Production récente - comment est-ce que ces quilles étroites et profondes peuvent elles être solide ??

Etant tout doucement à la recherche du bateau avec 2m en plus (donc autour de 10.5m) je constate à quel point les lests des productions récentes (à partir de +/- 2000) sont profonds (1.9m à 2m souvent) et comme les voiles de quilles sont devenus étroits (un fin machin avec une torpille au bout).

Comme en naviguant je constate que la plupart des bateaux vont de marina en marina (peu de monde en mouillage forain) et que je lis de plus en plus souvent ici sur HEO qu'il est déconseillé de laisser le bateau échouer contre un quai sur sa quille je peux m'imaginer que les constructeurs ont d'une manière générale mal résisté à la temptation de privilégier la performance (voir rating FFV de bateaux tels Dufour 34 & Elan 333, 340) au dépend de la solidité (pour tout simplement répondre à la demande).

Me goure-je ??

Je veux dire à moins d'utiliser des procédés de fabrication couteux (X yachts etc...) comment raisonnablement penser qu'un voile de quille de 2m hyper fin et profond peut-il aussi bien résister à un impact qu'un voile de quille "année 80" de 1.7m sur une embase (fixation à la coque) longue et large.

Quand je vois ces quilles et que j'envisage mon utilisation (alternance de mouillages forains et marina 50/50) j'ai l'impression que je vais demander à une demoiselle en robe de soirée et talons hauts de faire du jardinage...

Serais-je obliger de me cantonner dans mes recherches aux Dehler année 80 et 90, x-yachts (quille boulonnée sur chassi acier) ou autres vieux Jeanneau (semble-t-il costeau de ce côté la) pour avoir l'impression que je pourrais parfois touchoter le fonds sans que mes entrailles se crispent ?? (je ne veux pas un bateau "voyage", car soit cher, soit se traîne un peu trop ...)

Vos avis sont les bienvenus.

Pierre

L'équipage
20 sept. 2017
20 sept. 2017
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D'entrée je pense que lors d'un talonnage c'est rarement la quille qui va péter...c'est plutot la structure du fond de coque qui va morfler...car la surface d'appui est limitée et le varangage léger...ou contremoulage collé qui va se déchirer. :-( :whaou:

20 sept. 201720 sept. 2017
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...donc tu m'expliques qu'effectivement en cas de tallonage il y a beaucoup de chances que la belle casse un talon... :heu:

20 sept. 2017
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Je me suis fait la même réflexion en contemplant les productions actuelles (depuis 2002/2003) avec les quilles étroites et safrans suspendus.

Je suis bien content d'avoir un bateau des années 80 (Gib Sea 106 de 1986) avec une quille solide et un safran avec aileron (skeg).
J'ai talonné assez brutalement en 1995 sur une sèche (Scandola) mais rien n'a bougé.

20 sept. 2017
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Dans mon type d'utilisation peut-être qu'effectivement il vaut mieux trouver un bateau des années 80 ou tout a été refait (gréement récent, voiles récentes, moteur récent) avec une bonne expertise plutôt qu'une ballerine des années 2000. En plus ça laisserait encore EUR 20K à côté pour entretien et équipements éventuels. Je lis sur HEO par exemple que des bateaux type Sun Odissey 37 sont bien varangués (varangues en bois sous la strat) mais que quand la même coque est utilisée pour les Sun fast (lest plus profond) il y a des soucis de rigidité. Ca a tendance à confirmer mes préoccupations.

20 sept. 2017
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Salut,
Oui, tes préoccupations sont justifiées je pense.

J'ai déjà talonné très légèrement avec un JOD 35. Le choc a à peine été ressenti à bord --> varangue arrière cassée. Le JOD est peut-être un cas extrême en termes de finesse de quille.

Plus récemment j'ai observé le lest d'un grand soleil 37. Bon a priori c'est une construction de qualité; et je ne sais pas comment la quille est fixée à la coque, mais elle m'a semblé incroyablement fine (en latéral) à la jonction avec la coque. Sans même parler de talonnage, j'imagine que les contraintes à ce niveau doivent être phénoménales.

20 sept. 201720 sept. 2017
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Peut-être que ton JOD avait déjà été fragilisé par un autre talonnnage. En 1996, pendant le TFV, on a talonné à près de 7 noeuds, rien n'a bougé à part un gros pet dans le plomb du bulbe... Mais c'était bateau bien gîté, sur le côté du lest, sans arrêt du bateau, ce qui nous a certainement sauvé... Le JOD est plutôt solide comme bateau.

20 sept. 2017
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Les Dehler ont effectivement été soumis à des crash test. J'ai eu un 38 de la fin des années 80, remarquablement construit. En plus pas d'osmose à ma connaissance. Et puis ça marche au près.

20 sept. 2017
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On trouve sur youtube des vidéos de crashtest de Dehler 31:
- contre un conteneur
- contre un catway
- contre une roche
Une véritable proportion de la marque, tant le bateau résiste aux impacts pourtant violents.

20 sept. 201720 sept. 2017
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Pas sûr, Jean, que certaines productions modernes y résisteraient.
Souvenez-vous de ce test qui avait consisté à lancer le Kelt 39 DI à 6 noeuds contre un seuil pour montrer que la dérive sabre pétait avant le puits.
Fallait oser.

20 sept. 2017
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qui ne prouvent rien mais qui montrent une certaine résistance structurelle quand même.
Je crois qu'il en faudrait beaucoup moins pour ravager mon propre bateau.
Quand je parlais à mon père (qui travaillait dans l'automobile) de la résistance des voitures aux chocs, il me répondait toujours: "les voiture, c'est pas fait pour le stock car!"
C'est pas faux. Mais quand même, on n'est jamais à l'abri d'une maladresse, d'un malheureux concours de circonstances. Et c'est une chance d'avoir un bateau qui le pardonne.

20 sept. 2017
2

videos archi nulles et de mauvais gout qui ne prouvent rien, tous les bateaux de cette generation subiraient sans soucis ces chocs modérés

20 sept. 2017
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j'ai tapé bien plus fort avec mon first 30, qui est aussi tombé de son ber sans dommages structurels, ces videos n’apportent rien, on dirait des types bourrés et rigolards qui jouent aux autos tamponneuses

20 sept. 2017
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Je me suis fait exactement la même réflexion que Pierre dans son Post initial.
Ma réponse est la suivante : dans quelques années, quand je changerai de bateau pour remonter vers des mers moins clémentes, j'achèterai un centurion, un Jeanneau de la bonne époque, ou une de ces excellentes productions britanniques des années 80 et 90.
.
Ayant un passif désagréable avec deux unités aux quilles volages, un critère de choix sera le sérieux de la fixation du lest.

20 sept. 2017
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...si d'autres personnes pensent comme nous les propriétaires de "vieux" bateaux bien entretenus ont un marché en cas de revente.

20 sept. 2017
4

C'est solide pour un usage normal.
Je ne reviendrai pour rien à mon ancien bateau à fonds épais (mais tellement souples), quille épaisse comme une patate, safran sur skeg.
Mais évidemment, si c'est pour faire du rase cailloux, aller dans des mouillages mal pavés et autres joyeusetés, ce n'est pas fait pour.
Mon bateau actuel a étrave et tableau verticaux, quille fine à bulbe et safran suspendu.
En 6 ans avec, je n'ai encore rien touché.
Un bateau (pour moi) est un engin de glisse sur l'eau qui n'est pas conçu pour rencontrer la terre ferme. Depuis tout petit, on m'a appris qu'un bateau sur ou contre la terre est un bateau malade...
De même, je n'échouerai pas contre un quai et je laisserai toujours au moins un mètre sous la quille là où il y a de la houle ou un marnage. Je ne suis pas non plus fan des mouillages forains où il faut sortir 100 m de chaîne pour dormir tranquille (je n'ai que 30 m de toute manière ; plus, ce serait inutilement lourd).
Avec mon programme et mes envies de navs, je me satisfait très bien de ces "limitations" et qui sont compensées par les 1 à 2 noeuds que le bateau met aux "quilles patates" blindées et surchargées.
.
Si je dois traverser le Larzac par les chemins, je prends un 4X4. Si je reste sur les RN et les autoroutes, un coupé rase-bitume est plus dans son élément.

