poser un biquille

Bonjour à tous
petite question qu'elle est la meilleur facon de poser un biquille sur l' estran ?
arrivée à mi marée descendante et le laisser se poser avec quelle risque qu'il tape un peu avant de se poser
ou alors le faire avancer jusqu'a ce que les quilles touches le sable ?
idem pour la longueur de chaine à mettre sur fond découvrant
exemple sur un fond de -3m ?

L'équipage
26 juin 2013
26 juin 201326 juin 2013

marée descendante, arriver à toucher, laisser le moteur embrayé en avant un moment et c'est posé ...
pour la chaine, calcul de hauteur d'eau à marée haute et allonger 5 fois la hauteur d'eau, et aller mouiller à l'arr une autre ancre pour rester d'équerre à la grève et pouvoir se déhaler si le temps vire mal ...

27 juin 2013

tout à fait d'accord avec BIL56.
Si la mer descend, tu mets l'ancre arrière à pied, si elle monte tu la mets tout de suite en annexe.
Si tu ne peux pas arriver en touchant le fond avec les quilles, il faut s'assurer que la météo ne lèvera pas une trop forte houle au moment de la posée et être là à bord.
A éviter les grandes plages type houat où les vagues rendent très stressantes les remises à flot.

27 juin 2013

"Poser un biquille"...

Sans l'accent ça donne : "poser une béquille" !

:tesur:

27 juin 2013

dans tous les cas on évitera les mouillages avec un risque de ressac, les posées comme les remises à flot doivent se faire en douceur, donc zone bien abritée .

27 juin 2013

c'est évident, mais des fois on se fait avoir ....
et là faut faire fissa, talonner plusieurs fois par minute le temps de dégager, c'est pas bon pour le bateau et insupportable au moral de son patron !

27 juin 2013

tout à fait. C'est essentiel, et ça quelque soit le bateau échouable : cata, tri, DL, DI ou biquille.. :pouce:

27 juin 2013

En revanche, dans les petits ports à échouage de Bretagne sud, ça ne réveille même pas. :scie:

27 juin 2013

je ne dirais pas toujours cela, par vent d'est Sauzon n'est pas des + calmes, et des souvenirs de ressac à Ste Evette .

27 juin 2013

Il y a Bi-quilles et Bi-quilles, les uns sont faits pour se poser, d'autres non.

Cela dépend de la philosophie de navigation, étant entendu que l'avantage du bi-quille en navigation, quel qu'il soit, reste la raideur à la toile, donc un grand confort dans la brise.

Les bi-quilles "posables", sont en générale assez "lourdos", genre 4x4 des mers, espérer remonter au vent en louvoyant est quasiment illusoire, c'est fait pour ceux qui n'ont pas de train à prendre à l'escale.

Les bi-quilles "régattables" (souvent lest en ogive d'obus), s'ils remontent bien au vent, sont assez instables au poser (sur fond dur, gare au "cheval à bascule", genre 200 Kgs de mouillage dans la baille avant et un réservoir de 150 litres dans le triangle du poste avant, faut y penser) et haut sur pattes, ce qui fait perdre l'attrait de l'échouage (échelle de pompier à prévoir pour descendre).

Il y a un dossier assez complet dans la revue V&V, n°350 d'avril 2000 intitulé :

"Biquilles comme un chien dans un jeu de quilles".

Il y a une fiche de présentation des principaux biquilles de 5,30 à 13,70 mètres (pas exhaustive malheureusement). Et un témoignage de Michel Joubert, sur une traversée du Golfe de Gascogne avec son "Marguerite", un fifty biquille de sa conception.

27 juin 2013

"....Les bi-quilles "posables", sont en générale assez "lourdos", genre 4x4 des mers, espérer remonter au vent en louvoyant est quasiment illusoire, c'est fait pour ceux qui n'ont pas de train à prendre à l'escale...."
pas d'accord sur ce jugement hatif:
j'ai eu 2 biquilles, un vieux anglais qui c'est vrai n'était pas un foudre de guerre et un biloup89 qui ma foi faisait quasi aussi bien qu'un quillard de taille équivalente à partir de 10N de vent

27 juin 2013

Au près ? j'en doute un peu . . .

