Pourquoi préparer des waypoints?

Ma question peut sembler puérile. En fait je me demande à quoi peut servir l'étude et l'enregistrement de way point sur gps ou sur un logiciel de navigation sachant que le vent risque fort nous écarter de la route initiale. Exemple je vais en corse (Calvi) à partir de Port Saint louis du rhône, j'ai un point A et B à quoi me servira de connaître des points intermédiaires au large? Si vous pouviez éclairer ma lanterne et m'aidez à mieux comprendre et utiliser ces fonctionnalités. Merci.

L'équipage
05 juin 2010
05 juin 2010
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Amha
il y a au moins deux raisons :

1° tracer une route théorique ..... libre de tout obstacle.
2° bien visualiser un point de passage ..... libre de tout obstacle. ;-)

05 juin 2010
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ok pour la route théorique
je le comprends en rase cailloux mais sur une traversée continent corse, un way point au milieu du trajet risque fort d'être à plusieurs mn de notre position, dès lors les alarmes indiquant l'écart de route risquent fort de ne pas s'arrêter d'alarmer. Cela d'autant plus qu'ayant viré on est conscient que la route a changé. Je dois reconnaître que j'ai un peu de mal avec ces way points.

05 juin 2010
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pour moi,
cela n'a aucun sens de mettre des wp en pleine mer(sans obsatacle). Le but c'est l'arrivée. Ce qui se passe en route est fonction...
Je viens de faire un allez et retour Cherbourg Plymouth. L'aller au près avec des courants par endroit a te dévier de 35 °, j'avais pris en repère car passant de nuit ces secteurs sur la carte les bouées entre les rails montant et descendant la manche.
A l'aller, j'ai laissé la ouest à 1.5 miles dans mon ouest Ok conforme à la prévision, mais au retour, retraçant ma route les courants étant inverses, c'est la bouée Est que j'ai laissé dans mon ouest. Donc pour une inversion de route, au milieux des rails les routes aller et retour étaient écartées de plus de 10 miles.
Je suis arrivé bien sûr là où j'avais prévu.
Ceci pour dire que si j'avais entré un WP au milieu,à quoi aurait-il servi ? car les traces fond du bateau, je ne te dis pas les sinusoïdes à faire palir un débutant.
Je ne dis pas que si je devais ralier Newport, je mettrais un point au nord des Açores, pour ne pas les percuter (sérieusement, ce serait pour d'autres raisons)
JJ

05 juin 2010
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Ta route théorique
peut aussi tenir compte de la météo, par exemple pour contourner une dépression dans le bon sens : du routage version minimale en somme.
J'ai aussi une collection de waypoints près des dangers et sur mes routes habituelles pour prendre le bon cap sans retracer à chaque fois.
Dans les endroits à faible profondeur, quand est passé une fois on mémorise la passe et on peut y revenir en sécurité.
Et il y a d'autres exemples...

05 juin 2010
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Autre exemple
Pour un trajet de A à B tu va estimer le temps de route nécessaire.

Or il se trouve que le vent le jour du trajet viendra pile poil de B vers A ... 2 à 3 fois la route, donc aussi 2 à 3 fois le temps ...

Donc des waypoints intermédiaire en fonction de vents prévus peuvent permettre une approche un peu plus précise du temps de trajet nécessaire (avitaillement, utilisation du moteur ou pas etc ..)

Un 2 waypoint posé entrée/sortie de route utilisé par les grand navire ou ngv peut permettre de couper en un minimum de temps ...

la liste d'exemple pourrait s'allonger rapidement, tout dépend en faite de la vaille et de l'expérience du marin ...

Avant l'avènement du gps tout se faisait sans, alors 2,3,20 waypoints ça dépend des situation et des préférences de chacun.

