passage par Maumusson

Bonsoir a tous.
J'envisage de convoyer mon voilier de Marennes a Royan ce weekend .évidement c'est tentant de passer par Maumusson , quelqu'un a t il pratiquer cette sortie récemment ? Toute info me sera utile . merci.

L'équipage
24 mars 2015
24 mars 2015
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Marennes Royan par Maumusson . Etal de haute mer, beau temps, le plus vite possible au moteur . j'ai eu la chance de pouvoir suivre un petit chalutier . Une bouée bâbord avait méchamment bougé .. Voila commet j'ai fait . sans problème .

24 mars 2015
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je l'ai vu pratiquée l'été dernier mais j'ai préféré faire le grand tour. On est parti de la Seudre en face la Tremblade et nous nous sommes arrêtés le soir, 12 heures plus tard à la Palmyre. Nous avons fait du moteur jusque par le travers de l'estuaire de la Charente. Je ne pense pas que l'on puisse faire beaucoup moins en temps car on trouve fatalement du courant contraire à un moment, il y avait quand même 60 miles à parcourir mais à partir d'Antioche c'était du portant avec du spi.
A moins d'une mer plate et d'un vent d'Est je n'oserais pas le pertuis même si je le pratiquais dans le temps. Beaucoup y sont morts même des pêcheurs qui y passaient deux fois par jour. Soyez prudent !

24 mars 201516 juin 2020
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Rectificatif, finalement en vérifiant nous avons mis 10 h et 8 minutes.
J'essaie de joindre la trace dont il manque le début pour une raison inconnue. -Vous remarquerez qu'il faut descendre pas mal sud dans l'embouchure de la -Gironde le chenal s'étant déplacé. -La mer y était non pas énorme mais disons forte et arroseuse, c'est l'estuaire quoi !

26 mars 2015
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@ Kaj : tu parles de la Palmyre, es tu allé au port ? es tu resté dans la baie ? il me semble que c'est un lieu pas mal pour s'abriter sans aller au port, derrière la dune, pour un bateau qui échoue bien sûr

26 mars 2015
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oui ! je suis allé au port. J'ai été voir la baie où l'on pouvait s'ancrer il y a douze ans mais le fond s'est modifié si bien qu'il n'y a plus assez d'eau à marée basse et comme le fond de sable est très ondulé on ne peut y mettre les béquilles. Avant nous avions un DI et c'était beaucoup plus facile. Mais j'ajoute que maintenant il y a tout un tas de kit surf qui traversent en trombe et rasent les mâts ce qui n'est pas très rassurant pour les antennes, déjà qu'il faut réussir à ne pas se faire rentrer dedans par les écoles de voile. Ce coin est agréable mais l'était beaucoup plus il y a quelques années. Dommage ! Mais ça reviendra peut-être !

24 mars 201524 mars 2015
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Kaj a raison je me suis fait avoir en novembre, j'arrivais de Camaret et je n'ais pas trouvé les bouées de chenal de la Gironde à leur places.
Pourtant j'avais un Lowrance de 2014 et cartes navionics idem, mais pas à jour, et 2h du matin, en plus la MTO était merd.. Demande les avurnav au port avant de partir, pour avoir les nouvelles positions, plus sud de 3M environ.
Maumusson ok, si pas de tirant d'eau, marée descendante, vent d'est modéré

24 mars 2015
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fais le tour va . Si tu n'as pas un bon moteur puissant en cas de .......ne tente pas le diable .

24 mars 2015
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Ca bouge fort Maumusson, les vagues sont chargées de sable.. et gaffe aussi au tirant d'air si tu passes sous le pont d'oléron..

28 mars 2015
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Cré vingt diou si lesvagues sont chargées de sable ça doit décalaminé l'échangeur si on utilise le moteur. :pouce: :doc:

24 mars 2015
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je l'ai fait, avec 1.10m de TE c'est rassurant, après une nuit au mouillage de Gatseau pas de pb par beau temps et au moteur, mais c'est un peu stressant de chercher les bouées du chenal, pas tjrs bien visibles et surtout qui sont déplacées régulièrement ...

24 mars 201524 mars 2015
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J'ai fait le pertuis de Maumusson en 2010 par petit temps avec un DL. On a fait joujou avec le GPS à main et c'est vrai que ça varie beaucoup entre ce que j'ai vu et ce qu'il y avait sur le GPS... A presque l'étale et quasi 8 nds de vent contre courant c'était déjà bien agité dans l'entrée. Ouais donc je confirme c'est mal famé. Conditions décrite par Atlante Eos plus qu'indispensables.

24 mars 2015
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Merci beaucoup de vos remarques je pense me présenter un peu avant l etale de létale de PM ,observer la passe voir si sa déferle , c'est un petit coef ,donc pas trop de courant ,et puis la marée est en fin de mâtiné dons pas trop de vent douest je pense !
C'est mieux aussi dans ce sens je veux dire pour sortir ! et puis en navigation il faut oser( avec modération) sa reste toujours une expérience !

25 mars 2015
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Ce ne sera pas possible ce week end, trop de houle, ne t'y tente même pas !

25 mars 2015
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Si tu y tiens vraiment tu peux t'avancer un peu dans le chenal et attendre le passage des pêcheurs pros du coin qui vont sortir. Il faut essayer de les suivre mais pas facile, ils vont vite et puis il n'y en a peut-être plus. Il y a quelques années on pouvait y suivre le bateau de pêche "les râleurs" qui méritait bien son nom mais on m'a dit qu'on ne peut plus le faire, ils y auraient laissé leur peau.

25 mars 2015
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Vos remarques sont pleines de bon sens ! C'est vrai que c'est et reste un endroit très dangereux !!a tout moment peut surgir une déferlante chargée de sable !
Mais l aventage est que pour sortir on peut étudier longuement ,tranquillement, les conditions ! Et puis on est hyper sur ces gardes ! Tous ses sens en éveils !.
Les accidents arrivent souvent dans des situations ou l on ne s'y attends pas !!!
Ceci dit , prudence ,mais aussi audace car il est bon de connaitre et de pratiquer des endroits qui peuvent être parfois une solution de navigation !!

25 mars 2015
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Maumusson....J'arrive pas a enlever ce nom de ma memoire...
On y a mi le mat dans l'eau, un coup a gauche un coup a droite !!! Le temps de le dire.... Retourné comme une crepe !

Quand tout le monde reste a bord (on se demande comment des fois) et que le bateau se redresse vite, ca ne fait que "ranger" l'interieur du meme coté !! :langue2:
Juste au moment ou j'avais decide de faire demi tour.
Bref rien qu'a regarder les cartes (d'autant plus apres coup !) on comprend qu'on a rien a faire la.
Ce qui ne tue pas rend plus fort, certe... Mais bon...

Maumusson merite son nom, fais le tour !!!! :non:
A+, Lolo

25 mars 2015
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C'est un peu mon terrain de jeux en voile légère, en croiseur étal de pleine mer et pas de houle pourquoi pas si tu connais bien.

