Première nuitée gratuite dans les ports de plaisance dans les années 70

Bonjour à tous !
Je suis étudiante en Master 2 et je réalise un mémoire sur la navigation de plaisance. Actuellement, je recherche des informations sur les tarifs et notamment sur un point dont j'ai eu connaissance il y à quelques temps : la première nuit gratuite dans le port relative au droit d'abri ! Mais il semble que très peu de navigateurs connaissent cet "usage"... J'élargis donc mes investigations via ce forum :
- Avez-vous des souvenirs de cela ? Si oui en quelle année ? Quand n'avez-vous plus eu ce "droit" ?
- Dans quels ports ?
- Était-ce une réglementation portuaire ? Une loi (visiblement non, rien en tout cas dans le code maritime) ?
- Avez-vous des documents sur le sujet susceptibles de m'intéresser ?
Dans l'attente de vos réponses, qui je l'espère seront nombreuses, je vous souhaite bon vent !

L'équipage
26 nov. 2013
26 nov. 2013

dans ces années là les régions prêtaient de l'argent aux ports de plaisance (du moins en Bretagne) pour qu'ils survivent.
mais déjà on nous avait supprimé la détaxe mer, c'était le début de la fin. il y avait de la place dans les ports, les gens savaient presque tous naviguer mais pas de GPS ! on ne pouvait pas se lancer dans n'importe quelle navigation sans un petit minimum de connaissances.
certains diront que c'était le bon temps...

mais je n'ai pas de réponse à ta question, à l'époque les zones de mouillage n'étaient pas interdites et payantes si bien qu'on évitait déjà les ports au maximum.
Il paraît qu'il existe quelque part un décret datant de Louvois qui autorisait 3 nuits gratuites dans les ports français. Si c'est vrai les preuves ont été escamotées et je n'ai jamais vu ce papier là nulle part.

29 nov. 201329 nov. 2013
26 nov. 2013

Je ne peux pas non plus vous repondre mais vous soulever un lievre qui peut etre interessant car effectivement un port est avant tout un abri et ne devrait pas etre une pompe a fric, excusez l' expression, comme c' est le cas de nos jours...
je suivrais le fil avec grand interet et cela risque d' etre rigolo a la sortie... pour les plaisanciers ... moins pour les actionnaires et/ou investisseurs des ports...
Bonne soiree

26 nov. 2013

Oui Rosemarinus, là est tout l’intérêt ! Comprendre comment ce simple usage voir accord entre tous a finalement été oublié... Vous le savez certainement mieux que moi, à partir de quand avons décidé qu'une escale était équivalent à une nuit d’hôtel, donc payante... Simple questionnement qui, chez moi, n'a rien de critique, je souhaite retracer ce fonctionnement (neutralité)... Mais vous soulevez un autre point important, que dit la loi, le port est-il toujours un abri ?

26 nov. 2013

Il n'y a pas si longtemps que ça, environ cinq ans, en Aquitaine. Chose somme toute logique : On navigue en journée et on arrive au port en fin d'après midi. Si la première nuit est gratuite, ça nous incite à rester le lendemain pour faire un tour et dépenser quelques €. Quand tous les ports auront compris cela, les commerçants verront leur chiffre d'affaires augmenter. CQFD

26 nov. 2013

Bien c'est un début de piste, merci. Juste qu'entendez-vous par "à l'époque les zones de mouillage n'étaient pas interdites et payantes si bien qu'on évitait déjà les ports au maximum." ?

27 nov. 2013

Il existe maintenant des zones de mouillages organisés et payants qui se sont installées dur les zones de mouillage qui étaient libres et naturels. On ne peut plus y mettre son ancre, même quand il reste de la place , on ne peut plus, dans beaucoup d'endroits, mouiller à côté. D'ailleurs les endroits où les fonds permettaient un mouillage sain sont maintenant monopolisées par des communes ou des associations. Regardez dans le golfe du Morbihan en Atlantique la baie de Villefranche ou la baie d'Aguay.

On nous dira bien sûr que c'est pour notre bien, comme d'habitude...

27 nov. 2013

et ainsi ecumeur lorsque je vais dans le golfe je prends une bouée au lieu de mettre mon ancre qui va tout detruire et je ne paie rien du tout car personne ne vient rien reclamer

27 nov. 2013

En ce qui concerne le Golfe du Morbihan, les mouillages étaient complètement anarchiques, chacun plaçant son corps mort avec en principe une redevance annuelle au titre de l'occupation du domaine public maritime. Cette situation était ingérable pour la DDE qui devait traiter avec chaque occupant, impossibilité de contrôler et mouillage parfois dans des endroits très "limite".
En plus de cela, il y a la difficile cohabitation entre plaisanciers, baigneurs, pêcheurs, ostréiculteurs etc...
Il fut donc décidé de définir des zones de mouillage (qui figurent maintenant sur les cartes) et d'organiser les plaisanciers en associations qui sont les interlocuteurs des pouvoirs publics.
Finalement, mise en place de corps morts corrects, contrôlés techniquement chaque année, attribués aux membres de chaque association. Le mouillage sur ancre hors de ces zones est toujours possible.
C'était certes beaucoup plus simple "avant", mais l'essor de la plaisance a entraîné ce genre de nécessité.

