Naviguer au portant sous GV seule

Lorsqu'on navigue aux allures très arrivées, à la limite du vent arrière, soit au grand largue, soit avec les voiles en ciseau, il est difficile de maintenir le foc bien gonflé, surtout sous pilote automatique.

Dès qu'il y a quelques embardées, dues aux vagues, il a tendance à donner des à-coups en se dégonflant et regonflant alternativement, ce qui fatigue, la voile, le gréement et l'équipage.

Une solution consiste à tangoner le foc sous le vent; mais la manœuvre est longue et pas très facile à faire, surtout lorsqu'il y a des bas-haubans avant et rend toute réduction de voilure délicate lorsque le vent monte.

En ce qui nous concerne, lorsque Eole et Neptune se mettent en phase pour nous apporter des conditions de navigations au portant plus musclées, particulièrement la nuit, j'ai pris l'habitude de rouler carrément le foc et de continuer uniquement sous grand voile, haute ou à 1 ou 2 ris selon la force du vent.

La bôme largement débordée et bloquée avec le frein de bôme, l'allure est beaucoup plus confortable, la vitesse reste très bonne et la vue vers l'avant bien dégagée, ce qui n'est pas négligeable.

Je l'ai employé plusieurs fois, avec satisfaction, lors de traversées aller ou retour les Baléares.

On le voit un peu sur cette vidéo d'une traversée vers Majorque, déjà mise sur un autre fil.

Cette allure fait le pendant de la navigation sous génois seul, que j'utilise aussi très fréquemment.

Ceci est juste à titre d'information et pas pour demander des conseils.

L'équipage
14 nov. 2013
14 nov. 2013
32

au portant sous GV ... ça j'aime pas vraiment !
au portant bien arrivé, il faut de la toile sur l'avant pour tirer le bateau, pas poussé par la GV qui fait partir au lof, surtout par mer formée ...
par vent frais et mer formée, je mets au max sur l'avant et le moins de GV.

14 nov. 201314 nov. 2013
1

+1
Alors pour expliquer cela à des béotiens, je pose un pare-bat sur un banc du cockpit.
En 1 je lui fait faire un trajet poussé par un doigt (GV) => il se fout immanquablement en travers
En 2 je lui fait faire le même trajet tiré par son bout (GE) => il suit.
C'est bien sûr extrêmement imagé, mais ils comprennent de suite.

14 nov. 201314 nov. 2013
0

Merci pour tes nombreux partages d'expériences qui sont bien utiles aux béotiens comme moi.
Question subsidiaire, je ne crois pas être équipé d'un frein de bôme, ou alors, je n'en n'ai pas pris conscience... :doc:

Aurais-tu une photo d'un frein de bôme, et si je n'en n'ai effectivement pas, est-ce facile à installer?

Merci
:pouce:

14 nov. 2013
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Oups. Désolé.
J'ai intercallé mon message au dessus, sans me rendre compte que cela changait la teneur de celui de Sylv1.
Sa remarque:
"Merci pour tes nombreux partages d'expériences qui sont bien utiles aux béotiens comme moi."
ne s'adressait pas à moi mais à BIL56.
Il faut rendre à César ce qui lui appartient.

14 nov. 2013
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appelle-nous Jules, on triera !! :mdr: :mdr:

14 nov. 2013
0

Alors, rendons à César, comme tu le dis. mon message s'adressait initialement à Koala 5, et j'ai répondu quelques secondes après Bil qui s'est intercalé :-D

Mais merci aussi à vous deux pour vos explications, souvent pertinentes :pouce:

14 nov. 2013
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En plus, ils ont bien fait les choses, ils savaient que vous étiez plusieurs, et ils ont mis un "S" à Jules :pouce: :-D :-D :-D

14 nov. 2013
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Salut Sylvain
Sur ton bateau, tu peux faire une simple frein de bôme, avec un 8 d'escalade dans lequel passe le bout de commande Le bout est renvoyé vers deux poulies au niveau des cadènes de haubans et à des coinceurs sur le rouf.
L'installation de mon fils sur son ancien GS 28.

14 nov. 201316 juin 2020
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@ sylv1 : en voici 1 ... le mien en l'occurence : un WALDER .

Cherche sur le net ...

C'est AMHA un des plus fiable et simple (mais cher !) mais il y a d'autres système plus ou moins sophistiqués et... chers .
Certains utilisent un "8" d'escalade . Très simple et fiable mais, encore une fois à mon avis, à réserver aux petites surfaces de GV .

PS : et voilà, Christian, tu as encore été plus rapide que moué !!! :-D

14 nov. 2013
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Bien sûr Patrick.
Mais je savais que Sylvain avait un Caprice, pour lequel le 8 serait suffisant.
Sur Koala j'ai un Walder, ou équivalent.

14 nov. 201314 nov. 2013
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Exactement la même réaction que bil56.

Soit tu mets tes voiles en ciseaux avec tangon, et ça marche de vent arrière à vent de travers. Dommage que tu ne veuilles pas le faire, c'est un très bon réglage.

Sinon, quitte à garder une voile, autant garder le génois ! C'est lui qui tracte. Voilà pour vent arrière.

Quant au largue, perso quand j'abats, dès que le génois se dévente, c'est la GV que que je réduis ou que j'affale, pas lui !

14 nov. 2013
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@Tipatapon : "...c'est un très bon réglage." Bien d'accord on peut tangonner le génois non seulement au vent arrière mais jusqu'au grand largue et plus. Le tangon est à 45° sur l'avant voiles croisées, génois au vent, c'est un peu inhabituel. Le bateau est sur des rails, équilibré, rien ne fatigue ni le matériel ni l'homme. personnellement je grée au tangon une retenue supplémentaire à l'écoute. Ainsi avec sa balancine et son hale-bas il constitue un point fixe et on peut rouler plus facilement du génois si nécessaire. J'ai des bons souvenirs de très longs bords ainsi gréée.

14 nov. 2013
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Idem : j'emmène le génois à 45° vers l'avant. Je suis arrivé à faire presque du travers avec ce réglage, en tout cas du tout petit petit largue, et mon bateau est à très à l'aise.

14 nov. 2013
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Merci à Jadran et Koala 5 :pouce:
Christian, le 8 d'escalade, (acheté chez "d cat" par exemple?), il est fixé comment sur la bôme?
Tu la perce et tu vis?
A environ 1/3 de la bôme vers le mat?
Merci

14 nov. 2013
1

Le frein de bôme encaisse des efforts très importants et donc la fixation sur la bôme doit être très résistante.
Le plus simple est de fixer ce 8 sur le même pontet que le hale-bas, au moyen d'un manille torse.

Il faut que les points de tire vers l'avant soient à peu près au niveau du mât, afin de bien maintenir la bôme ouverte. Sur la photo de Gabier II, ils ne sont pas assez avancés, pour une bonne efficacité.

14 nov. 2013
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Merci Christian,
Je regarderai lorsque j'irai sur le bateau, les photos dont je dispose me donne une idée, mais c'est mieux en vrai. ;-)

17 nov. 2013
0

On peut aussi utiliser une manille textile plutôt qu'une manille métallique.