Mais franchement avec 2m de TE si il y a un peu de houle je préfère faire le tour les fond sont pas mal irrégulier et la passe est vraiment devenue dangereuse. Je n'y suis pas encore allé cette année, mais je préfère faire le tour zen que de me taper un coup de stress.

Le pertuis s'est élargie avec les années mais la passe est de plus en plus proche de la côte plein de banc de sable se sont engraissé (dans la baie aussi). A l'époque ou j'allais chercher les chasses de bar en motor boat derrière le grand banc qui traverse la passe je me suis plusieurs fois pris des grosse sué en regardant le sondeur.

25 mars 2015
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Il y a deux ans une bouée rouge était sur le sable .

25 mars 2015
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de toute façon pour ce week end tu as une houle de plus de 1m sur la zone et dans ce coin tu auras surement plus. Donc le tour.

25 mars 2015
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Au vu de tout ce qui est dit plus haut pour atterrir sur le chenal de la passe ouest qui a été déplacé l'année dernière

Voici le nouveau point d'entrée près de la bouée 2 :
45°36' 400 N -- 01° 22' 000 w .
ensuite suivre le chenal côté tribord (bouée verte jusqu'à la
Bouée 9 et puis Royan Bouée R 1.
Meilleurs moment pour prendre le chenal a la B2 mi marée montant de Royan.
Bonne navigation.

25 mars 2015
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Bon OK ! C'est bien dommage mais je pense effectivement faire le tour !!!
J'ai perdu la pratique de ce passage depuis plusieurs années ! Comme j ai le temps je vais y jeter un coup d'œil d ancien surfeur !!! Mais sans conviction !!!
Faire le tour c'est 8 a 10 heures de nav en plus et même une partie de nuit !!!
Cool pour ma premiere nav en solo de l année !!

25 mars 201525 mars 2015
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Il FAUT faire le tour ! J'ai convoyé récemment un bateau moteur des Sables à Bordeaux, avec 2 x 300 CV au cul mais je ne m'y suis même pas risqué ... même avec une bonne météo.
Et gaffe aussi au banc de "La Mauvaise" au sud ... gros détour là aussi et comme dit plus haut, il faut tirer au sud avant d'embouquer le chenal ; ça bouge sans arrêt dans ce coin ...

25 mars 2015
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Moi je l'ai passé avec un sangria il y a vingt ans je ne m'y risquerais plus, chaud chaud.

17 juin 2017
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Bonjour, moi aussi en tant que équipier et puis perdu dans le golf de gascogne secouru par la snsm car plus de batterie. degouté de la mer pendant de longues années?
on ne se serais pas croisé???

25 mars 2015
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Ca dépend vraiment des conditions. J'y suis passé il y a fort longtemps avec un cata open de 8,70 m très rapide, 50 cm de TE. Conditions idéales : anticyclone établi avec vent d'est assez soutenu (15 kn) presque pas de houle, je suis parti de Bonne Anse 1 h avant l'étale de marée haute, j'ai pris le passage à terre du banc de la Mauvaise (je ne sais pas s'il existe encore), je ne l'avais jamais tenté et j'étais sur Maumusson à l'étale de pleine mer, 1 h après. Aucun problème.
Par contre, j'y étais à pied il y a 15 jours du coté de Gatseau. La houle tournait le pertuis et coté Océan, c'était manifestement infranchissable. Je ne m'y risquerai pas sans conditions parfaites.

25 mars 2015
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je crois que la qualité premiére d'un plaisancier est la sagesse !! et puis gagner du temps quant on est en mer quel est l'intéret ? bien sur ça ne veux pas dire de ne faire avancer proprement son bateau....

25 mars 2015
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oui mais si les conditions sont très bonnes, pourquoi se priver ...
je suis plutôt prudent, mais quand je l'ai fait, c'est passé' the fingers in the nose' ...

25 mars 2015
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Une etoile a mélody5

La sagesse c'est le skipper qui ramene le navire meme 15 heure en retard mais sain et sauf, par rapport au gros malin qui a voulu couper au plus court et qui n'arrivera jamais ou raparié par la SNSM !

Maumusson c'est un piege a cons ! Vu l(endoit je n'ai vraiement pas envie d'y mettre ma quille ! meme chose a la barre d'Etel par mauvaises conditions.

@+ Alain

25 mars 2015
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Bon ! C'est sur je fais le tour car effectivement la météo sera pas de la partie !
A reflaichir

Je me dis qu'il y a un certain temps je ne me serais même pas poser la question !!! Je navigué en corsaire avec fois rien ! Et on faisait des trucs de ouf !!!!

26 mars 2015
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J'ai failli y laisser ma vie et celle de ma famille.

Grand beau temps, force 2 à 3, grand soleil et je vois un bateau retourné avec 3 personnes qui barbotaient dans les déferlantes. Je me suis un peu écarté du chenal pour leur porter secours, erreur fatale.

J'ai appelé l'hélico qui est venu les repêcher une demi heure plus tard, mais j'ai pris des vagues à la hauteur des barres de flèche.

Je m'en suis sorti avec une grande frayeur.

Le problème par grand beau temps, c'est la grosse houle venue du large qu'on ne peut prévoir et anticiper. Et après, banc de la Mauvaise qui porte bien son nom et chenal de Royan qu'il faut aller chercher au diable, impossible de couper.

Oh, que la petite glace à Royan était bonne.

Pour moi, plus jamais.

CaptainRV

26 mars 2015
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Je dois avouer que je n'ai passé par ce pertuis qu'une seule fois, il y a bien longtemps, par beau temps, sans problèmes particuliers.
On se posait sans doute moins de questions..
Internet et les forums n'existant évidemment pas, on ne risquait pas de recevoir de réponses ! :heu:

26 mars 2015
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enfin depuis bien avant internet on en parle ...
Rabelais , Victor Hugo , 1884, P.L. Imbert ...
et depuis gamin on me parle du clocher de la cité engloutie que les creux nous ferait voir !
entre légende, récit,et épave visible, pas besoin d'internet .

fr.wikipedia.org[...]umusson

26 mars 2015
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Naufrages
De nombreux navires ont fait naufrage à Maumusson au cours des siècles. Ainsi du « Princesse Eléonore » en 1717, de l'« Élizabeth-Catherine », en provenance de Hambourg, en 1734, de la « Notre-Dame de Carmen », en provenance de Saint-Sebastien, en 1759, de l'« Aimable Françoise » en 1743 (17 morts), du « Hasard » en 1768 (sur 265 hommes d'équipage, seuls 12 peuvent être secourus), de l'« Antonio-Carmen » en 1823, de « La Jeune Gabrielle » en 1857, de « L’Espérance » en 1863 (4 morts), de « L’Abanian », en provenance de Sunderland, en 1865, de la goélette bolivienne « L’Hermance » en 1870, de « L’Alphonsine » en 1880 (10 morts), du navire uruguayen « Presidente Viera » en 1916 (son épave est toujours visible à marée basse, sur la plage de la Giraudière-Oléron) et du chalutier « Le Squale » le 31 août 2011 (liste non exhaustive1). À noter également la disparition, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1993, du rameur russe Evgueni Smurgis, qui avait entamé un tour du monde à la rame depuis Dikson (Sibérie). Son bateau est exposé au musée maritime de La Tremblade3.