22 sept. 2017
0

Brufan, même si on limite extrêmement bien son programme on est jamais à l'abri d'une sortie de route!
Ta façon de naviguer ne te mets absolument pas l'abri d'une situation à risque et l'imprévu en mer est monnaie courante.
Il n'y a pas besoin d'être expert pour corroborer les dires Pierre et ce n'est pas pour être désagréable mais le 'JOUR OÙ. ...' cela arrivera il sera qd meme bon d'avoir un bateau qui te donnera ne serait ce qu un petit pourcentage de plus de t'en sortir. Pour ma part, à moins d'être embarqué, ce ne sera jamais sur un de ces bateau.

Quant aux 1 à 2 nds supérieurs, je n'ai jamais pu le vérifier. Sur une allure type oui (j'avais un figaro One) mais sur de la naviguation hauturière où ttes les conditions sont rencontrées, la question reste en suspend!

22 sept. 2017
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Jusqu'à une vitesse de 5 noeuds, cela se passe bien.
A 7 noeuds et plus, tout dépend du voilier.
Un Sélection, un F Class 10, un Jod 35, un A 31, ce sera une ou deux varangues de cassées.

22 sept. 2017
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Evidemment, les cas dont je parle sont sur des rochers.
Toucher du sable, cela ne compte pas.

22 sept. 2017
3

Je comprends.
Je sais que je suis un inconscient.
Pour ce qui est des navs hauturières, je ne sais rien en dire. Je ne suis pas intéressé par les navs de plus de 150 - 200 miles (et encore).
Et pour reprendre un exemple, je ne choisis pas ma voiture uniquement pour sa résistance à un impact.
.
Je répète que je préfère m'amuser quelques heures avec un engin de glisse simple et confortable (quoiq'un peu lourd) où on peut faire un peu de modestes recherches de vitesses que de déplacer un coffre-fort avec des tonnes de plomb, de voiles en tôle, de chaîne, de portiques et autres accessoires pendant des semaines en entretenant une parono vis à vis de ce qui pourrait bien arriver.
Même comme cela, je sais que je ne suis pas à l'abri d'un risque. c'est juste qu'il est limité. ma première réflexion de sécu est de réfléchir à ne pas aller se mettre là et quand il ne faut pas. ça limite évidemment le programme, ça oblige à oublier beaucoup de mouillages ou d'aventures plus ou moins lointaines mais ce n'est pas un problème pour moi.
Je conçois parfaitement que ceux qui ont un programme plus "risqué" préfèrent un autre type de bateau. Mais de là à croire qu'une quille et une coque peuvent résister à des talonnages à 5 noeuds sans le moindre dommages... je laisse ça aux croyants.

22 sept. 2017
1

C'est une question de dissipation d'énergie. A 5 nds sur un rocher je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de bateaux sur lesquels ça se passe bien.

20 sept. 201720 sept. 2017
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En gros, j'aurais tendance à rechercher dans un bateau de vrais varangues (en bois (Jeanneau), en acier ("vieux" Dehler, X Yachts)) mais le varangage style "contremoule" ou il est si fin et peu solidaire de la coque qu'on se demande si il n'est pas uniquement la pour soutenir les planchers me pose problème, je n'y crois pas vraiment. Le soucis est qu'a partir de la se pose d'autres questions. Si pour le constructeur il a été OK de fixer le lest à la coque de cette manière qu'en est-il de la fixation des cadènes ? Même philosophie ? (Il a quasi plus de bateaux en mer à partir de force 6 et notre nouvel actionnaire "fond d'investissement" veux un retour sur investissement à deux chiffres donc...).

20 sept. 2017
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attention aux varangues 'en bois" des jeannneau, du vulgaire CP qui pourrit des la moindre infiltration, production plus noble chez beneteau avec des varangues en mousse à cellules fermés comme dans les safrans

20 sept. 2017
2

2 réponses :
1- la quille n'est pas fixée à la coque (qui n'est en fait là que pour habiller le contremoule structurel) mais sur le contremoule directement d'une épaisseur moyenne de 10 mm et dont la forme est faite pour ne pas (trop) se déformer. Les boulons de quilles ne font que traverser la coque pour être repris direct sur le contremoule. Dans la zone des fonds autour de la quille, il faudra que quelqu'un m'explique comment coque et contremoule pourraient se désolidariser vu qu'il sont écrasés l'un contre l'autre par les boulons de quille...
.
2- Sur mon ancien bateau des années 80, les varangues étaient en bois stratifiés. Il a fallu en remplacer certaines 3 fois en 20 ans car le CP ne résiste pas à l'humidité des fonds et la strat dessus perd de son adhérence lorsque le CP pourri. Bref, une strat de varangue CP, n'est jamais qu'une sorte contremoule très partiel en polyester avec une âme dedans. Vu que ces varangues ne sont pas solidaires, le bateau se tortille dans toutes les directions ; raison pour laquelle il faut des dizaines de kilos de strat dans les fonds pour que ça tienne un peu. Ce bateau (réputé solide) voyait ses fonds s'enfoncer de 6-7 cm à la posée sur sur ber. On a fait beaucoup de progrès dans la connaissance, les outils et la maîtrise du polyester en 30 ans.

20 sept. 2017
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Ou chez Benneteau de 76 a 81 pour le F 30

20 sept. 2017
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Parfaitement d'accord Pierre 3 avec ton analyse !
J'ai moi-même été confronté aux mêmes questions lors du choix de mon nouveau bateau il y a 4 ans, lorsque j'ai vendu mon First 35 année 80: je voulais un voilier plus grand et plus récent, mais toutes ces configurations de quilles "modernes" me faisaient un peu peur, peut-être à tort mais on ne se refait pas...
Quitte à perdre en performances, et après mûres réflexions, je me suis orienté sur un Dufour 40 PTE (1,65 m).
Le montage me parait solide, l'ancrage sous le dessous de la coque étant plus long, plus large et avec plus de goujons.
La forme même de la quille, arrondie sur sa partie avant, me rassure en cas de talonnage "raisonnable", car cela peut permettre de dissiper un peu l'énergie plutôt qu'un arrêt brutal avec une quille verticale en "T" . Le bras de levier avec le PTE est évidemment plus faible aussi!
Pour mon programme de navigation côtière en Bretagne, avec essentiellement du mouillage forain, je ne regrette pas ce choix.
Eric

20 sept. 2017
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@Cap'tain Eric. Il n'est pas interdit de penser qu'il vienne à l'esprit d'un constructeur que la quille d'une version PTE devrait être plus solidement fixée à la coque qu'une version lest long (...des fois qu'on tomberait sur un de ces rares clients qui utilisent encore leurs bateaux pour se mettre dans des coins somptueux mais mal pavés).

20 sept. 2017
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Probablement, c'est en tous cas à espérer !!
Je ne connais pas la différence exacte en terme de structure de mon D40 PTE par rapport à la version GTE, mais intuitivement, j'ai plus confiance en cas de choc accidentel avec une quille "raisonnable".
Tout est affaire de compromis. Les quilles "extrêmes" devraient être réservées uniquement à la régate à mon avis, et pourtant, elles se généralisent sur les croiseurs lambda depuis quelques années.