17 nov. 2013
0

Certes les efforts ne sont pas négligables mais un frein de bôme doit ètre utilisé en frein seulement et non en bloqueur ou hale bas comme on le voit hélas parfois. L'intérèt inestimable du frein de bôme est en effet de ralentir nettement le passage de la bôme d'un bord sur l'autre pour éviter les accidents (tète en premier, bôme, mâture). C'est vraiment un élément important pour la sécurité.

14 nov. 2013
1

Pour en revenir à la GV seule, pour ceux qui le peuvent, la dérive remontée totalement permet d'éviter les coups de lof sans problème.

14 nov. 2013
1

fin octobre - début novembre j'ai dû faire 150 miles au portant dans la queue de la grosse dépression. Soit un vent SSO de 20 à 25 noeuds en moyenne mais dans les eaux intérieures hollandaises.
J'étais toujours entre 150 et 180 ° du vent. Presque toujours sous GV (fullbatten) seule avec parfois un ou deux ris.
Le bateau était super stable et avançait à 7 - 8 noeuds de moyenne (dans les parties sous voile).
ça fonctionnait très bien. J'ai essayé de dérouler un peu de génois mais il n'apportait rien sinon des chocs et de l'inconfort.

14 nov. 2013
0

Mais as-tu essayé l'inverse ? Génois seul et pas de GV ?

14 nov. 2013
0

Non, mon génois est en fait un foc autovireur 95 % high aspect.
donc très inefficace au portant sauf s'il était tangonné pour fermer la chute

17 nov. 2013
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tout à fait d'accord
moi je n'ai pas le choix c'est tout ou rien
alain

14 nov. 2013
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OK ça explique. Comme quoi, voile d'avant ou GV au portant, ça dépend complètement du bateau.

14 nov. 2013
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Naviguer sous génois seul, je le fais très souvent; mais c'est un autre fil. Il faut lire ce qui est écrit.

Je donne ici une configuration qui me convient, au moins sur mon bateau et qui résulte de conditions particulières de navigation aux allures très arrivées, lorsque le vent monte et que le foc, masqué par la grand voile, se dégonfle et bat continuellement.

Dans ce cas, et surtout la nuit, je préfère le rouler complètement, ce qui est très facile et continuer uniquement sous GV, plutôt qu'aller au mât pour arriser ou même affaler et ferler la GV afin de pouvoir continuer sous génois seul.
La présence du frein de bôme est dans ce cas une sécurité, d'autan que les bas-haubans arrière empêchent d'ouvrir la voile à 90°.

Si le vent mollit, le renvoi de la toile est aussi beaucoup plus facile.

En revanche, rassurez-vous Bil and Co, si au départ d'une étape, surtout au portant, le vent est déjà fort, je me contente de naviguer sous génois, plus ou moins roulé, ce qui est beaucoup plus simple .

14 nov. 2013
1

je fais parfois comme toi, pour des raison de flemme (pour éviter de renvoyer la gv, qui sur mes manoeuvres est un tantinet ragant). Je n'ai pas de frein (la faute à Walder), mais j'envisage l'investissement du 8. J'ai vu que ça marchait pas mal vu ma taille de bôme (3m).
Sinon bien sûr, c'est voile d'avant tangonnée (bizarrement de plus en plus lourd). Un jour on a fait Les Sables - Rivedoux uniquement sous spi d'un seul bord à fond la caisse...

14 nov. 2013
0

entierement d'accord avec Koala , même avec sa petite GV au grand largue ou le genoa bat souvent la vitesse est très correcte, typiquement 15/20 noeuds de vent
je fais cela plutot sur de petites distances et avant un changement de cap important

solo en général

14 nov. 2013
0
  • 1 avec Koala, ca depend aussi du bateau avec une quille longue c'est plus stable
14 nov. 201314 nov. 2013
1

çà dépend du bateau !
.
sur mon Poker je tangonnais le génois puis quand le vent montait je gardais juste le génois; la grand voile ferlée
.
sur mon first 25.7 le génois est tout petit et c'est la grand voile qui fait tout
je réduit si nécessaire un, deux ou trois ris
je borde sec et dans l'axe du bateau un petit peu de génois (fort roulé), en cas de départ au Lof il aide le pilote à reprendre la route
.
Aupilau

14 nov. 2013
0

tout ça me rappelle une anecdote. A 500m de la ligne d'arrivée que nous devons franchir au portant, la drisse de GV casse (Impressionnant le bruit et l'effet sur le mât!) et nous finissons sous gennaker seul. Un équipier du Dash 750 qui arrive juste après nous me dit : "ha ouais, c'était payant d'affaler la GV pour que le gennaker porte mieux"....

(sic)

14 nov. 2013
0

Mon bateau est un tri gréé en 7/8 avec un foc sans enrouleur, petit mais très propulsif (d'autant que l'étai raide, on oublie...)
En mai dernier, on est parti de Sète sous foc et GV à 2 ris, au portant, dans des conditions assez musclées.
A peine sortis, une rafale bien costaud a fait plonger le flotteur au vent jusqu' à la poutre avant.
J' ai amené le foc et on a continué sous GV à 2 ris seule. Le fait de relever la dérive a modéré les départ au lof .
En fait, j' avais d' abord pensé partir sous GV à 2 ris seule (pour ne pas avoir trop de toile sur l' avant et éviter l' enfournement) puis j' ai hésité... et on est partis avec le foc.
Depuis j' ai acheté un tourmentin et dans les mêmes circonstances, je partirais probablement avec GV à 3 ris et tourmentin.
Ceci dit, une fois la dérive levée, le bateau se comportait très bien sous GV à 2 ris seule. Il faut encore que je teste la config avec tourmentin pour savoir si c'est mieux...

14 nov. 2013
0

Triple Jim, je n'ai pas le même ressenti, mais on a pas non plus le même bateau : Dérives relevées, ne serait-ce que de 10cm, la barre devient dure, voire très dur s'il y a bcp de vent.

Sinon je me souviens d'une régate écourtée pour cause d'orage; toute la flotte était mouillée au moment où le vent est monté et ça a été le sauve-qui-peut général. Mon moteur refusant de démarrer, nous n'avons jamais réussi à mettre le bateau bout pour hisser la GV. Nous sommes donc rentrés au port (un peu - de 10 nautiques) avec notre petit foc de pffff... 8m²? Grand confort, en toute sécurité, + de 10nds dans les surfs.

14 nov. 2013
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ah ça, la raideur de l'étai, c'est qq chose sur nos tris (enfin, sur les multis en général).
Sur mon bateau, il y a une paire de fausses bastaques, palan 2 brins entre le hauban (environ 1m50 de la cadène)et l'extrémité de la poutre arrière. A souquer selon le vent (ou plutôt la vitesse), sans avoir à être lâchée ou réglée au changement d'amure.

Sinon, pour un bord d'attaque bien net et tranchant, j'utilise une petite garcette pour reprendre l'étarquage du foc. Inutle de compter sur la drisse pour ça...

