oceanis 390 trop fragile pour une transat ?

Bonjour
je suis toujours à la recherche d'un 37/40 pieds pour week end et année sabatique dans quelques années à 4...

et je suis tombée sur un oceanis 390 que je ne connaissais pas vraiment..
j'ai beaucoup parcouru les sites francais et anglais et j'ai lu plusieurs posts inquiétant sur un défaut de comportement surtout au portant car il semblerait qu'il se dandine et devient très instable.. ?

Autre point : il y a avait aussi un article d'un magazin anglais qui statue suite à un accident d'un oceanis 390 dans le golf de gascogne que ce bateau n'était pas fait pour traverser des océans...

Du coup je suis assez perplexe et perdue, pourriez vous m'éclairer ? Car à l'inverse j'ai lu des blogs de gens ayant fait plusieurs transat avec des oceanis 390 ?

je cite mes sources :
www.redbook.com.au[...]93-9167

"On top of this was the public relations setback of a 1999 British Marine Accident Investigation Branch (MAIB) report on the loss of a crewmember when a Beneteau Oceanis 390, Ocean Madam, was knocked down in breaking seas and a Force 9 gale in the Bay of Biscay and did not right itself immediately.

That model had already been superseded in the Beneteau range, and the MAIB report did find that: "The Oceanis 390 is a safe, comfortable yacht suitable for pleasure sailing and charter work." But it concluded that the yacht was not designed for "crossing oceans in bad weather", finding further that: "Any yacht is vulnerable in high sea states, but such vulnerability is more pronounced in a high volume, light displacement craft such as a Beneteau Oceanis 390.""

Que penser de tout ca ?
des avis de propriétaires ou ex propriétaire ?

merci à vous !!

L'équipage
23 fév. 2016
23 fév. 2016
1

1 bateau = 1 programme de navigation.

Le bon bateau est donc celui qui correspond au programme de navigation que l'on a défini.

Concernant l'Océanis 390, il n'est pire ni meilleur qu'un autre. Simplement, aller dans du Force 9 dans le golf de gascogne, ce n'est pas le meilleur endroit pour naviguer... Quelque soit le bateau. D'autres bateaux s'y sont frottés avec le même type de résultat. Ils n'étaient pourtant pas moins ou plus dangereux.

Naviguer un week end par beau temps et aller au large ne correspond pas au même programme. Dans un cas, presque tous les bateaux du marché vont convenir. Dans l'autre, tout dépend du lieu, de l'équipage, de l'envie de chacun, des moyens, de l'expérience, ...

23 fév. 2016
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Oui, mais concernant le chavirage de l'Océanis "Ocean Madam" en 1997 , le rapport du M.A.I.B. (bureau enquête accident)souligne que la stabilité de ce voilier (chavirage à 109°) était insuffisante, et a été la cause principale de ces chavirages. Rapport du Marine Accident Investigation Branch.
Conclusion: pour revenir des Antilles en Europe, il n'offre pas toutes les garanties.

23 fév. 2016
0

Bien vu. Precision factuelle. En googlant les datas de l’Oceanis 390, les chiffres - si ils sont corrects -, donnent:
Déplacement : 6486 Kg,
Lest : 2345 Kg.
Rapport : 36.15%.
Certains penseront qu’un croiseur transocéanique pourrait avoir un meilleur rapport lest/deplacement.
sailboatdata.com[...]ord.asp

23 fév. 2016
2

Conclusions
Immediate Cause
1. The cause of the accident was very heavy weather and breaking seas
that rolled Ocean Madam over.
2. The precise cause of Mr Newton’s death cannot be determined but it
is assumed he either drowned, or died from exposure and/or
hypothermia.

Contributory Causes and Underlying Factors
1. The inexperience of two of the three people on board.
2. Possible tensions that had been allowed to build up on board
between skipper and crew.
3. The lack of any stability information available to the skipper on the
Oceanis 390.
21
4. The skipper’s over-optimism about the ability of Ocean Madam to
withstand heavy weather and breaking waves.
5. The decision to sail from La with bad weather forecast in a
yacht that is not designed for such conditions.
6. The substantial flooding which occurred when the yacht was
capsized.

21 nov. 2017
0

Bon capitaine= bon bateau
Mauvais capitaine=mauvais bateau
En ce qui concerne la stabilité du bateau, il y a des gens qui font des études pour ça et qui sont qualifiés. Mr BRIAND n'est pas le premier venu!!

23 fév. 2016
2

Ma pauvre Reglisse!
Je suis mort de rire. Personne pour répondre a votre innocente question! Personne n’ose ouvrir la “can of worms.”. C’est quand meme intéressant de mesurer le pouvoir de l’émotion et de l’irrationnel.
Il demeure que la question est difficile, d’abord parce qu’elle demande plus de précisions - comme par exemple, la qualité de l’equipage du bateau - et ensuite car elle peut provoquer des débordements émotionnels.. sans intérêt.
De manière concrete, et sans monter bêtement au cocotier, en vous appuyant sur le rapport du MAIB, vous avez une conclusion exprimée par des professionnels sérieux et reconnus, mais ces conclusions sont valables dans les LIMITES de ce qui a été écrit. Leur rapport est clair.
Autrement dit, des que vous sortez des termes du rapport (force 9, etc..), ceux-ci ne s’appliquent plus. Vous ne pouvez pas logiquement déduire que la bateau n’est pas safe tant que celui-ci ne rencontre pas les situations décrites, et tout le monde sait que ce n’est vraiment pas courant de rencontrer des vents de 50 kt lors d’une transat. Encore que ça doit bien pouvoir arriver…
Les commentateurs ont deja souvent précisé qu’un bateau doit correspondre a un projet défini et doit être utilisé dans ses limites. Simple bon sens, non?
Bonne preparation de votre projet!

23 fév. 2016
1

Il existe bien des canots typé voyage bien plus adapté que les oceanis, n'en déplaise a ceux qui te diront qu'ils ont connu des équipages heureux la dessus, vu ce bateau a l'autre bout du monde, qui parlent des chantiers généraliste comme de la panacée de la plaisance....

23 fév. 201623 fév. 2016
1

minute papillon... en plus de CapRac, j'ajouterai que:
"3. The lack of any stability information available to the skipper on the
Oceanis 390. "
"TO THE SKIPPER" ... Quand je lis ça, en Français ça donne: "L'absence d'information du skipper sur la stabilité de l'Oceanis 390"
Cela signifie que le skipper a (éventuellement) surestimé des capacités de son bateau. Donc, si on en est conscient, il est sous-entendu que l'on peut réduire ce risque d'instabilité en adoptant l'allure appropriée.
Cela étaye la supposée instabilité de ce bateau mais ne le rend pas plus dangereux qu'un autre... du moment qu'on le sait.
Après, pour en revenir à la question initiale, je rejoins formule18. Il y a sans doute mieux.
.
PS: "Any yacht is vulnerable in high sea states, but such vulnerability is more pronounced in a high volume, light displacement craft such as a Beneteau Oceanis 390." = tout voilier de "croisière" moderne est vulnérable en haute mer... merci pour l'info :heu:

23 fév. 2016
1

je crois que ça été dis des centaines de fois! mais il y a plus de skippers mal préparés et de mauvais projets que de mauvais voiliers ! Certains préfèrent un coffre fort qui pèse le diable d'autres traversent avec un sangria! Affaire de budget, de préparation et de motivation! Mon petit "canot" le 323 m'a déjà amené plusieurs fois en Espagne en Irlande aux Scilly, dans les anglos... donc le 390 bien préparé gréement voiles moteur .pour moi c'est oui!

23 fév. 2016
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"ce n’est vraiment pas courant de rencontrer des vents de 50 kt lors d’une transat."
Pour moi, une transat, ce peut être aussi Les Antilles / l'Europe, Newport / Méditérannée et Les Canaries/Les Antilles.
Comment ce voilier reviendra t-il en Europe?

23 fév. 2016
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Je sais, je sais... C"est vraiment courant 50 kts en traversé Ouest/Est? Je n'ai pas les datas.

23 fév. 201623 fév. 2016
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Cqfo. Qui va nier l'imact du mauvais temps sur un voyage?
C'est sur qu'entre 25 kts et 45 kts (tout ça au carré), il y a une difference!

23 fév. 2016
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Il suffit de consulter les archives d'H&O, pour se rendre compte que régulièrement des accidents se produisent sur le retour des Antilles, beaucoup par méconnaissance ou impréparation: Sélection, First, Lagoon 38, Swan 44 me viennent en tête pour les dernières années mais il y en a d'autres...

09 sept. 2018
0

Entre Bermudes et Açores, ça arrive.
Entre Açores et sud du Portugal aussi.

23 fév. 2016
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Comme le souligne Viking et Seamann, on a probablement tendance a ne pas vraiment "considérer" ce point de redressement (AVS : Angle of Vanishing Stability) ou simplement le rapport Lest/Deplacement.
Cet "oubli" nous vient sans doute de l'epoque, jusqu'au debut 1990, ou les bateaux etaient plus lourds. On met toujours du temps pour se réadapter a de nouvelles données.
C'est sur que certains connaissent pas coeur le rapport Lest/Deplacement de leur bateau... moi, j'ai du aller chercher dans la doc!
50,87%.

25 fév. 2016
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Le rapport de lest au déplacement n'est pas le critère qu'il faudrait retenir. Il n'est qu'une des composantes des courbes de LPS (Limit of Positive Stability) l'AVS (Angle of Vanishing Stability) = >Courbes de Limite de Stabilité, Angle de Perte de Stabilité...
C'est un équilibre entre le centre de gravité et de carène, plus les formes de carènes; plus les formes et volumes des superstructures (si elles restent étanches) qui génère la capacité (jusqu'à un certain point) a ne pas chavirer et ensuite a se redresser...

23 fév. 2016
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L'océanis 390 est dans la norme, aucune raison d'en dire du mal de ce point de vue la.
rapport un peu meilleur qu'un sun rise ou qu'un sun magic. si on ne peut pas envisager de partir avec ce bateau, rare sont ceux qui vont pouvoir partir.
et puis il coulera moins vite qu'avec un rapport à 50,87% ;-)

23 fév. 2016
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Bonne nouvelle: Sur un autre site, avec d'autres chiffres, le rapport n'est plus que de 47%.
Il va couler un peu moins vite!

23 fév. 2016
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Tangalle: Quel est le rapport d'un Sun Rise ou un Sun Magic GTE?

23 fév. 2016
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J'ai trouvé le Sun rise, la :
sailboatdata.com[...]ord.asp

23 fév. 2016
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Pas encore trouvé. Voici La liste par constructeur (jeanneau):
sailboatdata.com[...]der.asp
Attention, il peut y avoir des erreurs.

23 fév. 2016
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Et le Sun Magic 44, la :
sailboatdata.com[...]ord.asp

23 fév. 2016
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Quoiqu'il en soit, ces rapports de lest sont donnés par les architectes, pour les bateaux vides.
Une fois en configuration croisière, avec portique, panneaux solaires, éolienne, radar, capote, bimini etc...le rapport en question doit en prendre un coup.

Se souvenir du Vendée Globe 1989 et Fleury Michon X, à Philippe Poupon, couché sur l'eau et ne pouvant se redresser.