27 nov. 2013

A l'île aux Moines que je connais bien, les mouillages sont gérés par des associations, chaque bouée étant affectée à un bateau avec son immatriculation affichée sur la bouée. Cela, c'est la théorie mais lorsqu'une bouée est libre, personne ne vient éjecter le visiteur. La commune n'a pas non plus les moyens de payer un "maître des mouillages" qui ferait le tour en permanence en saison.

26 nov. 2013

On va vite rentrer, a mon sens, dans des considerations juridiques pas faciles...
Exemple :¨Possibilites de navigation pour un titulaire du permis bateau option cotiere :
Le permis plaisance option côtière[modifier | modifier le code]
La navigation peut se faire, de jour comme de nuit et à condition de naviguer avec un bateau de plaisance dans la limite des 6 milles d'un abri (~11 km d'un abri), dont la définition est la suivante : tout lieu où le navire et son équipage peut soit accoster, soit mouiller en toute sécurité. Au-delà de cette limite, il faut être titulaire de l'extension Hauturière.
Que je sache un port, de base et par definition, est un abri et il n' est nulle part mentionner que pour se mettre a l' abri un navigateur doit payer...meme si effectivement en cas d' utilisation des douches etc... il est normal que l' on paye...
Autre question, et la j' ignore la reponse, grace a Dieu car cela ne m' est jamais arrive, en cas de coup dur et de rentree obligatoire au port le plus proche le plus vite possible, pour y trouver la securite et rien d' autre doit on payer pour cela ???
Bonne soiree

26 nov. 2013

"Que je sache un port, de base et par definition, est un abri et il n' est nulle part mentionner que pour se mettre a l' abri un navigateur doit payer."
l'inverse est également vrai; on ne paie pas forcément un abri mais l'usage d'installations portuaires certainement

26 nov. 201326 nov. 2013

Définition du coup dur ? :scie: :litjournal:

26 nov. 2013

Lorsque la mer ressemble aux Alpes

26 nov. 2013

Il y a une approche qui a évoluée depuis de nombreuses années ( une trentaine en Med. ) . Auparavant les ports étaient des abris et zones de parking pour " les bateaux " , puis la plaisance se développant les "politiques" ont trouvé là une source de revenus non négligeable , il y a malheureusement des pertes en ligne qui n'ont pas été légalisées .Je m'explique :
La notion "d'abri " n'existe plus à partir du moment ou la gestion devient commerciale au sens de la rénumération du temps de stationnement d'un bateau .
Je vais plus loin dans ma démarche : je demande un emplacement pour débarquer ma petite famille (qui doit prendre le train ) et le port me refuse ce stationnement provisoire . Je m'exécute en mouillant prés du port , et mon petit fils se noie en tombant de l'annexe ( expèrience vécue ss la noyade ) , est ce que le refus d'abri est légal ?
Depuis , en cas de nécessité , je demande la signature d'un refus d'abri en cas de mauvais temps , mais peu de capitainerie accepte .
Grand débat en perspective ......

26 nov. 2013

Grand debat en perspective, oui surement, interessant pour le moins, mais necessitant je crois des connaissances juridiques pointues...que je suis loin d' avoir...cependant a mon sens deux choses dans votre exemple :
Premierement, refuser un abri, je dis bien un abri, doit pouvoir s' apparenter a non assistance a personne en danger voire mettre la vie d' autrui en danger alors qu' on detient une certaine autorite pour le mettre a l' abri.
Deuxiemement pour la non signature d' un refus d' abri, de plus en cas de mauvais temps il faudrait aller jusqu' au bout des choses, requerir un Huissier de Justice qui constate la reiteration du refus et la cela peut aller loin, voire tres loin a mon sens mais c' est peut etre un autre debat et il est vrai que si pour profiter de la mer il faut embarquer avec son Huissier, son Avocat, son Journaliste etc...il vaut mieux rester a terre....
Bonne soiree
P.S : cette demarche est aussi valable pour les autoroutes en travaux qu' on nous fait payer comme si il n' y avait pas de travaux et bien d' autres choses de la vie courante qui sont passes dans les moeurs sans avoir vraiment le statut legal adequat...mais la encore c' est un autre debat...