14 nov. 2013
0

Je découvre doucement mon bateau...
En fait, on avait des départs au lof assez forts sans plus. J'ai relevé la dérive à moitié et c'est devenu beaucoup plus gérable.
Sur mon tri, la barre dure c'est quand le p... de safran se débloque et remonte, même un peu.
Il faut que j' améliore la raideur de l' étai, si je peux. Pour le moment c'est vraiment catastrophique, et je pense que c'est aggravé par les barres de flèches qui ont du jeu dans tous les sens et donc un mat pas très bien tenu latéralement...
Du coup, mon foc est super creux et c'est pas toujours agréable...
Ceci dit, j'ai fait récemment un trajet sous foc seul, au bon plein parce que j' allais pas loin et que ça soufflait déjà fort et ça marchait bien (pointes à 10 noeuds)
Mon foc c'est aussi un pfff... m2 (7)

Bon pour ceux qui lisent attentivement, je voulais bien sûr parler du flotteur sous le vent...

14 nov. 2013
4

Si je peux me permettre, il y a la théorie et les conditions pratiques... C'est indubitable, il vaut mieux naviguer sous voile d'avant et gv affalée dans le gros temps, le bateau s'en portera mieux. Mais si je regarde ma pratique je suis souvent sous gv à 2 ou 3 ris et genois roulé. Je suis seul à bord pour des traversé entre Belle Île et La Corogne et à chaque fois que je me suis retrouvé dans des conditions de vent musclé venant de l'arrière, j'ai choisi de rouler le genois, c'est plus facile quand les conditions s'améliorent de dérouler un peu de genois pour relancer la machine, aucune envie de monter sur le pont dans une mer formée pour renvoyer une gv et de mettre face au vent. Il m'est arrivé également de choisir de faire des bords de largue ce qui est une façon de résoudre le problème. Bon vent à tous

14 nov. 2013
0

ha
voila un" beotiens "inteligent

14 nov. 2013
0

Comme d'autres, je pense que ca depend beaucoup du bateau. Sur un via 42, j'ai remonté la Mer Rouge. Tant que le vent était inférieur à 25 kn, gv 1 ris et genois tangonné, juste roulé pour la longueur du tangon (prévu pour un spi, donc un peu court pour un grand génois). Et puis à partir de 30 kn, finalement GV à 2 ris et ca marchait très bien. Mais le via a une stabilité de route exceptionnelle. Par contre, sur un dehler 38, genois tout seul, gv affalée. Dans tous les cas, je privilegie le confort..

14 nov. 2013
-1

Je me doutais bien, en lançant ce fil, qu'un certain nombre de navigateurs, qui ne l'ont peut-être pas essayé, ne seraient pas d'accord pour certainement de très bonnes raisons, que je ne dénigre pas.

Mais en ce qui me concerne, aller au mât, pour affaler la GV puis la ferler, la nuit alors que le vent monte, que la mer se creuse et que l'équipière dort....très peu pour moi.

En revanche cette navigation sous GV seule, plus ou moins arisé, ce n'est que du bonheur depuis que je l'ai essayé et mis en pratique.

Mais le Gib Sea 106 est large de l'arrière et son mât est assez avancé.
Peut-être, voir probablement, que sur un bateau plus étroit et optimisé pour le près, ça n'irait pas bien.

14 nov. 201316 juin 2020
0

Toujours avec la GV.
Pour ma part, je préfère garder la GV et affaler ou rouler le génois. Il est toujours plus facile de rouler et surtout de renvoyer du génois plutôt que de renvoyer la GV.
Par ailleurs, les voiliers modernes sont faciles à tenir au portant et entendre un génois qui bat me fait mal aux tripes.
J'admet qu'il est nécessaire d'avoir un bon barreur, concentré et attentif.

Photo : 17 nds sous GV seule par 40 nds.

14 nov. 2013
0

Ce n'est pas un Bongo, avec les compas au bout des hiloires ?

15 nov. 2013
0

Bmayer... Et non, c'est le voilier qui apparait sur mon avatar...Cela dit l'emplacement des compas est mauvais et il est arrivé deux fois qu'une écoute les arrache.

18 nov. 2013
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Bizarre l'afficheur dit 11,4 nds pour 34,7 nds de vent :p

18 nov. 2013
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J'avoue que j'avais pris une photo au hasard... mais si tu vas sur mon blog, tu trouveras d'autres photos photos du même jour. Evidemment, les 17 nds étaient sur un surf.

14 nov. 2013
0

Je suis assez d'accord avec koala 5, je précise que je navigue sur un gib sea 105, voilier très marin et assez stable en route.

14 nov. 2013
0

Pareil pour moi . Je suis plus souvent sous GV seule arisée que sous GSE seul enroulé . Je trouve mon bateau plus stable comme ça . :oups:

14 nov. 2013
3

Je laisse les calculs aux spécialistes, mais, AMHA, il me semble qu'aux allures portantes, la GV étant bien ouverte, le centre de poussée de la voilure, reportée essentiellement sur le mât est en avant du centre de carène, donc il n'y a pas tellement de raisons pour que le bateau ne reste pas en ligne.

En tous cas, nous sommes, semble-t-il, nombreux à avoir pratiqué avec bonheur cette configuration.

14 nov. 201314 nov. 2013
1

Je ne suis pas si sûr de ça.
Entre les points de tire et la force vélique, il est probable en tout cas que le moment (force poussant le bateau à tourner) est plus important quand il s'applique à la hauteur de la GV qu'à la hauteur du génois. Enfin AMHA.

Ceci dit, je pense que c'est beaucoup plus complexe que ça, et que rentrent en jeu la mer, la force du vent, la carène, le gréement du bateau et sans doute beaucoup d'autres choses... Il n'y a vraisemblablement pas de modèle universel et donc aucune attitude systématique à adopter.

14 nov. 2013
0

Cette été en descendant sur l'Espagne depuis la Rochelle, apres un grand bord sous spi toute l'apres midi, le soir approche, comme nous ne sommes que deux et que maintenant le vent souffle ses 20Nds et est prevu de monter dans la nuit à 25/30, il est temps d'affaler le spi. Je deroule le genois pour masquer le spi qui retourne dans sa chaussette... afin de mettre clair la plage avant, je reroule le genois pour y gagner en clarté et securité de deplacement... sauf que là je constate que le bateau est bien équilibré juste sous gv haute... Nous passerons toute la nuit comme cela contrairement a ma prevision de rentrer de la gv et de sortir tout le genois... Des fois les conditions de vent et de mer font que... suffit de le sentir, le bateau a taillé la route toute la soirée et la nuit a 7Nds, +/- 1Nds, sous pilote qui travaillait tres peu.
Une petite video pour imager :

14 nov. 2013
0

En regardant ta petite vidéo (sympa !) et celle sous spi (sympa aussi ! Bonjour à M. Pouf !), j'en ai trouvé une autre sur le Walder dont il était question plus haut :

AMHA, outil indispensable pour pratiquer le vent arrière dans de bonnes conditions de sécurité ...

15 nov. 201316 juin 2020
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Finalement nous sommes plutôt nombreux à avoir adopté, avec satisfaction, cette configuration.

Comme dit plus haut, lorsque les conditions le demandent, elle présente l'avantage d'éviter d'aller manœuvrer au mât pour affaler la GV et permet un renvoi rapide de la toile quand le vent baisse ou quand l'allure change.

