navigation hauturier avec un voilier en ex 2ème catégorie

Savez-vous quelles sont les démarches à prévoir : demande de dérogation aux affmar ?

et quid de l'assurance?

merci

L'équipage
20 juil. 2011
20 juil. 2011

n'est-il pas en classification A maintenant?

20 juil. 2011

Il n'existe pas de "conversion" entre les anciennes catégories de navigation et les nouvelles catégories de conception qui se réfèrent à des normes CE qui n'existaient pas auparavant.
Toutefois, à titre d'information, on peut estimer qu'un bateau homologué en 2è catégorie lors de sa construction pourrait être plus ou moins comparable à un bateau de catégorie de conception A ou B en ce qui concerne ses capacités de navigation. Mais ce n'est qu'indicatif et personnel!

20 juil. 2011

les catégories 1, 2, 3, 4 et 5 n'existent plus depuis plusieurs années; il n'existe plus que des catégories de conception de bateau (a,b,c,d) qui ne sont que des informations pour l'acheteur , et deux catégories de navigation, - ou + de 6 miles d'un abri, qui imposent un armement minimum...
tout le reste relève de la responsabilité du skipper... à toi de juger si ton bateau, armé, est capable de faire telle ou telle navigation, et d'en répondre éventuellement devant assurances et tribunaux en cas d'accident...

c'est vraiment très dur de se faire à cette façon de voir, de philosophie assez anglo-saxonne, et qui tranche avec l'ancienne législation.

20 juil. 201120 juil. 2011

c'est quoi ton voilier?

20 juil. 2011

challenger europe

20 juil. 201120 juil. 2011

ok, un 8,2 m bien armé et équipage compétent peut naviguer loin.
C'est une question de préparation et motivation avant tout.
Ne surtout pas surestimer les possibilités du bateau et de son équipage en cas de mauvais temps.
De nombreux fils ont déjà traité ces aspects de la navigation.

20 juil. 2011

Bonsoir,
tu fais ce que tu veux dès l'instant que ton armement et la préparation u bateau le permet.
JJ

20 juil. 2011

Les navigateurs précurseurs étaient-ils en "règle" au regard de la législation actuelle..Ils ont pourtant traversé l'Atlantique et fait le tour du monde sur des embarcations qui seraient de nos jours innommables....le monde a changé...tout est question d'assurance, de responsabilité devant un tribunal...,de fric....au regard d'autrui...Tant que tu es seul et ne met pas la vie d'autrui en danger.....!...à Toi de considérer effectivement si ton boat est en capacité d'affronter.....mais tout est relatif....pour preuve de gros bateaux coulent alors que d'autres plus lèges poursuivent leur route...et...l'inverse......question de "bon sens"...

21 juil. 2011

la décision est prise, pas d'ambiguïté de ce côté. Je sais très bien que le bateau peut le faire et que la limite est surtout la résistance de l'équipage.

Je me demandais juste s'il fallait réglementairement demander dérogation aux AFFMAR, comme ça se faisant par le passé.

21 juil. 2011

bonnes navigations et beaucoup de plaisir!

21 juil. 2011

la réponse est NON.

26 fév. 2013

Catégories de Navigation
Bonjour, je relance ce fil Pour m'éclairer SVP : avec un ancien voilier (avant 96' et les catégories de conception) de 2nde catégorie de navigation, armé hauturier complet, et bien préparé, il est donc possible de naviguer partout ET sans mettre le skipper à défaut (poursuites...) si un accident/avarie/collision/perte d'un équipier survient ???
Et pourquoi les 30-32 pieds n'ont pas été homologués 1ère catégorie de nav et les 35 pieds si, alors qu'il sont pourtant aussi solides ??
Merci par avance pour ces éclaircies...

26 fév. 2013

je ne comprends pas ton problème, au milieu de l’atlantique tu ne vas être contrôlé par la brigade ??

il y a des bateaux plus grands qui ont coulé ou ont été abandonné, c'est à toi de voir en ton âme et conscience si tu as confiance dans ton bateau et sa préparation.

