Prendre la cape pour manœuvrer

La cape, allure de sauvegarde dans le gros temps, chère à JY Le Toumelin dans son livre "Kurun", présente bien des avantages quand il faut manœuvrer et que le vent et la mer sont forts.

Je l'ai pratiqué plusieurs fois, entre autres cette année, pour aller à l'avant, alors que nous étions bien secoués au près, par 25/30 nœuds de vent au large de Gruissan,

Des amis m'ont dit qu'ils se mettaient à la cape pour arriser la GV (prise de ris en pieds de mât, comme sur mon bateau).

Sur le Gib Sea 106, la manœuvre est très facile. Avec la GV bordée (pour le près) il suffit de pousser la barre (franche) afin de virer en laissant le foc bordé à contre.
Une fois la GV sur l'autre amure on peut lâcher la barre, qui se ballade tranquillement à peu près dans l'axe.

Sur d'autres bateaux, il faut peut-être garder la barre sous le vent...c'est une question d'équilibre.

Ceci fait, le bateau dérive bien droit et stable dans le lit du vent et on peu aller au mât ou à l'avant sans devoir se cramponner aux filières et autres mains courantes, en gardant les deux mains pour la manœuvre.

Avez-vous d'autres expériences ?.

L'équipage
01 oct. 2013
01 oct. 2013
1

J'ai heureusement des rizotto, mais je garde l'idée pour aller a l'avant si besoin est.....! :-)

01 oct. 2013
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Bonjour,
Bien sûr, c'est une manoeuvre qui facilite beaucoup de choses, nous avons pu réparer une éolienne en la descendant, à la cape, avec de bons creux au large d'Antigua. Des amis, eux, se mettaient à la cape pour manger tranquilement, sur une traversée de St Martin aux Açores néanmoins faite en 17j.

01 oct. 2013
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Bonjours
Il n'est pas rare que je me mette à la cape car ayant un DI avec le treuil de dérive dans le carré , cette manœuvre me permet de la monter ou la descendre plus sereinement .
Je me met à la cape pour prendre/lâcher un ris et je me suis même mis une fois à la cape pour changer la voile d'avant .
Il m'arrive de l'utiliser aussi pour aller me faire un café .

01 oct. 2013
8

Comment fais tu pour changer une voile d avant à la cape ?

Tu n utilise pas ta voile d avant pour tenir la cape ?

08 oct. 2013
0

Je ne vois pas trop comment tu envisages la chose.
Même si tu envoies le deuxième foc avec une autre drisse, comment faire ensuite pour enrouler ou enlever le premier ?
Mais peut-être as-tu une autre idée en tête ?

En tous cas, au moins pour le GS 106, la prise de ris est possible.

09 oct. 2013
2

Certes, mais avec quelle drisse tu hisses le foc dans la deuxième gorge ? Celle de spi ou une autre de foc ?
Une fois ce foc envoyé, comment amener le premier ? Le curseur/émerillon étant en haut du profil, bloqué par ce deuxième foc !
Il y a quelque chose qui m'échappe !

09 oct. 2013
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Ou pour l'envoi d'un génois double, qui se déploie en ciseau pour le vent arrière.
www.hisse-et-oh.com[...]e-gorge
Mais on est loin de la cape !

09 oct. 2013
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@ baderne: le double gorge à deux fonctions
envoyer un 2ème génois en ciseau sur la drisse de spi par exemple.
se servir de son enrouleur comme d'un étai creux, surtout quand le tambour est sous le pont. plus d'émerillon et de tambour juste les tubes. solution peu utilisée mais qui permettait à moindre coût et assez rapidement d'avoir un jeu de voiles régate et un gse. mais en version enrouleur la seule possibilité de changer de voile c'est d'affaler pour renvoyer la nouvelle.

08 oct. 201308 oct. 2013
1

Mon fou rire du soir! merci!
Pas d'étoile, faut pas exagérer!

09 oct. 201309 oct. 2013
1

Il me semble me souvenir que ton processus est celui qui était enseigné lorsque j'usais mes culottes kurt (des shorts tyroliens) sur les bancs de l'école de voile dans ces temps reculés ou le mousqueton était encore la règle. :alavotre:

09 oct. 201309 oct. 2013
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@HungryBird
Bonjour,
Mis à part que je crois que tu confond au vent et sous le vent, c'est très bien comme manoeuvre. Dans ton premier post, tu indique remonter la dérive pour cela: pas besoin. Ta cape sera d'autant plus freinée et plus stable. Par contre, évite la drisse de spi, en haut elle est sur une poulie qui est au dessus du capelage de foc, hisser le foc ainsi la fait très mal travailler et de toute façon ayant endraillé entre les mousquetons du bas, il te faut tout d'abord affaler et désendrailler la voile précedente avant de renvoyer la nouvelle. Change donc la drisse à ce moment.
Tu sécurise ta voile sur le pont en l'endraillant sur une fillière: attention si le vent prends dedans il y a quand même un petit risque pour tes fillières, si tu as trois sous a y mettre, fait toi coudre un sac banane avec un mousqueton en tête: tu l'assure sur l'étai, et tu l'étale sur le pont (un petit bout à l'autre bout pour le fixer par exemple sur un ridoir ou au rail de fargue) et un grand zip sur la longueur. Ainsi quand tu affale tu met tout dedans et tu zip: plus facile, rapide et pour revenir avec ta voile dans le cockpit, elle est déjà en sac. Un truc, laisse une ouverture dans le fond du sac, comme ça tu peut le fermer alors que l'écoute y est encore, ainsi tu tire dessus pour faire sortir le point d'écoute et tu peux la défaire/ remettre alors que la voile est dedans. Un pour chaque voile volumineuse, une sorte de lazy-bag pour voile d'avant.
Sémantiquement parlant, tu as largué ta cape au moment ou tu affale l'avant.
Olivier

09 oct. 2013
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Et la cape séche j'ai jamais fait je présume que c'est à sec de toile avec barre amarée sous le vent ??? qui à fait ??

08 oct. 2013
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Possible pourquoi pas ? pour établir une autre voile d'avant sur étai larguable ..à l'abri sous le vent Pour amener ensuite la 1ére

08 oct. 2013
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changer de voile d'avant c'est encore possible en utilisant la 2éme engougure sur l'enrouleur voile dans voile

08 oct. 2013
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On enroule pas on améne le génois au vent c'est pas trés facile .cette configuration est envisagée par les fabricants d'enrouleur d' ou la double gorge . on hisse le foc dans la gorge sous le vent ,on vire et on améne le génois passé sous le vent .
mais avec un étai largable c'est facile une fois le foc envoyé sur l'etai largable il suffit d'enrouler le génois

09 oct. 2013
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bravo. la différence entre un théoricien et un praticien.

09 oct. 2013
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Tu as raison l'envoi dans la 2éme gorge empéche l'émerillon de descendre ,il faut amener le génois ,puis Accrocher l'inter à l'émerillon descendu hisser l'inter mais Donc à quoi sert la 2éme gorge : réponse obtenue on choisi la gorge en fonction du sens d'enroulement pour éviter une pliure importante de la voile au 1er tour d'enrouleur . Avec des des profils de régate sans émerillon tout ou rien on fait voile dans voile .