26 nov. 2013

encore une fois un abri n'est pas synonyme de gratuité.
souvent lorsque dans les ports toutes les places sont occupées il n'est pas rare de voir les bateaux mis à couple sur plusieurs épaisseurs.
dans les années 90 il est arrivé à calvi de voir une centaine de bateaux en plus dans le port qui à l'ancre qui à couple

26 nov. 2013

Ne pourrait-on se souvenir que le domaine public maritime appartient à tous depuis le 16ème siècle ? Il comportait des abris naturels salutaires pour les navigateurs, qui les utilisaient gratuitement. Les gestionnaires de ports et zones de mouillage réglementées ont confisqué ces abris naturels et, sous prétexte d'infrastructures et de services rançonnent tout un chacun. Celui qui ne voudrait retrouver que le bénéfice de l'ancien abri naturel public ne peut plus le faire et les tarifs ne tiennent pas compte de cette dépossession...

27 nov. 2013

bonsoir, je me souviens en 1972 être entré dans le port des oursinières (en face de Toulon) sous avis de coup de vent et pouvoir y rester le temps de l'avis et ce gratuitement.
Lorsque j'en reparle maintenant dans tous les ports de cette notion d'abri il est bien précisé que le port doit vous accueillir mais pas forcément gratuitement. La notion de protection n'est pas gratuite.
Cette notion d'abri est liée aussi au danger et donc aux avis météo.
Gilles

27 nov. 2013

Bonjour,
Je me souviens qu'en 1976 la 2e journée était gratuite à Fécamp. On restait donc le 2e jour, les commerçants étaient super contents.

27 nov. 2013

Bonjour, en Italie dans les années 70 - 80, on avait droit a 3 nuits gratuites, donc on faisait Alassio, (3 nuits) puis on allait sur Dini Marina, puis on redescendait sur Alassio.
cela n'existe plus maintenant.

27 nov. 2013

1980-1983, des centaines d'escales(2) entre Alicante-Heraklion et Marseille-Tunis, les ports étaient gratuits pour de courts séjours et les mouillages libres. Les seuls ports payants étaient les ports français et ceux du nord de l'Espagne et encore pas toujours, voire pas souvent ? Je n'ai pas le souvenir de 'frais de port' élevés ... pourtant on était jeunes et pas très riches :-)(1). Hivernage à Calvi, 10m, ?500€, pas de bouée dans la baie ! Frais de port ??? moins de 5€ ??? par jour en pleine saison.

Pour faire rêver : rarement vu les douanes, gasoil hors taxe ??0.25€/litre parfois moins, mis à part Girolata les mouillages n'étaient pas saturés.
Météos moins bonnes, pas de GPS, pas de cartographie numérique (donc très peu de cartes à bord), instructions nautiques, livres des phares, point morso-gonio dans le mauvais temps :-), pas de portable, ...

(1) par contre le souvenir de marchands d'eau pas claire et très chère oui (pas en France). Le bourricot et son tonneau pas net ...
(2) moins de 200 quand même ???

27 nov. 201316 juin 2020

Dans le même genre, l'abri de Sainte Evette (Audierne). Toute la zone abritée par la digue est maintenant couverte de bouées, impossible donc de mouiller dans la zone abritée.

Donc admettons qu'il faille payer et pendre une bouée pour être à l'abri, service payant, logique... mais....c'est limité à 12 m.

Donc soit vous mouillez dans la zone ou il y a des creux de 4 m, soit vous faites des ronds dehors.

En poussant plus loin, on devine qu'on continue d'encaisser la prise de bouée par un 14 m si le temps est beau, mais qu'on s'en lave les mains s'il part à la côte avec la bouée par mauvais temps.

27 nov. 2013

André il y a une autre solution

-On lit les instructions nautiques et on va s'ABRITE dans un abri suivant la météo annoncée .
Les IN disent bien que St Evette n'est pas un bon abri par vent de SW donc au marin de prendre ses responsabilités

27 nov. 2013

andré : ça c'est ce que l'on dit sur les pontons .

il se trouve que ce monsieur (tres sympa) était sur le bateau à couple du mien et ce n'est pas sa version .

mais ce n'est pas le sujet

27 nov. 201327 nov. 2013

José, sauf que le gars est d'Audierne, est rentré de plusieurs années d'absence, le jour où la route de l'amitié a vu son départ reporté pour cause de coup de vent. Refoulé du port sans état d'âme, sans moyen de discuter, même pas une malheureuse place à couple pour 1 bateau de plus. ?!?! Même pas l'autorisation d'entrer faire un tour à la recherche d'une bouée libre d'un copain. Dehors !

le lendemain le bateau était sur la plage, par chance, ... pas les cailloux à 10 m près

27 nov. 2013

les choses ont changé;

maintenant si tu as ton bateau au ponton dans l'un des ports en facade Manche ou Atlantique tu as 5 nuits gratuite , m^me dans certains ports en Angleterre . et en 2014 au Maroc et aux Canaries et dejà en Espagne et en Italie ,
biensur pas dans le sud de la France ils ne veulent pas rentré dans le jeu

27 nov. 2013

Petite précision pas tous les ports de Manche et Atlantique ,
Malheureusement pour moi je suis dans un port qui ne fait pas parti du passe port Morbihan.
Donc je pais dans tous les ports d'escale ,seule dérogation La Rochelle et Hendaye le troisième jour est gratuit et certains autres font des conditions au bout de plusieurs de suite.

