naufrage sur l'île d'oléron

c'est bien triste et les commentaires de certains encore plus tristes pour ne pas dire lamentables.

www.sudouest.com[...]97.html

L'équipage
04 jan. 2010
04 jan. 2010

Que celui qui....
n'a jamais fait d'erreur de navigation jette la première manivelle de winch!

05 jan. 2010

Tu as bien raison
L'erreur est humaine, surtout en hiver avec les conditions décrites dans l'article et une bonne dizaines d'heures de navigation c'est pas toujours évident de garder toute sa lucidité.
J'espère qu'il pourra réparer et partir aux Antilles comme prévu.
Bonne année a tous
Alain

06 jan. 2010

Inquiétant
Le mode de séparation de la quille qui découpe proprement la coque sans dommages collatéraux me parait plutôy inquiétant quat à la conception de la structure du J133...

05 jan. 2010

un autre naufrage la meme nuit et le meme courage des sauveteurs
cette fois un magnifique J 133 "Justice" avec équipage de convoyage de 2 personnes entre 2 courses

celui la devait avoir de l'électronique pourtant il a tutoyé un banc de sable et la quille et ses renforts ont proprement découpé la coque

lieu : le channel entre l'angleterre et la belgique

vidéo

www.sailinganarchy.com[...]ge1.php

photos

www.thisiskent.co.uk[...]le.html

06 jan. 2010

oui c'est different sur les X et les dehler je crois
ou la structure métallique relie la quille les varangues et meme les cadenes

la "box" du J est tres solide mais elle est reliée à la coque en composite qui n'est pas épaisse

c'est super solide , regardez les mini qui font 700 kilos avec 50 metres de toile au pres mais faut pas talonner !!

05 jan. 2010

Cela m'est arrivé une fois....
vers 1985, je venais de Belle Ile route sur Port Manech laissant Groix en théorie à 3/4m sur tribord de nuit sous grains importants n'ayant jamais réussi à voir le phare de Groix! G.voile commencant à se déchirer, j'ai décidé de me mettre à l'abri à LORIENT, quand j'ai viré de bord je ne sais pas pourquoi mais une voie intérieure me disait tu fais une C.... va voir à l'avant, ce qui n'était pas évident pluie + lunette = vue très très mauvaise!!
et soudain je voie sur babord des DAUPHINS, au début ils m'encadrent, ensuite ils me coupent la route en venant de babord, je me suis pas posé de question, je connaissai la réponse, j'ai fait immédiatement demi tour de 180° je n'ai plus bougé de cap pendant 1h, quand j'ai eu la pluie dans le dos, j'ai vu les brisans , c'étaient les CHATS. Heureusement j'avais lu le 1er livre de Chichester il avait eu la même aventure mais pas au même endroit, dans un des livre de Tabarly j'y ai lu la même scène presque au même endroit

05 jan. 2010

une * aussi
Ca peut toujours arriver

et je suis particulièrement frappé par le fait qu'il s'agit de son habitation aussi si j'ai bien compris

Sinon j'ai l'impression d'après l'article
que ça peut ce réparer si le bateau est en polyester on peut presque tout fair pour pas trop chère.

il pourrait se rapprocher de constructeurs amateurs pour de l'aide.

je lui souhaite du courage et de l'aide

04 jan. 2010

Les (ou plutôt le) commentaires ...
... ne sont pas très différents de ceux qu'on a pu voir sur HeO par le passé!
;-) ;-p :jelaferme: :jelaferme: :jelaferme:

04 jan. 2010

Bien triste
et même si je râle contre les plaisanciers du dimanche en été, et j'en vois. Celui qui n'a jamais navigué, ne risque pas un naufrage, sauf personnel (lol). Et j'en sais quelque chose, puis-ce que j'ai perdu un voilier sur les cotes du Sahara.

04 jan. 2010

Bien d'accord
Bonjour à tous , et bonne année

Moi quand j'ai lu ces commentaires, j'ai pas pu m'en empecher, j'y ai été du mien, je trouve navrant ces gens qui donne des leçons, n'ont ils jamais commis d'erreur ??

Epicetou
C'était mon coup de gueule de l'année, enfin , le premier :-D

04 jan. 2010

une autre reflexion ...
Je me demande si finalement la cause de tout ça ne serait elle pas une question de confort ???

avec l ' age , je me demande si ce genre d' accident ne serait pas evité si le "patron" etait sagement assis dans une timonerie fermee et chauffée ,bien lucide dans sa navigation ...
d' accord , le bateau remonterait moins bien le vent et perdrait peut être un noeud ... Mais finalement , est ce si important en croisière ?

04 jan. 2010

Ta réflexion, pepperbox,
est intérèssante.
En effet, il est indéniable que le manque de fraicheur physique et intellectuelle, participe pour beaucoup à la survenance de ce type de fortune de mer.