05 juin 2010
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"Sachant que le vent risque fort nous écarter de la route initiale..."
Mettons que point "B" n'est plus tenable, même au plus près que tu puisses serrer les écoutes. Si tu as un autre waypoint, tu peux t'en servir pour voir si tu fais du bon progrès, ou, peut-être, si tu es pris par un courant qui te mène dans le mauvais sens. Ça pourrait tout simplement t'indiquer que l'autre bord serait préférable pour arriver quelques heures plus tôt. (Arriver à Bastia avant ou après le coucher du soleil? Hmmmm. ) Ce serait donc utile. Les "autres" waypoints n'ont pas besoin d'être des bouées; ils pourraient n'être que les marques imaginaires sur ta carte, mais ça peut être très valable. Le but - B - reste le même, mais on ne peut pas toujours y arriver en ligne droite.

05 juin 2010
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en fait
tu lui expliques tout simplement qu'il faut faire sa navigation et son suivi !
N'oublions pas que c'est le skipper qui navigue pas le GPS.
JJ

05 juin 2010
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si je comprends bien
le way point est un indicateur de trajectoire, donc il me permet de vérifier si je m'écarte de ma route et dans ce cas je peux le modifier et le replacer sur ma route et en déterminer de nouveaux.

05 juin 2010
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en suivant
salutatous

effectivement, cela ne sert pas à grand chose en hauturier et en côtier, ça peut se révéler très dangereux car le GPS ne tient pas compte des dangers, donc si tu dérives ...

cordialités maritimes
larent le hareng

05 juin 2010
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Tu peux
aussi prevoir des points de passage "point de chute" au cas ou un probleme t'oblige à changer de route ou de destination.
C'est mieux de le faire au calme , tranquilement que plus tard dans l'urgence

05 juin 2010
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Utilisation perso des waypoints
Bonjour,
Je trace mes routes avec les logiciels de navigation et je les transfère sur mon GPS portable qui est étanche, surtout pour les longues traversées. Les atterrissages et les arrivées sont toujours détaillés ce qui me permet d’atteindre le mouillage ou le port d’arrivé sans me mettre aux cailloux même en cas de mauvaises conditions de visibilité. C’est pour moi une raison de sécurité : je n’ai aucune carte papier et, malgré les redondances (deux ordinateurs intégrés au bateau + deux portables) j’envisage toujours le pire, à savoir la noyade des ordinateurs ou la panne totale d’énergie.
C’est peut être excessif, mais cela ne coûte pas cher.
Cordialement.

06 juin 2010
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unr route
théorique oui mais des way points en pleine mer pas très utile, à l'arrivée oui bien sur, mais les vents les courants font que la route risque d'être modifiée, quand à la distance oui juste pour info pour ,le temps de se rendre d'un point a à b,et afin de savoir l'heure de départ pour prévoir l'arrivée. ex pour partir au Balèare en fonction de la distance, je calculé le temps et je m'arrangeais pour arrivé le matin et le départ se faisait en principe en début de nuit.

06 juin 2010
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Déplacer un waypoint
Avant de partir, tu peux mettre un waypoint théorique en milieu de parcours au milieu de nulle part.
Et en cours de route, tu poses ta souris dessus et tu déplaces ton waypoint en un clic où tu veux et toutes tes routes théoriques s'en trouvent modifiées d'autant.

Perso, je n'utilise pas, en ligne droite pour une traversée un peu longue, j'ai mon point de départ et mon waypoint d'atterrissage ou des waypoints permettant de passer du bon côté des dangers s'il y en a.

Mais chacun fait comme il veut et comme il le sens. Il n'y a aucune obligation ou école de pensée et Dieu merci.

Un petit truc qd même, ne pas poser son waypoint SUR le danger, mais légèrement décalé du bon côté pour pallier à une erreur ou une panne de GPS. C'est comme en montagne, on ne vise jamais un col, mais légèrement à gauche ou à droite, et, en fonction de la pente, on sait de quel côté est le col (en cas de brouillard bien évidemment).