26 mars 2015
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pas besoin d'internet, et tu cites Wikipédia ! :mdr:

26 mars 2015
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Me souviens d'un ancien du coin qui m'avais dit qu'a force de faire le con là bas j'allais me taper le clocher :x
Par contre le marais du Galon d'or chez nous c'est la baie des câlins.

26 mars 2015
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Il y a fort longtemps , quand j'étais jeune ..... je me suis fait prendre . Avec mes lunettes et alors qu'il pleuvait des sceaux je n'y voyais rien et j'ai coupé trop court dans le chenal qui sort de Royan . Triskell en cp . 8.9Om mat a l'horizontal avec la mer , chandelier tordu, tangon qui était sur deux support éclaté en mille morceaux par une vague qui s'est abattu sur le pont ; Winches arraché ...J'ai juste été sauvé par ma connerie . je n'avais pas assez réduit alors qu'il faisait un temps de merde en plein hiver et c'est ce qui m' a sauvé . le vent a repris dans la GV et a ressorti le bateau comme un coup de pied au cul .....heureusement Begtse veillait sur moi ....oh le bol ;!!!

26 mars 2015
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@ Gunt-Fluk. : que veux tu dire par "chenal qui sort de Royan" ? tu étais où ? dans la gironde ? ou déjà dans la mauvaise ? ou encore en face des digues de royan ?

26 mars 2015
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on est tous bien d'accord, c'est un coin pourri si les conditions sont mauvaises, mais ça passe tout seul si elles sont excellentes.
après chacun fait ce qu'il veut ...

26 mars 2015
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excellente conclusion.. pleine de bon sens :topla:

26 mars 201526 mars 2015
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possibilité de courant + possibilité de houle + hauts fonds = piège mortel ...

26 mars 2015
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hehe zheul j'avais la flemme d'aller à la bibliothèque chercher hugo et Palissy et mon grand-père est plus de ce monde
c'est l'epoque ;)

26 mars 2015
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Pierre : j'arrivais de Pauillac ; J'ai pris le balisage de sortie de la gironde et ne voyant rien j'ai fait "tribord toute " largement trop tot ........ A ne pas refaire . On a pas deux fois cette chance la a mon avis ....

26 mars 2015
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@ Gunt-Fluk. : t'étais sur le banc de la mauvaise alors ?

26 mars 2015
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Merci a tous ! J'ai fais ce passage une dizaine de fois environ mais il y a longtemps et je voulais avoir une idée de l état des lieux actuel !! Car c'est un endroit très changent ! Compliqué mais très technique aussi ! Impression ant souvent mais j en garde que des bons souvenirs ! C'est marrant ! J'ai vu beaucoup d étrangers le pratiquer , surtout des anglais !!!
Mais faut avouer que venant de Royan c'est tentant de mettre tribord toute et de remonter jusqu'à la juliar ! A la voile c'est marinement valorisant !!!

26 mars 2015
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Pierre44000; A ton avis ? Oui en plein dedans comme un cretin ......

26 mars 2015
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Je suis passe par la jeune et aussi sur le banc de la Mauvaise, il faissait un peu beau...

26 mars 2015
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bonjour, samedi vague a la passe 1.25 à1.50 M à 10H dimanche 1.25 à 1.75 à 14H moi je reste tranquille on passe quand c'est un lac pas de houle et pas de vent et croix moi je suis de la Tremblade et ancien marin-pêcheur, ça passe ou ça casse

28 mars 2015
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B est miss est onjo mouls l e s ur
Je passe Maumuson quasiment tous les ans et dans les 2 sens, depuis plus de 13 ans avec mon Dufour 1800 puis le Bavaria 32.
Bien sûr qu il faut faire attention à la houle contre vent, à éviter!
Y aller environ 1 a 2 heures avant l étale de pleine mer par vent faible, beau temps et de jour et respecter le balisage présent Mais incomplet dans les années 2008 à 2012 env.
Cependant Ne pas hésiter à faire demi tour avant la zone critique si ça déferle devant.
En résumé c dangereux dans certaines conditions mais pas infaisable loin s en faut

Comme signalé, attention ensuite au banc de trompe sot puis au tirant d air sous le pont ( ne pas suivre la signalisation sur le pont mais passer la ou il,y le plus de tirant d air, 18 m, indiqué sur les cartes marines. ) C la où il y a un joint de dilatation et surtout l anémomètre sur le pont.

PS. J ai vu en direct et en 2000 un voilier arracher son pataras, car pas passé au bon endroit ...
voyant qu'il ne passerai pas, il s est mis en marche arrière et bingo!
N
Bon vent
Jm

28 mars 2015
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on ne peut absolument pas se fier au balisage, on peut voir, à marée basse, les bouées posées sur les bancs de sable et en vrac dans n'importe quel sens à se demander si parfois on s'en occupe.

28 mars 2015
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de fait est le balisage n'est pas tjs au top, comme indiqué plus bas

et ma trace dans max sea n 'est jamais la meme d'une année sur l autre, a cause des bancs de sable qui bougent beaucoup...

28 mars 2015
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Merci a tous de tout ces renseignements ! Je confirme aussi avoir vu souvent les bouées posées sur le sable !! Et aussi tout d un coup 1.50 m a " les mates" et aussi des vagues a surf sur mon tribord en sortant !!! Que d'émotion !! Mais on est toujours en alerte !! Donc un oeil sur le sondeur et la houle.
De toute façon ,vu la météo jai pris la semaine pour ramener le bateau , donc j'ai largement le temps de faire le tour .la sagesse l emporte .
Bon vent a vous tous et merci .

28 mars 2015
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je navigue toujours avec un oeil sur le sondeur, c'est une habitude depuis .... :lavache:
et dans ces parages, avec un chenal mouvant, c'est bien utile ...

28 mars 2015
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Bonsoir, la bonne décision. À la grande marée tu aurais dû aller voir la passe au bas d'eau pour prendre des repères, à chaque coup de tabac la passe bougée. À passer aux pleines mers et sens brisant sur la barre il y a toujours des gens plus malins. moi je suis passé, bien sûr on passe mais avec une mer calme aux pleines mers pas de problème

28 mars 2015
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Passé une fois dans de mauvaise conditions, jamais repassé depuis, toujours fais le tour par Chassiron...

28 mars 2015
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Et ce dimanche ça va déjà tanguer sur Antioche, bien arrondir.....

29 mars 2015
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En conclusion, tout ça pour dire que le Pertuis de Maumusson se passe par beau temps et mer calme ! :heu:

30 mars 2015
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c'esr la conclusion.

30 mars 2015
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Bonjour a tous
Oui évidement c'est une conclusion évidente dans la mesure ou ce passage doit être emprunter avec la plus élémentaire prudence !!!
Cependant mon post a l'origine , faisait état d'une interrogation sur la fiabilité du pertuis c'est a dire , présence du balisage et mouvement des fonds , si quelqu'un l'avait enprunte récemment .
C'est pourquoi toute expérience ou conseil est toujours bon a prendre.
En sortant , ce n est pas la houle qui m 'inquiètte mais la hauteur d eau !
En effet la houle cela s' observe ' par contre les bancs de sables c est plus sournois !!!
Bonne nav a tous !!!

