Ocean Globe Race 2023-24 (TDM en équipage et par étapes) - 7

Bonjour à tous, j’espère que le départ sera filmé en live, soit via YouTube ou via Facebook
Départ 18h00 heure française si je ne me trompe pas.

Bizarre, PD VI à la traine, mon chouchou White Shadow en bagarre avec les premiers…

Ah j'ai oublié qu'ils sont partis ce soir !
Il y a 3 videos Youtube en suivant.

PD VI est bien remonté.

On ne sait pas comment PDVI a récupéré son MOB. Apparemment il a été récupéré par un autre bateau.

MOB immédiatement récupéré par PD VI.

oceangloberace.com[...]n-race/

Vivent les femmes ! peut-être en prévision du 8 mars, les MAIDEN sont en tête...
Alors que Pen-Duick, Spirit et Translated sont englués dans une bulle bleue ! Que font-ils dans cette galère ?

Théoriquement, mais on voit que le vent est plus fort à l'ouest de la route directe, même contraire, pour les prochaines 48h. Ensuite, il se pourrait qu'il y ait du sud, mais toujours près de côte... le grand H ne devrait bouger que lentement.
C'est mal barré pour le groupe des 4 à l'est.
L'échappée belle des MAIDEN va se poursuivre.

Cher Hervé, on doit pas avoir le même regard !
Les MAIDEN sont toujours à l'ouest, en tête pour le moment...
D'accord avec toi que ceux qui sont partis à l'est sont dans les choux...

;-)

Comme nous ne sommes pas d'accord, Hervé et moi, je ne comprends pas comment tu peux être en "désaccord avec nous"...
La route à la côte se situe dans l'ouest de la route directe. Dans 48h, ils auront du vent portant.

Maiden est le seul bateau à avoir choisi l’option de longer la côte, si ça marche, tant mieux. Tous les autres sont partis au large.

Horus :"Maiden et tous ceux qui sont partis a l’Est sont dans les choux."

Flora :"D'accord avec toi que ceux qui sont partis à l'est sont dans les choux..."
et "nous ne sommes pas d'accord, Hervé et moi"

Manifestement, mon grand âge ne me permet pas de comprendre les subtilités de vos pensées complexes...

Avec un jour de retard... je vous encourage à lire les lettres des femmes de MAIDEN, chacune à la petite fille qu'elles ont été ("Letters to my younger self").
C'est en anglais.
Et elles sont toujours en tête ce matin ! Bravo.
Bien entendu, elles ont aussi félicité Cole.

www.facebook.com[...]nFactor

Ce matin, plein de messages sur X de tous les bateaux + une magnifique daurade à bord de GALLIANA :

www.facebook.com[...]/photo/

Ils se plaignent des conditions difficiles au près, mais avec l'eau à 25° c'est pas si mal !

En équipage, ceux hors quart peuvent facilement surveiller une traîne, pas besoin de tenir une canne à pêche ! Une belle daurade, ça fait un sacré bon repas pour une dizaine de personnes.

Je ne comprends pas trop l’option plein est de PD VI, lã où il y a le moins de vent.
La pétole semble vouloir durer…

C'est parce que vous vous basez sur Windy. Sur un site météo, cela semble la bonne option pour quelques jours.
Par contre, à partir de jeudi, je ne vois pas bien où ils vont pouvoir aller. C'est à peine mieux pour les autres.

Mais sur Ecmwf, je vois une ouverture.

Oui, sans oublier qu'ils ont tous très peu d'infos météo... à part ce que dit le barographe et ce que voient leurs yeux. On sait qu'à l'aller dans cette zone, ils avaient dit que le weatherfax ne crachait pas grand chose de pertinent !

Marie doit avoir décidé pour une raison ou une autre, qu'il fallait faire de l'Est...

Don est en train d'en parler sur le FB.

Et ce qui se profile à quelques jours en avant n'est pas du tout réjouissant...

Une première semaine "capricieuse" aux dires de la direction de course !

oceangloberace.com[...]e-race/

Oui, depuis le départ, suite à collision avec Triana, mais ça s'est aggravé !
Ils vont peut-être décider de s'arrêter quelque part au Brésil ?

Explication par Marie sur la navigation de nuit sur PDVI...

Eh bê, Maiden toujours 1 er, PD VI en dernière position.