20 sept. 2017
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Ben pas vraiment. Les fonds sont exactement les mêmes dans la plupart des cas. Il n'y a pas de traitement particulier des contremoules pour des PTE.
D'ailleurs, les fonds d'un GTE doivent encaisser des couples aussi élevés, vu le bras de levier plus important. Le PTE a un bras de levier plus court mais plus lourd.

20 sept. 2017
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Un voilier n'est conçu pour talonner.

Et ne fantasmez pas. Ce n'est pas avec une touchette qu'un voilier casse sa quille. D'ailleurs, c'est la varangue arrière qui cède.
Evidemment, plus le tirant d'eau est important, plus le risque est important du fait du bras de levier plus long.

En une carrière de navigateur sérieux combien de fois talonne t-on?

20 sept. 2017
1

Bonjour,
De nos jours, les quilles et la superstructure sont calculés selon une norme et sont donc résistante voire plus résistante qu'avant. Pour ce qui est d'échouer un bateau sur un quai, aucun problème, la norme impose un cas de talonnage vertical bien plus fort qu'un échouage, je peux vous assurer que tous les bateaux récents qui répondent aux normes ISO peuvent échouer sur leur quille contre un quai!

20 sept. 2017
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@Magzpen, sous réserve de me tromper pour obtenir les normes ISO il faut faire la preuve qu'on a établi un strict cahier de procédures et qu'on les applique. Par contre les normes ISO n'auraient rien de contraignant en ce qui concerne les échantillonages par exemple. Donc tu peux parfaitement construire des produits fragiles aux normes ISO avec inspection en fin de chaîne que ce produit n'est ni plus ni moins fragile que le même produit contruit une semaine plus tôt dans la même usine.

20 sept. 2017
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je te mets au défi de mettre un 31.7 contre un quai sans souci

20 sept. 2017
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Je confirme sauf si il a déjà talonné et donc réparé.

22 sept. 2017
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Bien sur.

Voir mon autre message.

Mais le 31.7 a été conçu et certifié 10 ans AVANT la publication de la norme sur les quilles.

22 sept. 2017
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C'est vrai.

Mais la norme a été publiée en 2008.

Donc ce que vous dites est vrai pour les bateaux dont la CONCEPTION est plus RECENTE que 2009-2010.

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Certains "vieux" bateaux avaient des quilles qui étaient fixées par des boulons en ligne (sur le Class 12, c'était deux boulons (avant et arrière et entre les deux 4 gros boulons en une ligne). Le bateau a failli perdre sa quille et cela sans raisons apparentes.. Le système "en une ligne" est considéré comme dangereux a cause des efforts qui sont mal distribués. Il semble que certains bateaux de ces années là aient rencontrés des problèmes similaires. En y mettant une quille plus profonde, je suis passé sur 2 rangées de boulons, comme suggéré par l'architecte.

Sur les bateaux plus récents, notamment sur les A31, il semble qu'une faiblesse aie été aussi constatée. Lors de l'arrivée de la TQS à Quinta, des bateaux ont aussi "talonnés" au port résultant dans de vilains dégats sur un 31.7 par exemple.. Je pense que dans tous ces cas, c'est le varangage qui est à incriminer. Cela dit ce n'est pas le bout du monde à renforcer pour autant qu'il n'ai pas de contremoulage.. un chantier de quelques jours tout au plus.

20 sept. 2017
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Benoit, "pour autant qu'il n'y ai pas de contremoulage". Voila un autre problème de beaucoup de constructions récentes (et moins récentes). Pour moi le contremoulage est un choix malheureux pour un constructeur. Comment trouver dans ce cas l'origine d'une fuite (fixation accastillage de pont) ? Comment par exemple inspecter les attaches des tirants de cadène ? etc...

20 sept. 2017
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Je me répète mais hormis pour la régate je ne vois aucun intérêt aux conceptions actuelles car si j'en crois mes observation ici en Grece avec des vents assez faible, pas un seul vus de taille équivalente ne peut faire mieux que nous mémé au près ou c est même pire
. Il y a ici toute l armada des benêt jeanneau etc. Sans parler des lavions qui sont encore pire. Mais ce sont surtout des loc avec des TV enrouleur et pas de soir mais ca n expliqué pas tout. Ou alors mon panzer n en est pas un

20 sept. 201720 sept. 2017
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Il est vrai que ne je possède pas d'informations techniques qui me permettent de sérieusement avoir les doutes que j'ai mais il y a quand même beaucoup d'éléments concordants:

1/ la longeur et la finesse des voiles de lest doivent obligatoirement imposer des forces de levier énormes aux fonds des bateaux modernes donc en toute logique les fonds de ces bateaux modernes devraient être plus solides que ceux des bateaux anciens, existe-t-ils des infos techniques disponibles sur les sites des constructeurs/architectes qui expliquent comment ils font (avec un comparatif par rapport à la construction ancienne par exemple). Si oui je suis preneur, sinon le doute subsistera.
2/ une grande partie du capital des constructeurs de bateaux est à présent aux mains de fonds d'investissement. Je connais bien leur mentalité, je suis prestataire de service pour la gestion de tels fonds ici au Luxembourg. Ils ont un soucis de rendement court terme et peuvent avoir dans leur portefeuille d'entreprises aussi bien un fabriquant de savon qu'un fabricant de bateaux. Ce sont d'excellent professionels mais aucune passion pour les produits, ce n'est pas leur job. Ce qui les intéresse c'est les chiffres.
3/ la résistance des matériaux étant effectivement beaucoup plus maîtrisée je ne doute pas que ces bateaux sont probablement juste assez solide entre 0 et 5ans mais que ce passe-t-il à partir de 15 ans par exemple ? (mon marché de prospection actuel). Volvo qui a construit les Volvos des années 80 a été vendu aux Chinois en partie parceque qu'un quart des Suédois roule encore dans des volvos des années 80. Un bon produit est un produit pas trop solide.
4/ Le client de 2017 n'est probablement pas le client des années 1980. Les exigeances de confort ont décuplé, il faut bien aller chercher les ressources pour apporter ce confort quelque part, pourquoi pas dans ces renforts de coque qui de toutes façons ne concernaient que 5% des clients têtes brulées alors que 95% veulent un bateau plus confortable et utiliseront de toutes façons leurs bateaux comme caravane flottante ?
5/ Cette histoire de bateaux ou on déconseille de les poser sur leurs quilles ce n'est quand même pas une légende semble-t-il. Une chose est ce qu'on dit dans le hall de vente mais après sur les quais on dit d'autres choses.

Voila, désolé pour la tartine.

20 sept. 2017
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Bénéteau dans le manuel du propriétaire du First 31.7 écrit qu'il ne faut pas le poser sur son lest, ce n'est pas une légende.

21 sept. 2017
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et bien va dans un 31.7 quand il est contre un quai et tu verra la surprise , il était pas marqué non plus pour le figaro2 qu il pouvait pas posé et pourtant combien on eu leur contre moulage de casser car la quille rentrait dedans .

