Nuit d'enfer en Méditeranée - Appel de détresse

L'affaire débute dans la nuit du 6 au 7 septembre quand un appel de détresse est reçu par le Cross.

L'officier de quart identifie une voie de femme, en pleurs. Le message est bref et ne comporte aucune indication quant au type de navire, la nature de son problème ni sa localisation. Le Cross tente aussitôt de contacter le mystérieux émetteur, sans succès.

L'équipage
14 sept. 2016
14 sept. 2016

" Le Cross tente aussitôt de contacter le mystérieux émetteur, sans succès. Les "Mayday" continuent pourtant de lui arriver, de plus en plus nombreux. On en comptabilisera plus de 200...

Pensant avoir affaire à une situation d'extrême urgence, d'autant que la météo, cette nuit-là, est exécrable (mer forte et vent de force 8), l'officier de permanence demande aussitôt au cargo-mixte Pascal Paoli et au paquebot Harmony of the Seas de se dérouter, tout en mettant en alerte un hélicoptère avec plongeur-sauveteur.

Le cargo-mixte de la Corsica Linea est le premier à arriver sur place. Son commandant Franck Manicacci aperçoit alors un voilier avec à son bord, trois personnes : un couple et un skipper.

Il parvient à les contacter en s'approchant d'eux à un demi-mille et leur demande la nature de leur détresse. La réponse le laisse pantois. L'un des équipiers lui explique que la dame, victime d'un violent mal de mer, est descendue dans la cabine, a saisi le combiné de la radio VHF et lancé des "Mayday", mot de code international signalant à tous les navires et aéronefs une détresse vitale...

Le commandant du Paoli estime alors que la mascarade a assez duré

Abasourdi par tant de légèreté, le commandant leur propose néanmoins son aide, ayant compris que personne à bord du voilier ne maîtrise plus la situation. Mais il n'est pas au bout de ses surprises.

Le skipper lui demande tout d'abord la météo pour les heures à venir avant de lui avouer qu'il ne sait pas comment communiquer avec le Cross. Franck Manicacci leur propose alors d'abandonner leur voilier et de monter à bord du Paoli en utilisant un filet déployé le long de sa coque.

Refus catégorique des plaisanciers qui lui suggèrent plutôt de leur lancer un bout pour que le cargo-mixte puisse les remorquer jusqu'à un abri... Le commandant du Paoli estime alors que la mascarade a assez duré et demande l'autorisation au Cross de poursuivre son chemin, lequel la lui accorde sans difficulté.

Quant au voilier et à son équipage, ayant refusé toute assistance, ils finissaient par disparaître à l'horizon, histoire sans doute de se faire oublier.

On retiendra de cette pitoyable aventure que malgré l'inconséquence de certains plaisanciers, la solidarité des gens de mer ne recule devant rien. Mais comme le soulignait avec humour l'officier du CrossMed dans son mail de remerciement adressé à Corsica Linea pour le déroutement du Paoli, "faire décoller un hélicoptère pour transmettre une météo, cela aurait été un peu riche..." - Corse matin

14 sept. 2016

Les cons, ça ose tout!

14 sept. 2016

Hello,

Ca a même eu droit à un article dans la Provence !

www.laprovence.com[...]se.html

Amicalement.
FX

14 sept. 201614 sept. 2016

C'est quelqu'un du forum ?
:acheval:

14 sept. 2016

"le skipper ne sait pas communiquer avec le CROSS" ... Vu qu'a priori, il sait pas prendre une météo non plus, ca a l'air bien engagé, leur histoire...

14 sept. 2016

consternant ... :lavache:

14 sept. 2016

Comme quoi, dès qu'il y a une femme sur un bateau c'est le bordel!

14 sept. 2016

Un bordel ... c'est pas "plusieurs " femme ? :acheval:

Dans le cas présent, le problème provient du fait qu'il y avait une VHF à bord.
Cette pauvre femme n'y est pour rien. :litjournal:

15 sept. 2016

c’était de l'humour nemo, pour faire râler les féministes

14 sept. 2016

un sentiment de malaise en lisant ce récit : on ne sait pas du tout au final si la femme qui appelait à l'aide le faisait réellement parce qu’elle était victime du mal de mer ou pour une raison plus grave. Il faut espérer que ne soit pas le cas.
Le récit peut être lu comme un "teaser" d'un thriller d'épouvante.

14 sept. 2016

pourquoi pas...?

14 sept. 2016

Je me demande toujours quel effet ça fait d'avoir son quart d'heure de célébrité en tant que crétin :litjournal:

15 sept. 2016

Fais ta boulette, et tu auras ta réponse :D

14 sept. 2016

Du pain bénit pour les partisans du permis voile :-(

Le permis voile du skipper est totalement inefficace sur les nausées des passagers. :litjournal:

14 sept. 2016

@fxvt
Merci de rappeler que cet article est paru aujourd'hui dans le quotidien La Provence sous le signature de Philippe Gallini.
Il y a tellement de frustres qui ne citent même pas leurs sources, tout en recopiant mot pas mot des articles signés.
Quand-même, un peu d'éthique !

15 sept. 2016

Je suis pas sûre que ce journaliste ait matière à se vanter mais c'est vrai qu'un lien vers l'article, c'est plus correct.

14 sept. 2016

on n'a pas fini d'en voir d'autres. :non:

14 sept. 2016

En fait, c'est pas la femme qui à appelé à la VHF qui est à blâmer, mais le skipper!

C'est à lui de s'occuper de son équipage et d'empêcher ce genre de comportement en expliquant et en rassurant...



14 sept. 2016

En même temps, force 8 et mer forte, j'ai autre chose à faire que de lâcher la barre et aller voir en bas s'ils gravent des cœurs sur ma table à carte ou font du karaoké à la VHF que je n'entends plus depuis un moment.