Sympa la vidéo de ASuivre17, qui visiblement naviguait avec une voile plus bordée que nous lors de notre traversée pré-citée (photo tirée de la vidéo).

Quant à la poussée sur l'arrière qui ferait pivoter le bateau, je ne comprends pas bien ce qu'elle signifie. D'accord éventuellement pour une petite dissymétrie, facile à corriger à la barre, mais de là à faire tourner le bateau comme une toupie il y a une grande différence.

Et encore une fois, je navigue très souvent sous génois seul ou plus ou moins roulé, en pouvant serrer le vent jusqu'au bon plein.

15 nov. 2013
2

@ KOALA-5 : la GV fait lofer le bateau, c'est aussi son rôle; la voile d'avant le fait abattre (en règle générale, ne commencez pas à me chercher des poux sur cette affirmation !); mais, vaut mieux un départ au lof qu'un départ à l'abattée;

comme tout le monde l'a dit, suivant le bateau, on mettra GV seule ou Voile d'avant seule ou voile d'avant tangonée et GV, ... enfin toutes combinaisons possibles jusqu'à plus soif; mais l'idée que j'ai toujours en tête, c'est cette p....n de bôme qui n'a qu'une envie c'est de te fracasser la tête dans une figure de style non maîtrisée; donc quand il y a vraiment beaucoup trop de vent et du portant bien sûr : bôme sur le pont et voile d'avant seule; c'est quand même plus confortable
cordialités maritimes
larent le hareng

15 nov. 2013
0

Larent. Sur les carènes actuelles, une GV bien débordée et avec le hale bas bien souqué ne fait absolument pas lofé. Encore faut il savoir réglé une voile... La bôme reste effectivement dangereuse mais une voile d'avant souffre au portant.

15 nov. 2013
0

j'avais demandé de ne pas venir me chercher des poux sur mon affirmation :non: c'est une tendance pas une règle générale :mdr:

15 nov. 2013
2

Les inconvénients que j'y voit:

  • avec de la mer, la conjonction des vagues + Gv peut quand même faire bien loffer. Cela demande vigilance et de plus gros efforts sur la barre que les mêmes conditions sous Ge. et un bon barreur de portant.
  • Bien débordée, avec Hâle Bas repris, on a un certain raguage sur les BDF et le gréement en particulier
  • pas de frein possible sauf à affaler si on de prends un casier ou un filet (alors que l'on choque et roule le Ge) . Les avantages:
  • manoeuvrabilité bien plus importante lof/abattée
  • meilleur rendement de la voile par rapport au Ge dont la chute est quasi inréglable au portant
  • gestion possible de la puissance grâce au hâle-bas.

Tous l'ont dit: c'est fonction du bateau:

  • plus adapté sur un dériveur, surtout si il est équipé de dérives de portant (AR)
  • j'ajouterais que cela l'est également plus sur les carènes avec des AR porteurs, que les anciens p'tit culs genre IOR Oliv
15 nov. 2013
0

Oli44 : Belle analyse que j'approuve presque entièrement. Naviguant toujours avec de bons barreurs, j'ai tendance à oublier que ce n'est pas toujours le cas...et c'est vrai qu'il m'est arrivé de nuit, dans ces conditions, de penser que ce ne serait pas simple de se prendre un casier...
Mais, je croise les doigts, cela ne m'est jamais arrivé. Auu prix où sont les voiles, entendre claquer le génois au vent arrière me fait mal au coeur même si je ne suis pas propriétaire.
Le risque d'éclater un génois est plus important que celui de'user la GV sur les barres de flèches... si les renforts sont correctement placés.

15 nov. 2013
0

Tenir compte aussi du fait qu'avec un Walder (ou autre système) le risque d'empannage violent est très limité,on a le temps de voir venir, d'une part et d'autre part sur la plupart des bateaux de "croisière" de plus de 10 m , comme le mien et je pense celui de Koala, la bôme passe largement au-dessus de nos têtes si on reste dans le cockpit ... sur un bateau plus petit ou de course voire de course-croisière, la donnée est totalement différente .

15 nov. 2013
0

En effet Patrick, ma bôme passe au dessus de la tête, de plus, comme le gréement est bien avancé, elle ne dépasse que très peu la descente.
Et comme tu le dis, le frein de bôme étant bien tendu, il n'y a pas de risque de fauchage avec un empannage.
Quant au barreur, "Georges" il ne m'a jamais fait de blagues.

15 nov. 2013
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Le mien de barreur s'appelle "Marcello" ... et il ne se débrouille pas mal non plus, quand j'accepte de lui laisser la barre ... ;-)

15 nov. 2013
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@KOALA-5 : En effet je naviguais plus "bordé" mais 2 raisons a cela :
- Ma gv full batten coupe trriradiale est en hydranet et prevue pour ma bome enrouleur profurl, je ne voulais pas faire frotter sur les barres de fleche, le prix pique assez comme cela pour pas que j'y fasse attention...
- Je prefere naviguer sur un bord appuyé (165/170° du vent), cela limite les risques d'empannage et dans ce cas là c'etait aussi à cause de la mer du vent et cela me permettais de me recaler sur ma route par rapport a notre point d'arrivé (ceux qui ont vu la vidéo de la descente l'aprem sous spi "Mr Plouf" ont du constater que j'avais changé d'amure)

@Viking35 : Je pense que nous serons d'accord sur le risque limité pour ne pas dire nul de croiser un casier en plein milieu du golfe de Gascogne :)

Maintenant mon Evasion 34 n'est pas tout a fait "stock", je lui ai donné qlqs chevaux de plus...bome plus longue et fixée plus basse, surface des voiles de route augmentée et coupées tri radiale en hydranet, jupe ar fermée au lieu du tableau ar inversé, safran ralongé, helice tri pales J Prop a mise en drapeau... Ce que je sais c'est que ce jour là, pour mon bateau et pas forcement pour un autre (meme un autre evasion 34), c'etait pour moi la meilleure configuration pour un ratio securité/performance/confort :pouce:

15 nov. 2013
5

Pour un navigation courte avec bonne couverture météo pas de problème pour naviguer portant avec la GV.
Dans les autres cas je suis sceptique.
En 91 j'ai entrepris une traversée Ajaccio Cap d'Agde avec une bonne couverture météo qui s'est avérée foireuse. Après 4 à 5 heures de nav le vent est monté et j'ai entendu à la VHF un plaisancier engueuler proprement le Cross qui annonçait du trés beau temps alors que nous touchions 30N d'Est. Bref j'étais donc grand largue pas trop loin de la panne dans une mer qui se formait. Seul pour mener le bateau (First 41s5), au début tout allait bien, surf sur les vagues avec 2 ris dans la GV et génois enroulé. Mais avec les heures le vent est monté à 40-45N et la mer s'est creusée. Impossible de confier la barre au pilote, trop de risque de partir au tas sur une vague mal négociée. J'ai donc barré pendant prés de 20 heures, on s'est mis en vrac deux fois sur des vagues mal négociées et une déferlante a à moitié rempli le cockpit. A la fin ne pouvant prendre le 3eme ris (GV à ralingue et BDF poussantes) j'ai du me mettre bout au vent pour affaler la GV avec le moteur et ma femme à la barre (merci le harnais attaché court pour serrer la toile).
J'ai ensuite renvoyé un morceau de génois et le comfort n'était plus le même. Le bateau est tiré et plus poussé.
Il est en outre possible de réduire ou de renvoyer de la toile sans problème grâce à l'enrouleur.
Tout ça pour vous dire qu'avec mon dernier bateau et 20 ans de plus. En traversée et si le vent monte c'est genois et rien d'autre.