27 nov. 2013

il faut aussi etre un peu pragmatique .

A une époque disons jusqu'à fin des années 70 les ports n'était pas equipé pour recevoir de la plaisance , c'étaient avant tout des ports de péche ou de commerce .

Le personnel était payé et était à disposition de ce trafic donc il ne se prooccupait guere des quelques bateaux qui passaient uniquement au beau jours .

Puis on a construit des marinas avec des équipements plus ou moins luxeux et du personnel y ait exclusivement affecté ,donc il faut payer ,normal . et juste une remarque l'on ne paie pas le prix coutant loin de là ,mais c'est une autre histoire

27 nov. 201327 nov. 2013

Bonjour,

Je me souviens que cette pratique était courante (mais pas systématique) dans les années 90 ou je naviguais à l'époque en Bretagne sud.

Maintenant c'est devenu très rare, mais ça arrive encore et ça dépend vraiment des conditions. Il me semble que c'est (et c'était déjà à l'époque) au bon vouloir des gestionnaires de port mais qu'il n'y a pas de règle écrite.

Il y a encore des exemples (rares?) de nos jours :

En 2011, je suis rentré dans le port de Propriano en Corse par coup de vent d'ouest.
Le port était bondé et dans un premier temps, la capitainerie m'a dit que je ne pouvais pas avoir de place. Après discussion (j'avais pas trop envie de ressortir et d'aller au premier mouillage praticable à 5mn contre le vent), je m’apprêtais à repartir quand la capitainerie m'a demandé d'attendre quelques minutes. Ils m'on "fait" une place en déplaçant une petite barque de pêche.
Lorsque je me suis présenté à la capitainerie pour donner les papiers du bateau et régler ma place, le capitaine du port à refusé d'encaisser quoi que ce soit, car la place était sur un quai sans services (pas d’électricité et l'eau à ~100m, il s'en est presque excusé!) et qu'elle m'avait été attribuée au titre d'abris pendant le coup de vent. Il m'a souhaité la bienvenue et m'a préciser que je pouvais y rester "le temps nécessaire".

CQFD, Il y a donc encore des ports ou la notion d'abris existe toujours ! Malheureusement je crains que cela ne devienne assez rare.

27 nov. 201327 nov. 2013

D'accord avec Now, on ne paie que les services réels et en cas de besoin d'abri un port doit "toujours" pouvoir accueillir un bateau.

Dans le cahier des charges portuaire de 1969, le gestionnaire de port doit veiller à "l'obstruction de la bouteille" ,c'est à dire qu'il doit toujours être en mesure d'accueillir s'il est pris comme abri, les conditions de navigation le justifiant.

L'attitude des plaisanciers qui refusent l'amarrage à couple est contraire aux bons usages du port comme abri ( il y a généralement saturation de ce port en cas de mauvais temps) et le gestionnaire du port a autorité pour commander l'amarrage à couple.

La gratuité était un argument commercial dans les ports de plaisance qui se développaient depuis 1965.

Le passage dans les port de plaisance est consommateur de services. Mais l'équilibre de gestion des ports ne se fait que par les séjours forfaitaires (exemple:sur un port de 650 places, 600 places sont en séjour forfaitaire long et 60 en passage, les 60 places de passage peuvent accueillir 6000 bateaux soient 12 à 15000 journées. et les 600 places accueillent 600 bateaux(à l'année) soient 215 000 journées qui représentent 15 fois plus d'occupation du port.

Question: pourquoi le prix de journée en passage (60€) est plus de 5 fois supérieur au prix journée en séjour forfaitaire 3600/360=10€)?

les services proposés au séjour forfaitaire étant les mêmes que ceux proposés au passage, (voire supérieurs car souvent plus confortables) pourquoi une telle différence de traitement?

Pour les ports publics, il y a une inégalité de traitement qui n'est pas justifiable.

27 nov. 2013

Démonstration intéressante, qui prend certainement des formes variés en fonction de la situation géographique du port ! D'autant que les taux de redevance sont fixés par la personne publique dont relève le port et aucunes règles ne précisent le barème à appliquer. Le port est "libre" de ces tarifs...

27 nov. 201327 nov. 2013

Bonjour à tous, effectivement dans les années 70, les ports d'Atlantique ( La Rochelle, St Martin de Ré, Les Sables (avec les pécheurs), St Gilles, Yeu( avec les pécheurs), et de Bretagne La Trinité, Le Palais, Lorient, Groix .... pratiquaient la première nuit gratuite. Et lorsque que nous étions en avarie, les nuit passées à réparer ou à remettre le bateau en état étaient aussi gratuites.