23 fév. 2016
1

Koala: " Une fois en configuration croisière, avec portique, (...) etc... le rapport en question doit en prendre un coup."
Définitivement. C'est pour cela qu'il vaut quand meme mieux "le" prendre en consideration et en tenir compte... avant d'acheter le bateau.
Beaucoup d'entre nous ne s'en préoccupent meme pas! Comme si la stabilité d'un voilier dans le mauvais temps importait peu.

23 fév. 2016
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Ma réponse est tout à fait générale. Ne connaissant pas l'Océanis 390, je me garderai bien de donner un avis à son sujet.

De même je sais parfaitement, que mon Gib Sea 106, équipé en croisière, est moins stable que dans les calculs de Michel Joubert.
Je fais avec.

23 fév. 2016
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Le rapport lest deplacement ne signifie rien il faut calculer the STIX.

23 fév. 2016
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J'ai eu un Oceanis 320 (1993/2001)
A l'époque tous les Oceanis étaient disponibles soit en l'est court (quilles à ailettes) soit en l'est long (je dirais normal).
Le couple de redressement n'est pas le même .

23 fév. 2016
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Sinaeco : "Le rapport lest deplacement ne signifie rien"
Pouvez-vous expliquer pourquoi ce rapport, qui est donné dans toutes les caracteristiques des voiliers, "ne signifie rien"?
Merci.

23 fév. 2016
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Parce que les architectes et les normes emploie d'autres indicateurs.
un lest de 300kg a 10m a le meme moment qu'un de 3000 a 1m. Avoir un fort lest indique un bateau lourd mais rien sur sa stabilité.

23 fév. 2016
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Il faut prendre ce rapport de lest comme un bon indicateur mais c'est tout.

Ce qui compte c'est l'angle de chavirage qui dans le cas de l'Océanis 390 est de 109°. Mais cet angle est seulement éventuellement calculé par l'architecte.
Cela peut surprendre mais les chantiers ne le connaissent pas obligatoirement. Cet angle de chavirage calculé ne tient pas compte des poids ajoutés, (réservoirs, poids dans les hauts etc...)

23 fév. 2016
3

Il faut aussi tenir compte de la stabilité de forme.

23 fév. 2016
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Point taken, mais cela donne quand meme une indiction dans l'ensemble des coques "habituelles" des bateaux, hors des exemples hors courbe de Gauss.
Merci.

23 fév. 2016
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wahou !!! je suis impressionnée par tant de réponses !!
merci déjà tout d'abord à tous d'avoir autant contribué et d'avoir fait autant de recherches précises!!

Je suis à moitié rassurée, car pour résumer l'accident en fait était du à un ensemble de facteur:s
- aux mauvaises conditions météo
- à l'équipage
- à l'équipement du bateau qui devait le surcharger et le "déséquilibrer"

donc si je relis vos posts cela ne fait pas de l'oceanis 390 un mauvais bateau incapable de transverser des océans, et incapable d'affronter des mers un peu costaud c'est bien celà ?

pour le reste concernant le ratio de redressement ou STIX, désolée mais là je n'arrive pas à suivre c'est trop technique pour moi !!

ce que je veux c'est un bateau surlequel mon mari a plaisir à naviguer mais aussi qu'il soit confortable et costaud ! :)

justement sur ces points concernant son comportement au portant des retours ?

23 fév. 2016
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"concernant le ratio de redressement ou STIX, désolée mais là je n'arrive pas à suivre c'est trop technique pour moi !" C'est pourtant capital pour déterminer si le voilier est capable de revenir des Antilles... Il va falloir apprendre. ;-)
Costaud est secondaire s'il est probable qu'il chavire par grosse mer.

23 fév. 201623 fév. 2016
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Le STIX = indice de stabilité
Plus il est élevé, plus le bateau est stable.

Pour être homologué en catégorie A, il faut avoir un STIX > 30
Par comparaison, un bateau en catégorie D, doit avoir un STIX > 5

Mais, oui il y a un mais, certains facteurs influent négativement sur le STIX.

Par exemple, le déplacement... C'est-à-dire que le même bateau mais charg avec du matériel en tout genre augmentera son déplacement... Et diminuera son STIX. On n'y prête pas toujours attention, mais un bateau a une capacité d'emport maximum car l'architecte a calculé le STIX en tenant compte du nombre d'équipier, de l'eau à embarquer, du nombre de batteries...

Le fait d'ajouter un réservoir d'eau, 2 batteries, un portique, 2 panneaux solaires,... N'est pas neutre du point de vue de la stabilité du bateau.

Il en de même du centre de gravité, qui doit être le plus bas possible. Donc, tout ce qui l'augmente (par exemple un radome dans le mat, un enrouleur de grand voile, un portique chargé avec des panneaux solaires...) représente un risque. Dans la plupart des conditions, cette augmentation n'est pas grave. Mais dans un Gale F9 au milieu du golf de cascogne avec des breaking waves -déferlantes - ... Cela peut tout changer.

Donc en fonction de son programme de navigation, de ce que l'on souhaite emmener ou pas... Découle le choix du bateau.

En résumé,
confortable = beaucoup d'équipements plus de masse,
Costaud = échantillonnage importants, plus de masse
Agréable à naviguer = vivant donc léger donc moins de masse

Il vaudrait mieux dire marin = capable d'affronter les conditions que l'on risque de rencontrer...

À longueur, largeur et hauteur de quille égale (+ certains paramètres), plus le bateau est chargé plus il est instable.

23 fév. 2016
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Avant dans ces cas on abatais les mats...

23 fév. 2016
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"Ce qui compte c'est l'angle de chavirage qui dans le cas de l'Océanis 390 est de 109°."
Aussi , ce qui compte c'est l'ensemble de la courbe, sa surface, la tangente au depart etc...
sinon 110 c'est le milieu de la moyenne la norme demande 95 (de memoire) au minimum, si on interdit tout les navires inferieurs a 110. on interdit aussi tous les deriveurs et pas mal d'autre...

23 fév. 2016
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"si on interdit tout les navires inferieurs a 110. on interdit aussi tous les deriveurs et pas mal d'autre..."
Et oui.
Téléphonez aux services techniques d'Alubat, vous constaterez qu'ils ne disposent pas de tous les angles des voiliers qu'ils construisent.

Ce n'est pas obligatoire mais ceux qu'on m'a indiqué étaient inférieurs à 109°!
Mais comme dans 99 % des cas, les voiliers naviguent par beau temps...

23 fév. 2016
23 fév. 2016
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Bonsoir,
Le titre n'est pas flatteur pour l'O390, j'en posséde un depuis quelques années et j'en suis tres content.
C'est un bateau tres agréable au mouillage comme en mer.
De plus au vue du marché c'est un des meilleurs rapport qualité prix dans les 10/12m, ce fut une grande série et donc beaucoup se retrouvent en vente.
Quand j'ai acheté le mien j'avais vu sur internet cet accident dans le golfe de Gascogne, a la lecture du rapport le bateau n'est aucunement incriminé. L'architecte de ce bateau est un des plus connu d'autre part Beneteau est une garantie de qualité.
Encore une fois je suis surpris par le titre qui gratuitement denigre un tres bon bateau.

21 nov. 2017
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Comme vous je trouve que certaines personnes devraient EVITER DE DIRE N'IMPORTE QUOI. Ou alors tenter l'architecture navale.

23 fév. 2016
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bonsoir :)
merci pour toutes ces explications, et votre patience pour m'expliquer tout cela en détail

pour Aura :
Concernant le titre je posais juste la question et quoi de plus naturel que de poser la question dans le titre ? :) (en même temps je n'ai pas trouvé comment modifier le titre) Je n'avais aucune volonté de dénigrement mais j'ai juste essayé d'aller directement au but pour capter les personnes qui étaient en mesure de répondre.

et on voit bien qu'au bout de ce fil, qui fut assez long quand même avec un débat plutôt nourri, que la réponse est que l'oceanis 390 est largement capable de le faire ;)

Justement vous arrivez à point étant donné que je n'ai pas encore eu de réponse concernant mes différentes lectures sur son comportement au portant ? pourriez vous m'en dire un peu plus ?

23 fév. 2016
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Pas de probleme particulier au portant, le vent completement arriere est une allure que j'essaye d'eviter. Avec l'accastillage d'origine il est tres facile d'etablir le tangon il suffit simplement de descendre le chariot le long du mat, la balancine restant quasiement a une meme position prereglé.
Le spi est assez grand et l'affalage a la chaussette peut etre difficile.

23 fév. 2016
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"j'ai lu plusieurs posts inquiétant sur un défaut de comportement surtout au portant car il semblerait qu'il se dandine et devient très instable.. ?"
Je viens de relire votre question...
Avez vous les references des ces articles car je n'ai pas dutout observé ça au contraire.
Quand Briand dessine ce bateau il a deja derriere lui beaucoup de bateaux dont beaucoup de best seller et best sailer. L'année suivante il dessine F1 il ne gagne pas la coupe de l'america d'accord mais il a quand meme quelques notion d'architecture navale.

23 fév. 2016
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alors là cela va être difficile de retrouver tout ce que j'ai lu :) car cela fait des soirées entières que je passe à surfer et à chercher des infos à son sujet..

mais voila par exemple www.stw.fr[...]ers.cfm une personne qui se posait les mêmes questions que moi

je suis également tombé ce soir sur un forum anglais qui explique aussi le fameux rapport du bureau accident, en donnant en conclusion c'est surtout l'équipage qui est en cause plus que le bateau...

je suis de plus en plus rassurée en fait :) et ce bateau me plait vraiment beaucoup

23 fév. 2016
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"Le rapport du M.A.I.B. souligne que la stabilité de ce voilier (chavirage à 109°) était insuffisante, et a été la cause principale de ces chavirages." Rapport du Marine Accident Investigation Branch."
Pour une fois, au contraire, la compétence de l'équipage de convoyeurs n'est pas mis en doute même s'il est écrit qu'ils ont sous-estimé la météo ou surestimé les capacités de l'Océanis.

24 fév. 2016
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Bien entendu que j'ai lu ce rapport fort instructif.

24 fév. 2016
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Pensez vous qu'un Westerly aurais fait mieux ? Des Westerly, il en existe une dizaine de modèle, je ne connais pas leurs angles de chavirage mais
je doute qu'ils soient bons.

Mon anglais n'est pas parfait mais je n'ai pas lu qu'il était indiqué que le skipper prenait un risque inconsidéré compte tenu de son expérience . J'ai compris qu'il avait surestimé (comme beaucoup d'entre vous) les capacités de l'Océanis, ne connaissant pas ses courbes de stabilité.

  1. No stability data for the Oceanis 390 class was available to the skipper as this was not included in the yacht’s papers.
  2. The skipper was sufficiently competent and had the necessary experience to handle Ocean Madam in heavy weather.

"The forecast weather condition for sea area Biscay on 8 October were
known to the skipper and was south-west 6-8 perhaps severe gale 9.
Breaking waves are associated with these wind strengths. "

The Oceanis 390 is a safe, comfortable, yacht suitable for pleasure sailing
and charter work. The yacht is not
designed for crossing oceans in bad weather.

24 fév. 2016
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Pour ma part, avec 20 ans de moins, "south-west 6-8 perhaps severe gale 9", une contrainte impérative et un Swan de même taille (ou d'autres du même type), je serais parti. N'oublions pas qu'il ne s'agissait que de remonter de La Corogne vers l'Angleterre au portant.
Avec un voilier plus récent et sachant ce que je sais maintenant des voiliers de croisière, surement pas.
Mais il est probable qu'avant 1979, je serais parti la fleur au fusil sur un Océanis.
N'oubliez ps qu'il devenu habituel que des accidents graves se produisent au retour des Antilles. Ce n'était pas le cas dans le passé, même récent.