Hello, on va voir...
pour Pen-Duick, plus de 200 milles à remonter quand même sur les MAIDEN & SPIRIT côte à côte !

Marie a décidé de communiquer dans cette étape !

Tu as raison, PD est un bateau de gros temps.
Les 2 à 3 jours qui viennent vont sans doute voir encore les classements changer avec bcp de calmes.

C'est loin d'être terminé, Pen-Duick remonte, ils ont fait 208 NM au cours des dernières 24h, beaucoup plus que tous les autres et là, ils sont le seul bateau à près de 10nds.

"ceux qui sont partis à l'est sont dans les choux..." C'était il y a six jours...

Ce jour, jeudi 14, en ayant passé 3 minutes sur une carte météo, il me semble que PD VI et L'Esprit d'Equipe sont en position favorable pour se positionner pour passer le pôt au noir est favorable. Bien sûr, ils ne sont pas à l'abri d'une zone de molle samedi.

Jusqu'à dimanche, il existe une zone de vent faible pour tous.

Stp, Veux-tu dire vers la ligne de loxodromie ?

Galère, galère, tous à la même enseigne.

ce matin PD était en tête le choix n’était pas si mauvais non ?

le choix de Marie qui paraissait hazardeux il y a quelque jours a payé ! bravo ,c'est une bonne

Ce soir PD VI et l’Esprit d’Equipe continuent leur avance.

Oui, Bravo à l'Esprit d'Equipe, ils mènent en IRC et tiennent tête à Pen-Duick.
Mais ils ne le savent peut-être pas ? 45 NM les séparent en latéral, trop loin pour se voir et s'entendre à la VHF, non ?
On sait qu'ils ont une vacation radio BLU tous les soirs, tous les bateaux y participent, mais échangent-ils leurs positions respectives ? rien n'est moins sûr !

L’Esprit d’Equipe de plus en plus offensif. Ça chauffe devant…

Oui, mais il y a un souci de calcul au niveau de la carto...
Ni Pen-Duick ni l'Esprit d'Equipe ne peuvent avoir fait plus de 300 NM / 24 h !

Un très long article détaillé sur la situation de chaque bateau, avec des videos et des photos, et des stats sur tout... et n'importe quoi !

oceangloberace.com[...]e-race/

« Quand on a 10nds de vent on est content »
Ça se traîne, mais en tête de la flotte, 2° en IRC.
Clairement pas les conditions idéales pour PDVI avec l’Esprit d’équipe 2° qui lui colle au train, 1° en IRC.

Il y a encore quelques embûches avant dépasser la ligne d’arrivée en tête !!

Y en a qui prennent du bon temps...;-)

Oui, ça concerne l'un des membres de l'équipage, qui a pris un "congé sabbatique" et qui est sensé retourner à son cabinet à une date précise... Voir la liste, tu reconnaîtras le nom ?

Peut-être celui-ci :

evrika-ogr2023.fr[...]rec.pdf

L'épreuve du pot au noir pour les deux de devant... va-t-il s'ouvrir pour les laisser passer, comme l'espère Marie ?
Les poursuivants sont à plus de 200 milles ce matin.

oui, en regardant le "Corrected elapsed" IRC1, l'écart de PD VI augmente , il a augmenter de 6 heures en 1 jour
Delta :44 heures 45 minutes... ce matin 8 heures UTC.... pas de Pôt

Pen-Duick vient de passer l'Equateur en tête... de très peu.
Ils sont encore bien englués dans les "doldrums" !

A

Aïe, c'est vrai que T9 me fait peur, avec son équipe de super cadors, dont le très affuté navigateur franco-britanique Simon Curven ! Mais mon idole reste Marie et sa bande de gamins, "dont les veines contiennent de la lave" - Marie dixit.
Et puis est ce que TRANSLATED 9 pourrait aider ? Je viens d'essayer de suivre les commentaires de DON, ou plutôt d'essayer, en VO sous titré british ; rien pigé, hélas !

A traduire, bien sur !
Si j'ai bien compris (?) la société qui arme T9 développe rapidement une offre de traduction tous azimuth instantanée, très efficace et appréciée.

PDVI a la possibilité de s’échapper cette nuit. Ça va se jouer sans doute à pas grand chose.

Bien optimistes... je ne les vois pas encore sortir du pot au noir !

Neptune a très bien joué en restant à l'ouest de la route "normale" ! ils ont bénéficié du courant qui remonte le nordeste.