09 oct. 2013
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J'ai amené mon génois puis envoyé mon inter la ralingue est plus courte la queue sur le point de drisse de l'émerillon donc ne s'encastre plus dans le multitop et quand j'enroule l'inter l'émerillon n'étant plus bloqué la drisse s'enroule autour du tube . cet aspect déplaisant pour l'intant n'entrave pas le fonctionnement de l'enrouleur .

08 oct. 2013
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la cape se fait tres bien sous grand voile seule a contre

09 oct. 2013
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Puisque mon post à l'air de poser des questions je vais tenter de vous expliquer ce que j'ai fait , je ne dis pas que c'est académique comme manœuvre mais que sur le moment cela m'a semblé plus simple et plus sécurisant .
J'ai mis le bateau à la cape dérivante , GV libre , barre au vent et foc N°2 ( ou génois inter ) à contre , mes voiles d'avant étant avec mousquetons , je me suis mis au vent du foc ( plus de place ) pour passer tout les mousquetons de la nouvelle voile entre les deux premiers de celle qui était en place , j'ai récupéré l'écoute sous le vent du foc en place et je me suis servi de la drisse de spi .
Au passage j'ai pris un ris dans la GV .
Je suis revenu à l'arrière , affalé la voile d'avant avec la contre drisse , j'ai rebordé un peu la GV , réglé le bateau pour avancer pas trop vite , repassé à l'avant pour défaire tout les mousquetons que je fixe à fait et à mesure à la filière et mettre la deuxième écoute sur la nouvelle voile et enfin revenir dans le cockpit pour envoyer la nouvelle voile .
Voila j'ai trouvé cela plus simple à faire le bateau à " l’arrêt " n'ayant pas de pilote auto et pas trop d'eau à courir mais je suis preneur de tout conseils .

09 oct. 2013
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Pour la dérive , je me met des fois à la cape dérivante pour la monter ou la descendre car elle pèse 380kg , le treuil se trouve dans le carré et il faut 200 tours de position haute à position basse , ce qui prend un certain temps .
Effectivement je me suis mis au vent ( je sais c'est pas bien ) mais il y a plus de place au vent pour passer les mousquetons et pour moi car il n'y a pas tant de place que cela à l'avant sur un 7.4 m .
C'est vrai qu'un sac banane serait idéal mais j'ai quand même un mousqueton au cul de mes sacs que je fixe à la cadène du pont ou au rail de fargue .

01 oct. 2013
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je ne dénigre pas la mise à la cape mais pour prendre un ris je suis très perplexe.
en solitaire sur kurun, cotre norvégien avec un gréement classique ou tout est très long et se passe au pied de mat n'a rien à voir avec une prise de ris sur nos bateaux.
j'imagine que tu as un pilote, des renvois au cockpit de ta drisse et des prises de ris. tu as donc juste un aller retour à faire au pied de mat, tu t'assures si besoin est et c'est réglé.
d'autre part la mise à la cape nécessite un équilibre de tes voiles mais pour prendre ton ris, tu vas devoir choquer en grand ta gv, qu'est ce qui va se passer?

01 oct. 2013
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Entièrement d'accord, j'ai un cotre norvégien avec gréement classique, impossible d'affaler ou de prendre 1 ris ( dans mon cas bome a rouleau 2 tours) à la cape.....lorsqu'il y a du vent (sinon je ne vois pas la raison),
face au vent , a condition d'avoir quelqu'un a la barre en s'aidant du moteur éventuellement , et attaché au pied du mat .à la ligne de vie ......car une drisse dans une main et la manivelle dans l'autre .....Pas de main pour la vie.........

01 oct. 2013
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il y a aussi la cape involontaire, lorsque la nuit un gros coup de barre fait donner un coup de barre, sbammm sbammm et hop on se réveille à la cape :mdr:

01 oct. 2013
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la cape renforce aussi la solidarité entre marins: une fois j'étais à la cape en attendant la marée, un autre voilier est passé et en me voyant il m'a appelé à la radio pour savoir s'il y avait des problèmes :bravo:

01 oct. 2013
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ça permet aussi de se reposer plus tranquille, voire dormir un petit peu...
Mr l'oiseau :oups: , avec un dériveur, je suppose que tu capes dérive haute ?
mais changer la voile d'avant, je reste perplexe, étant à contre, l'affaler doit être musclé, et la cape est elle stable sans voile d'avant ?
JL.C

01 oct. 2013
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Je n'ai pas encore assez de recul sur de nombreuses prises de ris à la cape, mais l'ai fait une fois cette année (pour le 2ème ris) et ai trouvé ça très confortable.
A la cape, au moins sur mon bateau, le guidant de la GV est déventé et la prise de ris très aisée. J'ai bien l'intention de continuer....les années passent !
Quant à être assuré avec un harnais pour aller au mât quand ça piaule, cela est l'évidence même.

Le Toumelin ne parle pas de la cape pour manœuvrer, mais comme allure de sauvegarde, lorsque le vent monte, à partir de F7/8 semble-t-il.

01 oct. 2013
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Oui, compte tenu de la longueur de la bôme de Kurun, j'imagine qu'il ne pouvait pas prendre de ris en étant à la cape.

01 oct. 2013
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faudra que je relise le Toumelin !

01 oct. 2013
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C'est le livre qui m'a fait découvrir la voile en....1962 !!!.

Comme dit dans un autre fil, je le relis fréquemment avec beaucoup de plaisir.

01 oct. 2013
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Marrant , pour moi ça devait être en 59, et j'ai du attendre 2010 pour habiter près de la mer et monter pour la première fois sur un voilier avec Bil 56. Merci Bil!

01 oct. 2013
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Hello,

Jamais testé la cape pour manœuvrer, mais testé une sorte de cape, mais sans barre, pendant une avarie de barre dans 30nds de vent.

Le bateau dérive travers au vent, et ça reste "relativement" confortable malgré quelques vagues qui passent par dessus et remplissent le cockpit de temps à autre (pourtant bien défendu le cockpit de NOW)...

Bon, sans la barre c'est pas une vraie cape, mais ça marche quand même pour éviter de se mettre à la cote, en attendant de trouver une solution ...

01 oct. 2013
-1

Je prend souvent la cape pour démêler ma traine, qui a une fâcheuse tendance à l'emberlificoter surtout quand j'ai eu plusieurs maquereaux d'un coup...
Il faut quand même garder un oeuil sur la dérive, les cailloux ne sont jamais loin...

01 oct. 2013
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J'ai éprouvé ce coup avec Gilles( Adonante) dans l'entrée du Blavet alors qu'une rafale soudaine de vent qui est monté en 10 minutes à plus de 40 nds , on n avait plus de toile,on n avait pas de moteur et on a dérivé ainsi pendant plus d'une demi-heure . Effectivement cette cape sèche est confortable , je n'ai même pas eu le temps d'avoir peur.

