navigation par gros temps

Suite à la lecture du livre Navigation par gros temps d'Adlard Coles et Peter Bruce,j'aimerais avoir d'autres récits,expériences, de bateaux pris dans le gros temps.Conditions rencontrées, techniques employées sur des bateau de 7 à 8m . Toutes les experiences sont bonnes à apprendre
Merci d'avance

L'équipage
05 déc. 2002
05 déc. 2002
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Lire aussi Fortunes de Mer
Je n'ai pas fini de lire la bible qu'est la dernière édition de Adlard Coles et Peter Bruce ,mais j'ai lu aussi le numéro hors série de Voiles et Voiliers "Fortunes de Mer" (5,50€) : certains récits sont édifiants et ça se lit facilement en bateau ,sauf quand les copains sont plongés dedans!Dans les derniers articles du Forum,les revues nautiques sont décriées; je pense que ,en matière d'expérience par gros temps ,il serait bon de surveiller ce qui va sortir ce mois -ci ,après la (dé)route du Rhum!
Il y a aussi des articles dans la rubrique "Préparation" >trucs et asuces :ancre flottante ,etc.
Personnellement,l'expérience qui m'a le plus marqué ,c'était seulement par force7>6 avec une renverse de courant en arrivant dans Portlandbill:en mollissant,le vent n'était plus assez puissant pour contrer l'effet du courant;c'était dans un Arpège(Dufour 9 mètres)avec des déferlantes qui remplissaient le cockpit à ras bord;c'est là qu'on se demande si les cloisons en contre-plaqué 5mm,ça n'est pas un peu juste!Bon ,ça a tenu ,mais celà pose 2 autres problèmes:
1)vidange du cokpit:actuellement les cokpits doivent de par leur construction,se vidanger en 2 minutes,mais parfois ,c'est encore trop long!
2)la parade ,c'est le cokpit largement ouvert à l'arrière;c'est très à la mode aujourd'hui,mais moi ça me fait peur,surtout avec des cloisons de 5 mm.Qui a une réponse à ce problème?

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
bonjour

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
bonjour à gilles qui pose des questions de navigation par gros temps. Vaste sujet qui appelerait une (trop) longue réponse. De toutes manières, la lecture du livre d'A. Coles lui apportera pas mal de choses sur le sujet : c'est un livre de référence, car même s'il date, la mer reste toujours la mer.
Puisque les questions posées concernaient un bateau de 7/8 m, il faut bien savoir que la notion de gros temps dépend quand même pas mal de la taille du bateau : on ne vit pas du tout de la même manière 25 ou 3O noeuds de vent établi avec un bateau de 13 m qu'un de 7 !
Quand pour le bateau SUR LEQUEL ON NAVIGUE on constate que les conditions deviennent difficiles pour continuer raisonnablement à faire route (après bien entendu les manoeuvres nécessaires effectuées), deux attitudes sont possibles : l'arrêt du bateau (mise à la cape courante ou sèche), ou la fuite devant le vent et la mer, à condition bien entendu que ceci ne vous mène pas tout droit à la côte. Tout ceci est bien sur très schématisé et rapide.
En ce qui concerne mon expérience personnelle, j'ai eu à prendre plusieurs fois la cape, mais il s'agissait plutôt de "mettre en panne" le bateau, pour se reposer dans du mauvais temps relatif.
Je n'ai eu à pratiquer une vraie cape qu'une seule fois, lors d'une traversée dans le Golfe de Gascogne, avec un voilier de 11 m, vent de force 9 établi avec rafales, mer en conséquence, deux équipiers malades et donc indisponibles. La différence d'ambiance entre faire route (sous artimon à 1 ris et tourmentin) et la mise à la cape est assez extraordinaire : les éléments semblent se calmer, et l'on pourrait se croire, à la limite, dans un mouillage très agité ! Pour qui n'est alors pas malade, celà permet un bon repos relatif, la préparation de repas, etc...
C'est une attitude que je reprendrais certainement si les mêmes conditions se représentaient.
Naviguant toujours en équipage réduit (souvent à deux, parfois seul), je me verrais par contre très mal en fuite, obligé de barrer pendant des heures et des heures... Par contre lors d'un retour de Tunisie "musclé", j'ai adopté une allure qui intéressera peut-être quelques amis navigateurs, s'ils ne l'ont déjà expérimentée eux-même : allant dans le même sens que le vent et la mer, celle-ci devenait très creuse sous un force 7/8 se renforçant. Ma femme étant avec son harnais à la barre, deux déferlantes sont venues frapper à l'arrière, emplissant partiellement le cockpit. J'ai décidé alors de dire "stop", et de rentrer tous deux à l'intérieur. Etant depuis déjà longtemps simplement tirés par notre génois roulé à moitié, j'ai ramené celui-ci à la dimension d'un tourmentin, bordé le plus plat possible aux winches DE CHAQUE COTE. La manoeuvre a dépassée mes espérances : soulevé par chaque vague d'un côté ou de l'autre, et ayant tendance à partir au lof, la force du vent sur la voile d'avant ramenait le bateau sur la route, avec bien sur de fortes embardées, mais sans l'aide de pilote ni surtout ...de barreur !Un simple coup d'oeil à l'extérieur de temps en temps nous a permis d'attendre dans un confort acceptable que le temps devienne plus maniable pour renvoyer ded la toile.
Mais peut-être après tout n'ai-je expérimenté quelque chose que d'autres avaient décrit avant moi ?
Quoiqu'il en soit je souhaite à tous les copains navigateurs un bon vent.
A plus...