21 sept. 2017
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Au port de la Trinité, il doit bien y avoir une bonne vingtaine de First 31.7. Ils passent régulièrement sur le terre-plein pour l'hivernage.
Ils y sont tous calés dans les bers du port, quille posée à terre et les 4 patins du ber juste réglés pour maintenir la verticalité de la coque (pas pour soutenir la coque). Si ce mode d'hivernage, peu différent d'un échouage contre un quai, entrainait de graves désordres sur la structure, cela devrait laisser des traces. Or cela se pratique ainsi depuis 1999, soit bientôt 20 ans. :heu:

21 sept. 2017
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Je viens de lire le manuel du 31.7 , je n'y ai pas vu la moindre ligne disant qu'il ne faut pas poser ce bateau sur sa quille .
pendant des annèes il y a eu un 31.7 pas loin de mon bateau , il était posè sur sa quille chaque annèe pour le carénage , il n'y a jamais eu de problème .
il n'a jamais talonnè non plus .
les manuels propriètaire ou il est fait mention de ne pas poser le bateau sur la quille , concernent tous les voiliers à quille mobile , et pas que les bènèteau .
pour les classe 8 , first 25.7 etc ........... il est précisè que la quille doit être en position haute .

20 sept. 2017
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Il y a quelques années un quillard de la Volvo Race était sorti à La Rochelle pour talonnage. Les dégâts au niveau du support de quille étaient importants. Ces montages ne sont pas fait pour buter sur un obstacle. Si vous voulez faire du rase cailloux en sécurité relative prenez un DI ou un DL.

20 sept. 2017
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Dans ce cas, il faut prendre un bateau à quille longue, avec bordé en chêne de 4 cm d'épaisseur.... un ancien tonnier par exemple. Ou alors, les dériveurs lestés conçus pour échouer, encore qu' a force d'échouages le fond se poinçonne et il faut parfois le changer. Mais on est pas obliger de talonner ! 2 m de tirant d'eau ou 1,50, la différence n'est pas si importante; j'ai vu quand même pas mal de bateau des années 80 déquillés suite à des talonnages, je ne suis pas sur qu'il y en ait plus aujourd'hui. la finesse de voile n'a rien à voir avec le bras de levier, ce qui a à voir c'est la coque moins profonde, et donc une quille plus longue par rapport au fond de la coque, les dommages seront avant tout sur la structure... mais ces bateaux modernes et légers sont si agréables.... et il y en a avec quille relevable. Il y a ainsi actuellement un superbe turbo 950 a vendre à La Turballe.

20 sept. 201720 sept. 2017
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Pour l'histoire de talloner pour moi ça marche comme ça:

1/ si j'ai le choix de prendre un raccourci en passant entre deux cailloux plutôt que passer par la grande passe je passe entre les deux cailloux, je réduis ma vitesse exprès pour ça, disons 3 noeuds. Je sais exactement ce que je fais, je prends un risque c'est mon fun à moi, je poste même parfois un de mes deux garçons devant comme le préconisait déjà Adlar Coles...
2/ A quelques bonnes exceptions (Dieppe par ex.) les marinas me font souvent un peu ch...er. (se retrouver en vacances avec 3 machins en plastique sur 1 are de superficie de flotte, ça a un nom, commence par c et termine par g, version nautique). Donc je préfère le mouillage quand c'est possible, ça accroit forcément le risque de tallonage.
3/ C'est à la chose d'être au service l'homme et pas à l'homme d'être au service de la chose donc j'aime bien que les dites choses soient solides pour qu'elles se fasse un peu oublier. La limite doit être chez nous fragiles êtres humain, si possible le moins possible dans la machine (ici je parle plus de renfort de cadène par exemple que de quille, le bateau si on fonce à 7 neods contre un obstacle, il n'y peut rien).

Pour revenir à cette histoire de diminution de la solidité des bateaux. Ce n'est évidement pas réparti dans toutes les marques mais il n'y a pas longtemps ici sur HEO un certain Pieterv parlait de son vieux Grand Soleil 46 (44?) et il le comparait à un GS récent d'un voisin de ponton. Aucune comparaison possible entre les deux, le GS moderne ayant même réussi à péter une varangue avant sur une grosse vague semble-t-il.
Les bateaux de la trempe des vieux GS sont une malédiction pour la production récente car ils ne meurent quasi jamais, un exemple à ne pas répéter si possible pour laisser de la place à la production des années 2030, 2040 etc...

20 sept. 2017
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Pour la solidité des bateaux de série moderne, suffit de discuter avec n'importe quel grutier qui lui sort x millier de bateaux par an et tapote des heures pour trouver une varangue ou une cloison solide ou poser ses cales/bers, que parfois il n'en trouve pas ou que ca ploie malgrès tout pour comprendre....
De la à extrapoler et dire que les talons de quilles sont du même accabi il n'y a qu'un pas

20 sept. 2017
1

Des éléments chiffrés et argumentés :

www.balta.fr[...]oi.html

20 sept. 2017
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Comment va la demoiselle en robe de soirée qui fait du jardinage ?
J’opterai pour une option Contest 34 abordable , ou 35 selon le budget, problème réglé .

20 sept. 2017
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J'ai vu à Thonon les bains sur le Léman un grutier qui sortait un voilier à quille longue...il piquait du nez grave...il avait sacrément galéré :mdr: à déplacer les sangles pour trouver une position... disons la moins pire... :jelaferme: :acheval:

20 sept. 2017
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Faut trouver le plat ;-) et un grutier anxieux sanglera les sangles entre elles ca évite qu'elle ne glisse, mais bon à la base sont faient pour être tirés à terre pas hissés

20 sept. 2017
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Pour les bateaux qu'il est déconseillé de poser sur la quille, c'est lié à l'évolution des rapports de lest. Il y a 30 ans, il était de l'ordre de 40 à 45%, le poids de la coque était du même ordre de grandeur que celui du lest. Que la coque soutienne le lest ou le lest le coque ne change pas grand chose.
Maintenant on voit plutôt 35% voire 25%, le poids de la coque représente 3 à 4 fois celui du lest. La coque est calculée pour soutenir le lest mais pas plus.

20 sept. 2017
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Vu un Élan récent de +- 10m en cours d'expertise: voile de quille avec une fissure horizontal qui apparaissait sur le voile de quille :lavache: :lavache: :lavache:
Le bateau n'avait pas talonné et l'expert au courant de ce qui serait une faiblesse en raison de la finesse du voile de quille.

20 sept. 2017
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Merci Loupeis, je ne connaissais pas bien les Contest (demoiselles "bien portantes" on dira ;-)).

Un peu de lecture (en anglais malheureusement):

www.yachtingmonthly.com[...]t-30650

20 sept. 2017
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Dans le lien que je donne plus haut de l'article de yachting monthly on voit un de ces "long" lests qui a plié un peu. Le bateau parfait n'existe pas, la vitesse a soit la fragilité en contrepartie soit le coût (soit les deux).

20 sept. 2017
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C'est marrant cette démarche de critiquer en permanence les constructions modernes.

Les bateaux actuels bénéficient des calculs numériques qui ont énormément progressé depuis 15 ou 20 ans. Ces calculs permettent de mieux comprendre les efforts et de les modéliser.

Depuis quand un bateau est il fait pour talonner ?

la sécurité en mer nécessite d'avoir des bateaux manœuvrants, qui remontent bien au vent, qui peuvent atteindre une certaine vitesse... c'est le cas des voiliers modernes. Je préfère un voilier qui est capable de remonter à 45degrés du vent avec une gîte modérée pour passer un cap avec 30 noeuds...

Les voiliers s'il y a 40 ans n'étaient pas plus sûrs que ceux d'aujourd'hui.

21 sept. 201721 sept. 2017
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pour le baston et passer un cap avec 30 noeuds de vent je préfère mon voilier de 40 ans à un sun odyssey équivalent aujourd'hui

ou mieux encore attendre que le temps s'ameliore

:acheval:

20 sept. 201716 juin 2020
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les quilles etroites et profondes sont souvent reprise dans un puits de quille
en tout cas sur les bateaux de course le voile de quille en acier à haut module rentre dans le bateau
il n'est pas boulonné au fond comme pouvait l'etre une quille des années 70/80

20 sept. 2017
1

Ce n'est pas le montage que l'on trouve sur les bateaux de grandes séries actuelles.

