parachute de levage comme survie ?

Bonjour,

Depuis quelques temps je me demande si il ne serait pas plus sur d'embarquer a bord plutôt qu'un bib (radeau de sauvetage) des parachutes de relevage (ou renflouement) dont les systèmes de fixation auraient été judicieusement pensés (par exemple sangles en avant de quille et en arrière de quille ) pour pouvoir être placés rapidement en cas de voie d'eau. Un système de remplissage avec bouteille d'air comprimée permettrait un gonflage rapide.

Entre me glisser dans un radeau minuscule, statique etc.. et un voilier (même avec les planchers qui flottent) dans lequel on dispose de l'eau, la nourriture, abris du vent de la pluie.... mon choix serait vite fait.

Dans le même style, en reprenant l'idée des gilets de sauvetage dont la flottabilité n'est pas symétrique pour permettre retournement de l'homme à la mer, un ballon gonflé sur un seul bord d'un voilier retourné l'aiderai rapidement à engager sa culbute. (petit ballon sur un bordé?)

Bref

Qui d'entre vous à déjà songé à un tel système? Quelles seraient les contraintes rédhibitoires ?

Comme matière à réflexion, un ballon de 3000 litres d'air immergé porte 3 tonnes (ou du moins garde entre deux eaux) et peut être largement remplit avec une seule bouteille d'air comprimer type plongeur. (ex :15 litres à 250 bars)

Fabien

L'équipage
18 jan. 2016
18 jan. 2016

Ca me parait vraiment une excellente idée. D'autant qu'avec ce système, ça te donne le temps de réparer la voie d'eau. Ca doit être un peu lourd et long à placer par contre.

18 jan. 2016

Très bonne idée mais .... en cas d'incendie ...
Gilles

18 jan. 201618 jan. 2016

En cas d'incendie, comme pour les voiliers insubmersibles, une annexe un peu surdimensionnée et de bonne qualité. Reste le problème du gonflage rapide que je n'ai pas résolu (mon bateau est insubmersible). Peut-être un gonfleur sur batteries.

18 jan. 2016

il y avait déjà , me semble -t-il un système à base de ballons gonflés à l 'intérieur de la coque ( ? )
il y a aussi des bateaux insubmersibles avec double coque et mousse plus reserves de flottabilité.
la question de ballons externes est difficile à concrétiser et encore plus à fiabiliser. Mais ce fil a le mérite de poser le problème

19 jan. 2016

Comme oceanix, depuis bien longtemps, je me demande pourquoi nos chers constructeurs n'équipent pas nos chers bateaux d'airbags. Des sacs, gonflés avec des bouteilles, percutées à la main, sacs fixés à l'intérieur à la structure de la coque, quille, varangues,....Ok, cela boucherait certains acces, mais assurerait non seulement de sauver le bateau, mais surtout ses occupants.
A l'exterieur, cela me parait effectivement beaucoup plus difficile à réaliser, lieu, fixations,....et surtout entraverait la bonne marche du bateau.
Des ballons à l'intérieur permettrais au bateau de continuer à faire route, pour rejoindre de lui meme l'abri le plus proche.
Reste le probleme de l'incendie....là, il faut bien évacuer, donc bib.

19 jan. 2016

Cela existe déjà et depuis longtemps. C'était commercialisé en France dans es années 1970 ( Paciflot) mais les canots de survie sont obligatoires depuis 1975. En Autraslie, cela existe toujours.

19 jan. 2016

Je ne savais pas.
Encore plus étonnant donc que cela ne se soit pas plus développé. Cela semble etre la solution idéale.

19 jan. 2016

Un lien sur des volumes gonflables:
www.turtlepac.com[...]/

Cela dit en 2015, la solution la plus efficace est balise de détresse et VHF + éventuellement combinaison de survie ou de plongée.
Gardez à l'esprit qu'en moyenne, un hélicoptère est au dessus de vous 30 à 45 mn après l'appel de détresse.