30 mars 2015
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je t'ai répondu, la passe bouge beaucoup sur surtout pendant les grandes marées. avec un coef de 90 et plus va voir la passe a la pointe d'Arvert entre l'embellie et la pointe espagnole et tu prends tes repères tu te présentes 30 minutes avant la bascule sans vent ni houle et tu rejoins la boue t'atterrissage dans la rivière si tu pars de Marennes pour la passe . Côté ile bouée du galon d'or, bien en ligne la gatseau, les mattes et tu vas toujours droit quand tu es dans le travers de la barre et tabouret droit dessus et tu passes bien entre les bouées puis l'Att Maumusson me soit pas tenté de couper sur la mauvaise, épaves et haut fond( la gatseau et les mattes tu passe juste a quelques mettres3a5m)

30 mars 2015
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Dominique, n'oublie pas le missel , l'eau bénite et le crucifix .....la tu dois y arriver . :mdr:

31 mars 2015
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Pertuis de Maumusson
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Maumusson.
Pertuis de Maumusson
Localisation du Pertuis de Maumusson en Charente-Maritime.
Localisation du Pertuis de Maumusson en Charente-Maritime.
Géographie physique
Type Détroit
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 45° 47? 45? Nord 1° 13? 40? Ouest

Profondeur

· Maximale 20 m
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France) Pertuis de Maumusson
modifier Consultez la documentation du modèle
Le pertuis de Maumusson est un détroit séparant la presqu'île d'Arvert de l'île d'Oléron, dans le département de la Charente-Maritime.

Formant un étroit goulet entre la pointe Espagnole et la pointe de Gatseau, il s'élargit ensuite et forme une sorte de petite mer intérieure au large de Ronce-les-Bains et de Saint-Trojan-les-Bains, entre la pointe de Manson, la pointe aux Herbes et la pointe de Bonnemort, où la Seudre vient se jeter.

Mettant en communication l'océan Atlantique et le coureau d'Oléron, c'est un endroit redouté des marins du fait de la puissance des courants, des forts remous caractéristiques des phénomènes de maelstrom — décrits avec précision par Victor Hugo lors de son voyage dans la région — et de la formation de déferlantes, en particulier par mauvais temps. Ces conditions de navigation particulièrement difficiles en font un endroit sujet à de nombreux naufrages.

Il tire son nom de l'ancien français « Mauvaise musse », signifiant « Mauvais chemin ».

Présentation[modifier | modifier le code]
La séparation de l'île d'Oléron et de la presqu'île d'Arvert intervient sans doute au moment de la transgression flandrienne. Le pertuis de Maumusson, qui forme un petit bras de mer entre ces deux entités géographiques, est soumis à un régime de courants particulièrement violents (dépassant parfois les 4 nœuds1) courants de marée en liaison avec l'estuaire de la Gironde d'une part, avec le pertuis d'Antioche d'autre part. La houle, qui se brise sur des hauts fonds sableux, est ici particulièrement redoutable, et oblige les navigateurs à faire preuve d'une très grande prudence, en particulier par houle d'ouest. De puissantes déferlantes en font un endroit particulièrement sensible, en dépit d'un balisage se voulant aussi efficace que possible.

La puissance des courants « rabote » les dunes depuis des siècles, formant autant de bancs de sable pernicieux (banc des Mattes, Auger, Perquis, Petit Barat, du Bri, de La Palette, de Trompe-Sot). Sur l'île d'Oléron, la dune recule ainsi en moyenne de 10 à 25 mètres par an. Sur la presqu'île d'Arvert, l'anse du Galon d'or est un havre bien abrité. Le marais du Galon d'or est une petite lagune d'une grande richesse biologique.

Les violents courants et les énormes vagues (en particulier par mauvais temps) ont marqué les esprits depuis des siècles, et ont été relatés dans de nombreuses publications. Au Moyen Âge, le chroniqueur Richard le Poitevin décrit le pertuis en ces termes : « jusqu'aux gorges du fougueux océan ayant son origine dans la haute mer (...) un courant marin arrive dans cet endroit et se précipite en écumant vers l'orient, faisant entendre de tous côtés aux oreilles des habitants de diverses régions une sorte de continuel mugissement 2». Rabelais évoque Maumusson et fait réchapper son héros Gargantua d'une « espouvantable tempeste » survenue au large de l'« île des mécréants2 » (il s'agit d'Arvert, considérée à l'époque comme une île, et important bastion huguenot).

Bernard Palissy note, à propos du pertuis de Maumusson : « il se fait ordinairement des vagues dedans la mer aussy hautes que des montaignes et mesmes es passage de Maumusson, lesquelles vagues sont si grandes que les navires n'y peuvent passer sans estre en grand péril de naufrage et s’en perd grand nombre au dit passage (...) Quand la mer est ainsi esmeue, les navires se donnent bien garde d’y passer2. ».

Au début du XVIIIe siècle, le géographe Claude Masse note que : « il (le pertuis) est remarquable par le grand bruit qu'il fait. Quand le vent est à l'occident on l'entend à 4 ou 5 lieues dans les terres par l'agitation et le brisement de la mer sur les grands bancs de sable 2». En 1843, Victor Hugo en parle en ces termes : « Entendez mugir le Pertuis de Maumusson (...) Un des nombrils de la mer, les eaux de la Seudre, les eaux de la Gironde, les grands courants de l’Océan, les petits courants de l’extrémité méridionale de l’île pèsent là, à la fois de quatre points différents sur les sables mouvants que la mer a entassés sur la côte et font de cette masse un tourbillon (...). Tout gros navire qui touche le pertuis est perdu. Il s’arrête court, puis s’enfonce lentement. Rien ne peut arrêter dans son mouvement lent et terrible la redoutable spirale qui a saisi le navire1 ».

Le pertuis vu depuis la pointe de Gatseau, sur l'île d'Oléron.
Dans son ouvrage « Les Drames de la Côte Sauvage », paru en 1884, P.L. Imbert écrit : « on me raconte, qu’à l’endroit où nous sommes, deux pêcheurs furent surpris, un soir, par une violente tempête. Jamais ils n’avaient vu la mer aussi grosse, le ciel aussi noir. Muets d’horreur, glacés d’épouvante, ils se prirent la tête à deux mains et, sans pensée, — pas même celle de leur famille, — attendirent la mort... Le lendemain, ils se trouvèrent, sans savoir comment, sur les côtes de Bretagne !1 ».

La légende s'est également emparé du lieu, qui serait hanté, et où se trouverait une cité engloutie. Il serait ainsi très dangereux de naviguer à marée basse à Maumusson car l'on risquerait de heurter le clocher de l'église ! Un proverbe marin résume bien la crainte qu'inspire ce lieu depuis des siècles : « Préservez-nous, seigneur, du chant de la sirène, de la queue de la baleine, et du trou de Maumusson ».