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
bonjour à gilles qui pose des questions de navigation par gros temps. Vaste sujet qui appelerait une (trop) longue réponse. De toutes manières, la lecture du livre d'A. Coles lui apportera pas mal de choses sur le sujet : c'est un livre de référence, car même s'il date, la mer reste toujours la mer.
Puisque les questions posées concernaient un bateau de 7/8 m, il faut bien savoir que la notion de gros temps dépend quand même pas mal de la taille du bateau : on ne vit pas du tout de la même manière 25 ou 3O noeuds de vent établi avec un bateau de 13 m qu'un de 7 !
Quand pour le bateau SUR LEQUEL ON NAVIGUE on constate que les conditions deviennent difficiles pour continuer raisonnablement à faire route (après bien entendu les manoeuvres nécessaires effectuées), deux attitudes sont possibles : l'arrêt du bateau (mise à la cape courante ou sèche), ou la fuite devant le vent et la mer, à condition bien entendu que ceci ne vous mène pas tout droit à la côte. Tout ceci est bien sur très schématisé et rapide.
En ce qui concerne mon expérience personnelle, j'ai eu à prendre plusieurs fois la cape, mais il s'agissait plutôt de "mettre en panne" le bateau, pour se reposer dans du mauvais temps relatif.
Je n'ai eu à pratiquer une vraie cape qu'une seule fois, lors d'une traversée dans le Golfe de Gascogne, avec un voilier de 11 m, vent de force 9 établi avec rafales, mer en conséquence, deux équipiers malades et donc indisponibles. La différence d'ambiance entre faire route (sous artimon à 1 ris et tourmentin) et la mise à la cape est assez extraordinaire : les éléments semblent se calmer, et l'on pourrait se croire, à la limite, dans un mouillage très agité ! Pour qui n'est alors pas malade, celà permet un bon repos relatif, la préparation de repas, etc...
C'est une attitude que je reprendrais certainement si les mêmes conditions se représentaient.
Naviguant toujours en équipage réduit (souvent à deux, parfois seul), je me verrais par contre très mal en fuite, obligé de barrer pendant des heures et des heures... Par contre lors d'un retour de Tunisie "musclé", j'ai adopté une allure qui intéressera peut-être quelques amis navigateurs, s'ils ne l'ont déjà expérimentée eux-même : allant dans le même sens que le vent et la mer, celle-ci devenait très creuse sous un force 7/8 se renforçant. Ma femme étant avec son harnais à la barre, deux déferlantes sont venues frapper à l'arrière, emplissant partiellement le cockpit. J'ai décidé alors de dire "stop", et de rentrer tous deux à l'intérieur. Etant depuis déjà longtemps simplement tirés par notre génois roulé à moitié, j'ai ramené celui-ci à la dimension d'un tourmentin, bordé le plus plat possible aux winches DE CHAQUE COTE. La manoeuvre a dépassée mes espérances : soulevé par chaque vague d'un côté ou de l'autre, et ayant tendance à partir au lof, la force du vent sur la voile d'avant ramenait le bateau sur la route, avec bien sur de fortes embardées, mais sans l'aide de pilote ni surtout ...de barreur !Un simple coup d'oeil à l'extérieur de temps en temps nous a permis d'attendre dans un confort acceptable que le temps devienne plus maniable pour renvoyer ded la toile.
Mais peut-être après tout n'ai-je expérimenté quelque chose que d'autres avaient décrit avant moi ?
Quoiqu'il en soit je souhaite à tous les copains navigateurs un bon vent.
A plus...

