la brutalité de l'énoncé : ne cherche pas une réponse technique à un problème de conscience. Ne confond pas sens du devoir et du sacrifice. Tu as le droit d'être heureux et de vivre tes rêves, ne serait-ce que très provisoirement et par intermittence. La plus grande preuve d'amour, c'est de laisser partir. C'est ce qu'on fait pour ses enfants. Si tes proches t'aiment, qu'ils t'accordent la parenthèse dont tu as besoin. Même et surtout s'ils ne peuvent ni le comprendre, ni le partager. Bon vent. ;-) ·le 12 sept. 15:03
La Contrie:Je ne cherche pas une réponse technique mais un itinéraire adéquat. Je suis absolument persuadé que ce projet, s'il est bien ficelé, rendra tout le monde très heureux. Il faut pour cela tenir compte de plusieurs paramètres, que j'ai présentés aussi honnêtement que possible, parce que je vois bien que cette vigilance fait la différence entre un voyage réussi et un moment pénible voire insupportable.·le 13 sept. 03:20
12 sept. 2023

Beau programme pour un lecteur passionné du "Cercle celtique". Mais c'est bien de ménager la famille, c'est pourquoi j'ai quitté l'Atlantique pour la Méditerranée...


La Contrie:A une époque pas si lointaine, j'avais le projet de faire ce genre boucle en Méditerranée, après un gros chantier de rénovation en Tunisie. Finalement, entre la gestion de la crise COVID et la difficulté à trouver le moyen de faire réaliser les travaux correctement, pour un un prix compatible avec mes moyens et sans trop de mauvaises surprises, j'ai renoncé à faire ces travaux là bas, au grand convoyage (qui aurait été ma propre satisfaction principale), et bien sûr a ces grandes escales que j'envisageais ensuite en Corse, aux Baléares, en Sardaigne et en Sicile.Enfin, j'ai renoncé... pas sûr...·le 13 sept. 03:30
13 sept. 202313 sept. 2023

C'est un peu mon projet de voyage que tu as la sauf que je le fais dans le sens opposé. J'ai amené mon bateau en Baltique cet été et il est à présent au sec en Lettonie.
On verra ce que l'avenir me réserve mais jusqu'à présent je n'ai eu que des bonnes surprises.
Mon impression est que dans nos pays la législation du travail est à ce point contraignante que nous vivons une désertification progressive des services à la personne. Quand on arrive dans des pays au législation du travail plus flexibles on est vraiment agréablement surpris par la qualité du service offert. Je ne sais pas pour l'Irlande mais pour les pays baltes c'est tout à fait frappant. Donc avoir son bateau loin ne veut pas nécessairement dire bateau mal soigné AMA. Prendre du temps de prospection pour trouver le point de chute pour l'hivernage est important. Une semaine ne me paraît pas excessif. Ensuite un A/R en avion vers septembre ou octobre pour voir que tout est OK (ce que je fais, je pars labas le 28/9). Aussi la question du stockage de ce qui est dans le bateau se pose. Penser à ne pas trop le "remplir" en partant, retirer tout ce qui n'est pas indispensable. Certains bateaux hiverne mieux que d'autres. Dans mon cas c'est pas fameux, pont pas étanche et cabine mal aéré. Donc ça à gérer en plus (faire faire un auvent). D'une manière générale mon impression est qu'un bateau assez "simple"/dépouillé correspond mieux à ce type de projet qu'un bateau ou il faudra réveiller tous les "systèmes" après 10 mois de repos sous climat nordique avec le temps que ça peut prendre. Si ce genre de projet est rare sur HEO en ce qui me concerne il est parfaitement logique car temps qu'on est dans la vie active devoir chaque été faire une "boucle" (revenir à son point de départ) est ok si on a un tempérament d'hamster (qui aime tourner dans sa roue). Pour le convoyage autant effectivement laisser ça au chef de bord qui adore ça (c'est mon cas) et laisser la famille rejoindre en avion. Imposer des nav de nuits successives à ceux qui en souffre c'est pénible pour tout le monde. Pour le convoyage mon fils et moi faisions des étapes de +/- 250 milles et ça nous convenait bien (48h +/-).


