Ou sont vos limites?

Je m'explique:Etant trés cartesien même parfois trop je me suis toujours fixé des limites météo au delà duquel je ne sors pas quelque soit le motif.Par exemple avec l'Armagnac
-Force 6 ou/et mer agitée je ne sortais pas
Avec Calypso2
-Force 7 ou/et mer forte je reste à terre
Ainsi je ne me tate pas le poul pour savoir ce que je doit faire ou pas , c'est bien plus simple , je ne stress pas pour savoir si ça va allé ou non si l'équipage et le skipper vont tenir le coup etc.Donc l'on prend à partir de là les dispositions soit l'on attend ou bien s'il faut rentré et bien l'on prend un autre moyen de locomation (voiture, trains ...)
José

L'équipage
27 oct. 2004
27 oct. 2004
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avec un 32 pieds en plastoque...

quand le vent atteind force 6 je pense à rentrer, à 7 je reste au calme.

Bon vent

27 oct. 2004
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Limites...
trés fluctuantes ;-)!
Dépend de l'équipage (débutants, confirmés), des conditions atmosphérique (pluie, neige, froid, chaud...), de ma forme physique (pleine forme en période de vacances, ou WE aprés une semaine de m...dans la grisaille parisienne avec mon boss qui me fait ch...) etc..
En d'autres termes: force 7 en janvier en Manche avec équipage débutant, limite dépassée. Force 7 dans les alizés aux Antilles, toujours en janvier...avec un p'tit coup de rhum en plus...pas de problème (quelques soit l'équipage!).
Cordialement
Thierry

27 oct. 2004
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à contrario
calme plat et brume épaisse, je ne sort pas non plus

27 oct. 2004
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AMHA
tout ce qui est dit ci dessus est parfaitement logique.

toutefois je me permetrais d'y metttre un bemol:
quant y a Maman a bord, alors il faut prevoir de descendre d'un voire de 2 barreaux dans l'echelle de notre cher Beaufort sinon gare .....
ca penche, ca bouge, j'ai un peu peur, ect,ect...

27 oct. 2004
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Itou de même
par pétole établie je reste à la terrasse du bistrot ou au fond du mouillage.

Et désolé pour Thierry, je n'irai pas aux Antilles avec mon 32' (en traversant), mais pour naviguer là bas oui, et c'est plus souvent 4/5, parfois 6 que 7 établi.
Cela pour dire que les limites sont aussi fonction de la taille du bateau...
J'ai pris une fois un force 9 sur la tronche avec un 38' bien costaud pendant 3 heures, promis juré je ne recommencerai plus, même avec plus gros.

A. Pert.

27 oct. 2004
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dans plaisance il y a plaisir
tant pis pour les masochistes

27 oct. 2004
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ça dépend
de la couleur du ciel
j'accepte du 7 par ciel bleu
mais par ciel gris je rale avec un gros 5
avec les navs d'hiver je préfère pas au dessus de 5 bf a cause de la temperature, qui 'se ressent' plus froide à cause du vent, le skipper et le bateau pour eux du 7 par tout temps

27 oct. 2004
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Heu, sans vouloir vexer personne ....
sur Freja quand Maman est à bord, on peut plutôt viser un à deux beaufort de plus. Ben, c'est qu'elle manoeuvre ma moitié, alors que quand je suis tout seul .... C'était juste pour illustrer le fait que chaque bateau a un équipage différent, donc les limites de chaque bateau seront différentes.

Sinon, bien d'accord avec Alain, cela dépend aussi du trajet à faire: on a pas les mêmes limites avec la mer dans le nez qu'aux fesses !

Je n'arriverai donc pas à être cartésien, c'est un ensemble de facteur qui fait qu'on sort ou pas, la décision se fait après l'analyse de ces facteurs.

27 oct. 2004
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Des chiffres ?
Quand j'me la sens, j'y vais, sinon je joue la fainiasse.
Ca m'est arrivé de rester à 15 noeuds forcissant 20 :-D et virant là où il fallait pas. Juste la flemne.
Je suis rarement sorti avec 6 , sauf pour la 1ère traversée où ils avaient prévu 6 mollissant et comme portant ok et on s'est ramassé 8-9 pendant 3 jours. Portant ça a joué.
Quand c'est trop instable, que ça vire dans tous les sens avec refales et tout, quelque soit le vent, je ne sors plus (j'aime plus virer sans arrêt, manoeuvrer comme unk... les réglages ok , barrer ok, le reste le minimum).

27 oct. 2004
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Limites
Elle dépendent aussi de la taille du bateau.
On est beaucoup plus à l'aise par force 6 au près sur un 35 pieds que sur un 25 pieds.
Etant propriétaire d'un First 25, je tiens compte aussi de la distance à parcourir, on fatigue plus vite sur un petit bateau les mouvements étant plus brutaux.
Je part au louvoyage par force 6 pour faire 10 milles, mais pas pour 30.
Par contre 50 milles au portant par force 6 ne me posent pas de problème.
Les limites des uns ne sont pas forcément celles des autres.
Cela dépend de beaucoup de facteurs dont entre autre l'expérience du skipper et son équipage.