06 déc. 2002
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chavirement
salut, je suis un bleu de la mer et j'ai juste une petite question:

sur un monocoque, par mer agité voir trés agité, si on enleve toute les voiles, est-il encore possible que le bateau se retourne ou alors il reste toujours en équilibre?

06 déc. 2002
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chavirement
bonjour a trex
autre question, autre réponse... par vent fort, réduire la voilure permet de diminuer la pression sur celle-ci, donc de diminuer la puissance du bateau, et notamment la gite excessive quand on navigue près du vent. Il se peut donc que l'on se retrouve a sec de toile (sans voiles du tout), que l'on appelle selon l'allure cape sèche, ou fuite à sec de toile.
Par grosse mer, surtout courte et très creuse, il se peut que le bateau se retourne, même à sec de toile (peut-être à cause de celà aussi d'ailleurs - je schématise). Le bateau entame alors son mouvement vers la tête en bas. EN THEORIE un quillard monocoque DOIT retrouver sa position en équilibre dans le bon sens (principe du culbuto), mais certains exemples lors de Vendée Globes récents, avec chavirages dans les grosses mers du Sud, ont prouvés que dans certaines conditions, et surtout certains types de bateaux, ceux-ci restaient la quille en l'air sans vouloir amorcer de retournement.
Jusqu'à des angles de 11O à 120°, soit 2O ou 3O°
en dessous de l'horizontale (mât à plat sur l'eau), un quillard bénéficie d'une stabilité positive - c'est à dire que le poids de son lest en bout de quille doit lui permettre de se redresser seul. Passé cette limité, la stabilité devient négative, et le mouvement de chavirage continuera vers le bas, laissant le bateau mât en bas pendant...quelques secondes à plusieurs minutes. Mais il faut savoir que pour sortir de cette position, il lui faudra une impulsion(vague, ou carène liquide si de l'eau est entrée à bord) pour l'aider à se remettre dans le bon sens.

en souhaitant que TREX n'aie jamais à expérimenter celà (et moi non plus!!
Amicalement

06 déc. 2002
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par gros temps
je pense que completement à sec de toile on as plus de chance de faire la culbute qu'avec un tourmentin ou tres peu de gênois sur enrouleur mais alors tres peu ce qu'il faut surtout c'est rester en perpendiculaire avec les vagues. si l'on est loin de la cote et a mon humble avis c'est se mettre a la cape ou en fuite avec comme notre bernard moitessier et Santos lors de leurs passage du Horn laisser des boutes en traine avec eventuellement des pares battages bien amarres en queue pour garder le bateau en ligneet surtout bien prier même si l'on est pas croyant car même en mediterranee un bon coup de tabac ç'à decoiffe et je sais de quoi je parle j'en ais pris de memorables même si le raffiot sur lequel je naviguais faisait 115 ml cela se passait au sud des Baleares les mouettes s'en souviennent encore de mes RRRaaoouullllssss par dessus bord je n'avais même pas le temps de me traîner jusqu'au chiottes .Heureusement cela ma passé

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
Salut,
J'interviens pour la 1er fois.
Ce discours ne veut rien dire.
Personne ne peut dire ce qu'il faut faire.
Chaque fois, les conditions sont différentes.
Le vent, le cap, la mer, le type de bateau, etc...
Situation difficile à adapter suivant le besoin.
Mefiez-vous toutefois, la mer apporte ce que vous cherchez.
A chercher le gros temps, n'ayez crainte, vous le trouverez.
A-, RV.