04 jan. 2010

fatigue et excès de confiance en soi
Ayant compris dès l'âge de 30 ans que la fatigue amenait des erreurs de raisonnement j'ai appris à naviguer en dessous de mes possibilités - quitte à passer pour timorée aux yeux de ceux qui n'ont pas fait cette expérience (ou ne s'en sont pas rendus compte!).
Les journalistes ont peut-être aussi mal rapporté les faits car l'erreur de navigation décrite semble aberrante.

04 jan. 2010

fatigue, sûrement ....
je me suis planté comme ça sur un rocher au milieu de la Rance, dans un coin que je connaissais come ma poche .......

04 jan. 2010

Abhérent!
C'est fou ce que la fatigue peut faire faire ou empêcher de faire d'ailleurs!

Et là, c'est de la fatigue directe, simple à imaginer, mais il y à des fatigues beaucoup plus vicieuses,, et beaucoup plus dure à combattre, installée bien plus profondément et finalement tout aussi dangereuse, n'empêchant pas non plus cette fatigue "directe"

04 jan. 2010

Oui
on peut en effet le penser et trouver ta solution géniale, mais est-ce la seule?

S'il avait eu un bateau rapide, il serait arriver bien avant d'âtre fatigué.... :-)

pepperbox tu es un sage
car tu touches du doigt ce qui est important l'hiver et dans le mauvais temps on est dix fois moins fatigué quand on barre a l'abris ,quelque soit notre age ! ;-)

05 jan. 2010

un pilote
électronique?
avec des boutons?
:jelaferme:

05 jan. 2010

Bine d'accord
à part que c'est encore mieux lorsqu'on veille à l'abri le pilote barrant :-)

05 jan. 2010

tu as raison
mais j'ai dit le moins possible, et lui c'est l'indispensable. Mes monos jadis avaient un régulateur d'allure que j'adorais

05 jan. 2010

et tu
sais de quoi tu parles et en plus tu fais des jaloux, t'as pas honte ;-)

04 jan. 2010

je souhaite une meilleure année à......
Michel Rochereul en particulier et à tous en général ...........

04 jan. 2010

et souhaitons-lui ........
de pouvoir sauver son bateau !

04 jan. 2010

Pas trop surprenant
Suffit parfois de pas grand chose pour passer à côté du danger ou pour se foutre dessus. Ce coin là n'est pas trop fin et s'il s'est trompé de repère c'était foutu. Il a eu de la chance de s'en tirer et bravo aux gars qui veillent et à ceux qui sont venus.

D'où l'utilité d'avoir une carto électronique embarquée et fonctionnelle. D'un coup d'oeil on sait si on est bien ou si on va au tas.

Prions qu'il ne nous arrive pas la même chose , c'est si vite fait parfois !

05 jan. 2010

lui seul peu expliquer

la cause de son naufrage ,mais maintenant avec un GPS et une carte on se positionne correctement sur la route à suivre et evite les dangers.les phares ne servent plus à grand chose.

Et on peut penser qu'il était équipé en un minimum d'instruments (pilote,gps ) pour vouloir partir en Janvier aux Antilles.

bizarre tout de m^me,la fatigue peut etre

josé

05 jan. 2010

tiens!
"les phares ne servent plus à grand chose."

c'est la première fois que je lis ça, ça promet!

05 jan. 2010

mais
d'ici là, il me faudra au mieux beaucoup de bouton pour sortir PDM, au pire je serai la lumière elle même :-)

05 jan. 2010

les feux, çà peut réveiller
si on est abruti par la fatigue. Et si on a du mal à quitter la barre pour faire le point on évite de se trouver dans le secteur rouge par exemple...

05 jan. 2010

Clarivoile je paris avec toi que
dans moins de 25 ans les phares ne seront plus allumés .Petit a petit l'electronique prend le dessus et ils finiront par ne servir qu'aux mouettes . n'oublions pas que tout est fait pour le commerce et pas pour la plaisance .

05 jan. 2010

quand le barnum électronique tombe en panne
par manque d'électricité par ex; ou pour une autre raison, les phares ne servent-ils toujours à rien,
Comment rentres-tu à la Trinité de nuit sans les phares?
Peut-être avec des veilleuses. :-( :-(
Ce n'est vraiment pas très sérieux.
:reflechi::reflechi::reflechi::reflechi:

05 jan. 2010

il faut relativiser
tu précise :
"je ne vois pas où est le problème pour quelqu'un qui connait un peu le coin"

c'est sûr que ça aide, je navigue depuis le début 80 à partir de la baie de Quiberon, je n'ai pas besoin de carte pour m'y balader de jour sans consulter le moindre instrument.