RV

07 juin 2010
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A voila
enfin l'utilisation la plus simple la plus coherente du gps: une aide!

06 juin 2010
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goto
en préparant ma nav je ne me fatigue pas trop, je prévois seulement de passer du bon coté des dangers, quitte a ne pas mémoriser de way points mais a faire des goto au fur et a mesure, je me sers du gps pour vérifier la route réelle a la route surface et valider ainsi ma dérive et mon estime, je reporte ainsi au fur et a mesure sur le papier qui avec les tables des courants reste la base de ma prépa. , c'est juste une aide.

07 juin 201016 juin 2020
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Wp
Pour une traversée directe Port St Louis - Calvi, prévoir peut-être un Wp au sud du Planier pour éviter ce genre de désagrément si jamais il y avait cet été un brouillard à couper au couteau au large de Marseille ---&gt
(Je plaisante.)

07 juin 2010
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WP
bonsoir à tous, de mon côté j'utilise beaucoup les Wp car je prépare ma route devant mon ordi au bureau au chaud, puis ,arrivé au bateau, je relie la route ainsi préparée au pilote, je mets en route le moteur, je vais me coucher et j'arrive à Calvi ..... ou je suis mort !!!!
Vent, dérive ou pas le pilote corrige et passe toujours les Wp, vous ne trouvez pas cela prtaique ????

08 juin 2010
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T'as bien raison, Pendruig
et on peut faire encore mieux
Tu prépares tout chez toi bien au chaud et tu restes devant ton PC
Pourquoi aller à bord ?
Tu lances un nav virtuelle et tu regardes les paysages visités sur Google... tu dois même pouvoir envoyer des cartes postales aux copains !
Si t'es honnête, tu prends la météo et tu l'intègres ...
Tu lâches pas ton verre ...
@+

08 juin 2010
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Sans oublier
une bonne hifi avec bruit de vagues et de vent très violent bien entendu!!

08 juin 2010
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tu as émis 2 questions
et je n'ai répondu qu'à la 2° où entre le départ et l'arrivée, il n'y a que de l'eau.
Pour la généralité de préparer à l'avance, pour moi, il le faut et avec minutie.
Comme d'autres l'on souligné, ces points préparés correspondent la plupart du temps à parer des obstacles la route étant une ligne brisée (ce sont nos cardinales).
Sur mes cartes, ces points sont notés avec leurs noms, et j'ai une liste de ces points où sont aussi notés les numéros des cartes.
ex, j'ai dans mon coin noté de WP pour pouvoir rentrer si la brume se lève.
je pratique le plus souvent le "GO TO" qui me donne la direction et la distance, cela me suffit.
Si le vent est debout, pas de PB je trace sur la carte 2 parallèlles, et je tire mes bords entre les 2.
JJ

09 juin 2010
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Un peu pareil que Gribou...
J'utilise un modeste GPS de base, sans cartographie, à mon avis totalement inutile et même dangereuse.
J'y ai rentré les feux des extrémités de jetées des endroits où j'ai eu l'occasion d'aller, que j'utilise en "Go to", ce qui me permet d'évaluer l'heure approximative à laquelle je pourrai déguster ma bière d'arrivée. Cela peut être utile en cas de brume.
Par ailleurs, de nombreuses bouées d'atterrissage et des WP virtuels lorsqu'il s'agit de parer un quelconque danger. Plus des emplacements de balises utiles.

Il existe certes plusieurs écoles. certains conseillent d'enregistrer un WP dans une position proche de celui du feu que l'on veut repérer afin de ne pas aller se mettre sur la jetée où le caillou. Je pense que c'est tout à fait théorique et je préfère rentrer la position réelle de l'amer, disponible en direct dans le livre des feux, sans risque d'erreur. Je sais simplement que je ne dois pas chercher dans la brume à passer exactement à cet endroit et je prend donc ma marge de sécurité.
Chaque amer est donc repéré sur la carte avec le numéro du WP.
Si le vent est debout, comme l'indique Gribou, je vois quel est le bord le plus favorable, en tenant compte de la dérive de courant et cela me permet d'adapter ma tactique pour y arriver.