27 juin 2013

L'olea 30 fait partie de la catégorie des échouables sans risque, ou pas?

27 juin 2013

Ce n'est pas un jugement hâtif... C'est l'expérience qui parle.

Bon, il ne faut pas hésiter à réduire la traction (génois) au près dans la brise, pour rendre le bateau un peu plus ardent, il part vite à l'abattée.

Mais il me semble également que le 89 de chez Wrighton était le premier équipé de quilles asymétriques,

27 juin 2013

Je ne connais pas l'Oléa, mais pour l'échouable j'éviterai un bateau à quille rapportées et boulonnées, ça fait de la maintenance :

changement des boulons de quilles à prévoir régulièrement, en gros tous les 10 ans, il faut surveiller au carénage les coulures de rouille sur les quilles, c'est un signe que ça se corrode de l'intérieur.

Les quilles rapportées travaillent en porte à faux à l'échouage sur le dur, ce qui laisse la place à des infiltrations d'eau à la longue à travers le cordon de mastic.

27 juin 2013

Une fois posé, si on compte rester pendant quelques marées, il vaut mieux embosser (mouillage avant et arrière), non seulement pour rester perpendiculaire au ressac, mais également pour pouvoir tirer le bateau au sec ou à flot, selon le sens de la marée, quand il commence à tosser sur le fond, ce qui toujours une phase désagréable (exemple : fonds sableux ou sur une cale, moins critique sur fond de vase molle), et ne pas confondre avec le bruit d'enfer du ressac entre les quilles quand le bateau ne flotte pas encore .

Souvent deux ou trois tours de guindeau, dans un sens ou dans l'autre y suffisent, puis souquer sur le mouillage opposé.

Le vieux plomb de sonde, trouve également son utilité avant de se poser :

mettre une petite marque sur le pavois aux quatre points d'extrémité des semelles de quilles, puis mesurer l'équidistance de hauteur d'eau à ces quatre points tant que le bateau flotte encore (il peut y avoir une souille ou une roche d'un côté ou de l'autre).

Le mieux c'est quand même d'observer à marée basse avant d'aller se poser à un endroit dont on ne connait pas la nature et la configuration précise du fond.

27 juin 2013

Gib'sea 76 en méditerranée posé une seule fois dans le petit port des moines à st Honorat . ancre en poupe et pointe sur le quai en dur pour un marnage exceptionnel de 60Cm

27 juin 2013

pas d'accord avec bikeel, d'accord avec bil56

il doit y avoir plusieurs générations de biquille, ceux d'il y a 30 ou 40 ans, pour ceux qui concerne les récent, le biloup 30 comme le notre je t'invite à bord pour le tester,
nous sommes sortie ce week end avec un copain régatier qui ne connaissait pas et avait un apriori, on a eu des pointes de vent à plus de 40 kts, de la mer courte hachée, on a fait du cap remonté le vent, et dans un confort très agréable,

c'est notre expérience, ensuite l'échouage objet du post, on verra plus tard

27 juin 2013

bonjour,

très confortable au près par 40 Nds et mer hachée ...... Il est basé à marseille ce Biloup 30e ? ;-)

Mais je reconnais volontier qu'il y a d'un côté les biquilles anciens adaptés plus à l'échouage qu'à la navigation au près et de l'autre des biquilles performants (RM, Oléa). Mais il y a aussi au millieu de bon compromis comme doit l'être le Biloup 30e.

Nicolas.

27 juin 2013

Le 30 et le 36, sont les derniers dessinés par Monsieur Wrighton. Il est incontestable qu'ils marchent sans aucun doute mieux au près, que les modèles plus anciens (les quilles asymétriques évoquées plus haut, et les ailettes de safran, y sont sans doute pour beaucoup, sans compter la répartition et la surface de la voilure.

27 juin 2013

J'ai regardé l'Oléa (un Bongo biquilles ?), ça fait un peu beaucoup de TE (1,70 mètres), pour les charmes du "beaching" :

comprendre que plus on cale, moins on est au sec longtemps, et plus le barbecue au "Q" du bateau devient aléatoire. Avec un marnage de 4 mètres, on sera au sec plus de deux heures de moins qu'un biquille avec moins de TE.