De nuit, tu fais comment si tu as une grosse panne électrique et que tu n'as pas d'iPhone?

De là à dire que les phares Teignouse, Crouesty, Port Navalo, Port Haliguen, La Trinité pour ne citer que ceux-là, sont superflu!

Même ton iPhone sans batterie ne te servira pas beaucoup.
On ne peux s'en remettre les yeux fermé à ce "gadget" électronique. Bientôt l'on sera un naze si l'on est pas équipé d'un IPhone!!

Une seule question : pourquoi y en a-t-il autant dans un espace si restreint?

A l'heure où l'on veut faire des économies sur tout : pourquoi les maintenir?
Ce serait très drôle de les éteindre pendant quelques temps.

05 jan. 2010

Aliguen,
tu oublies les dernières techno. Avec un bon iPhone, plus de barnum comme tu dis.

Je suis comme d'autres ci-dessus surpris que ce skipper n'ait pas eu sous la main un minimum de carto électronique.

Les phares, ça sert surtout à se rassurer. Quant à rentrer de nuit aux Minimes ou à La Trinité, je ne vois pas où est le problème pour quelqu'un qui connait un peu le coin, on y rentre presque les yeux fermés. Je ne dirais pas la même chose de St Malo.

RV

05 jan. 2010

bravo calypso
il fallait oser,dire une bétise pareil sur un forum,désolé mais c'est plus fort que moi.alain

05 jan. 2010

je sais
le pensée unique sur heo est maintenant de mise .

mais tout de même suite à l'article de M Pointud s'indignant de l'état d'abandon de certains phares puis du point de vue de l'historien JC Fichou puis dans un troisieme numero de Chasse-marée du directeur des aff maritimes ont peut en conclure que les phares sont devenu des momuments historique bien encombrant.

et que leurs role peut-etre tout simplement remplacer par un systeme satellitaire AIS ou autre.Que petit à petit l'administration s'en desengage et à terme certains ne seront plus que des momuments visitable pour touristes au m^me titre qu'un chateau .

et qui aujourd'hui rentre dans un port grace aux phares ??? je ne parle pas des feux directionnel qui ne sont pas des phares mais des feux .A quoi sert un phare à secteurs???
à rassurer simplement.

josé

05 jan. 2010

Ouh là là
"le pensée unique sur heo est maintenant de mise"

Que c'est réducteur!

Faudrait il dire "Amen" à tout ce que tu dis pour enrichir la pensée Héoienne?

05 jan. 2010

Non
Calypso ne dit pas de bêtises, car l'extinction des phares de 1ére et 2éme catégorie est programmée dans une vingtaine d'années (par ex Chassiron, les baleines et chauveau disparaitrons).
Seul persistera le balisage côtier, donc les bouées et les alignements d'entrée de port.
Ca ne me choque pas trop, mais même en sécurisant l'électronique le mieux possible (GPS portable)il risque d'y avoir des gags (orages, fausses manips diverses, etc...)

05 jan. 2010

disparition des phares
Dans vingt ans l'électronique aura fait des progrès extraordinaires qu'on ne peut pas encore imaginer, la miniaturisation, le développement des écrans embarqués, la précision , l'autonomie, la capacité mémoire, la puissance de calcul et l'immunité aux champs radioéléctriques rendra la future génération des GPS/AIS/TRACEURS/RADARS/VHF très abordables et du coup rendra peut être obsolètes, les cartes papier et les phares, qui sait...
Qui aurait pu imaginer il y a 20 ans un Iphone ?

Mais pour en revenir au sujet, j'ai fait a peu près le même parcours par temps brumeux avec GPS/traceur, cela ne doit pas etre très évident sans GPS, au large d'Antioche les fonds passent très brutalement de 40 a 10m puis 2m en quelques dizaines secondes. et puis chanchardon est a peu pres dans le meme alignement si je crois deviner ou il a tapé.
Il ya a une bonne raison s'il y a tant d'épaves sur les hauts fonds a cet endroit.
Ne critiquons surtout pas ce pauvre gars , que ceux qui n'ont jamais mis la quille dans la vase on dans le sable lèvent la main (ca m'est arrivé dans le Fier d'Ars 2 fois) sur les rochers ca fait beaucoup plus mal !
A+ et bonne nav

05 jan. 2010

pour moi
Calypso ne dit pas que des bêtises tous les services publics partent en quenouille et les phares malheureusement n'échappent pas à cette situation. Perso j'essaye autant que faire se peut de continuer à faire le point et des relèvements avec tout le balisage possible plus pour ma culture perso que par besoin réel avec un GPS un lecteur traceur un i phone il est possible de se positionner, sauf que même avec ça si on balance une longitude et une latitude à certains (loueurs ou qq new proprios) ils sont incapable de les reporter sur une carte et de comparer celle ci à ce qui est visible sur une cote ou un PHARE

05 jan. 2010

mais
je pense ne pas être le seul à naviguer sans GPS ou autre jusqu'à l'été dernier! Et aujourd'hui, je ne me fierai pas uniquement à mon Iphone puisque c'est mon seul GPS.