Naufrages[modifier | modifier le code]
De nombreux navires ont fait naufrage à Maumusson au cours des siècles. Ainsi du « Princesse Eléonore » en 1717, de l'« Élizabeth-Catherine », en provenance de Hambourg, en 1734, de la « Notre-Dame de Carmen », en provenance de Saint-Sebastien, en 1759, de l'« Aimable Françoise » en 1743 (17 morts), du « Hasard » en 1768 (sur 265 hommes d'équipage, seuls 12 peuvent être secourus), de l'« Antonio-Carmen » en 1823, de « La Jeune Gabrielle » en 1857, de « L’Espérance » en 1863 (4 morts), de « L’Abanian », en provenance de Sunderland, en 1865, de la goélette bolivienne « L’Hermance » en 1870, de « L’Alphonsine » en 1880 (10 morts), du navire uruguayen « Presidente Viera » en 1916 (son épave est toujours visible à marée basse, sur la plage de la Giraudière-Oléron) et du chalutier « Le Squale » le 31 août 2011 (liste non exhaustive1). À noter également la disparition, dans la nuit du 14 au 15 novembre 1993, du rameur russe Evgueni Smurgis, qui avait entamé un tour du monde à la rame depuis Dikson (Sibérie). Son bateau est exposé au musée maritime de La Tremblade3.

Notes et références[modifier | modifier le code]
? a, b, c et d Le Pertuis de Maumusson [archive]
? a, b, c et d C. Gabet, Le pertuis de Maumusson [archive], in Norois, 1983
?

31 mars 2015
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lecture pour te passer le temps,Le Pertuis de Maumusson

Nous sommes ici à l’extrémité de la ligne du p’tit Train de Saint-Trojan (PK 5,7 actuellement). C'est-à-dire à la pointe sud d’Oléron, plus exactement à Maumusson, nom donné au pertuis. Le Pertuis de Maumusson est un étroit goulet (moins d’un kilomètre de large à marée basse) qui sépare l’île d’Oléron de la presqu’île d’Arvert et qui met en communication l’estuaire de la Gironde et le coureau d’Oléron, situé sur la Côte Sauvage d’Oléron.
Pertuis signifie « passage », détroit resserré entre une île et la terre, tandis que Maumusson signifie en vieux français « mauvais chemin » (mauvaise musse).
Alors qu’Oléron tenait encore au continent par une large bande de rochers, allant d’Ors à la pointe du Chapus (à l’emplacement du viaduc), la Seudre se déversait dans la Baie d’Anchoine, sorte de vaste lac qui communiquait à l’Ouest vers l’Océan par un canal étroit : « si étroit qu’on le sautoit avec un bâton », si l’on en croit une enquête faite en 1335 auprès d’une centaine de témoins, à l’occasion d’un différend entre le seigneur de PONS et le roi Philippe de VALOIS. D’après le témoignage du seigneur de La MARTIERE, capitaine des Gardes-côtes« son grand-père aurait traversé ce canal à l’aide d’une carcasse de tête de cheval, pour ne pas se mouiller les pieds dans un courant d’eau qui y restait à marée basse ». La rupture de l’isthme, qui forme aujourd’hui le pertuis de Maumusson, s’est successivement élargie, et a recouvert de dunes arides, des bords autrefois fertiles et habités.
Ainsi, progressivement au cours des siècles, la force des courants provenant du nord, de la Charente et de la Seudre s’est accentuée, les vagues de l’océan ont corrodé la langue de sable, ouvrant largement le Pertuis de Maumusson.

De très nombreux naufrages ont eu lieu ici, principalement entre les XVIIème et XIXème siècles. Ainsi au XVIIIème siècle, 73 naufrages ont été répertoriés dans les parages par l’Amirauté de Marennes, soit en moyenne : un gros naufrage par an…

Le milieu naturel

C’est le résultat de l’érosion. Presque chaque année depuis 40 ans, la mer grignote entre 10 et 25 m de dunes par an. Au début du vingtième siècle, la largeur du pertuis était estimée à 500 m, aujourd’hui, il dépasse 1 km de large à marée basse ! Ainsi, au début des années 70, le terminus du p’tit train était situé 800 m plus à l’Ouest, et il restait de hautes dunes à franchir avant de découvrir la plage. Il faut imaginer le terminus actuel alors situé en pleine forêt, sous les pins maritimes (dont on découvre les souches sur la plage). Il y avait encore deux palissades (levées artificielles érigées par nos anciens durant l’hiver grâce à des fagots disposés debout et que le vent rechargeait en sable). La palissade qui subsiste (en arrière de la gare) a été érigée en 1876. Ainsi sous l’action de la houle, les palissades de 1889 (300 m à l’Ouest de celle de 1876) et celle de la Libération (terminée au milieu des années 60 grâce à des harkis rapatriés d’Algérie), encore 300 m devant, ont disparues depuis longtemps. Désormais, les arbres n’ont plus aucune protection face au vent dominant, chargé de sel, qui les « brûle », les fait mourir, avant qu’un bon coup de vent ne les fasse tomber.

Au XVIIème siècle, le petit village de pêcheurs de Saint-Trojan a été complètement envahi par les sables, à l’époque les dunes étaient pelées et l’église primitive du XIIème siècle (ou plus exactement son clocher, car les pierres de taille de la nef ont été utilisées pour construire l’église actuelle au XVIIème) a dû être abandonnée. Son clocher repose désormais sous la Grande Dune (33 m d’altitude, point culminant d’Oléron !), à l’entrée du village sur laquelle a été construite au XIXème siècle, une maison forestière.

A partir de 1819, selon le principe imaginé par Nicolas BREMONTIER pour fixer les dunes, les plantations de pins maritimes débutent autour de Saint-Trojan, à la fin du XIXème siècle, jusque dans les années trente, de nombreux gemmeurs venus du Sud-Ouest exploiteront la sève de l’arbre qui sera transformée en térébenthine.

Ce phénomène de « marche des sables » est naturel : d’après l’étude des cartes anciennes, les périodes de régression succèdent aux périodes d’engraissement, les cycles ont une durée variable de 50 ans environ. Cependant, actuellement avec le réchauffement climatique et la remontée du niveau de la mer, nul ne peut dire si la période de régression ne sera pas prolongée, d’autant qu’ici, il n’y a que du sable et pas du tout de rochers…

Une réputation qui n’est pas usurpée

Au temps de la marine à voile, le Pertuis de Maumusson est un lieu redouté des marins. Conjonction des forts courants qui longent la côte oléronaise dans le sens Nord Sud, ils atteignent à cet endroit près de 4 nœuds (soit le double des autres pertuis) et rejoignent ceux issus de l’embouchure de la Gironde et de la Seudre. Soumis aux vents changeants qu’ils soient de l’Ouest, du Sud-Ouest ou du Nord-Ouest, le pertuis est en constante évolution avec ses bancs de sables qui affleurent.

En 1557, Bernard PALISSY, chargé par le roi de lever la carte des marais de Brouage, décrit ainsi le pertuis : « il se fait ordinairement des vagues dedans la mer aussy hautes que des montaignes et mesme es passage de Maumusson ; lesquelles vagues sont si grandes que les navires n’y peuvent passer sans estre en grand péril de naufrage et s’en perd grand nombre au dit passage (…). Quand la mer est ainsi esmeue, les navires se donnent bien garde d’y passer. » Plus loin, il compare les vagues déferlantes à une grande armée qui viendrait contre la terre pour la combattre.