19 jan. 2016

La solution idéale, encore une fois à part le cas de l'incendie, ne devrait elle pas etre l'autonomie?
Evidemment difficile à appliquer sur de petites embarcation, à partir d'une certaine taille, cela devrait faire partie du cahier des charges.
Car il y a forcément des cas où les hélicos ne peuvent arriver, ou alors, en prenant de gros risques.

19 jan. 2016

" il y a forcément des cas où les hélicos ne peuvent arriver..." cela parait logique mais à moins de 200 milles des côtes, je n'en connais pas. Même par 40 noeuds et 8m de creux dans le golfe de Gascogne!

19 jan. 2016

Cette question s'insère dans le plus large débat des moyens individuels ou collectifs de sauvetage en mer . Le tout , c'est d’intégrer des idées nouvelles inspirées par la technologie moderne . L 'apport le plus récent date des années 50 avec Alain Bombard et plus récemment par l 'adoption de combinaisons étanches . Il y a eu d'autres progrès tels canots de sauvetage améliorés pour les cargos et paquebots , mais pas grand chose pour la plaisance.s
Personnellement j ' ai le plus grand doute en ce qui concerne mon bib, je ferais plutôt confiance à mon Zodiac cadet au cas où.....
par contre la question du signalement avec les dernières balises est pratiquement résolue .

19 jan. 2016

Et le coût d'une telle usine à gaz qui ne servira probablement jamais, avec le risque d'être hors d'état dans le cas où elle pourrait être utile. Des visites techniques de contrôle par des spécialistes seraient indispensables.
Les solutions actuelles me semblent être un bon compromis avec une survie + VHF, plus balise pour assurer un sauvetage rapide. Même avec balise et VHF, je ne me verrai pas barboter dans une combinaison de survie qui, de plus nécessite "un certain temps " pour être enfilée.

19 jan. 201619 jan. 2016

Ecumeur: Sais tu qu'il est extrêmement rare qu'un voilier coule et de surcroît rapidement.
Sur des voiliers, même les rares cas d'incendie laissent du temps.
Savez vous qu'on peut trouver des combinaisons de survie à 200$?
La solution 2015 efficace est pour moi: balise et vhf portable étanche + combinaison de survie ou éventuellement de plongée.

19 jan. 2016

Les bateaux de commerce les changent régulièrement pour des raisons de conformité. Elles ne sont utilisées que pour faire des exercices. A voir de ce côté....

19 jan. 2016

Je n'ai plus le site mais c'était aux USA il y a quelques années...
Peut être Jeanlittlewing pourra t-il nous en dire plus

28 jan. 2016

150 € Combinaisons de survie
En parfait état et dans son emballage d'origine, costume pour la voile, overall, bien chaud !

encheres.catawiki.eu[...]ize-xxl

Spécifications pour le tissu de l'extérieur :

-NEN CE98 393-50N flottation | NEN 434 vent- et imperméable et résistant au mauvais temps.
-Costume de flottation respirant fait de tissus modernes
-Tissu 100% Shell polyester 300D souple revêtement PU
-Très confortable à porter
-Couleur : Orange/anthracite
-Imperméable, resistant à l'eau et au vent
-Renforcé Codura 900 sur les genoux, les avant-bras et le derrière
-Extra longue fermeture éclair sur les jambes pour le rendre plus facile à mettre et à retirer.
-Fermetures éclair sur l'intérieur et à l'extérieur avec fermeture pour l'eau
-La ceinture (réglable) est pour la sécurité attachée à l'intérieur du costume.
-Les fermetures aux poignets sont réglables, tout comme les manches et les jambes avec Velcro
-Réflecteurs - SOLAS sur les épaules et sur le capuchon
-La ventilation sous les bras peut être fermée avec une fermeture éclair
-4 grandes poches, dont 2 avec fleece
-Grand capuchon avec éléments flottant enroulé dans un col en fleece
-Velcro pour coller votre nom
-Poche sur la manche et une poche intérieure
-Taille : XXL

19 jan. 2016

@Vicking 35 peut on avoir des infos sur ces combinaisons de survie a 200 * ?

colt.