Pour résumer, un GPS de base plus de bonnes cartes papier est le minimum nécessaire et suffisant. Ensuite, il faut y ajouter la connaissance du milieu et l'évaluation personnelle.

09 juin 2010
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Dans le mess
il s'agit d'une traversée Pt st Calvi. Il n'y a pas de danger entre ces deux points. Le seul wp a prévoir c'est Calvi!La fonction goto donnera la dérive éventuelle, et on peut se recaler. Pourquoi faire compliqué si l'on peut faire simple. Par contre si caps virer ou dangers à parer pourquoi pas.

09 juin 2010
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N'oublie pas que les bouées se déplacent...
sous l'effet du vent et du courant.
Si ma mémoire est bonne, la longueur de chaine est égale à 5 fois la hauteur d'eau à la plus basse mer.
En fait, la bouée peut avoir un rayon d'évitage de 100 à 150m de rayon.
Je fais des WP sur les bouées utiles qui marquent des dangers. Je pense notamment aux trois bouées Equets, Rénier et Pierres Noires entre Barfleur et Cherbourg, encore qu'on puisse souvent passer à l'intérieur. Pour moi, c'est une indication, mais il m'est arrivé dans la brume d'être sur la position d'une bouée sans la voir. On peut alors croire passer à 80m d'une bouée et en fait taper dedans.
Dans les zones douteuses, je pratique la solution dite de sécurité à l'anglaise. En fait, je sais que je ne dois pas descendre au sud de telle latitude mais cela n'a plus rien à voir avec les WP. Cela m'assure une tranquillité d'esprit par visi réduite.

De toute manière, les seules positions certaines sur la carte sont les amers avec feu (attention entre Europe 50 et WGS 84!) et les levés récents.
Si on relève un caillou sur la carte et qu'on en fait un WP ou un WP à proximité, il faut se souvenir que, en cas de levés anciens, le caillou peut se trouver à 150m de la position indiquée sur la carte (cf fascicule du SHOM : "GPS et navigation").
Lors d'un atterrissage sur Le Marin, j'ai eu la surprise de découvrir que les levés de la carte Imray de la Martinique remontaient au... 19è siècle, indication dans le cartouche! On peut alors douter des coordonnées des cailloux!

Alors WP ou pas, il faut toujours garder à l'esprit la nécessité de critiquer en permanence sa position afin de détecter les invraisemblances et de s'assurer une marge de sécurité.

09 juin 2010
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Sans carto
Comme je l'ai écrit plus haut:
"Il n'y a aucune obligation ou école de pensée et Dieu merci."

Maintenant, avec carto, ce qui importe, c'est la route qu'on veut suivre et pas la route de bouée à bouée. Et les bouées ou obstacles sont en plus affichés immédiatement sur la carte.

Sans carto, et surtout par brume très épaisse, pourquoi ne pas marquer les bouées ou les dangers comme WP?
Il arrive qu'on ne voit pas une bouée à 30 mètres. Mais se planter sur une bouée de 10 ou 20 m, en général, ça va, mais si c'est une tourelle, bonjour les dégâts.
Je préfère par précaution une route de sécurité qui m'en écarte d'une cinquantaine de mètres. Et puis, tout dépend aussi de la zone de nav, sûr qu'autour de St Malo, et plus généralement en Bretagne, y a pas trop intérêt à rigoler avec les marques diverses.