21 sept. 2017
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non, mais c'est celui qui est solide !

20 sept. 2017
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C'est clair. Pleins de boulons rouillés dans des fonds épais comme du papier à clope avec des varangues en bois pas sec enfermés dans des strats mal usinées. En majorité. De surcroît laissant venir l'eau ou l’enfermant tellement qu'elle finit pas tout bousiller. Pas de critique mais des constats .

21 sept. 2017
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J'espere que toute la production actuelle des voiliers de série des grands chantiers nationaux ne mise pas que sur des quilles étroites sur lequelles on ne peut pas de poser pour caréner ??!!!
Ayant toujours possedé des quilles longues à retour de galbord et des voiliers capables de béquiller, je dois avouer que je ne me suis jamais intéréssé au problème. :-D :acheval:

21 sept. 2017
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Si j'ai bien compris tous ce que je viens de lire, et pour résumer, les quilles étroites et profondes ne devraient être montées que dans des "puits à quille" afin d'assurer un bon ancrage sur la structure et une fiabilité satisfaisante...
Or à ma connaissance, ce montage n'est guère appliqué sur nos croiseurs de grande série, et pour cause: les aménagements et le volume habitable en prendrait un coup !Seul peut-être un montage classique (boulonné sur les fonds) mais surdimensionné et très bien échantillonné sur des bateaux haut de gamme, type X-Yacht et consorts, pourrait être acceptable pour ces quilles? Mais à quel prix?

21 sept. 2017
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Ca me semble un bon résumé ça Eric. ;-)

21 sept. 2017
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Les quilles longue c est très bien pour la régate.. ...pour le reste les quilles courte c est l idéal.. ..perso j en rêve la nuit.

21 sept. 201716 juin 2020
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Attention ! Ne pas confondre quilles longues et quilles profondes à voile étroit !
Une quille longue, c'est ça : (cas extrême)

21 sept. 2017
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C'est bien de pouvoir de poser contre un quai quand les autres vont en annexe!
Ici à Rhum :

21 sept. 2017
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Ne pas oublier l'idée des quilles pivotantes avec système "fusible" comme sur les Pogo, qui sont supposer mieux supporter un talonnage. Mais je n'ai vu passer d'expérience pratique de talonnage sur Pogo...

21 sept. 2017
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J'ai entendu dire qu'un bateau a quille très étroite et profonde avec une torpille au bout avait échoué dans une vasiere. La quille s'était entièrement enfoncée dans la vase a marée basse, mais à marée montante la torpille avait agit comme une ancre et le bateau était resté accroché au fond jusqu'à se remplir d'eau et couler. Personnes n'a pu me donner de faits précis et je me demande si c'est vrai ou si c'est une légende urbaine. Avez vous des informations?

Sinon, pour revenir à la question de départ, ces types de quille ne m'inspirent aucune confiance. Si je devais un jour changer de bateau, ce sera avec une quille trapezoidale.

21 sept. 2017
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effet "succion", la forme de d'un bulbe ne s'y prête guère ça sent la légende... mais c'est le principe qu'utilisent ceux qui balancent des blocs de bétons sur fond vaseux pour leurs mouillages forain

21 sept. 2017
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J ai une quille en forme d obus cette été elle c est lamentablement enfoncé dans la vase.. ....bon..
Un bateau à moteur est passer un peu vite à côté se simple fait ma permis de reprendre ma liberté.. ..il fallait juste oser aller à la plage pour récupérée du fond et passer.....
Si on écoute certain les lest moderne risque de casser.....j en jamais vue des quilles fonte cassez en deux....

21 sept. 2017
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Oh c'est sur, c'est pas la quille qui va casser...c'est aux jonctions que ça lache...à la coque ou à la torpille...

21 sept. 201721 sept. 2017
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Servez vous...
www.yachtingworld.com[...]s-60006
www.sailfeed.com[...]mortem/
On en a déjà parlé, comme le voilier belge de ce printemps. ..
www.voilesetvoiliers.com[...]erches/

21 sept. 2017
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Un exemple, un cas pour illustrer ?

21 sept. 201721 sept. 2017
2

Cheeky Rafiki, c'est une rupture de boulons de quille suite à des (4 ou 4 je pense) talonnages dans l'historique du bateau ; talonnages qui n'avaient jamais été suivis d'une étude ou réparation complète.
Rien à voir avec une rupture du voile, du bulbe ou des fonds. Rien à voir non plus avec la finesse du voile de quille ou la profondeur du tirant d'eau. La bateau aurait eu un voile plus épais que les boulons auraient cassé pareil. D'ailleurs, ni le constructeur, ni l'architecte, ni le mode de construction n'ont été mis en cause dans le rapport du MAIB.
J'attends que quelqu'un me donne un exemple de quille suspendue fine qui aurait casser sans talonnage. Quant à la perte du bulbe, en course (IMOCA ?), c'est déjà arrivé quelques fois, mais sur un bateau de plaisance de série, je n'ai connaissance d'aucun cas.
Pour ce qui est des constructions actuelles, certains avancent la qualité des châssis acier façon X-Yacht. Il est vrai que c'est très fait et très solide. En cas de crash, comme d'autre l'ont écrit, ça plie. Un contremoule intégral polyester bien fait aura un peu le même effet. Il sera cependant moins raide et cassera une fois sa limite atteinte.
Je suis assez étonné de voir le nombre ici pour qui talonner est un fait assez banal dans la vie d'un bateau. C'est très inquiétant pour le marché de l'occasion !
C'est un peu comme si on disait que toutes les voitures ont forcément subi un choc qui a atteint ou aurait dû atteindre le châssis.

Comme quoi, parfois, il ne serait pas inutile de rappeler tant et plus que le bateau à besoin de suffisamment d'eau sous la coque. Et que ce n'est pas parce que c'est un loisir que le bateau doit être traité comme un jouet. (bon, je reconnais que j'en parle facilement car les fonds, dans mon coin, sont quasi toujours en vase molle).

21 sept. 2017
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Comme dit plus haut, un bateau n'est pas fait pour talonner.
Pas plus qu'une voiture pour se prendre un platane, mais pour ces dernières cette éventualité est prévue à la construction afin de préserver les occupants.
La voiture par contre ira à la casse.
J'ai vu dans un chantier un X yacht qui avait talonné, non seulement la quille avait cassé mais le fameux châssis en X intégré à la coque était plié.
En résumé le bateau était irréparable.
Ce n'est donc pas la solution.
Il vaut mieux s'orienter vers un DL, aucune construction ancienne ou actuelle ne résistera à un talonnage.

21 sept. 2017
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Effectivement, un bateau n'est pas fait pour talonner mais dans la vraie vie, que celui qui n'a jamais tapé une seiche me jette la première pierre -:)

21 sept. 2017
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Moi je tape pas les seiches, pauv'bêtes :oups:

21 sept. 2017
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Les Rustler, coque et quille longue moulée en une pièce, pas de boulonnage, pas de varangue,2 gros renforts longitudinaux intégrés dans la coque, cloisons structurelles. C'est pas infaillible, je peu faire un trou dans la coque si je tape mais je perdrais jamais ma quille

21 sept. 2017
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Et au près, ça donne quoi ?

21 sept. 2017
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en 2006 a lorient un x 40 qui était neuf (15 jours )a talonné (bateau de loc ) tous avait bougé dedans même la quille était plus dans l axe du bateau , les portes plus rien ne s ouvrait , vue l état du bateau nous avions conseiller a l expert au vue du boulot a faire dessus de nous faire parvenir une coque neuve celui-ci avait refusé et il a été réparé ce qui a couter plus cher au final , on avait même demandé a x de le remettre dans le moule pour remettre la structure métallique ce qu il ont aussi refusé.