La philosophie du biquille, c'est les facilités d'échouage du dériveur (peu de TE) avec la raideur à la toile du quillard.

L'endroit idéal et le plus tranquille pour faire des essais de poser en toute sécurité, c'est le Ria de Sauzon (Belle Ile), même avec 50 noeuds de vent, le clapot est très faible.

Il convient de mouiller en aval du petit port à flot de Pen Prad, (éviter de mouiller dans le chenal de ce port dont le cheminement est assez variable et capricieux), au delà, vers le fond de la ria, la vase devient assez chaotique.

Sans compter des autorités portuaires d'un accueil chaleureux et agréable.

Voir :

27 juin 201327 juin 2013

Merci Bikeel.
J'ai effectivemnt lu (et vu) que Sauzon et la capitale des RM et des biquilles en général.

Si la version quillard (Bongo30) à un TE de 1,80m la version biquille (qui s'appelle donc Olea 30) semble avoir un TE de 1,45 m.
www.oleacomposite.com[...]/

27 juin 2013

Autant pour moi !!!
Exact, le chantier donne 1,45 mètres, je suis allé pêcher l'autre TE au hasard sur le Web.

Après il faut voir le programme de navigation (promenade ou régate), sachant qu'au delà de 1,20 mètres on ne passe quasiment plus dans les canaux pour se promener à l'intersaison, en saisissant l'occasion d'un démâtage, pour aller voir les vaches dans les prés, quand la bise fait encore rage sur le grand océan.

27 juin 2013

L'Oléa tout comme le django duo nécessite un troisième appui sur l'arrière. En général une sorte de tangon à fixer sur le tableau entre les safrans suspendus qui ne doivent surtout pas toucher.

27 juin 2013

Superstitieux s'abstenir...

Le Saint Patron des biquilles c'est le "Diable" soi-même.

Les premiers biquilles français s'appelaient des Diables, dessinés probablement par Charles Elie Chauveau sur un concept de Jean Mérien en 1959.

Il y avait le Petit Diable 5,50 mètres, le Diable 7 mètres et le Grand Diable 9 mètres.

Même notre grand architecte de biquilles, Richard Wrighton, s'est laissé prendre en voulant démontrer les capacités d'échouage des bateaux de sa fabrication lors du Grand Pavois de la Rochelle de 1983.

Le Biloup 10M, va se poser sur la plage des Minimes :bravo:, mais soudain au retour du flot, ne voilà pas qu'arrive l'improbable :acheval:, un coup de vent de secteur W, unique secteur non protégé de ce lieu :lavache:.

Inévitablement le Biloup se met travers au ressac :lavache: :-/, la fin semble proche.

Finalement le bateau est secouru par la SNSM :bravo: et remorqué au large, puis au port.

Bilan : une mèche de safran tordue, même pas une voie d'eau :alavotre:, ce qui avait au moins le mérite de prouver l'extrême résistance et solidité des bateaux de la marque :topla:

On pourra lire cette aventure page 100 et 101, et quelques bons conseils dans le numéro 315 (Août 1984) de la revue Bateaux.

Donc l'important n'est pas tant comment on se pose, mais où on se pose. :reflechi:

28 juin 2013

Jean Merrien ( son nom de plume ) avait aussi dessiné les scorpène et superscorpène, toujours en biquille.

J'ai beaucoup fréquenté un scorpène, c'était solide et confortable, mais fallait pas trop lui demander de faire du près, car les profils de quille étaient affreusement épais. Ce bateau avait une très jolie tonture en S.

Et j'ai un Biloup, solide, confortable et qui remonte pas si mal....

Merci, Msieu de Fréminville !

F

28 juin 2013

Bonjour. Entre les Diables et les RM, il en est qui ne sont pas en reste avec des quilles plus hautes que d'autres avec un tirant d'eau plus important comme mon Macwester. Vu aux Scilly ce mois ci un joli Sadler26 certes calant moins d'eau avec une jolie tonture et bien entendu la gamme des Westerly du centaure au Seahauwk(pas sur de l'orthographe).
Dans tous les cas, utilisation du moteur si besoin est, les anglais n'étant pas les derniers.