à mon avis l'assurance ne sert que prés des cotes pour un bateau à faible valeur marchande.

si j'avais pensé que je pouvais perdre un membre de l'équipage je serais pas parti.

26 fév. 2013

Dans la pratique, à l'époque des catégories, la limite entre 1è et 2è se situait généralement à 10m.
Alors évidemment, on peut discuter pourquoi pas à 9,50m, mais il fallait bien définir des limites. Je suppose toutefois que la longueur n'était pas l'unique critère.

26 fév. 201326 fév. 2013

Bonjour. La commission prenait en compte la capacité d'eau embarquée en fonction de l'équipage maxi ainsi que la conception même du bateau. C'est ainsi que le joli Fandango s'est vu "interdit" de première catégorie à cause de son grand hublot à l'avant du roof.

Mon Loctudy fut le seul avec le Pirana à être homologué en catégorie 4 bien que n'ayant pas de cockpit autovideur et là, le critère retenu était son mode de conception et de construction. 5,20m seulement de long!

En ce temps là , il fallait un dossier solidement argumenté et la taille de 10m semblait le minimum.
Le Brasser25 d'environ 7m était reconnu en première parce qu'il était en acier avec un mini cockpit. Un coffre fort quoi!

26 fév. 2013

www.stw.fr[...]p_1.cfm

et donc a priori plus de soucis ??

26 fév. 2013

le soucis c'est pas l'assurance c'est de ramener le bateau et l'équipage à bon port.

26 fév. 2013

oui je suis d'accord avec toi, mais le problème survient quand par exemple je heurte un bateau de 1ère catégorie de navigation avec mon bateau de 2nd catégorie navigation et je blesse quelqu'un à bord, ou simplement que les dégâts matériels sont importants mais mon assurance ne couvre pas car mon bateau est hors de sa zone de navigation, même équipé hauturier avec bib etc...
J'aimerai savoir si je suis couvert ??

26 fév. 2013

déja répondu qu'il n'y a PLUS DE 2° OU 1° CATEGORIES

seulement un armement côtier ou hauturier selon la navigation que l'on veut effectuer.

Quand à un heurt, donc une fortune de mer, il s'agit de savoir quel était le bateau privilégié. La catégorie n'a rien à voir là-dedans.

non tu ne sera pas couvert !puisqu'il n'y a plus de categories 1 et 2 !

27 fév. 2013

Si, tu seras couvert car il n'y a plus de zones de navigation.

26 fév. 2013

Ok, Merci

26 fév. 2013

imaginer qu'on va faire un constat entre 2 voiliers au large ???
hum

26 fév. 201326 fév. 2013

Comme quoi, il y a encore un sacré boulot d'information à faire auprès des plaisanciers.
La législation en vigueur n'est pas encore passée clairement.

Il s'agit donc maintenant de faire valoir auprès de son assurance d'être couvert pour de l'hauturier.
Pour un voilier de 9m cela doit pouvoir se faire assez facilement,
Pour un 6,50m, certaines assurances, j'imagine, refuseront.

26 fév. 201326 fév. 2013

"Il s'agit donc maintenant de faire valoir auprès de son assurance d'être couvert pour de l'hauturier.
Pour un voilier de 9m cela doit pouvoir se faire assez facilement,
Pour un 6,50m, certaines assurances, j'imagine, refuseront."
C'est clair maintenant. C'est juste qu'avec tout ce qui se dit j'avais du mal à faire la part des choses... Merci !

