Profil derive sur deriveur

je dirais plutôt plus de portance, donc meilleur effet anti-dérive, mais c'est plus cher

Au delà des considérations hydrodynamiques, il y a un aspect pratique et coût évident.

A la construction : la feuille épaisse est bien plus simple et moins chère que le profil.
Mais à l'entretien et au vieillissement aussi.

J'ai eu deux dérives en alu, profil NACA.
Ca pourrit par électrolyse joyeusement. Surtout celle lestée au plomb (et oui, elle a du volume, donc il faut la lester sinon elle flotte !)
Une autre (Garcia 42 pieds) était creuse et remplie d'eau. Electrolyse aussi (moins) mais surtout, très fragile. Il a fallu la changer après un talonnage sur un banc de sable (beau temps, au moteur dans une entrée de rivière). Irrécupérable.
Plaisant lorsqu'on est à l'autre bout du monde et qu'il faut attendre que Garcia veuille bien envoyer une dérive neuve.

Au pire, une tôle, ça se détord et c'est beaucoup plus facile à refaire.
Bref, je suis partisan de la formule "simple et sans emmerdes": la tôle.

Une aérodynamique bien étudiée conditione les performances et la sécurité dans l'air.
Dans le monde nautique surtout dans celui de la plaisance, on peut vendre sans état d'âme n'importe quoi à n'importe qui. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'on puisse découper et vendre un bout de tôle sous le nom de dérive.

Incliner un profil NACA revient à l'allonger et donc à diminuer son épaisseur relative, mais ça reste un profil NACA. Un NACA 0012 relevé de 60° a sa corde qui est doublée et devient un NACA 0006.