Amitiés

17 nov. 2013
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" j'ai entendu à la VHF un plaisancier engueuler proprement le Cross " Magnifique!

17 nov. 2013
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la grand voile à deux ris seulement par plus de 40 noeuds est probablement trop grande, pas seulement au vent arrière ...

17 nov. 2013
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@onclezul: je partageais totalement l'indignation de ce plaisancier. Quand la VHF t'annonce mer belle, vent variable force 1 à 3 et que tu prends 30-35N d'Est, il y a de quoi se poser des questions. D'ailleurs 10 minutes plus tard, suite à son intervention, la VHF changeait son message et annonçait un BMS.

@aupilau: c'est bien ce que j'essaie d'expliquer: au départ tout baigne avec 2 ris puis le vent monte et avec des BDF poussantes et une GV conséquente montée sur ralingue, affaler devient un problème car il faut se mettre bout au vent pour serrer la toile, même chose pour prendre un troisième ris.
Alors j'ai attendu pour m'y résoudre enfin. Depuis lors je ne m'y fait plus prendre et quand le vent monte et qu'il faut faire route en équipage réduit, c'est génois et rien d'autre.

18 nov. 2013
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Il est vrai Chacha3, qu'avec une GV de 70 m², tu dois te sentir plus à l'aise lorsqu'elle est affalée et ferlée.

Ce n'est pas tout à fait mon cas, avec la petite GV, qui ne fait que ~22 m² et de l'ordre de 14 m² au deuxième ris.

Mais encore une fois, il ne s'agit pas de naviguer avec du vent très fort dans ces conditions, mais uniquement provisoirement par temps médium, lorsque le génois est déventé aux allures arrivées et bat continuellement.

18 nov. 2013
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Je pense que les gens du Cross ne travaillent pas mal expres ou par laxisme :
Il y a comme dans n'importe quel activité le prévu et le réalisé:
-Le prévu c'est les prévisions meteo France.
-Le réalisé c'est ce qui est constaté sur zone, et les infos sur zone qui leurs reviennent.
i
Synthèse:
-Le pb que tu as subis, c'est à cause du Cross ou des previsions MF ?
(cet été en med j'ai subis orage non prévus par MF )
- Est il utile d'engueuler le Cross ? Non mais tu as particulierement bien fait de leur signaler l'aléas meteo.
- Le Cross à fait son job en retransmettant les infos des conditions réelles que tu leur a donné.
i
Il y aura toujours un differentiel entre le prévu et le réalisé. En conséquence croiser les sources meteo et verifier le réel (via wind' up etc....)
Qui informe le Cross quand les conditions sur zone ne sont pas celles prévues ?

18 nov. 2013
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De même qu'il faut lire ce qui est écrit et ce rendre compte que c'est "un plaisancier" et non chacha3 qui a "engueulé " le CROSS :heu:

18 nov. 2013
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Bonjour

Je souhaiterai ajouter 2 observation et question

1/Je pense que la configuration du gréement est également importante
Avec un gréement barre de flèche dans l'axe, la GV peut etre "vraiment débordée" par rapport au gréement moderne avec barre de flèche poussante. Des lors des que le vent monte si l'on est pas assez débordé un risée peut faire plus facilement lofer non ?
Mon experience personnelle, cet été sur un X102 (GV impressionnante) barre de fleche dans l'axe et bastaques.
fin juillet, nous quittons l'herbaudiere (2 à bords), la météo annonce de violents orages.

Suite à un pblm de pilote, on met un peu de temps à envoyer la GV (assez chiant avec des bastaques), je descends à la table à carte pour vérifier le cap, et comme un couillon oublie de lever les nez pour observer le ciel. En 2 min un énorme orage nous tombe dessus (vous savez celui ou la pluie est tellement forte ou malgré la force du vent la mer est totalement plate), le bateau part au tas.
Pblm je n'ai pris qu'un ris dans la GV (il m'en faudrait 3), seule solution, la fuite vent arriere, plein Cul (175°, voire 180°) du vent. Bateau stable, avec GV débordée en grand, malgré us surplus de toile évident, impossible de se rapprocher du vent.

2/ Ma question découle de ma remarque précedente.
la préférence pour un route au portant sur génois seul, ne vient elle pas du fait que de plus en plus de GV n'ont que 2 ris et non 3 ce qui empêche de vraiment réduire la toile dans le vent fort contrairement au génois qui pourra etre roulé jusque portion congrue ?

Bonne journée à tous

18 nov. 2013
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Il semblerait que la réduction maximum d'une GV, qu'elle soit à deux ris ou trois ris, soit la même et laisse de l'ordre de 40 % de surface résiduelle.
Simplement le 1er ris d'une GV à deux ris est intermédiaire entre le 1er et le 2ème d'une à trois ris.
Voir:
www.hisse-et-oh.com[...]les-ris

18 nov. 2013
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D'accord avec JJ et ça dépend bien du voilier(L'homme de l'art, pas le bato)

18 nov. 2013
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Pas du tout !
JJ

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Ca dépend surtout de la commande passée par le Client à son fournisseur le voilier.

18 nov. 2013
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pas d'accord si le troisieme ris est rajouté à une GV à 2 ris, ce que j'ai fait, sinon bof utilisé 2 fois en 12 ans

18 nov. 2013
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Le problème avec 2 ris sur la plus part des voiliers modernes, l'équilibre de répartition n'est pas bon, ce qui est mon cas. Je préfère par grand vent si je suis au portant naviguer sous génois ou éventuellement sous trinquette seule en général des 20 ND de vent je met la trinquette car même vitesse qu'avec le génois avec un bateau moins gitard et plus équilibré. Pour prendre mes ris toutes les commandes sont ramenées au cockpit et en plus j'ai marqué la drisse de GV pour savoir quand je suis au niveau du 1 ou 2ème ris

18 nov. 2013
1

si je peut me permettre tomcauwe, tu pars au tas et tu réduis ta gv. abattre en grand permet d'effacer le pb d'une survente, mais en cas d'orage violent quand tu ne sais pas combien tu vas prendre, te mettre plein cul avec tout dessus c'est prendre le risque de ne plus pouvoir réduire et si ça monte encore et encore il faudra bien imaginer aller les prendre ces ris et donc te faire une belle sortie de route.