Hello,
J'ignore d'où sort ce classement, moi je regarde celui de la carto, l'officiel quoi !

oceangloberace.com[...]racker/

Puis il faut ouvrir le "Leaderboard" et on a le choix entre les 5 classements :
Line Honours, IRC, etc...

Une piste pour toi : tu as activé le VMG "recent", ce qui n'a pas grand intérêt.

Horus, essaye éventuellement de passer ton navigateur en mode "ordinateur", ou quelque chose d'équivalent ("bureau" peut-être) pour que yellow brick te voit utilisant un pc et pas un mobile et accepte de montrer sa page web.

D’autant plus que la météo est plutôt bonne avec un vent relativement stable et que PDVI navigue sur une allure qui devrait lui être favorable.
Belle course également de l’Esprit d’Equipe.

Après les Açores, tout est joué.

Les dernières news officielles :

oceangloberace.com[...]re-ogr/

PD VI se bat bien en IRC , il se rapproche d'Esprit d'équipe
(15 heures !! versus 48 h avant le pot)
et garde la faible avance de 6 heures sur translated...rien n'est gagné
GO GO GO

Chaud devant en IRC, le podium en moins d'une heure PD6 :39' avec EE et 22' avec T9 !!!!
réponse demain soir pour le nouveau clasement, car cela va bouger
Bonnes fêtes de Paques

Cette étape me semble la plus indécise et la plus équilibrée. Les voiliers sont assez regroupés à part les 3 derniers.
La moindre erreur en tête peut coûter cher.
PDVI pourra il passer la bulle d’air sans trop perdre? Belle course de l’Esprit d’Equipe.
Depuis le début de cette course, je me demande pourquoi SoH est dans la classe Sayula, alors que ces performances semblent au moins équivalentes à T9.

La différence de classe s’explique par les règles de courses.
Flyer Class : voiliers ayant participé aux courses 1973, 1977 ou 1981 ou relevant d’un caractère historique particulier.
T9 a participé sous le nom de Adc Accutrac à l’édition 1977/1978
Sayula Class : voiliers admis n’appartenant pas à la Flyer Class de longueur comprise entre 56.1ft- 66ft
Spirit of Helsinky a déjà participé sous le nom de Fazer Finland
Mais à l’édition 1985/1986.
Donc même s’il est probable qu’un Swan 651 est au moins aussi performant qu’un Swan 65, c’est l’histoire de chacun des 2 bateaux qui a décidé de leur appartenance à une classe ou l’autre.
Philippe

Pensons qu'on est maintenant décalés de 2h par rapport aux màj de la carto...

Derniers msges :

Mar 30, 2024, 12:27 PM
"Team 09: #Translated9 (IT) - SWAN 65 - Flyer"
After a week of very poor radio communication through the doldrums, we're now in touch with all boats except Explorer and Triana:)

Mar 30, 2024, 1:36 PM
"Team 56: #Neptune @2023Neptune (FR) - 60FT ALUMINIUM SLOOP - Flyer"
"Nuit compliquée à louvoyer entre des bateaux de pêche...
Les températures baissent, 26° cette nuit, nos ressortons les sacs de couchage !"

Sans oublier les quelques mots de Brian à propos de l'accident de Baltimore :

A moment of sympathy for the families whose loved ones went down when the container ship hit the Francis Scott Keys bridge in Baltimore. Those that perished were immigrants filling potholes at 3 in the morning in a cold, icy rain. My sympathies. The US is a family of immigrants.

OUI... avec un peu de chance.
Et aussi 1er en IRC à portée !
C'est assez clair à la dernière màj de l'ECMWF.
Les poursuivants vont se heurter à la "langue bleue".

Très, très content d'apprendre qu'un bon ketch peut très bien marcher au prés, artimon haut ; pourvu qu'on s'acharne sur les réglages, sans doute ? La surface de la GV modifiée au mieux doit réguler la vitesse.

D’ailleurs, déjà du temps d’Eric, PDVI naviguait régulièrement avec son yankee, sa trinquette et la grand voile seule, sans l’artimon.