Au XVIIème siècle, RICHELIEU qui avait fait édifier l’arsenal de Brouage, envisageait de faire creuser un canal reliant la Seudre à la Gironde pour éviter que la flotte royale ne prenne des risques aux abords du pertuis.

A la fin du XVIIème siècle, le cartographe Claude MASSE, décrit le pertuis, ainsi : « Il est remarquable par le grand bruit qu’il fait. Quand le vent est à l’occident on l’entend à 4 ou 5 lieues dans les terres par l’agitation et le brisement de la mer sur les grands bancs de sable fin qui avancent à droite et à gauche de son embouchure et changent souvent de place, qui sont communément des sables mouvants autour desquels la mer fait des remous, ce qui fait dire au peuple qu’il y a un gouffre en cet endroit à ce que l’on voit l’eau tourner. Il n’y entre et sort que quelques barques, encore faut il parfois attendre longtemps. » Claude MASSE rapporte encore que pour éviter les dangers des voyages en haute mer, les voyageurs rochelais pour Bordeaux, préféraient emprunter la rade et le coureau jusqu’à La Tremblade, et delà par terre à Royan où ils embarquaient à nouveau pour Bordeaux. Pourtant dès cette époque le pertuis est navigable puisque l’Amirauté de Marennes percevait un droit sur les navires sortant par le pertuis, s’élevant à 10 sols pour les bateaux de 10 tonneaux, 15 sols pour ceux de 10 à 40 tonneaux et 20 sols au-delà.

A cette époque, au danger de la mer s’ajoute celui des corsaires. En 1690, le ministre de la Marine écrivait à l’intendant de Rochefort : « les galères de M. de ROANES ont couru un grand risque à l’entrée de la Gironde où elles ont été contraintes de relâcher et elles ne pourront plus escorter les bâtiments qui iront de cette rivière dans la Seudre. » Ces galères avaient pour mission de repousser les corsaires qui infestaient les parages, et notamment les espagnols.

En 1843, Victor HUGO le décrivait ainsi (avec un brin d’exagération !), dans son ouvrage « Voyage aux Pyrénées » : « Entendez mugir le Pertuis de Maumusson (…) que les marins écoutent de 15 lieues (…). Un des nombrils de la mer, les eaux de la Seudre, les eaux de la Gironde, les grands courants de l’Océan, les petits courants de l’extrémité méridionale de l’île pèsent là, à la fois de quatre points différents sur les sables mouvants que la mer a entassés sur la côte et font de cette masse un tourbillon (…). Tout gros navire qui touche le pertuis est perdu. Il s’arrête court, puis s’enfonce lentement (…). Rien ne peut arrêter dans son mouvement lent et terrible la redoutable spirale qui a saisi le navire. ».

D’autres auteurs moins célèbres le décrivent aussi : « Le détroit de Maumusson, de l’impétuosité duquel, il arrive tous les ans quantité de débris et de naufrages » (BECHET dans « Usance de Saintonge » - 1701), ou encore « Les gens du pays n’appellent ce passage que trou de Maumusson, du fait de la disparition soudaine et quasi diabolique des navires dans les tourbillons. » (Colonel d’ESTAING – Mémoires 1756).
P-L IMBERT, dans son ouvrage « Les Drames de la Côte Sauvage » (1884), relate les « légendes » liées au site : « on me raconte, qu’à l’endroit où nous sommes, deux pêcheurs furent surpris, un soir, par une violente tempête. Jamais ils n’avaient vu la mer aussi grosse, le ciel aussi noir. Muets d’horreur, glacés d’épouvante, ils se prirent la tête à deux mains et, sans pensée, - pas même celle de leur famille, - attendirent la mort… Le lendemain, ils se trouvèrent, sans savoir comment, sur les côtes de Bretagne ! », il ajoute : « J’ai entendu des personnes affirmer, avec une conviction des plus respectables, que Maumusson communique, par des canaux souterrains, avec la Mer Noire ! ».

Dans son ouvrage « Les Côtes de la France – De Saint-Nazaire à Biarritz par la plage » (1886 – 1890), Madame de LALAING attribue cette description du Pertuis de Maumusson à Monsieur de WALLEIN : « Resserrée entre la côte de La Tremblade et l’île d’Oléron, agitée sans cesse par des courants en sens contraire, la mer bouillonne, s’élève en vagues écumeuses, creuse les sables qu’elle bouleverse et mêle avec ses eaux. Partout ailleurs, elle est excessivement calme. Le terrible Maumusson gronde à quelque distance. C’est l’Océan à la crinière hérissée, selon l’expression de lord Byron. On ne voit partout que la mer et le sable, pas une habitation, pas un être, pas un brin d’herbe ».
Onésime RECLUS constate en 1899 (« Le plus beau royaume sous le ciel ») que le Pertuis de Maumusson atteint à marée basse une largeur de 500 m (entre l’île et la terre ferme) et que les paysans de Saintonge qui l’entendent parfois à 15 lieues déclament : « Maumusson grougne ».

31 mars 201516 juin 2020
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le coureau Le coureau d'Oléron entre MAUMUSSON au sud et l'île d'AIX

Il est très important d'examiner avec attention la carte marine de la zone concernée :

SHOM N°7414 S à jour des avis aux navigateurs annuels,
Navicarte N° 552

La règlementation exige la présence à bord de la carte, mais la connaître et en respecter les indications sont un réel gage de sécurité.

La carte indique :

les chenaux à utiliser,
chenaux préférés,
chenaux secondaires
les marques latérales de balisage, les bouées et leurs caractéristiques,
les hauteurs d'eau, le coureau présente de très nombreux "hauts fonds",
les amers significatifs (marques d'atterrissage, clocher de marennes),
l'emplacement et la délimitation des nombreux parcs ostréicoles
* attention : le sens de lecture du balisage latéral dans l'ensemble du Coureau d'Oléron, a été défini du SUD au NORD. S'agissant d'une zone où son interprétation n'est pas évidente, le sens conventionnel de lecture Sud-Nord est identifié sur la carte par une flèhe jusqu'au niveau situé entre l'île Madame et la pointe de BELLEVUE. Ce point est très important quand vous naviguez du Nord vers le Sud car vous devez l'interpréter comme une sortie de port!

Afin de vous donner une information pertinente, nous avons rencontré Mr D. LEVET, responsable du Service du Balisage Maritime à la Direction Départementale de l'Equipement de la Charente Maritime . Cet échange,nous a permis de mieux connaître les raisons des choix faits sur la signalisation actuelle et son évolution probable.

En effet, une étude détaillée du balisage du coureau a été réalisée ; elle a déjà donné lieu à certaines évolutions ( marques latérales remplacées par des marques cardinales); d'autres devraient suivre ainsi que des modifications nécessitant des travaux préalables ( bathymétrie) pour confirmer les hypothèses retenues.