La Contrie:Nous partageons la même approche. Continuons comme ça et ta première saison m'aidera pour ta dernière, et réciproquement.J'ai la chance d'avoir un bateau assez moderne et bien construit ; je n'ai pas spécialement de mauvaises surprises quand je le retrouve après l'hivernage.Quant aux opérations de maintenance qu'on fait réaliser, j'ai constaté parfois qu'on était mieux traité (comme client) loin de chez soi que dans son port d'attache. Et puis, comme dit un de mes fils (de 12 ans), le bateau est toujours une expérience captivante parce que les trajets même les plus simples sont toujours une aventure, avec leur lot de joies imprévues et de difficultés également imprévues qu'on surmonte.·le 13 sept. 03:46
Pierre3:Ce que tu écris à propos de ton bateau est effectivement un gros avantage pour ce type de projet (bateau qui hiverne bien). En ce qui me concerne je resterai probablement deux années en Baltique avant de compléter mon tour vers la Norvège et l'Ecosse.·le 13 sept. 10:09
La Contrie:Je viens de voir que tu avais ce magnifique Comtessa 38. Ce que tu décris de son comportement est assez transposable au mien, notamment en ce qui concerne les aptitudes au près. Mais comment se fait-il que le pont soit vulnérable? sandwich balsa?·le 13 sept. 11:45
Pierre3:C'est compliqué de savoir d'ou viennent des fuites de pont quand on habite loin de son bateau ce qui a toujours été le cas. Le bateau était hiverné sur ber en Normandie ces dernières années, bonnes tempêtes hivernales dans ce coin. Le pont donne aucun signe de faiblesse (bien solide sous le pied) mais les joints des capots de cockpit n'ont à mon avis jamais été correctement fait depuis la fabrication du bateau. Aussi le mât est traversant. Certaines aérations de pont sont à remplacer. Ces fuites sont certainement réparables mais il faut disposer d'un temps dont je ne dispose pas vraiment. Je n'ai jamais pu obtenir en Normandie les soins dont ce bateau à besoin (il a tout de même 50 ans). J'ai bon espoir que la ou il se trouve maintenant (Lettonie) je rassemblerai les bonnes volontés locales et la patience que ce genre de boulot demande. J'ai toujours aimé les Dehlers pour un peu les mêmes raisons que j'aime mon bateau (vrais voilers, élégants car assez bas sur l'eau).·le 13 sept. 12:19
La Contrie:C'est un peu la clé.Cet été, mes garçons s'étonnaient des différences de conception d'un bateau à l'autre. Nous nous trouvions à couple d'un Sun Odyssée (ou d'un Océanis 31 je ne sais plus) légèrement plus petit que le nôtre.Or le pont de son bateau était bien 30cm plus haut que celui du Dehler. Je leur ai expliqué que c'est en partie ce qui explique la différence de performance et de qualité: moins de poids en haut, plus de matière dans les fonds, avec une armature galvanisée pour améliorer la résistance et la rigidité; plus de solidité et moins de poids. De ce fait, bôme moins haute, centre vélique plus bas, cockpit plus étroit mais aussi plus confortable en navigation (on peut rester allongé sans problème sur la banquette de cockpit au vent même à la gîte). Comme le bateau est léger, on peut rester dans des tailles de voiles modestes et faciles à manoeuvrer... Je crois que c'est ce qu'on appelle un cercle vertueux. Quand la fonction et l'efficacité déterminent la forme, le résultat est presque toujours beau; c'est vrai pour les avions, les bateaux, l'automobile etc... rien de pire que les gestes stylistiques gratuits (mais vendus à prix d'or) des designers. ·le 13 sept. 12:33
muge:tellement d'accord !·le 20 sept. 20:37
13 sept. 2023

Bonjour,

Je n'ai pas d'infos pour la route que tu prévois, mais juste une réflexion sur mon cas qui peu amener d'autres réflexions de ton coté (ou pas)

J'avais eu ce genre d'idées mais pour la Med. Ma femme apprécie le bateau mais pas trop les traversées/étapes longues, donc ça se prêtait bien à ma configuration familiale.