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
très réaliste comme commentaire,
et j'abonde en ce sens.

Le vent, le cap, la mer, le type de bateau, etc... L'épuisement, l'expérience premiere.

Commentaire: dans le gros temps, C'est souventl'équipage qui n'a pas confiance au bateau alors que celui-ci peut en étaler généralement beaucoup plus que l'on crois!

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
L'expérience y fait beaucoup...
Mais même les plus grands se trompent.
La mer apprends la modestie.

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
En réponse à RV je ne crois pas que ces discours ne veulent rien dire.Les techniques pour aborder le gros temps apparemment son trés complexes et dépendent des conditions, du bateau etc etc.Plus l'on aura de recits concernant le gros temps plus l'on saura à même de maitriser la situation( ce qui ne remplace pas l'experience). B Moitessier dans son passage du cap horn relisait ses bouquins pendant la tempete pour savoir comment affronter les déferlantes. Quand a moi je ne cherche pas à affronter le gros temps mais je cherche juste à me documenter. Plus l'on navigue plus l'on n'a de chance ou de malchance d'y tomber dessus et ce n'est pas une foi dedant qu'il faut se demander quelles choses sont à faire ou à ne pas faire.
Merci pour tous les témoignages sur le forum que j'ai lancer hier soir

06 déc. 2002
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Livres sacrés à bord
C'est sur que d'avoir de la docu est très important

Comme un pharmacien sans codex!!!

Je crois qu'on peut s'inspirer de ceux-ci mais lorsqu'on est dans le mauvais temps c'est nous seul qui réagissons

J'ai moi aussi Vito Dumas à bord au cas où....!!!
J'ai aussi Moitessier que j'ai lu et relu

je conviens que l'expérience des uns sert aux autres.

aller bonne nuit

06 déc. 2002
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navigation par gros temps
C'est en forgeant qu'on devient forgeron.
On peut lire tout ce qu'on veut, il n'y a que la pratique.
Bien sûr qu'il faut lire, mais c'est sur le tas, sur le fait, qu'on apprend.
Et à force d'apprendre, on apprend qu'on ne sait rien...
Si peut-être une chose :
On se méfie et on apprend à être prudent.
Quant à savoir s'il faut mettre la voile à contre...
Testons, si ça ne marche pas, testons autre chose.
L'important est seulement d'être le moins mal possible.
A+, RV.

07 déc. 2002
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navigation par gros temps
Experience des autre... L'ete dernier, entre Barcelone et les Baleares, j'ai eu le temps de me rapeller mes lectures de Moitessier. Gros temps mais bonne carene, au portant 2 ris GV + foc # 2 dans les vagues. Apres 14 heures a la barre, rupture du safran !!!. Reflex de lecture = le trainard. J'ai carrement envoye mon spi par le fond avec un trainard de 50 metre, rentre la GV et mis le tourmentin. Miracle. 33 heures dans le cokpit, on a meme trouve un poisson au fond du bateau, mais on est rentre. En passant le trainard aux taquets AR babord ou tribord, j'ai pu diriger le bateau. D'autre auraient fait autrement, mais dans ce cas la, c'est l'experience des anciens par la lecture qui nous a sorti de cette m... Alors lisons et experiementons pour notre propre experience.

23 jan. 2007
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toujours bon à savoir
4 ans plus tard : d'autres matelots d'autres comentaires ???

24 jan. 2007
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des commentaires ?
Mouai...

La question initiale portait sur l'excellent bouquin de A. Coles et des demandes de récits d'expériences...

AMHA, l'expérience des autres est assez secondaire à ce niveau, mis à part les différentes techniques dites redites et rabachées (trainards, cape sèche ou pas, fuite etc...).
Le bouquin en question met à juste titre l'accent sur la préparation et la conception du bateau, ce qui est la base de tout.