28 jan. 2016

UP.
au sujet des combinaisons de survie.

19 jan. 201619 jan. 2016

Merci pour le partage,

Déjà la solution ne devra pas être insubmersibilité ou bib mais les solutions sont complémentaires (ex:risque d'incendie...)

Bien sur l'idéal c'est cloison étanche ou espace inaccessible remplit de mousse ceci défini dès le dessin des plans.
Mais pour un voilier dépourvu de système d'insubmersibilité à la construction, les boudins à gonfler reste à mon avis une option à ne pas mettre de coté.
J'entend par la un système manuel, pas forcement très sophistiqué mais simple à mettre en oeuvre.
A l'extérieur ça me paraît plus sur, pas de risque de percer, possibilité de mettre le point de fixation plus bas dans l'eau donc conserver une flottabilité plus haute, et l'équilibre du bateau devrait être plus facile à trouver ( peut être placer les sangles la ou on place les sangles pour soulever le bateau avec la grues?)
L'idée n'étant pas de ramener le bateau au port mais au moins d'être à l'abris et mieux outillé pour pouvoir: -soit réparer la voie d'eau
-soit au moins attendre les secours;

Je voudrait bien dire que je recherche l'autonomie absolu , celui qui ne compte sur l'aide de personne en cas de pépin, mais dans la pratique je doute que ceci soit aussi vrai.
Dans certain cas, sauver son équipage et sa peau c'est à mon avis déjà une victoire, donc parachute + bib + balise eprib +combinaison de survie devrait permettre de couvrir l'ensemble des risques prévisibles,et pour le risque 0, on reste chez soi.

Merci pour les liens qui contribues à la réflexion.

Fab

19 jan. 2016

Fab: Et que fais tu en cas de chavirage?

19 jan. 2016

comme tout le monde je pense, j'attends!

19 jan. 2016

Nos bateau sont majoritairement construit en matériaux qui coulent (sauf les bateaux bois bien sûr).
Ca veut dire que pour un bateau de 5 tonnes par exemple, il faudra environ 5 mètres-cubes de volume de flottabilité, avec en plus 2 ou 3 blocs de plongée de 12 litres à embarquer...
Ca me parait peu réaliste, mais je peux me tromper.

19 jan. 2016

que les matériaux coulent ou pas ils subissent la poussée d'archimède en fonction de leur volume donc à déduire du poids à soutenir ..
alain

19 jan. 201616 juin 2020

Voilà à quoi ressemble un bateau porté par des ballons. Vous imaginez ca en pleine mer avec des vagues et du vent ?...
:non:

19 jan. 2016

Il me semble que celui sur la photo c'est un renflouage avec les ballons attachés sur les taquets et rail.
Si les ballons sont placé plus bas (comme la photo du turtlepac ) le voilier conserve un franc bord.

19 jan. 2016

avec vous pensé à la mongolfière comme survie surtout s'il y a un incendie
on profite de l'air chaud
alain :pouce:

19 jan. 2016

Bravo :pouce:

19 jan. 2016

y a la mousse polyuréthane en fut de 200L aussi, très fiable en cas de voie d'eau. moins pour un incendie.

19 jan. 2016

j'ai mis le :pouce:pour savoir dans quel sens il faut aller ,c'est comme les plongeurs ..
alain

19 jan. 2016

n peu plus de 200 euros mais ..........

www.westmarine.com[...]l-suits

www.go2marine.com[...]ts.html

www.turtlepac.com[...]on.html

USA , canada .. oeuf corse

JF

19 jan. 2016

le souci c'est d'équiper tout le monde à bord en prix, en tailles et en volume .
Je me vois mal enfiler une combinaison de survie et dire aux autres je n'ai que celle là ou c'est pas ta taille :oups:

19 jan. 2016

vous pouvez toujours percuter votre survie à l'intérieur du bateau ;-)

19 jan. 2016

Quel est le volume d'air moyen d'une survie?