01 oct. 2013
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Je réalise que je me mettais beaucoup plus souvent à la cape sur mes précédents bateaux. Là, avec un gréement 9/10 et des barres de flèches poussantes, lorsqu'il m'est arrivé de le faire (pour prendre le 3ème ris qui, lui, n'est pas automatique), je me suis à chaque fois demandé si l'écoute de foc (celle qui avant la cape était sous le vent) ne prenait pas trop appui sur le hauban et ne me faisait pas courir un risque pour le mât.... Même en ayant le foc très roulé et son point de tire le plus en avant possible, cette écoute rague contre le hauban... Pareil avec le tourmentin...
Certains d'entre vous ont-ils une expérience de cape avec ce type de gréement ?

18 fév. 2014
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tiens un fil sur le sujet...
www.hisse-et-oh.com[...]ui-mais

01 oct. 2013
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La cape est souvent évoquée dans « navigation par gros temps », de K. Adlard Coles (1967)…

01 oct. 2013
1

idem, je le fais mais pas par vent trop fort pour les mêmes raisons, et je réduis le génois pour ne pas le défoncer.
quant à prendre un ris dans ces conditions, la bôme au dessus de l'eau, bof bof ...

01 oct. 2013
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Souvent, comme d'ailleurs Le Toumelin, ce sont des voiliers à quille longue, je cite: "....la carène qui crée un large remous au vent ce qui empêche les vagues de déferler".
Mais je n'ai pas relu Adlard Coles depuis for longtemps.

Avec nos bateaux à quille étroite et profonde, particulièrement les productions récentes, le comportement est certainement différent.

C'est pour ça qu'il est intéressant d'avoir des retours d'informations; surtout dans du très gros temps.

01 oct. 201301 oct. 2013
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Jamais pris la cape pour les maneouvres de voiles mais uniquement pour courber l'echine devant la fatigue ou l'etat de la mer dans le gros vent ( surtout au pres)
mais je vous donne un conseil qui m'a ete donné pas des australiens(y compris en course) qui ont souvent du vrai gros temps:surtout si on est seul a manoeuvrer
au lieu de se faire chier au pres ou meme au petit largue: mettez vous a travers et meme au grand largue.
- travers c'est mieux pour les ris, mais on peut aussi prendre les ris vent arriere)
- grand largue parfait pour le reste
ca devient calme et comme le bateau va vite et est stable on manoeuvre beaucoup plus vite.
.Ainsi on perd beaucoup moins sous le vent ( cas de pres) qu'en bataillant pandant 15 ou 20 mn.
.
Avec cette strategie, sur mon fier coursier 43': prendre un ris seul <3 mn quelques soit le temps; changer une voile d'avant <5 mn tout compris, si on est malin on peut meme se passer du ciré jusqu'a 30nds

18 fév. 2014
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Tout à fait d'accord avec la methode pour changer de voile d'avant c'est vraiment confortable sous reserve d'avoir de l'eau à courir et du temps (durement à gagnè au vent) à perdre... Mais pour prendre un ris c'est la pire des choses: au portant la GV porte complètement et devient très difficile à réduire car elle s'appuie sur les haubans et la face arrière du mat. La seule solution pour réduire ou affaler la GV au portant par vent fort si pas moyen de faire autrement, c'est plein vent arrière la bôme dans l'axe mais ce n'est pas toujours facile à tenir (départ au lof)... et dès que la drisse est choquée la voile prend d'un côté ou de l'autre ce qui rend la manoeuvre encore plus délicate et soumet la voile à des riques de déchirures. Pour affaler la GV ou réduire par vent fort, sans risque d'endomager la voile, il n'y a guère d'autre solution que de remonter à au moins 45° (pour 1 ris) voire dans l'axe (pour affaler)

01 oct. 201301 oct. 2013
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Comme Roberto il m'est aussi arrivé qu'un autre voilier s'approche pour voir si j'avais un problème alors que j'étais à la cape .

Simbad pour la dérive cela dépend si je la monte ou si je la descend , quand ma dérive est basse il est plus facile de trouver le point d'équilibre mais l'équilibre se rompt à fait et a mesure que je la remonte , il m'arrive de re-régler la cape entre deux tours de manivelle , c'est l'inverse lorsque je la descend .

Pour la voile je ne l'ai fait qu'une fois , le vent montait et je n'avais plus beaucoup d'eau à courir , la mise à la cape a stoppé le bateau ce qui m'a permis d'endrayer plus " tranquillement " le foc entre les deux premiers mousquetons du génois dont j'avais lâché un peu le drisse .
Je trouve la prise de ris plus tranquille sur un petit 24 pieds quand on est à la cape surtout sans pilote ni renvois de bosse de ris au cockpit après chaque bateau est différent .

01 oct. 2013
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Surtout que si tu affales ta voile d'avant tu n'est plus à la cape...

C'est une des manœuvres essentielles enseignées en école de voile, je m'en sert surtout pour faire un café quand il y a une densité de trafic ne permettant pas de bloquer sa barre "en aveugle" (je n'ai pas de pilote).

Pour la prise de ris je n'y arrive pas autrement que vent debout ou au près hyper serré pour ne pas partir en travers (puisqu'en général quand on prend un ris c'est que ça souffle :mdr:)

Mais j'applique un vieil adage : "quand tu commences à te dire que tu aurais du prendre un ris, ça fait longtemps qu'il aurait du être pris..." mais comme on dit aussi "vieux motard que jamais"

Sinon la cape c'est super confortable.

08 oct. 2013
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tu veux sans doute dire "Vieux motard que j'aimais"

09 oct. 2013
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"écrase un motard,il pleut 40 jours plus tard"

09 oct. 2013
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Albert bon jour
faudra que tu m aprenne ca
A propos nimrod arrive vers le 23ciao Gennaro

01 oct. 201301 oct. 2013
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il faut des coulisseaux qui coulissent vraiment; mon histoire de ris c'est impecable avec des GV full batten sur chariots a bille(+ bosses de ris reellement operationnelles), mais j'ai lu des fil dans le passé ou on decrivait des techniques meme avec des coulisseaux normaux

01 oct. 201301 oct. 2013
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Pour prendre le ris vent arrière avec des coulisseaux normaux sans problèmes mais prévoir toujours a l'avance et mettre la pression sur le génois quitte a le dérouler un peu

01 oct. 2013
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pour un système de ris auto, avec des coulisseaux on a tjrs le risque qu'ils se bloquent et empêchent la gv de descendre ou de monter mais sur ralingue avec guide ralingue sur le mat, pas de pb.
on vire les crocs de prise de ris et on ajoute pour chaque ris un bout pris sur le bas du mat qui passera dans l'oeillet de prise de ris, descendra dans une poulie en pied de mat et reviendra au cockpit, par une renvoi de drisse, dans un bloqueur. plus besoin d'aller au pied de mat et ça fonctionne très bien.
mais sans ce compliquer la vie on peut déjà virer les crocs desquels il est très chiant de constater, revenu dans le cockpit, que l'oeillet s'est désengagé, pour les remplacer par des sangles munies de mousquetons.