28 juin 2013

En tout état de cause, si ça ne remonte pas, on peut toujours rajouter une louchette de "Brise Perkins", ça aide souvent, ça ne nuit pas toujours et c'est aussi fait pour ça, surtout quand on a un courant contraire dans le sens du lit du vent.

28 juin 2013

Tu enlèves le "U " et c'est tout bon; le sea hawk est un faucon de mer , connais pas sous nos latitudes ? c'est également le nom donné à un hélico de combat .

28 juin 2013

Le Seahawk, j'en ai rêvé longtemps, bien que l'Oceanlord était encore mieux (malheureusement pas de version biquilles, à moins qu'on m'ait caché des choses).

Ils deviennent d'ailleurs assez accessibles maintenant au plan prix sur le marché de l'occasion (années 80).

Pour l'anecdote, il y a quelques années, sur le Pont d'Yeu un Seahawk m'a rattrapé, route au N, avec tout dehors Génois et trinquette tangonnés sur chaque bord, GV à bloc.

Quand il est passé, j'ai eu l'impression que j'étais arrêté :oups:, pourtant mon impression était que je marchais déjà bien vite, d'autant plus que j'avais capté une communication entre Saint Sauveur et un plaisancier qui demandait les conditions météo :

"Vent SSW 35 kts établi avec rafales à plus de 50 kts" :lavache:

Ca m'a convaincu que ces "fers à repasser flottants" (comme les railles certains), étaient remarquablement stables en route au portant dans la brise.

29 juin 201316 juin 2020

On a fini par dériver de la question posée.

Donc pour répondre à notre ami Kaptai'n 76, le poser est une question de choix personnel, restant entendu que l'embossage reste indispensable, pour diverses raisons exposées plus haut.

Personnellement, dans des sites exposés ou peu abrités (exemple : plage de Port d'Argol à Höédic), je me mets à "Q", c'est à dire poupe vers la berge, étrave face au large.

Pourquoi :

1 - l'assiette longitudinale du bateau reste plus horizontale, donc on a plus de confort (voir photo des bateaux posés à Argol), d'autant plus que l'arrière s'enfonce plus, parce que plus lourd, cela compense la pente de la plage

2 - en cas de dégradation du temps (entrée de clapot), on pourra tranquillement préparer l'appareillage et rentrer le mouillage arrière à pieds secs. On tendra également au guindeau la chaine de l'ancre avant, sans excès, afin que l'ancre ne décroche pas lors de la manœuvre.

Le bateau, dont l'étrave est face aux rouleaux, aura moins tendance à se mettre en travers puisque en appui sur l'arrière de ses deux quilles : il ne soulagera qu'au dernier moment, quand il flottera franchement sur la crête des vagues, et là un grand coup de marche avant quand une vague se présente (il est communément admis qu' il y en une plus grosse, toutes les cinq vagues), on dégage à pleine puissance, ça cahote un peu sur les deux premières puis "roulez jeunesse" (à noter qu'il est tout à fait illusoire de croire qu'on pourra se déhaler sur une ancre frappée à l'arrière, compte tenu du déplacement de nos biquilles !).

Il faudra penser à éviter la chaine du mouillage lors du dégagement qui sera encore en place lors de la manœuvre. On pourra ensuite le relever tranquillement : on a le temps puisqu'on flotte maintenant à bonne distance de la grève et du fond.