27 fév. 2013

bonjour cela ne semble pas si simple que cela; voici, pour info, la réponse recue du site voisin à qui j'avais demandé l'année dernière un devis d'assurance (avec leur partenaire) pour un tour de l'Atlantique (Antilles AR) pour mon feeling 9.20: "Après lecture attentive, nous sommes désolés de ne pouvoir vous faire un devis d'assurance multirisques car la navigation que vous envisagez ne correspond pas à la catégorie d'homologation de votre voilier (les moins de 10m ne sont pas homologués en 1ère catégorie).
Or dans nos contrats (comme d'ailleurs dans ceux de toutes les compagnies d'assurance), vous vous engagez à respecter la zone de nav pour laquelle votre voilier a été homologué."
du coup, je suis resté avec mon assureur actuel qui prend en compte cette zone sans restriction liée à la construction initiale; à noter aussi et tant que l'on reste dans les eaux françaises que dans les actes de francisation récents la catégorie de navigation n'est plus mentionnée par les AFMAR; autrement dit et s'agissant des contrôles effectués par les services autorisés dans nos eaux territoriales, je pense que c'est la position géographique au moment du contrôle qui détermine le type d'équipements de sécurité que l'on doit avoir à bord (moins de 6 miles ou hauturier)

27 fév. 201327 fév. 2013

"les moins de 10 m ne sont pas homologuées en 1ère catégorie"
"vous vous engagez à respecter la zone de nav pour laquelle votre voilier a été homologué"

?????

Tu peux dire à cet assureur qu'il se mette un peu à jour !

Il n'y a plus de catégories ni de zones de nav !!!

27 fév. 2013

C'était sous entendu, je voulais dire "catégories en termes de zones de nav"

27 fév. 2013

c'est exactement ca, ce qui ramène, pour un bateau ancien (1984) à se demander s'il ne convient pas de rester sur une simple RC?

27 fév. 201327 fév. 2013

Jean, bien sur que si, elle le dit !
Les anciennes catégories n'ont plus d'existence !
Il n'y a pas plus clair que cela.

27 fév. 2013

Jeu d'enfants... pas sûr du tout.
Il ne faut pas oublier que ce serait une restriction à la couverture imposée en faveur de l'assureur et que :
art 1162 Cc : Dans le doute, la convention s'interprète contre celui qui a stipulé et en faveur de celui qui a contracté l'obligation.

27 fév. 2013

Il y a encore des catégories de conception.
Mais le terme d'homologation, qu'on lui associait, est resté bien ancré dan les esprits.

27 fév. 2013

homologué à l'époque en 2 eme !! la nouvelle réglementation ne dit pas que ce qui avait été fait à l'époque était nul et non avenu, l mauvaise foi des assurances étant connue, elle ressortira cela le jour venu.

27 fév. 2013

bien sur, RC.

Il m'est même arrivé une fois de partir sans assurance du tout !

Sans doute pas à faire, mais chacun prend ses risques.

27 fév. 2013

Laurent, elles n'existent plus mais elles ont existé, ça serait un jeu d'enfant pour un avocat de l'assureur - on parle d'un pb sérieux - de dire qu'il sont été trompé qu'ils ont accordé la couverture sans avoir des éléments cachés par le demandeur sur le fait que le bateau n'avait pas été certifié 1 ere été etc

ça serait perdu d'avance

ugh !

27 fév. 2013

changer d'assurance et en prendre une qui soit au moins au courant.

27 fév. 201327 fév. 2013

Les plaisanciers ont déjà un peu de mal à assimiler la nouvelle législation devenue maintenant ancienne, alors imaginez les assureurs…

Il en existe pourtant qui accepte, je vais demander à Norbert/Takari où est assuré son Jouet 920.
Il a déjà fait au moins une transat avec.

"je pense que c'est la position géographique au moment du contrôle qui détermine le type d'équipements de sécurité que l'on doit avoir à bord"
C'est une certitude !
La division 240 est claire, si l'on fait table rase de la réglementation précédente.

27 fév. 2013

A l'image des "banquiers qui ne prêtent qu'aux riches",
les assureurs ne veulent pas prendre de risque.
Or, en théorie, il est plus risqué de traverser l'atlantique sur un Muscadet que sur un Mélody.
Cependant la loi vous y autorise.