18 nov. 2013
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Suis d accord mais le Pblm est que je ne pouvais pas réduire (vent trop fort et moteur trop peu puissant)t je savais que c était temporaire car dans un orage (sinon j aurai tout fait pour réduire)

18 nov. 2013
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J'imagine le plaisancier "engueuler proprement le Cross": "securite, securite, securite: force 3 mon c## ca va pas non! Bande d'incapables srait temps de prevoir un peu mieux les gars vous allez me faire un bms et vite fait bande de nazes!" MDR

18 nov. 2013
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Heu ...Abattre en grand permet QUELQUEFOIS d'effacer le pb d'une survente, ça peut quelquefois aussi l'empirer.
Je ne connaissais pas ta combine UGO , marquer la drisse pour savoir sur quel ris on est, c'est GENIAL. Moi pôvre idiot je regarde ma voile.
- Si un 3eme ris réduis comme un 2eme....Pour ce qui me concerne je ne vois pas trop l'interet.
Jeanlittltwing : 3eme ris , utilisé 3 fois en 12 ans !? Ton bassin c'est Creteil ou Cergy-Pontoise !?

19 nov. 201316 juin 2020
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va voir mon profil cher Papy, en first 30, lac michigan, atlantique nord boston halifax horta lisbonne bilbao puis med actuellement en corse
entre temps 3 ans a san francisco sur un vieux santana 22, pas de ris dans la Gv jusqu'à 25 nœuds réels avec rafales, nombreuses régates solo.

la photo de gauche c'est à san francisco masi on tenant avec solent et gv haute jusqu'au vent indique plus haut, 50 % de lest aussi c'est pas un flirt. la photo de droite c'est en First 30au surf à 12 nœuds sur l'atlantique nord dans une mer forte sans gv depuis longtemps

19 nov. 2013
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la photo de gauche était au "national" des Santana 22 à San Francisco, on avait aucune chance de bien figurer car j'étais un des seuls à garder mon bateau à l'eau toute l'année les autres étant bichonnés sur remorque. le 22 est un peu l'équivalent du muscadet mais plus beau ou moins miche.

19 nov. 201319 nov. 2013
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je remonte pour papy jame, on voit très bien sur la photo de gauche qu'il n'y a pas de RIS. pourtant des santana 22 ont fait la transpac, avec des ris surement.
sans ris ça oblige a gérer au mieux surtout avec une GV dominante, le foc standard n' a pas de recouvrement

j'aurais bien voulu en voir un à la mini transat

19 nov. 2013
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Dans ma situation abattre à grand ce n était pas pour une rafale mais pour prendre la fuite.

19 nov. 2013
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Oui mais regarder la voile dans la nuit tu ne vois pas grand chose l'idéal c'est de les marquer soit avec de l'adhésif mais il a tendance s' arracher soit mettre une peinture qui se voit la marque juste devant le taquet

18 nov. 2013
3

le ton que tu utilises ne mériterait pas de réponse mais comme tu as encore plein de choses à apprendre je vais t'expliquer au moins ça. marquer sa drisse permet quand tu choques ta drisse de gv pour aller prendre ton ris d'en larguer suffisamment pour pouvoir passer ton œil dans le croc et pas trop pour qu'il reste en place le temps que tu reprennes de la drisse.
pour le reste tu me fatigues!!

19 nov. 2013
1

j'imagine que ton post va à Papy. Userait-il son marin plus vite et plus fort qu'une nuit en fuite sous GV seule? Moi j'dirais oui ;-)

19 nov. 2013
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mais tout le monde aura compris; en qq sorte, il fait l'unanimité...

19 nov. 2013
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oui pour le papy tu as raison, je n'avais précisé et des posts se sont intercalés!!

19 nov. 201319 nov. 2013
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Il serait dommage de se cantonais à n'avoir que deux riz sur sa GV ! Mais, c'est un sujet qui revient souvent au menu... :mdr:

Pour ceux qui n'ont utilisé leur 3 ème ris que 2 ou 3 fois en 12 ans, cela prouve que sa présence est justifiée.

Il y a deux deux façons de concevoir le 3ème ris :
- Pour avoir des réglages plus fins entre le 1er et le 2ème (régate...)
- Pour réduire encore plus (croisière...)

Moi qui ne fais pas de régate, mais adore le Mistral, ce que j'aime c'est RÉDUIRE ! Mon 3ème ris, je l'utilise régulièrement, et dans l'idéal, j'aimerais même en avoir un 4ème, encore plus haut !

On "réduit" toujours la même chose, le sujet étant très fréquent... Mais certains ne se laissent pas "abattre" par ceux qui sont "remontés"...

:mdr: :mdr:

19 nov. 2013
1

trop fort le ris cantonais, mieux que le riz irlandais !

19 nov. 2013
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faut bien le réduire le ris de veau.

19 nov. 2013
1

Comme Jean j'ai très très peu utilisé le 3ème ris, au moins sur le GS 106, qui est très raide à la toile. Il tient très bien au près 35 nœuds établis avec 2 ris et génois très réduit.

Mais j'avoue, Baboujoli, que faire une étape par fort mistral, surtout si en plus il faudrait louvoyer, ne me tente pas et à part le choper déjà en mer, j'attends au mouillage.

Dans le cas du fil, je n'ai pas pratiqué la configuration GV seule dans du gros temps et n'ai pas non plus l'intention de le faire.

Bravo à Viking35, pour ses surfs démentiels sous 40 nœuds, le barreur doit être à la fois ravi et très tendu !!!.

19 nov. 2013
1

Ben oui, barre en main, on est généralement tendu et ravi...
Cela "va de soi"...
:mdr:

19 nov. 201316 juin 2020
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Dans notre cas, le problème du barreur au portant était la barre à roue!

Il s'agissait d'une grande barre à roue en titane très démultipliée et le barreur doit en permanence mouliner d'un coté puis l'autre. Une barre franche aurait été bien préférable.
Chrysm, j'ai retrouvé les bonnes photos du même jour...
Quand à Koala, il s'avère que, dans le passé, j'ai effectué ce même parcours St Malo/ Granville, avec des conditions du même type ( noroit 35/45 nds) sur un Gib Sea 116.
Il est évident qu'avec ce type de voilier , en croisière, j'avais pris deux ris.

19 nov. 2013
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Hé "Viking", on a reconnu la photo avec ton scooter des mers sur la 2ème photo ! :mdr:
:pouce:

19 nov. 2013
0

Viking 35, sur la photo, on voit que le point d'amure est loin de la bôme. C'est pour mieux applatir la voile ? C'est un truc je j'ai eu fais...

19 nov. 2013
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Babou... Il n'y a rien à chercher...Il s'agit d'une GV à bordure libre, en fin de vie, que nous n'utilisions que pour les convoyages. Et, compte tenu du vent fort, le point d'amure aurait dû être plus bas.

19 nov. 2013
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Si l'on recentre le sujet on parle bien de condition maniable...

19 nov. 2013
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Jeanliitlewing Tu peux avoir fait 25 fois le tour du monde comme cuisinier sur un voilier , et naviguer à Creteil par obligation professionnelle.
i
Sans blague : Suivant l'equilibre du bateau et la façon de naviguer, on a besoin ou pas des ris.
-Moi tourmentin seul, mon bateau n'est pas tenable. J'ai donc besoin de la GV et d'un max de reduction.
-D'autres , visiblement ne mettent que la voile d'avant des que ça vente copieux. Donc la gv roulée ils n'ont même pas besoin des ris.