(à suivre)

03 juil. 2013

Salut Bikeel,

Je comprends ce que tu expliques mais en même temps je me pose tjs les mêmes questions .... donc finalement j'ai rien pigé !!! :lavache:

Je n'ai jamais osé embosser avec mon centaur parce que ... je ne sais pas comment repartir !!

j't'explique :

1) je viens m'échouer sur une plage
2) une fois posé, j'allonge à l'avant 5 fois la hauteur d'eau maxi ...ok
3) j'allonge à l'arrière ..pareil ..ok
4) La mer monte, je flotte. Comment je ramène le mouillage avant sans lâcher l'arrière ????? :heu:

et pour ramener l'avant (5 fois la hauteur maxi), je suis obligé d'attendre la PM :tesur:

Donc là il me manque visiblement une case ....

seconde case :

j'ai bien pensé m'échouer étrave face à la vague mais si ça tape, le safran doit en prendre plein la tronche non???

et quand le bateau flotte, je fais comment pour remonter le mouillage arrière sans mouiller mon costard ?????

Bon je reprends la notice en attendant ta réponse :litjournal:

03 juil. 2013

On devrait savoir en gros quand on a l'intention de partir, donc on s'y préparera en conséquence à l'avance.

On rentre le mouillage qui sera inutile à l'appareillage (selon le sens, soit l'avant, soit l'arrière) tant que le bateau est au sec (celui qui va vers la zone la moins profonde quand le bateau flotte : la berge en générale, ou l'amont du chenal), on prendra soin de raidir le mouillage qui reste à poste, pour aider à déhaler, ne pas forcer pour ne pas arracher l'ancre.
Dès que le flot arrive et que le bateau flotte, on embraye jusqu'à la verticale de l'ancre (faut penser à éviter le mouillage, bien que en se détendant la chaine tombera de toutes façons au fond et ne présentera pas de gros risques pour l'hélice).
Arrivé à la verticale de l'ancre on a de la marge pour tout remonter.

Au pire si ça baratte, on dépasse carrément l'ancre, elle va s'arracher du fond et éventuellement crocher un peu plus loin, là il devrait y avoir assez de fond pour avoir le temps de tout remonter tranquillou sans hâte, mais en ne dormant pas néanmoins, ou au moins d'en remonter un bon bout.

Dans un appareillage musclé, ça m'est déjà arrivé de rouler 1/2 NM l'ancre en bas de 5 à 6 mètres, ayant autre chose à faire que de la remonter dans le davier.

A noter qu'en embossage on mouillera le plus long possible en chaîne, éventuellement du textile sur le mouillage le moins critique.

Pour 3 mètres d'eau, je mouille en gros 20 à 30 mètres de chaine en amont et en aval autant, pour avoir de quoi en reprendre en cas de besoin.

Pour empêcher le bruit de chaine dans les daviers, la chaine est tournée au taquet, puis on en reprend 1 mètre ou 2 avec une "main de fer" ou une manille "Kong" frappée d'un côté sur la chaine, de l'autre sur textile (amarre de 10) tournée également sur taquet (voir catalogue AD 2013 page 247).
Le bateau sera donc tenu sur un textile qui fera amortisseur de clapot, fusible en cas de dégradation des conditions, et fera également office d'alarme : la chaine recommencera à faire du bruit quand le bateau sera uniquement retenu par elle.
POUR L'HUMOUR : s'il advenait qu'au mouillage cette amarre de 10 cède, c'est que les conditions seront déjà bien dégradées et qu'il sera grand temps de commuter la VHF sur le 16 et d'en tester au moins la communication. :lavache:

On adaptera la section de ce fusible textile à la taille et au poids du bateau, du 6 pour un petit, du 8 pour un moyen, du 10 pour un gros.
:-)

On manœuvrera également ce textile pour faire évoluer le bateau, comme décrit plus haut, quand les quilles commenceront à tosser sur le fond.

Le tout c'est de trouver la longueur qui ira bien. :reflechi:

16 juil. 2013

Bonsoir Bikeel,
désolé pour ma réponse tardive mais je viens de déménager ( plus d'internet) et en plus l'alerte mail du site n'a une fois de plus pas fonctionné...

donc il me manquait le passage du

" On rentre le mouillage qui sera inutile à l'appareillage (selon le sens, soit l'avant, soit l'arrière) tant que le bateau est au sec"

Bien reçu :topla:

Ma seconde inquiétude était pour mon safran si je m'échoue étrave face à la vague..

est ce qu'il ne va pas prendre des coups si ça tape un peu ??

Est ce que je peux reculer au moteur et rester moteur enclenché pour poser le bateau ??