27 fév. 2013

j'aurai pu aussi écrire : La division 240 est claire et on doit fait table rase de la réglementation précédente.

Un texte remplace l'autre qui devient alors comme non-avenu.

27 fév. 2013

Laurent, pas du tout d'accord, j'ai une certaine expertise dans ce domaine.

Le bateau n'était pas considéré comme hauturier à l'origine. En cas de problème l'assurance ressortirait bien sur ce fait acquis et incontestable sauf à prouver que les mecs à l'époque s'étaient trompés et pourquoi etc

imagines toi au tribunal, je dramatise

La nouvelle réglementation remplace la précédente mais ne transforme les ex 2eme catégories en ancienne première ...

ya un pur juriste dans la salle ??

j'ai traversé sans assurance et pris une tout risque à l'arrivé, tout risque qui a sauvé le bateau d’ailleurs mais c'est un autre histoire triste que j'ai déjà raconté

27 fév. 2013

Un peu d'ordre et de méthode.
1ère question : Quel est le pavillon du bateau ?
2ème question : De quelle couverture parle-t-on : RC ou DM ?
3ème question : la loi du pavillon du bateau impose-t-elle une obligation d'assurance.

  1. Les anciennes catégories de navigation françaises ne sont applicables qu'aux bateaux français. Sous un autre pavillon, elles ne signifient rien. Le contrôle relatif à ces catégories ne peut être opéré que par les autorités française dans les limites de leurs compétences matérielles et/ou territoriales. cela limite déjà très sérieusement le champs d'application au regard de l'échelle de la planète.
    Depuis l'uniformisation des catégorie en UE, tous les bateaux produits doivent être classés en fonction. Le contrôle relève toujours aussi de l'autorité du pavillon.

  2. Pour ce qui est de la couverture. Il faut d'abord avoir égard au contrat. Même avec un assureur un contrat peut se négocier dans les limites de la Loi applicable. L'assureur, pas plus que l'assuré, ne peut cependant être obligé à conclure un contrat si les conditions ne lui conviennnent pas.
    Un assureur peut parfaitement accepter de couvrir une zone de navigation ou une expédition particulière (moyennant quelle prime, c'est une autre question).

Il est profondément inexact de croire que le non respect d'une règle quelconque entraîne ipso facto la déchéance de la garantie. Pour donner un exemple parlant, l'assureur d'une voiture ne va pas décliner sa garantie au prétexte que son conducteur n'a pas respecter une obligation légale du Code de la Route qui implique de céder la priorité de droite ou de respecter les feux rouges...
Or, quand je lis certains posts dignes de réflexion de comptoir, beaucoup continuent à le croire.
Le fondement et l'intérêt d'une assurance RC est de se couvrir contre la connerie humaine et plus précisément sa propre connerie humaine mais dans un cadre défini avec certaine limite à ne pas dépasser (ex typique : la conduite en état d'ivresse ou sans permis). Et, en dehors des cas de déchéance, l'assureur ne peut 'se retourner' contre l'assuré (sinon l'assurance n'aurait pas d'intérêt).
Dans le cas qui nous occupe, le contrat d'assurance peut parfaitement délimiter son étendue territoriale. (ainsi, votre voiture n'est pas couverte en RC (par le contrat type) si vous allez faire un tour avec en Iran)

Pour ce qui est d'une assurance DM, les parties sont beaucoup plus libres de déterminer le champ de la couverture. ça se négocie... et ça se paie. L'exemple d'A. DELORD est très démonstratif. Ce n'est pas qu'il n'y avait pas d'assureur acceptant le risque, c'est que la prime était tellement élevée qu'elle était inenvisageable pour ce type de projet. (commentaire : c'est dire si les assureurs contactés estimaient ses chances de revenir de son tour du monde sans casse).
Bref, dans le cas qui nous occupe, un assureur pourrait parfaitement étendre sa garantie à d'autre zones de navigation mais sous certaines conditions et avec une prime en conséquence. Ce serait évidemment un contrat sur mesure et trouver une compagnie qui accepte ne sera pas évident.