Nous tenons à remercier chaleureusement Mr D.LEVET pour sa disponibilité (dans un emploi du temps serré), son professionalisme et sa gentillesse pour avoir répondu à l'ensemble de nos questions sur le balisage en nous éclairant sur son évolution, les contraintes budgétaires et les différentes responsabilités qui y sont associées ( commissions régionales et nationales, sources de financement Etat, Région, Département).

L'avis d'un professionnel était également incontournable, Mr FOUGERET Bernard, patron des Croisières ALIZE qui assure quotidiennement la liaison vers AIX à partir de LA TREMBLADE, nous a apporté de façon sympathique et pragmatique sa vision précise et expérimentée . Il nous a prodigué des conseils à ne pas négliger. Au nom du club, je le remercie chaleureusement pour l'aide et le capital expérience mis à la disposition de tous. N'hésitez pas à visiter AIX à bord de l'Hypocampe II, c'est une vraie découverte du COUREAU et du littoral pour le plaisir de tous, petits et grands .

Je vous propose de découvrir les lieux en faisant route du sud au nord : de MAUMUSSON à l'île d'AIX par les chenaux préférés et nous verrons ensuite quelques chenaux secondaires fréquemment utilisés .

Les risques spécifiques aux routes empruntées seront signalés par (*).

L'entrée dans le pertuis de MAUMUSSON .

son passage est globalement très dangereux pour les non professionnels:

() passage très étroit entre les marques "Tabouret"(rouge babord) et "BARRE" (verte tribord)
(
) bancs de sable à babord et tribord
() hauts fonds
(
) houle provoquant des vagues déferlantes ( 1 à 4 m, mélange eau+sable très dangereux)
() forts courants ( plusieurs noeuds, selon heure et coefficient de marée)
(
) vent d'Ouest (W) drossant sur le littoral .

Ce coktail doit vous faire renoncer au passage du pertuis.

Vue de la pointe espagnole à marée basse et par beau temps sans vent (mer calme peu fréquente même par météo favorable)

L'entrée du pertuis, on distingue les bancs de sable barrant l'entrée sur lesquels les vagues se forment et déferlent

Le passage du pertuis est à éviter; toutefois si vous l'envisagez malgré tout, à ne faire que par beau temps et à marée haute ( réverse du courant) si vous êtes aguerri à la haute mer avec un bateau très bien motorisé; mais songez qu'il faudra des conditions identiques au retour!

Progression dans le pertuis marques latérales :

Suivre les marques

"MATTES" (verte tribord)
"GATSEAU" (rouge babord)
marque des eaux saines
() attention aux "hauts fonds" babord et tribord
(
) courant très fort

Deux chenaux possibles : le chenal de BRY ( chenal préféré) à babord , le chenal de la GARRIGUE (chenal secondaire à tribord)

Chenal de BRY :

marques latérales "AUGER N" (verte tribord)
"LES GALETS" (rouge babord)
"BRY SW" (verte tribord)
"BRY NE" (verte tribord)
(*) hauts fonds à babord et tribord

"LA PALETTE" (rouge babord)
() zone de hauts fonds, surveiller le sondeur
"TROMPESOT" (rouge babord)
(
) hauts fonds à babord (banc de TROMPESOT)

"LES MEULES SE" (verte tribord)
"Les MEULES NW"(verte tribord)
"COMMISSAIRE" (verte tribord)
(*) hauts fonds rocheux sur tribord

Le pont d'Oléron :

son passage doit se faire côté BOURCEFRANC/MARENNES entre les marques latérales sur les piles du pont.

(*) Le passage entre les autres piles du pont est déconseillé tant que des vérifications concernant la hauteur d'eau libre n'a pas été faite (épaves répertoriées constituant des obstructions dangereuses).

"CHAPUS" (verte tribord)
"MARTIN" (rouge babord)
attention le chenal préféré est sur babord ( CHATEAU d'OLERON)
Rejoindre la perche d'entrée du chenal du port du CHATEAU
() hauts fonds à babord et à tribord (banc d'AGNAS)
arrondir la route pour suivre le chenal ( ne pas aller tout droit sur la perche)
" AGNAS" (cardinale E)
(
) repères difficiles à percevoir, perche de CHARRET et de BROUAGE en direction ENE
() hauts fonds à babord , à tribord( banc d'AGNAS) et devant (banc LAMOUROUX)
(
) nombreux parcs ostréicoles (perches émergeant sur tout l'horizon) à certaines heures
(*)bien qu'il s'agisse du chenal préféré, les professionnels nous incitent à prendre le chenal de la Tour de JULIARD ( raccourci et plus de hauteur d'eau à basse mer; voir ci-après dans le paragraphe "chenaux secondaires")

"BROUAGE" (rouge babord)
"Chenal ES" (cardinale E)
"Chenal EN" (cardinale W)
(*) éviter les plateaux " le PETIT ORMEAU" et plus au nord,"LES PALLES" (hauts fonds rocheux) en prenant cap sur "Fort BOYARD" en laissant sur tribord :
"LES PALLES" (cardinale N)

Arrivée à AIX.
() fréquentation dense notamment de grosses vedettes touristiques, bacs et plaisanciers.
(
) au nord Ouest d'AIX éviter la zone rocheuse du JAMBLET( cardinale ouest)
Eviter la longe de Fort BOYARD (hauts fonds à l'ouest du fort)

Autre chenal préféré pour aller du pont d'Oléron à la SEUDRE :

à partir du chenal préféré précédent :

"TROMPESOT" (rouge tribord)
() sens inverse de lecture du balisage
"LA PALETTE" (rouge tribord)
"SOUMAILLES NW" (rouge babord)
(
) vous êtes dans le sens du balisage conventionnel : entrée au port à partir du confluent des 2 chenaux entre "LA PALETTE" et SOUMAILLE NW"
() vous notez la difficulté à repérer la notion du large et du port, aussi ces marques mériteraient une signalisation cardinale W .
"SOUMAILLE SE" (rouge babord)
idem
"SAUT de BARAT" (cardinale E)
(
) haut fond à tribord (banc du petit BARAT)
Vous rejoignez le pont de la SEUDRE vers MARENNES et LA TREMBLADE.

Les Chenaux secondaires souvent utilisés .

Ils présentent souvent l'avantage de raccourcir les distances mais présentent plus de risques vis à vis des hauts fonds. Ils doivent être empruntés qu'en ayant une très bonne connaissance des lieux, des heures et coefficients de marées pour identifier la hauteur d'eau libre en certains points de passage.

Voici les principaux :

Chenal de LA GARRIGUE :

il permet la liaison de MAUMUSSON au pont de la SEUDRE. Très fréquemment utilisé par tous les usagers .

suivons le parcours de la marque des eaux saines au pont de la SEUDRE.

"AUGER S" (rouge babord)
"AUGER E" (rouge babord)
(*) haut fond à babord ( banc AUGER découvrant à basse mer par fort coefficient interdisant ainsi,le passage vers la pointe de GATSEAU)

Le banc de sable découvrant entre la pointe de GATSEAU et le GALON d'OR parrallèle au littoral

"BARAT" (rouge babord)
amer Atterrissage de BARAT
() veiller à maintenir l'alignement entre la marque "BARAT" et la balise d'atterrissage, le courant (fort) entraîne une dérive sur tribord sur les parcs ostréicoles.
Après la balise, marques jaunes de la zone de mouillage de la Pointe aux Herbes
"SAUT de BARAT" (cardinale E)
(
) étranglement du passage entre le banc du petit BARAT et la pointe aux herbes : hauts fonds à babord et à tribord.