Sauf que moi, j'avais trouvé les contraintes de l'hivernage loin de ma base trop complexes/couteuses/limitante, et je n'arrivais pas à me résoudre à ne pas avoir le bateau à disposition pour des navs plus courte toute l'année et pour l'entretient (je ne désarme jamais mon bateau)

J'envisageais donc deux cas pour chaque retour d'étape :

1/ De ramener le bateau à sa base. Quelques jours de nav solo non stop pour le ramener soit directement, soit avec une étape ou je laissait le bateau juste quelques semaines et je venais le récupérer sur un weekend prolongé.

2/ De le faire ramener en le prêtant à un proche en qui j'ai toute confiance , en l'occurrence un Breton qui aurait fait ces vacances au chaud sur le retour.

Bien sur cela voulais dire chaque année une première étape de plus en plus longue mais les distances en Med permettais pas mal de destinations et de boucler un tour conséquent. De plus il y avait la possibilité d'amener le bateau à une étape intermédiaire sur un week end prolongé pour couper en deux et préserver la durée des vacances en famille.

La vie en à décidé autrement et puis même sans ça, ça fait quand même pas mal de contraintes cumulées, donc je ne suis jamais passé à l'acte, je fais ça (nav solo à l'aller et au retour) juste pour aller un peu plus loin en vacances mais pas pour faire un voyage.
Maintenant que j'approche de la retraite, je patiente en navigant quand je peux (c'est à dire pas assez) et je prévois ce petit tour en Med sur quelques mois quand on ne travailleras plus ce qui sera bien plus simple.


La Contrie:Merci pour ces éléments de réflexion. Le problème est effectivement la disponibilité du bateau tout au long de l'année. Il y aurait bien une solution: en acheter un deuxième... non, je plaisante.Peut-être que les choses seront différentes d'ici un an, maintenant que les travaux du bateau sont faits pour l'essentiel, mais en réalité, je constate depuis 2011 que je ne navigue que l'été, soit parce que je ne suis pas disponible, soit parce que les conditions météo ne le permettent pas en hiver (pétole absolue ou au contraire météo dégradée, notamment en novembre et en février; c'est moins vrai à Pâques). C'est d'ailleurs ce qui m'a amené à opter pour une place à sec; la carène et les anodes sont préservées, et il me suffit alors de faire mettre le bateau à l'eau puis de l'en faire sortir une fois la croisière terminée. Alors c'est vrai, il faut payer une mise à l'eau et une sortie, mais il aurait de toutes façons fallu le faire pour le carénage. Pour moi qui travaille à 450 km du bateau, c'est une solution rationnelle.Alors bien sûr, certains me diront qu'un tel "investissement" pour trois semaines ou un mois est déraisonnable, et c'est en partie vrai, mais finalement, la grande majorité des bateaux amarrés dans les ports sortent plutôt 3 à 4 jours par an que 3 à 4 semaines.Le jour ou j'ai amarré pour la première fois mon premier bateau, en 2011, on mettait à l'eau un Sense 55 neuf, belle bête. Je crois que ce bateau n'est pas sorti du port une seule fois depuis ce jour.·le 13 sept. 11:31
13 sept. 2023