23 fév. 2016
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Avez vous lu le rapport ?

24 fév. 2016
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Pourtant vous n'en avez pas compris les memes conclusion que ses redacteurs.
Il est largement souligné le risque que prend le skipper a partir avec une telle meteo le bulletin meteo figure en 1er annexe, tout au long du rapport la meteo est donnée comme seule cause du naufrage. Les données de carenes en fin d'annexe disculpent l'architecte et le chantier.
Des conclusions erronés sont diffusés sur quelques forum Anglais, a present reprise sur un forum Français.
Pensez vous qu'un Westerly aurais fait mieux ?
Tenir jusqu'a un tel vent et surtout une telle mer n'es ce pas la preuve d'un bon bateau ?
Partir dans le golfe avec de telle prevision n'es ce pas une erreur ?

24 fév. 2016
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A la vue de ce bulettin vous pensez raisonnable de traverser le golfe de gascogne ?
"The skipper was sufficiently competent and had the necessary experience to
handle Ocean Madam in heavy weather." Ce n'est pas du gros temps les previsions sont catastrophique quelque soit leur contraintes de temps il ne fallait pas partir en aillant un tel bulletin d'autant plus dans le golfe.

24 fév. 2016
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D'accord, je comprend que vous avez beaucoup navigué.

23 fév. 2016
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Je ne vend pas le mien.
Mais il y en se moment de belles affaires, sous reserve si vous ne vous sentez pas a l'aise de faire intervenir un expert ou un conseil serieux. Ces bateaux ont a present 25ans...

23 fév. 2016
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il y a tout un fil sur ce site qui pose les mêmes questions que moi :
www.ybw.com[...]ead.php

et les reflexions sont un peu près les mêmes qu'ici... certain expliquant que certains bateaux de voyage sont ultra surchargés ce que dit également loran ici

donc on trouve tout et son contraire.. bref cela me laisse perplexe

viking : oui je sais c'était aussi ma première analyse et ce que j'avais retenu en premier, mais après celà beaucoup d'autres commentaires ici et ailleurs font que cette information semble être à relativiser

Bref je repose alors ma question différement :
est-ce que l'oceanis est il marin, confortable et taillé pour une année sabatique ? :)

23 fév. 201623 fév. 2016
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Dans le rapport d'accident ils disent que le bateau a été roulé à cause de la mer déferlante.
Or, le seul facteur qui joue en mer déferlante est la longueur du navire. Ni le lest ni l'angle de chavirage n'ont à voir.
Lorsque des essais on été faits, après la cata du fast net à la grande surprise des scientifiques et des architectes, dont les plus grands, le seul facteur qui jouait en déferlante était la longueur du voilier.
Toutes les carènes sans exceptions se retournaient lorsque la déferlante atteignait une hauteur de +- la racine carrée de la longueur de la coque en mètres.
Et donc tout cela pour dire que le fait que ce navire soit un océanis, un bavaria, un ovni ou tout autre voilier n'a rien à voir avec le fait qu'il se soit retourné. Tous les autres voiliers auraient fait le tour dans les mêmes conditions si ils sont de mêmes longueurs.
Par contre, une fois le voilier à l'envers c'est là qu'il y a moyen de faire la différence et denouveau quel que soit le voilier.
En effet, en préparant bien le navire et d'abord en faisant en sorte d'éviter de ramasser les fonds sur la tête et tout le reste une fois à l'envers on se donne une bonne chance de survie.
Si en plus on a un roof proéminant qui rend le voilier instable dans cette position on a une chance raisonnable de revenir à l'endroit vivant.
Je connais un skipper pro qui lors du retour des Antilles en Mars avec une bavaria 32 a mis 50 jours entre les Antilles et les acores car il a fait plusieurs fois le tour lors de deux tempêtes rencontrées. Il a fini par démâter en partie mais il a continuer sous voiles et est arrivé en bonne santé.

24 fév. 2016
1

Fleur de lys, il est dangereux de propager de telles erreurs:"le seul facteur qui joue en mer déferlante est la longueur du navire. Ni le lest ni l'angle de chavirage n'ont à voir. "
Même si la longueur du voilier a une influence, elle n'en est que l'un des éléments.
D'ailleurs, je suis convaincu qu'un Contessa 32, pourtant nettement plus petit n'aurait pas chaviré.
C'est aussi faire peu de cas des conclusions du rapport anglais que je t'invite à lire.

24 fév. 2016
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Est il possible de calculer soi-même le STIX d'un bateau de 25 ans ?
Si oui ou peut on trouver la formule ?

24 fév. 2016
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Non, ce n'est pas franchement une erreur. Il y a une énorme corrélation entre la taille d'un bateau, et la hauteur des vagues pour le faire chavirer.
La longueur est bien le facteur prépondérant. D'ailleurs le STIX est bien une longueur (en pieds) basé sur 2/3 longueur flottaison + 1/3 longueur coque. Multipliée par des facteurs correctifs. Mais tous avec une limite mini - maxi.

24 fév. 2016
1

Ce n'est pas la formule qu'il faut, c'est le plan de formes. Et la position du centre de gravité. (une pesée + mesure de stabilité).

25 fév. 2016
0

je rajouterais: La déferlante couche le bateau, ce qui se passe ensuite;
On continue pour un 180°.
On fait même un 360°....
va dépendre de beaucoup de facteur dans l'équilibre, de la forme de la carène et sa construction.
Tout dépend si l'énergie de la déferlante se disperse vers 90° avec un bateau qui glisse sur le coté et on se redresse du même coté aves les mats en place.
Ou si le rail de fargue fait un croche pied, on part au delà des 90°et alors les mats et voiles sont en danger. Lors d'un 360° les mats son quasiment toujours HS.
Ey on a pas parlé de l'étanchéité dans les différentes positions....

23 fév. 2016
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Reglisse : " est-ce que l'oceanis est il marin, confortable et taillé pour une année sabatique ? :)"
On a essayé de vous répondre. Vous avez évoqué le rapport du MAIB. Le rapport est la :
assets.digital.cabinet-office.gov.uk[...]dam.pdf
Certaines conclusions se trouvent clairement ennoncées a la Section III Conclusions, paragraphe 3, page 20.
Apparemment, la difference se trouve au niveau du "mauvais temps" et de la necessité d'utiliser le bateau dans ses limites, comme cela a deja ete expliqué.
Bonne chance.

23 fév. 2016
0

Propriétaire depuis 18 ans d un 390 avec quelques milles au compteur en Méditerranée j en suis très satisfait pour mon usage.
Son défaut principal est qu il remonte mal au vent et que la quille a ailette est à éviter.Le titan d eau standard de 160 est insuffisant.Au portant il file droit et je le trouve très stable.
J ai lu qu'un propriétaire avait perdu son safran lors d'une traversee de l atlantique mais ça ne devait pas être duà sa conception.
Point faible les panneaux zénithaux qui doivent être changés pour éviter les fuites. C est un problème récurrent.
Ma version avait des wc lavac très facile à l'usage.Enfin attention aux panneaux de pont s'ils sont d'origine qui peuvent fuir.
La table a carte et l'électronique est mal protège des embruns si l'équiper est entrouvert...

Traversée l'Atlantique à l'aller no problème mais au retour choisir un bateau plus marin.
Ce bateau a été prévu pour la location avec un gros moteur pour remonter au vent

23 fév. 2016
0

Est ce que l'oceanis 390 est marin, confortable...?

La réponse est oui tant que l'on reste dans le domaine de navigabilité prévu par l'architecte.

Le bateau ne fait pas tout : l'équipage est l'élément primordial. Certains feront le tour du globe sans rencontrer de difficultés. Par choix : ils prendront la météo régulièrement (grib), se dérouteront si nécessaire...

Les Glénans conseillent de se fixer une force de vent et de mer maxi. C'est un bon conseil que j'applique. En ce qui me concerne, pas plus de force 7 et mer tres forte. De cette façon, j'évite les ennuis.

24 fév. 2016
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Je m'interroge

Les Imoca - trop fragiles pour une traversée
Et les Mod 70 et 50
Le Glénan 33 qui a fait le buzz cet hiver
Les Sunfast 3200 qui ont perdus leur mat dans la transquadra
Le Pogo 8.5 qui a été secourru par un Russe

Tous les bateaux sont bons pour tout faire si on sait s'en servir

24 fév. 2016
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Si on commence à se poser des questions sur la pertinence d'une traversée avec un voilier de série de 39 pieds, il y a de quoi s'inquiéter sur l'industrie nautique…

24 fév. 201624 fév. 2016
2

c'est le cas, il faut s'inquiéter de la qualité de certaines grandes séries...

aux échantillonnages légers, au moulage a la truelle, aux varangues fragiles, aux étanchéité douteuses, a l'accastillage sous dimensionné, au pont collé au sika avec vissage basique....

Les voiliers aux ponts qui se tassent, au lest trop léger et trop court, aux vices cachés avec SAV calamiteux...

Ou on peut faire une confiance aveugle a Aneth Roux qui est la première a voir parlé du recyclage des bateaux a partir d'une vingtaine d'années.

A cette industrie de plaisance qui continue a fabriquer des 40" en polyester monolithique lourd et cassant, technologie 1955, sans traitement anti osmose....

On peut y aller les yeux fermés! tous a l'eau!

enfin bon.... Des tas de choses sont possibles avec tous les bateaux, mais certaisns sont plus a meme que d'autres a répondre a un programme de transat et grand voyage. Sinon tout le monde ferait ça sur des bavaria et des oceanis.

24 fév. 2016
2

ben justement, la plupart le font sur des bavarias et des océanis.

24 fév. 2016
0

Vous même en avez cassé des varangues, decolé des ponts etc... ?

24 fév. 201624 fév. 2016
1

j'ai fabriqué des beneteau et des wauquiez plusieurs années. J'ai moi même restratifié des varangues de C45 quasiment neufs (process beneteau)
J'ai tassé le pont d'un bavaria 35 en 2009, sur un simple bord de pré par 6 établi, peu de mer/

j'ai envoyé en prod des coques bullées pendant l'infusion....

et j'en ai vu bien d'autres....

24 fév. 201624 fév. 2016
1

Ca n'est pas moi qui ai tassé la cloison, mais le gréement. On pouvait ouvrir soit cabinet de toilette soit cabine avant en fonction du bord.
Problème connu sur ce bateau, déjà abordé au moins deux fois sur ce forum dont une fois par un propriétaire.

Soyez sérieux, lisez correctement et renseignez vous.

24 fév. 201624 fév. 2016
9

le problème c'est que vous ne savez pas lire ou lisez ce que vous avez envie de lire...

comportement typique du type vexé a qui on ne dit pas ce qu'il a envie d'entendre.

aller: "il est super votre oceanis, y'a pas mieux... Tout le monde a ça, la preuve que c'est bien, et puis les pages de pub dans les magazines du monde entier sont un gage de qualité de la stratification!
le mec qui a fabriqué la coque et le pont de votre voilier a été rémunéré au smic horaire, il y a donc mis tout son coeur! "

aller, bon vent ;-)

24 fév. 2016
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Soyons serieux.
Ou vous pesez une tonne pour écraser un pont.