Merci de vos réponses argumentées.
Mais mon interrogation est plutôt comment optimiser la marche au prés d'un ketch existant, mon choix étant déjà fait (!). Je possède un endurance 35, et approche de ma 8° décennie.
Je me souviens d'un contributeur sur ce sujet bien délimité - un Gin fizz ketch - il indiquait naviguer toujours artimon haut, faisant plutôt varier la surface de la GV. La question de l'allure de prés n'était pas cernée. Pour moi il ne s'agit pas du tout de vitesse maximale, mais du bon usage d'un gréement existant.
D'où ma satisfaction de voir Marie indiquer 10 knts au prés, bien évidement artimon haut !

Eh oui, j'ai échangé le génois contre un yankee, généralement doublé de sa trinquette.

attention, 38 Kts Grib à Minuit UTC ... pour les 3 premiers
Que du portant et du largue, molle à l'arrivée

ah ! enfin une très belle étape pour Pen Duick !

Je suis un peu étonné de la vitesse et de la trajectoire de T9. Qu’en pensez-vous ?

Oui, Avarie majeure pour Translated 9 :

ENTRANT UPDATE - #OGR2023 - TRANSLATED9 HEADING TO PORT WITH HULL DAMAGE - AT approx 0530hrs UTC 5TH APRIL - TRANSLATED9 contacted OGR control to advise that during heavy weather gusting to 50k they broached heavily resulting in loads that caused the delamination of previous rudder skeg repairs (made in the FALKLANDS during leg 3) where it meets the original hull - they altered course sailing to the east under reduced sail to monitor and asses the situation better- they were receiving good weather information from the weather fax
AT approx. 1400hrs UTC 5th APRIL the captain of TRANSLATED9 PHONED OGR control to advise that the repair had completely failed and now there was slow water ingress - all pumps were ready and while not expected all preparations to abandon ship were made - weather was moderate 25-30K WITH 3-4 MTR SEAS and they were now bound for PORTUGAL to effect repairs -
OGR is closely monitoring the situation and at this time has not declared a CODE ORANGE and the Captain has not requested any assistance - they are approx. 1000 miles SW of Portugal with an ETA of around the 11-12th April - WILL UPDATE AS MORE NEWS COMES AVAILABLE

MISE A JOUR DE L'ENTRANT - #OGR2023 - TRANSLATED9 EN ROUTE VERS LE PORT AVEC DES DOMMAGES A LA COQUE - A environ 05h30 UTC 5 AVRIL - TRANSLATED9 a contacté le contrôle OGR pour signaler que par gros temps avec des rafales à 50k, ils sont tombés en travers, ce qui a provoqué des charges qui ont causé la délamination des réparations de la jambe de safran (faites aux FALKLANDS pendant l'étape 3) à l'endroit où elle rencontre la coque d'origine. ils ont changé de cap en naviguant vers l'est sous voiles réduites pour surveiller et mieux évaluer la situation - ils recevaient de bonnes informations météorologiques du fax météorologique.
Vers 14h00 UTC le 5 avril, le capitaine de TRANSLATED9 a téléphoné au contrôle de l'OGR pour l'informer que la réparation avait complètement échoué et qu'il y avait maintenant une lente entrée d'eau - toutes les pompes étaient prêtes et, bien qu'on ne s'y attende pas, tous les préparatifs pour abandonner le navire ont été faits - le temps était modéré 25-30K AVEC 3-4 MTR SEAS et ils se dirigeaient maintenant vers le PORTUGAL pour effectuer des réparations.
L'OGR surveille de près la situation et n'a pas encore déclaré de CODE ORANGE et le capitaine n'a pas demandé d'assistance - le navire se trouve à environ 1000 milles au sud-ouest du Portugal et devrait arriver aux alentours des 11 et 12 avril - nous mettrons à jour dès que nous aurons plus d'informations.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Il faut souhaiter qu’ils arrivent sain et sauf à Funchal.

C'est clair qu'arriver à réparer dans des délais contraints était déjà un exploit mais une veritable reparation pérenne necessite surement un chantier plus long et plus etendu; C'est tout à leur honneur d'etre reparti en course, du panache !!

Certes il s’agit d’une course autour du monde. Mais est-ce que l’équipage de T9 n’a pas tirer trop dur sur le voilier? Je me pose la question, au vu des résultats sur les 2 premières étapes. Ils étaient toujours à la limite voir même au delà très souvent. Nous ne savons pas tout finalement.

Je ne crois pas qu'il ait été produit de Swan quille longue, le 65 ne fait pas exception .