Donc les phares pour moi sont d'une grande importance, n'en déplaise à ceux qui ont sauté le pas, dans le cadre de la pensée unique! :-D

05 jan. 2010

tout simplement
par habitude et par goût :-).

Depuis quelques mois, l'Iphone est là au cas où!

Mais depuis 30 ans maintenant ma seule électronique en plus des lochs et sondeurs fut la gonio....

N'en ayant pas besoin, je ne vois pas pourquoi je m'en achèterais! Pour faire comme tout le monde, pour faire plaisir aux commerçants, pour gâter mon gros EGO lorsqu'un quidam viendra faire un tour?

Je ne critique absolument pas ceux qui en ont, mais n'accepte pas que parce qu'ils en ont un, les autres doivent en faire autant, et personne n'a plus besoin des phares!

05 jan. 2010

Pour un newbie comme moi
j'ai trouvé la navigation [b]de nuit[/b] très rassurante en ayant des repères visuels au loin, tout en prennant plaisir a naviguer au rélèvement avec ces mêmes amers. ( Merci encore Clarivoile :) )

Bien sur, un GPS est surement efficace, mais j'sais pas...
Je trouve que c'est naviguer a l'aveugle... surtout de nuit...

Les repères visuels ont quand même une grande importance.

Si les phares et balises venaient a disparaitre, je n'ose pas imaginer la suite...

:-)

05 jan. 2010

encomplément de la réponse de Clarivoile...
Déjà, meilleurs vœux à tous puisque je reviens de quelques temps d'absence sur HEO

Comme Clarivoile jusqu'à il y a peu de temps, je navigue toujours sans GPS mais sans sans Iphone non plus.
Je sais c'est un peu "préhistorique" car la seule électronique embarquée est un sondeur et mon réveil.
Je ne cherche nullement à convaincre qui que ce soit de naviguer ainsi mais c'est ainsi que je conçois la navigation.

La navigation est pour moi un plaisir, déjà dans sa préparation à la recherche des amers à rencontrer, des courants à prendre en compte, des abris accessibles en fonction de la marée ou de l'état de la mer et j'imagine qu'avec une technologie plus "moderne", ce travail perdrait beaucoup de sens puisqu'il ne serait pas mis autant en application.

Une telle navigation est aussi un vrai plaisir à pratiquer, à vivre par chacun de ses sens, soit en pilotage côtier de jour ou de nuit soit en suivant une estime aussi précise que possible lors d'étapes longues.
L'estime, comme je l'ai déjà exprimé sur HEO est pour moi la quintessence de la navigation:

Elle allie la théorie, l'application la plus rigoureuse possible, l'observation de chaque instant de tout ce qui pourrait la contrarier, le doute qui l'accompagne et génère une pression de chaque instant, mais pression savoureuse.
Après de longues heures de route à l'estime, forcément le doute grandit en même temps que l'imprécision de l'estime mais cet accroissement est aussi celui de la saveur de la navigation qui finalement est couronnée par la satisfaction d'un atterrissage presque parfait.

Même avec le plus simple de GPS, tiraillé par ce doute, comment ne pas céder et appuyer sur le bouton, voir s'afficher la position et la reporter sur la carte.
C'est tellement simple, voilà, je suis là! ...mais le charme irremplaçable serait rompu.

Naviguer plus encore que vivre au quotidien le plus simplement possible, en solo, sur un canot extrêmement bien préparé, être seul avec ses connaissances, ses capacités et ses limites qu'il faut tenter au mieux de connaître, l'humilité qu'il faut toujours garder et avancer ainsi vers l'horizon est une expérience merveilleuse, presque mystique qui me rend tellement heureux!

Encore une fois, je ne cherche pas à convaincre mais plutôt par ma petite expérience, à encourager les autres à découvrir ce bonheur.

J'ai parfois rencontré des navigateurs qui même en baie de Quiberon en plein été n'oseraient pas sortir faute de leur électronique. Ce constat me désole et sans y voir quoi que ce soit de péjoratif, je les trouve presque handicapés comme de trop nombreuses personnes par le confort ou la facilité et je trouve cela bien dommage.
L'argument de la sécurité, toujours avancé semble imparable, pourtant je veux que ma sécurité dépende le plus possible que de moi.
Mon canot n'est assuré qu'en RC donc si je le casse je n'aurais qu'à pleurer en sachant que je ne pourrais plus m'en offrir un autre, donc je n'ai pas le choix, c'est à moi d'assurer!