  1. En ce qui concerne l'obligation d'assurance RC (qui dépend de la Loi du pavillon), cette question a une répercussion sur les rapports entre assuré et assureur. Cette différence entre assurance obligatoire et non obligatoire (d'un point de légal uniquement ; pas d'un point de vue contractuel dans le cas où un port impose cette couverture) est importante. Là, on entre dans une technique juridique plus poussée et je ne me sens pas le courage de l'exposer complètement ici et maintenant.
27 fév. 2013

Un peu d'ordre et de méthode.
1ère question : Quel est le pavillon du bateau ?
2ème question : De quelle couverture parle-t-on : RC ou DM ?
3ème question : la loi du pavillon du bateau impose-t-elle une obligation d'assurance.

  1. Les anciennes catégories de navigation françaises ne sont applicables qu'aux bateaux français. Sous un autre pavillon, elles ne signifient rien. Le contrôle relatif à ces catégories ne peut être opéré que par les autorités française dans les limites de leurs compétences matérielles et/ou territoriales. cela limite déjà très sérieusement le champs d'application au regard de l'échelle de la planète.
    Depuis l'uniformisation des catégorie en UE, tous les bateaux produits doivent être classés en fonction. Le contrôle relève toujours aussi de l'autorité du pavillon.

  2. Pour ce qui est de la couverture. Il faut d'abord avoir égard au contrat. Même avec un assureur un contrat peut se négocier dans les limites de la Loi applicable. L'assureur, pas plus que l'assuré, ne peut cependant être obligé à conclure un contrat si les conditions ne lui conviennnent pas.
    Un assureur peut parfaitement accepter de couvrir une zone de navigation ou une expédition particulière (moyennant quelle prime, c'est une autre question).

Il est profondément inexact de croire que le non respect d'une règle quelconque entraîne ipso facto la déchéance de la garantie. Pour donner un exemple parlant, l'assureur d'une voiture ne va pas décliner sa garantie au prétexte que son conducteur n'a pas respecter une obligation légale du Code de la Route qui implique de céder la priorité de droite ou de respecter les feux rouges...
Or, quand je lis certains posts dignes de réflexion de comptoir, beaucoup continuent à le croire.
Le fondement et l'intérêt d'une assurance RC est de se couvrir contre la connerie humaine et plus précisément sa propre connerie humaine mais dans un cadre défini avec certaine limite à ne pas dépasser (ex typique : la conduite en état d'ivresse ou sans permis). Et, en dehors des cas de déchéance, l'assureur ne peut 'se retourner' contre l'assuré (sinon l'assurance n'aurait pas d'intérêt).
Dans le cas qui nous occupe, le contrat d'assurance peut parfaitement délimiter son étendue territoriale. (ainsi, votre voiture n'est pas couverte en RC (par le contrat type) si vous allez faire un tour avec en Iran)

Pour ce qui est d'une assurance DM, les parties sont beaucoup plus libres de déterminer le champ de la couverture. ça se négocie... et ça se paie. L'exemple d'A. DELORD est très démonstratif. Ce n'est pas qu'il n'y avait pas d'assureur acceptant le risque, c'est que la prime était tellement élevée qu'elle était inenvisageable pour ce type de projet. (commentaire : c'est dire si les assureurs contactés estimaient ses chances de revenir de son tour du monde sans casse).
Bref, dans le cas qui nous occupe, un assureur pourrait parfaitement étendre sa garantie à d'autre zones de navigation mais sous certaines conditions et avec une prime en conséquence. Ce serait évidemment un contrat sur mesure et trouver une compagnie qui accepte ne sera pas évident.