02 oct. 2013
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@bmayer: de toute façon au portant affaler ou prendre des ris c'est la merde avec ralingue ou coulisseaux! en croisière particulièrement au portant, surtout depuis que je navigue en méditerranée, quand je veux prendre 1 ris, j'en prends 2 et 3 pour 2... et je le regrette rarement! quand au système dont je parlais ça fonctionne très bien, ça fait juste un piano un peu chargé et il faut bien répartir les bosses pour que tout ne se passe pas sur le meme winch. calé dans ta descente, choqué de drisse, reprise de la bosse qui remplace le croc, étarquage drisse, reprise bosse de ris, bien sur tu gères ton hale bas, écoute et voila le tour est joué de l'arrière.
je navigues aussi sur l'erdre on va bien finir par se croiser...
bruno

09 oct. 2013
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mais de plus,comme pour prendre des ris il faut aller au pied de mat...tant qu'à y aller(au moins sur les "gros bateaux + de 35 pieds?...°)pourquoi cette mode de" tout retour au cockpit",on devrait pouvoir tout faire en pied de mat,certes il faut ajouter 2 balcons de pied de mat pour se caler ....de plus on peut y crocher le harnais....le cout? bof .2 bidules en inox par rapport aux 150000 à 200000e.....peut etre aussi les balcons en tubes alu moins chers que l'inox?A remarquer également la mode des doubles ponts afin de masquer les retours au cockpit,(qui il est vrai empèche de marcher sur ces retours avec risque de chute)...ce "doublage des ponts ne coute t il pas aussi cher,voire plus que 2 balcons de mat...??
quant aux prises de ris entièrement automatiques et du cockpit=
des poulies au top sur la GV,c'est lourd,c'est cher....plus des longueurs de bosses.....interminables..plus un pouliage au top et donc cher?...
What else?

01 oct. 2013
1

@Senetosa : Je n'ai que peu d'experience, mais j'ai cru remarqué que les voiles à ralingue bouge peu ou pas si on les hisse/affale au portant pour largueur/prendre un ris.
J'ai loupé qq chose ? Où ai-je merdé ?

02 oct. 2013
0

J'ai donc mal compris, il me semblait que tu disais qu'une ralingue coulisse mieux que des couliseaux.

02 oct. 2013
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pour ça il suffit de faire comme sur le bateau de fblc, j'ai trouvé cette astuce géniale, il a mis des mousquetons à la place des crochets . :pouce:

09 oct. 2013
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autres astuces pour empécher l'oeillet avec oreille de chien ou pas,de sortir du croc
mettre un taquet coinceur sur le mat,un peu décalé par rapport au trajet de la drisse de GV descendant vers la poulie de retour au cockpit..ou un Clam...une fois engagé l'oeillet on tend la drisse de GV et on la bloque au taquet(avec cette tension=moins de risques que l'oeillet s'échappe) de retour au cockpit on étarque plus fort au winch(la drisse s'échappe toute seule du clam)
on peut (et on doit )y adjoindre un autre bidouillage simple=
poper sur la face avant du mat,PLUS HAUT,que le niveau supérieur des crocs,un petit pontet .Dans ce pontet faire passer 2 anneaux de solide sandow(un anneau ira vers le croc babord,l'autre vers le croc tribord)
et donc
on engage l'oeil de ris dans le croc,puis on y engage la boucle sandow qui,trés en tension sur le croc,empèche l oeillet de sortir.C'est trés rapide ,il n'y a aucun noeud à faire...
un dessin serait plus explicite..mais je suis assez nul en de telles manips informatiques

09 oct. 201316 juin 2020
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Comme dit dans un autre fil, si le bateau est équipé de bas-haubans avant et arrière, on peut y installer des barres, qui servent de balcon.
www.hisse-et-oh.com[...]rouleur

09 oct. 2013
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un coup de bombe téflon dans la gorge de mat ça aide pas mal au coulissage des coulisseaux...ohé ohé hisse et oh..!

01 oct. 2013
1

Quand ça souffle un peu, je roule pas mal le génois avant de mettre à la cape pour diminuer la pression. GV à deux ris sinon la chute à tendance à faseyer, chariot remonté au vent. Barre amarrée sous le vent. J'avance néanmoins à environ 1 noeuds (cape courante)
Je me suis mis à la cape de nuit à 3 M du raz de Sein pour attendre la renverse, au large de Perros pour faire 3 petits sommes de 30' et ne pas prendre une bouée d'attente de nuit, pour bricoler un problème de barre à roue sur un bateau de loc etc...
C'est une manoeuvre qu'il faut essayer avant d'en avoir vraiment besoin, car les bateaux ne réagissent pas tous de la même façon. Il faut trouver les bons réglages pour son bateau.

01 oct. 2013
0

la cape a trois M du ras de sein ! j'espere dans c'etait sous le courant!
un jour, a mes debus, j'ai ete forcé de le passé dans le courant a h+4 = 2 h avant l'etale (pas de vent pas de moteur erreur de timing gros nul etc)..putain cong la barre !!!!

01 oct. 201316 juin 2020
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C'est bien sûr possible du côté Douarnenez (j'étais à la place du sablier sur l'image). Il faut bien que les cartes de courant servent à quelques choses ;-)

Dans l'autre sens, on est tranquille du côté de Plogoff pour attendre la renverse
(images Previmer)

01 oct. 2013
0

Bonjour,lors d'une transat Cap vert-antilles,j'ai pu changer un bas hauban sur mon Melody à la suite d'une rupture de celui-ci en me mettant a la cape et ceci de manière relativement confortable malgré la houle de 2 mètres.
C'est vraiment une allure a connaitre pour le confort et la sécurité.

01 oct. 2013
0

Accessoirement , pour une mise à la cape de confort {pour se faire un café par exemple) , il vaut mieux rouler un peu le génois , ça éviter de le voir se déchirer sur les barres de flèche.