Etranglement vu du pont de la SEUDRE

pont de la SEUDRE

Passage entre la zone de mouillage de RONCE et le chenal préféré vers le pont d'Oléron :

Sortie de la zone de mouillage vers la balise d'atterrissage de BARAT,
Contourner la balise par l'ouest pour prendre le chenal de liaison à tribord;longer le banc du petit BARAT jusqu'à rejoindre le chenal reliant la SEUDRE à "LA PALETTE" au sud de la marque "SOUMAILLE SE"

(*) zone de hauts fonds à babord et tribord, ne pas vouloir couper au plus court sur babord!

(*) on distingue en haut sur la photo ci-dessus le passage et les bancs découverts

Passage de Ronce vers la pointe de GATSEAU :

Après la marque "BARAT" (rouge tribord, car sens inverse au balisage), traverser en prenant le cap sur la Thalasso "BRY SW" avant d'obliquer à babord au voisinage de la marque "AUGER N"

(*) haut fond à babord (banc AUGER découvrant à basse mer par gros coefficient) ( voir photo ci-avant chenal de LA GARRIGUE)

Passages du pont d'Oléron vers JULIARD pour l'île d'AIX, 2 passages sont possibles :

Le plus sûr est de suivre le chenal principal jusqu'à "AGNAS" (cardinale E) ensuite, au niveau de la balise de CHARRET ( alignement clocher de MARENNES/ Fort BOYARD) prendre babord en direction de la tour "JULIARD" ( cardinale E) et la marque "LAMOUROUX" (cardinale W)

() passage assez facile mais étroit. Une bonne précision est requise (route GPS)
(
) nombreux parcs ostréicoles à babord et tribord

(*) hauts fonds
être très prudent à basse mer, passer assez près de JULIARD.

Le plus difficile :il utilise le chenal Nord Ouest "LE COURANT" au plus près de CHATEAU d'OLERON :

Passer la marque latérale"MARTIN" (rouge) à babord
Passer la balise d'entrée du chenal du Chateau d'Oléron
(*) passage étroit, hauts fonds à babord et tribord
cap sur la marque "AGNAS"(cardinale E), et prendre plein Nord au rocher de LA MORTANNE pour prendre la passe très étroite bordant les rochers de LA MORTANNE et les parcs ostréicoles .

(*) passage très étroit, peu de repères visuels( marques ostréicoles), hauts fonds découvrant et dangereux, passage entre parcs à huitres

A n'emprunter qu' à marée haute à fort coefficient et doté d'une route GPS validée. Ne jamais s'aventurer sur les parcs et s'interdire le passage 2 H00 avant et après la basse mer
A déconseiller formellement aux non initiés

L'étude approfondie de la carte, des pièges que recèlent les hauts fonds, les courants, le vent, les horaires et coefficients de marées, est nécessaire pour profiter pleinement de ce cadre magnifique en toute sécurité.

Vous l'avez compris, la parfaite connaissance des lieux (à visiter à marée basse), la modération en matière de vitesse et choix des itinéraires, l'attention toujours en éveil sont des impératifs à prendre en compte pour que vos sorties ne soient que du plaisir!

Réalisé par JP Boisnard, mise à jour du 7 décembre 2011


05 avr. 2015
0

Personne ne s'intéresse de savoir s'il est bien arrivé ?

05 avr. 2015
1

très bonne question ! Mais c'est trop souvent hélas ! qu'un quémandeur disparaît sans rien dire après avoir profité ou non des conseils de membres du forum. Ca reste un peu désespérant.
A propos de ce pertuis j'ajoute que par grand beau temps et vent soutenu d'ouest il se forme un brouillard d'embruns salés assez gênant pour qu'on ne puisse identifier le sexe des naturistes du coin à plus de 100m. Ca c'est grave non ?

05 avr. 2015
0

Et pourquoi il a disparu ton quémandeur ? peut être n'est il jamais arrivé . Et moi comme un gros niais je pensais que dans l'"esprit d'hisse et ho " il y avait un semblant de fraternité maritime ....esprit que soit disant je n'avais pas et qui me fit mettre dehors en un autre temps .......

06 avr. 2015
0

Entendu un mayday aujourd'hui, mais ce n'était pas dans ce coin. Apparemment un bateau en remorque qui a soudain perdu soit l'arbre d'hélice, soit juste le presse-étoupe ? Mais les 2 personnes à bord n'arrivaient pas à prévenir le gars devant et sont passé par le Cross quand ils ont eu les pieds dans l'eau...

Désolé, je ne connais pas la fin de l'histoire, il faudra l'imaginer ! :acheval:

29 avr. 202329 avr. 2023
2

A Maumusson, il y a une houle croisée bien visible sur de nombreuses photos satellite (sentinel2, pleiades, google earth). La zone concernée est très large et on peut compter jusqu'à 300 croisements sur une seule photo, comme un grillage.
Le croisement de houle déclenche des vagues scélérates, typiquement 3 à 4 fois la houle alentour. Même par beau temps. Ces vagues sont très dangereuses.
Témoignage de photographe (pas de navigateur):
Les profils sont très variés, car l'angle de télescopage va de 90° à une quasi opposition à 180°, le fond irrégulier a son influence aussi. On y trouve déferlement vers la côte, déferlement vers le large, bond en hauteur, changement de sens de déferlement, "feuilletage" de 2 déferlements l'un sur l'autre, montagne d'eau, "boule" de pluie.
Les photos ci dessous sont toutes faites au téléobjectif depuis la plage à la pointe Sud de l'île d'Oléron, par beau temps, maxi force 3, en Aout, en Mars, en Avril, en Mai.
- Prenez le temps de comparer aux vagues alentour.
- Regardez la ligne d'horizon à l'infini qui marque environ 2m de hauteur, i-e la hauteur de l'appareil de prise de vue.

Un témoignage invisible en photo: lorsqu'une telle vague bondit en l'air, l'énergie initiale se transforme mais rien n'est perdu, et lorsque la masse d'eau retombe, l'énergie de cette chute est redonnée aux deux ondes qui repartent tout aussi vite pour aller exploser à nouveau plus loin.
Ces vagues sont très énergétiques.

Rappel : toutes les images de ce post sont faites par beau temps.

29 avr. 2023
0

Très belles photos. J'y suis passé, un jour de beau temps (vent et mer).

30 avr. 2023
0

Beaux clichés !!! On imagine la puissance de ces belles vagues 🌊 chargées de sable !

30 avr. 2023
1

merci

30 avr. 2023
0

Le passage est critique à l'existence, mais je ne pense pas ces vagues se trouvent sur la trajectoire + ou - balisée à prendre pour entrer ou sortir de Maumusson.

30 avr. 2023
0

Merci c'est toujours utile surtout dans ces parages !!!

Phare du monde

  • 4.5 (131)

2022