19 jan. 2016

Si une survie ne se gonfle pas correctement ou pas du tout, est il possible de la gonfler manuellement à l'aide d'un gonfleur?

20 jan. 2016

tout à la bouche ,c'est mieux ,il y en a qui vont te dire que c'est pas bien car on fait rentrer de l'humidité dans la banane
alain :jelaferme:

19 jan. 201619 jan. 2016

Vive la parano sécuritaire! Dire que mon paternel et moi avons navigué sans survie par force 8/9 dans les années 80 ...
;-)

19 jan. 2016

La sécurité ça se prépare.
Ce n'est pas de la parano que de ce poser les bonnes questions . Par contre c'est de la connerie que de croire que l'on est invincible.
Naviguer par force 8/9 ne nécessite pas plus une survie que par 3 ou 4.
Une voie d'eau peut se déclarer n'importe quand.

19 jan. 2016

C'est à croire que les voiliers coulent...

19 jan. 2016

Il y a une contradiction en le principe de la stabilité de poids et l'insubmersibilité. La logique si on veut flotter, c'est le catamaran et c'est sur ce principe que fonctionne le bib. Pour le feux, j'ai l'impression que son origine principale sur nos voiliers, c'est le gaz (?): le réchaud à alcool fonctionne très bien pour pas très cher...

19 jan. 2016

Et si tu as une fuite d'alcool enflammé?

19 jan. 2016

Un seau d'eau et c'est éteint.

19 jan. 2016

Fab et Babar: A votre avis, combien de voiliers de série en polyester ont coulés depuis 30 ans?
Combien ont été victime d'un incendie qui a causé une évacuation dans l'urgence?

19 jan. 2016

les parachutes sont en realite des mongolfieres remplies par l'air des plongeurs: c'est amusant au fond; impossible en surface et par mauvais temps Laurel et Hardy :-D :-D

19 jan. 2016

viking35: mon propos est différent, je dis que si l'on souhaite flotter il faut le penser dès la conception du navire, plutôt qu'après et c'est une perspective qui est en contradiction avec la fait d'avoir de la fonte sous les fesses pour maintenir son équilibre. Perso, l'ancienne catégorie 3 avec un voilier insubmersible suivant la législation de l'époque m'allait très bien. Et je suis tout à fait d'accord avec toi sur les combinaisons de survie: avec une balise c'est bien mieux que le bib mais coté budget, ça fait mal...

19 jan. 2016

On est tout de même moins inconfortable à attendre les secours éventuellement plusieurs heures dans un bib, plus facilement repérable en outre, que barboter dans l'eau, même avec une combinaison que l'on aura eu le temps d'enfiler. En plus, c'est certainement meilleur pour le moral des naufragés.

20 jan. 2016

Réflexion tout à fait théorique...
C'est une chose de percuter une survie à l'abri d'un bassin du port . La réalité est tout autre. Demande l'avis à ceux qui ont essayé les deux.

Il suffit d'un verre d'eau dans un bib pour être trempé... sans compter qu'il faut que l'on n'ait pas à le retourner pour grimper dedans...

Ce qu'en écrivait Balkan: "nous laissons l’eau qui monte porter la survie. On la pousse à l’eau après l’avoir arrimée à un taquet. Je n’ai plus qu’un chandelier hors d’eau pour me tenir debout. Et je percute. PFFFCCHHHHIIIII…. «P. ! Elle est l’envers !!! » Edouard ne quitte pas Philippe des yeux… Le deuxième navire s’approche et nous sautons à l’eau. « Ouf!!!... c’est froid !!! » Nous nous agrippons aux boudins. Pas la peine de perdre de l’énergie à retourner le radeau."

19 jan. 2016

Un truc qui pourrait marcher c'est un boudin autour du bateau comme un semi-rigide. Plié comme un airbag autour de la coque, le gonflage se ferait automatiquement par une sonde de niveau d'eau cabine qui déclencherait les bouteilles.