21 sept. 2017
1

C'est comme le cas que je relate plus haut.
Le principe de construction des X est fait pour les rendre plus rigides et performants, pas pour les rendre indestructibles.
Inconvénient de ce principe, contrairement à d'autres marques en cas de talonnage ils sont très difficilement réparables car la coque est déformée, alors qu'une construction classique ou en contremoule reprend sa forme, même si des éléments sont cassés.
Personnellement je préfère bien connaître mon TE, bien lire les cartes et être conscient que je ne veux pas casser ma danseuse aux pieds d'argile plutôt que barrer un coffre fort.

21 sept. 201721 sept. 2017
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On pourra peut-être se mettre d'accord sur le fait que les constructions récentes sont suffisament solide MAINTENANT (peut-être dans 15 ans on assistera a une épidémie d'accidents) pour la grosse majorité de l'utilisation prévue (navigation "de restaurant à restaurant", aie aie pas sur la tête...) . Pour les autres qui naviguent dans des régions à risque ou font des longues traversées (pour région à risque je pense par exemple à l'archipel de stockholm avec ses millions de cailloux entre deux eaux) il faudrait une certification A+. C-à-dire des bateaux certes plus lents mais qui sont vraiment calculés pour résister à un impact (finalement comme certaines bonnes production d'antan avec lest plomb encapsulé dans de la solide strat). Le problème est le manque de transparence des constructeurs, manque de doc technique précise, manque de conseil pour l'entretien de la production ancienne (à part HR ?). Dans un monde idéal les producteurs devraient être transparent sur les éventuels faiblesses des anciennes séries. Ca couterait un petit service de deux personnes et une ligne téléphonique, peut-être quelques milliers d'EUR en plus sur le prix de vente. Pour les liens ci-dessus, il manque peut-être le cas du Sun Odissey qui a perdu sa quille aux Scilly et qui est rentré à la base de location sans que l'équipage se rende compte que le lest manquait...mais même la on ne sait pas à quelle vitesse il a percuté donc ce n'est pas un bon exemple.

21 sept. 2017
21 sept. 2017
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Le" Sun Odyssey qui a perdu sa quille aux Scilly et qui est rentré à la base de location sans que l'équipage se rende compte que le lest manquait"

Avec 30 à 40 % du poids en moins, c'est difficile de croire que l'équipage ne se soit rendu compte de rien... pour effectuer les 40 à 50 mlles jusqu'à Penzance. D'autant plus que les Sun Odyssée sont particulièrement robustes.

21 sept. 2017
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Au détour d'une conversation de ponton:
Les voiliers a tels seraient dimensionnés pour ne résister (sans dommage) que pendant 100 h au près (musclé) dans une mer formée!.
Info ou intox ? :reflechi:

22 sept. 2017
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Intox bête et méchante.

Il y a un chapitre sur le calcul à la fatigue je pense que c'est celle sur les quilles.

21 sept. 2017
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En tous cas si les accidents se multiplient dans les années à venir (et je ne vois pas trop comment ça ne pourrait pas être le cas) on risque de se diriger vers un contrôle technique des liaisons quilles/coques et ce serait peut-être un minimum souhaitable finalement.

21 sept. 2017
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Le cas de Cheeki Rafiki plaide pour le contrôle technique obligatoire du joint quille/coque ou au moins un contrôle par le chantier du constructeur du bateau après toute réparation à ce niveau. Le problème semble se situer beaucoup au niveau des réparations. Il y a visiblement des boulons à serrer de ce côté (cas de le dire).

21 sept. 201721 sept. 2017
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...d'en rajouter une couche:

Je suis en 2031, un margoulin vend à un pigeon (ça me défini bien lors de mon premier achat) un de ces bateaux design années 2000 avec une torpille 2m au bout d'un fin voile d'acier. Le dit pigeon part avec sa petite famille, fracture brutale du joint coque/quille. Comme la mer était forte le papa a demandé à ses deux enfants de 6 et 7 ans de s'accrocher avec leur longe de harnais. Pas de chance le bateau s'est retourné en 2 secondes suite à la rupture du lest. Le papa et la maman attendent les secours en hypothermie sur la coque retournée pendant que les deux petits marinent en dessous de la coque retournée au bout de leur longe.

A un moment dans le futur ce type de drames arrivera forcément et ça déclenchera une vague régulatrice, des vérifications normalisées, des critères techniques plus contraignants.

21 sept. 2017
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Mais d'ici là aura t'on fait évoluer le système pour empêcher [b]à la base[/b] que des renards/hyènes/[u]chats[/u] et autres margoulins puisse pigeonner en tout impunité le premier incrédule venu en l'envoyant en pleine mer sur des épaves en devenir ? Gageons que j'aurais la réponse à cette question d'ici 2022 (je vous fait gagner 6ans ).
Pour le reste je suis de l'avis des plus modérés, hormis à faire du rase cailloux à la suédoise, à raser les caps ou se faire peur volontairement pour l'adrénaline, combien talonne ? combien perde leurs quilles ?

22 sept. 2017
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Le problème, c'est le syndrome aviation.

C'est quoi le dicton ? l'avion est en règle quand le poids de la paperasse égale le poids de l'avion.

Et tout ça se paie. Il suffit de regarder ce qu'est un avion. Combien ça coute, et combien de propriétaires privés en France.

21 sept. 2017
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Tu devrais envisager la pétanque, c'est beaucoup moins angoissant. Encore faut-il éloigner les enfants..

21 sept. 201716 juin 2020
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Talonner, c'est sur c'est pas voulu, mais echouer le long de la cale sur l'aire de carénage c'est un classique annuel.
Se faire un été tous les petits ports de la Bretagne Nord en échouant tous les soirs sur béquilles, c'est un minimum d'utilisation sympa (tout le monde ne veut pas de dériveur et la plupart des biquilles ne sont pas trés sexy -vieux canots anglais ou boite epoxy à bouchains vifs...-
Tiens avec ça tu peux toucher sans risquer de perdre la quille ! (J'en ai eu un, en plus ça marche fort ! ...au près :-D )

21 sept. 2017
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Et ça ne craint pas non plus les bouts dans l'hélice ;-)

21 sept. 2017
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C'est sur ! Quand j'avais ça, je n'avais même pas de moteur : juste une grande godille, alors les bouts de casier...
Et pour faire du rase-cailloux, pas de soucis, Adlar Coles avait ça pour faire la reconnaissance des côtes

21 sept. 2017
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Purée il est beau celui là.

21 sept. 2017
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Oui, le Tumlaren de K Reimers...y'a pas mieux. Ah s'il existait en plastique !

21 sept. 2017
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Je ne connaissais pas cet archi , merci :alavotre:
Pour faire court au sujet des quilles , je n'aime pas les quilles boulonnées et je n'en n'aurais jamais . Old school ? peut être mais quand je vois mon systéme ,je risque pas d'en changer .

21 sept. 2017
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faut pas abuser non plus, quand on sat que ça craint on va pas vite déjà ça évite les dégats. J'ai fait partie de l'équipage d'une école de voile bien connue sur un SO379 GTE et non avons talonné (rocher) dans le golfe du morbihan, et bien à part une éraflure sur le bulbe il n'y a rien eu à déplorer, et le dit bateau a du faire bien plus de milles que ce que bien des bouffeur d'écoute font ici...Bref, même si je trouve que le SO379 GTE est bourré de défauts (accastillage et plan de pont pourri par exemple) je ne crois pas qu'il faille en rajouter non plus. Si on veut refaire les cartes en utilisant sa quille et son oreille c'est certainement pas le plus indiqué c'est sur, mais dans ce cas on rentre dans le loisir vraiment spécialisé.