Ce qui lâche apparemment c’est le skeg qui porte le safran et qui s’arrache de la coque

C'est confirmé par Don qu'ils se dirigent bien vers Madère avec l'intention de réparer et repartir pour terminer l'étape...

T9, vainqueur moral de cette épreuve ? Pas du tout à mon humble avis. L'équipage en a trop fait et on en voit les conséquences... une fin de course très, très difficile.

Belles performances sur les 2 premières étapes certes, mais au détriment de la fiabilité et de la résistance du Swan 65. En tirant un peu moins dessus, ils auraient peut être fait un moins bon classement, mais ils seraient toujours en course.
Enfin c’est mon point de vue.

Moi je sais pas, mais PD VI fait ses preuves bien méritées, aprés ses 2 déamatages antérieurs ; en fait il est construit pour ça ! Il paraît que les gars du côté de chez Pen duick disaient " allez les crabes, mettez vos casques, v'la les frères tape-dur" lorsque les 2 frères sortaient ensemble.
Marie (et son équipage) ont sans doute + de raison. Bravo, bravos à eux. De grands marins.

Je l’ai déjà dit aussi, PD VI est un véritable tank fait pour des temps musclés.
Chacun pourra discuter de la part du bateau et de la part de Marie.
Mais cette petite a du chien.

L'écart entre les deux Francais est faiblissant, dans les 3 heures en IRC
Pen duick n'aime pas les vents faiblissants....
Ca va être suspence jusqu'a l'arrivée

On dirait que T9 vient de changer d'avis, il ne fait plus cap sur Funchal !!!!
Sinon érosion forte de PD6 sur EE en IRC (1h30)!!!

Perdu...

Apr 4, 2024, 11:40 PM
"Team 09: #Translated9 (IT) - SWAN 65 - Flyer"
30s day at sea! Mood is high! go go go T9
Apr 5, 2024, 11:18 PM
"Team 09: #Translated9 (IT) - SWAN 65 - Flyer"
Translated 9 are gutted to have to reroute to Madeira today following further hull damage. The crew are all safe but very sad

??? ce matin, au dernier point, ils en sont encore à plus de 100 milles...

Ça serait de l’inconscience à mon humble avis. Avec le risque de perdre définitivement le voilier? Aucun intérêt surtout qu’ils seront disqualifiés sur cette étape.

T9 :OK pour Funchal, la rotation des vents leur fait anticiper un bord plus nord,
Semble logique avec un bateau un peu fragile, ils prennent de la marge pour pas se retrouver à faire du près....

EE s'est trop rapproché de l'anticylone,il a même fait cap à l'est, dommage
PD6 en profite pour reprendre la tête en IRC depuis deux pointages( 2 heures 45)
Rien n'est gagné en IRC, mais le podium semble Français
Pour une arrivée à Cowes , bravo

Pour vous départager, les infos officielles, Don devient lyrique !

oceangloberace.com[...]ounced/

Bonsoir, et ben elles sont tristes t'es fins d'étapes 😫

PDVI s’envole pour cette dernière étape. Esprit d’Equipe essaye de suivre le rythme infernal. Curieux de voir le classement final en IRC toutes étapes confondues.
Et un podium tricolore n’est pas à exclure pour la 4e étape.

Belles images fortes...

@Viking35 : pour moi, la grande différence entre Pen-Duick VI, l'Esprit d'Equipe, Neptune... et les Swann, c'est le matériau de la coque ! Une coque métallique bien construite, en grand voyage, c'est quand même le top niveau.

Sur la dernière video de Marie, on sent bien qu'elle est pas inquiète.

Le matériau de la coque est ce qui saute aux yeux aux profanes, mais c'est secondaire. Le Swan 65 a longtemps été le plus grand voilier construit en polyester mais dans ces tailles l'alu était un avantage certain.

Comme j'ai essayé de le résumé sommairement, il existe heureusement d'autres différences.