De toutes façon, qu'est ce que tu risques d’essayer. Ton bateau ne sera jamais à plus d'une semaine de nav de la France et en Europe, t'as des avions trains ou autoroutes qui te mènent partout.
Tu programmes chaque année ton été et le stockage suivant.
Pas besoin de programmer 10 ans dès le début.
Si tu montes en Écosse, je suis bien sûr que t'auras envie d'y rester quelques étés.
Pareil pour la Baltique ou les côtes de Norvège.
Donc d'après moi, tu te dis par exemple l'an prochain, je monte en Écosse. Tu réserves pour la fin de tes vacances le lift et le chantier dès cet hiver et l'année suivante, tu vois pour ailleurs.
C'est un peu ce qu'on fait, en plus long et plus lointain. On navigue entre 6 et 9 mois, mais on réserve le chantier de notre destination bien avant d'y arriver. (On sait déjà à peu près ou on va laisser le bateau en Juin prochain quand on va rentrer en Europe)


Pierre3:Oui quand on prévoit un grand "tour" on n'est jamais à l'abri de trouver une nouvelle "base". A savoir port agréable avec gens compétents qui donne accès à un nouveau bassin de nav. Ou on se trouve scotché pour un moment et c'est trés bien comme ça.·le 13 sept. 10:14
La Contrie:Dans le fond tu as raison, pas besoin de prévoir 10 ans en avance (d'autant plus que beaucoup de choses auront probablement changé dans dix ans) , si ce n'est que l'itinéraire conditionne tout de même le parcours (par exemple: remonter vers l'Ecosse en passant par la mer d'Irlande ou par l'Ouest; ou encore canal calédonien vs la côte ouest de l'Ecosse).Et puis, en termes de communication avec la famille, ce n'est pas exactement la même chose. Prévoir l'Islande par exemple, ou la Norvège, ou encore la Baltique, peut suffire à justifier les séries d'escales intermédiaires.Même à ce stade, le seul fait d'y réfléchir de manière un peu concrète, cartes en main, conduit à redéfinir le projet.·le 13 sept. 11:39
La Contrie:@Pierre3Bien sûr, j'en suis conscient, et c'est tout le charme du voyage par rapport au tourisme. Les plans sont faits pour être amendés voire transformés. Mais pour cela, il faut commencer par les établir; c'est tout le paradoxe.·le 13 sept. 11:52
20 sept. 2023

Grâce aux différentes interventions, dont je vous remercie, le projet se précise.
Je crois que je vais aller vers une synthèse de toutes ces propositions parfois contradictoires.
Premièrement, il me reste des bricoles à finir ou à optimiser sur le bateau.
Deuxièmement, le pays de Galles et l'Irlande ne sont pas si éloignés.
Troisièmement, si je peux naviguer en cours d'année et pas seulement l'été, c'est mieux.
Le projet de voyage en lui-même reste inchangé ; c'est sur la gestion de l'hivernage du bateau que ma réflexion a évolué.
Voilà donc où j'en suis:
- été 2025: départ pour le pays de Galles, port d'arrivée à définir. Il y a une bonne semaine de navigation en mode convoyage, mais ça fait partie de ce qui me plaît. Ensuite, 15 jours de petit cabotage en famille, laquelle m'aura rejoint au port d'arrivée choisi (en fonction des moyens de transport justement). Ensuite, retour en France et hivernage dans mon port d'attache.
- été 2026: même système pour la côte sud-sud-ouest de l'Irlande, puis hivernage en France.
- été 2027, départ pour l'Ecosse (par la mer d'Irlande). Durée à affiner mais je pense qu'il faut compter au moins 10 à 12 jours jusqu'à Oban, par exemple. La famille me retrouve là-bas, puis trois options : côte sud de l'Écosse, côte Ouest avec les Islay (mais l'amateur de whisky que je suis devrait peut-être faire cette portion seul...), remontée du canal Calédonien. En fonction de la zone choisie, hivernage du bateau dans le port d'arrivée, jusqu'à ce que je le retrouve pour une nouvelle série d'étapes l'année suivante.
Je rappelle que l'objectif est d'aller ensuite vers les Shetland, les Féroé, l'Islande, la Norvège.