24 fév. 2016
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On peut casser tout les bateaux, l'art de la navigation a voile c'est de ne pas casser le bateaux.
Avec des palans 8 brains sur un 30 pieds on casse le mat comme qui rigole. un pataras trop repris et le mat descend etc....
Si vous cassez autant de bateau, il doit y avoir un problème.

24 fév. 2016
4

que de palabre : c'est un beneteau assez ancien mais pas essez por etre vraiment solide...
je ne ferai pas de commentaires lapidaire ici , franchement pourquoi ne pas regarder ailluer que chez les eternels 4 chantier grand public europeen...il y a tellement de choix d'occas dans tout les genre.
.
une chose est sure sans meme aucune preuve reelle je ne part pas au loin avec ce genre de navire.....
il y a des contest de najad ( plus cher ), des HR, des vauquier des amel, foule de bateau anglais et nordique, des alu parfois en bon etat , pour 50-100000 dans cette taille: le prix est le facteur determinant du choix

24 fév. 2016
1

Quand tu dis que tu ne part pas au loin avec ce genre de navire, t'es jamais partis meme au pres.

25 fév. 2016
2

Mayko a raison, le choix est vaste et plutot que de vous inquietez de la solidité d'un oceanis pour votre programme, questions sans reponses jusqu'au succes ou a l'echec de votre projet peut etre pourriez vous pour le meme prix acquerir un bateau dont la solidité n'est pas a questionner et ne plus vous tracassez :alavotre:
Les oceanis ont l'avantage de leur super hauteur sous barrot par rapport a bien d'autres bateaux mais bon... :jelaferme:

24 fév. 2016
1

Viking, je ne parle pas de mes impressions quand je dis que en déferlante seule la longueur du voilier compte, je parle du résultats des expériences scientifiques qui ont été réalisées. Il est incontestable que tous les voiliers se retournaient dans les conditions que j'ai citées plus haut.

24 fév. 2016
1

je suis surpris de la prise en compte de la longueur, j'ai toujours considéré qu'une déferlante prise de côté pouvait retourner un bateau à partir du moment ou elle était plus haute que sa largeur.

25 fév. 2016
1

question ?? de debutant : estce vraiment un probleme de chavirer: si ca l'est pour le bateau qui vous porte il faut en changer

24 fév. 2016
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Fl de lys: Je connais bien sur ces études théoriques. Il existe toutefois des différences entre la théorie et l'observation réelle.
Peux tu me citer un voilier de plus de 44 pieds ou des Stephens ou Mauric qui aient chaviré?

25 fév. 2016
0

Il ne s'agit nullement d'études théoriques mais d'essais en bassin.

24 fév. 2016
1

un frioul 38, plan mauric, qui se retourne 3 fois en 24h pendant l'ostar.

Marcel Pagnol:

Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n'achetez pas un bateau: achetez une ile!

24 fév. 201624 fév. 2016
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Exact Tangalle, cela devait être en 1976 mais c'était en course en en solitaire le frioul 38, plan mauric . Je ne me souvenais qu'il avait chaviré 3 fois. Tu en es sur?
J'aurais du préciser en croisière et en équipage et quillard car des dériveurs intégraux qui ont chaviré, il y en a au moins trois.

24 fév. 2016
2

Perso, j'aurais largement préféré me trouver à bord du Frioul 38 qu'à bord d'un Océanis 39, pendant cette Ostar aux conditions météo dantesques.

24 fév. 2016
1

je ne dis pas le contraire, mais est ce honnête que de chercher à comparer des bateaux qui ne rentrent absolument pas dans la meme gamme tarifaire?

24 fév. 201624 fév. 2016
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Yaka voir ce fil ou ça parle de 42 pieds de croisière à 600 000 euros. D'occasion évidement. Pas neuf...

www.hisse-et-oh.com[...]moureux

Quelle comparaison possible avec un O390 qui doit être à 50-60 000 euros d'occase. UN southerly = DIX océanis 390.

25 fév. 201625 fév. 2016
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À gamme tarifaire identique à l'Oceanis, on peut trouver mieux dès que l'on tape dans l'occasion. Tout est alors question de patience vis à vis des annonces du bon coin…
Je ne tape pas sur les voiliers de série. ils ne sont simplement pas tous du même niveau.
Sans trop réfléchir à la question, je pense au Kelt 39 qui doit être, j'imagine , à la hauteur de la qualité de construction auquel ce chantier était fidèle. Comme ils ne sont pas trop nombreux, il faudrait s'avérer patient pour l'avoir à prix intéressant. Et puis ce choix tombe bien, je me sentirais plus en sécurité sur un dériveur par très gros temps.

25 fév. 201625 fév. 2016
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Ouh là ! je n'est guère envie de me lancer dans cet aparté qui a animé de nombreux topics sur les forums. je dirais juste que c'est ma propre expérience, partagée avec quelques autres, qui a fondé cet avis pour lequel je n'ai aucunement la prétention d'en faire un apostolat.

25 fév. 2016
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je ne vais rien réviser du tout !
je connais le point de vue que tu as déjà énoncé dans d'autres topics.
Il n'est pas de taille à modifier mon vécu.

25 fév. 2016
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Le Kelt 39 est un excellent voilier mais c'est un dériveur intégral...
Explique nous plutôt pourquoi tu te " sentirais plus en sécurité sur un dériveur par très gros temps."?

25 fév. 2016
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Et bien, si ce n'est que ton expérience, j'ai le regret de t'informer qu'il va te falloir réviser tes bases et revoir tes certitudes.
Mais je t'accorde qu'il y a surement eu plusieurs fils sur ce sujet.

24 fév. 2016
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un pont qui s écrasé ne serait ce pas dû à une faiblesse de l epontille. J ai eu ce souci sur un First le mat devait faire dans les 200 ml de section et l epontille 100 avec des platines soudées en dépit du bon sens ce qui entraînait le pliage et l ouverture des soudures. Ce défaut était connu car lors d une expertise c est la première chose que l expert à regardé. Une soudure a l argon et on a évité le pire.
Par la suite je n ai plus eu que des mats traversants. Quant à ces hublots zénithaux, bonjour la dilatation et les infiltrations. Ce qui m inquiète sur ce genre de bateau ce sont les bords de près un peu muscles, mais d un autre côté lorsque je vois des bateaux de loc passer Sicie le moteur à fond face à la vague dans le Mistral, je me dis que les bateaux doivent être solides ou leur durée de vie très limitée. Une transat aller sur un 390 ok, pour le retour j ai des doutes. Àu portant tous les bateaux sont bons àu près c est moins sur et comme me disait un vendeur: à plus de force 3 plus personne ne fait de près

24 fév. 201624 fév. 2016
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Il a un article très documenté sur les normes en matière de construction de voiliers et leur interprétation dans un numéro de Voiles Magazine. Sa lecture est éclairante.
Il en ressort qu'un bateau stable avec une courbe de redressement favorable n'est pas plus cher qu'une caravane sans lest à construire par contre il y aura moins de cabines et de salles de bain, il ira moins vite dans le petit temps et ne se vautrera pas dans une brise de demoiselle (F5 pour les anciens) et qu'on peut s'arranger avec les normes en "trichant" sur certains paramètres pour améliorer les coefficients de sécurité de manière artificielle.

quelques extraits de cet article assez clair et dont je trouve la conclusion fort pertinente :

  • Le couple de chavirage (ou couple de gîte)

Sauf bien sûr au plein vent arrière, le vent exerce sur le plan de voilure une force vélique qui fait gîter le bateau. Plus précisément, cette force vélique peut se décomposer en une force propulsive parallèle à l’axe de la carène et une force de dérive perpendiculaire à l’axe de la carène (3). C’est cette dernière composante qui fait gîter le bateau… dans la mesure où il y a une force anti-dérive pour créer avec elle un autre couple de forces – le couple de chavirage. Si vous n’avez aucune force anti-dérive, vous n’aurez pas de gîte, mais beaucoup de dérive… A noter que là encore, le moment du couple de chavirage, et donc la hauteur du centre de voilure, ont leur importance. A surface de toile égale, plus le gréement est élancé, plus le centre de voilure est haut, plus le couple de chavirage est fort – et ce n’est qu’en partie compensé par une meilleure finesse (4). La capacité à porter de la toile est aussi une capacité à supporter un plan de voilure élancé- celui-ci impliquant un centre de voilure élevé mais apportant un gain en finesse et donc en performance aux allures serrées (5).

Dans le cas d’un bateau qui fait route sereinement sous voiles, le couple de chavirage et le couple de redressement s’équilibrent mutuellement pour stabiliser l’angle de gîte à un niveau à peu près constant et raisonnable. Dans le cas d’un bateau qui commence à partir au lof, le couple de chavirage a pris le dessus sur le couple de redressement.

Se méfier des chiffres ?

Bref. De par sa forme générale, la courbe de stabilité donne une idée très précise de la stabilité initiale, du dosage entre stabilité de forme et stabilité de poids, etc. Une polaire de vitesse donne une bonne idée des capacités du bateau au louvoyage, de son angle de descente (6), ou encore de ses capacités à planer au reaching – à partir de quel angle et jusqu’à quel angle, à partir de quelle vitesse du vent réel, etc. Toutes ces informations seraient encore bien plus précieuses pour nos comparatifs ; on pourrait même s’« amuser » à superposer les courbes de stabilité ou les polaires… ce serait « trop chanmé ».

En tout cas, on ne saurait se contenter d’un seul chiffre, et on évitera en particulier de considérer l’angle de chavirage (AVS) comme un critère suffisant pour juger de la stabilité d’un bateau. L’AVS ne dit pas tout même si, d’une manière générale, il dit quand même beaucoup… En regardant l’AVS et le GZ max, on se fait déjà une idée bien plus précise. Mais en fait, ce qu’il faut considérer, c’est ce que l’on appelle la stabilité dynamique, autrement dit l’aire positive de la courbe de stabilité (AGZ) ; cette aire représente en effet la force totale nécessaire pour amener le bateau jusqu’à son angle de chavirage – voir aussi la note (2). Un bateau avec une courbe de stabilité toute plate (petite AGZ) et un AVS très élevé ne saurait être considéré comme stable. Rien ne sert d’avoir un angle de chavirage très élevé si une déferlante peut facilement coucher et rouler le bateau. Les grands navires (cargo, paquebot) ont des angles de chavirage très faibles, mais ils ne sont pas instables pour autant ; car le GZ est très élevé dès les petits angles de gîte. Soyons un tantinet plus perfides, et prenons un exemple plus proche de nos préoccupations habituelles. La tendance actuelle, pour les croiseurs (et même les course-croisière) de grande série, consiste à augmenter le franc-bord, ainsi que (dans bien des cas) le volume des superstructures, et à en profiter pour diminuer le rapport de lest. Comment ça marche ? Un franc-bord important induit certes un fardage important, gêne certes le passage dans la mer formée, et limite certes le GZ aux petits angles de gîte. Mais à partir de 60/70° de gîte, ce franc-bord devient au contraire un facteur de stabilité (en outre c’est favorable pour l’angle d’envahissement, et même sans bridge-deck puisque les fonds de cockpit sont très hauts). Il en va un peu de même pour les superstructures : davantage de fardage, moins de stabilité aux petits angles, mais à partir de 60/70°, ça joue dans le bon sens. On a donc une bonne stabilité aux grands angles, et mêmes des angles de chavirage très corrects, mais faute de lest le bateau est “vautré” dès 15 nœuds de vent (je caricature, là). Le bateau est très stable une fois qu’il est couché, mais il n’est pas bien stable dans des conditions de navigation normales. Car à 60° de gîte, est-il besoin de le préciser, on ne navigue plus… Donc au lieu d’avoir un bateau raide à la toile entre 0 et 40° de gîte, avec un franc-bord raisonnable et un angle de chavirage élevé grâce à un bon rapport de lest, on a un bateau volage (petit rapport de lest et gros franc-bord), mais qui sait bien faire le bouchon une fois qu’il est couché (les vagues ne l’amènent pas facilement jusqu’à son angle de chavirage) et qui peut ainsi afficher un AVS tout à fait correct. Franchement, ne peut-on pas voir là une sorte de perversion ? Et ne faudrait-il pas attribuer celle-ci à la marche du marketing triomphant ? Poser la question c’est y répondre, comme on dit.