On pourrait également y ajouter des boulons explosifs pour larguer le bulbe sous la quille afin d'alléger le bateau

Voilà, je l'ai inventer, à vous de le fabriquer....

20 jan. 201620 jan. 2016

Bonjour. Trop tard, ma maman l'avait inventé il y a bien longtemps. :mdr:

Conçu aussi par un chantier constructeur dont j'ai oublié le nom. Merci babar, c'est de celui là que je voulais parler.

19 jan. 201616 juin 2020

ça déjà été fait , le "Challenger kid"

www.minicroiseur.fr[...]kid.htm

19 jan. 2016

voir le lien de eric17

19 jan. 2016

Bonsoir,
Quelques soient les avis des uns et des autres sur les équipements de sécurité, un récit extrêmement instructif. De plus son auteur est un ancien professionnel du secours.
Feu, Incendie, Survie, Solitaire
www.stw.fr[...]ers.cfm
Lire en particulier le fichier joint à la fin du texte.
Philippe

20 jan. 2016

instructif en effet

19 jan. 2016

Pour l'incendie : Une trappe fusible qui fait partiellement couler le canot, puis une fois suffisamment rempli d'eau (incendie noyé ), declenchement des airbaggs pour le remettre suffisamment a flot.
.
Pour le reste On sait faire des boudins increvables, et des pyrotechniques et autres bouteilles de co2 pour gonfler. :heu:

20 jan. 2016

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

20 jan. 2016

lisez ou relisez le rapport du Fastnet 1978 très intéressant
très peu de bateaux abandonnés laissés ouverts.... ont coulés par contre que de disparitions d'équipiers ayant voulus sauver leur vie en embarquant dans des survies qui se sont désintégrées
pour moi rester à bord jusqu'a avoir de l'eau dans les bottes étant assis sur les barres de flèches
la survie ne s'impose qu'en cas d'incendie pas maîtrisable

20 jan. 201620 jan. 2016

Et non, ce n'est pas "très peu de bateaux abandonnés laissés ouverts". C'est aucun!
Il s'agit du Fastnet 1979 et non 78.

20 jan. 201620 jan. 2016

5 combinaisons de survie égalent le prix d'un canot de survie

www.life-raft.com[...]es.html
"
Sur le même sujet, il y a quelques années:
"Navigation cotiere, nécessité d'une survie"

www.hisse-et-oh.com[...]-survie

20 jan. 201620 jan. 2016

Dans les années 80, j'ai encadré plusieurs stages comme chef d'escadre aux Glénans. Si mes souvenirs sont exact, les Kelt 7,60 de l'ile d'Arz étaient équipés de ballons de flotabilité fixés sous les banettes et alimentés par une bouteille d'air comprimé. Même système sur les annexes (Bombard) à bord, pour pouvoir aussi servir de radeau de survie. J'ignore si le système est encore utilisé.

20 jan. 2016

En effet, comme dit plus haut ca existe...
www.turtlepac.com[...]on.html

20 jan. 201620 jan. 2016

Le pb est de savoir comment tout ça résisterait à une mer formée et aux mouvements du bateau.

