Mouillage qui tient par gros temps !

j'ai finalement trouvé du support (et quel support) à mon idée de mouiller avec l'arrière: j'ai essayé pas mal de fois et le bateau s'immobilise presque, il n'y a plus de mouvements à droite et à gauche, ni de rappels brusques, les pics de tension sur le cablot sont décidément inférieur qu'avec une ancre typiquement amenée sur l'avant du bateau

seul souci, le bruit des vagues sur l'arrière, mais bon dès que cela tangue le bruit apparait de toutes façons donc..

www.jordanseriesdrogue.com[...]_14.htm

c'est un monsieur qui a qque chose à dire, et surtout (en ce cas) il ne vend rien

L'équipage
03 août 2005
03 août 2005
0

Oui ...
c'est une évidence de stabilité qu'on peut noter à chaque fois qu'on fait de la mache arrière au moteur contre le vent: un bateau tiré par l'arrière contre le vent est hyperstable alors que poussé par l'arrière contre le vent il est instable à cause des positions relatives des centre de poussée liquide, aérien et moteur.

Quand les ketch montent le tape cul au mouillage, c'est bien pour créer un centre de poussée du fardage aérien plus en arrière que le centre de poussée liquide.

Pour le cas du mouillage, on peut ajouter que l'inconvénient de mouiller par l'arrière est le vent qui pénètre par la descente, le fardage supérieur, et la difficulté de remonter sur l'ancre à la voile pour quitter le mouillage ... et l'absence de baille à mouillage !

0

pas sur
on en parlait récemment sur un autre fil.
y a beaucoup de petits bateaux, ou de bateaux sportifs qui n'ont pas de baille à l'avant.
A l'arrière, tu as des coffres, tu as aussi des winch... pourquoi pas?

03 août 2005
0

et la ligne de mouillage bien + près de l'hélice et du safran
et gare à la remontée

amicalement

03 août 2005
0

si
tu mouille par l'avant, que tu ammene ton cablot de l' avant à l'arriere (en laissant le bout à l'avant), que tu le passe au taquet:
quand tu veut partir tu le relache il revient a l' avant: tu à ta baille, ton guindot et tu est loin de l' helice

03 août 2005
0

une solution
consiste a mouiller par l avant, prendre un boute frappé sur un taquet à l arriere et frappé sur la chaine ( par un ou plusieurs cabestan ), on laisse filer la chaine, ca y est, on est mouillé par l arriere, et pour remonter l ancre, on largue le boute, le bateau se met face au vent et on remonte, puis une fois que le boute est sur le pont, on demarre le bourrin et remmonte tout

Pout le bruit sous la jupe, mettre quelques defenses casse les vaguelettes et donc ne vient plus claquer sous la coque

04 août 2005
0

pour le bruit sous la jupe
une bande de bullpack récupérée chez un commerçant muni d'une poubelle fait parfaitement l'affaire pour amortir

amicalement

04 août 2005
0

Bravo, je suis convaincu.....
d'autant plus que sur ma barque je n'ai pas de pb de claque sous la coque, un arpege, avec effectivement un renvoi de l'avant vers l'arrière ça devrait faire l'affaire! excellent article!
Bon mouillage ...

04 août 2005
-1

Robert, sur les sloops et cotres
pour stabiliser à la façon des ketchs et autres yawls, il y a la solution d'envoyer le tourmentin sur le pataras ou la balancine de GV.

04 août 2005
0

Dans le même ordre ...
d'idée, j'ai essayé la technique de la patte d'oie latérale pour éviter l'effet d'essuie-glace et de houle latérale.

A 10m devant le bateau on frappe sur la ligne de mouillage une aussière de 10 à 20m qu'on ramène sur un taquet au liston à mi longueur du bateau. En règlant la longueur de cette aussière, la patte d'oie obtenue permet de régler l'angle suous lequel le bateau se positionne par rapport au vent (il se met un peu en crabe).

Cela permet d'éviter l'essuie-glace (donc les coups de boutoir) par vent fort, mais surtout ça permet de ne pas avoir les mouvements de roulis très pénibles quand la houle n'est pas confondue avec le sens du vent par petit temps de demoiselle: on met le bateau face à la houle et non pas face au vent ;-)

D'accord, on aura du tangage à la place du roulis, mais c'est bien moins pénible.

04 août 2005
0

Par tout temps ?
Tres interessant cet article. Mais peut on en deduire (compte tenu de l'evolution des quilles sur les bateaux modernes et la position du mat par rapport au centre du bateau) qu'il est plus securisant/confortable de mouiller systematiquement par l'arriere des qu'on veut se poser un peut plus longtemps au mouillage ?