A cette époque le bateau n'était pas considéré comme un produit financier, mais il est vrai aussi qu'il y avait peu de marina, nous étions souvent dans les bassins des pécheurs à couples de ces pécheurs, ou dans qq ports sur des pontons ou portions de quai réservé à la plaisance, réservé aux yack comme disaient nos amis pécheurs.

27 nov. 2013

Cela a existé dans le Golf du Morbihan ? La sagemor et la sellor étaient déjà présentes ?

29 nov. 2013

Exact pour un bateau en avarie ; ayant été remorqué dans cette situation, par la SNSM, jusqu'au ponton d'accueil de l'Aber Ildut, je me suis vu offrir les nuitées jusqu'à complète réparation ; et ceci sans avoir à le demander ; c'était en 2010 ; la situation et la preuve de réparation était apportée par le mécanicien local qui intervenait sur le bateau.

27 nov. 2013

Il me semble que la notion d'abri est liée à l'edition d'un BMS, et qu'un port ne peut vous refuser son accès si un BMS est en cours.
Qu'il soit payant cela peut se justifier au regard des travaux engagés pour augmenter la notion d'abri (digue, enrochements etc...). Que ce soit du fait de l'augmentation des services (grutage, cale de carénage, eau/éléctricité, sanitaires, wifi) est plus discutable.
Par contre, le vrai scandale à mes yeux c'est les abris naturels qui sont passés sur coffre (bouées payantes), sans qu'il n'y ait aucune augmentation de la qualité du lieu, sans qu'aucun service ne soit apparu. De plus cela s'accompagne souvent d'une interdiction (arrêté municipal) d'utiliser son mouillage sans aucune autre explication (et pas la prolifèration des algues car cela se fait à Brehat comme en Martinique).
C'est juste une taxe locale qui est difficilement justifiable par ceux qui viennent réclamer leur dû.
Oliv

27 nov. 2013

desolé mais le mouillage mis en place ,la bouée qui m'attends et qui me permet de passer une bonne nuit sans surveiller mon ancre est un service il me semble

27 nov. 2013

Perso, j'ai plus confiance en mon mouillage que dans une bouée dont je ne connais pas l'entretient. J'ai vu un bateau échoué une nuit d'été, heureusement par pétole, parti à la cote car la fixation à la chaine mère avait cassé (bouffé par la rouille - pas entretenu). Depuis...

27 nov. 2013

"et pas la prolifèration des algues car cela se fait à Brehat comme en Martinique). "

Je ne comprends pas ton allusion à Bréhat: il ya une interdiction quelque part?

Si c'est le cas, moi et kékzuns on va sortir les Bonnets Rouges!!!

27 nov. 2013

Aujourd'hui, certains ports pratiquent le 2 nuitées payées, une nuitée de plus offerte.
Par exemple La Rochelle le bassin des yachts.
ça devient plus un geste commercial

27 nov. 2013

A la fin des années 70, grève des pêcheurs qui bloquent l'entrée de Ouistreham. Après négociations on obtiens le déblocage pour pouvoir s'amarrer dans l'avant port aux pontons d'attente, ce qui nous permettait de sortir en mer dans la journée. La capitainerie est venu nous demander de payer les jours de blocage. J'ai entendu dire qu'en essayant de monter à bord d'un bateau, l'encaisseur avait glissé malencontreusement et été tombé à l'eau... Quel maladroit !

27 nov. 2013

Bonjour,
Je me souviens bien, en effet.
C'était, pour moi, vécu comme l'accueil et l'abri au port, habituel et que je pratiquais en changeant de port chaque jour: très intéressant quand on est étudiant desargenté, même un peu endetté pour avoir son bateau en bois, vieux mais très beau . J'en ai souvenir jusque les années 70-73 où cette pratique a disparu en même temps que l'aménagement des ports....

27 nov. 2013

Tout à fait Noddi, c'était comme cela, et les "anciens" apprenaient aux p'tits jeunes à naviguer et à se comporter, et les p'tits jeunes disaient merci.

27 nov. 2013

Dans ces années la , on pouvait aussi faire du camping sauvage , pratique interdite pratiquement partout.

27 nov. 2013

et aussi a l'époque ou la premiere nuit était gratuite (les autres aussi d'ailleurs) nous n'étions qu'une poigné de "farfelues hippy" a naviguer et nous ne consommions guere dans les ports car nous n'avions pas d'electricité à bord . les sanitaires étaient ceux du public et la douche c'était les installations municipales parfois à 1km du port...

maintenant !!!

27 nov. 2013

C'était ou par exemple ?