  1. En ce qui concerne l'obligation d'assurance RC (qui dépend de la Loi du pavillon), cette question a une répercussion sur les rapports entre assuré et assureur. Cette différence entre assurance obligatoire et non obligatoire (d'un point de légal uniquement ; pas d'un point de vue contractuel dans le cas où un port impose cette couverture) est importante. Là, on entre dans une technique juridique plus poussée et je ne me sens pas le courage de l'exposer complètement ici et maintenant.
27 fév. 2013

J'ai déja eu l'avis d'un assureur :
nos vieux bateaux ne sont conformes aux nouvelles normes de construction (catégories de conception) donc nos "chers" assureurs continuent à se baser sur les anciennes catégories.

27 fév. 2013

Actuellement, j'ai une assurance "Tous risques, sauf...) souscrites c/o Transmer Assurances auprès de Navigators & General.
La police stipule que les garanties sont acquises pour le navire assuré (First 310) dans les limites géographiques d'un quadrilatère européen délimité par 62°N, 34°N, 20°W et 30°E.
Si je devais rencontrer une fortune de mer par 19°5° W et 47° N (au large du Golfe de Gascogne ) , je serais dans la zone géographique couverte par mes garanties, tout en me trouvant à bord d'un voilier homologué en 1991 en 2ème catégorie (et donc limité à l'époque à 200 M) navigant de fait à plus de 500 M d'un abri. Les garanties du contrat souscrit seraient donc acquises puisque clairement non exclues (assurance tous risques, sauf...).
La réponse à la question posée dépend, à mon avis, des clauses du contrat. A noter que j'ai rencontré très fréquemment cette notion de zone limitée de navigation pour la couverture standard des contrats.

27 fév. 2013

En reponse à Laurent, je suis toujours en RC, en fait j achete surtout un papier avec un numero me permettant de rentrer dans un port ou faire sortir le bateau, en espagne c est obligatoire, c est une assurance francaise, mais je peux aussi prendre une assurance espagnole si j' etais motivé.
Eventuellement, une assurance en RC se prend localement.

Pour le Cognac Takari, c etait pareil.

Par experience, meme ceux qui sont tous risques et qui ont des pépins une fois sortie de l' europe, ont de grosses difficultés a se faire rembourser correctement, ou pire se faire rembourser tout court, j en connais beaucoup qui sont restés coincés plusieurs mois dans l' attente d un expert, et qui ont fini par craquer et payer intégralement de leur poche les réparations pour pouvoir repartir....avec souvent un retour juste apres a la maison car la caisse de bord etait vide, donc voyage annulé....

J avais pourtant fait quelques demandes de devis pour le petit cognac, juste par curiosité, peu de retours bien sur, et le peu que j en ai eut, vu ce qu on me demandait, malgré le changement d un moteur, d un safran, etc... j aurai perdu bien plus que ce que j ai changé moi à mes frais....
J avais fait un devis pour mon Jouet 920 ca tournait autour de 2000 euro/an..... une folie quoi, avec cette somme là, j en met de coté et continue a faire evoluer mon bateau pour le rendre nikel et sur....

Alors evidement c' est un choix tout personnel qui n' est pas forcément un exemple ( deja avec le cognac j ai traversé avec une certaine illégalité..... aux yeux des francais uniquement !!! )

Apres s' acharner à assurer un bateau qui a plus de valeur, ca peut valoir le coup, surtout si on ne possede que ca comme bien.
Mais dans mon cas, connaissant un peu les assureurs et leur aspet vicieux avec leur vetusté et compagnie, un bateau de 30 ans d une valeur un peu en dessous de 30 000 euros, c est souvent se faire attrapper de l' argent dans sa poche....
Et dans le cas d un accroc dans un voisin, il y a toujours des solutions, ca va de refaire soi meme ce qu on a cassé avec l accord de la partie adverse, en passant par une bouteille offerte....ou au pire de payer la facture de réparation, car pour les parties adverses c est aussi un bordel administratif à mettre en route !