C'est la même video que la profane vient de poster... ;-)

Erreur de lien, je parlais de ce long texte :

Car c’est sur scène que Jimi Hendrix cassait ses guitares :
Dernière semaine de course, les Açores dans le sillage, nous sommes sur la latitude du Cap Finisterre, de retour en terrain connu, quasiment dans notre jardin.
Et ce jardin-là, nous savons qu’il ne faut pas le sous-estimer, et même le prendre avec grand respect. Avril est peut-être le début du printemps, il n’empêche que les températures sont encore froides, et les dépressions sur l’Atlantique bien présentes. Le bouquet final, c’est souvent la dernière semaine, et nous n’y échapperons pas.
Après avoir passé l’équateur et l’anticyclone des Açores, nous espérions attraper une première dépression pour nous propulser jusqu’aux Açores, puis sur la pointe bretonne. L’Esprit d’Equipe et toujours en bonne position, Translated 9 est revenu dans le match après leur option ouest, nous sommes plus au Nord et plus à l’Est qu’eux, soit entre eux et l’objectif, nous sommes donc en position favorable.
Alors nous savons qu’il faut mettre à exécution le plan défini au départ de Punta : on va vite, on va vite, on va vite, et on accélère à la fin. Le fichier météo tombe : la dépression arrive, c’est l’heure de pousser. Nous sommes sous spi médium, le runner, celui qui nous aide à descendre dans le vent. Le vent monte, graduellement, nous passons sous spi lourd et avalons les milles. Le vent monte encore, c’est l’heure du Yankee S, une voile que nous avons dessinée pour ce tour du monde, destinée à être tangonnée. C’est une voile un peu creuse, légère car dans une sorte de toile à spi en plus costaude. Elle peut encaisser beaucoup et nous a bien rendu service sur ce tour. Seulement nous avons reçu nos voiles très peu de temps avant le départ, ce qui ne nous a pas permis de les utiliser dans toutes les conditions. Après quelques utilisations, nous nous apercevons que les mousquetons sont un peu trop légers, et que cette voile est fragile lors des empannages, mais nous lui trouvons aussi des aspects positifs que nous ne lui avions pas demandé, nous aimons beaucoup cette voile, bien pratique.
Le bateau qui gagnera ce tour du monde sera celui qui arrivera à bon port, en ayant trouvé le bon équilibre, entre tirer sur le matériel et l’équipage, et les préserver. Soit être sur le frein et l’accélérateur en même temps.
Ce soir-là, je fais un point météo avec Doule notre tacticien, afin d’élaborer le scénario de la nuit, et anticiper la manœuvre. Le vent va monter et refuser, nous devrons donc détangonner ce Yankee, l’empanner, et partir au vent de travers, reaching. Seulement, quelle sera sa limite de vent ? Il n’est plus question de préserver cette voile, c’est la dernière ligne droite, il faut tout donner. Pour finir de me convaincre, Doule a cette phrase magique : « C’est sur scène que Jimi Hendrix cassait ses guitares, pas ailleurs ».
Il fait nuit, le ciel est bouché, un grain arrive, le vent monte, et dans le grain, le vent refuse. Nous empannons le Yankee, manœuvre délicate qui se passe bien. Je me crois sortie d’affaire. Sauf qu’un mousqueton a largué, alors nous décidons de l’affaler pour le remettre et renvoyer. La mer est formée, il y a déjà un bon 4 mètres de creux. Et au moment où ils choquent la drisse, les mousquetons cèdent tous, un à un. À la barre, je perds complètement le contrôle de l’étrave du bateau qui part au lof, finissant d’achever la voile, qui se transforme en une sorte de spi asymétrique. Et comme le dit mon ami Louis H : « leçon n°1 : le spi n’est pas une voile de près ! » Voilà comment perdre une voile à l’eau en quelques secondes… Les gars de l’avant arrivent après une longue bataille à la ramener sur le pont, nous renvoyons un yankee 3, et attaquons la dépression. Au matin, les conditions sont sérieuses, un vent établi à 40 knt avec des rafales régulières à 55 knt, et 6m de vagues. Rien que le VI ne puisse pas endurer, mais on sent que ce n’est pas comme d’habitude. Nous sommes fatigués. Tom, Kai et moi avons fait tout le tour du monde, et là, nous le sentons. Les corps font mal, il est de plus en plus difficile de dormir, la gestion du stress est aussi altérée. Mais c’est là qu’il ne faut rien lâcher, car le VI lui, est en pleine forme. Grand Voile affalée, artimon haut (l’avantage des ketch), il dévale, et engrange les miles.
Une vague cependant sera plus forte que nous : alors que je suis à la barre, une première vague me prend de court et me fait perdre en vitesse. La suivante sortira de nulle part, à une période jamais rencontrée, très haute, et avec une base étroite, sans pente pour partir avec elle. Une vraie méchante, je ne peux hélas rien faire. Heureusement que mon baudrier est frappé au bateau : la vague couchera Pen-Duick VI, je me retrouve pendue dans le baudrier avec des milliers de litres d’eau sur la pomme et cramponnée à la barre. Heureusement les équipiers de quart sont sous la casquette. Difficile de vous décrire ce moment, mais visualisez Pen-Duick VI le mat à l’horizontal et le pont à 90°, c’est l’angle minimum que nous avons eu… Les barres de flèches ne devaient pas être loin de l’eau. Le bateau se redresse et nous repartons, le VI lui, n’a rien senti. En revanche à l’intérieur, c’est un carnage : le moindre objet s’est transformé en projectile, avec au milieu de tout ça, mes équipiers. Pour eux le temps s’est arrêté, ils se sont tous écrasés contre les parois, sans avoir eu le temps de s’accrocher. Un départ au lof, on le sent venir. Pas une vague. C’est d’une violence inouïe, type plaquage en règle par Antoine Dupond. Le bordé tribord est une scène de crime : en cause une bouteille de sirop et un pot de confiture qui ont éclaté du rouge partout. Mais pas de casse majeure et tout le monde va bien, juste bien sonné.
Nous continuons d’attaquer. À la vacation de 19h, nous avons augmenté notre avance sur l’Esprit d’Equipe. La douche froide vient de Translated9 : nos meilleurs ennemis doivent se dérouter sur Madère, le bateau se délamine à nouveau, des seaux d’eau rentrent par l’étrave. Cette nouvelle nous affecte, notre relation étant proche avec l’équipage du bateau italien. Ils ont travaillé si dur depuis le début de ce tour, leur fatigue est grande, nous sommes désolés, triste de les voir quitter ainsi la course. Nous avons gagné des amis, mais nous restons sur notre faim, l’un voulant battre l’autre. Dans ma tête, je me dis alors que nous pouvons peut-être un peu lever le pied, nous permettre de tirer un peu moins sur la machine. Seulement, une nouvelle course commence : celle contre l’anticyclone des Açores qui a la bonne idée de remonter, entrainant avec lui les zones sans vent ! Arf… alors on pousse, passons les fronts, et dans les jours à venir, nous verrons si nous arrivons à passer... ou pas.
En tout cas pour la première fois, j’avoue un certain soulagement à l’idée d’arriver, je crois que je suis physiquement, émotionnellement, nerveusement épuisée. Il y a encore de la ressource, mais Pen-Duick VI est clairement en meilleure forme que moi ! Heureusement que la majorité de l’équipage a été remplacé à Punta Del Este, eux sont en pleine forme, et assurent sur le pont.
Il est l’heure de puiser dans les ressources, et de profiter de ces derniers jours en mer, nous avons encore eu de la chance de voir ce que peu de gens peuvent voir. A la Pachamama…
Par 44°08N
13°43W
Marie
Pen-Duick VI out, back on 16