01 oct. 2013
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:lavache: :doc:

01 oct. 201301 oct. 2013
8

Et ben, après le post 8/9Bft...
.
Bon. Il y a cape, cape et cape. Mettons de coté la cape sèche (a sec de toile), c'est autre chose.
Ensuite il y a Cape courante et Cape dérivante. La différence se situe dans le réglage de la GV: si elle est bordée, si la chute porte + ou -, le bateau va se mettre à avancer tout en dérivant, sur une route d'environ 40° de gisement (GV bien bordé) à 80° de gisement (juste la chute qui porte). L'angle de barre entre en ligne de compte également: à fond sous le vent= cape dérivante. ramenée dans l'axe= courante. Coté vitesse, la dérivante aura une vitesse faible, mais en cape courante, on peut monter à 2/3nds en fonction du bateau et du temps. A noter qu'il est simple (et recommandé) de passer de dérivante à courante ou l'inverse: tension d'écoute et angle de barre sont les seules composantes. Par exemple: on dérive, barre sous le vent, GV choquée. Un casier (y sont toujours là ou il faut pas) est a peu prés sur la route de cette dérive. Plutôt que de larguer la cape, un peu de GV, barre dans l'axe, on avance d'une centeine de mètres et on reprends la courante.
Dans le cas de BDF poussantes, la cape sera forcement toujours un peu courante puisque la chute porte.
La grosse différence entre les deux c'est le comportement du bateau: lors de la courante, il a un cap, même si c'est franchement sur le coté. En dérivante, il va s'instaurer un équilibre plus ou moins précaire suivant les bateaux entre le foc a contre qui fait franchement abattre et la barre et certains moments ou la GV porte un peu qui feront franchement loffer. Le bateau va donc constament changer de direction en abattant / loffant / abattant / loffant etc...
On appelle cela "la feuille morte", image empruntée à une feuille qui tombe d'un arbre en oscillant à droite et à gauche. la résultante est la route suivie, plus difficille à indentifier que la cape courante.
En ce qui concerne l'écoute au vent sur les haubans, c'est quelques fois impressionnant, mais je n'ai jamais eu ou entendu parler de problèmes qui y soit lié. Par contre, là ou on ne pense pas à faire attention, c'est plus haut si le génois s'appuie sur une BDF (gréement en tête avec BDF dans l'axe) et la repousse sur l'arrière et plus encore quand on y a installé de ces petites roulettes en plastique qui facilite les vrts. Cela peut endommager sa fixation au mât. Une BDF est solide à la compression, fragile à la torsion.
Enfin, pour finir, la cape dépends avant tout du plan porteur immergé qui freine la dérive. Sur kurun, ou sur tout autre bateau avec une quille longue, la cape sera de qualité (stable et freinée) car le plan porteur fait la quasi longueur du canot. Sur nos voiliers modernes avec de forts allongements de quille étroite, le plan porteur profond fait plus giter et les forces ne s'équilibrent pas bien puisque concentrées sur un point peu large. C'est pourquoi il ne faut plus considérer la cape comme un moyen de faire face au (très) gros temps. Une quille longue aplati la mer au vent avec de gros remoux, alors qu'une quille moderne ne le peux pas. Sans ce facteur "applatissant" la mer, on prends la rique de se trouver travers dans une vague qui deferle, donc avec une forte pente, et avec la quille qui fait croche pieds car elle n'a aucune vitesse. C'est le roulé boulé assuré. Je parle ici de manoeuvre de "gros temps" telle que l'on peut lire dans Slocum, Le Toumelin ou même Moitessier.
Par contre pour attendre (la marée) pour cuisiner (plus tranquile), pour lever un doute de navigation, réparer qqchose et même pour pisser par dessus bord, c'est un excelent moyen de calmer le jeu.
Pour prendre un ris, pourquoi pas, mais il y a d'autres solutions plus simples. Faisable que si la cape est courante (d'ou ta barre qui s'est mise dans l'axe)
Enfin, une chose a laquelle on ne pense pas toujours: pour sortir de la cape: deux solutions:
1- Choquer l'écoute et reprendre sous le vent, mais ça rague sur les haubans, ça faseye et faut reborder sous le vent.
2- Ne pas toucher au foc mais abattre, empanner la GV et reloffer dans la foulée. Bien plus simple et quasi sans efforts.
Olivier

19 fév. 2014
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prendre un ris en cape dérivante : c'est possible si on arrive à augmenter l'amplitude de l'auloffée afin que la bome et la GV n'appuient plus sur les haubans pour éviter un ragage important. Pour celà il suffit de déborder un peu la voile d'avant. Ainsison action "à contre" en fin d'auloffée surviendra plus tard, autorisant une oscillation plus importante, laissant plus de temps voile "débordée" des haubans pour pouvoir lacher de la drisse. Maintenant, sur un bateau avec quille à grand allongement effectivement si le vent est fort monté et qu'on prend le ris un peu tard celà peut devenir "houleux"...

01 oct. 201301 oct. 2013
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voila le cours de notre ami oliv : tout est dit...je l'attendai avec impatience .
olic n'a pas tord en disant que ce n'est pas le mieux pour faire face au gros temps..si je ne plus faire de pres (>40nds en mer ouverte) je prends un genre de cape courante sous GV 3 ris seule bordée barre sousl e vent dodo... ca avance a 0.5nd environ dans le vent, inespéré..
Mais si ca soufle vraiment genre 60nds ou plus, je ne vois pas bien autre chose que la cape seche, la fuite ca me chauffe pas; j'ai pris la cape seche dans ce genre de conditions mais seulement avec des bateaux modernes mais "anciens"( donc quille ni longue ni etroite).
avec une quille d'aujourd'hui sans doute ca pose un probleme, mais ca en pose pleins d'autres

01 oct. 201301 oct. 2013
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Merci Olivier pour ces précisions.

Jusqu'à maintenant, je n'ai pris la cape (courante) que par des conditions de vent certes frais, mais sans plus.

C'est pour ça que j'aimerai savoir si certains ont de l'expérience pour du vrai gros temps, avec nos voilier modernes (et pas les quilles longues comme dit plus haut); surtout en Méditerranée avec ses vagues courtes et escarpées.

Pour le génois s'appuyant sur les BDF, pas de crainte, comme ça souffle déjà fort il est suffisamment réduit pour être en dehors du mât.

Pour sortir de la cape, j'ai chaque fois utilisé la méthode 2 avec empannage. Cela évite aussi de devoir mouliner l'écoute de foc pour border et reborder.

01 oct. 2013
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je n'ai pris la cape (courante) que par des conditions de vent certes frais, mais sans plus.

La cape peut se prendre quel que soit le temps. Hormis l'ancre/le coffre, c'est la seule façon "d'arrêter" le bateau même si il ne faut le condidérer comme tel puisque il dérive: faut donc continuer la Nav.
Si c'est très pratique pour faire une pause prépa d'un repas, pause grignotage/pipi notamment alors qu'au près les vannes du WC sont hors d'eau, là il redeviens fonctionnel, c'est aussi très simple pour bien "fixer" une nav non éléctronique: pour repèrer les feux de nuit d'un port inconnu, faire une approche délicate d'une passe caillouteuse (Atl/Manche) , un atterissage ou encore faire un "dernier" point connu lavnt que la brume tombe...

01 oct. 201301 oct. 2013
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Avec mon bateau actuel, je n'ai pris la cape qu'une seule fois: longue navigation en hiver avec louvoyage dans des vents de 7 bft.

Je me suis apercu à un moment que mes équipiers et moi-même nous ne nous nourrissions pas convenablement. J'ai alors décidé de prendre la cape pendant 1-2 heures pour prendre le tempe de se faire un bon repas. En y repensant, c'était vraiment la chose à faire.