Pour ma vie sur la mer, l'enjeu est plus grand encore et la nécessité également, et en plus j'y trouve le plus beau des plaisirs.

Mon propos est bien sûr à relativiser car pour l'instant je ne navigue pas tout autour de la terre, ni même autour de l'Ecosse en plein hivers
;-)

06 jan. 2010

oui je comprends,
et chacun navigue comme il veut, y a pas de problème ;-)
Forcément moi aussi je me méfie aussi comme la peste de mon estime quand il y a des obstacles et des hauts fonds, alors, si les conditions de visi ne sont pas suffisantes, je ne m'approche pas, quitte a faire demi tour le temps que ça se dégage si je ne vois rien et si je mesure le risque trop grand et tant pis pour l'heure d'arrivée.
Tout est encore question d'appréciation, de préparation de la nav et peut-être d'une certaine philosophie de la navigation.
Cela m'est arrivé de descendre le Four au galop avec un coef de 100 jusqu'à Camaret en voyant à peine l'avant du bateau. J'aurai préféré y voir plus clair c'est sûr, mais la purée m'est tombée dessus d'un seul coup et le tapis roulant était en marche.
Avec la même brume au départ, j'aurais fait la grasse matinée à l'aber Ildut.
Ça n'est pas glorieux, j'ai peut-être eu de la chance, mais à chaque instant quand j'approche d'un danger je me pose les questions:
et si d'un seul coup je ne vois plus rien?
et si le vent refuse?
et si le moteur déconne?
Pour y répondre je prépare le plan B avec tout ce qui est encore utilisable.
C'est du boulot mais aussi un plaisir et on peut en partie faire plus simple avec des aides électroniques.

06 jan. 2010

savoir garder raison
ce n'est pas parce que les technologies informatiques nous facilitent grandement la vie en cas de brume, courant etc...
qu'il ne faut s'en remettre qu'à leur utilisation intensive.
Mette sous GPS sous tension et un waypoint d'arrivée ou de sécurité par ex. n'oblige pas à concentrer toute son attention sur le répétiteur.

A bord, nous naviguons, en côtière, beaucoup plus en observant les différents aspects de la côte, l'état de la mer, surveiller sa dérive en vérifiant son sillage et l'angle sous lequel on observe un point du paysage, en estimant aussi en fonction de sa vitesse l'heure à laquelle nous devons voir un amer sur notre route. tout simplement "naviguer".

Si doute important, le GPS est là pour le lever, (sans lui faire une confiance absolue).

J'ai sans doute eu la chance de commencer à naviguer à une époque où toutes ces aides n'existaient pas et il en reste quelque chose.

Nous devrions toujours avoir à l'esprit qu'à tous moments une panne peut survenir et qu'il es très important de rester maitre de la situation pour la sécurité de l'équipage et du bateau.

05 jan. 2010

clarivoile,
là, je ne te suis pas bien; peux-tu nous expliquer pour quelle(s) raison(s) tu n'utilises pas de GPS?

05 jan. 2010

et
pour être encore plus exact, je rajouterais que l'électronique comme les moteurs me donnent des boutons! :-(

Donc le moins possible

05 jan. 2010

merci
pour la réponse ;-)
Ceux qui pensent que nos services publics partent en quenouille feraient bien de voyager un peu hors de France...

ben
j'ai meme pas l'iphone !heureusement qu'il y a encore quelques phares chez nous !quand ils fonctionnent !

06 jan. 2010

Quand tu dis :
"J'ai parfois rencontré des navigateurs qui même en baie de Quiberon en plein été n'oseraient pas sortir faute de leur électronique. Ce constat me désole et sans y voir quoi que ce soit de péjoratif, je les trouve presque handicapés comme de trop nombreuses personnes par le confort ou la facilité et je trouve cela bien dommage."

Je fais partie de cette famille la, pour moi même si je connais le coin par cœur, je ne pars pas sans avoir branché le GPS, la VHF, sondeur et tout le tralala.
Les instruments m'ont sauvé la mise deux fois, une fois par temps de brume soudaine au large des baleines , l'autre fois le mois dernier, j'ai failli emplafonner le terminal pétrolier du port de commerce de La Rochelle et ensuite un pilier du pont de l'ile de Ré, par un brouillard intense , on n'y voyait pas a 20 mètres. Alors l'estime .... Je m'en méfie comme la peste quand il y a des obstacles et des hauts fonds.

06 jan. 2010

absolument
naviguer sans GPS c'est respecter les éléments en présence, mer et son état, côtes et leurs caractéristiques particulières, équipage et sa fatigue ou ses compétences, météo et ses évolutions locales (brouillard, rafales...), et savoir décider de changer de plan, attendre au loin, rebrousser chemin, enfin cela aide à garder l'esprit marin.