En appliquant la methode de Takari (en modulant eventuellement avec la methode Robert), ca me parait tres jouable.
Euh... sauf si l'ancre derape , on se retrouve le nez face aux cailloux, avec un gros risque de tout prendre dans l'helice en reculant :-(

04 août 2005
0

je dois dire
que quand j'ai essayé j'ai effectivement mouillé normalement par l'avant et après j'ai amené le cablot à l'arrière, pas envie de jouer TheRock avec cinquante kg de ferraille sur le pont

bon cela me convainc de plus en plus, prochain essai avec un peu plus de vent, à l'arrière une patte d'oie sur les deux taquets d'amarrage

:-)

04 août 2005
0

chapeau bas
voilà un article qui vaut un radeau de survie à bord; on ne s 'en servira probablement jamais mais on est bien content de partir avec plutôt que sans.
Concernant la fuite ou le mouillage par la poupe, cela confirme que ce qui est évident est parfois faux comme ce qui est vrai peut être impensable.Donc ne faire que comme les anciens au nom de l 'expérience du plus grand nombre, que ce soit dans la domaine des manoeuvres ou des carènes ou des gréments sans perpétuellemnt remettre en question les vérités empiriques , mène aux contrevérités de la tradition.
Les erreurs sont comme les injustices, ce n 'est pas parce qu' elles durent qu' elles deviennent justes..même si la pratique est un indispensable banc d 'esai.
Voila, je vais mieux, excusez moi mais ça m' a fait beaucoup de bien

Bon vent à tous

04 août 2005
1

Quelques inconvénients tout de même...
1- mouiller "cul à la mer",c'est prendre le risque de se faire copieusement arroser dans le cockpit (au moment de l'apéro)...par les "vide-vite" qui travaillent à l'envers . Un vrai jeyser d'eau qui remonte, à chaque vague !
2- si il y a pétole mais courant de marée...gros risque de voir sa chaine ou son cablot aller faire risette au gouvernail ou à l'arbre d'hélice...
3- 25 knts de vent qui s'engouffre dans la banette...(sans compter l'effet venturi de la descente !!!), on a trouvé plus confort !
4- le fardage beaucoup plus important (surtout si vous avez une capote de roof)augmente sérieusement vos chances de déraper...
5- c'est encore pire en utilisant la rechnique de la patte d'oie, pour mettre le nez à la vague plutot qu'au vent (cas du vent qui n'est pas dans l'axe de la mer...on préfère alors être travers au vent et face à la vague !). Vu aux Antilles: dérapage assuré...
5- c'est long à installer...encore plus à larguer, la nuit, dans la précipitation...!!!

Bref, j'attend de vous voir à l'oeuvre cet été , pour me convaincre du bien-fondé d'une telle manoeuvre . Seuls les idiots ne changent jamais d'avis....

Un dernier dicton (breton ?) :
"Qui mouille par devant , voit son vent
Qui le fait par derrière, fait ses prières..." ;-) ;-) ;-)

04 août 2005
0

Faut pas ...
jeter l'eau du bain avec le bébé ;-) Un truc peut être bon en certain cas et mauvais dans d'autres.

Pour le mouillage légèrement en crabe pour avoir la houle de face et le vent de biais, cela diminue la traction sur le mouillage. Non pas en valeur moyenne (plus forte) , mais en valeur de pointe (plus faible) car le bateau ne fera plus l'essuie glace avec les coups de boutoirs qui y sont associés. Et cela sert surtout par petit temps pour le confort du tangage par rapport au roulis. En tout cas, j'ai essayé, ça marche, et ce n'est pas moi qui l'a inventé, oeuf corse ;-)

04 août 2005
0

c est sur
que cette technique est à eviter absolument si il y a de la houle ( je ne m imagine pas prendre des embruns dans mon verre ), c est valable si le vent n est pas trop fort, le mouillage costaud et bien acroché.

Pour tout vous dire, je ne sais pas vous mais quand je vois de la houle ou de la vague dans un mouillage, je vai aileurs.

04 août 2005
0

Il y a une autre solution....
choisir un canote qui ne fait pas l'essuie glace. C'est le cas du rêve d'Antilles acier. et comme il est lourd le diable, c'est très confortable au mouillage, peu de roulis, à peine de tangage, même dans la piaule.

Il faut bien qu'il y ait des avantages....

04 août 2005
0

une question ; maraudeur :
partant dans peu d années à la retraite je ferai!! quand il me sera possible du mouillage forain!! j ai d ailleurs tellement surdimensionné l annexe 3m10 avec 6 cv !!! bon bref !!! ma question je suis séduit par le mouillage par la poupe !!un mouillage avant me semble également nécéssaire !! ton avis ! stp!! et bonne gravures sur bois!!!ha ile de fustel: 30 pieds et 5tonnes

04 août 2005
0

par petite brise d'été,
en pleine canicule,
c'est génial d' être ancré par l' arrière,

le petit air frais rafraîchi le cockpit et ventile l'intérieur du bateau en sortant par le panneau avant.

04 août 2005
0

Pour ile de fustel
Je n'ai aucune expérience du mouillage par l'arrière, donc je ne peux pas te répondre. Il m'est arrivé 2 fois d'envoyer le tourmentin sur le pataras, pour voir. Comme mon canote n'est pas spécialement volage, disons que le gain n'a pas été spectaculaire.

Merci pour les bouts de bois, ils vont bien. Ils se préparent pour la prochaine expo qui aura lieu à Paris aux journées internationales de la marqueterie en octobre.

Je dois dire qu'ils ont pris le pas sur l'élément liquide.

Le canote est en attente de sablage !

08 août 2005
0

Les canicules ne m'emballent pas
Bien d'accord avec toi, Falcor. Le mouillage par le cul c'est le pied pour rafraichir le bord par canicule. Et lorsque le mouillage est un bout à terre, c'est (techniquement parlant) le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la laitière (bon, penser tout de même à de la chaîne pour fourrer l'aussière au voisinage des rochers)

Yves.

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

  • 4.5 (8)

2015-08-02 - Entre Canna et Tobermory (Ecosse)

2022