24 fév. 2016
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toto21 : " comme me disait un vendeur: à plus de force 3 plus personne ne fait de près"
Pas sur d'avoir bien pigé. Vous pouvez expliquer? Vous etes sur de ce que écrivez?
Merci.

25 fév. 2016
0

Oui, il voulait dire que la très grosse majorité des plaisanciers évitaient le près car beaucoup n apprécient pas et de série les bateaux ne sont pas équipés et ce n est pas en roulant un bout de génois que cela change grand chose si on doit faire route. Il suffit de voir le nombre de bateaux sur l eau par mistral

24 fév. 201616 juin 2020
1

Pour comparer les angles de chavirage, d'ailleurs difficile à obtenir chez nos chers constructeurs, ou on voit des chiffres d'angle de chavirement incontestablement plus élevé que ceux de l'oceanis 390 et pourtant il s'agit de bateau plus petit. 157° pour l'ancêtre contessa 32, 128 pour le bavaria 32 (bateau pas cher pourtant) et 109° pour l'Oceanis dont nous ne disposons pas de la courbe de stabilité qui serait bien utile pour affiner le jugement.
Source :
www.yachtingmonthly.com[...]s-30154

24 fév. 2016
2

Ben à lire tout ça... il vaut mieux pour notre amie réglisse acheter un autre modèle que de partir autour de l'Atlantique avec un doute.
A+ :aurevoirdame:

24 fév. 2016
3

Et oui, si cela peut permettre d'éviter les drames que l'on enregistre maintenant régulièrementdans l'ouest des Açores au retour des Antilles, cela sera positif.

Vous avez noté :
Un Océanis 39 fera le tour complet si sont mat s'incline de 9° en dessous de l'horizontal.

Un Bavaria 32 fera le tour complet si sont mat s'incline de 39° en dessous de l'horizontal.

Un Contessa 32 fera le tour complet si sont mat s'incline de 66° en dessous de l'horizontal.

Contrairement à ce qui a été écrit plus haut, ce n'est pas le plus long qui dispose de la meilleure sécurité.

24 fév. 2016
0

Les chiffres du Contessa 32 sont farfelus et irréalistes...

Ce bateau doit peser aux alentours de 5t5, avec un avs de l'ordre de 120-125°. C'est nettement plus réaliste.

25 fév. 2016
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Viking ce que tu écris est juste mais la conclusion est fausse en déferlante. Or c'est justement la déferlante qui va retourner un voilier et pas la houle ou le vent.

24 fév. 2016
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Pas sur que tu ai tout compris.
:-D

24 fév. 2016
1

Et bien, tu vas m'expliquer:
"The angle of vanishing stability (AVS) is a measure of how far a boat can heel before she rolls over and inverts – in other words, her resistance to capsize."

24 fév. 2016
1

"The angle of vanishing stability (AVS) is a measure of how far a boat can heel before she rolls over and inverts – in other words, her resistance to capsize."
La courbe donne un moment de redressement pour un angle de gite. la courbe part de zero gite la pente a ce point indique la raideur a la toile puis la courbe monte vers un maximum. un marin en etat de naviguer doit se tenir en deça de ce point.
Au dela le moment decroit mais on est deja serieusement gité et le bateau ne fonctionne plus en nominal.
Si une vague vient frapper le bateau il faudra que le travail de cette vague depasse l'aire de la courbe (integrale) pour que le bateau depasse le point zero
Passé le point zero le bateau continue a basculer et malheursement il reste a l'envers.
Maintenant plus l'avs est petit plus le moment maximal est grand. les architectes on basculé du concept culbuto au concept planeur.
Aussi l'avs ne veut rien dire.

24 fév. 2016
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Il ya quand même plusieurs dizaines d'années que je connais cela... Tu expliqueras aux architectes, au MAIB, à Yachting Monthly que " l'avs ne veut rien dire."

24 fév. 2016
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Ils le savent deja.

24 fév. 2016
0

ce qui m’intéresse c'est de savoir qui arrivera le premier à ces angles de chavirement. meme sur un contessa 32, naviguer avec une gite de 157°ne me fait pas rêver!!!

24 fév. 2016
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En theorie c'est l'aire de la courbe. Mais un lest profond fait un effet croche pied.
Le cata releve la derive sous le vent le deriveur derive.

24 fév. 2016
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viking: quel est l'angle de chavirage d'un cargo ? très faible et pourtant....

24 fév. 2016
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Tangalle: si tu me donne sa surface de voile et son lest , je pourrais te répondre.. :-)

24 fév. 2016
3

Voir plus haut l'analyse de Voile magazine :
"Un bateau avec une courbe de stabilité toute plate (petite AGZ) et un AVS très élevé ne saurait être considéré comme stable. Rien ne sert d’avoir un angle de chavirage très élevé si une déferlante peut facilement coucher et rouler le bateau. Les grands navires (cargo, paquebot) ont des angles de chavirage très faibles, mais ils ne sont pas instables pour autant ; car le GZ est très élevé dès les petits angles de gîte."

De la à conclure qu'il faut acheter un cargo, avec un mat et des voiles d'occase... ça devrait le faire?

Le coup du croche-pied c'est du marketing pour vendre des bateaux qui sont à mon avis un peu limite, je jouerais en tout cas pas ma peau dans un fort coup de vent sur une coque avec peu de lest pas de tirant d'eau, un fardage d'Algeco certainement très modérément voilée, une vedette en quelque sorte sans la puissance des moteurs, un bouchon ingouvernable à la merci d'une déferlante qui la prendra sur le travers et la retournera croche pied ou pas.

Relire navigation par gros temps d'A Coles c'est un autre son de cloche basé sur des expériences réelles.

24 fév. 2016
1

Et poutant les plus renommes et les bateaux les plus surs sont des deriveurs
Une explication?

25 fév. 2016
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Jean Paul: Peux tu nous citer les dériveurs concernés par ta phrase :"les plus renommes et les bateaux les plus surs"

24 fév. 2016
1

Des references ? J'ai mis une etoile par accident, encore une fois relire " navigation par gros temps" tout y est. Certes on peut faire le tour du monde sans rencontrer de tempetes mais c'est jouer a la roulette russe si on a un bateau incapable d'affronter ces conditions de mer.

24 fév. 201624 fév. 2016
2

"With modern weather forecasting and communications, the coastal boat should never be in conditions that can capsize her. This means the design envelope can be pushed towards performance in ways that are not safe for the offshore boat."

En résumé :
Tout dépend du programme de navigation.

Si vous voulez faire de la croisière cotière : vous pouvez choisir un bateau rapide, léger, sympa
Si vous voulez traverser les océans : il faut choisir un bateau marin, stable, solide, simple

L'O390 répond-il à la deuxième catégorie : oui si vous ne le surchargez pas en équipements de tout genre, que vous respectez sa courbe de stabilité en évitant de charger les hauts, que vous évitez d'aller au-devant du gros mauvais temps...

Après, naviguer n'est pas sans risque. Il est toujours possible de rencontrer des conditions exceptionnelles c'est-à-dire qui dépassent les capacités du marin et de sa monture. Néanmoins, l'enseignement des expériences passées (tempête du fastnet par exemple) montrent que les bateaux sont beaucoup plus résistants que les marins.

Les naufrages récents près des Açores prouvent seulement une chose : c'est qu'il y a de plus en plus de monde sur l'eau. Que certains sous-estiment l'effet d'une bonne tempête. Et qu'un bateau n'est pas qu'une base de loisirs au mouillage (même si l'on y passe 90% de son temps en croisière). Un bateau doit pouvoir affronter des conditions difficiles y compris chavirer... Pourvu qu'il se redresse.

Un bon site avec des calculettes pour les ratios et pouvoir comparer d'un bateau à un autre :
www.tomdove.com[...]lc.html

24 fév. 2016
0

Dans un post, plus haut, Réglisse demandait :

"Bref je repose alors ma question différemment : est-ce que l'oceanis est il marin, confortable et taillé pour une année sabbatique ?"

Une année sabbatique comporte-t-elle forcément une transat ? Une année en Méditerranée avec un Océanis 390, doit être plutôt sympathique aussi !

Là, les possesseurs de ce bateau doivent pouvoir répondre plus facilement.

22 avr. 2017
0

Bjr nous vivons sur un oceanis 390 depuis une année nous sommes partis de cherbourg pour rejoindre la méditerranée ou nous sommes actuellement avant de partir pour les canaries très bon voilier confortable . bien sur pas une bête de course nous nous trouvons en sécurité car très solide je le recommande

22 avr. 2017
0

Vous avez quoi comme moteur sur votre 390 ?

24 fév. 2016
2

Personnellement j'ai deja répondu, j'insiste sur le fait que ce bateau est particulierement aboutit il est difficile de faire plus confortable en croisiere.
Maintenenant le contessa 32 semble mieux repondre a ses criteres...
Je souhaiterai et j'insiste aussi aupres des modérateurs qu'il serait honnête de changer le titre:
J'ai moi même transaté 4 fois avec ce bateaux avant que je l'achète il avait déjà traversé, je connais un autre 0390 qui a traversé plusieurs fois. Ici en Martinique il y en a plusieurs qui ont bien sur traversé et qui naviguent dans les canaux. Il est injuste d'affirmer que c'est un bateau fragile.

24 fév. 2016
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Beaucoup de bla bla technique et peu constructif.Ce bateau à une carène moderne large .ce n est pas un racer,et il n est pas fait pour faire le tour de l Islande mais je vous assure qu en matossant correctement l équipement il trace sa route avec une Grande stabilité et donne toute satisfaction .Quant au contes sa 32 cest peut être un bon bateau mais 5 à 6 pieds d écart donne une grosse différence de confort

25 fév. 2016
2

Bonsoir,
Je n’ai jamais eu d’ Océanis 390 ou autre. Et je ne suis pas preneur. Mais j’en connais au moins un de cette série qui a fait un joli tour de l’Atlantique en famille et qui en est revenu, c’est Fitou. Je ne sais pas si son blog est encore opérationnel ? Un autre Océanis qui a comblé ses propriétaires et qui est aussi revenu debout sur sa quille des Antilles, Seayou, un 411.
Et pourquoi ne pas faire le tour de l’Islande avec un 390 ? Il “suffit“ de prendre la météo (au sérieux) quelques soient ses compétences en tenant compte du bateau sur lequel on navigue.
Parce que ce qui retiens mon attention dans le rapport sur le naufrage mentionné dans ce fil, ce sont les passages qui mettent en évidence une mauvaise mesure du risque par le skipper !
- Trop sur de lui (?) pour négliger à l‘approche du plateau continental l’état de la mer, le rapport mentionne des vagues de 7 à 9m, compte tenu du type de bateau dont il a la responsabilité ?
Après tout, est-il anormal qu’un voilier de 12m puisse être en difficulté dans une telle mer déferlante ?
- Ne pas avoir envisagé une route alternative: “There is no evidence to indicate the skipper considered the alternative voyage plan which was to disregard the rhumb line track to the English Channel but to head seaward with shortened sail on a reach and keep well clear of the potential dangers of sailing close to the continental shelf rise and associated rough seas.”
Et dans les conclusions 3.1 7
- The decision to sail from La Corogne was marginal. À comprendre au sens de “limite”.