Bien sûr, on peut se demander pourquoi, dès lors qu'un GPS est à bord, il ne serait pus possible d'en faire autant?

EN fait, avoir un GPS à bord, rassure, permet de combler des incompétences, finit par donner un sentiment de compétence voire d'invincibilité. Malheureusement, la nature en mer d'habitude généreuse peut parfois s'emballer. Et c'est alors trop tard pour acquérir cet esprit marin.

PS: Je n'ai pas dit que je l'avais :-), je suis par contre conscient de son importance, et travaille chaque fois à l'acquérir et conserver le peu que j'ai.

06 jan. 2010

Tu as raison quand tu dis :
"Tout est encore question d'appréciation, de préparation de la nav ", j'ai failli me taper l'estacade du terminal parce que je n'avais pas tracé la route sur le GPS, la sortie des Minimes était claire jusqu'au chenal, ca s'est gaté peu apres, on naviguait a deux, un a l'avant avec la corne de brume et moi a la barre avec le GPS, je connais pourtant bien le coin mais j'avais un facteur de zoom trop petit sur mon GPS et trop occupé a essayer de percer ce foutu brouillard et essayer de naviguer a l'estime.
Heureusement que mon pote a vu le terminal, virement brutal a babord, et c'est passé a une trentaine de mètres.
Après le pont, les piles ne sont sont bien dessinées sur mon traceur, mais avec le stress je n'y ai pas pensé , on allait pratiquement droit dessus. On les a vues au dernier moment, on allait en frôler une. Si j'avais soigneusement préparé et suivi la route GPS, les alarmes d'écart de route m'auraient averti et je serais passé dans le chenal remontant le Pertuis.
Maintenant plus question de sortir sans avoir soigneusement préparé la route et naviguer a l'estime s'il ne fait pas grand beau temps, cette sortie m'a servi de leçon.
@+
Alain

05 jan. 2010

et puis
il faut bien ce mettre en tête que le balisage , les phares et tout autre repere ne sont qu'accessoirement destiné à la plaisance .

Toutes ces installations sont avant tout au service du transport de marchandises des passagers et des pêcheurs .et eux ça fait belle lurette qu'ils n'ont nullement besoin des phares .

05 jan. 2010

avec ou sans gps
avec ou sans cartographie, quand tu es fatigué a te mélanger les pinceaux.... Je dois ramener mon monocoque de charente a BX, y a du monde pour faire la route et m'éviter de confondre... dans la fatigue...

05 jan. 2010

Ah
pour le tri, j'aurais pu faire un effort!... :-)

05 jan. 2010

tri
bah , avec un tri il irait tellement vite qu 'il n ' aurait pas le temps d' être fatigué !!!

:-D :-D :-D

05 jan. 2010

je pense
efectivement que le facteur vitesse rentre en ligne de compte, la preuve. Pour le tri, c'est route la rochelle, via les antilles ou les canaries avec escale aux accores.....

05 jan. 2010

A propos des phares et de leurs disparation éventuelle.
Qu'il soit envisagé à l'avenir de supprimer les phares d'atterrissage par exemple, ça ne me choque pas outre mesure, même si je regretterai leurs clin d'œil amical.

Par contre les feux à secteurs et d'alignements garderont, je l'espère toute leur utilité.

En effet, quel confort et quelle sécurité (bien supérieure à tous les traceurs du monde aussi précis soient-ils), quand on sait qu'on est sur le bon secteur ou sur l'alignement !

05 jan. 2010

Amha (comme ont dis ici)
Toutes nouvelles aides à la navigation (GPS, traceur,AIS,...)est bienvenue
Toutes pertes d'aide (phares, mais aussi gonio,loran, decca,...) est regretable.
Et ceci sans parler de la part de rêves ainsi que du patrimoine que représente les phares.
De nos jours, une vie n'a plus aucune valeur...
seul l'argent est respecté :-(

Serge

05 jan. 2010

le problème...
... n'est pas tant dans le moyen de repérage que la multiplicité des moyens qui permettent de se repérer. Et le fait de s'imposer leur utilisation.

Dans les années 1970, un petit côtre s'était planté sur la plage de vert-bois. D'après les on_dit de l'époque, navigant de nuit en été, par beau temps et venant du sud, il avait confondu la Coubre (2 éclats) et Chassiron (1 éclat).

Ici nous avons des détails surprenants.

Un retard énorme dans l'estime : il avait prévu d'arrivée à la tombée du jour. Une confusion entre un phare à éclat de longue portée (1 éclat 10s) et un phare à occultation (2+1 12 secondes).