20 nov. 2013
4

papy tu es dans une phase d'apprentissage, 40 ans de planche à voile ça sert pas à grand chose sur un voilier, tu as un voilier de lac et de sortie cotieres prudentes alors que tu navigues dans une région ventée.

essayes de sortir sur d'autres voiliers avec des skippers confirmés et tu apprendras plus.

Bonne journée

02 oct. 2016
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Je relance ce fil, ayant eu cette année un élément de comparaison.

Nous descendions, vent arrière, mon fils avec son Sun Shine et moi sur le Gib Sea 106, du cap Creus à Minorque, par une fin de tramontane (~20 nœuds) et une mer assez formée, avec encore quelques déferlantes.

J'étais sous génois roulé à quelques tours, et le bateau embardait tout le temps, en faisant battre le génois et en mettant le pilote automatique à rude épreuve.
Sur le Sun Shine, mon fils n'avait gardé que sa GV, à 1 ris. Son bateau était bien stable sans embarder et finalement allait plus vite que le mien.

Vu l'état de la mer, je n'avais pas envie d'aller au mât pour envoyer la GV, mais l'ai bien regretté par la suite.

02 oct. 2016
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A mon avis cela dépend au moins autant des bateaux que des barreurs. As-tu pensé à comparer les modes d’hydratation des équipages ? Et puis, les fils sont faits pour dépasser les pères. C'est bien connu.

Sur mon camion de la même génération ayant les 2/3 de sa toile sur le génois, gv seule, c'est sans espoir. Le bateau se traine. Par contre, j'ai déjà navigué sous génois seul sans pb avec plus de vent. 20 kn au portant sur mon camion, c'est tout dessus. Parfois je trouve qu'on se crée plus de problème qu'autre chose à naviguer sous toilé.

Bonne soirée

02 oct. 2016
0

Notre configuration au vent arrière :
Suivant la force du vent on réduit + ou - bien entendu
d'abord le tangon : il est positionné avec une balancine et 2 (deux) hale bas , 1 qui part vers l'avant du bateau et l'autre vers l'arrière; il est immobilisé et ne vas jamais taper dans les haubans et/ou l'étai.
ainsi il est possible de rouler ou dérouler le génois ou TKT sans avoir à s'occuper du tangon, que l'on peut régler par la suite
La GV, équipée d'un frein de bôme Walder est ajustée en taille pour éviter les embardées.
Cette configuration nous donne entièrement satisfaction depuis plusieurs décennies....

03 oct. 2016
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20 nœuds de vent, ça fait 13/14 apparent.
La prochaine fois, essayez avec génois plein,votre bateau aura plus de puissance et subira moins la mer.
Sans voile, vous constaterez que le bateau bougera plus, et je ne parle pas du pilote

02 oct. 2016
4

Dans cette situation, la meilleure solution, à mon avis, est de naviguer sous génois seul avec toute une série d'avantages :
- le génois non masqué par la GV reçoit tout l'air dont il a besoin.
- le bateau est tiré par l'avant et se trouve ainsi remarquablement stable sur sa route, c'est moins fatigant pour le barreur et/ou le pilote.
- le bateau avance avec une grande douceur.
- Il est facile de régler la surface utilisée en enroulant plus ou moins de génois.
- En revanche, sous GV seule, le centre de voilure se retrouvant en arrière du centre de pivotement du bateau engendre une certaine instabilité.
- Cette navigation sous génois seul, souvent pratiquée par nos voisins GB fonctionne parfaitement jusqu'au vent de travers.

02 oct. 2016
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Quand je dois me rapprocher du vent arrière < 4, j'arrise la GV à 2ris et je garde le génois tout déroulé. Ainsi le génois capte davantage de vent et la GV participe à l'équilibre du bateau. Je préfère cela plutôt que d'affaler la GV.
Mais j'ai un gréement en tête et sur ce type de voilier c'est le génois le principal propulseur.
Et le frein de bôme Walder c'est top. Je ne regrette pas cet investissement.

03 oct. 2016
1

Je me doutais bien qu'en relançant ce fil, je relancerais dans la foulée les critiques de ceux qui ne l'ayant pas essayé, expliquent que cette configuration de voilure ne peut pas convenir.

Je me contente de dire ce que je fais, par vent moyen et mer de l'arrière et qui me donne satisfaction et ne cherche nullement à inculquer à des néophytes des trucs aberrants.

Elle donne aussi satisfaction à d'autres dans ce fil... voir plus haut Jadran, Viking35, Brufan, Patmic, ASuivre17....et à mon fils cet été.

03 oct. 2016
2

d'accord avec koala, moi qui suit un fan du genoa seul j'ai aussi découvert la gv seule, avec un gréement aux BDF à 180 degrés on peut déborder la gv complètement et elle est plus efficace.

le genoa seul pose un problème qui peut être désagréable, le vent monte et ce n'est pas terrible pour l'enrouler sans la gv

sinon GV seulement dans des conditions très maniables, j'utilise bcp en rivière ou le vent est irrégulier et le genoa malheureux

03 oct. 2016
0

pour ma part, jeconsidere le frein de bome comme un accessoire inutile.
je frappe deux bout (en nylon pour l'elasticité) aux deux tiers arriere de la bome,chaque bout part sur un bord,passe dans oeil
en inox de bon diametre (12mm pour la friction) ,fixé juste un peu en arriere des bas haubans arriere,
ces deux bouts reviennent au cockpit de chaque bord.
la grand voile etant debordée,la retenue sous le vent est souquée,
avec l'avantage de l'envoyer au maxi vers l'avant.
autre avantage, en cas d'empannage fortuit, cette retenue bloque
la grand voile a contre et l'empeche de passer sur l'autre bord,
ce qui,cerise sur le gateau, favorise grandement un retour au bon cap sans toucher au genois ni a la grand voile.
pendant cette operation,le genois et la grand voile restent a contre pendant un petit moment,mais la position de la grand voile ,
bloquée a contre,procure un desequilibre benefique,qui aide a revenir au bon cap juste avec la barre.
on ne touche a rien, en on revient au cap sans probleme

03 oct. 2016
1

Ne pas confondre frein de bôme, qui permet de limiter la vitesse de passage de la bôme lors d'un empannage, et retenue de bôme, qui empêche cet empannage...

03 oct. 2016
0

Bonjour
Il m'arrive de porter ou la gv ou le génois seul dans du vent fort en fonction de l'évolution de la météo pour éviter des manoeuvres scabreuses.
Je pars au portant vers du plus fort, le génois seul, vers du plus faible sous gv seule.
avec un minimum d'angle le génois se comporte très bien sans la gv qui le dévente.
La gv avec une retenue prise sur le rail de fargue et revenant à l'arrière offre une très bonne sécurité. Contrairement à ce que j'ai pu lire plus haut, conseil qui se veut avisé, je relâche un peu de hâle bas de gv pour ouvrir la gv dans les hauts et retarder ainsi son empannage....
Le génois seul se roule assez bien, ne claque pas, il faut bénéficier d'un moment em sur vitesse, écoute un peu choquée , le barreur se met bien dans l'axe voir légèrement fausse panne, le génois part un peu en avant de l'étai et on roule. On rechoque, on accélère et on enroule....