La notion de "gros temps" est très subjective et relative...
Je me suis déjà retrouvé en difficulté par F5 avec une mer hachée, au vent d'une côte hostile, sans visi, avec une estime approximative (pas de GPS à l'époque), frigorifié et avec 2 nuits sans sommeil dans le nez : ça, c'est du gros temps pour moi, malgrès l'état de la mer tout à fait correct.
Par contre, j'ai souvent été très serein dans du F9 et même y prendre plaisir à regarder le spectacle des grosses déferlantes autour de moi.

Le gros temps, c'est quand on en a vraiment marre et envie d'être ailleurs que sur ce p..... de bateau.
Le gros temps c'est quand on commence à avoir la trouille que qque chose d'important va casser (genre mât, safran...).
Le gros temps, c'est quand on commence à penser qu'on est en train de dépasser les limites du bonhomme (ou de la bonnefemme), celles du bateau étant bien souvent largement supérieures, mais trop souvent inconnues.

Ce qui repousse ces limites, c'est la confiance qu'on peut avoir dans son bateau et celà ne peut s'acquérir qu'en le connaissant bien.
Là où le bouquin de Coles est excellent, c'est qu'il met en évidence les contraintes que peut subir un bateau en fonction de sa conception, de sa construction et de l'état de la mer. Libre à chacun ensuite de consolider ou modifier ce qui doit l'être.

Ensuite, on repousse la limite du gros temps par le fait, par exemple, qu'on est rassuré d'avoir changé ses plexis avec du 10mm au lieu du 8 d'origine (ouai... dès fois, j'ai regretté de ne pas avoir mis du 12...), parce qu'on est bien content d'avoir un haubanage caostaud et récent, parce qu'on a remplacé le safran (et ses drosses) par du + costaud, parce qu'on a doublé le diamètre des évacuations de cockpit et rehaussé le marchepied de descente etc...

Si on est rassuré, on passe moins de temps sur le pont où à la barre à surveiller et flipper (le bateau doit pouvoir se démerder tout seul), on peut dormir, s'alimenter correctement, rester au chaud et s'économiser : on repousse ses propres limites et celles du "gros temps" en même temps.

Voilà...

Tout celà pour dire que des témoignages du style "cet été, on a eu FX pendant 48H sur un bateau Untel et on s'est mis à la cape sans problème" ne doivent surtout pas être pris pour une preuve que "par FX, la solution est de se mettre à la cape avec un bateau Untel".

24 jan. 2007
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Ah oui, c'est vrai...
Je les avait oublié ceux-là... :euh:

C'est pitêtre parce que je navigue principalement tout seul.

Avec des passager (oups..., pardon : "équipiers"), la limite du gros temps répond à la formule ci dessous :

LGT = LGTS / (NP x 1/EMP )²

LGT : Limite Gros Temps
LGTS : Limite Gros Temps Seul
NP : Nombre de Passagers
EMP : Experience Moyenne des Passagers

:mdr:

24 jan. 2007
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C'est depuis ce jour là que tu fais Grrr, Zéphyr ?
:-)

24 jan. 2007
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Belle definition Fabrice ...
A compléter éventuellement par

et quand en allant à la table à carte, tu entends des priéres émises par des passagers (on peut plus parler d'equipier) que tu n'as plus vue depuis plusieurs heures ...

24 jan. 2007
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hi hi hi hi ..
non ce jour là j'ai decouvert que la navigation en hiver,
n'etait pas perçue avec le même romantisme par tous le monde :heu:

24 jan. 2007
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changement dans la construction des bateaux
Je crois avoir lu le Adlard Coles vers 1970, et j'avais été frappé alors par le fait que la plupart des vagues qui avaient endommagés des bateaux avaient carrément scalpé tout ce qui dépassait sur le pont (roof, panneau de descente étant les top)

En relisant la dernière édition (Coles + Bruce) vers 2002 j'avais été frappé par la disparition de ce "scalpage" dans les incidents récents.

Pensez-vous que ce soit lié aux techniques modernes de constructions, avec des roofs qui sont en continuité mécanique (continuité de la nappe de verre du GRP, soudure +- homogène des métaux) de la coque et du pont là où autrefois il y avait deux plans +- perpendiculaires liés "à la va comme je te pousse" ?