Il ne parle pas des feux qu'il aurait du doubler : Antioche, voire Chanchardon ni des 4 éclats des Baleines qu'on pouvait peut être voir a moins que la visibilité ne le permette pas. Il ne parle pas du sondeur, qui permet un bon recoupement sur les hauteurs d'eau. Sans parler du Gps qui aurait du le situer.
A-il pris un tel retard que, en grande marée, il se soit fait dépalé par un courant contraire non estimé?
La route qui longe Oléron n'est pas du tout sur le même cap que même que celle qui pare Chassiron Antioche et mène à Chauveau, alors quel était sa route? ou a t-il viré? et ou se croyait-il?
Et surtout, comment a-t-il pu se croire arrivé?

Les explications données témoignent d'une perte de repères complète pour le moins surprenante : Le froid et la fatigue sont certainement les seuls élément à mettre en cause, le froid surtout.

La navigation d'hiver est décidément bien difficile.

05 jan. 2010

excès de confiance et fatigue
ce n'est pas une critique pour l'infortuné du fil mais seulement une autocritique pour avoir fait des conneries sur un terrain de jeu archi connu en négligeant de faire la moindre nav au prétexte de connaître le coin par coeur et en fait avoir confondu des amers et m'être planté de plusieurs milles sur ma position. la nav en solo nécessite d'être extrèmement procédurier!

05 jan. 2010

OK
L'erreur est humaine.
On n'est pas là pour accabler. Notre navigateur a eu la vie sauve et c'est déjà très bien. Si en plus son bateau est récupérable ce sera encore mieux.
Le 31 j'étais sur la plage de Lacanau. Vu les vagues et le vent je n'aurai pas aimé me retrouver sur l'eau ce jour là. Encore moins dans la passe de l'estuaire. Le sur-lendemain j'étais à Port Médoc et à l'affichage se trouvaient beaucoup de BMS. A la pointe de port Bloc, le bac le verdon - royan tanguait beaucoup juste à la sortie de l'estuaire.
Naviguer seul, à cet endroit, à ce moment, était déjà (peut être?) une erreur.
Désolé de dire ce que je pense.

05 jan. 2010

Marrant, le procès (à charge) recommence...
le gars expérimenté n'est-il pas le seul juge de son aptitude ou non à prendre la mer ? et, s'il se plante, faut-il impérativement le condamner sans appel et surtout sans lui laisser la parole ?

Y en a combien parmi ceux qui font des reproches (souvent à mots couverts, d'ailleurs...) qui accepteraient qu'une palanquée de bien-pensants-sûr-d'eux vienne leur dire "vous êtes cinglé de prendre la mer par un temps pareil ?"

Pas des masses, m'est avis.

dans la navigation il y a aussi le facteur chance
et plus on navigue ,plus en prend de risque ;-)perso j'ai evité un naufrage certain grace a la gentillesse d'un plaisancier en semi rigide qui est venu me prevenir que je me dirigeai sur un haut fond (50CM) a 6 noeuds,pourtant je n'etais pas fatigué ,il faisait pas froid,et j'avais regardé la carte (pas au bon endroit )en vieillissant on devient distrait !c'est pour ça que me garde toujours de juger les autres :-p
ps:ce jours la j'ai viré a deux metres du haut fond ,ça restera ma plus grande leçon de prudence ,j'en tremble encore !

05 jan. 2010

Maxime
Un plaisancier naufragé; c'est de l'incompétence
Un professionnel naufragé; c'est une fortune de mer

Déclinable aussi pour la plongée et la montagne

05 jan. 2010

meme chose
la seule fois ou j'ai failli perdre le bateau et j'aurais passé moi meme un mauvais moment

je faisais ma ballade du dimanche entre bilbao et le mouillage de plencia

pilote force 2 à peine au pres, une houle de fond comme souvent

je m'attarde à l'intérieur pour cuisiner un truc

je sors et je vois un mur de flotte vert à quelques dizaines de metres, débrancher le pilote démarrer le moteur dans la seconde merci yanmar, ça s'est joué à la seconde pres

il y avait un courant portant nettement ce jour la en cote

pas une excuse

05 jan. 2010

je critique pas ...
surtout que dimanche dernier (je sais il faisait froid mais j'étais bien équipé :-)) j'ai mis le cap VERS la Semoy... et je suis arrivé SUR la Semoy !!

Pô drole, le balcon bâbord à refaire.

PS: heureusement, le matelot pegase va m'aider à le refaire

:pouce:

05 jan. 2010

Tu n'es pas le seul...
Il m'est déjà arrivé de découvrir au ras du balcon, sous le génois une bouée du chenal suivi et que, pourtant, je savais là!
Heureusement sans contact!

06 jan. 2010

et les veilleurs de phare disparus,
pas de manif, rien... La chance joue, c sur.. Le probléme des plaisanciers, des fois ils sont bien incompétents et naviguent....je ne mets pas en cause cet échouage.