Maintenir la cape n'a posé aucun problème sur mon ULDB avec quille en T inversé, malgré une mer bien formée. Nous dérivions gentiment à +/- 2 nds. Si je me souviens bien, le yankee était complètement enroulé (uniquement trinquette + GV 2 ris), ce qui a facilité la mise à la cape.

Par contre, je n'ai jamais pris la cape pour faire des manoeuvres. Cela ne me semble pas nécessaire, sauf peut-être en cas de gros problèmes.

01 oct. 2013
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Jamais pris la cape, a part gamin aux glénans à l'école pour l'exercice

01 oct. 2013
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Moi c'était quand j'étais gamin, mais sans l'épée... :-D :acheval:

01 oct. 2013
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L'épée c'était plus tard :-)

01 oct. 2013
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La cape c'est un bon arret d' urgence pour l'homme à la mer. Avant d'envoyer la manoeuvre Boutakov.

01 oct. 2013
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Et aussi pour remettre le HB à l'eau et en route.

02 oct. 2013
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Il ne m'est arrivé que trois fois de prendre la cape.
Une fois, du coté des Minquiers, par 30 noeuds au louvoyage afin de dormir deux heures
Ensuite, sur un Sun Shine 36, de nuit avec de la brise, afin de se reposer en attendant de rentrer en Seine
Et la première fois durant 60 heures, par gros temps dans le Golfe de Gascogne
La CAPE COURANTE :
Sur un SWAN 38 dans le golfe de Gascogne avec une mer croisée et 40/45 nœuds de vent :
« Une fois descendu dans les profondeurs du carré nous oublions facilement la mer démontée et les 40 à 43 nœuds qui soufflent à l’extérieur…

Les changements de quart sont, comme le reste, d’une extrême rigueur. Cela donne : « mon jeune ami, dans 12 secondes cela va être votre tour… «

Amarinés comme nous le sommes, c’est à peine si nous nous rendons compte que nous sommes sur un voilier qui subit un coup de vent. C’est la première fois que je prends la cape et en suis surpris. Des années après, c’est le principal souvenir qui me restera. »

« Pour remettre en route, c’est simple, il suffit de choquer l’écoute au vent et de border celle sous le vent. Par contre le barreur est obligatoire et n’est pas à la fête… Nous faisons route au largue à 8 nds, travers au vent et aux vagues du vent ; immédiatement je me rends compte que c’est une conn...

A la barre, il est dur de maintenir le SWAN 38 sur son cap à cause de la houle résiduelle de trois quart arrière qui est contrariée par la mer du vent. A la barre, je prends fréquemment des paquets de mer qui brisent sur la coque au vent.

Après une dizaine de minutes, les » chefs » décident que le vent à forcit et nous reprenons la cape bâbord amure vers le large. Nous reprenons notre routine. Lecture, apéritif, déjeuner, café, dormir, quart… »

02 oct. 2013
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2 fois,

une par gros temps en First 30 atlantique nord, voir mon profil

une autre pour changer un axe de ridoir en solo (évité le démâtage de justesse), vent et courant sous le bay bridge à san francisco sur mon santana 22. plus trafic commercial, pfuuh mais ç'a bien marché, en 5 minutes j'étais repart

02 oct. 2013
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Je ferais une différence entre "mettre en panne" et "prendre la cape". Certes sur nos petits sloops modernes c'est techniquement un peu la même chose. Il s'agit d'arrêter le bateau en faisant prendre le foc à contre. Mais dans un cas il s'agit simplement de se stopper un court moment le temps de bricoler (démêler la ligne, se faire un café...) alors que la "cape" est une manœuvre de sauvegarde dans le gros temps.

Il m’arrive assez souvent de mettre en panne car je n’ai pas de pilote (une ou deux fois par été). En revanche je n’ai pris la cape qu’une seule fois. J’étais parti sur mon dauphin de 22 pieds de Belle Ile avec un F5 annoncé d’O pour aller à Bénodet. En 82 les prévisions météo étaient mois fiables que maintenant et en fait je me suis retrouvé avec 30-35 nds établis de NO. Parti de bonne heure le matin je pensais arriver dans la soirée mais avec cette force de vent, à 4 heure du matin le lendemain, j’étais encore à 5 nautiques au SE des moutons avec des grains qui me bouchaient régulièrement toute visi. Je commençais à ne plus avoir les yeux « en face des trous » et dans cette époque pré-GPS à ne plus être tout a fait sur de ma position. J’ai pris alors la cape une heure le temps de me reposer avant de repartir. Le dauphin est un bateau lourd à quille longue, il a donc remarquablement tenu la cape et j’ai eu un sentiment de sécurité totale.

J’en profite pour boucler avec le fil récent « virer ou empanner » pour dire qu’il est tout à fait possible à un 22 pieds de remonter au près dans du F7, même si la vitesse fond dans le lit du vent est de l’ordre de 1,2 à 1,5 nds. Il faut simplement avoir des voiles pour ce type de temps (foc de 5m taillé plat et voile suédoise avec un ris)

02 oct. 201302 oct. 2013
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Puisque ce fil très interessant déborde de son thème initial, "la cape pour manoeuvrer" et qu'il est question aussi de la cape pour subir le mauvais temps, je voudrait citer Tabarly. Dans le guide pratique de la manoeuvre il oppose les bateaux anciens à quille longue et les modernes à déplacement léger et à aileron étroit dans leur comportement en cape à sec de toile. L' ancien supporte mal cette cape, dit-il, car sa carène offre une "résistance considérable à la dérive", "les vagues peuvent alors venir se briser contre lui", à l'inverse d'un bateau moderne. "Grâce à son faible déplacement, donc à son faible volume immergé, et grâce à son aileron étroit, Pen Duick III dérivait sur le coté très rapidement, environ 3 noeuds, si bien qu'il amortissait tous les chocs des vagues, et aucune ne venait se briser contre la coque. Le sillage qu'il laissait au vent devait contribuer à les aplatir et à les empêcher de déferler." Il considère que les voiliers à quille longue doivent prendre la cape courante pour faire face au mauvais temps.

02 oct. 2013
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C'est effectivement le point que je soulève plus haut.

Le Toumelin et bien d'autres, avec des voiliers à quille longue, prenaient la cape comme allure de sauvegarde dans le mauvais temps. Le large remous créé par la carène permettant d’aplatir la mer.
Nos bateaux, à quille étroites, dérivent beaucoup plus rapidement, donc sont moins soumis à l'effet de "croche-pieds" dont parle Eric, mais créent également un remous beaucoup plus faible, qui aplatira moins la mer ???

Jusqu'à maintenant...et j'espère que ça continuera, je n'ai jamais eu à capeyer dans du gros mauvais temps. Mon expérience est seulement celle permettant de régler un problème à l'avant confortablement et en sécurité, et éventuellement de manœuvrer (je vous en dirai plus l'année prochaine). Pour le café, je demande à mon épouse !.

Une chose à ne pas faire, se mettre à la cape la nuit pour dormir, sans veille, sans feu et sur une route fréquentée. Nous avions rencontré un Sangria dans cette situation, il y a deux ans et il s'en est fallu d'un cheveu, qu'il se fasse percuter.