"meilleurs ennemis" dit-elle ...
et la suite est plutôt sympa pour leur "ennemi"
elle aurait pu dire "adversaires" certes mais qu'elle importance ?

Oui. Une compétition. Pas une guerre.
Les mots ont un sens.

Marie est vraiment douée pour l’écriture. Un régal à lire.nous vivons avec elle ce départ au lof et le bateau qui se couche.

moi j'ai un ami qui a tué sa femme sur un empannage en petite croisière côtière ...
est-ce "un manque de respect pour la nature" ?
je crois que la nature n'a rien à voir là dedans.

Je vois pas ce que vient faire le respect de la nature ici, c’est une course autour du monde à l’ancienne avec des prévisions météo sommaires.
Ils se retrouvent dans 40 à 50 nds de vent et ils se font surprendre par une vague. Ce sont des choses qui arrivent en compétition et ce bateau est fait pour encaisser de telles conditions.

Je comprends parfaitement que mon opinion soit minoritaire dans un fil tout à la louange de la compétition.
Par respect de la Nature, je voulais dire ceci: la mer, comme le vent, est d'une puissance inouïe, qui peut mettre en danger les plus gros navires. La défier en naviguant sur-toilé dans une zone de gros temps en raison de la seule volonté de gagner à tout prix me semble une attitude très orgueilleuse (c'est l'hubris des Grecs). Mais je conçois que ne soit pas très compréhensible pour certains.
PS Même si PD VI peut résister, c'est prendre et faire prendre à l'équipage un danger évident.