Calypso2:c'est pas mal ..bien équilibré ... j'aime l'Irlande , mais il a fallu m'y prendre à 3 fois avant d'avoir une meteo favorable et cette année je voulais y retourner , rater (rafale à 50nd)·le 20 sept. 09:41
Hubert, de Cherbourg:Om a fait le tour de l'Irlande de nouveau cette année du 8 juillet à fin août en effet beaucoup de vent·le 20 sept. 09:54
Saadi:Bonjour,J'avais le même projet que toi mais l'ai provisoirement abandonné pour une raison non encore invoquée ici: la météo: quand on ne dispose "que" de 3 semaines de vacances, à des dates contraintes, que se passe t'il quand la météo est pourrie pendant 10 jours? On visite, on bouquine, on fait la tournée des distilleries,... mais le programme de navs risque d'être réduit...Alors je me dis que la voile étant une école de patience il vaut mieux disposer de plus de temps pour faire le dos rond sans frustration plutôt que de vouloir absolument réaliser le plan au risque de dégouter tout le monde. Ais-je tort?·le 20 sept. 11:56
Pierre3:A propos de la météo, j'avais fait part de mes projets de navigation en Ecosse à un nord irlandais dont le bateau était à côté du mien l'année passée en port à sec l'hiver. Il connaissait bien l'écosse vu la proximité et il m'avait fait la remarque d'effectivement, à l'opposé de par exemple la Bretagne nord et sud que je connais pas trop mal on ne navigue pas tout à fait quand on veut même en été en Ecosse, de temps à autre une dépression passe et il faut faire le gros dos un moment. Bon ça arrive aussi en Bretagne mais c'est plus rare. Donc prévoir son timing suffisament large pour cette éventualité. ·le 20 sept. 19:54
La Contrie:La météo est un paramètre auquel j'ai pensé (peut-être pas assez). En même temps, si le bateau restait coincé au port pendant une semaine, ça ne traumatiserait pas mon épouse à condition qu'il y ait de quoi s'occuper et visiter à terre.Je sais un peu ce que c'est d'être arrêté par une dépression un peu méchante, ça m'est arrivé deux fois, la première à la Trinité sur Mer, la seconde à Roscoff. Ce n'était pas insurmontable pour certains sans doute, mais pour moi c'était suffisant. Quand il y a des rafales à 40 noeuds, j'attends.·le 20 sept. 20:11
Saadi:Pis tu sais, il y a les rafales à 40 et les pétoles sous la pluie... et notre plaisir, ou non, à faire avec...·le 20 sept. 20:45
La Contrie:Moi, ça ne me gène pas du tout parce que j'aime énormément ces atmosphères (sinon je ne serais pas attiré par ces destinations) mais je ne suis pas tout seul. C'est la le hic ..·le 20 sept. 21:09
Saadi:Pareil...·le 20 sept. 21:14
20 sept. 2023

En cas de météo difficile, la mer d'Irlande est une bonne option. Route pas trop à l'ouest, nombreux port et abris des deux cotés.

Du coté Irlande, tu peux arriver sur Kilmore quay, monter sur Wexford, Arklow, Wiklow, Dun Laoghaire. Rien de bien joli, mais assez dépaysant et surtout, protégé des vents d'ouest.
Coté Anglais/Pays de Galles, t'as Padstow, Instow, plein de petits coins dans le canal de Bristol, Dale, Milfordhaven, Newlyn, Fishuard, Neyfin et tout le tour d'Anglesay avec tous les châteaux, l'ascension du mont Snowdon et le passage des Swellies entre l'ile et la côte.

Personnellement, en mer d'Irlande, je préfère la côte du Pays de Galles.


La Contrie:Et voici plein d'escales possibles que je vais examiner de près (par internet dans un premier temps).·le 20 sept. 20:06
ED850:alkivoyage.over-blog.com[...]es.html , et pages suivantes·le 20 sept. 20:09
20 sept. 2023

Je ne saurais te donner des conseils de navs sur ces destinations là.

En revanche il est arrivé de stocker le bateau dans des pays humides. La en plus pour toi se serait de longues périodes... honnêtement ils aiment pas.