02 oct. 2013
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tout a fait d'accord, j'ai omis de préciser dans mon récit ci-dessus que j'avais un équipier peu amariné mais qui était capable de faire la veille

02 oct. 201302 oct. 2013
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@Koala-5

Mon expérience est seulement celle permettant de régler un problème à l'avant confortablement et en sécurité, et éventuellement de manœuvrer

Qu'entends tu par manoeuvrer? prendre la cape est en soi une manoeuvre, mais manoeuvrer implique d'agir sur le gréement courant, sur les voiles ou les espars. Hors prendre la cape "bloque" d'une certaine manière la réalisation de manoeuvre (virer, empanner, réduction de voile d'avant...) Les seules que je vois faisables sont effectivement la prise de ris (mais c'est assez inconfortable par rapport à la prise en route, sauf peu-être vis-a-vis d'une prise "au portant"), gréer un spi symétrique ou asy. (mais là aussi ou est l'interêt? la cape gêne), préparer un accostage ou pire, un remorquage? Pour toutes ces manoeuvres, le seul interêt que l'on puisse trouver à la cape est de bloquer les mouvements du bateau s'il était "libre", mais passé un certain stade de mer, cela se retourne contre elle, car le bateau se mettra de fait travers à la vague.
Donc comme le dit très bien Csb, mettre en panne pour "confort", perso c'est une pratique que j'encourage pour tout croisiériste, mais pour "manoeuvrer", là je vois pas vraiment.
.
La Cape peut néanmoins servir dans certains cas de réparation, mais là aussi, c'est pas obligatoirement adaptable à tous les bateaux. Intervention sur le gréement comme le souligne JeanLittleWing, sur le moteur, sur le secteur de barre (j'ai réparé une drosse en mer comme ça) ou encore... sans safran (j'ai passé 30h à la cape après avoir perdu mon safran en Fantasia en équilibrant Foc et Gv et avec l'aide d'un foc tracté en guise d'ancre flottante, dans un gros coup de Tram qui m'envoyait au large)
.
Pour le gros temps, je crois que chaque bateau à une limite haute, une capacité propre à faire façe au mauvais temps à la cape. Ne pas hésiter à essayer pour voir comment il "supporte" les conditions du moment, mais ne pas hésiter non plus à vite larguer si les vagues le prennent d'assault. Et tant que cette cape tiens, ne pas se relâcher, rester vigilant. Ce qui tiens à un endroit, deviendra peut-être catastrophique 2 mille plus loin sur une Basse, ou alors que le vent monte...
Perso, je pense que la cape par gros temps ne se justifie que par des raisons "extérieures" au mauvais temps: équipage décimé par le mal de mer ou physiquement épuisé, attente au large que le jour se lève pour s'approcher des côtes... mais alors c'est un peu comme une capitulation, on passe en mode passif et on s'en remet à la bonne fortune. Tant que l'on peut "être actif", tant que l'on a la capcité à mettre en oeuvre une stratégie pour soulager le bateau, alors on fait face et c'est de fait généralement plus payant.
.
Enfin, la cape et l'HLM à longtemps été le credo d'écoles de voiles. Formaté, institutionnalisé, j'ai moi même participé à ce type de discours à mes débuts. Aujourd'hui je m'élève fortement contre cela. L'HLM est une situation bien trop importante et toujours unique pour que des recettes y soient appliquées. Ne pas (plus?) associer cape et HLM. L'HLM, la seule chose qui compte est qu'il revienne le plus tôt possible à bord. On s'en fout du "comment"!

02 oct. 2013
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Salut Olivier.
Comme dit plus au et au début du fil, je m'en suis servi quelques fois pour bricoler à l'étrave (ancre décrochée) et une seule fois en fin de croisière pour une prise de ris (au mât), que j'ai trouvée très confortable.
Nous étions au près, sur une mer qui commençait à se trémousser...dans ce fameux triangle maudit !!!!
J'ai bien l'intention de continuer cela l'année prochaine.

09 oct. 2013
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Oups !
"Comme dit plus haut et au début......."

Heureusement que tout le monde avait compris !

02 oct. 2013
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HLM Avec la methode Glenans seul à bord, le comment c'est : Mort.
Ensuite il faudra rendre des comptes devant le juge : à la famille aux assurances et au parquet.
Mais bon ya un fil pour ça. :doc:

02 oct. 201302 oct. 2013
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Oui papy_jame. On l'a tous compris. Faire du solo, c'est très dangereux.
Faut juste savoir l'accepter.
Sinon, faut pas faire.

02 oct. 201302 oct. 2013
4

Questions existentielles, ou je n'ai pas tout compris.
Si on est en solo et qu'il y a un Homme à la mer, de qui s'agit-il ? Qui ira rendre des comptes à la famille ?

02 oct. 2013
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Oliv44 Apprend à compter : 2 moins 1à l'eau il reste....... 1
Si c'est trop compliqué pour toi essaie avec tes doigts.
:lavache:
Bon c'est vrai aux Glenans pour un HLM il faut au moins etre 7 au depart dans le bateau. Ensuite etre 6 initiés à la manoeuvre pour recuperer. Sur les 7, seul le non initié à le droit de tomber. Hallucinant ! :lavache:

03 oct. 2013
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Comme j'ai jamais navigué avec PJ j'ai jamais rien compris à la cape (ni à la voile d'ailleur). Néanmoins, téméraire ou inconscient, j'ai testé cet été par 20 nds de VR et le bateau dérivait à 2nds SOG environ. Je vois mal comment on pourrait s'en servir pour une récup d'HLM à moins que ce ne soit un champion de natation ? N'y aurait il pas confusion avec le Quickstop ?

03 oct. 201303 oct. 2013
1

salutatous
@ Papy_jame : aux glénans, on apprend aussi à faire du solo ...; renseigne toi avant d'affirmer stp
cordialités maritimes
larent le hareng

08 oct. 2013
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bonsoir,
il m'arrive de me mettre à la cape génois bordé à contre, grand voile fasseyante pour affaler la grand voile avant de rentrer au port
c'est possible parce que j'ai des lasyjacks
et uniquement quand le vent n'est pas trop fort (moins de 15 noeuds) car sinon les coulisseaux utilisés en coin coulissent mal ...
ensuite je mets mes pare battages, je rentre mon GSE
et je n'allume le moteur que pour l'entrée dans le port

09 oct. 2013
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Pour en revenir au sujet initial, je me souviens d'un article écrit par Moitessier au début des années 60, intitulé "la cape préventive" : en gros, il expliquait que, sans pilote, il prenait la cape par temps maniable soit pour se reposer, soit pour faciliter les manoeuvres : non seulement la prise de ris dans la GV, mais aussi la prise de ris dans le foc (en laissant le foc bordé à contre), voir pour changer de foc.

La cape pour changer de foc ? Je suppose que c'est possible sur un ketch à triangle avant divisé : en laissant la trinquette à contre, on doit pouvoir affaler le foc tout en laissant le bateau à la cape ; sur un sloop, je ne pense pas que le bateau reste à la cape une fois le foc affalé.