23 juil. 2013

Merci pour cette leçon très détaillée :pouce:

j'ai enregistré ton post dans mon telephone comme anti-sèche et je vais m’entraîner dès que le vent daignera passer au dessus des 5 nds !!!

d'ici là, j'ai le temps de préparer apéro et casse croute, car si j'ai bien compris c'est la partie la plus délicate de l'échouage !!!! :langue2:

merci !

16 juil. 2013

Ca ne devrait pas arriver, que le safran touche le premier, lors de la manœuvre de beaching, sur un Westerly ou un Bi-loup, l'appui principale s'exercera toujours sur l'arrière des quilles.
J'ai connu un propriétaire d'Evasion 29, qui avait scié quelques centimètres de son safran parce qu'il trouvait qu'il portait de trop.
Le manœuvre est peut-être plus discutable sur un bateau conçu pour avoir un troisième point d'appui sur le safran.
(sur du dur, genre une cale, on se mettra toujours en marche avant, mais ça c'est évident).
Je vous explique (ça explique pourquoi je me pose toujours au début du jusant ou à la pleine mer, il faut faire gaffe quand même au coef descendants, on peut rester scotché quelques jours, mais ça peut être volontaire aussi, on est plus tranquille) :
1 - je prépare plus qu'il ne faut de mouillage sur le pont, mettons 30 mètres, de toutes façons il ne me servira à rien, je ne chercherais pas à me freiner dessus, le freinage se fera au moteur
2 - je me mets à "q" perpendiculairement à la berge du point d'échouage choisi, par 5 à 4 mètres de fond, ça devrait faire en gros une vingtaine de mètres de la plage (attention aux zones de baignades interdites), je laisse filer le mouillage à l'eau
3 - je retourne au cockpit, j'embraye en arrière à demi puissance, et dès que le bateau à pris de l'erre franchement, point mort moteur, pour rester directionnel en marche arrière, c'est le poids de la chaine trainée au fond qui maintiendra l'étrave dans l'axe
4 - j'observe au sondeur (je sais que je touche quand ça marque 1 mètre) tout en reculant
5 - a 1,50 mètres de fond au sondeur, ou moins selon l'erre résiduelle, j'embraye en avant au ralenti (s'agit pas de mettre un coup à l'inverseur dans une panique), le bateau réduit sa vitesse mais il reste de l'erre en arrière, si je trouve que ça va trop vite je mets un peu de tours sans plus, tout en gardant de l'erre en arrière (s'il se présente de travers, sans pouvoir redresser, je reviens à la verticale du mouillage et je recommence la manœuvre)
6 - le sondeur marque 1 m, ça broute dans les fonds, on est posé, point mort machine (on pourra encore repartir, si on n'est pas satisfait pendant environ 3 à 5 minutes au jusant), l'étrave sera toujours maintenue dans l'axe par le poids de la chaine du mouillage qui trainera au fond. On profitera de cet intermède pour donner un coup de sonde à main aux quatre coins des quilles, simple précaution pour donner bonne conscience, des fois qu'il y ait un trou ou une roche sur un bord.
7 - on bloque la barre dans l'axe (faut pas que le safran se mette de travers quand il va faire sa souille suite à enfoncement de l'arrière des quilles, cas rare, au retrait de l'eau le bateau va plutôt se positionner en avant au fur et à mesure que les semelles de quille prennent appui)
8 - on mettra la chaine de mouillage au guindeau, on commencera à tendre légèrement et sans excès, faut pas déhaler le bateau posé, sinon c'est à refaire
9 - une fois l'eau partie, (en attendant, le bateau étant posé, on peut casser la croute, installer la table de cockpit, clôturer la journée au journal de bord, mettre sa boule de mouillage, etc...) on ira enterrer l'ancre à l'avant à la distance qu'on juge utile (on se rappellera qu'on a mouillé par 4 à 5 mètres de fond à PM), on s'amarrera à l'arrière à la berge ou sur une ancre (plate de préférence, ça tien mieux dans le sable)
10 - au changement de marée, quand le bateau commence à brouter le fond, au flot on lâchera 1 mètre ou deux à l'arrière, et on mettra les tours de guindeau correspondants à l'avant pour le faire flotter franchement, au jusant on fera l'inverse, pour échouer franchement quand le bateau tosse au fond (parfois c'est de nuit, c'est moins drôle, mais on ne peut pas tout avoir, c'est la nature qui est faite ainsi).