Certes, il est écrit: The yacht is not designed for crossing oceans in bad weather. Mais si au lieu de se jeter dans la gueule du loup, on fait tout pour l’éviter, ce loup ? Sans nier cependant qu’une situation météo imprévue et dangereuse est toujours possible.
D’ailleurs à propos des transats retour, y-a-t-il eu déjà beaucoup d’accidents entre Antilles et la latitude des Bermudes après mi mai et entre Bermudes et Açores en Juin ?
Philippe

25 fév. 2016
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putain cong que de considerations scientifiques:
vous connaissez le proverbe : pas de fumée sans feu...

25 fév. 2016
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C'est ce qu'on disait quand on brûlait les sorcières !
:scie:

25 fév. 2016
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En conclusion. En ce qui me concerne, ce qui compte c'est d'oser partir et donc transater quel que soit le voilier.
Le risque zéro n'existera jamais. Transater est dangereux et le faire sur un voilier coffre fort ne diminuera pas ce danger de manière significative.
Si vous cherchez le risque zéro vous ferez comme l'immense majorité de ceux qui rêvent d'un grand voyage : vous ne partirez jamais car votre voilier ne sera jamais assez prêt ou assez solide.
Pour rappel : d'un voilier insubmersible et coffre fort, vous pouvez tomber à l'eau, vous blesser gravement loin de tous secours, avoir le feu à bord ou pire une explosion de gaz qui vous tuerais en une seconde, vous pouvez vous faire attaquer par un navire voyou (comme on l'a eu) au large de la Mauritanie ou ailleurs, votre femme peut avoir envie de vous assassiner à bord, vous pouvez vous faire retourner par une déferlante ou une vague scélérate et y laisser votre peau, être pris dans un cyclone, vous faire couler par un cargo distrait, être pris pour des trafiquants de drogues par des douaniers idiots ( spécialité française) et voir votre fier navire désossé, etc etc etc.
Sans compter les pierres aux reins, appendicites, attaques cérébrales et tout autres joyeusetés auxquelles nous, pauvres mortels sont soumis.
Mais dans tous les cas, n'oubliez pas que l'on ne sort pas vivant de l'aventure terrestre qu'est la vie.

Voilà pour mes conclusions sur ce chapitre.

25 fév. 2016
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argumentation de grande qualité...

"Je dois acheter un vélo de route ou un vtt pour descendre la montagne?" .... "Prend un tricyle, dans tous les cas si un chasseur te tire dessus tu seras mort"

26 fév. 2016
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heureusement que les douaniers sont la , elle essais que la France soit moins une passoire comme d autre pays frontalier ...

25 fév. 2016
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Hé, m'dame, je peux traverser l'atlantique avec un océanis 473?

25 fév. 2016
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Oui, M'sieur, pour les Antilles pas de soucis... pour revenir en Europe au printemps le confier à des convoyeurs qui pratiquent la roulette russe s'il fait 1.5 m de tirant d'eau comme un Gib Sea 48 que j'avais convoyé...

25 fév. 2016
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Merci à Domde pour les contributions intéressantes, documentées et surtout dénuées d'agressivité et de virilisme...
Il est attristant de constater que si d'autres intervenants semblent tout à fait compétents pour s'exprimer sur ce sujet, il n'ont en revanche pas toujours la réserve, la mesure et l'humilité que l'expérience de la mer peut faire découvrir au navigateur !

Je retiens de cette longue discussion, pour ma part :
quand on part en transocéanique, donc pour plus semaines et à plusieurs milliers de milles d'un abri, on ne peut pas être sûr de la fenêtre météo, en d'autres termes, pas de risque 0.

je pense donc que si on part en traversée avec un oceanis 390 ou d'autres bateaux du même genre, il faut rester conscient que le bateau peut-être dangereux par fort coup de vent (on ne parle même pas de tempête... !) et mer grosse limite très grosse (plateau continental) dont des déferlantes.

donc avoir un bon suivi météo en traversée, ne pas hésiter à se dérouter si on pense qu'une route alternative permettra d'affronter une mer moins formée, briefer l'équipage au maximum sur la conduite à tenir et les risques, et éviter à tout prix de se faire rouler par le travers...

dans ce cas, un bateau qui a une bonne capacité à se redresser lorsqu'il retourné joue un grand rôle, sans négliger sa capacité à ne pas se retourner.

ne pas négliger non plus les performances : un bateau rapide et capable de remonter peut aussi davantage espérer se positionner par rapport à une dépression qui se pointe.
pourvu qu'on ait les prévisions qui montrent qu'elle se pointe et qu'on sache les interpréter.
le bénéteau 390 ne me semble pas très bien positionné sur ce plan..
le confort a un prix, pas seulement en €€ !!

25 fév. 2016
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Je t'ai mis une etoile tu as raison domde est tres bon, mais c'est toi le meilleur.

25 fév. 2016
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Bah, il y a les ris et les voiles tempêtes, tourmentins.....
J'ai fait Canet Marseille la nuit du 24 au 25 décembre 2014 par force 8.
J'avais 3 ris et mon tourmentin orange bien plat.
Pour le retour le 27 décembre, cela a monté à 42 kt...(en théorie cela devait baisser)....cela a été chaud, mais on y est arrivé en 15 heures.
Je pense qu'il faut aller vers la mer un peu bougeante pour s'entrainer....
On n'est jamais sûr de rien, mais tant qu'on n'a pas connu 50 kt ou plus, on ne sait pas comment faire....Au retour, à un moment donné, j'étais assis à la table des cartes, il y a eu un vague qui m'a ejecté de mon siège....Mon estomac n'a pas apprécié et j'ai vomi d'un jet le peu qu'il y avait dans mon estomac. Heureusement j'étais prés de la cuisine....
Bref, si un jour j'ai une tempête, ben je me mettrai à la cape je fermerai tout et j'attendrai que ça descende à 40 avant d'avancer.
Les prévisions météo, ça vaut ce que ça vaut....
ça donne une idée, mais les surprises peuvent exister.
Je compte traverser l'atlantique et revenir avec mon océanis 473.

25 fév. 2016
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Je suis quand même étonné de voir, tout au long de ce fil, qu'un voilier homologué à l'époque en 1ère catégorie, soit peu recommandé pour une transat AR !!!
Les premières Transquadra, se courraient bien avec des voiliers similaires (Gib Sea 105...) de construction des années 80...

A noter que l'initiateur du fil "Réglisse" n'est plus là !!!

25 fév. 2016
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Ce qu'il y a de sûr, c'est que ce topic a mis en valeur la patience, la compréhension, la tolérance et la pédagogie de certains marins qui ont su prendre le temps d'expliquer et de faire des recherches sans jugement...

mais surtout également la mise en exergue d'un fort machisme, séctarisme et d'agressivité envers quelqu'un qui posait une simple question et dont on ne connaissait rien...

Les premiers se reconnaitront certainement, les seconds beaucoup moins...

En attendant le mal a été plus fort que le bien, puisque l'auteur a supprimé son compte..

26 fév. 2016
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Si l'auteur a supprimé son compte c'est peut être aussi qu'elle a trouvé la réponse à ses interrogations, il y a de plus en plus de consommateurs sur H&O. On s'inscrit, on pose une question et on s'en va...

pour ma part, je note que nombre des intervenants sont prêt à jouer à la roulette russe sur une traversée de retour des Antilles alors que, par ailleurs, les mêmes trouveraient irresponsable de naviguer sans canot de survie.

Vous aurez évidemment tous noté que cet Océanis qui a chaviré deux fois consécutives n'a pas coulé et que le sauvetage à 115 milles des cotes française et de nuit a été effectué en quelques heures par les hélicoptères de la Marine après que le canot de survie ait chaviré...

Pour ceux qui veulent approfondir leurs connaissances sur les qualités marines des voiliers actuels, le fil suivant les intéressera, en particulier avec les valeurs de Stix et d'AVS de nombreux voiliers.
www.hisse-et-oh.com[...]s-44-cc

www.hisse-et-oh.com[...]u-marin

26 fév. 201616 juin 2020
1

En pièce jointe le rapport de ce tragique accident, chacun comprendra les circonstances qui ont conduit le skippper a prendre une decision fatale.
Si certain media britannique on un instant essayer de tirer sur Beneteau le rapport montre que la seule erreur provient de la décision du skipper.
Faire remonter de telles affaires n'est que diffamation.


26 fév. 2016
3

Vous ne retenez que ce que vous avez envie de lire... Libre à vous. Mais si ce skipper avait connu la trop faible capacité à ne pas chavirer de ce voilier, il aurait surement pris une autre décision.
Cela dit, continuez à jouer à la roulette russe si vous effectuez la transat retour Antilles / Acores mais vous ne pourrez dire que vous ne le saviez pas.

26 fév. 2016
0

Pour juger de ce que vous appelez " la trop faible capacité à ne pas chavirer de ce voilier" il y a la fin du rapport toutes les données pour en juger.
Comparez avec d'autres bateaux.

26 fév. 2016
1

C'est vrai que l'Océanis 39 n'est pas le pire des voiliers actuels, et c'est surement un excellent voilier pour son programme de croisière cotière et de mouillage aux soleil.
Ce n'est pas moi qui ait calculé cet AVS de 109,37° et qui ait décidé que c'était un angle de chavirage insuffisant.

Je n'ai pas écrit non plus : "The yacht is not designed for crossing oceans in bad weather. "(Ce voilier n'est pas conçu pour traverser un océan par mauvais temps)

Quand à la toute fin du rapport dont Aurus fait état, je vous laisse juge:
"4 alert yachtsmen to the fundamentals of yacht stability so that owners and skippers are better informed to make judgements regarding the suitability of their craft for given weather and sea conditions. "

Je note que vous considérez le rapport de la MAIB comme diffamatoire n'est ce pas un peu excessif?

En attendant, continuez à pratiquer la méthode Coué et jouez à la roulette russe.

26 fév. 2016
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"alert yachtsmen to the fundamentals of yacht stability so that owners and skippers are better informed to make judgements regarding the suitability of their craft for given weather and sea conditions. " il s'agit d'un morceau de phrase qui dit : prevenir les marins sur le fondamenteaux de la stabilité des bateaux, pour que les proprietaires soit informés et se face une opignon sur la stabilité de leur bateau en fonction de l'etat de la mer.
Ca signifie que le skipper n'avait pas la notion de stabilité de son bateaux, pour info les marins Français recoivent un bonne formation a se sujet, ce qui apparament n'est pas le cas du yatchmaster.
je vous cite :"Je note que vous considérez le rapport de la MAIB comme diffamatoire n'est ce pas un peu excessif?" votre mauvaise foi n'as pas precisé que je considere diffamatoire le fait de remonter de telle propos et non le rapport que je joint.