Et puis au dessus d'une certaine quantité d'énergie on risque de prendre le mat sur la tête aussi non?

Le plus simple pour faire du rase cailloux, ça reste un DI non?

22 sept. 2017
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"Le plus simple pour faire du rase cailloux, ça reste un DI non?"
C'est NON. Un DI n'empêche pas de toucher et une quille est plus solide qu'une dérive...
Le plus simple est d'effectuer une navigation rigoureuse.

22 sept. 2017
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Bien d'accord oui... mais l'erreur d'un tiers ou même la notre peut toujours arriver. J'en ai fais malheureusement l'expérience!
Je fanfaronne moins depuis que j'ai talonné en Italie ou envore lorsqu'un p..... de c.. m'a arrache mon ancre me faisant finir sur les rochers accérés du Cap Creus. Ces jours là c'est clairement l'architecture et la façon dont a ete pensé/construit mon bateau qui nous ont sauvé! Clairement!!!!!

22 sept. 2017
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Les grutiers ont paroles d'expert pour moi, même si un bateau n'est pas fait pour être à terre et que la confiance est quelque chose de subjectif, on ne m'enlèvera pas de la tête qu'un bateau qui se cale facilement sans s'enfoncer ni se tortiller se comportera mieux en terme de vieillissement!

22 sept. 2017
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Bien sur.

Et je peux même prédire qu'il sera aussi bien plus cher à la fabrication.

22 sept. 2017
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...Tabarly tallonait relativement régulièrement d'après ce que 'ai lu, je pense qu'il devait considéré comme normal qu'un bateau puisse subir un minimum de mauvais traitements.

22 sept. 2017
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Effectivement, E.Tabarly talonnait de temps à autres mais il naviguait 10, 100 1000 fois plus que beaucoup d'entre nous. Et à la voile et sans instruments de navigations précis.

Par exemple, il passait entre l'Etac et Serk au louvoyage avec PD VI.
Moi aussi, mais avec l'oeil sur Maxsea..., c'est toute la différence.

22 sept. 201716 juin 2020
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35 ans de manutentions répétées. J'au dû bouger les bers pour pouvoir intervenir sous les patins afin d'y effectuer le curatif osmose. Rien n'a bouger.
Nous avons le même âge lui et moi, je peux vous assurer que je partirai le premier!!!!!
Ce n'est pas pour être vantard sincèrement mais ma confiance est absolue envers ce vieux coucou. En revanche je connais ses limites!

22 sept. 2017
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il est beau ! quelels sont ses limites alors ?

22 sept. 2017
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THE IMPENSABLE
Ah oui je voudrais bien la photo

je crois que tu cherches un peu la petit bete, le faiencage ça reflete pltot que le gel coat est plus rigide que la fibre

22 sept. 2017
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j'ai lu que c'était juste esthétique, à l’extérieur et j'en ai sur little wing surtout au tour du pied de chandelier ar bâbord, je vais mettre une photo d'ailleurs

à l’extérieur l'eau peut se promener ds les fissures du gel coat, pas top, encore moins en cas de gel, à l’intérieur bof

22 sept. 2017
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Non, pas nécessairement mais ça peut arriver.
A moins d'un impact évident, le faiençage est d'abord et souvent un signe d'un gel coat trop dur par rapport à la strat souple qu'il y a en-dessous. Elle résulte souvent d'un mélange imparfait des composants.

22 sept. 2017
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Salut Jean!
Merci, je remets à l'eau enfin mardi prochain!

Ses limites:
Le mât tout d'abord qui a l'age de ses artères...même après révision je sais tôt ou tard qu'il faudra en changer. C'est de la bonne came mais toute sa vie il a été fortement sollicité de part l'usage qu'en avait ses précédents proprios.
Ensuite je trouve les échantillonnages à l'avant au dessus de la zone de flottaison, au niveau de la baille à mouillage légers. Il y a un faiencage le long de ma cloison qui sépare la baille et la cabine avant. C'est léger mais ça prouve que ça travaille dur à cet endroit lorsque une vague tape.
Ensuite les hublots, ils sont un des points qui le différencie des autres de part leur grande taille et la présence de zenitaux. Ambiance unique garantie a l'intérieur mais Quid d'une grosse vague dessus? Lorsque je les ai posé en février j'ai testé les anciens en jetant plein de truc dessus, ça ne se casse pas comme ça mais bon...peut être je réfléchis trop :oups: :mdr:

Après le roof est un autoporté, ses formes, les cloisons, l'epontille inox de 100mm lui permettent de se tenir mais quand même, je constate plus de souplesse en comparaison de l'océanis 381 d'un copain, d'un Sunshine ou un F35 de la même année.

Je connais le bateau par coeur. Les choix structurels des chantiers ont leur importance dans le temps, jusqu'ici tout à tenu mais comme je n'ai pas un bateau "musée", il faudra que ça tienne encore un bon moment. J'ai pas le choix et lui non plus

:langue2:

Il faudrait prendre les idées du miens, d'un Sunshine et d'un 35 et faire un mix! :heu:

J'ai pensé à toi! On a ici au port le fameux "Impensable" qui traîne dans un chantier. Je te le prendrai en photo.... tu dois voir de quel joli bateau je parle!

22 sept. 2017
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Oui mais à terme le faiencage fragilise la strat qu'il y a dessous non?

Ce we je t'envoie une photo :reflechi:

22 sept. 2017
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C'est justement à l'extérieur!
La solide cloison hyper rigide doit engendrer des efforts avec sa liaison sur la coque. La solution aurait été de mettre des longerons en avant et arrière de cette cloison. Mais non ils ont pas jugés utiles!!!
Après c'est vrai qu'on se serait retrouvé avec des oméga dans la chambre...bof?

En tt cas ça va rester comme ça pour l'instant. J'ai eu le temps de faire le tour du bateau pdt 9 mois et je juge pas ça majeur.

22 sept. 2017
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Oui je suis bien d'accord!

Lorsque j'ai pelé le bateau jusqu'à la strat pour un curatif osmose il y a 9 mois j'ai constaté qu'à l'avant dans les zones de passage des vagues lorsque le bateau tape il y avait de légères fissures superficielles...mais légères. J'ai préféré traiter et renforcer par du bibiais 600mg.
L'avantage d'un tel chantier permet au moins de faire un point complet sur l'état du bateau et les zones d'effort qu'il faut renforcer.
Je précise que le bateau est très sollicité.

Un faiencage pour en revenir à ça, sur le pont doit être traité car par stagnation de l'eau il y a endommagement de la strat en dessous et à terme delaminage!

22 sept. 201722 sept. 2017
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...le navigateur pro de Team Vestas pourrait aussi vous dire qu'il est important qu'une quille supporte un choc. Celle de Team Vestas a tenu malgré la vitesse du bateau (caisson de quille). Il y a régulièrement des soucis de personnes qui touchent suite aux soucis de la cartographie moderne (nécessité de zoomer). Il y a pas longtemps un de nos contributeurs ici sur HEO à cogné un obstacle dans le solent (même soucis que Team Vestas, il fallait zoomer pour voir l'obstacle).

22 sept. 2017
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si j'avais fait confiance à navionics j'aurais gouté aux récifs estoniens carrés en granit, heuruesement j'avais d'excellentes cartes papier et mon gps portable carto garmin beaucoup plus sérieux mais peu lisible mais carto robuste

22 sept. 2017
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Certes, mais si Team Vestas avait été construit plus solide et plus lourd, il n'aurait eu aucun chance en course.