14 sept. 2016

Je me demande si en réalité le skipper "sait" mais dans des conditions dures et avec un équipage novice qui s'affole, le skipper "light" se retrouve complètement débordé et il en perd tous ces moyens... Du force 8 c'est quand même sacrément sérieux, par contre je pige pas le coup de la météo, si le type a réellement pris la mer sans vérifier la météo alors là c'est sur: il n'est pas chef de bord..ou alors c'était un coup de vent pas prévu mais c'est très rare...

En tous cas perso je suis sur qu'avec un grand frais, sur mon boat avec mes 2 branquignollettes, ben j' en mènerai pas large.

14 sept. 2016

Je comprends pas l intitulé " nuit d enfer"

14 sept. 2016

je le trouve plutôt classe ce skipper. C'est rare de gérer unForce 8 sans savoir utiliser une VHF, ni prendre la météo... non? :)

14 sept. 2016

Le compte rendu journalistique est quand même un peu étonnant.
- Le CROSS ne sait pas d'où provient l'appel, mais envoie des secours sur place !
- 200 appels !
- Le commandant du cargo propose aux "naufragés" de monter à son bord par des filets, alors que la mer et forte et que qu'il n'y a pas de réel pb de securité sur le voilier !
-Il n'y a aucun suivi du voilier après avoir donné liberté de manœuvre au cargo !
Etc.

Il y a probablement à la base de l'incompétence, des pbs de communication et un pétage de plombs, mais sans être courant, cela fait partie de la vie des CROSS. Il n'y a pas de quoi en faire un compte rendu caricatural pour faire rigoler les marins de comptoir ...

14 sept. 2016

Surtout que si le CROSS a entendu l'appelant, à moins d'être hors couverture radar, il est en mesure de le positionner.

15 sept. 2016

Bizarre récit, de toute façon incomplet...
Quant à désigner cette personne comme un «skipper», ça me laisse pantois. :oups:

15 sept. 2016

Bientôt un joli voilier à vendre ! Peu servit ,1 seul trajet, prévoir nettoyage intérieur + la réparation du Navtex ou achat Sangean 909 ! Prix négociable pour vente rapide ! (prévoir aussi changement de nom et de MMSI !)

:-D

15 sept. 2016

Et qui a encore envie de parler (200 fois quand même) tout en souffrant de mal de mer ? :jelaferme: :oups:

15 sept. 2016

Pffff ....
pas drôle !!!
Imaginez un peu l'Harmony of the seas arriver au petit matin à Marseille avec un voilier en remorque !!! :-D :-D :-D :-D :-D :-D

15 sept. 2016

c'est clair que ça aurait de la gueule! ça changerai des vieux canots snsm

15 sept. 2016

Ils ont intérêt de mettre de la longueur sur la remorque, sinon il ne va pas rester grand chose de l'érodable, s'il reste tout bonnement quelque chose du voilier.....

15 sept. 201615 sept. 2016

Pour resituer l'histoire, on parle de la nuit du 6 au 7, soit de mercredi à jeudi dernier.

Effectivement, il y a eu un phénomène météo non prévu entre la corse et le littoral.

La météo annonçai un vent faible toute la semaine.

Des copains en Corse ont subi un méga coup de vent dans la nuit. Le lendemain, on avait 25 nds ici, alors que la météo annonçait encore un vent faible.

Si c'est le même qu'ils ont subi, je comprend le carnage et je comprend aussi qu'ils se soient retrouvés là.

La semaine dernière c'était une météo (telle qu'annoncée) qui m'aurait fait aussi conseiller de tenter une première traversée vers la Corse.

Après, sur les envolées lyriques des journalistes, je me garderais bien de commenter.

Mais franchement, à lire tel quel, je trouve aussi la gestion par le Cross assez ahurissante.

Jacques

15 sept. 2016

C'est le compte rendu journalistique de la gestion du Cross qui est ahurissante.

15 sept. 2016

Bonjour à tous,
D'accord avec Lulu2, je trouve cette histoire très bizarre et si on consulte les communiqués de presse et actualités de la préfecture maritime de Méditerranée on ne trouve rien sur cette mésaventure.
Étonnant...

15 sept. 2016

Se prendre une grosse claque de vent non prévue ou phénomène local en MED c'est courant.
Sans dout le pourquoi du gars qui demande la météo. (si cette histoire est avérée)

Cet été, entre St Cyp et CREUS, un épais brouillard de 3 heures non prévu.
Tout le monde appelait le sémaphore de BEARD qui répondait "phénomène imprévu, impossible de donner une heure de retour à la normale".

E je crois que les choses empirent d'année en année...

15 sept. 201616 juin 2020

Oui j'ai déjà observé ce phénomène plusieurs fois entre Cap Creus et le nord du Cap Béar. Un front froid qui se bloque au cap Creus.

En venant du Sud on passe brutalement d'un beau soleil et 25 ° à une visibilité de quelques dizaines de mètres et 10 ° de moins en température. De quoi faire sérieusement stresser un équipage peu aguerri.

Photos de fin juillet 2011

15 sept. 2016

A mon avis c'était un jeu pimenté entre la dame et le skipper
Il faut bien s'occuper

15 sept. 2016

En fait c'était calme blanc, la dame appellait au secours, le skipper a sorti la vanne du mal de mer (alors qu'il s'agissait bien d'un MAYDAY) et tout le monde l'a cru.
Là dessus il a aussi fait le benet et a obtenu ce qu'il voulait, se barrer tranquille

Cap Horn, Chili

Phare du monde

  • 4.5 (23)

Cap Horn, Chili

2022