27 oct. 200416 juin 2020
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Vent ou vagues?
Sur mon bateau de 7 mètres, ma limite est plus liée aux vagues qu'au vent. Ainsi au ras de la côte par grosse tram (supérieure à 7 beaufort), c'est encore gérable de 60° à 140° du vent. A 7 au milieu de la grande Med, j'ai connu des vagues de 6 à 7 mètres et là ça devient un peu limite au portant et carrément impossible au près.

27 oct. 2004
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ca depend aussi de l etat
de la mer, un 8 en solo au portant ne me gene pas a partir du moment ou la mer est propre, la meme chose avec ma chere et douce..... faut oublier, un 5 dans les meme conditions deviennent deja tendu ( pour ma douce )

Au pres 7 en solo c est bien, 5 pour ma chere est tendre est de la folie !!!

27 oct. 2004
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l'état de la mer est aussi important
que le vent sinon plus. comme dit Takari , si ça souffle fort et que la houle est bien réguliére même avec des creux de 6 , 7 m ou plus,c'est plus gérable que force 6 dans une mer hachée. personellement j'aime assez naviguer si ça souffle, il suffit d'adapter la toile en conséquence et bien penser que bien toilé on va toujours plus vite et sans "tirer" sur le matériel ,que lorsqu'on est trop toilé mais.....mais......

il y a toujours un mais , si ma douce et tendre est avec moi force 5 avec une mer plate est trés trés bien .....
Alain

28 oct. 2004
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mes limites sont simples car je fatigue vite
ne jamais naviguer + de 7 jours par semaine et en tout cas + de 365 jours par an

ne jamais partir par mauvais temps et le mauvais temps commence dès que je le sens pas d'aller en mer

ne jamais partir avec un doute, une appréhension , un pb de santé ou une envie insuffisante, c'est à dire toujours partir à 100% de ses capacités physiques et mentales qui ne peuvent que se réduire en mer

toujours avoir à bord de la bierre et du fromage de type gruyere pour mettre la pression à l'équipage et aussi l'emmental, enfin tout ce qui fait les grands sportifs

amicalement

29 oct. 2004
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bonjour jp
je l'aime cette expression, "toujours avoir à bord de la bierre et du fromage de type gruyere pour mettre la pression à l'équipage et aussi l'emmental, enfin tout ce qui fait les grands sportifs" car c'est bien vrai qu'il faut que l'équipage conserve le mental.

cordialement

alain

;-)

29 oct. 2004
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J'ai jamais compris
comment un fromage à trou pouvait boucher un p'tit creux. Encore une combine de montagnard pour que le sac soit moins lourd :-)

28 oct. 2004
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...très variables...
Selon la taille du bateau, l'équipage etc...
Chez nous, en Manche, un critère supplémentaire très important selon que l'on aura vent + couranr ou vent contre courant. Dans le second cas, comme dans le raz Blanchard infréquentable par force 5B.
D'une manière générale que ce soit en solo à bord de mon EDM ou sur un Sun Légende 41 avec un équipage expérimenté habiruel(tous vétérans de la nav.), quand on ne le sent pas, on ne part pas.
Cas majeurs un BMS (10 jours de suite à Granville il y a 2 ans!), pas de traversée de la Manche par brume, etc...

28 oct. 2004
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c'est bien ça ecumeur...
on est du meme coin..........

c'est pas la peine d'aller chercher les ambrouilles il y en a assez d'imprevues.....

gg. ;-)...........................

29 oct. 2004
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mes limites? la pluie
j'ai horreur de ça :-( :-(

sinon on s'adapte à tout quand on est dedans ;-)
mais cela ne m'empèche pas d'être d'accord avec estivela, takari et consor. la mer impose plus vite sa loi que le vent

29 oct. 2004
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Heu.........
Ma limite se fixe avec l’équipage, le bateau et la météo.

Perso, mon meilleur souvenir est d’être largue, trois ris + foc N°3 sous un 9 établi avec un sun légende. Bon équipage, bon bateau, bonne navigation avec le spido bloqué, plaisir de tout l’équipage !!! Certes c’était lors d’une course où nous étions tous très motivé.

Pour moi, plaisance = plaisir.

Avec mon mousquetaire, quand je commence à faire bouchon ou que je tape dans un clapot de mer.. je mets les pouces et je me réfugies au plus vite à la première taverne 

Lorsque je loue des unités « pulman » pour emmener « maman » + les beaux parents, c’est plus dans une optique saut de puce inter port/Île. Je n’ai pas honte de dire, pour la tranquillité de tout le monde, d’avoir mis la grande voile histoire de garder une stabilité et une forte risée perkins afin d’éviter de tirer des bords interminable, et ainsi d’arriver au plus vite dans notre nouvelle halte touristique !-)

En revanche, lorsque je prends ma casquette professionnelle, c’est tout autre. Les stagiaires ont payé pour un certain type de stage. Dans ce cas, après évaluation réel de ses derniers, de l’unité assignée ainsi que la météo nous élaborons ensemble notre programme de navigation. Et quand j’encadre des stages de perfectionnement pour des courses croisières et que tout est cohérent, nous allons, dans la baston pour donner un aperçue proche de la réalité aux stagiaires.

Pour résumer, cela dépend de l’attente de l’équipage, de sont niveau, du type d’unité et de la météo.

Bon vent, bonne mer

Le Stromboliccio

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