naviguer à Bora Bora

AVURNAV…

BORA BORA ou RACKET ISLAND?
A Bora Bora sévit « Francis » qui sous couvert de sa société « BORA BORA YACHTING SERVICE »
déclare tout mouillage interdit dans le lagon avec obligation de se mettre sur les corps morts qu’il gère.
Il déclare aussi que l’on soit au mouillage (illégalement selon lui) ou sur corps mort la taxe s’élève à 3000 francs Pacifiques.
Tout ceci relève de RACKET.
Il est exact q’un décret paru au journal officiel de Polynésie en décembre 2018 interdit le mouillage dans des zones bien définies pour éviter d’endommager les câbles et conduites souterraines qui relient les motus à l île.
Mais ailleurs le mouillage est possible sans avoir à payer quoique ce soit.
Il faut savoir par ailleurs que la maintenance des corps morts « payants » est douteuse. Un catamaran stationné au Yacht Club est allé s’encastrer dans un hôtel en juillet dernier, le corps mort s’étant rompu.
Si vous rencontrez Francis, il est capable de dire une chose et son contraire dans la même phrase, de vous menacer…
Demandez-lui de vous fournir l’arrêté municipal ou du pays qui réglemente les mouillages il n’y en a pas…
Bonnes navigations à tous.
J-C

L'équipage
04 oct. 2019
04 oct. 2019
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Le temps que j'arrive là bas depuis Brest, il sera à la retraite ton Francis!

04 oct. 2019
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Bonjour Henzo,
Merci pour ces précisions!
Les cartes électroniques type navionics sont-elle à jour concernant les restrictions de mouillage en Polynésie ?

Cordialement,

Cyril

04 oct. 2019
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Bonjour,
L'arrêté ministériel (PF) n° 2442 (2018) interdit le mouillage dans tout le lagon de Bora, hormis les zones spécifiquement précisées (coordonnées GPS).
L'arrêté ministériel (PF) n° 2 (2019) attribue à la société BBMS la gestion de ces zones (installations de corps morts).
Le tarif actuel est effectivement de 3000 xpf/nuit (25€), sans aucun service associé (à titre de comparaison, le tarif est de 500 xpf/nuit (monocoque 13 m) au mouillage de Taina (Tahiti), avec moults services inclus. Le terme d'escroquerie est, à mon avis, parfaitement celui qui convient.
L'arrêté n°2, cité ci-dessus, exige que la société BBMS soit couverte par une assurance Responsabilité Civile Professionnelle pour son activité. A l'heure présente, BBMS utilise tous les faux-fuyants possibles pour ne pas présenter une attestation d'assurance, et pour cause: il est pratiquement impossible d'assurer ce genre d'activité (un cata de type Outremer 51 vaut dans les 800.000 €, et il y a 120 postes de mouillages .... Bonjour la prime ...
Donc, la préconisation qui s'impose est de refuser tout paiement à Francis tant que BBMS ne présente pas une attestation d'assurance. Il n'y a strictement aucun risque légal dans ce cas...
Il s'avère également que si l'on refuse vigoureusement de payer, le dit-Francis abandonne la partie.
Accessoirement, l'arrêté n° 2442 cité ci-dessus est vraisemblablement illégal, n'ayant pas fait l'objet d'une enquête publique.
Et enfin, cerise sur le gâteau, le contrat d'exploitation a été attribué par le maire directement au mari d'une (adjointe) municipale évidemment sans la moindre transparence (la redevance due par BBMS à la mairie est sensiblement égale à une semaine de chiffre d'affaire ....) ni appel d'offre.

Bienvenue en Polynésie, la région française la plus corrompue après Saint-Martin.....

05 oct. 2019
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C'est bien de dénoncer ces pratiques. Malheureusement ça gagne du terrain un peu partout dans le monde.
Heureusement qu'il y a plein d'endroits en Polynésie aussi beaux (voire plus amha) et plus tranquilles que Bora Bora. Laissons ces endroits (fonds sous marin décevant, lagon envahi de constructions, contacts mercantiles) aux touristes des tours operators pour profiter de lieux calmes où les contacts avec les autochtones sont bien sympas.
Cordialement
Yves

Phare du monde

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2022