Quand on pris le coup, on pose même le bateau à l'abri du ressac par 20 kts de vent travers, sans problème.

Faites quelques essais à mi-marée dans un coin abrité, vous verrez c'est facile, en ne plaçant que l'ancre avant pour vous déhaler au départ.

Pour la petite histoire, j'ai décidé d'acheter un bi-quille et plus rien d'autre, quand j'ai vu un marin arriver avec un bi-loup sur la cale de l'Ile d'Aix.
Il a posé le bateau à mi-jusant, ils ont pris l'apéro jusqu'à ce que l'eau soit partie, ils sont allé faire les courses, (alors que nous au mouillage nous ne pouvions pas aller à terre, il y un immense champs de vase à marée basse à traverser), ils ont cassé la croute, et quand le flot était de retour, ils sont repartis. Sans aucune manœuvre de prise de coffre, sans gonflement et armement d'annexe, bref rien à faire, juste une ficelle à rôti pour symboliquement attacher l'étrave du bateau à la cale.
:-p

23 juil. 2013

N'oubliez pas de mettre l'annexe sur la berge, et attachée, si vous partez aux pâquerettes dans l'arrière pays.
On a tendance à l'oublier, celle là, en biquille, dans le registre :
"on sera de retour avant...".
Après on lanterne pendant deux ou trois heures, voire plus, à 10 ou 20 mètres du bateau, en attendant que dame nature refasse son office (marée), ou on mouille sa chemise. :langue2:
Pour les longues distances, genre Sauzon Pen Prad, des roues d'annexe ne sont pas un accessoire, ni un luxe inutile.

03 juil. 201303 juil. 2013

première question :
5 fois la hauteur d'eau à mi marée, ça fait guère plus de 20 m, donc pour remonter l'avant, il faut avoir environ 50 m derrière... perso, j'ai 80 m, de cablot comme ça je suis tranquille.

Si l'ancre de l'avant n'est pas immergée quand on a prévu de partir, il faut anticiper et la reculer à pied sec... voir même la mettre sous l'étrave et la remonter lorsque l'eau la submerge avant que le bateau flotte, ce qui la rince.

Pour partir, une fois le mouillage avant relevé, tirer sur le cablot de l'arrière en aidant avec un coup FRANC et BREF de marche arrière (cablot tendu pour ne pas partir dans l'hélice), ce qui a pour effet de donner de la vitesse, sans faire tourner le bateau.
Une fois la vitesse imprimée, le safran permet de garder la direction pendant qu'on tire sur le cablot.
S'il n'y a pas de vent de l'arrière, la tension sur le cablot permet de conserver la vitesse. Si vent il y a , donner à nouveau un coup franc et bref de marche arrière...
Si vent fort il y a et que ça craint pour les voisins, qui te voient inexorablement te foutre en vrac en travers, tu remontes ton cablot au winch de génois prestement et lorsque ton ancre arrière est décollée du fond, tu te casses en marche avant douce en la laissant trainer dans l'eau.
Lorsque tu as un espace dégagé, tu peux la remonter calmement.
Sinon, tu mouilles par l'avant le temps de respirer et prendre le temps de tout ranger calment.

Voila : seul l'entrainement te permettra de faire cette manoeuvre proprement. Lance toi.

03 juil. 2013

J'ai envoyé mon message juste après Kikeel, sans voir le sien.
Il fait sans doute doublon. Désolé.

16 juil. 2013

Bonjour,

Je possède un Biloup 30, bien pratique dans certains mouillages forains qui assèchent. Mais toujours en recherche de mouillage calme et isolé. Je ne pose pas systématiquement parce que j'ai un biquille, avec du clapot c'est très désagréable dans les 2 sens (mise à sec et mise à flot). Par contre on ne se pose pas la question de savoir si on va avoir assez d'eau !!!