Pensez-vous que ce soit lié à des pratiques de fuite rapide ? avec des bateaux à plus faible inertie ? à plus faible prise à la vague ?

A votre avis ?

24 jan. 2007
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le déplacement, où la masse ?
Effectivement, la masse intervient aussi, pas le déplacement mais j'ai corrigé de moi-même

Loin de moi l'intention d'irriter le fondement des lépidoptères mais le déplacement c'est une mesure de volume (en tonneaux par ex pour nos douanes à nous mais à suez ou à panama ...). Ca exprime une aptitude à caravaner ou pas :-)

Par contre une masse (en kg) c'est qui intervient dans la force d'inertie qui s'opposera plus ou moins au déplacement qui permettra au bateau de 'effacer.

Allez, encore 1000 excuses pour le lépidoptère ;-)

25 jan. 2007
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ah, le déplacement aussi
Oui, bien sur, il (le déplacement) intervient aussi, me semble-t-il moins par la surface mouillé que par la vague d'étrave qu'elle (la carène) lève et qui contrarie le bateau dans sa fuite en avant (gêne la prise de vitesse).

Rien que pour complexifier, on (l'architecte des catana) dit de catamaran qu'a grande vitesse il s'assied (pivote) sur l'arrière et que les étraves se lèvent, contrariant une éventuelle tendance à l'enfournement. Jamais compris pourquoi.

25 jan. 2007
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Exaxct
Exact ! Du moins sur le mien, mon trimaran (Pulsar 26) a tendance a lever le nez avec la vitesse et cela est d'autant plus vrai au près.

Apres je suis pas archi mais moi j'explique cela par le fait que l'arriere des flotteurs, la partie "sous la flotaison" est faible voire nulle car le bas de l'arriere du flotteur remonte.
Ainsi quand le bateau s'appuie sur le flotteur, il trouve bcp moins de resitance à l'arriere, ainsi l'arriere s'enfonce plus ce qui leve l'avant.

euh je sais si je suis tres clair :-(

voir sur mon site trimarandiomedea.free.fr[...] on y voit bien "le bas de l'arriere" des flotteurs qui remontent

24 jan. 2007
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Les deux
plus le deplacement ...

Je reste convaincu que quand une deferlante frappe un bateau de 3 Tonnes avec peu de pied dans l'eau, une grande partie de l'energie est dissipé par le "glissement du bateau".
un bateau de même taille mais de 10 Tonnes ayant forcement beaucoup plus de pied dans l'eau (Cf la poussée de l'archi de la med.) devra encaisser beaucoup plus ..

et à taille equivalente, ça fait deja un moment que ça peut peser 3T (sans etre extreme) tout en etant aussi solide que celui de 10 T.

24 jan. 2007
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faire des trucs aux papillons , un smiley ?
Désolé, je m'a trompé.
C'est à tord que j'ai écris lépidoptère (papillons et al.) là ou je pensais diptère (mouche, moustique, ...).
Mea culpa.

Tiens, au fait, on manque d'un smiley pour signaler des passages de cet ordre. Faut-il lancer un concours de graphisme faisant appel à l'imagination éolienne, qu'en pense l'équipage ?

24 jan. 2007
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un peux les deux encore ....
je parlais de deplacement plus dans le sens volume d'eau deplacé ... tu sais toujours le fameux 'archi truc .. qui dit que tous corps plongé dans l'eau resort mouillé ..

J'ai la vague intuition que plus la masse est grande, plus tu en as dans l'eau .... plus il faut pour te deplacer .... que tu en deplace .... de l'eau ....

et que pour deplacer (le lépidoptère me passera l'arrondie) 10 000 L d'eau il faut un peu plus d'energie que pour en deplacer 3000 ... ;-)

24 jan. 2007
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les bateaux avaient des "dog houses"
en bois forcement, rien qu'a les voir elles etaient extremement vulnerables en cas de ters mauvais temps

cela reste aussi un danger sur les fifties modernes, l'annee derniere il ya eu un drame avec un fiftu de 15 16 metres en route du maine ves les bermudes, une vague a explosé plusieux plexis le bateau s'est rempli, helico etc

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (139)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022