27 nov. 2013

Morlais par exemple ,on en garde un super souvenirs des douches municipales au centre ville .

c'était historique ,c'était des vrais bain, avec des grandes pieces ,avec une grande baignoir ,un grand lavabo en faîcence , une douche , des gros robinets en bronze .... et evidement on s'y installait à deux

j'espere que ça n'a pas été demoli ,c'était beau tout simplement .

27 nov. 2013

Bonjour
Quelle belle époque ! J'ai connu cette (bonne) pratique en Manche et Atlantique, il y a bien longtemps (20/ 25 ans ?) ensuite certains ports ont offert la 2è nuit, puis plus tard la 3è puis plus rien du tout ! Les ports étant surchargés en période estivale, empilent les visiteurs et essaient de rentrer un max de recettes.
Bon courage pour le mémoire
Elvis du havre

27 nov. 2013

Vous vous souvenez des ports qui pratiquaient la première nuit ? Vous deviez quand même vous déclarer à la capitainerie ? Il y avait des agents de port sur l'eau ?

27 nov. 2013

mais non ,c'est quoi une capitainerie avec des capitaines? ,il n'y avait rien ... c'était des ports de pecheurs du temps ou il y avait 10 fois plus de bateaux qu'aujourd'hui ..et il y avait un petit coin pour les "Yachts"

il n'y avait pas d'agent portuaire ,et surtout pas sur l'eau pour quoi faire ,parfois un agent municipal nous renseignait ..

27 nov. 201327 nov. 2013

Dans les années 70, je ne me souviens pas d'avoir jamais payé dans des ports comme St Malo, (Vauban), Granville, Perros Guirrec, Paimpol, Lézardrieuc, Cherbourg.
A St Hélier, il arrivait que l'on verse un petit quelques chose pour une deuxième nuit au ponton mais jamais si l'on restait au fond du bassin. A noter que, bien que nous venions chaque semaine, nous avions droit à un "Were are you come from?" par le haut-parleur de l"entrée puis lors du départ. Par contre, nous faisions à chaque fois, une déclaration pour la Douane.
Seul Guernesey était payant mais cela s'arrangeait souvent entre cousins normands. Il en était de même à Aurigny avec une bouteille de Kiravi.
En Angleterre, Lymington, Plymouth, Dartmouth, Fowey, Poole, Salcombe, Beaulieu et Yealm river n'étaient pas payant. Je me souviens avoir payé à Yarmouth. A Cowes, nous ne payions pas non plus en remontant la Médina, et même parfois sur les pontons. Par contre, je pense que la deuxième nuit était payante.
Le fait que nous étions jeunes et ne naviguions qu'à la voile devait aussi contribuer à la bienveillance. Une bouteille de gwin ru aussi.
Le paiement systématique est intervenu au cours des années 80.

27 nov. 2013

absolument ..

je crois qu'il y a confusion quelque part .

Lorsque notre étudiante evoque la gratuité d'un ABRI pour la premiere nuit celà sous entends le mauvais temps ,la necessité de s'abriter dans un port , mais celà s'adresse a la marine marchande ,aux pecheurs de passage ,au cabotage pas à la plaisance puisqu'il n'y avait pas de structure a proprement parler pour la plaisance .

C'était le sens de la solidarité entre marins ,le sens de l'acceuil envers celui qui est dans le besoin ...

et ne pas oublié que la meteo ;c'était l'observation du marin ,c'était prevision pour 8j ... alors souvent il fallait trouver un port vite fait ...

27 nov. 2013

Sur la période 15-nov 15-mars les 5 premières nuits sont gratuites dans tous les ports opérés par la Sagemor. Assez bizarrement très peu de personne le savent, et pourtant c'est très pratique quand on naviguent en hivers.

27 nov. 2013

Entre 1972 et 1978 nous avions un bateau basé à La Rochelle, les Minimes. La 1ère nuit (au moins) était gratuite à
- St Martin de Ré,
- aux Sables-d'Olonne (à couple des péchous... pas cool en général),
- à St-Gilles Croix de Vie (entre deux bouées, avec une navette pour vous amener à terre)
- à Yeu dans le bassin de pêche aussi, où on échouait contre le quai
- à l'Herbaudière (port de plaisance)
- à Pornic (port de plaisance)
- au Palais de Belle-Île sur une tonne
- à Sauzon, on mouillait librement
- à Port-Haliguen
- à la Trinité
- dans le golfe du Morbihan, on mouillait librement, il n'y avait pas de corps-morts
- au Crouesty, ça venait d'ouvrir
- à Hoedic, mouillage libre dans l'Argol
- à Houat on restait à l'extérieur du port, au mouillage libre
- à Groix sur une tonne
- à Concarneau
- aux Glénan, mouillage libre
- à Camaret
etc...
On n'avait pas de "budget places de port"...
Pour pouvoir prendre une douche, je me souviens être allée dans un hôtel, à Port-Blanc par exemple, c'était admis et courant (moyennant qqs FF).