26 fév. 2016
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"le skipper n'avait pas la notion de stabilité de son bateaux, pour info les marins Français recoivent un bonne formation a se sujet, ce qui apparament n'est pas le cas du yatchmaster. " mais je suis bien incapable, à la vue d'un voilier, de déterminer son AVS... Celui d'un Sun Odyssée 40 par exemple...

Mais il est vrai aussi que je ne possède aucun diplôme et donc aucune formation .
Mon incompétence est donc flagrante. ;-)

26 fév. 2016
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donc à en croire viking, avec un avs entre 111 et 114 le sun fast 40 n'étant que très légèrement au dessus de l'avs de l'océanis 390 il est tout autant dangereux!!

26 fév. 201616 juin 2020
1

C'est pas compliqué pourtant :

Il suffit de le faire jauger (endorsed).

Pour un Sun FAST 40 1998, l'AVS tourne entre 111° et 114°

Cf les certifs de jauge page 2, Onglet Inclining Tests and Freeboards, ligne Limit of Positive Stability.


26 fév. 201616 juin 2020
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Ca n'est une surprise que pour ceux qui ont une foi aveugle dans les chiffres.
Voici l'AVS MESURE d'un bateau comme le mien (Sunshine 36): 110,4 %
Voici l'AVS CALCULE (= ESTIME) d'un Sunshine 38 (essentiellement le même bateau, avec l'adjonction d'une jupe): 118,1 %
Si on ajoute éventuellement un radar dans le mât, une capote, un solide portique avec des panneaux solaires, une annexe en pied de mât (sans parler de quelques bidons d'eau, de gazole etc... supplémentaires mal placés pour une traversée), je ne suis pas sûr que l'AVS réel atteigne 100°.
Je sais depuis toujours que je dois faire beaucoup d'effort pour éviter le gros mauvais temps...

26 fév. 2016
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Comme dit plus haut:

Une année sabbatique comporte-t-elle forcément une transat ? Une année en Méditerranée avec un Océanis 390, doit être plutôt sympathique aussi !

Je trouve inquiétant de lire ou comprendre (Viking35) que des voiliers homologués en ancienne 1ère catégorie ou en catégorie de Conception A aujourd'hui, ne soient pas aptes à une transat AR.
Et il n'est même pas question des hautes latitudes sud.

Les architectes semblent avoir, et ce n'est pas une nouveauté, plus dessinés leurs bateaux pour la vie au port ou au mouillage, avec des sorties de la journée par petit temps, que pour des traversées tout temps.

26 fév. 2016
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"Les architectes semblent avoir, et ce n'est pas une nouveauté, plus dessinés leurs bateaux pour la vie au port ou au mouillage, avec des sorties de la journée par petit temps, que pour des traversées tout temps."
C'est votre point de vue on peut aussi dire:
Avec les normes de constructions actuelles et les connaissances des architectes les bateaux sont plus sur en mer et en plus confortable.

26 fév. 2016
3

Aura : " le rapport montre que la seule erreur provient de la décision du skipper. "
Pas mal. On l'attendait celle-la. L'erreur du skipper. Les pilotes de l'Air France Rio-Paris étaient aussi dans l'erreur mais leur avion etait parfait.
A ce niveau d'aveuglement, on rejoint le dogmatisme. Il n'y a plus de reflexion, plus d'analyse, simplement des incantations qui repetent sans cesse les meme propos, par exemple dans ce cas :" Vive Le Dieu Beneteau".
Interessant en fonctionnement psy... beaucoup moins sur le forum HEO, n'est ce pas?

26 fév. 2016
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Les architectes livrent les plans que leurs demandent les chantiers en fonction d un cahier des charges.sachant que l immense majorité des bateaux va naviguer 8 jours par an ou tourner en loc près des côtes, pourquoi feraient ils des bateaux très marins ?
Personnellement, je ne transiterait pas avec un petit bateau de grande série mais sur un 14 mètres bien équipe, sinon First 405 ou similaire des années 85 à 90 mais attention à la remis en état

26 fév. 2016
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caprac: que vas te dire ton psy quand tu vas lui expliquer que le skipper n'a commis aucune faute alors qu'il est parti sur un bateau qui à te lire n'est pas capable d'affronter du mauvais temps?? j'attends sa réponse... ;-)

26 fév. 2016
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tangalle : "que vas te dire ton psy" "il est parti sur un bateau qui à te lire n'est pas capable d'affronter du mauvais temps?"
Merci pour la question, tangalle.
- Je n'ai pas de psy, merci. Il ne dira donc rien.
- Ou exactement ai-je dit ou écrit que le skipper "n'avait commis aucune faute"?
- Ou exactement ai-je dit ou écrit que le bateau "n'est pas capable d'affronter le mauvais temps"?

26 fév. 2016
4

J'ai chaviré sur un voilier en navigation côtière dans des conditions de mer encore maniables, creux de 4/5 m mais dans une dépression locale très forte sous estimée par la mto (à l'époque les prev c'était approximatif et plus incertain) des pointes de vent enregistrées à 140 km/heure au phare du Cap Ferret, deux mauvaises déferlantes prises travers au vent conjuguées à une rafale très violente ont retourné le bateau, la première a mis les mats dans l'eau, la déferlante suivante l'a retourné. Voilier 36 pieds avec un AVS faible pour ne pas dire mauvais quille longue mais peu profonde, il a été incapable de se remettre à l'endroit, c'était il y a 48 ans, j'avais 15 ans, le skipper est mort noyé, 18 heures dans l'eau de 18 h le soir à 12h le lendemain accroché à la coque à l'envers au mois de mars dans l'eau froide avant d'être secouru. La moitié des survivants en réanimation certains avec des problèmes de santé pour le restant de leur vie. J'avais une robuste constitution je m'en suis tiré sans séquelles.
Depuis j'ai beaucoup navigué et très ponctuellement dans des conditions aussi difficiles mais avec un bon voilier bien équipé, un équipage compétent de qualité, de l'expérience acquise progressivement et prudemment le risque est minimisé.

Je crois aussi que la fiabilité des prévisions météo contribue à valider l'usage de bateaux qui privilégient le confort, l'habitabilité et le prix de revient au détriment des qualités marines, lest insuffisant superstructure trop importante, sous toilé, accastillage sous dimensionné etc. Mais c'est ce que demande la clientèle et les loueurs.
Il y a aussi le niveau d'expérience des skippers et des équipiers qui s'appuient sur ces prévisions météo et qui sont persuadé de ne (jamais?) se retrouver piéger dans du mauvais temps. La mer est un formidable espace de loisirs et de liberté, mais aussi parfois comme le dit le diction "qui va en mer pour son plaisir irai en enfer pour passer le temps".

J'ai un voisin de ponton qui a un Oceanis 390, très bien pour se balader sans dépasser les limites des prévisions météo (comme dit Viking), surtout en méditerranée. En l'occurrence, lourd, plutôt sous toilé il navigue en crabe au près dès f4 et passe sur sa barre, si on réduit il avance plus, c'est un gros problème si on doit gagner au vent dans des conditions difficiles pour éviter de finir sur les cailloux, l'appui au moteur dans une mer formée ayant des limites. Au portant ça va comme la plupart des voiliers. Je réitère convient pas pour un tour du monde sauf à parier que l'on ne rencontrera pas du vrai mauvais temps ou alors consulter un astrologue avant de partir.

26 fév. 2016
0

C'est ridicule, et en plus vous ne savez pas tenir un bateau.

26 fév. 2016
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Désolé pour cette expérience tragique. Toute ma sympathie.

26 fév. 201626 fév. 2016
1

. Sur ce forum et sur d'autres, c'est toujours un peu la même rengaine : il est trop injuste de voir un bateau de grande série passer le passage du nord-ouest ou se balader en Terre de Feu, ça devrait être réservé aux "vrais bateaux". Quand il y a un pépin, c'est facile : si le bateau est de grande série c'est la faute au bateau, dans les autres cas c'est la faute à la mer.
. Personnellement, ces dernières années, il me semble que les bateaux "hauturiers" ont, eux aussi, payé un lourd tribut aux tempêtes; proportionnellement, peut-être plus encore que les bateaux de grande série. Je pense que Viking35 est en mesure de nous éclairer sur ce point, merci à lui.

27 fév. 2016
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suis je le seul a ne pas jouer a la roulette russe ??

27 fév. 2016
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En tout cas, j'espère que l'on est nombreux à ne pas confondre plaisance et stage commando parachutiste...

27 fév. 2016
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Allez Mayko arrête de faire monter la sauce si seuls les coffres forts devaient naviguer il n y aurait plus personne en mer et tu t ennuyé tais vu que tu ne pourrais pas baver .
Je te rappelé que des baignoires Ocanis 411 Hanse 430 ont réalisé de très jolis parcours que beaucoup de propriétaires de bateaux soit disant plus marins enviraient Si le mec veut transater c est à lui de prendre la décision et je pense
Que si il se pose cette question sur ce type de bateau c est qu il n a peut être pas le niveau ou à t il besoin d être rassure. Allez à plus au Horn ou au café du port

27 fév. 201627 fév. 2016
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Ce fil dérape... C'est dommage

Pourtant la question de la sécurité d'un bateau est un intéressante.

Ici l'Oceanis 390, dans d'autres fils les catamarans...

Au fond, c'est légitime de se poser ce genre de questions avant d'acheter ou avant de partir sur un programme différent.

Compte tenu des progrès dans les matériaux, dans les capacités de calculs, les techniques de construction, les bateaux modernes devraient être meilleurs que leurs ainés. Ce n'est pas toujours le cas.

D'un autre coté, la mer peut être dangereuse même pour de très gros bateaux. Il suffit de voir de grands cargos dont la cargaison se détache se mettre à la gite pour comprendre le rôle du déplacement, du centre de gravité...

En résumé, l'oceanis n'est pas plus dangereux que les autres du points de vue de son avs. Il est comparable aux bateaux de sa taille.

Les causes de l'accident mentionné dans ce fil sont multiples.

L'équipage d'abord qui a pris la décision de prendre la mer à cet endroit ( le golf de gascogne est un endroit assez réputé pour ses houles croisées).

Les conditions de mer au moment de l'accident (force 9 et déferlantes).

La conception du bateau qui n'est pas faite pour aller dans ce genre de conditions. Mais la plupart des bateaux de 11m ne sont pas adapté.

En effet, dans une mer déferlante, il suffit d'une vague déferlante de 3m50 pour faire chavirer un bateau - quelque soit sa conception - de 11m.

Il suffit de regarder la conception des canots tout temps de la snsm pour comprendre que le chavirage fait partie des possibilités de ce genre de conditions de mer.

Maintenant, est ce que je partirai en vacances avec un canot de la snsm ?
Réponse non. Il faut donc que j'adapte mon programme de navigation et en particulier que je fasse en sort d'éviter les conditions de mer qui me mettraient en dehors du domaine de navigabilité de mon bateau.

27 fév. 2016
1

Ha, enfin des écrits intelligents !
Nous avons un cerveau, utilisons le.

23 nov. 2017
0

En effet, dans une mer déferlante, il suffit d'une vague déferlante de 3m50 pour faire chavirer un bateau - quelque soit sa conception - de 11m.

pour un Colin Archer ,tu peux en mettre au bout!!