Alors pour mon cas personnel, je casse egal je paye moi tout seul et répare si je peux moi tout seul ( ca aide d eviter les artisans.... meme à l etranger ! ), dans quelques années est ce que j aurai encore raison ? l' avenir me le dira. En attendant je navigue en sorte de ne rien casser, toujours tranquille peinard et avec un maximum de vigilance.

Voila, ce n est que ma maniere de voir et faire, est ce que je le conseille à d' autres ? Chacun est adulte et fait ce que bon lui semble, il faut etre conscient de ce que l on fait et assumer ses choix apres si ca dérape....

27 fév. 2013

La question que je me pose est la suivante : si j'avais un voilier ancien de 2ème catégorie, comment savoir si aujourd'hui (navire neuf) il serait en agrément A ou B?

27 fév. 2013

Tu ne peut pas le savoir de façon officielle... et cela n'a d'ailleurs pas d'importance, puisqu'il s'agit d'une simple indication en direction de l'acheteur; d'ailleurs, les anciennes catégories de navigation et les nouvelles catégories de conception ne reposent pas du tout sur les mêmes critères (distances d'un abri pour l'un, conditions de mer pour l'autre).
C'est à toi de juger ce dont est capable ton bateau, en fonction de ta zone de navigation, de ton équipage, de l'état de ton bateau; si tu n'en es pas capable, il est préférable de rester au port, ou de se limiter à aller faire trempette en crique... C'est cela la liberté, et donc la responsabilité, du skipper .
Et ne pas confondre ce qui relève:
1 du "code" de la mer; être en règle avec lui ne garantit nullement contre une condamnation pour imprudence ou mise en danger de la vie d'autrui
2 du code pénal, qui justement peut t'amener à une condamnation même si tu as respecté les règles
3 du code civil, qui t'oblige à réparer tout dommage causé à autrui
4 du champ de l'assurance, qui dépend pour large partie du conventionnel..

petite question idiote:

tu as un bateau anciennement en 2ème catégorie; tu traverses le golfe de gascogne et tu te prends un vieux coup de tabac de 10 ou 11 (soit conception A); tu perds deux équipiers et subis de gros dégats; que vont faire 1 l'assureur 2 les aff mar 3 le tribunal correctionnel 4 le tribunal civil...

27 fév. 2013

FANCH merci de tes conseils, mais tu ne réponds pas à ma question! Je sais a peu près ce dont je suis capable, et tu le vois éventuellement sur mon profil! De toi je ne sais rien!!! Je posais une question simple et ta réponse "je sais tout" est sans intérêt.

28 fév. 201328 fév. 2013

la réponse à ta question est pourtant la première ligne de mon post: tu ne peux pas le savoir. c'est simple et court... (t'avais pas lu?)...
tu confonds deux choses qui n'ont pas de rapport automatique entre elles; la seule façon de savoir si ton bateau relève de A, B , C ou D serait qu'un constructeur redépose un dossier de certification de ce plan (ce qui a peu de chance d'arriver) et encore cela ne concernerait pas ton bateau, déjà construit et donc exclu du champ d'application de cette certification... mais ce serait une satisfaction morale...

quant à savoir quelque chose de quelqu'un sur un profil trouvé sur un forum, je te conseille (mais c'est sans doute sans intérêt) de te méfier: les forums internet sont des lieux de prédilection de rêveurs et frustrés de toutes sortes qui s'inventent, parfois à chaque post, un présent, un passé et un futur glorieux pas cher et invérifiable... a beau mentir qui vient de loin, et encore plus sur internet...
J'oubliais: tu peux aussi te coltiner la totalité des normes régissant ce classement et vérifier qu'elles ont bien été appliquées sur ton navire; tu auras au moins la satisfaction d'avoir une indication..

Phare du Strombolichio - IT - 12 juillet 2023

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