Il me semble qu'on parlait alors de droit de se "réfugier" dans un port accessible en cas de mauvais temps.

28 nov. 2013

MN 31, c'est tout a fait exact, il y avait autant de bateau qu'aujourd'hui à vraiment naviguer en croisière cotière, il y avait plus de pêcheurs à travailler, plus de possibilités d'amarrage dans les ports et les abris naturels et mouillages étaient libres de tous corps-morts. les bistrots,auberges et petits hotels mettaient sur demande leurs équipements à disposition

28 nov. 2013

Autant de bateaux qu'aujourd'hui en croisière côtière ? Ce n'est pas le souvenir que j'en ai entre La Rochelle et la Bretagne sud. Et c'est parce qu'il y avait moins de monde qu'on trouvait une place à Port Joinville (marina minuscule à l'époque) ou une bouée au bois de la chaise au mois d'août.
C'est sans doute l'accroissement de la fréquentation des ports l'été qui a amené à supprimer la gratuité de la 1ère nuit.
Pour La Rochelle je crois qu'il y avait un accord avec d'autres ports ( "du Ponant" ?) qui permettait d'obtenir une nuit gratuite si on mettait sa place à la disposition de la capitainerie - réciprocité difficile à conserver vu la différence du nombre de plaisanciers.

28 nov. 2013

La saturation des ports et mouillage ne vient pas des bateaux qui naviguent, sauf rassemblements, courses croisières, rallyes, entrainements et régates,ou autres manifestations nautiques sportiives ou commerciales, mais de l'utilisation permanente des mouillages et places de port par un trop grand nombre de bateaux qui pourraient passer au minimum de 6 à 11 mois au sec ....les amodiations, les contrats longues durées, les forfaits annuels ne sont pas de nature à libérer des places à flot.

28 nov. 2013

Pour prendre deux exemples régionaux : Cherbourg reçoit 10000 visiteurs par an et St Vaast La Hougue, très apprécié des anglais (et des français, bien sûr!) 5000. Il faut bien des places pour eux!

29 nov. 2013

je ne pense pas qu'il y ait un rapport direct entre le nombre de bateaux vendus et le nombre de bateaux en escale...

le nombre de place de port est insuffisant en raison d'une mauvaise gestion de l'espace public et de sa fréquentation:c'est une approche financière et non une approche de service public pour l'accueil du plus grand nombre

28 nov. 2013

On parle sur ce fil des bateaux qui naviguent et ont payé ou non une première nuit à cette occasion. Mon commentaire portait donc sur le nombre de visiteurs dans les ports, qui a augmenté en même temps que le nombre de bateaux vendus; non seulement l'été mais de plus en plus hors saison.

28 nov. 2013

Oui Carpe Diem, dans les années 80 il y a eu la carte U3P (ports du Ponant) donnant la première nuit gratuite (une par saison) pour les ports entre LR et La Trinité/Le Palais de Belle Ile. Puis d'année en année les ports se sont retirés de cette "organisation", cela à duré environ 7 ou 8 ans environ.

28 nov. 2013

D'autres formules ont été mises en places depuis pour les ports du morbihan et des accords sont souvent pris entre les ports pour accueillir dans le cadre d'échange de leurs plaisanciers.

Un des problèmes est que les ports en situation centrale sont nettement plus soumis à l'accueil que ceux situés vers les limites du bassin de navigation.

28 nov. 2013

J'ai souvenir avoir passe une nuit gratuite au port de Narbonne ( med ) .ils ont fait cette formule dans les années 2000/2005 , je n'y suis pas revenu depuis mais ils pratiquent peut être encore.cette formule 1 nuit offerte par an me parrait intéressante pour un port gère par une commune , on va au resto ou au café avec le s économies du port. ..Pour un port prive , je ne vois pas quel intéret ils auraient a pratiquer l a formule.

28 nov. 2013

Sans remonter aux années 70 mais vécu en 2008 et 2010 : première nuit gratuite au port de Narbonne plage, petit port avec accueil sympathique et sanitaires très corrects. Effectivement on consomme dans les restos proches... Et on y trouve les excellents vins de la Clape, l'un d'eux s'appelle même "brise marine"...

28 nov. 2013

Comme je l'ai dis plus haut, il y a quelques années, 4 ou 5 pas plus, en Aquitaine la première nuit était (et l'est peut être encore) gratuite et, à Cap Breton, on nous offrait même un sac avec quelques souvenirs et une bouteille de vin de la région ! Il y a encore des gens qui savent vivre.
:alavotre: :topla:

29 nov. 2013

La nuit était gratuite pour tous ? Peu importe le type de contrat ou le port d'attache du plaisancier ?

29 nov. 2013

La première nuit était gratuite pour tout le monde.

29 nov. 2013

Ah si seulement on pouvait revenir en arrière!