20 jan. 2016

extrait du blog de Caramel que beaucoup doivent connaitre ici:
"Ceci dit, même sans astreinte légale, il nous semble difficile de partir au large avec quelques pinoches et sans radeau de survie. Finalement la logique veut que le matériel de sécurité soit essentiellement destiné à éviter des situations de détresse (collision diverses, échouage, ..) et si cela arrive, à sauvegarder le bateau à flot. L'embarquement dans le radeau de survie est la solution ultime à laquelle nous ne devrions recourir qu'après avoir épuisé toutes les possibilités de maintien du bateau à flot."
tout ce qui peut nous apprendre quelque chose pour maintenir le bateau à flot est pour moi bon à prendre. le réquisitoire sur le radeau me gêne parce que je le trouve malhonnête.
durant cette tragédie du fastnet, on sait malheureusement qu'ils n'auraient pas du embarquer dans leur radeau, mais ils n'auraient pas eu plus de chances en se jetant à la mer avec des combinaisons de survie. comptabilisez les mauvaises utilisations de radeau ne doit servir qu'à une seule chose, faire comprendre qu'IL NE FAUT PAS QUITTER SON BATEAU AVANT QU IL NE NOUS QUITTE... et pas à accuser le radeau.
expliquer qu'il faut dans la bande des 200 milles, en moyenne, 30 à 45 mns pour que l'hélico soit au dessus de votre tete. s'en remettre à ça pour moi est totalement fou, ça va dépendre de tellement de choses que je ne peux me résoudre à ce sort. si c'est le cas, tant mieux, je les attendrais tranquillement dans mon radeau, si il ne marche pas c'est pas grave je sais que dans l'eau entre 10 et 15°, à poil, on doit pouvoir tenir 6 heures soit largement plus qu'il ne faudra à l'hélicoptère pour venir nous chercher. en gros nous n'avons rien à craindre puisque les statistiques sont là, il y a peu d'accidents ça serait pas de bol que ça tombe sur nous.

:pouce:

20 jan. 2016

Lors du Fastnet 79 "ils n'auraient pas eu plus de chances en se jetant à la mer avec des combinaisons de survie. "
Bien sur que si puisqu'ils seraient restés sur leur voilier même au 3/4 rempli d'eau. Voiliers qui seront retrouvés...
Cela dit , rappelons que le canot de survie n'avait que quelques années d'existence en plaisance et que l'on ignorait à l'époque ses lacunes. Par ailleurs, le facteur psychologique dans ces moments là est capital.

IL NE FAUT PAS QUITTER SON BATEAU AVANT QU IL NE NOUS QUITTE... Malheureusement pour ne pas le savoir, certains en meurent encore.

20 jan. 2016

Viking: effectivement les combis sont vraiment abordables sur le lien que tu donne.
Autre aspect en faveur combis, le problème bien réel de l'hypothermie car il ne suffit pas de flotter pour survivre...

20 jan. 201620 jan. 2016

Bonsoir. Au vu d'un reportage ce midi sur TF1 ce n'est pas simple d'enfiler cette combinaison alors, imaginez vous le faire dans la panique, le mauvais temps et l’exiguïté d'un cockpit.

Le mieux ou le moins mauvais, c'est de rester à bord et de faire tout ce qui peut être fait pour y rester.

J'ai assisté aux premiers essais réels de la combinaison Rigolet à l'épi dans l'avant port de Cherbourg le commandant Rigolet étant présent.

20 jan. 2016

les combinaisons sont très bien pour lutter contre l'hypothermie, lutter dans le temps contre le froid. rester dans son bateau plein d'eau ou dans une survie. dans l'eau puisque les secours seront là très vite ou ne seront pas c'est moins évident! un hélico de secours aura entre 4 et 7 h d'autonomie, si ton bateau coule il te retrouvera en plein milieu du golfe de gascogne à la condition que tu es eu le temps de les prévenir, que ta balise fonctionne dans l'eau et qu'il puisse te repérer. si ce n'est pas le cas et tu vas le savoir vite, quelques heures, il est préférable de la retirer pour en finir plus vite. ouvrir la combinaison pour en finir plus vite c'est ce qu'avait imaginé thierry dubois quand il s'est lancé à l'eau pour récupérer un radeau que l'aviation lui avait envoyé.

20 jan. 201620 jan. 2016

Bonsoir.@ tangalle, tous ces équipements sont bien beaux mais, je vais faire court, ils représentent le prix de mon bateau(bon j'exagère un peu)et ma retraite ne me permet pas l'achat ne serai ce que d'un seul de ces "trucs"donc, je préfère disparaître genre Titanique...glaglaploufdeprofundis.

J'oubliais, ou puis je stocker tous ces bidules dévoreurs de place , je n'ai pas un 50 pieds.

20 jan. 2016

I y a eu un achat de combi de survie d occasion sur stw auprès des déconstructeurs (faire une recherche).

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

Phare du monde

  • 4.5 (69)

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

2022