06 jan. 2010

Un Singe en été...
J'ai vécu deux mésaventures dans le Singe, dont une qui aurait pu nous envoyer au fond.

Numéro 1, avec un Melody de mon association de voile. Départ d'Aurigny vers Guernesey par le Singe.
Comme nous avions décidé d'aller à Beaucette Marina au lieu de St Peter, nous partons deux heures après la renverse afin de ne pas attendre trop longtemps sur une bouée devant Beaucette. La mer a donc déja bien baissé au moment du départ.Grand beau temps, le Melody marche à quelque 6N et tout va bien dans le soleil. A la sortie du Singe, je jette un coup d'œil à la carte et, la route apparaissant libre, je donne le cap au barreur pour l'entrée du petit Russel. Alors que je suis en bas, nous encaissons un choc terrible : nous avons talonné sur une roche.
Il s'agit de la Pierre au Vraic qui a rencontré plus d'une quille.
Le bateau ne fait pas d'eau (qu'aurait donné un bateau actuel à près de 13N fond?), mais gouverne très mal. Nous tentons de descendre vers St Peter au moteur, non sans avoir avisé Guernesey Radio d'une probabilité de besoin d'assistance pour le Petit Russel. Après 45mn, nous faisons un 360° incontrôlable, d'où nouvel appel à Guernesey qui nous met en relation avec Alderney Radio et envoi du canot de la RNLI qui nous ramènera à Aurigny.
Echouage du bateau devant le chantier Maynbrace à 1h du matin et examen des dégâts avec Rowland, le patron du chantier. Le safran est amputé des 2/3.
A la marée basse suivante, nous réalisons avec Rowland un safran de fortune en stratifiant du contreplaqué, le bord d'attaque consistant en boites de conserve puis retour à Ouistreham au moteur.

La cause de cet accident? En fait, la carte papier (c'est un bateau d'association) est usée et la Pierre au Vraic est juste dans un pli usé, dont invisible!

Numéro 2, avec un Sun Fast 36, également de la même association. Ce bateau, utilisé en régates par le propriétaire précédent est sous motorisé et se traine à moins de 5N au moteur.
Le programme, là, encore est de rejoindre St Peter par le Singe. Au réveil, brume épaisse. Si pas de changements, nous resterons ici car je ne veux pas me lancer dans le Singe (un torrent large de moins de 1M avec cailloux de chaque côté, surtout rive est) dans ces conditions.
Nous surveillons néanmoins.
A l'heure de la renverse, la brume s'est levée et nous quittons Port Braye. Alors que nous sommes à 1/2 mille de l'extrémité de la jetée, nouvelle brume épaisse... et le GPS fixe décroche!
En raison de la faiblesse du moteur, impossible de remonter contre le courant pour rentrer. Un GPS portable immédiatement allumé nous "sauve" et nous attaquons la descente sans visi, en serrant les fesses! (Aventure à ne jamais tenter en ces lieux!).
A la sortie du Singe, le courant porte sur la Pierre au Vraic, déjà visitée (!) et nous avons du mal à nous en écarter (pas de vent du tout!).
Une heure plus tard, ciel bleu et grand soleil!

Dans le premier cas, j'ai fait une erreur de navigation basée sur un support en mauvais état.

dans la seconde, rien ne pouvait laisser prévoir que la brume allait retomber après une éclaircie d'une demie heure, encore que c'est ce qui arrive avec des bancs de brume, sans que l'on sache si cela va se produire.

Nous sommes tous exposés à ce genre de mésaventures et l'électronique n'y changera rien, encore que dans le second cas, le GPS nous a quelque peu rassurés, satisfaction toute psychologique d'ailleurs car nous aurions pu aller tutoyer les cailloux. J'avoue que j'étais plutôt contracté car vraiment incertain de notre trajectoire.

Cela ajouté à la mer souvent très désordonnée dans ce passage, on comprendra aisément que je n'aime guère le pratiquer!

06 jan. 2010

Tout à fait d'accord
Le problème dans ce sale coin est que le chenal n'est pas très large et qu'un courant assez violent porte vers les cailloux, pas loin de 5/6 noeuds. Il faut une vigilance permanente, une estime sans faille, et on se laisse déporter très très vite. Ce n'est là-bas même pas une question de minutes. Etre deux n'est pas de trop.

RV

06 jan. 2010

merci pour ces récits passsionnants
j'ai un vague souvenir d'un mouillage extreme de nuit dans le brouillard à coté de guernesey, paumé avec un cornu de 10,35 m

la chaine était looooonnnngue et lourde mais ça a tenu

à l'étrave la bateau avait un os entre les dents

quand on a appris dans ces parages sans gps et sans éléctronique du tout - et survécu - on est un peu paré pour la suite

15 jan. 2010

Phare du monde

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2022