23 avr. 2017
0

Beaucoup de bateaux de type Océanis 390 traversent sans problème. Si tu voyais ce qui arrive ici aux Antilles tu ne poserais même pas la question. Dans le sens Europe Antilles là il n'y a pas de problème. Il faut prendre la météo jusqu'aux Canaries et rester à l'abri quand c'est pas bon. Après un minimum de préparation et tout se passe bien.
Dans l'autre sens c'est plus dur. Là il faut être très vigilant avec la météo voire mieux, prendre un routeur pour bien anticiper les dépressions.
Mais beaucoup reviennent avec ce type de bateau sans problème particulier sinon que c'est parfois beaucoup de près pas toujours confortable et parfois de la pétole.

16 nov. 2017
0

UN 390 DE 1990, çà vaut pas plus de 15 000 e. après 30 ans tout est déformé, vous devez sans arrêt changer des pièces, un 390 ou un autre..grâce à çà nous avons du travail au chantier. Mais les ventes se font à 40 000e, car les touristes achète trop cher, et après ils se rendent compte de l'arnaque, on les retrouve sur leboncoin à se repasser la patate chaude. et je te change les coussins du carré en disant "il est comme neuf", je te change les boulons de quille et le gars va dire "parfaitement entretenu". sur ce site tu as des vendeurs de 390 qui ont fait leur caprice de l'été et vont de te dire que le prix du marché est à 40 000 e évidement

16 nov. 2017
2

ne pas taper Ocean Madam dans le moteur de recherche d'HEO ou le savoir et faire son programme en fonction

16 nov. 2017
0

Tient vla la patate chaude !!! c'est vraiment" trolesque" :mdr:

23 nov. 2017
0

Faudrait arrêter de boire du rhum!!

16 nov. 2017
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Mon 390 ....n'est pas tout déformé.. ....comme certains bateaux modernes don't les portes de placard ne ferment plus au près.. .....je ne change pas sans arrêt des pièces.. .....les boulons de quille d origine vont bien merci... C est quoi ce délire??

16 nov. 2017
1

Bonjour,
Je rejoins certains avis ci-dessus que de nombreux bateaux de séries sont capables de transater et même plus petits que l'océanis 390.
Nous avons fait une boucle Atlantique l'année dernière sur un 9m avec retour par les Bahamas, Bermudes puis Açores.
Il s'agit d'un GIBSEA 302 de 97 homologué en 2eme catégorie. Au cours de ces 11 000 miles en 11 mois, et malgré une bonne surveillance météo, on s'est pris quelques coup de vent et notre voilier s'est toujours bien comporté tant au prés qu'au portant.
En revanche, il est évident que l'état du bateau est primordial ainsi que sa préparation et celle de l'équipage. De plus, tous les bateaux d'une même série ne se valent pas. Sans parler de différences éventuelles de fabrication, je n'ai pas les compétences pour cela, mais les différences d'état, d'entretien et d'équipement peuvent être énorme entre deux voilier identique d'une même année. Croire qu'on peu acheter les yeux fermés un bateau pour partir loin juste parce que le voisin a le même et qu'il a navigué partout, est utopique. Je suis toujours surpris quand des gens qui cherchent un bateau les comparent comme on achète une voiture. C'est déjà pas possible pour un voilier neuf alors encore moins pour un voilier d'occasion de 15 - 20 ans ou plus.

16 nov. 2017
4

J'ai même pas un 390, mais un Océanis 370, il a déjà fait un TDM à actuellement 25 ans et se porte bien structurellement, merci ...
Commencez pour la plupart des intervenants, par remplir votre profil, vous deviendrez un peu plus crédible !!

22 nov. 2017
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je vais juste donner mon avis sans polémiquer, car chacun achète et profite du bateau qui lui convient.
Mais je pense que les prévisions météo ne sont pas infaillibles, et leur interprétation par les skippers que nous sommes aussi.
Aussi, bien qu'essayant de toujours naviguer par temps maniable, je ne suis pas à l'abri d'une erreur qui me mettrait en situation délicate.
Dans ces conditions, j'ai fait le choix (personnel, qui n'engage que moi, mais qui se défend aussi) d'acheter un bateau solide, sur et confortable (ce qu'exige jimmy Cornell d'un bateau).
Or, la plupart des boats de grande série construits depuis 1980/85 présentent des caractéristiques architecturales incompatibles avec les qualités ci-dessus exigées:
-trop légers pour être solides
- trop mal construits pour durer et tenir dans certaines conditions
- trop larges pour résister au chavirage (effet croche pied)
- trop larges, pas assez de TE et de lest pour se redresser facilement
- safran suspendu, etc...
Il ressort quand même des conclusions du désastre du fastnet, et d'autres études relatées dans "Navigation par gros temps d'Adlard Coles" que les bateaux bien conçus chavirent avec un déferlante prise de côté égale à 50% de leur longueur, alors que ceux qui sont mal conçus chavireront dans les mêmes conditions avec une déferlante d'environ 30% de leur longueur.
C'est quand même pas la même chose.
De plus, les bons bateaux auront une faculté à s'auto-redresser, alors que les bateaux larges, à faible TE et faible lest, seront très stables.....à l'envers.
Alors bien sur, on peut se dire qu'on a un bateau homologué pour le grand large, construit par un grand chantier qui fait plein de pub (ça devrait interroger d'ailleurs), et puis que de toute façon on ne se trompera jamais et ne rencontrera jamais de telles déferlantes; mais est-ce si sur?
Perso, j'ai fait le choix d'acheter un bateau de conception assez traditionnelle, lourd, pas très large, stable, solide; certes il va un peu moins vite que certains par petit temps, mais quand ça se dégrade, quel confort , quelle sécurité, et surtout quelle tranquillité d'esprit.
Et en plus ça coûte pas plus cher d'occase, car ce sont souvent des bateaux "démodés".
Et côté emmerdements quille, safran, étancheité du pont, tenue du gréement, solidité coque et ligne d'arbre, ya pas photo.

22 nov. 2017
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Bonjour,
Damiens, je respecte entièrement ta position, toutefois, éclaire nous sur toi, ton expérience réelle de la mer et ton canot, cela étaiera tes propos.
Au delà des analyses purement dogmatiques, chacun, en fonction de son programme, de son vécu, de ses moyens et envies, (confort, manœuvrabilité, performances etc ) fait son choix au moment de l'achat, et bien souvent, cet achat ne concrétise pas vraiment un rêve, mais plutôt un compromis acceptable, il en va ainsi pour la vie en général.
De la nuance !!
Ou, de là, nuance ...

23 nov. 2017
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Je ne suis pas d'accord, J'ai bien lu Navigation par gros temps (Edition 2014) je pense que tu fais référence à l'étude Wolson qui reproduisait des conditions de tempête en bassins de carène sur des maquettes , représentatives des types de voiliers de plaisance : p34 "lors des essais de chavirage les formes mères et les coques larges se sont retournées sous l'impact d'une déferlante égale à 40% de leur longueur hors tout alors que la forme étroite " (un couloir lesté)" s'est incliné à 120° et s'est redressé. Cependant avec une déferlante haute comme la moitié de leur longueur hors tout, tous les bateaux testés ont effectués un tour complet lorsqu'ils étaient pris par le travers."

L'arc de stabilité et la longueur dans ce cas joue à plein et il est vrai que plus il est élevé moins on a de risque de voir le bateau rester longtemps à l'envers. Très peu ont un arc de stabilité supérieur à 120°, et quid des dériveurs lestés et des multicoques (de croisière). Enfin combien reverront leur mat après un 360°.

La première chose c'est d'éviter le retournement et pour ça il faut un ou des bons barreurs, et surtout c'est l'entrainement et l'expérience de l'équipage dans ce type de mer et la qualité et la pertinence du matériel (trainard jordan si on est en fuite) mis en œuvre qui fera la différence.

La solidité de la construction du bateau intervient aussi mais moins que la qualité de l'équipage et l'équipement du bateau, il y a des bateaux d'il y a 20 / 30 ans et plus qui étaient aussi dangereux, mal construits, certains connus pour perdre leur quille ou leur safran (cf un fil récent), et d'autres parfois aussi étaient sur échantillonnés, c'est souvent ceux qui naviguent encore les autres ont quasi disparus ou sont devenus des épaves dangereuses.

23 nov. 2017
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Je ne demande qu'à faire confiance aux propos tenus par @Damiens. Pour cela pourriez vous nous éclairer avec quelques données , comme par exemple des études accidentologiques séparant les générations de bateaux , discriminant les autres facteurs comme expérience de l'équipage, qui confirment vos propos. Ça y apportera de la crédibilité et du sérieux . Sauf si bien sûr il s'agit de radio ponton auquel cas...

23 nov. 2017
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Chrysm: Les accidents de voiliers sont tellement rares que, même cumulés sur 30 années, il est difficile de faire parler les pourcentages.
On ne peut qu'en tirer des tendances. Significatives toutefois, et qui sont généralement contre les idées communément véhiculées.

karibario.blogspot.fr[...]-m.html

09 sept. 2018
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Je n'ai aucune expérience du gros temps, mais j'ai en revanche une bonne formation théorique et pratique au niveau ingénierie au sens large.
Comme dit précédemment, un cargo à un angle de stabilité déplorable, un catamaran de grande croisière ne doit quand à lui guère dépasser 50 degrés... j'aimerais bien connaitre celui de l'abeille Flandre !

Bref, que mon voilier se retrouve à 109 ou a 120 degrés... il a déjà la tête sous l'eau.
La vraie question est son couple de redressement maxi au regard de son fardage et du relief de la mer.

J'ai aussi beaucoup de mal avec les interminables débats sur le rapport de lest ou bien les TE cours versus les TE longs alors que seul compte le positionnement du centre de gravité (à iso-carène). Bref, vive les quilles à ailettes et les bulbes !

09 sept. 2018
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Je possède moi même un Oceanis 390, je trouve stupide de ressortir ce sujet avec ce titre.
Il se trouve que c'est un bateau tres plaisant et agreable à naviguer.

09 sept. 2018
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bonjour à tous; entre la theorie et la pratique il y a souvent une grosse marge,! plus on navigue, plus on prend de l'age et plus on devient humble devant la possibilitè de chavirage!honnetement je pense que la qualitè et l'experiençe du barreur est aussi importante que la qualitè du bateau!apres il ya des circonstances et des parametres pas prevus dans les calculs theoriques! ex =vous naviguez dans une mer diffiçile vous maitrisez bien la situation , le bateau se comporte sainement et vous croisez un gros porte containers à pleine vitesse ,la vague d'etrave de celui çi vient se superposer à une lame un peu plus forte et c'est la culbute imprevue, les vagues croisèes des fin de coup de vent peuvent aussi etre tres dangeureuses; se mettre en travers dans une mer tres formèe, vent contre courant peu aussi emplifier les choses! certaines deferlantes sur des lames tres hautes sont parfois molles d'autre plus petites ont une forçe terrible, un deriveur au portant derive relevèe risque moins l'effet croche pied, et partira en derapage comme une planche, encore faut il etre capable de negocier chaque vague dans de surfs interminables pendant des heures

fleur de lys a bien resumè la problematique et merite toutes les etoiles! perso pour revenir à la question de ce fil je pense qu'un oceanis 39 s'il est bien menè,bien preparè par des gens d'experiençe peut tres bien effectuè cette traversè! rappellez vous le petit sylphe de voiles et voiliers qui a fait cette traversèe et la tres bien decrite!

phare des Baleines, ile de ré

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