Quant à la remontée au vent, il marche comme la majorité des bateaux (à taille égale) et ne dépasse rarement les 15° de gite. C'est un bateau qui aime la brise et mouille très peu.

ladesirade4.blogspot.fr[...]he.html

A +

ALAIN

23 juil. 2013

Un détail qui a son importance, avec un biquille, dans les ports qui assèchent, dont les fonds sont assez durs.
Si un bateau vient à couple, s'assurer que quelqu'un reste à bord jusqu'au posé des deux bateaux, pour surveiller l'amarrage, surtout si celui qui vient à couple est une petite unité DI.
Si on ne surveille pas l'amarrage jusqu'au posé du DI, il risque de rester pendu au franc bord et les taquets vont pas aimer :mdr:
Sur les fonds mous, c'est un peu pareil, veiller à ce que le biquille ne prenne pas trop de bande et écrase le petit, quand les deux ne flottent plus, des fois que le DI ait oublié de rentrer sa dérive.
En cas d'absence, je mets une petite pancarte aux filières coté eau :
"!!! Attention Biquille - TE 1,30 m !!!",
tout le monde ne sait pas les reconnaître, et prévenir vaut mieux que guérir.
Quelque soit, à couple d'un biquille, en mers à marée, on évitera de ficeler les bateaux ensemble tel un rôti. :oups:
Mais c'est également un avantage du biquille classique, dans les lieux abrités, si on a un copain en DL, qui navigue de concert, on peut lui servir de quai d'appui quand ça assèche.
Quand l'eau revient, il flottera avant le biquille, donc avec ce qu'il faut comme pare battages et des gardes judicieusement placées, ça ne risque pas grand chose, sous réserve que le biquille ait un mouillage trapu, et même si le voisin met une ancre, ou deux, quand les deux sont embossés, il n'y a pas de gros risques de tricot de chaines. :langue2:

23 août 201316 juin 2020

Technique intéressante, mais je l'essaierais en choisissant une plage qui n'est pas trop sujette à des courants traversiers. A deux reprises je me suis fait peur avec ça. La première fois le courant me déhalait n'importe comment et j'ai mis une plombe à récupérer mon mouillage arrière. La deuxième fois le sable était fin, les turbulence ont fait des trous et des pâtés autour du bateau qui par chance est resté droit. En dehors de ces aléas, échouer et naviguer avec un biquille récent est un pur bonheur.

23 août 201323 août 2013

j'ai encore constaté cet été avec un "certain plaisir" qu'avec les années qui passent et malgré le nombre croissant de bateaux, les bons mouillages d'échouage se vident.

On a pratiqué exactement 10 mouillages d'échouage différents cet été et étions seuls dans la moitié d'entre-eux, malgré des conditions météo idéales.

Les changement des modes de navigation sans doute, et la trouille de poser avec des bateaux pourtant conçus pour cela.

Il y a 20 ans, on posait avec des bateaux pas franchement prévus pour (les quillards courts), maintenant on ne pose plus avec des bateaux prévus pour ça, et vendus fort chers...
C'est un peu difficile à comprendre.

Bref, on est peinard. Y'a qu'à regarder les photos.

Maritimement votre.
Guillemot

25 août 2013

Pourquoi "pas franchement prévu pour" ? lesWesterly et autres biquilles anglais des années 70 étaient bien prévus pour échouer, et même échouer 2 fois par jour toute l'année... Je n'en dirai pas autant des biquilles à pattes de cicogne d'aujourd'hui, surtout taillés pour aller vite

26 août 2013

Quoi que j'ai devant mon mouillage un Django ( haut sur pattes ) qui échoue quelques 700 fois par an, sans que le proprio s'en occupe et apparemment sans dommage pour son boat !

26 août 2013

Extrait du message :
"on posait avec des bateaux pas franchement prévus pour (les quillards courts)"
Pas les biquille, bien sûr...

Drogden Fyr, Oresund DK

Phare du monde

  • 4.5 (136)

Drogden Fyr, Oresund DK

2022