RV

12 juin 2010
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tout depend des zones de nav...
une traverséé continent/corse? un WPT pour atterir est suffisant.Et si on est "dévié" de la route directe,GO TO indique relèvement et distance,on a donc sa position...
Une possibilité,peu souvent évoquéé:la nav "défensive" en utilisant des relèvement de ",de"sauvegarde",de "garde"...de wpts judicieusement choisis ;
EX:je peux tranquillement louvoyer ds un secteur libre de tt danger,tant que le relèvement est supèrieur à 355 et inferieur à 45...Et si on écrit au feutre (coller un vinyl/tableau blanc ds le cockpit)la succésion et les relèvements utiles,on s'epargne les allers/retours cockpit/table à carte....

12 juin 2010
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OK avec message précédent
C'est d'ailleurs le principe des feux/phares à secteurs
Si t'es pas en régate, c'est confortable de voir large et de savoir que tant que t'es pas en dessous de xx° yy' ... t'es peinard
Souvent une latitude ou une longitude "critique" suffisent

14 juin 2010
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L'important n'est pas le nombre de waypoints
mais le tracé de la route. Surtout avec de la carto électronique. vérifier le trait entre deux waypoints permet d'éviter Clipperton. Rongntudju, foutre un îlot en plein Pacifique!

www.lefigaro.fr[...]ton.php

C'est vrai qu'en voilier, on tire des bords. Cela n'empêche pas de garder un oeil sur la route, quitte à réactualiser depuis la position GPS. La route se modifie, on vérifie que c'est toujours OK dans les cas glauques. Donc, il suffit d'un bon waypoint et une trace route jusqu'à un point tournant ou la destination. Cela permet aussi de paufiner le VMG.

14 juin 2010
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c'est
Vraiment très fort.et eux ils ont un permis il parait.
JJ

14 juin 2010
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Le centre des roses des vents
de mes cartes papier me servent de wp pour tracer ma route et evenuellement la corriger. Cette méthode est surtout valable pour de grandes distances.
Toute les heures, un goto sur "la rose" ciblée m'indique l'azimut de la rose et sa distance.
Je reporte ces informations sur la carte. Un seul tracé m'indique très précisémént la position du bateau.

14 juin 2010
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ou trouver une notice avec exemples
Je m'explique j'ai un modele garmin cx60 se familiariser avec les écrans serait plus simple si on avait les directement les ecrans pour apprentissage pas à pas

14 juin 2010
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apprentissage /familiarisation/ et modèles de GPS
1/sur le site GARMIN tu dois pouvoir télécharger la notice et manuel d'utilisateur...
2/V etVoiliers à sorti GPS et CARTE MARINE,ouvrage trés complet avec des exemples...
meme si on a GPS traceur et ou avec cartographiedes pannes sont toujours possibles...Aussi la prudence voudrait(veut!)que l'on dispose des cartes papier...et d'un portable basique en secours..Pannes qui d'ailleurs semblent plus souvent issues de la corrosion de la connectique,plus que des appareils eux memes...
Bien maitriser tout le jargon(TAE/XTE/DDOP...)lorsque on s'engage "àcoup de wpts"ds des zones étroites et mal pavéés si la visi est mauvaise(perte de visi d'alignements d'entréés de port par ex.)

16 juin 2010
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WP en cours de traversée
Il peut être extrèmement utile de mettre des way point intermédiaires en traversée et pas uniquement pour éviter des iles !!

La meilleure route n'est pas toujours la ligne droite. On peut rencontrer des régimes de vents différents au cours d'une traversée et faire une route théorique qui tienne compte de ces régimes de vent.

L'exemple typique classique est une traversée cap vert - côte est du Brésil (Salvador par exemple) dans les périodes classiques de fin d'année.
Si vous tirez en ligne droite sur Salvador en partant du cap vert, vous n'arriverez jamais à Salvador, vous vous retrouverez au mieux à Fortaleza après avoir traverser le pot au noir à une longitude ou il est particulièrement large.

c'est un exemple mais il y en a pour toutes les routes un peu longues ...

Cap Horn, Chili

Phare du monde

  • 4.5 (192)

Cap Horn, Chili

2022