Une autre possibilité pour changer de foc sans pilote m'a été signalée : garder la GV bien bordée et laisser la barre libre : il parait que le bateau se maintient en gros entre le près tribord amure et le près babord amure, mais n'a pas tendance à partir à l'abattée : ceci dit, je n'ai pas essayé ...

09 oct. 2013
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Hotelgolf a aussi indiqué, plus haut, la possibilité de prendre la cape sous GV seule, mais il n'a pas développé la méthode.

18 fév. 2014
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Sous Gv seule,bordee à contre ,etla barre sous le vent

18 fév. 2014
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pas difficile , tu mets le bateau a environ 60/70 degré du vent , tu remonte le chariot d écoute complètement au vent , tu bordes la gv a bloc et tu mets la barre sous le vent
et le bateau va dériver tranquillement

18 fév. 2014
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non puis que j ai remonté mon chariot d écoute au vent , la voile est a contre !
ça veut dire que la bôme est au vent de l axe longitudinal du bateau , et que donc la gv ne fait plus avancer , mais dériver
cqfd

19 fév. 2014
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tu fais comme tu veux , mais une gv à contre n a JAMAIS fait avancer un voilier .
ça fait 40 ans que je pratique cette méthode , et si cela ne fonctionnait pas , je pense que je m en serais aperçu
apres vous faites comme vous voulez .....

18 fév. 2014
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Hotelgolf
j'ai du mal à conceptualisé une GV à contre j'imagine que ton rail de grand voile est tres long ?

18 fév. 2014
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La GV seule bordée à contre... ???
Tu peux développer ?
Pour moi c'est mission impossible.
:reflechi:

18 fév. 2014
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En étant sous GV seule, si tu la bordes, tu vas virer, non ?

19 fév. 201419 fév. 2014
2

Gv à contre, 60/70° du vent, moi j'appelle cela culer (et encore il faut qqun pour tenir la bôme bien a contre).
Le concept de cape courante/dérivante c'est foc à contre qui fait abattre /Vs./ GV + barre qui fait loffer, les deux trouvant un équilibre.
Là et la GV, et la barre font loffer. Si ton bateau dérive comme cela, c'est simplement parce qu'il n'a pas de vitesse. Techniquement, c'est plus proche de l'arrêt en ralingue (sans le fasseillement de la GV) que de la cape.

19 fév. 2014
1

Ah mais je ne dis pas que tu ne dérive pas (et encore moins que tu avance), juste que ce n'est pas de la cape.
Si on peut trouver un (ou plusieurs) avantage à la cape, c'est tout d'abord sa stabilité "technique": une fois prise, rien d'autre qu'une manoeuvre humaine ne peut la larguer (par un changement des écoutes ou une action sur la barre pour abattre/empanner), à tel point que tu peut avoir 4, 6, 8m de creux, du vent a décorner les boeufs et même de petites deferlantes sur le bordé, rien ne viendra perturber l'équilibre.
Je doute fortement que ta methode tienne plus de 15 nds de vent et 2m de creux.
L'autre avantage est que tu reste manoeuvrant à la cape: tu peux passer de courante à dérivante sur une centaine de degrés suivant le bateau.

02 nov. 2013
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Bonjour,

Je me permets de relancer le sujet, en particulier sur la possibilité de changer de foc (à mousqueton bien sûr) à la cape.

Petite question pour Hungry bird : je suppose que tu as affalé le foc avec la contre-drisse en le laissant bordé à contre pour éviter de le faire "chaluter" : mais une fois le foc affalé, dans quelle position as-tu amarré la barre ?

Si quelqu'un a fait d'autres expériences en la matière, je suis preneur.

Merci d'avance et bon week end

Tiama

18 fév. 2014
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sur mon boat c'est pas facile ,mais je me suis aperçu que si je l'arrête en choquant la voile et que je pousse la barre dans le fond il trouve tout seul une position d'équilibre qui me permet de prendre les risottos du coquepite ,après c'est plus complexe pour redémarrer ,j'y arrive en mettant la barre de l'autre coté et en bordant le wishbone.
et au bout d'un moment il démarre d'un coup ..
alain

18 fév. 201418 fév. 2014
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Désolé Tiama je n'ai pas vu ton message avant .
Quand je suis repassé à l'arrière j'ai affalé la voile d'avant , le bateau a commencé à pivoter pour ce mettre travers au vent et vagues , j'ai bordé légèrement la GV pour faire route et pour répondre à ta question j'ai fixé la barre dans l'axe et cherché le compromis de réglage pour avancer et rester le plus possible face au vent le temps que je repasse devant pour finir la manœuvre .

18 fév. 2014
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Merci pour ta réponse, Hungry Bird.

Je me souviens avoir lu, il y a bien longtemps, sous la plume de jean Merrien, qu'en laissant la GV bordé et la barre dans l'axe (après affalage du foc), le bateau restait à peu près "tranquille" le temps de changer de foc : ton expérience semble le confirmer.

18 fév. 2014
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Pas besoin de remonter à Jean Merrien, tout de même....
C'est une manoeuvre courante quand on n'a pas d'enrouleur !
:oups:

18 fév. 2014
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Je suis d'accord, Flora, mais depuis J Merrien, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit à ce sujet dans la littérature de plaisance plus récente ...

18 fév. 2014
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Bonsoir,
il m'arrive, surtout en solo de prendre la cape, soit pour une question de confort (repos ou café ou nav etc...) mais aussi pour prendre un ris.
Pour celà , étant au près, je vire de bord sans toucher à l'écoute de foc-génois.Sitôt passé le lit du vent je choque la GV en grand et mets la barre sous le vent. Le guindant de la GV se trouve donc déventé et la voile peut monter ou descendre sans effort et les mouvements du bateau sont infiniment plus doux qu'au près.
Une petite astuce pour faire çà sans endommager l'écoute de génois: installer au préalable un réa sur chaque hauban et une fois à la cape le faire glisser jusqu'à l'écoute (après l'avoir un peu roulé) . On peu ainsi y rester des heures voire plus sans aucun domage.
Pour reprendre la route , j'adopte presque tout le temps la technique de l'empannage bien moins fatigante.
Gorlann

19 fév. 2014
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Oui Gorlann.
Comme dit au début du fil, c'est exactement comme ça que je procède (à part les réas).
Il faudra aussi que j'essaye la méthode d'Hervé, sans voile d'avant, qui peut être utile parfois.

19 fév. 2014
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@Golfhotel : Ta methode m'interesse beaucoup. Remerciement mais...
Comment fais tu pour mettre à la cape sans voile d'avant et GV à contre ?
heu c'est quoi GV à contre ? Chariot au plein pot au vent, et GV bordée à donf ?
Pourrais tu detailler au petit novice que je suis ?
Merci d'avance
Cordialement

Tranoy, Norvège

Phare du monde

  • 4.5 (195)

Tranoy, Norvège

2022