03 oct. 2016
2

M'est arrivé en côtier de me retrouver coincé sous trinquette de brise seule vent mistral établi à 30 N (prévision météo); très brusquement le vent est monté 35, 45 bien établi, avec des rafales à +50 N.
Compte tenue des conditions de mer, il était plus prudent d'aller s'abriter au mouillage derrière une pointe, cela supposait de monter au vent travers, bon plein.
Impossible avec la trinquette seule, l'avant piquait du nez et le bateau se vautrait sans prendre de vitesse. Il a fallut l'affaler, hisser le tourmentin et la GV à trois ris pour continuer à faire route à redevenir manœuvrant et à pas se payer les cailloux.

Donc attention aux jugements définitifs sur l'intérêt d'un génois sur enrouleur au portant par mer formée et vent très fort lequel aurait bien morflé si je l'avais eu avec ce vent et que je n'aurais peut être pas réussi à rentrer enrouleur bloqué. Je précise que mon mat est assez sur l'avant, gréement ketch en tête et que d'autres configurations aurait peut être permis de faire route plus prés du vent sous trinquette seule à condition qu'elle ne soit pas trop grande.

J'ai d'ailleurs explosé un génois dans les mêmes conditions dans un fort coup de vent aux Antilles à mes débuts comme skipper il y a quelques dizaines d'années, point d'écoute explosé génois déchiré en deux et ça m'a rendu prudent sur ce genre de configuration.

03 oct. 201603 oct. 2016
1

Etant le sun shine dont parle Koala 5, je precise que j'etais sous grand voile haute et non avec 1 ris, Gv largement débordée et bloquée avec le frein de bome.

Les barreurs étaient identique (pilote TP 10).
Cela dit, ca n'a pas d'incidence sur les remarques faites par Koala :
- vitesse identique ou sensiblement identique au regard des 2 bateaux
- beaucoup moins d'embardée
- pas de voile qui claque
Maintenant certains diront ca ne peut pas marcher.... mais dans les faits avec un Sun shine ou un gib sea 28 (mon précédent bateau), ca fonctionne plus que bien.

03 oct. 201603 oct. 2016
0

Et moi, la nuit terminée, sous génois presque entièrement déroulé; ce qui devait faire quelques m² de plus que ta GV haute; pour une vitesse sensiblement équivalente.

Mais les embardées étaient telles, que le pilote s'est mis en sécurité. Heureusement qu'il me restait l'AT 50 qui a repris du service pour terminer la traversée.

03 oct. 2016
1

J'aime bien quand chacun présente son expérience singulière avec son bateau, ça ouvre les options pour le jour où on n'arrive pas à trouver un réglage. Nous pratiquons plutôt les deux voiles d'avant sur notre jurançon mais le voilier Loïck a publié récemment une note technique sur la prise de ris au portant par gros temps. A lire et peut-être tester pour ceux qui ont des voiles très lattées.

loick.blogs.voilesetvoiliers.com[...]ortant/

Isabelle, de Skol

03 oct. 2016
0

En complément "d'expérience singulière", donc...
Il m'arrive également d'envoyer en plus du génois un foc de route conservé de la garde robe d'origine, de 12m2, envoyé en libre sur l'amure opposée au génois. Cela fait encore 12m2 qui s'ajoutent aux 21 m2 du génois. Configuration que j'utilise également avec les voiles en ciseaux, le foc de 12m2 récupérant les filets d'air qui s'échappent sur l'avant du génois, donc +1N.

03 oct. 2016
0

J'ai déjà du prendre mon troisième ris comme ça, mais ce n'est pas très secure je trouve. Reprendre la bosse est effectivement la seule solution une fois que la gv est bien dans l'axe mais envoyer quelqu'un au pied de mat a cette allure est délicat particulièrement quand on a les bras et la tête tournés vers le ciel pour descendre péniblement la gv. Ne pas oublier de s'accrocher.

03 oct. 201603 oct. 2016
3

De la théorie à la pratique... il y a souvent un monde.

Cet été le long des côtes du Portugal :
En arrivant à Lisbonne, vent entre 30 et 35 noeuds rafales à 40 noeuds, je suis sous génois seul grand largue. Le bateau se conduit tout seul.

Quelques jours plus tard, nous quittons Lisbonne vent entre 25 et 30 noeuds rafales 35 noeuds. Grand largue également. Grand voile avec 2 ris et génois avec 4 tours. Le vent monte en fin d'après-midi, la mer aussi... le bateau est intenable car il part au surf un peu trop à mon gout... J'affale la grand voile - pas terrible les lames nous font trop abattre. Le bateau part une fois en travers en bas de la lame... Je change mon fusil d'épaules : J enroule le génois et remonte la GV avec 2 ris - le bateau est beaucoup plus stable sur sa route et je passe la nuit comme cela.

Petite vidéo :

Conclusion : la bonne combinaison dépend de chaque bateau et des conditions de vent et de mer. L'expérimentation vaut toutes les théories. J'applique la méthode du gros bon sens : préserver le matériel et les forces de l'équipage avant tout.

03 oct. 201603 oct. 2016
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Merci Loran Voyager.
Cette fois les deux configurations ont été essayées et c'est celle qui théoriquement ne peut pas marcher, qui t'a donné les meilleurs résultats.

J'ai aussi une vidéo, posté sur Héo là:
www.hisse-et-oh.com[...]aleares ,
...où on voit le bateau sous GV seule à 1 ris, par mer assez agitée et le travail du pilote TP 10, toujours le même.

Quant à rouler à 120kmh sur la file du milieu sur l'autoroute...je ne vois pas le rapport. Mais peut-être n'était-ce qu'une boutade !

04 oct. 201616 juin 2020
0

autre choix jeunes et impétueux dans les alizés portugais, été 76, un ris quand même sur notre fougueux excalibur, coque de requin + roof et cockpit auto videur quand même

un riz et du gaz

04 oct. 2016
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Erreur il y avait aussi un ris dans la voile d'avant, on avait beaucoup reduit

04 oct. 2016
0

Tout depend du voilier.Le notre se comporte tres bien comme cela avec peu de vent.Mais dans ce cas nous cravattons systématiquement la baume.

23 août 2017
1

et nous les cat boat ....comment on fait ??????
pas de frein de bôme possible ,une seule voile
et jamais de départ au lof ..
on s'ennuie ...
alain :oups: :-p

23 août 2017
0

une autre solution: une trinquette sur étai largable et un génois roulé pour équilibrer.... et le pilote automatique n'est pas sollicité outre mesure

23 août 2017
0

Mais pourquoi j'y ai pas pensé... je test ca dès que possible car perso pour moi au portant n'ayant pas l'ami walder c'est les coups de bôme qui casse tout

29 oct. 2017
0

Oh hé les retenues de bome !!

29 oct. 2017
0

je faisais pareil ... c est sur comme allure et on risque pas dans une reprise de vent de claquer le tangon sur un hauban ...

Cape Point, South Africa

Phare du monde

  • 4.5 (3)

Cape Point, South Africa

2022