Si nous ne voulons prendre aucun risque, nous restons sagement au chaud chez nous. Et en aucun cas nous participons à une compétition nautique.
Franchement votre message est ireel…

le probleme est justement de savoir ou commence le sur-toilage sur un bateau ..Eric avait la reputation de mettre beaucoup se toile ..m^me des spis par gros temps ...
et en course il faut bien envoyer de la toile si l'on veut etre classé ..

Calypso a, comme souvent, raison.
Sur ces gros voiliers, ce peut être plus dangereux de naviguer sous toilé. C'est ainsi que "l'esprit d'Equipe" avait presque mis son mat dans l'eau à l'approche du plateau continental.

Tu avais une bonne pompe de cale ?

Tout-à-fait d' accord avec toi, mimich38, à un "petit" détail prêt:
Marie n' est pas toute seule sur PD6, et la majorité des intervenants n' en parlent jamais... dommage!
Gorlann

Cette nuit, Pen Duick est venu reconnaitre Lizard afin de recaler son estime.

Il y a 50 ans, l’atterrissage lors du dernier jour de mer est joliment relaté par mon ami, André Gentil, dans son excellent livre de mer, « Par les trois caps, t’es pas cap »

« Après 60 jours de mer, nous remontions de Rio de Janeiro vers Portsmouth, dernière étape du Triangle atlantique. L’anticyclone nous avait joué des mauvais tours et fait prendre du retard au point de nous rationner en eau et nourriture.

Nous entrâmes en Manche par une épaisse brume. Le petit temps s’installa durablement. La brume durait depuis trois jours et notre point astro vieillissait mal. La gonio reprit du service, les instructions nautiques furent épluchées jusque dans les moindres détails. C’est de l’ouïe que vint la délivrance. Deux sons de corne toutes les trente secondes. C’était bien elle.

Nous étions à quelques milles de la pointe Ste Catherine au sud de l’île de Wight. Le son de la corne était désormais sur notre arrière bâbord. Nous nous tenions tous les sept sur le pont, silencieux, recueillis.

Des remous inquiétant firent monter la tension d’un cran.
-On est dans la roche…Très près de la côte.
-Chut. Taisez-vous ! J’entends une voiture.
Debout au pied du mat, Térénia murmura, incrédule :
-Regardez, des vaches.
-Où ça
-Là haut.
-Regardez là-haut sur la colline, entre les bouchons de brume.
-Elles volent ?
-Non, elles broutent. Oh, nom de Dieu, des vaches !
Imaginez la scène, sept navigateurs hirsutes, à faire peur, apercevant des vaches sur les flancs verdoyants de l’île de Wight après cinquante-sept jours de mer ! »

A l’époque, le rôle du navigateur était primordial. La navigation se faisait exclusivement à l’estime et c’était agir en bon marin que, dans la boucaille, et même en course, on abatte pour reconnaître une bouée ou une cote afin de conforter l’estime.

C’était un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître…
Ils ne jouiront jamais de la satisfaction qu’apportait la découverte du point d’atterrissage espéré qui succédait à des heures de doute. Le navigateur pouvait enfin se la jouer modeste alors qu’il distillait à l’équipage depuis de heures, voire des jours, des positions dont il doutait…

On le constate, en dehors de la radio-gonio, aide toute relative, aucun progrès n’avait été effectué depuis des centaines d’années. "

C'était il y a 50 ans, après avoir relié St Malo à Capetown, puis Rio de Janeiro, le BOB IV, un Cornu de 14 m construit chez Labbé à S Malo terminait son Triangle vers Portsmouth sous les ordres de son skipper, un gamin de 17 ans : Franck Escoffier.

ou peut être pour se caler sur le fond, sauf erreur de ma part ils ont droit au sondeur, à éclats !,

Avec des fonds de 90 m et sans remontée de fonds significative, se recaler avec le sondeur est un doux rêve...

J'ai vécu la même expérience, à la même époque, à l'entrée de la rivière de Salcombe, en venant beaucoup plus modestement de Guernesey. Mais on avait eu un signe avant-coureur, la crise d'eternuements d'un équipier sujet au rhume des foins, "la terre n'est pas loin". C'était sur la Sereine.