22 sept. 2017
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même un Joshua aurait terminé comme épave sur ce récif

22 sept. 2017
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Faux, ce sont des monotypes fournis par l'organisation, les autres bateaux auraient été identiques.
Je trouve que Team Vestas a plutôt très bien résisté au traitement auquel il a été soumis, et je ne pense pas que des échantillonnages renforcés auraient changé son destin.

22 sept. 201722 sept. 2017
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Mais justement Brufan, la quille de Vestas a résisté à l'impact (19 noeuds !), en tous cas suivant ce qu'on voit dans les images & vidéos. Les quillles de ce type de bateaux de courses sont semble-t-il fixé dans des caissons de quille. Ce qui expliquerait la solidité. Je serais prêt a payer plus cher pour un bateau ou on montre moins la salle de bain pour madame mais plus ce qui a été pensé en terme de "caisson de quille" (une bonne doc technique bien foutue). Mais de toutes façons ça n'a aucune importance car je constitue une toute petite minorité de la clientèle donc un bon producteur de bateaux qui vise les bénéfices ferait preuve de bonne gestion en ignorant totalement mon profil de client et en faisant plutot une salle de bain qui plaise à madame .

22 sept. 201722 sept. 2017
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"Je serais prêt a payer plus cher pour un bateau ou on montre moins la salle de bain pour madame mais plus ce qui a été pensé en terme de "caisson de quille" (une bonne doc technique bien foutue)"

Ca c'est des c...rie qu'on raconte, mais c'est JAMAIS ça qui se passe au moment de la signature du bon de commande d'un bateau neuf...

22 sept. 2017
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C'est une quille basculante, pas de caisson mais des paliers et un puits, et c'est calculé pour faire du près dans 50 nds de vent avec 6 ou 7 tonnes de lest au bout d'un voile de 4.5 m presque horizontal.

22 sept. 2017
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Oui mais attention pour Vestas c'est une quille basculante, le bateau ne s’arrête pas net sur sa quille mais tourne autour ce qui est moins traumatisant pour la structure

22 sept. 201722 sept. 2017
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De mémoire... dans la rubrique les lecteurs ont la parole sur Voiles et V un propriétaire de First 310 dont la quille devait être changée ( pas souvenir du pourquoi ) se plaignait ...du fait que Bénéteau ne pouvait pas lui en fournir une ,l'invitant a faire faire un moule pour une quille neuve...un cout trés élevé...là l'assurance pas d'accord sur la somme ! :whaou: :-( :tesur:

22 sept. 2017
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Bon je concluerai ce fils déjà bien long en disant que des longues quilles fines avec un bulbe au bout pourquoi pas mais:

1/ il faudrait plus de transparence des architectes et constructeurs quant à ce qu'on peut attendre en termes de solidité (impact/échouage) de ce point précis du bateau et adapter le type d'utilisation en fonction.
Comme tout le monde semble d'accord pour dire qu'on a une bien meilleur connaissance et maîtrise de la solidité des matériaux et bien ouvrez vos livres messieurs les architectes.

2/ il faudrait un support technique dans le temps de la part du constructeur ce qui ne semble pas être le cas. Il semble que cette industrie soit perpétuellement sur le fil du rasoir. Donc la décision devrait peut-être venir d'en haut (l'état) afin de mettre tous les constructeurs sur un pied d'égalité. Par exemple dans le cas de Cheeki rafiki, une réparation aussi fondamentale que la quille devrait faire l'objet d'une vérification par un expert agrée beneteau.

3/ A options techniques osées (longe & fine quille) se pose la question de la résistance dans le temps. Les bateaux mis à la vente de plus de par exemple 15 ans d'âge ne devraient-ils pas être soumis à un contrôle systématique de la liaison quille/coque ? On aurait des experts agrées, une visite couterait, disons 250 EUR. Qu'est-ce qu'une telle somme représente sur le budget annuel d'un bateau ?

4/ Je pense que les accidents entraînant des décès par perte de quille augmenteront dans le futur de par le veillissement d'une flotte ayant au fil du temps été l'objet d'options techniques de plus en plus extrêmes pour conjuger confort, vitesse et bas coûts de construction. Ces accidents entraîneront un durcissement de la législation (voir point 3). Donc le temps (et la liste des morts) règlera l'affaire.

5/ je ne lance pas vraiment la pierre aux contructeurs qui pour beaucoup sont presque perpétuellement sur le fil du rasoir (au point de vue de leur bilan).

Voila, c'est mon dernier poste sur ce fil ci.

22 sept. 201722 sept. 2017
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"3/ A options techniques osées (longe & fine quille) se pose la question de la résistance dans le temps. Les bateaux mis à la vente de plus de par exemple 15 ans d'âge ne devraient-ils pas être soumis à un contrôle systématique de la liaison quille/coque ? On aurait des experts agrées, une visite couterait, disons 250 EUR. Qu'est-ce qu'une telle somme représente sur le budget annuel d'un bateau ?"

Et que va dire le propriétaire du bateau quand l'expert à 250€ va lui dire : "Msieur, votre fier esquif est devenu une épave : il n'est plus en état de naviguer."

22 sept. 2017
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merci de m'avoir sauvé la vie

22 sept. 2017
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Les derniers à être décédés par la suite d'une perte de quille sont Frans MAAS (79 ans) et deux de ses équipiers.
Frans MAAS était le patron (et parfois architecte) du chantier de Breskens qui construit les Standfast et les Compromis. Bref de très solides bateaux.
Le 1er juillet dernier, son voilier de course personnel (un plan des années 80 construit "à l'ancienne") a perdu sa quille au large d'Ostende et a chaviré avec son équipage sans qu'il ait le temps de lancer le moindre signal de détresse. On en avait parlé sur ce forum.
Le bateau était évidemment parfaitement entretenu et suivi (normal pour un patron de chantier...) et sa quille avait un dessin "d'époque".
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Comme quoi, même avec une quille des années '80, ça peut arriver.
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Pour ce qui est de faire contrôler la quille après travaux ou après talonnage, si on en arrive là, la question sera vite réglée.

Comme on le fait dans l'automobile, on ne répare pas, on jette et on remplace.

Le coût et les incertitudes du contrôle d'une quille et de ses boulons imposeraient un remplacement quasi automatique. Une quille de bateau moyen, c'est environ 8-10000 EUR en pièce détachée + les boulons, hors transport et placement... (ex : hanse.boatoon.com[...]el.html ).
A tout le moins, pour limiter le risque, un talonnage qui nécessite des réparations justifierait le remplacement préventif des boulons de quille... mais quelle assurance accepterait ce principe ?

22 sept. 2017
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SANS TALONNAGE préalable, les pertes de quille sur un voilier de croisière sont quasi inexistantes depuis ... 40 ans.

J'en ai une seule en mémoire, et encore.

Il s'agissait d'une quille seulement collée ( si, si cela se faisait) sur un Rorqual en bois moulé..
karibario.blogspot.fr[...]-m.html

22 sept. 2017
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J'aimerais bien être dans la tête de Philippe Briand par exemple pour savoir ce qu'il pense de tt ça, à t'il les mains aussi libres aujourd'hui que qd il dessinait ces voiliers de série inspirés de la jauge IOR, se dit il face à sa planche "là ils me demandent une belle connerie!".

22 sept. 2017
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Il y combien de minis de série qui ont perdus leur quille ? A ma connaissance aucun, et pourtant ils sont bien sollicités.

On peut avoir des quilles profondes et solides, ce n'est pas incompatible.

22 sept. 2017
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Sa tourne à la blague se sujet....

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