L'humidité s'infiltre et a moins d'avoir qqun qui l'ouvre de temps en temps et le ventile, c'est délétère pour le bateau. Moi j'avais acheté un déshumidificateur à brancher sur le 220. Un petit sur 12v ne suffit pas.
Malgré cela de la moisissure c'était installée.

Faut gérer aussi le gel.

Ne pas oublier que tu devra être sur place avant la mise a sec pour bien tout vérifier afin qu'il n'y ai pas de surprises. Les gens du nord n'ont pas la réputation des sudistes mais prévois toi qd même du temps en amont.

Sinon tu reviens le voir mais alors à vous tous l'avion c'est pas jojo niveau bilan carbone. Moi pour ma part je le prends en compte dans mes voyages... j'estime qu'il nous faut faire attention. Apres cela n'engage que chacun.


Pierre3:Oui, et un poil plus au nord, s'y trouve aussi les vikings qui lorsqu'ils se marient doivent offrir à leur belle famille un service complet à boire fait de crânes de touristes, des français de préférence. Il y a ça aussi.·le 20 sept. 19:57
Jef-370:Si les "carbonistes" pouvaient cesser de faire au moindre prétexte du prosélytisme pour leur "religion", j'en serais fort aise. Ce manque de respect des convictions d'autrui ("le CO2 c'est la vie") est profondément irrespectueux. À bon entendeur.·le 20 sept. 19:54
Pierre3:Ils sont horribles, ils se nourissent de cotelettes d'orques qu'ils déciment à grand coups de gourdin. Bon je sors...;-)·le 20 sept. 19:58
La Contrie:Rien à craindre du côté des Viking, je le suis à moitié.·le 20 sept. 19:58
La Contrie:@jefD'autant que l'objectif des gouvernants n'est pas écologique mais politique, et que l'acceptation de leur vaut pour validation de leurs mesures, comme on a pu le vérifier ces dernières années.J'ajoute que je suis depuis toujours porté vers une attitude responsable, parce que la biodiversité est précieuse, que l'énergie est essentielle, que la qualité des dols doit être respectée, et parce que, quand on est enraciné et un temps soi peu conservateur au bon sens du terme, on n'aime pas dégrader son environnement ni son avenir.·le 20 sept. 20:08
La Contrie:L'acceptation de leur discours...·le 20 sept. 20:09
Pierre3:youtu.be[...]Tyxpz_E ·le 20 sept. 20:06
ED850:Néanmoins, toutes les régions du RU sont accessibles en train. Certes, c'est plus cher et plus lent que Ryan air et Easy Jet, mais on est à peu près partout en moins de 24h de train alors qu'en avion, avec les changements d'aéroports, la différence n'est pas si élevée.Et un voyage de train jusqu'à Inverness avant de prendre le petit tortillard qui traverse des Highlands jusqu'à Plockton ou attends le bateau, il y a un certain plaisir dans le voyage. Sans doute plus qu'avec un vol low cost.Pareil en allant à Cardiff, puis le Wales coast line jusqu'à Milfordhaven, c'est toute une expédition.·le 20 sept. 20:22
La Contrie:J'aime bien l'idée, et ça lui plairait aussi, très probablement. C'est pour ça que ça se prépare un peu quand même, de manière à ce que tout le monde soit partant, parce qu'à peu près certain d'y trouver son bonheur, même si tout le monde ne trouve pas son plaisir au même endroit ni au même moment.·le 20 sept. 20:15
Saadi:La vraie richesse, c'est le temps :-)·le 20 sept. 20:29
La Contrie:Oui. Et il nous est compté. Comme disait le poète:Souviens-toi que le temps est un joueur avideQui gagne sans tricher à tous coups, c'est la loi.Le jour décroît, la nuit augmente, souviens-toi. Le gouffre a toujours soif, la clepsydre se vide"·le 20 sept. 21:13
Phare de Calvia - ES - 29 juin 2021

Phare du monde

  • 4.5 (111)

Phare de Calvia - ES - 29 juin 2021

2022