Pour ce qui est du présent, pour moi a défault de payer plein pot en arrivant dans une "marina" qui propose tout les services eau, électricité,wifi,sanitaire grand luxe.

Bien juste au de payer à la carte pour au final payer moins cher

EX: je ne prends qu'une place sur un catway sans eau ni électricité.

Je prend 1 jeton pour une douche (sanitaire de base ultra simple)

Vous allez me dire "oui mais on paye quand même!" oui mais si déjà on peut payer moins cher le port , ça incite a rester plus longtemps et a faire marcher les petits commerces aux alentours et a moins ce serrer la ceinture

Ah si seulement! ..

29 nov. 2013

La seule chose qu'il me manque c'est la vrai solidarité qu'il y avait entre les plaisanciers. Aider las arrivants à s'amarrer, aider les partants en tenant le balcon éventuellement, lorsque que nous étions à couple, passer d'un bateau à l'autre doucement, les chaussures à la main, les chiens dans les bras etc ....

A cette époque tout le monde se disait bonjour sur les pontons ou les quais, on regardait les bateaux, on félicitait les proprio de belle unités ( Arpege, Super Cha .....) pas forcement de grosse unité mais des bateaux performants, bien accastillés.

A cette époque nous étions avec les pécheurs, dans leur port, dans leur bassin, qq fois c'était difficile (aux Sables par exemple), souvent c'était un coup de pinard, meme le matin à 4 heure lorsque le pêcheur partait et que nous étions à son couple, le retour qq fois nous avions le droit à des poissons. Nous avions aussi des conseils de ces derniers sur l'amarrage, voila ce que je regrette de cette époque, pas que l'aspect financier.

29 nov. 2013

Je suis venu a la plaisance en 2008 , autant te dire que je n'ai pas vraiment connu ce dont tu parles..

Y'a quand même des gens sympas quelques fois qui sorte de leur cockpit pour te filer un coup de patte mais sils sont rares..

En revanche y'en a beaucoup plus pour rester toujours dans leur bateau en attendant que tu te plante , toujours le cul dans le cockpit la tête levée "eh martine regarde comme il va se planter!" et mort de rire
c'est du vécu..

29 nov. 2013

Et j'ai commencé en 1970, mon premier bateau je l'ai acheté en 1974. Mes amis de l'époque avaient commencé pour certain dès les années 50, au temps de la plaisance en bois, là c'est une autre histoire, il me semble, encore en plus riche.

29 nov. 2013

Pour les nostalgiques, il suffit d'aller en Grèce.
Il y a très peu de marina, mais des quais publics gratuits avec des places disponibles quasi partout et quelquefois équipés en eau et élec.
Je pense que vous y retrouverez l'état d'esprit d'antan sans le profit à tout prix.
On y sympathise même avec les péchous.
seul bémol : la taxe en projet de 400€ annuel

29 nov. 201316 juin 2020

c'est vrai

la preuve, début Août à Gramoussa, ouest de la Crète

29 nov. 2013

Bonjour,
je prends ce fil en route.
Pour faire le point sur cette question de la gratuité ou pas de la première nuit et ce fameux droit d'abri qui serait ou pas dans la loi, il faudrait qu'un navigateur refuse de payer la nuit au port un jour de mauvais temps, puis porte l'affaire devant un tribunal, avec un bon avocat.
Cela aurait probablement comme effet d'enlever ce droit d'abri de la loi, mais du coup ça forcerait peut-être les autorités à légiférer d'une manière plus claire et à actualiser lois et règlements qui datent sûrement de napoléon.
Par exemple, le vol de nourriture n'est pas puni par la loi quand il s'agit d'un vol par nécessité de se nourrir, alors squatter un port un jour de mauvais temps si on ne pouvait pas faire autrement que de naviguer ce jour-là, pourquoi pas?
A suivre...
michel

29 nov. 201329 nov. 2013

La gratuité du passage ou de l'escale, démarche commerciale ou touristique, n'a rien à voir avec une question de sécurité.

Par contre le refus d'accueillir un bateau et son équipage parce que le port est plein est contraire au bon sens.

La question est aussi de définir les fonctions du port et les situations qui peuvent être qualifiées d'urgence ou de péril pour le bateau et son équipage.

le terme de" squatter" est plutôt marginal et en dehors de la question posée.
Il s'agit pour le port d'accueillir ou pas un bateau en franchise et non pas pour le plaisancier d'imposer sa présence sans droit ni loi

01 déc. 2013

étés 2012 et 2013.....
certains ports d'espagne et des baléares(des baléares!!)pratiquent soit 50% de remise aprés le 31 aout,soit le 3ème jour consécutif gratuit,soit le 2ème..(.situations en évolution chaque annéé:on ne peut pas savoir quels "arrangements seront reconduits,étendus,supprimés...?)

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